L'alter de Zamian lui permet d'inverser sa place avec celle d'un autre objet, à condition que l'objet cible soit dans son champ de vision. La téléportation se fait de manière quasi-instantanée, mais il faut un intervalle de dix secondes entre chacune d'entre elles. De plus, utiliser plus d'une dizaine de téléportation au sein d'un même combat commence à fatiguer énormément le corps de Zamian (fatigue musculaire complète due à la décomposition / recomposition des atomes sur de courtes périodes.). Si l'alter n'a aucun aspect offensif en lui-même, il reste très utile dans l'esquive mais également en matière de positionnement. Cependant, plusieurs conditions sont inhérentes à cet alter :
L'inversion de place ne peut se faire qu'entre lui et un objet donné – inanimé et non-vivant.
Les objets qu'il porte sur lui (vêtements compris) et dans ses mains sont également transportés avec lui.
Il ne peut échanger de place qu'avec un objet présent dans son champ de vision.
Il ne peut échanger de place qu'avec un objet dont le poids est compris entre 2 et 70 kilogrammes.
L'objet avec lequel il inverse sa place doit être «déplaçable». Pas de pan de mur ou de moitié de voiture par exemple.
Informations sur le personnage
• NOM : Magenta • PRÉNOM : Zamian • TITRE : Aucun de défini pour l'instant. • AGE : 15 ans. • NATIONALITÉ : Japonais - Ville de Matsuyama. • GROUPE : Étudiant(Yuei) • RANG : Rang D. • Avatar : Jujutsu Kaisen - Yuji Itadori • Comment avez-vous connu le forum ? : Simple recherche sur Google. • CODE DU RÈGLEMENT : C'est bon. - Aslinn
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Description physique
La première chose qui interroge quand on m'observe de loin, ce sont mes cheveux. D'un rose quasi-parfait, avec quelques teintes de blancs, beaucoup de personne s'étonne que cela ne soit pas une coloration que je me serai faite suite à un pari raté. Mais non, c'est bien ma couleur naturelle, que j'ai depuis l'enfance. Ma mère a également la même teinte de cheveux et, selon elle, ça nous vient d'une lointaine mutation d'un de nos ancêtres. La gêne a donc dû se transmettre jusqu'à ma génération.
Mais outre cela, je suis également plutôt grand pour mon âge et on se trompe donc souvent sur ma date de naissance, me vieillissant allègrement au fil des ans. Je me mesure en effet un mètre soixante-treize à quinze ans, pour un poids de soixante-et-un kilogrammes. Des mensurations que j'entretiens avec des exercices physiques réguliers, d'autant plus depuis que j'ai opté pour la filière héroïque. J'arbore donc une légère musculature, qui commence à pointer le bout de son nez, dessinant sur mon corps les premières formes de mon passage à l'âge adulte. Les traits de mon visage sont plutôt rectilignes, si bien que mes yeux marrons foncés ressortent sans trop de mal. Ils s'accordent d'ailleurs parfaitement avec la moustache clairsemée qui commence à apparaître au-dessus de ma lèvre supérieure. Je n'ose pas encore la raser. Des conseils d'ailleurs ?
En général, je choisis de m'habiller de façon plutôt neutre. Je hais les couleurs extravagantes ou les tenues bien trop voyantes. Personnellement, je porte souvent des tenues sobres, noires et proches du corps. C'est plus facile en cas d'affrontement ou de sauvetages d'urgence. Je porte cependant quelques objets d'apparat, notamment un collier où pend une pierre précieuse bleue, véritable porte bonheur hérité de ma grand-mère.
Pour les détails, un peu dans le désordre (piochez ce qui vous intéresse, je vous en voudrez pas !)
J'ai une cicatrice au niveau du genou gauche, que je me suis fait en tombant contre le coin d'une table-basse à mes six ans.
J'arrive jamais à coiffer correctement mes cheveux, ce qui fait qu'ils sont généralement en bataille sur le haut de mon crâne, peu importe l'heure de la journée.
J'ai souvent des caries due à ma consommation excessive de bonbons depuis que je suis enfant.
Je déteste l'odeur du miel, du chlore et des cerisiers en fleur. Ouaip, c'est louche mais c'est comme ça depuis que je suis gamin.
Mes joues rosissent très facilement quand la température commence à chuter.
À contrario, je supporte très bien la chaleur et être exposé en plein soleil ne me dérange pas outre mesure.
Je suis allergique au pollen. Une galère au printemps, j'vous raconte même pas.
Bref, comme vous le voyez, j'suis un gars plutôt ordinaire finalement. Mais bon, j'suis pas spécialement objectif non plus puisque c'est moi qui me décris. Donc bon, le meilleur des avis que vous pouvez vous faire sur moi, c'est de venir m'observer. Mais pas en mode voyeur, j'ai pas envie de flipper parce qu'une bande de dégénérés me suit pour prendre une photo de moi. Calmons-nous les gars.
Description psychologique
En fait c'est hyper chiant, parce que comment voulez-vous que je sois objectif quand il s'agit de parler de moi-même ? Vous vous rendez pas compte que c'est un exercice difficile, au final ? J'vais essayer de faire de mon mieux, mais je peux rien vous promettre quant à la réalité de ce que vous allez apprendre sur la personne que je suis au fond. Après tout, on ne peut jamais se dévoiler à trop de personnes sans courir le risque de voir exposer ses points faibles. Enfin bref, j'commence alors.
J'suis un garçon de quinze ans, avec des centres d'intérêts digne de mon âge. La télévision, les jeux-vidéos, le sauvetage de personnes en proie aux flammes (ironie mais pas trop). J'ai grandi dans une petite ville du doux nom de Matsuyama, ce qui fait que j'ai longtemps été éloigné des affres des grandes métropoles. De ce fait, je considère que tout est émerveillement, même si j'ai parfois du mal avec les récentes évolutions technologiques qui accélèrent trop à mon goût. Mais heureusement, ça m'est utile pour effectuer au mieux mon futur travail de héros.
Habituellement, je suis quelqu'un de très jovial, avenant et franchement déconneur. Mettez-moi au milieu d'une bande de beaufs en puissance et je serai parfaitement à mon aise, sans trop de difficulté pour m'adapter. J'aime tout ce qui est graveleux, ce qui fait rire bêtement et ce qui va provoquer des réactions chez les autres. Je ne réfléchis pas outre mesure dans la vie de tous les jours, me contentant de vivre pour moi et sans me soucier du regard des autres.
Cependant, je suis pas idiot pour autant. J'ai des convictions et des principes auxquels je ne trahis jamais. Le premier, celui de toujours protéger les autres, est le principal credo qui me permet de tenir. C'est d'ailleurs ce qui a créé ma vocation, même si y a pas de raison légitime au final. Le deuxième, c'est mon envie d'apporter du sourire aux autres. Ça, j'ai pas trop de mal, même si je masque souvent ma tristesse par les rires, ne voulant pas embêter les autres avec mes propres problèmes. Enfin, le dernier, c'est mon besoin d'intervenir dans toutes les situations que je considère personnellement injuste. Au final, ça m'a apporté beaucoup d'ennuis au fil des ans, mais j'arrive pas à laissé passé l'injustice sans agir.
Hermétique aux critiques, c'est également ce qui m'empêche de progresser correctement puisque je ne prends pas réellement en compte l'avis des personnes plus expérimentées que moi, considérant que je peux me forger par moi-même sans aide extérieure. C'est au final là mon plus grand point faible, puisque même si je ne suis pas imbu de moi-même, je n'entends que ce qui m'intéresse venant de l'Autre.
Sur un autre registre plus sympathique – enfin, si l'on peut dire – j'ai une aversion la plus totale pour les clowns et les araignées. Rigolez pas, j'en fais des malaises et tout si jamais je suis confronté à l'un des deux. Autant dire que c'est sûrement ma plus grande faiblesse. Un simple petit cirque non loin du lieu d'un combat et je serai incapable d'intervenir.
Bref, je viens de vous décrire un simple avant goût de ce que j'ai à offrir. Parce qu'honnêtement, j'en ai des choses à vous apporter, tout autant que vous en avez à me donner. Donc n'hésitez pas, venez me parler. J'vous accueillerai avec un bon verre de coca et du saucisson, vous allez repartir le ventre plein et la tête dans les nuages.
Histoire
Peut-être est-ce trop rentre-dedans que de vous signifier la paresse avec laquelle je vais vous décrire mon histoire ? Car, loin des actes de bravoure, des tortures familiales et autres événements plus ou moins dramatiques impactant durablement la vie de mes camarades, je vais ici vous compter le récit de mes aventures les plus ennuyantes possibles. Pour être honnête avec vous, je n'ai jamais rien vécu de particulièrement flamboyant, qui aurai pu m'élever au statut d'égérie sur le proskénion d'une tragédie grecque. Alors asseyez-vous correctement, et profitez de la médisance de ce que je vais vous raconter.
Je suis né par une nuit sans lune. Comme beaucoup d'autres, me direz-vous. Mais moi, j'ai la particularité d'avoir émergé de l'abdomen de ma mère avec un mois et demi d'avance, me faisant automatiquement entrer dans la lourde famille des prématurés, véritables personnalités fragiles dès la naissance. On m'a donc retiré à ma mère avant même qu'elle ne puisse assouvir son besoin irrépressible de me serrer contre son corps pour m'emmener en couveuse, où le premier contact que j'ai eu fut avec l'infirmière fatiguée par sa journée de douze heures de boulot. Quelques biberons hyperprotéinés et des nuits d'angoisse pour mes parents plus tard, je sortais de la clinique dans laquelle j'avais vu le jour pour rejoindre le doux cocon familial.
À cette époque, mes parents vivaient avec ma grand-mère maternelle, que j'ai toujours appelée affectueusement Coco. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi, j'ai jamais vraiment saisi d'où j'avais pu sortir ce surnom. Quoiqu'il en soit, la dernière représentante de mes aïeuls a grandement contribué à mon éducation et ce, dès les premières semaines de mon existence. En effet, ma mère, de son nom d'épouse Nodoka Magenta, officiait en tant que secrétaire à temps plein au sein d'une agence à petite renommée dans la ville de Matsuyama. Elle avait eu droit à quelques semaines de congé après ma venue au monde, mais elle a fini par rapidement reprendre le chemin du travail, acharnée comme elle l'était. Mon père, lui, travaillait comme ingénieur pour une entreprise de construction. Killian Magenta – puisque c'était son nom – s'était tout juste octroyé une semaine à ma naissance avant de, lui aussi, repartir sur les chantiers.
Là, je viens de vous planter le décor. Rien de bien fameux à vous mettre sous la dent, n'est-ce pas ? J'vous avez prévenu, donc faîtes pas les étonnés.
Quoiqu'il en soit, j'vous ai pas encore parlé de mes origines. Je suis moitié japonais par ma mère, et moitié anglais par mon père. Ce dernier est venu s'installer au Japon pour le travail quelques années avant de rencontrer celle qui allait devenir son épouse et la mère de son enfant – moi, vous aurez donc compris.
J'ai passé la majeure partie des premières années de ma vie auprès de ma grand-mère. Coco, cette femme respectable qui a longtemps officié comme technicienne de surface – « mot politiquement correct pour désigner ceux qui font le ménage dans vos petits immeubles » comme elle aimait le dire. Douce et aimante, elle m'a apporté tout l'amour dont j'ai eu besoin, ne me refusant aucun câlin et me couvant de baisers quand je chutais lors de mes premiers pas. Gavé aux bonbons et à autres sucreries qui m'ont causé quelques caries enfant, j'ai donc été particulièrement couvé, mais aussi totalement aseptisé de ce monde en proie aux conflits.
C'est à l'aube de mes quatre ans que mon alter a fait sa première apparition, lorsque j'ai échangé de place avec une peluche sous les yeux espantés de mes parents. Aussi étonnés qu'ils aient pu être à l'époque, je dois dire que mon alter était plutôt prévisible : ma mère en possédait un lui octroyant la capacité de se téléporter sur de très courtes distances, et mon père un lui permettant d'inverser la position de deux objets dans l'espace. Le mien a simplement résulté du parfait mariage des deux, tant et si bien que n'importe qui aurai été capable de l'anticiper avant ma naissance.
J'ai commencé à fréquenter l'école primaire de Matsuyama, où je me suis révélé être un élève plutôt turbulent. Pas spécialement le plus assidu et à l'écoute dans les cours, j'avais plus un rôle de rigolo de service. Mes camarades me mettaient une pression énorme, attendant chaque jour la nouvelle bêtise que j'allais bien pouvoir pondre – si si, j'vous jure, c'est pas moi, c'est la faute des autres. Finalement, je suis arrivé tant bien que mal jusqu'au collège, où je suis finalement tombé sur un enseignant qui avait officié pendant quelques années en temps que héros professionnel. C'est sûrement grâce à lui, après de nombreuses discussions ennuyantes mais pédagogiques dans le fond, que j'ai trouvé ma vocation. Devenir quelqu'un sur qui les autres pouvaient compter est alors devenu mon leitmotiv, bien plus que le besoin d'amuser la galerie avec mes pitreries.
C'est peu après avoir expliqué à mes parents mon envie d'œuvrer pour le bien commun que la santé de Coco a commencé à se dégrader. Fortement impacté, j'ai vu dépérir durant des mois celle que je considérais comme la personne la plus chère à mes yeux. Vous devez sûrement vous dire, qu'après tout, c'est la vie de perdre des êtres à qui l'on tient. Mais moi, je ne l'ai pas vu comme ça. Adolescent perdu que j'étais – que je suis toujours, soit-dit en passant – j'ai commencé à avoir des idées noires, des envies de rejoindre avant qu'elle ne parte pour ce paradis dont elle me parlait tant. En y trouvant ma place avant elle, j'allais peut-être pouvoir empêcher son départ précipité ?
Heuresement – ou malheureusement, puisque cela dépend de la façon dont on aborde les choses – elle nous a quittés avant que je ne puisse mettre des mots sur mes maux et des actes sur mes idées. Bien évidemment, j'ai été triste. Bien évidemment, j'ai pleuré. Bien évidemment, j'ai défailli. Sa peau, son rire, son être tout entier m'avait été arraché sans même que je n'y sois pleinement préparé. Douce Coco avait rejoint son mari, ce grand-père que je n'avais jamais connu mais dont elle me parlait tant. Alors, en sa mémoire, j'ai décidé de reprendre en main le cours de ma vie.
Du haut de mes quatorze ans, j'ai rattrapé le retard scolaire que j'avais cumulé au fil des ans. Je me suis plongé à bras-le-corps dans les études, profitant de ce triste événement pour devenir un homme. Jeune homme, plutôt. Et, finalement, c'est ainsi que j'ai pu entrer en filière héroïque, dans une des prestigieuses écoles japonaise. Le début de ma vie de jeune héros allait commencer et, sans même que je n'ai le temps de le réaliser, je me retrouvais dans une ville que je ne connaissais pas, entouré de personnes que je n'avais jamais côtoyé. Un nouveau départ, que j'espérais pour le mieux. Tout du moins allait-il être bénéfique pour la face du monde, puisque j'allais pouvoir lui prouver qu'il avait sous la main une nouvelle personne sur laquelle se reposer.
Enfin ta validation. Tu as beau avoir vécu une vie sans histoire jusqu'à présent, je sens que tu as de quoi devenir un grand héros. Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :
