Par une musique motivante, pouvait-on entendre à l'extérieur du dortoir de Kaito. Son temps libre était consacré aux entraînements sauf s'il y avait quelque chose de prévus où quelqu'un voulait faire une activité. L'école se déroulait aussi bien et il s'était inscrit directement à l'activité scolaire, il faisait parti des élèves les plus actif en terme d'activité et il n'hésitait pas à tout tenté. La classe, c'est habituer à le voir traîner avec Hikage, il appréciait bien sa présence et il n'avait pas de quoi à s'ennuyer. Il avait sorti de sa chambre après sa douche froide avec ses vêtements pour sortir dehors sur le dos. Il allait faire un tour au supermarché afin d'acheter quelques trucs pour ce préparé aux voyages et de bien s'installer. Il le savait que tout était fourni, mais ce n'était que pour se gâter un peu en même temps.
Kaito allait sortir et il s'est souvenu soudainement que Hikage s'était inscrite elle aussi. Peut-être qu'elle avait de besoin de faire un tour aussi. Rebroussant le chemin pour se diriger vers le dortoir de son amie, son poing lourd cogne à la porte et qui la fait tremblé. Kaito avait une envie de rigoler à la fois à chaque fois qu'elle était présente, c'était impossible de contenir un sérieux sauf si il y a un défit dans l'air.
Livreur de pizza ! Vous avez bien commandé une 30 pouces extra-viande toute garnie avec croûte fromagé avec un 2 litre de coke et un gros lard qui ne ce ferme pas la gueule et qui vous achale ?
Disait-il avec amusement avant de poursuivre.
C'est Kaito ! J'ai quelque chose à te demander !
Il s'appuie le coude contre le cadre de porte et s'appuie la tête contre sa main afin de patienter qu'elle vienne lui répondre. Ce fut avant que son collège avec son alter de pierre lui tape dans le dos et le taquine en faisant un clin d'œil en bougeant la tête de haut en bas. Kaito le regarde et lui montre son majeur et ce dernier en rajoutais en montant son t-shirt en haut du torse en chuchotant.
Montre s'y tes abdos ! Montre y ta grosse g-
Kaito coupe la parole et chuchote à son tour en changeant son air en plus furieux.
Shhhhhhh FFFerme là ! Tes débiles !
Ce retourne rapidement contre le cadre de porte et glisse en se frappant le dessus du nez contre le cadre de porte avant de se reprendre. Il appliquait une pression contre son nez pendant un petit moment en expirant douloureusement avant de se remettre devant la porte et que son ami éclate de rire plus loin. Il n'était pas bien placé pour être crédible et ça paraissait bien avec son air maladroit affiché dans son visage en se grattant le derrière de la tête.
Hey salut ! Je voulais te demander si t'aurais aimé qu'on ait faire un tour au supermarché afin de se préparer pour notre voyage, il me manque quelques trucs, je me suis dit que t'aurais besoin de quelque chose aussi !
Hikage passait beaucoup de temps à jongler entre différentes activités, ses études, son club d'ingénieure et créations d'outils et accessoire héroïque... Elle trouvera un meilleur nom assurément au moment de l'officialiser. Bref ! Mais en plus de ça, passer du temps à s'entraîner, beaucoup avec Kaïto d'ailleurs et... Des frasques pas trop nocturnes à cause des couvre-feux et de la sécurité de l'établissement. Mais ça, c'est entre elle et son alter-égo. Peut-être trop de choses pour son bien d'ailleurs, en tout cas, elle n'avait pas trop pensé à préparer le voyage scolaire, négligeant une part importante de sa scolarité, a coursé plusieurs lièvres à la fois... Le pire étant des parties de la nuit à fureter sur des réseaux sociaux et quelques jeux en ligne, finalement ses tantes n'avaient pas totalement éradiqué ce mal.
Quand son ami se présente, elle lui ouvre avec des cernes qui sont presque plus des valises à ce niveau-là. Elle a dû s'assurer d'avoir de bonnes notes et de rattrapés quelques étourderie pour ne pas se voir refuser ce voyage scolaire, en réalité cette sortie était une bénédiction à bien des égards.
"Kaïto, c'est toujours un plaisir."
Elle ne fait même plus semblant avec lui, elle ne s'est pas plus maquillée que peigner d'ailleurs, ses cheveux noir de jais dans un état lamentable comme s'ils étaient passés dans un tourbillon. Elle lui a ouvert en portant un short de sport et un simple t-shirt un peu trop serré qui cache à peine le fait qu'elle n'a rien en dessous et avec n'importe qui d'autre ça pourrait être dangereux.
Mais Kaïto est... Kaïto. Certainement une des personnes en qui elle a le plus confiance à tort ou à raison, certainement autant que les professeurs, on peut donc dire sans mal le seul jeune, garçon de son âge qui lui apporte un sentiment de sécurité. Quand il entre, elle lui pointe les meubles lui indiquant de s'installer et elle se gratte l'arrière du crâne en allant faire du thé. C'est drôle de voir que son intérieur est impeccable, bien plus qu'elle en fait. Enfin, presque impeccable...
"Pour ta question, laisse-moi juste un peu de temps pour me rendre présentable et ce sera bon."
Elle lui amène de quoi patienter, puis se rend compte qu'elle a une parure de lingerie qui traîne pas loin de son invité. Elle va vers elle l'air de rien et essaye d'attraper celle-ci plus ou moins discrètement avant de cacher derrière elle.
"Sans commentaire ! J'ai eu... Une nuit difficile."
Alors qu'il n'aurait certainement rien dit, a la rigueur une petite pitrerie pour la taquiner. C'est ça aussi qui est agréable avec lui, elle n'a pas l'impression d'être une petite princesse fragile ou une paire de seins qui parle, il la traite comme une camarade et ça ne fait que renforcer ce lien invisible entre eux. Elle passe vite fait à la salle de bain pour se passer un coup de gant, une fois rafraichi en urgence et quelle a transformé son chaos capillaire en quelque chose de... D'humain ? Bref ! Elle sort en peignoir, bien serré, et va dans la chambre mettre une tenue...
Mais quoi ?
Quitte à sortir, pourquoi pas ?
Oh et puis zut ! Elle peut largement se permettre de ne pas trop faire attention, de mettre quelque chose de simple, sans prise de tête. Bon elle est obligée de laisser son nombril un peu à découvert puisque ce n'est pas trop adapté à sa morphologie et sans ça, elle aurait du mal avec ses petites ailles, mais bon, ce n’est rien au final.
Finalement, prête de manière relativement rapide au final. Elle s'assure de ranger et nettoyer la tasse du monsieur quand il aura fini et de prendre des notes sur ce qu'elle pourrait avoir besoin autant pour elle, pour sa chambre, le voyage ou son club.
"Tu sais... Dehors, mon grand-père pourrait... Enfin, j'imagine, non je sais sans l'ombre d'un doute que tu te souviens de ta promesse."
Sans ça, non, sans lui elle ne quitterait pas l'enceinte de l'académie sans être accompagnée par un adulte ou pire, se ferait livrer certainement. Le grand ogre à la peau écarlate finira bien, malheureusement, par réapparaître. Elle soupire, prenant un sac à doc, s'assurant de bien tout avoir et en passant vient lui mettre un tape sur l'épaule avant de lui prendre le bras en lui tirant la langue.
"Je vous suis, monsieur."
En réalité, si elle donne le change d'un point de vue extérieur, Kaïto doit bien savoir qu'elle a réellement peur, d'ailleurs à plus forte raison vu qu'elle a des petits spasmes et se tien réellement contre lui. Elle donne plus l'air d'être une petite fille apeurée qu'une jeune femme en fleur.
L'étudiant aperçoit sa chère Hikage ouvrir la porte, il aperçoit l'état lamentable qu'elle était ainsi que les cernes énorme en dessous des yeux. Kaito ne réagit pas sur le coup vu qu'il se trouvait encore dans le corridor. Il fit un signe de pouce en entrant une fois qu'elle se déplace. Fermant la porte derrière lui et la verrouille par reflex. Il avait contenu le reflex depuis qu'il habite au Japon vue que sa mère à déjà eu affaires à des petits voleurs. Il savait qu'avec lui, elle se laissait de plus en plus montrée de son côté intime, le jeune homme n'était pas là pour juger les défauts des gens, il était que là pour s'amuser, apporter du bonheur et surtout motiver Hikage pour qu'elle s'améliore et qu'elle puisse se sentir surtout vivante sans avoir peur. Il avait remarqué qu'elle ne portait rien en dessous en remarquant la forme différente, ce qui lui donne un coup de chaleur et cherche simplement à pensé sur ce qu'ils vont s'apprêter à faire. Il restait debout devant l'entrée en étant toujours motivé avant de prendre place sur une chaise et dépose ses bras sur la table qui semblait devenir petit une fois qu'il se trouve au côté.
Toujours un plaisir de te voir ! Prends ton temps, je ne te ferais pas courir aujourd'hui, vu tes cernes, je te laisse une chance !
Elle lui amène un thé dont il ne bois que très rarement, mais vue que ça provenais d'elle, ça lui faisait plaisir. C'était l'intention qui compte et il la remerciait pour autant. Avant de constater qu'elle pris ses vêtements qui traînais au côté dont il ne c'était pas rendu compte. Venant rigoler de la situation à gorge déployée, il ne s'attendait pas à ce genre de réaction.
Tu sais, je suis chez toi, je ne peux pas juger ta bulle personnelle ! Je n'étais pas venue pour voir l'état de ton dortoir, je suis ici pour toi ! Donc le reste je m'en fiche pas mal ! Il est certain que si j'aurais vu des jouets personnel, j'aurais sûrement éclaté dans un fou rire ! Merci, pour le thé, tu n'étais pas obligé.
Il prit une gorgée avant de la laissée s'habiller, il remarquait que son dortoir était bien ranger même s'il avait quelques trucs qui traînais, mais c'était du quotidien, on ne pourrait rien n'y faire à la limite. Son regard lunatique se retourne vers elle lorsqu'elle sort de la salle de bain en peignoir qui était serré. Kaito se retourne vers la table en rougissant, il n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'avoir une amie aussi près ainsi. Prenant une bonne inspiration avant de boire complètement le thé qu'elle lui a donné et se secouer la tête pour replacer les idées en tête. Il la trouvait très jolie de base et la voir au naturel, il l'a trouvais surtout mignonne, il avait que le goût de la taquiner d'avantage, mais il fallait aller au supermarché sans trop retardé avant de manquer de temps si cela dure plus longtemps. La voyant ressortir rapidement de la chambre par la suite, il avait eu le temps de faire rabaissé la pression intérieure. Kaito la laisse partir avec la tasse avant qu'il se relève pour s'étirer, il siffle Hikage.
Toujours aussi jolie, même au naturel, allez ma chère future héroïne, il est le temps d'aller s'amuser !
Ensuite, il se met à écouter Hikage qu'elle raconte à propos de son grand-père. Kaito s'y attendait aussi bien qu'elle ait encore peur de ce qu'il peut y arriver, lui-même ne sais pas contre qui il va devoir faire affaire, mais si il doit le repousser, il n'hésiterait pas à interagir et à utiliser la force. Il l'avait bien promis qu'il serait là et il le fera. Il se met à s'approcher de Hikage d'avantage en arrivant devant elle. Il dépose sa mains sur la tête de cette dernière.
J'ai tenu ma promesse, je serais là pour te protéger quoi qu'il arrive ! Si j'ai à utiliser ma force, je l'utiliserai, si j'ai à parcourir 30 kilomètres pour te retrouver, je parcourais 30 kilomètres ! Je ferais pareil si il faut changer de pays !! Tu ne mérites aucun châtiment de la sorte et j'agirais en cas de besoin ! Donc n'aie pas peur avec moi et sois heureuse ! Nous allons vivre notre vie telle qu'on le veut !
Il la prend dans ses bras et la soulève dans les airs pendant quelques instants avant de la déposer. La laissant finir de préparer ses choses pendant que Kaito vérifie bien si il y a sa porte monnaie avec lui ainsi que sa carte. Il remet tout cela dans sa poche en sentant la tape sur son épaule et la laisse agripper son bras. Le jeune homme rigole en voyant la bouille qu'elle lui fait avec la langue.
Allons-y ma chère !
Sortant du dortoir et prenant le temps de fermer la porte et de laisser Hikage la verrouiller ou non, tout cela dépend d'elle, sort de la zone de dortoir. Il n'avait pas croisé pour une fois son collègue avec qui il défie tout à chaque fois. Avec lui, il perdait la raison et devenait fou, mais ce qui permettait en même temps de s'amélioré à chaque fois. Une fois rendu dehors, il la laissait toujours collé contre son bras, ce qui ne lui dérangeait pas. D'un sens, il avait commencé à apprécier le contact physique de son amie contre lui. Il pourrait même dire meilleure amie vu le temps qu'ils passent ensemble. Une fois dehors, son téléphone sonne, il avait fait exprès de l'avoir mis dans sa poche de son bras libre afin que Hikage n'ait pas besoin de se décoller. En le mettant à l'oreille, il reconnaît la voix familiale.
Папа? Что случилось?
... Ты где?
Что происходит ?
Kaito avait la voix un peu plus sérieuse et il avait repris sa langue russe, ensuite le téléphone à perdu sa ligne, voyant qu'il n'avait plu de signal. Le remet dans sa poche en étant confus.
Bizarre .. Mon père qui m'appelle, généralement, il ne m'appelle jamais et il a perdu la ligne, je comprends que le réseau de la Russie n'est pas bon. Je finirais par le savoir une autre fois !
Il avait repris sa bonne humeur et sa détermination après, il avait confiance en son père qui était un homme très puissant et débrouillard.
Je dois aller faire un tour à la quincaillerie et au supermarché, je vais aller cherché un surplus de protéines et quelques outils et des pièces pour construire quelques pièces de mon habit héroïque. Qu'est-ce qu'il te faut ?
Alors qu'ils parlent de jouets, sous-entendant un type très particulier d'appareils...
"Hé !"
Elle avait réagi, mais ne savait pas quoi dire, en fait, il n'y avait pas de bonne réponse et même si elle l'apprécie beaucoup, elle est loin d'être prête de parler ouvertement de ce genre de chose avec lui.
",Mais heu..."
Se contente-t-elle de lâcher avant de maugréer et de continuer ce qu'elle faisait, elle est ce genre de personne qui pourrait plus facilement parler de violence ou d'argent que d'affaire intime. Elle laisse ou plutôt essaye ensuite glisser le compliment sur elle, la réalité est qu'intérieurement, elle était toute émue et avait légèrement gloussée. Une réaction presque maladive qu'elle a dans ce genre de situation, heureusement qu'il n'est pas du genre à lui tapoter la tête ou faire ce genre de truc, ça deviendrait vraiment gênant.
En tout cas il est enfin temps de sortir, elle verrouille sa porte à double tour, même si elle se doute que dans un monde rempli d'alter, si quelqu'un voulait vraiment entrer il le ferait. Ils ressemblent presque plus à un couple qu'a des amis et elle se doute que les rumeurs fusent, c'est déjà un peu le cas sur les réseaux sociaux même si l'attitude et le comportement de Kaïto cassent bien vite toute attitude et pensée romantique. Il est purement un adolescent dans un minimum combatif, cherchant à progresser et grandir métaphoriquement, dans une histoire il serait certainement celui qui se fait tourner autour pendant un certain temps par une demoiselle avant de voir au-delà des défis et du côté compétitif des choses... Quoi que ? Elle pourrait être surprise.
Alors qu'il reçoit un appel, ne comprenant pas sa langue d'origine et ne cherchant pas à faire semblant de le faire, elle attend sagement. Mais elle ressent immédiatement le changement de ton, d'atmosphère. Elle ne va pas lui poser la question bateau habituelle, elle se tourne vers lui d'un air interrogateur, l'invitant à s'exprimer s'il le souhaite, mais ne lui forçant pas la main non plus. Il lui explique que son père plutôt peu enclin le contacter par téléphone habituellement la fait et qu'en plus ils semblent avoir étaient coupés.
"Si tu veux essayer de le joindre fait le, on n'est pas à une minute près et ça pourrait être important ?"
Un petit tour en ville ça peut se faire une autre fois, au pire elle ira dans un konbini prendre le plus gros et le reste après le stage. Mais il semble plus enclin à finir son tour.
"Plus ou moins la même chose, du matériel, du tissu et des encas a quelques détails près."
Au vu de ce qui arrive comme événement ce n'est pas trop étonnant qu'ils aient ce genre de besoin, vu qu'il n'y a pas de partie assistance dans leur académie ils doivent faire avec les intervenants externes ou se débrouiller comme des grands pour leur costume et accessoire. Elle lui sourit, mais tout de même. Elle ne sait pas grand-chose de la famille de Kaïto et ça ne la regarde pas, mais elle se demande si ça ira bien.
À ce moment précis, elle reçoit une notification, suivie d'une dose de notification supplémentaire et de quelques messages. Elle a un peu peur de ce qui arrive, mais sort son portable et soupire en voyant le contenue de toute cette vague. Elle décide alors d'éteindre celui-ci et le remet dans son sac.
"Au pire, s'il y a un rappel général des élèves, on le verra sur le tien."
Dit-elle d'un air un peu furibond. Elle peut-être parfois caractériel, même si ça ne tient jamais face aux autres. Bon, tant que tout est calme, qu'elle se sent bien elle a envie d'éclaircir un point tout de même.
"Je sais que ça sort un peu de nulle part, mais... Je voudrais être sûre d'une chose. Si je suis aussi tactile et naturelle avec toi, c'est parce que je te fais confiance... Ce n'est pas une manière indirecte de te provoquer ou d'essayer de te séduire... Enfin ! Pas que ce soit impossible, tu es quelques de bien, fort, fiable, avec de l'humour sans tourner guignol... "
Évidement, ça sonnait bien mieux dans sa tête, grand classique.
"Laisse tomber... Dis-toi juste que je ne veux pas être un frein à tes études ou ta carrière et que je veux vivre les miennes à fond moi aussi. "
Elle devrait-être encore plus flou tant qu'elle y est, peut-être en omettant quelques mots par exemple... Enfin, les adolescents ont tous leurs moments entre l'étrange, l'immature et l'inconstant. Bon, rapidement Kaïto va pouvoir constater que si Hikage arrive à avoir des presque conversations intelligibles avec les professeurs et autres élèves et se sentir globalement sereine avec eux, toute personne étrangère à Shiketsu c'est une autre histoire. Regard ailleurs, mot peu clair, tout le paquetage manque de confiance en soit et de compétences sociales ce qui pourrait paraître étrange, elle se transforme de nouveau en petite fille apeurée au bras de son grand-frère et vu sa carrure ça paraît très crédible, ça et son air de tueur, à croire qu'il ne veut pas qu'on approche sa cadette ? Ce n'est pas impossible que des gens pensent ainsi ? Allez savoir !
À bien y penser, elle va essayer quelque chose.
"Dit Kaïto, on a beau être proche, plus que je ne l'ai jamais été avec d'autres si on exclut mon ex petit copain et encore... Les Japonais, c'est... Enfin c'est particulier comparait à ce que j'ai cru voir des occidentaux. Bref ! Je me dosais... Je ne te connais pas tant que ça et moi-même je suis quand même assez dans une bulle et... Je... Je me disais qu'on pourrait apprendre à se connaitre ?"
Elle balbutie de plus en plus, son instinct lui hurle quelque chose ou plutôt une manière d'interpréter son petit manège.
"Je ne vais pas te dire, comme l'ami que tu es, j'aurais l'impression de te placer dans une petite case. Tu es... Tu es important pour moi de bien des manières et ça me fait un peu étrange de constater que sur certains points et bien... Je continue de te repousser ?"
Donc ? Elle inspire, puis sans réussir à le lui dire droit dans les yeux, décidément elle aime regarder le sol.
"Si tu veux, on pourra se faire un petit jeu, tu me poses une question, si j'y réponds, tu me laisseras t'en poser une en retour et ainsi de suite ?"
C'est un peu bateau, ça ressemble plus à ce que pourrait dire une petite fille, mais elle a au moins le mérite d'essayer de lui laisser une porte ouverte dans sa bulle pour tenter d'y entrer.
Comme elle l'avait proposé, Kaito tente de le rejoindre, mais la ligne était indisponible, il remet tout simplement son téléphone dans sa poche en faisant un non de la tête. C'était vraiment bizarre, peut-être qu'il a des troubles avec le réseau en ce moment là-bas. Ne cherchant pas plus loin, son attention se poursuit vers Hikage qu'elle avait besoin en principal des trucs qui se ressemblais à lui, déjà un bon départ. Ensuite, c'était à son téléphone dont elle reçoit dix mille notifications, Kaito lance un regard plus sérieux au téléphone ainsi qu'aux alentours afin de voir si ils se font observer. Cela lui faisait rappeler leur première rencontre dont sa été mouvementé par sa famille. Regardant Hikage de nouveau en la voyant ranger son téléphone.
Tu ne veux pas retirer la batterie pour éviter que ça recommence ? Je te rappelle que ton téléphone, c'est décrocher toute seule la dernière fois, je ne veux pas me permettre de te revoir dans un salle état !
Ensuite, elle lui lance une discutions à propos de la manière dont elle agit et que Kaito pourrais penser alors que le jeune homme ne pensait aucunement de cette manière. Il était tellement concentré à réfléchir à son futur, aux défis et au entraînement qu'il n'avait pas la tête à ce qu'il pourrait penser qu'elle le séduit, avouant en même temps que depuis un certain temps, Hikage avait eu sa place dans sa tête. Il ne montrait qu'une énergie amusé et rassurant en l'écoutant parler.
De la manière dont je te vois au naturel, c'est de la manière dont tu me fais confiance. Je ne vois rien de séduire, tu peux toujours tenter le coup toutefois !
Avant de relâcher un rire.
De mon bord, je te vois telle une bonne personne fiable, amusante et qui me surprend à tous les coup ! J'aime bien ton énergie et chaque instant qu'ont passe ensemble, j'ai toujours été habituer de faire mon propre chemin seul car généralement, les gens me mettent un frein, sauf que tu me fais l'effet contraire, je ne vois qu'une poussé, je te laisse toutefois la liberté pour que t'aies ta zone de confort et éviter d'être trop contre toi pour éviter que je deviens le frein ! Je le sais aussi bien que parfois je te secoue pour te motiver, mais je ne veut pas que cela deviennent problématique !
Les paroles ont été dites par un ton plus reposé en la laissant contre son bras. Il continuait à se diriger vers la quincaillerie la plus proche afin d'acheter ce qu'il manque et son attention se dirige vers Hikage de nouveau qui lance un sujet qui lui fait une monté de stress. C'était la première fois qu'une personne lui parle ouvertement de ses sentiments envers lui et elle demande d'en apprendre d'avantages sous la forme d'un jeu. Elle était incapable de lui dire dans les yeux qu'elle les avait au sol. Kaito ne pouvait pas cacher le fait que par la pression des sentiments soulevé par le sujet de Hikage, elle avait rendu le visage de Kaito d'un ton rosé au niveau des joues. Ce dernier ne se laissait pas rabaissé par la gêne et décide de garder la tête haute.
À vrais dire ! Je n'ai jamais vraiment eu d'amis aussi près, j'en ai déjà eux, mais de simple amis qui ont finis par me laisser tombé, personne arrivais à me suivre ! Si je prenais exemple aux filles ! Personne n'avait vraiment eux le courage de me parler directement ! À la base, je m'attendais à être seul en arrivant, mais tu as eu le courage de venir me voir et j'apprécie, car en ce moment, nous ne faisons qu'avancer ensemble et se tenir compagnie ! Donc, pour moi, tu n'es pas une simple amie comme les autres collègues de la classe, tu as ta place unique. Je ne savais pas que tu avais déjà eu un ex, j'espère qui te faisais rien de mal ! Il avait un ton un peu plus sérieux lorsqu'il dit qu'il espérait qu'il ne faisait rien de mal envers elle. J'accepte bien ce petit jeu pour qu'on s'apprenne d'avantage et relève moi c'est petits yeux que tu fais ! C'est le temps de prouver qu'ont est plu de simple adolescent, mais des futur héro. Je veux te voir un jour me dire que tu veux passer du temps ensemble en me regardant droit dans les yeux, je sais que tu peux y arriver !
Il lui fait un signe de pouce suivi d'un clin d'œil pour la motiver. Suivant la discutions à propos du petit jeu.
Donc, comme tu la dis, je te pose la question et si tu réponds, je répondrais à la tienne. Donc je vais commencer, je suis autant curieux d'apprendre d'avantage sur cette chère Hikage qui m'accompagne tout le long de l'académie et même dans certains moments libres ! Je pourrais même déjà dire qu'ont ce partage une partie de nos vies ! Première question ! La question qui me tracasse le plus en tête. Qu'est-ce qu'il se passe dans ta famille pour que tu les craignes autant ? Je ne te cacherais pas que sa m'arrive de me creuser la tête le soir avant de me coucher.
Retirer la batterie ? Pas une mauvaise idée, elle le récupère pour le faire immédiatement.
"Ce n'est pas le même souci, mais ce n'est pas impossible que ça se reproduise en dehors de l'enceinte de Shiketsu. On n'est jamais assez prudent."
Arrive la discutions sur leur lien, même s'il n'y a rien d'intime ou de romantique entre eux, il est parfois plus agréable de mettre les choses aux clairs pour éviter tout quiproquo, ça n'empêche pas le Goliath de la taquiner en passant. Mais elle ne s'en offusque pas, il est comme il est et elle l'apprécie ainsi, autant qu'elle mesure la chance d'être auprès d'une personne qui agit avec elle comme avec un égal. Bon, le fait que sa famille soit mourante de manière métaphorique et n'apparaisse plus nulle part ou presque est aussi un certain bienfait, mais elle se dit que ce n’est qu'une question de temps.
Idiote qu'elle est, elle ne peut s'empêcher de rougir et glousser un peu à l'avis du monsieur, elle a toujours était un peu trop réceptives aux compliments, même quand ça n'en est pas vraiment. Elle ne répondra pas vraiment à son discours, ou pour être plus précise elle le fera d'une manière fort condensée en se contentant de lui offrir un grand sourire et une bise sur la joue. Pour une petite Japonaise, elle avait que trop tendance à le toucher, en même temps elle a été nourrie aux réseaux sociaux et aux films étrangers depuis bien longtemps aussi.
Puisqu'elle a lancé le sujet, il est évident qu'elle va écouter ce qu'il à a dire dessus. Elle boit ses paroles au point de ne plus vraiment faire attention à ce qui les entoure et heureusement pour elle, pas de poteau ou équivalent sur sa route sinon elle se le serait certainement pris. Le regarder droit dans les yeux, il a bien fait de parler de futur, car même s'il est le plus proche et celui qui lui inspire le plus confiance parmi ceux de son âge, elle n'est pas encore prête pour cette étape, pas totalement.
"Je m'y efforcerai."
Elle ne va pas parler d'essais, essayer est une excuse et comme ledit bien l'adage : quand on veut vraiment quelque chose, on trouve des solutions, sinon on trouve des excuses. Essayer et ne pas y arriver est souvent une excuse comme une autre. Ayant lancé ce jeu, elle s'attendait à deux possibilités et forcément, on tombe sur la pire des deux. Elle avait quand même effleuré le sujet à leur première réponse, mais ça ne suffira pas. Ce n'est pas comme si c'était un secret, c'est presque plus gênant que problématique en réalité.
"J'ai vécu presque toute ma vie dans mon clan familiale. C'était une vie qui rétroactivement était assez bizarre, mais à ce moment-là pour moi, c'était tout ce que je connaissais. Je pourrais dire que ce qui m'effrayait est le fait que tous ceux que je connais et apprécie me tournent le dos, mais ça aurait été faux et maintenant, je m'en rends compte. La vérité, est que notre patriarche est un fou, enfermé dans une vie, un passé révolu au point d'envoyer notre famille droit dans un mur. Il a décrété, les dieux seuls savent pourquoi, que notre famille ne doit avoir aucun rapport avec le monde héroïque de près ou de loin. La vérité, c'est qu'au fond de moi, je m'attendais à ce qu'il débarque littéralement pour mettre les alentours à feu et a sang pour me forcer à revenir ou me punir, il est suffisent dérangé pour le faire. Rien n'interdis qu'il perde patience et finisse par le faire plus tard, même si je préférais qu'il me bannisse une bonne fois pour toutes et me laisse tranquille."
Elle évite sciemment de parler d'un autre détail, ça serait trop dangereux pour elle comme pour lui, ce n'est pas une omission ou un mensonge pour autant, juste un détail sur elle-même qui est très bien là où il est. Pour ce qui est de Shun, elle a éludé la question, elle n'a vraiment pas envie d'en parler, en fait dire qu'il aurait été violent ça aurait été dire qu'il est autre chose qu'un Japonais moyen et c'est bien ce qu'elle a vécu, une amourette fade et digne d'un amour d'enfants, ce qui a rendu leurs ruptures qu'il a décrété tout seul encore plus blessantes et frustrantes. Cela lui a donné l'impression d'être la seule a avoir fait des efforts dans leur couple et ce n'était pas si loin de la vérité.
Mais bon, elle connait Kaïto, il ne restera pas sans réponse.
"Et pour mon ex, non, il ne m'a jamais touché d'une manière ou d'une autre, c'est à peine si on se tenait la main et encore pas en publique."
Dit elle avec un ton acide et une amertume qu'elle ne cache même pas à ce stade.
"On peut dire que j'ai eu plus de contact physique avec mon meilleur ami, qu'avec mon premier amour, ça en serait presque triste si ce n'était pas aussi pathétique."
Quitte a commencer à vider son sac... Elle illustre ce point en collant sa joue contre l'épaule du grand homme... Puis réalise une chose.
"Je suis une horrible personne... Si je me permets de te coller autant, c'est pour..."
Elle n'arrive pas à finir, choquée par sa propre révélation, son épiphanie dira-t-on. Elle lui laisse toute la latitude pour réagir à cela et change un peu de sujet. Sans pour autant se déloger de son bras pour autant, oubliant qu'a la base si elle est rivet à celui-ci et lui doit s'en rappeler, c'est par peur du grand diable rouge pouvant sortir de nulle part comme d'un diable de sa boite. Peut-être valait-il mieux qu'elle pense se servir de lui comme d'un substitut, plutôt que de penser à la peur qui la force à agir comme une petite fille apeurée ?
"À toi ! Question bateau, tu as quoi comme famille ?"
Elle demandera s'il s'entend bien avec eux plus tard, c'est une autre question.
Kaito c'était relâcher sur les émotions pour ce qui éprouvait contre Hikage, c'est tout de même un truc difficile à avouer et vraiment gênant. Il croyait que ça avait été aussi simple, mais il n'a jamais été aussi loin avec une personne et les sentiments sont beaucoup plus difficile à géré. Ensuite, ce fut la bise sur la joue qui lui détruit un niveau de tenure. Kaito s'est ressentis ramollis pendant quelques instants suivis d'un problème mental dont son cerveau à redémarré suite à un truc dont il ne s'attendait pas. Il perdait l'équilibre un peu avant de secouer sa tête et de se reprendre.
Oula ! Je l'ignore avec quoi tu m'à envoûté, mais c'est puissant ! J'ai eu l'impression d'avoir fondu un instant !
Direct, il était, mais drôle dont il se comportait. C'était donc une famille très renfermé et qui vivaient leur propre règle par un membre qui ne vit que dans sa tête et forces les autres à suivre ce qu'il dit. C'était donc une famille très renfermé et qui vivaient leur propre règle par un membre qui ne vit que dans sa tête et forces les autres à suivre ce qu'il dit. Il s'était arrêté et retourner vers Hikage vers la fin de la petite histoire lorsqu'elle parle à tel point il pouvait être fou en la regardant d'un air beaucoup plus sérieux. Il aurait donc été prêt d'affronter tout le monde et de tout détruire ? Kaito avait le feu dans le cœur de voir qu'une telle personne peut priver la vie des autres par son bien personnel.
Jamais je ne te laisserais repartir avec, tu es libre de faire ton choix de vie, tu le feras. Ce petit con ce pointe et je me ferais un plaisir d'y montré qui est le mur. Je mettrais ma vie en danger si il le fallait, mais il est hors de question que je resterais les bras croisé à faire tout ce mal envers toi.
Une des rares fois dont Kaito était bien sérieux, d'où les poings ce son serré et les veines sur son corps c'était gonflé par les flammes développé à l'intérieur. Il prit une bonne inspiration et réfléchit à autre chose pour chercher à oublier ce qu'il les attend plus tard. Il ne les connaît toujours pas. Ensuite elle s'est remise à parler à propos de son ex et Kaito la regarde en étant surpris de constater qu'il ne l'a même pas touché. Il est resté un moment à la regarder pendant que les flammes à l'intérieur de lui s'éteignent. Ensuite, la tête contre son épaule et elle n'a pas pu terminer sa phrase. Kaito se retourne vers elle et la prend par ses épaules en reprenant son énergie motivante qu'il avait laissé tombé pour le sujet de sa famille.
Je t'interdis de dire que tu es une personne horrible ! Tu es une personne extraordinaire qui m'apprend à profiter de s'amuser de chaque instant et que les amis, c'est plus important que ce que je le pensais ! Tu me colleras autant que tu le voudras, tu es libre de faire ce que tu veux. Je trouve même que sa fait vide lorsqu'on se sépare le soir pour aller dans nos dortoirs. Donc viens la !
Kaito la serre dans ses bras un peu plus longtemps, il refusait qu'elle se dénigre pour n'importe quelle raison. Il l'avait remarqué qu'elle aimait bien se retrouver contre lui, surtout accrocher à son bras. Il fallait bien continuer le chemin pour faire les courses, prenant le choix de la relâcher.
Rendu la, sortir avec un homme qui ne fait rien, j'appelle sa une tapette ! Il n'avait pas les couilles de faire quoi que ce sois, c'est plutôt triste !
Il décide de faire passé son bras dans le dos de Hikage et poser sa main sur sa taille pour la faire marcher au côté de lui en étant collé. Il la gardait près de lui afin qu'elle puisse être bien et rassurée. La question à propos de sa famille était lancée et il était obligé de répondre. Il bougeait sa main libre afin de montrer visuellement l'état de la famille.
J'ai une mère japonaise et un père russe, ma mère à été travailler en Russie par les besoins de son métier. Elle à rencontré mon père là-bas et ensuite ils ont décidé de vivre ensemble. C'est là que je suis arrivé, ma mère aimait bien conserver les traditions japonaises et mon père était le classique du russe extrémiste qui bricolait tout avec de la vodka avec une grande force. J'ai trois cousins en Russie, tous dont l'alter est lié à la force. Le premier est plus vieux que moi de 5 ans, plus massif encore mais énormément explosive, il hurle toujours et il veut toujours se battre, il a les os en un métal blindé très lourd, donc il est lent, mais c'est un vrai tank, ensuite j'ai un cousin du même âge beaucoup plus sage qui est plus intéressé à la boxe, il a un alter qui boots ses muscles et peut se convertir en vitesse ou en force et le dernier. Il ce croit toujours le meilleur que tout le monde, il est moins fort, mais son alter fait tordre les muscles et on se retrouve paralysé pendant un instant, c'est le rejeté de la famille car il a déjà tuer des gens en faisant tordre des cœurs. La police russe le recherche et j'ignore où se trouve encore aujourd'hui, mais aussi silencieux et sournois, personne ne peut dire ou se trouve. Donc, présentement, mes parents se sont séparés et je vis avec ma mère ici. Elle a une famille tranquille, je les surtout suivis, car je savais que les meilleures écoles héroïques étaient ici. J'avais des doutes au départ, mais je ne regrette aucunement mon choix d'avoir quitté la Russie pour venir ici pour plein de raison. Ici, c'est déjà mieux géré, on peut avoir un métier de sauter sur les méchants et secourir les gens et on peut se donner à fond ! En bonus, j'ai pu faire une magnifique connaissance que j'ai jamais eue l'occasion d'avoir !
Il parlait clairement d'Hikage, il avait eu un grand changement au niveau de sa vie depuis ce temps là. Il s'étire la tête et vient déposer un bisou sur la joue à son tour. Il redonnait ce qu'elle lui avait donné et en même temps, il était curieux de l'effet que cela aura sur elle. Vu qu'il avait répondu à sa question, il le savait que c'était son tour, enchaînant par la suite.
Pour la prochaine question .. C'est quoi ton plan de vie ma chère ? Ce que tu désirais faire dans le futur, être une fameuse héroïne connus, dirigée ta propre compagnie, avoir une famille, laisse moi savoir !
Ce n'était qu'une bise sur la joue, c'était pourtant important surtout à leur âge, mais elle n'aurait jamais deviné qu'il peut avoir une réaction aussi aiguë. Elle s'était certainement imaginé qu'il est plus du genre à ne penser qu'a la bagarre et de n'être atteint que par certains défis, par l'esprit romantique et aventureux comme dans les aventures des romans et des bandes dessinés ?
En tout cas, elle a vidé son sac et entendre l'ogre rouge être appelé petit con la ferait sourire si elle n'était pas trop consciente de sa dangerosité.
"S'il te plaît, ne fais pas l'erreur de le sous-estimer, s'il règne sur sa famille d'une main de fer c'est qu'il en a la capacité. Ce n'est pas qu'un ogre de trois-mètre et demi, c'est aussi un être capable, malgré l'âge qui le rattrape, de battre bien des gens et même en duel des héros classés... Pas trop haut, j'imagine, mais tout de même."
Elle ne s'était jamais demandé quelle puissance, il a réellement, mais elle ne fera jamais l'erreur de penser que s'il venait à pointer le bout de ses yeux rouges de haines, cela finirait avec peu de dégât matériel et physique, loin sans faux. Heureusement, le pathétique de sa relation précédente à pris le pas sur sa colère de sa situation familiale, ça en est presque cocasse d'ailleurs. C'est vrai qu'à bien y regarder, ils avaient beau être en couple, ils ne faisaient pas grand-chose de plus que des camarades de classe, voire des amis. Ils avaient une autre excuse, mais il vaut mieux ne pas en parler, le fait qu'il était vigilant et que ça lui mangeait bien du temps en dehors des cours et qu'elle le soutenait dans l'ombre. Au final, il a eu bien des occasions d'aller plus loin qu'une caresse ou un bisou une fois tous les trente-six du mois. Elle ne lui cherchera pas d'excuse outre mesure, même si elle comprend et elle-même était d'accord avec ça, qu'ils n'étaient pas prêts pour une relation plus physique, pas avant d'avoir leurs diplômes, puis un métier et enfin de pouvoir fonder une famille.
Elle a appris une leçon de manière un peu rude, même si agréable dans le fond, il ne supporte pas qu'elle s'auto dénigre. Si le fait d'être dans ses bras est agréable, elle a été suffisant, surprise pour reste stoïque, dans l'incompréhension, son cerveau n'arrivant pas à émettre le moindre mot ou une réaction à un événement aussi inattendu. Tapette reste un terme rude, elle-même n'avait pas plus initié de contact que ça et dans le fond, ce n'est pas qu'à cause de leurs immaturités communes, peut-être qu'à force elle s'était rendu compte qu'ils finiraient par se séparer à courte ou longue échéance. Elle n'avait pas fait de commentaire pour le coup, n'osant même pas se demander à quel point lui en était et pour parler aussi ouvertement et légèrement de jouet sexuel, elle ne voulait pas le savoir en fait.
En tout cas, elle écoute attentivement son monologue, essayant d'emmagasiner et se souvenir d'un maximum d'informations. Elle en oubliera une partie, mais elle espère le moins possible. Mais il a eu le mérite, en plus du reste, de lui rappeler que tout le monde à une vie plus ou moins compliquée, des passifs, des choses qui les alourdisse et dont il faut savoir se détacher. Tourner son regard vers l'avant, mais sans refaire les erreurs précédentes, un truc du genre.
Une fois qu'il lui a infligé son flot de paroles, il continue avec une question qui n'est pas très indiscrète, mais... Elle prend un instant pour réfléchir, ce n'est pas si dur, mais c'est plus complexe à expliquer.
"Fut un temps, je t'aurais dit engranger des fonds pour sauver ma famille quand elle se sera inexorablement cassé la figure. Mais je crois que j'ai un peu grandi, je ne suis qu'une humaine, je ne peux pas faire de miracle, alors j'ai décidé d'être à la fois plus et moins égoïste."
Elle lui fait un petit sourire gêné, dit comme ça, cela doit être un peu déroutant.
"Je sauverais tous ceux qui en ont besoin, à la mesure de mes forces et avec l'aide nécessaire. Pas seulement mes proches, mais tous ceux que je pourrais soutenir... De là à dire si je resterai une héroïne ou ferait plus un travail de soutien, je n'en suis pas encore là, mais comme tu la dis, d'ici quelques années je serais mère en plus d'autre chose."
Elle ne parle pas d'être parent comme d'une fatalité ou une obligation, sa voix est devenue douce, son visage s'est illuminé un petit instant, il y a des personnes faite ou plutôt éduquée pour devenir de vraie petites ménagères. Mais en ces temps modernes, cela n'interdit pas d'avoir une autre casquette en plus de tenir un foyer propre et en harmonie.
"Mais avant, je vais devoir obtenir mon diplôme et trouver le malheureux à qui je vais mettre la corde au cou."
Il risque de s'énerver, mais elle ne peut pas faire autrement. Enfin, son ton est suffisement léger pour bien appuyer le fait qu'elle ne s'autoflagelle pas sur le coup, c'est bien du second degré. Pour des raisons évidentes, elle ne va pas évoquer la grande probabilité qu'elle finisse attachée à un mariage arrangé, quand le patriarche se réveillera comme un volcan prêt à exploser.
Bon, à son tour, alors qu'ils approchent du premier magasin... Oh ! Une idée. Elle lui demande ça en trichant un peu et mettant un petit coup de poing amical sur son épaule.
"Raconte-moi ta plus belle victoire ou en tout cas ta plus mémorable et pareil pour ta pire défaite."
Techniquement c'est de la triche, c'est deux questions !
Elle cherchait à l'avertir qu'il était beaucoup plus dangereux que ce qu'il ne parait, mais pour Kaito, il ne voyait pas comme un avertissement, mais une invitation qui l'insiste encore plus à se jeter après. Peut importe le mur qu'il y a devant lui, il est toujours prêt à se jeter dessus pour le franchir, il joue avec sa vie en échange de l'expérience et l'entraînement. La discutions entre les deux étudiant afin de se connaîtrais d'avantage continuait et Kaito aimais bien ce qu'il entendait de la part de Hikage. Il voyait qu'elle faisait des améliorations et comprenait plus le sens de la vie. Le jeune homme continuait de l'écouter en étant bien intéressé et ne pouvait pas s'empêcher de plus l'a regardé que le chemin qu'ils font. Il fait de nouveau un signe de pouce en l'air pour approuver ce qu'elle dit.
Héhé ! Ne te sacrifie jamais pour les autres ... Ne fais pas ce que je te fais, tu es la seule que je me le permets ! Pour sauver les gens, tu dois pouvoir te sauver toi-même ! C'est correct d'avoir un bon niveau d'égoïste de bases ! J'ai bien hâte de nous voir dans quel état on sera dans 5 ans ! Ont ne fait que débuter, avec notre sortie ont sera plus en état de voir d'où nous allons aller !
Heureusement qu'elle avait un ton de voix douce, car Kaito était prêt à répété le message de ne pas se rabaisser. Ce qui semblait surtout être une blague qu'elle faisait comme si elle était une des pires. Il déploie un rire et il voyait aussi bien le visage de Hikage s'illuminer suite à ses paroles. C'était bien cette sorte d'énergie que Kaito cherchait à faire sortir de chez elle. Elle est dehors et prend le temps de s'amuser sans trop avoir peur.
Je suis certaine que tu ferais une mère parfaite ! Un jour, notre vie sera stable, t'aura la personne parfaite pour toi et ainsi aura la vie parfaite ! De mon bord, j'ignore encore, de base, je fais ma vie seul ou bien peut-être que je retourne en Russie, je vais voir !
Kaito avait encore l'idée de revenir en Russie pour aider son père et profiter du temps avec vue qu'il l'appréciait tout de même. Malgré le coup de téléphone suspect, il le sait que son père est un homme extrêmement fort et sournois. Il avait sa confiance totale. Le coup-de-poing amical sur l'épaule suivis de la question, même deux. Kaito rigole au coup de poing qui n'était rien pour lui et répond par un ton amusé.
Tu sais que ça fait deux questions ? Et tu le sais que je vais quand même y répondre ? Donc ma plus belle victoire est lorsque j'ai été capable de faire une prise de catch à mon père et le faire tomber au sol à l'âge de 9 ans ! Ma mère avait été surprise et mon père aussi, j'étais l'enfant le plus fière au monde ! Tandis que ma pire défaite ... Je ... J'avais fait un duel contre un de mes cousins ... Je l'ignore ce qui lui a pris ... En fait, ce n'était même pas un duel, il torturait des pauvres animaux, je me suis jeté contre lui et je lui ai arrangé le portrait, mais en une fraction de seconde, je me suis retrouvé couché, paralysé sans pouvoir respiré. Je me suis réveillé à l'hôpital et j'avais aucun souvenir. J'ai cherché à expliqué mais on me disait qu'il n'avait rien lorsqu'ils m'ont été cherchés sur les lieux et mon cousin était là à être inquiet pour moi, mais il cache quelque chose de louche ... Je suis certain de ce que j'ai vu, pourtant, il n'avait pas de blessure sur son visage. Ce jour la, je me pose toujours la question de ce qui s'est passé. Ils ont vu que mon torse était tordu et mon cœur s'est stoppé. J'ai eux de la chance d'être réanimé, mais depuis ce temps la, je n'ai jamais osé m'approcher de lui ... Anton.
COOOOOUUUUUUUUUUUUZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ !!!
he ?
Kaito fut capturé dans les bras d'un géant de deux mètres dans les airs avant. Les os de Kaito se font craquer dans les airs et son visage de tort par la pression dont le géant le serre dans ses bras.
COMMENT TU VA LE JEUNE !!
Avant qu'il le relâche au sol et prend la main de Hikage et la secoue dans tous les sens.
ENCHANTÉ JOLIE DEMOISELLE !!
Le géant au pas très lourd se remet à courir en leur faisant un signe de la main.
ON SE REPARLE !! J'AI DES GENS À SAUVER !!
Kaito tousse et se relève avec quelque difficulté. Il s'étire et fait quelque manipulation pour se replacer quelques os à leur place, des craquements douloureux ce font entendre.
Rhaaa ... Ça, c'était Mikhaïl ... Mon cousin d'acier, que fait-il ici ? J'étais certain qu'il était encore en Russie ! Il ne t'a pas trop secoué ?
Le sol tremblait sous le poids du héros qui se sauve dans une direction. Tout semblait tranquille, il se posa des questions à propos des deux autres cousins dont il espérant qu'un des deux restes en Russie. Kaito regardait si Hikage était correct, le premier magasin était au côté. Kaito le regardait d'un air plus sérieux de loin et regarde son téléphone une dernière fois avant de le remettre dans sa poche. Il la prend par la main et la traîne dans le premier magasin plus rapidement. Une fois à l'intérieur, il prit une bonne inspiration et relâche Hikage.
Me semble que c'était un moment calme d'où j'aimais bien notre conversation et tout d'un coup, je me retrouve secouer et tomber avec un mal de tête. Il est toujours comme ça, j'en suis désolé. Donc, voilà, pour les deux questions, ma pire défaite est restée un mystère. Donc ça veut dire que c'est mon tour ! Qu'elle est ton type de repas favoris ?
Kaito reprenait toujours son énergie confiant, mais cette fois-ci les craintes s'agrandissait au fond de lui. Il était toujours aussi certain de lui et confiant, mais il avait une peur que certain événement se produit, il croyait avoir une vie 100 % nouvelle, finalement, on va dire 75 %. Il se dirigeait vers l'allée des matériaux afin de prendre ce qui lui manque et suivait à son tour Hikage pour poursuivre la discutions.
Aide-toi, le ciel t'aidera ? Même si ce n'était pas forcement pour les bonnes raisons, elle avait compris qu'a vouloir sauver tout le monde tout seul, surtout des gens qui observe la fin sans réagir, comme les gens qui observe un tsunami leur arriver dessus, immobile, dans une fascination morbide et sachant qu'il est inutile de courir. Enfin soit, le flot de paroles continue, une conversation c'est agréable quand même, enfin de vive voix surtout, parce qu'avec un écran interposé ça dégénère vite testé et désapprouvé à plein de reprises. Elle ignore si sa vie sera parfaite, mais si déjà elle pouvait être un minimum stable et agréable elle signerait tout de suite.
En tout cas, il était temps d'essayer de maroufler, de poser deux questions en une et de voir s'il allait laisser cela passer. Cela fait à peine quelques minutes qu'ils ont commencés le jeu et elle essaye déjà de tricher ? Bon, plus ou moins intentionnellement, mais tout de même ! Quelle serait la réponse du grand costaux à cela ? Hé bien elle arrive vite. Son histoire, enfin la première est tout de même drôle, mettre à terre un adulte en étant un enfant n'est pas un mince exploit. Par contre pour la seconde partie, une chose était claire pour elle même si elle pouvait avoir tord. Un alter, peut-être de son cousin lui-même ou d'une personne autour ? Mais de là à tordre un torse suffisent pour compresser le coeur, il y a bien des alter particulièrement violents et dangereux, certains sont même plus ou moins impossible à contrer.
Elle voulait le réconforter, placer une main sur son bras et le lui caresser, mais on lui a coupé l'herbe sous le pied. Décidément, ils aiment les câlins en Russie ! Même les câlins de l'ours. Surprise, la jeune femme lâche un petit cri de stupeur et un peu d'effrois, il est littéralement en train del e broyer dans ses bras ?! Mais avant même de pouvoir réagir, un pue plus, elle se retrouve secouée comme un prunier avant de voir l'autre géant disparaitre. Que ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? Qui ? Et pleins de questions du genre...
C'est complètement perdu et secoué, au propre comme au figurées qu'elle se tourne vers Kaïto sans trop savoir quoi dire ou penser. Puis finalement de lancer sans trop réfléchir...
"Si on m'avait dit que tu es le subtil de la famille..."
C'est vrai que c'est un peu ironique, même si pour le coup c'était un peu maladroit de le souligner ainsi. Même avec des explications, il lui faut un moment pour se resaisir.
"Repas ? Je... Ah oui ! Honnêtement, je ne saurais pas trop dire, j'ai surtout mangé des repas simples si on exclut quelques repas un peu plus copieux chez la famille de... Enfin de mon ancien petit-ami."
Ce n'est pas vraiment une réponse.
"J'aime bien prendre le thé avec des petits gâteaux aussi, oui oui une demoiselle et les sucreries généralement ça va bien ensemble..."
Elle pourrait dire repas japonais, mais au final une cuisine plutôt saine à base de poisson ne la passionne pas toujours et elle n'a pas trop eu l'occasion de s'essayer a la "junk food" et elle ne pense pas que ça lui manquerait.
"Tu sais quoi, si on en a l'occasion, on essaye des cuisines de différents pays au fur et à mesure de nos études et je te répondais de manière plus définitive quand... Hé bien... Je serais moins culinairement inculte."
Elle se crate l'arrière du crâne dans un geste pas trop féminin et encore moins gracieux, réellement perdu depuis l'assaut de l'autre ours de fer. Avant de se resaisir et d'entrer dans le premier magasin.
"Pas de réponse, ça ne compte pas, repose s'en une alors."
Prenant le jeu un peu trop au sérieux peut-être. Elle sortirait bien son portable pour... Oh ! Une tablette, elle a une tablette. Elle se pose dans un coin du magasin, observe les rayons et distraitement tapote sur la table cherchant des sites présentant des recettes et plats de différents pays et la pour le coup, principalement russe. Elle se met à rire en voyant un gros gâteau en forme de faucille et de marteau. Elle semble être bien intéressée, curieuse en voyant un plat nommé bortch, mais aussi, et surtout une charlotte russe, Carlotta ? Elle se demande quel goût peux avoir l'alcool, dont un alcool de pain dont elle voit la recette dans un livre, mais se dit que si elle fait de l'alcool, elle va se faire jeter de Shiketsu à coup de pied au derrière plus vite qu'elle ne pourrait le dire.
Enfin soit, elle remet l'appareil en veille et commence ses emplettes. Rien de bien intéressant ou étrange pour le coup.
Elle a fait affaire à l'homme le plus bruyant de la famille, le nombre de fois que tout le monde lui à dit de se calmer mais qu'il ne fait qu'à sa tête et partir dans tous les sens en faisant des trucs qui n'ont aucun sens mais qui réussit tout de même. En même temps de se replacer le corps, Kaito rajoute entre deux craquements d'os.
Je suis le deuxième plus bruyant, le plus silencieux, c'est Vassili le plus sage, tu viens de connaître le plus pire de la famille.
Il parlait comme si elle connaissait sa famille, elle finira sûrement pas le connaître si Vassili à décidé de suivre Mikhail. Il croisait les doigts afin qu'Anton reste dans son trou, il ne l'aimait vraiment pas. La réponse de Hikage était vague, elle n'avait jamais vraiment pris la peine de tenter la nourriture. Il est certain qu'avoir une famille stricte, elle est obligée de prendre ce qu'ont lui donne. Le titan s'explique par la suite qu'elle dit qu'elle n'a pas pu répondre comme il se doit.
Raison de plus de t'inviter au restaurant ! Je voulais prendre un restaurant spécifique et t'inviter, mais vue que tu ne connais pas grand chose, je vais t'inviter à un bon restaurant nourrissant que je ne me gênerais pas d'y aller sans gâcher mon régime !
C'était le plan qui avait derrière la tête, il se retourne pour la regarder et la voit se placer dans un coin avec une tablette. Le regard confus, il regarde un peu partout avant de la rejoindre et l'a regardé ce qu'elle faisait. Elle avait fait la recherche de plat russe dont la spécialité était l'alcool. C'était un breuvage sacré l'alcool, ça faisait partie de la Russie. Il rigolait sans attirer l'attention de tout le monde. Il aurait été curieux de voir quel sera la réaction de Hikage face à l'alcool et que sera sa réaction une fois réchauffer.
Je regarderais pour t'en cuisiner lorsqu'on ne sera pas à l'académie, j'espère que tu aimes l'alcool si tu veux asseyez tout ça !
Après, c'était le temps d'aller chercher ce qu'il manquait, des matériaux et quelques outils qui pourrait l'aider à faire quelques modifications sur son habit héroïque. Il suivait sa partenaire en regardant ce qu'elle achète, c'était quand même intéressant de voir ce qu'elle a derrière la tête. Il décide d'enchaîner sur la question dont elle ne pouvait pas répondre, il voulait s'amuser un peu avec elle, il devient plus taquin.
Prochaine question ! Quel est ton genre d'homme ma chère ?
Il la regardait avec un sourire amusé, il savait que c'était un sujet tout de même sensible et il était curieux de voir comment sa Hikage pouvait s'en sortir avec un tel sujet. Déjà qu'elle était quelqu'un de renfermé à la base et facile à surprendre. Kaito remarquait un truc accroché contre le mur et le prit rapidement tel un objet louche en faisant mine de rien. Il n'allait pas tout de même voler, mais il avait quand même un plan derrière la tête. Il avait un minimum de connaissance de bases avec Hikage et c'était le temps d'en apprendre d'avantage.
Le pire de la famille ? C'est lui celui qui fait se tordre une partie du corps en... Elle n'est pas trop sûre de tout comprendre, à moins que ce ne soit le pire dans un autre sens, par exemple par rapport au volume de parole et son comportement général ? Enfin soit, il est particulier, mais comparé à sa propre famille il ne semble pas si méchant ou étrange a bien y réfléchir alors bon, en plus elle ne connait pas assez de famille pour réellement avoir un avis ferme sur ce qu'est ou non une famille dite "normale".
Enfin soit, par contre l'inviter au restaurant ? Déjà ? Si elle se sentait un peu mieux, elle irait presque jusqu'à faire une remarque amusée sur le fait qu'il brule des étapes même si c'est fait de manière tout à fait amicale, mais elle ne se le permet pas, elle y pense, a un petit sourire , puis finalement préfère se retenir.
Non, elle va se contenter d'une remarque plus posée et calme.
"Dans un premier temps, je préfèrerais éviter de trop multiplier les sorties tout de même. Mais plus tard, on pourra se faire une liste de différent établissement pour faire un tour du monde culinaire... Enfin métaphorique, je n'ai pas spécialement envie de voyager pour le moment."
Il va certainement lui rétorquer qu'il est la, qu'aussi proche de l'école tout devrait bien se passer, mais c'est une affaire de peur et pas de raison et ça, cela ne se calmera pas aussi facilement. Elle aura besoin de temps et si possible d'éviter de multiplier les expériences désagréables avant de réellement réussir à être libre de différentes manières.
Enfin soit, cuisiner, c'est vraie qu'elle devrait apprendre, surtout que n'ayant pas été dans des établissements normaux ou tout court en fait, elle n'a pas eu de cours de kateika, d'affaires domestiques et ce ne serait pas trop exagérer de dire qu'elle sait à peine cuir son riz. Bon, tant qu'elle aura une recette claire et accès à un écrans et internet elle pourra toujours apprendre et s'entrainer plus tard, pour le moment elle fait déjà trop de choses. L'académie, son club dont elle est la présidente, se maintenir a niveau en tant que créatrice d'outil et gadget divers et bien évidement... Ces passages sous sa seconde identité.
Par contre pour l'alcool la réponse va être simple et rapide.
"Je suis mineur, je n'ai jamais touché une goutte d'alcool. Sans parler des effets indésirables, quand on manipule certains outils on n'a pas envie de déraper. En plus, je suis une petite nature pour tout ce qui est nourriture, je ne suis pas sûre d'être encore prête pour en gouter."
Après sans en avoir jamais bu elle ne peut pas réellement le savoir, mais elle a tout de même certains a préoris et préjugé de toute évidence. Bon, pour ce qui est des achats classiques, c'est bon, elle aurait besoin de prendre du tissu et quelques matières premières et outils dans des magasins dédiés, mais elle aurait certainement plus vite fait de...
"Je... À bien y réfléchir, je vais commander le reste, je préfèrerais profiter de notre sortie plutôt que de faire de celle-ci une simple tournée des boutiques."
C'était mal formulé, mais c'était plus une question qu'ne affirmation, a lui de voir ce qu'il en pense. Bon, elle ne se dit pas qu'ils vont aller à un fast-food pour se goinfrer puis faire la classique sortie au karaoké ou au cinéma entre amis, mais un petit tour tranquille pourrait être intéressant, surtout tant qu'elle se sent encore assez de courage pour s'éloigner un peu de l'académie ce qui risque de ne pas durer éternellement.
Bon, par contre à sa question il s'attendait certainement à la voir rougir ou répondre de manière un peu gauche voir acide ? Non, c'est tout calmement comme si elle évoquait un fait commun et tout à fait normal qu'elle lâchera sans même y réfléchir à deux fois.
"Peu importe, pour les bibelots comme moi, le mariage n'est pas une question d'amour."
Elle a rarement eu un ton aussi acerbe, acide en sa présence, le ça commence à faire beaucoup en une seule sortie. Mais, c'est ce qu'elle en pense, ce a quoi elle a été éduquée.
"J'ai été préparer toute ma vie pour un futur mariage de raison, je n'ai pas à réfléchir à ce que je voudrais dans ce cas précis."
Oh, elle le sait que ça ne va pas lui plaire, qu'il va réagir et certainement de manière véhémente. Mais elle n'a pas plus l'envie que l'intention de lui mentir. En fait l'idée même de former un couple en choisissant sa moitié ne lui viendrait même pas à l'esprit. Cela fonctionne très bien dans sa famille et dans bien d'autre clan et famille de l'élite, elle ne pense même pas aux alternatives formatées comme elle l'est. Au final, elle parlait de mettre la corde au cou d'un homme, mais dans ce même temps elle n'imagine pas la tenir elle-même, ce sera leur famille qui le décidera pour eux.
Oh et puis zut ! Elle peut largement se permettre de ne pas trop faire attention, de mettre quelque chose de simple, sans prise de tête. Bon elle est obligée de laisser son nombril un peu à découvert puisque ce n'est pas trop adapté à sa morphologie et sans ça, elle aurait du mal avec ses petites ailles, mais bon, ce n’est rien au final.