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Transaction crépusculaire - PV Hikage Kurayami

Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mer 14 Avr - 17:24
Transaction crépusculaire
Ft : Wish
Il n’était même pas quatre heures de l’aprem et cela devait déjà être la troisième fois de la journée que je refaisais ce pansement. En même pas une heure je pouvais déjà sentir la compresse suinter et le dossier de ma chaise avait gagné une nouvelle teinture marron bien moche. Bien que la plaie datait de déjà plus de 24h, sa localisation entre mes omoplates la rendait propice à se rouvrir au moindre de mes mouvements et mon pansement, plus digne d’un sticker décoratif que d’une véritable compresse, finissait par se décoller et prendre misérablement à mon épiderme.

Au-delà de transformer ma journée en une succession infernale d'aller-retour entre mon bureau et ma salle de bain, la plaie semblait indiquer que je serais proscrit chez moi pour une nouvelle semaine. J’avais été tellement enthousiaste à l’idée de pouvoir reprendre mes activités après dix jours de repos que j’avais complètement manqué d’attention et m'étais fait poignarder par le premier rigolo en ayant suffisamment dans le crâne pour m’attaquer par surprise.

L’estafilade était superficielle, j’avais donc imaginé qu’elle se fermerait pendant la nuit, ce qui était juste, mais en bel idiot que je suis je l’avais complètement rouverte dès mon premier étirement le lendemain matin. Je n’ai évidemment rien senti et en plus du dossier de ma chaise, c’est aussi le tapis de mon salon qui porte à présent cette terrible couleur.
Quoi qu’il en soit, sachant que je n’allais pas réussir à finir une quoi que ce soit en ayant le dos ouvert, je m’étais résolu à essayer de recoudre cette foutue plaie. C’est sans doute le travail le plus ignoble que j’ai déjà réalisé de toute ma vie. Il m’aura fallu une heure pour réaliser six petits points de couture dignes de ceux de la bouche de Sally.

Autant vous dire que mon sang était hautement concentré en analgésiques lorsque je revins à mon poste de travail pour découvrir mon téléphone vibrant intensément, essayant de m’avertir depuis plus d’une dizaine de minutes que je devais aller chercher le gamin à l’école dans environ une demie heure… Et par gamin j’entends bien évidemment le pull en maille renforcé que j’avais commandé à un certain Wish, deux semaines plus tôt, justement pour éviter le genre de situation dans laquelle je me trouvais actuellement.

Je dois avouer que l’idée de poser un lapin à l’étrange fournisseur m’a traversé l’esprit alors que je rassemblais mes affaires mécaniquement, enfilait ma tenue de héros des bas-fonds, sans le foulard et les gantelets, bien entendu, et grimpait sur mon vélo pour me rendre jusqu’au quartier où la rencontre devait avoir lieux.

La suture semblait tenir le coup et être bien plus efficace que mes pauvres compresses mais si les choses venaient à tourner mal ce ne serait pas juste une coupure qui se rouvrirait.

Comme à mon habitude, je laissais mon esprit à ses craintes ridicules dont mon corps ne comprenait pas la couleur et, après avoir laissé mon vélo dans une rue plutôt active, je m’étais laissé aller d’un pas ferme et sans hésitation entre les immeubles, parcourant les ruelles aléatoirement jusqu’à arriver au pied du rendez-vous. La journée avait été étonnamment chaude et mon pull hivernale ajouté à la migraine d’alter qui pointait le bout de son nez avaient vraisemblablement augmenté la température de mon organisme qui essayait de se refroidir quitte à finir déshydraté. En plus, bien que la douleur ne soit pas de la fête, je pouvais sentir mon dos brûlant qui rappelait la pensée inconvenante.

     
Arrêtes les conneries, rentre chez toi

Ce à quoi je répondis en finissant de nouer mes gantelets et en enfilant habilement mon masque de tissu. Je repliai ce dernier de façon à laisser ma chevelure à l’air libre, épargnant ainsi à mon crâne, déjà douloureux, le supplice de la cocotte minute. Finalement je sortis un torchon gelé d’un des compartiments de ma ceinture, le passant sur mon abdomen en feu qui cessa ses caprices en quelques instants.

Je ne suis pas du genre à me débiner et sans m’être arrêté une seconde je pénétrais la ruelle parallèle à la façade de l’immeuble abandonné. Le deuxième étage était accessible en escaladant une gouttière jusqu’à un escalier de secours rouillé. De là, on pouvait simplement ouvrir la porte par-feu, la serrure ayant été détruite bien des années plus tôt. Je le savais pour y avoir déjà interrompu quelques affaires roublardes. Cette fois si j’allais être une des parties de la transaction ce pourquoi il me fallait être d’autant plus précautionneux.

Je tendis l’oreille, personne ne se trouvait dans le couloir. Je tirais donc la porte fermement dans une veine tentative d’en faire taire les grincements. Quelque part à un étage plus haut, dans une pièce vide, un bruit de pas résonna. Il était léger et seule une chouette aurait pu le percevoir de là où je me trouvais. J’étais donc attendu, mais par qui? Tout en gravissant les escaliers, je passais une dernière fois le tissu à présent tiède sur ma nuque. Une veste conçue pour le combat au corps à corps, tant protectrice que confortable et déguisée en un vulgaire sweat shirt anthracite, c’est bien le seul équipement que je n’avais pas réussi à confectionner moi-même, les matériaux nécessaires ne pouvant être acquis par des civils. La nature illégale de la transaction devait justifier au moins la moitié du coût du produit, l’autre moitié allant dépendre de la qualité de la confection, chose dont je n’avais aucune garantie.

Arrivé au cinquième palier, une respiration brui doucement à l’étage, j’étais donc attendu mais par qui? Ne souhaitant révéler l’identité de qui que ce soit face à ce qui pouvait être n’importe qui, je m’adonnai à la plus simple des interpellations tout en sortant de la pénombre.

       
Bouh!

 


Dernière édition par Satoru Akameshi le Mer 14 Avr - 21:28, édité 1 fois
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Hikage Kurayami
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Hikage Kurayami
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Mer 14 Avr - 21:14


Le retour de celui que vous... n'attendiez pas spécialement, mais il est là quand même !

Plus sérieusement, il était temps pour le brave Wish de rencontrer un nouveau client. À chaque fois, c'est un peu comme aller à la rencontre d'un rendez-vous d'une application de rencontre ou une personne rencontré sur un forum. C'est généralement au moins calme, même si pas forcément enrichissant d'une manière ou d'une autre, mais il faut toujours se préparer au cas où ça tourne au vinaigre. Pour le moment, aucun de ses anciens clients ne semble avoir lâché son nom ou en tout cas le moyen de le contacter, sinon il aurait rencontré des membres des forces de l'ordre ou un héros depuis longtemps.

En tout cas, c'est un de ses jours où on vous commande un petit quelque chose, pas trop compliqué ou me^me rentable, mais qui reste agréable à faire. Quoi ? Trois fois rien, un simple sweet dans une matière résistante aux dégâts tranchants et rester avec une apparence passe-partout. Enfin, en apparence ça ne paraît rien, mais au final c'est le genre de matière qui en prime résiste aux perforations et donc et est donc une horreur sans nom à travailler.

Même un simple civil peut se procurer légalement du poly(p... Du PPD-T... Du Kevlar quoi ! Donc la recette de ce tissu ? On met un peu de Kevlar dans le chaudron, avec du polyester et de la fibre inoxydable et paf ! Oui, c'est plus compliqué que ça, mais la chose a retenir en vrai, c'est que ça n'a rien d'illégal, mais qu'au moins ce le faire faire comme le monsieur la demander, ça éviter le moindre marquage ou les questions indiscrètes et les vigilants n'aiment pas plus que les criminels les questions indiscrètes.

Comme à son habitude, il avait fait doctement plusieurs rondes, grave au merveilleux présent offert par sa consoeur et associer La Forge. Très pratique et plus discret que de passer en civil en tout cas, il avait aussi vérifier les à l’entour, noté les différents chemins de fuites et cacher a divers endroit du matériel pour facilité celle-ci en cas de vilaine surprise.

En tout cas, je me suis installé dans une pièce de cet immeuble abandonné, plaçant mon matériel, ainsi qu'une table, deux chaises, rien de consommable même si c'est malpoli les clients ont tendance s'il sont intelligents à décliner tout ce qui se boit où ce mange de la part d'un inconnu et c'est compréhensible. Une fois que le monsieur sort de la pénombre.

"Oh, parfait vous voilà !"

Il lui fait une révérence exagérément basse, avec un bras devant lui et l'autre tendu en arrière comme dans les pièces de théâtre. Le tout avant de sortir une grande housse de vêtements pour voyages. Malgré le modulateur vocal, on peut sentir que ce sacré Wish semble heureux et fier de présenter son produit aussi "simple" puisse-t-il être.

Ouverture de la housse, un petit bruit plus tard, tada ! On pourrait croire que le vêtement sort tout droit d'un magasin de prêt à porté du coin, c'est un peu le principe en fait. Mais en prime, il y a aussi une paire de gants antidérapante et conçue pour lui permettre tout de même de garder un maximum d'aisance de mouvement tout en se protégeant des vilaines lames.

"Oui alors, forcément ça ne se voit pas, mais ça résiste aux lames ! Vous en avez une ? N'hésitez pas à tester, oh ! Les gants c'était pour finir le tissu, c'est la maison qui offre."

Il fait apparaitre sur son masque, casque un visage souriant. Une petite amélioration inspirée par un groupe français qui fait des musiques électroniques en anglais.


Le retour de guignol.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Jeu 15 Avr - 0:03
Transaction crépusculaire
Ft : Wish
Je suis tombé sur le contact de ce Wish un peu par hasard, il se trouvait sur une page non référencée. Aux premiers abord, on eût pu croire à une discussion entre ados sur un forum dédié aux héros du top 10 bien qu’il s’agisse en réalité d’un puits boueux d’accusations où plusieurs couvertures de vigilants ont déjà sauté. J’ai retrouvé plusieurs mentions de l’oeil rouge entre deux histoires de yakuzas et de trafic humain, mais rien qui ne fasse le rapprochement avec ma personne, et j’y ai aussi découvert ce nom Wish, revenant à deux reprises et cité par tous les partis comme un allié des êtres de l’illégalité, un fournisseur de matériel qui pourrait bien résoudre mon problème de costume un peu trop amateur.

Oh, parfait vous voilà !


Depuis que je l’avais contacté, quinze jours plus tôt, l’étrange personnage avait pris de nombreuses formes dans mon esprit mais jamais celle d’un homme… robot…
Je pouvais clairement percevoir une respiration et un battement de cœur dénonçant la nature organique de mon interlocuteur, mais sa voix artificielle doublée de ses jeux théâtraux étaient tout à fait troublants. Je chassais vite cette surprise de mon esprit, la laissant frapper à la porte de mes émotions juste à côté de la douleur que je réprimais depuis la veille. J’avais beau avoir pris une dose conséquente d’analgésiques, je savais que le moindre de mes mouvements serait sensible et ne voulais en aucun cas être distré dans une pareille situation.

Quoi qu’il en soit, Wish semblait satisfait de son travail, sa fierté débordait par tous les pores de son déguisement et je compris pourquoi lorsqu’il dézippa la housse de vêtement qu’il venait de poser sur la table. Le pull semblait parfaitement anodin, un simple sweat shirt gris foncé avec une poche sur le ventre, exactement comme celui que je portais au même moment. Les plis du tissus semblaient extrêmement naturels et il était difficile d'imaginer que le textil fut autre chose qu’un mélange de coton et de polyester.

Oui alors, forcément ça ne se voit pas, mais ça résiste aux lames ! Vous en avez une ? N'hésitez pas à tester, oh ! Les gants c'était pour finir le tissu, c'est la maison qui offre.



Certains diront que je suis toujours de bonne humeur pour un rien mais j'argumenterai que la bonne humeur de Wish était très contagieuse et que le grand sourire qu’affichait le visage digital ne méritait rien d’autre qu’un grand sourire en retour. Sans compter les gants à l'apparence exceptionnel qui venaient subitement d'apparaître dans ma vie.
Je m’approchais donc silencieusement du travail de haute couture et saisi l'émaille du pull du bout des doigts. Elle était bien plus lourde que celle d’un vêtement commun et un peu moins flexible mais son interaction avec la lumière ne laissait y voir que du feu.

Woaw, je n’aurais jamais réussi à obtenir un résultat pareil, bravo! … J’ai un canif mais tester juste comme ça ne rendrait pas compte de ton travail.


Je tutoie? Oui oui, toujours, c’est le manque de formalité de mon lieu de travail, que voulez-vous. Il est vrai que j’aurais pu attendre l’approbation du vendeur avant d’enfiler la marchandise, mais sur le moment je n’ai pas vu quel mal il pourrait y avoir à ce que j’essaye le vêtement.

Tatouages ou des cicatrices particulières sont des points clé dans l’identification d’individus, plus encore que le visage. Pour avoir été hospitalisé suite au trois perforations ayant déchirés mon torse, les marques laissées par ces blessures sont connues des autorités et référencés sur ma fiche de citoyen. C’est pour cette raison que me tournai dos à mon interlocuteur avant de me présenter torse nu, juste le temps de placer mon vieux pull dans mon sac à dos et d’enfiler la nouvelle création. Celle-ci se trouvait être fort similaire d’apparence et totalement différente au toucher, son poids exerçant une pression bien plus conséquente sur mes épaules, offrant une sensation de protection.

Généralement je ne transporte pas d’armes blanches mais j’avais cette fois ci un couteau papillon dans la poche de mon pantalon, juste pour l’occasion. Bien qu’hyper aiguisé la lame se contenta de glisser sur le textile sans laisser une marque. Je répétais le mouvement à plusieurs reprises devant les… yeux? de Wish, comme pour lui montrer les propriétés fantastiques du vêtement qu’il avait lui-même conçu.

Oh c’est génial!! Ça résiste vraiment! Et si je perfore?


Non, essayer de me planter le couteau dans le bicepce n’avait rien de stupide, il était évident que le tissu allait tenir le coup, je le savais parfaitement … même si l’exclamation d’étonnement que je laissai échapper eu probablement induit en erreur quiconque l’eu entendu. Satisfait de mes testes divers et variés, je laissais bien vite mon couteau retourner au fond de sa poche pour enfin me saisir des gants que j’analisai minutieusement. Presque aussi longs que des gants de fauconnier, leur paume était recouverte d’un matériau antidérapant tandis que leur dessus était renforcé au niveau des phalanges, le tout dans un textile similaire à celui que je portais sur le dos, sous-entendant la possibilité de parer des armes tranchantes à mains … “nues”.


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Hikage Kurayami
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Hikage Kurayami
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Jeu 15 Avr - 16:49


Au moment où le monsieur se dévêtit, plus par souci de survie que pour la moindre pudeur... Ce n'est qu'un torse, hein ? Mais bon, tatouage, cicatrices tout ça, il vaut mieux ne pas trop en savoir et surtout montrer qu'on le fait, en vrai même en se retournant si elle voulait vraiment le voir et même enregistrer le tout elle a toujours sa "dragonfly". Mais, ce n'est pas le cas, mais surtout, le client semble ravi et donc Wish l'est tout autant.

Une question très intéressante, la perforation ? Aucun souci, ou presque ! Plaçant sa main sous son menton donnant faussement l'air de réfléchir.

"La perforation, si on parle d'outil ou d'un clou large, ça ne passera pas, bien évidement pour ce qui est des balles ça ne sera d'aucune utilisé et pour un couteau ou une lance ça dépendra de la force de l'attaque et son potentiel de pénétration. Par contre, la loi de la conservation de l'énergie est claire, ce n'est pas parce que ça ne lacèrera pas votre chair que le coup sera magiquement stoppé."

Il place alors une main à plat avant de frappe du poing l'autre, pour imager même si avec ses gants aucun bruit ne se fait entendre.

"L'impact est tout aussi dangereux que le reste. Souffle coupé, hématome, os brisé et j'en passe, mais vous êtes grand je vous laisse vous occuper de vous-même."

Il n'y a plus grand-chose à se dire, s'il a une autre commande il sait comment procéder et pour le cas présent, tout est en ordre ?

"Sur ce ! je pense qu'on en a fini ? Au plaisir de faire de nouveau affaire avec vous !"

Un échange cordial, sans vilaine surprise et tout de même enrichissant, que demande le peuple ? En tout cas Wish, rien de plus.

Les sousous dans la popoche.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Sam 17 Avr - 20:10
Transaction crépusculaire
Ft : Wish
J’avais défait les nœuds qui retenaient mes gantelets et les avait laissés tombés sur mon sac avant d’enfiler les gants offerts par Wish. Il ressemblaient pas mal à mes vieux gants de motos que j’avais abandonnés au fond d’un placard alors que ma Honda prenait la poussière dans le garage de mon immeuble. Une fois les bandes de velcro resserrées sur l’avant bras, les protections s’adaptaient si bien à mes mains que je les oubliais presque.


L'impact est tout aussi dangereux que le reste. Souffle coupé, hématome, os brisé et j'en passe, mais vous êtes grand je vous laisse vous occuper de vous-même. Sur ce ! je pense qu'on en a fini ? Au plaisir de faire de nouveau affaire avec vous !


Les impacts c’était déjà mon quotidien, ne plus avoir à me préoccuper de si je me vidais de mon sang ou non était déjà un énorme progrès vers le maintien de mon intégrité physique. De la pointe du pied, je récupérais mon sac par la hanse et en tirai une enveloppe en papier contenant la somme qui avait été combinée avec le fabricant, quelques semaines plus tôt. Il avait bien mentionné que les gants étaient une courtoisie et je n’allais nullement questionner cette affirmation. Bien que je gagne raisonnablement bien ma vie, le plus bas des loyers dans les bon quartiers de Musutafu valait déjà un bras et je ne souhaitais pas investir plus que nécessaire dans un matériel dont je m’étais dispensé pendant tant d’années.


Le compte y est, c’est des petites coupures, le distributeur n’avait que ça. A la revoyure!


Et je m’en allais donc ainsi, sans demander mon reste. Bien moins précautionneux qu’à l’allée, je descendis les escaliers en quelques sauts de rambardes en rambardes avant de traverser le couloir qui me menait vers la vieille porte. Même pas deux minutes après avoir quitté l’étrange personnage, je me retrouvais dans la ruelle et prenais la direction de l’avenue où devait se trouver mon vélo. Une sensation de chatouille dans le dos attira mon attention alors que je retirais mon foulard et le glissait dans la poche ventrale de mon nouveau pull. Il me fallut quelques secondes pour reconnaître la sensation d’une goutte d’eau, traçant son petit bonhomme de chemin le long de ma colonne vertébrale, redonnât un peu de mou à ma nociception, celle ci se déchaîna , m’indiquant clairement que les escaliers ont des marches pour une raison et que ces petites acrobatie m’avait couté chers. En fin de compte je rentrais chez moi plus que satisfait de mon investissement mais frustré au possible de devoir attendre encore une bonne semaine avant de pouvoir reprendre du service. Peut-être Wish avait il d’autres cartes dans sa manche qui puissent m’être avantageuse.


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