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L'art du Veau Americano [pv : Eiko]

Miki Aldrin
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Miki Aldrin
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Mar 22 Juin - 2:21
Apprenez la cuisine traditionnelle, moderne et révolutionnaire du monde entier accompagné de nos talentueux chefs étoilés dans des cours privés en petits comités et avec les meilleurs équipements à votre disposition.

Epatez-vous. Régalez-vous.

« Mesdames, je serais votre chef pour aujourd’hui. Vous pouvez m’appeler Miki. »

Ce n’était pas tout à fait ce qui était convenu. Parmi les trois demoiselles occupant cet espace dégoulinant de chromes, aucune n’avait entendu parler de ce pseudo chef étoilé qui semblait… un peu jeune pour la mission. Finalement elles étaient peu soucieuses du détail qu’elles cuisinaient ici pour la première fois et qu’avec les trois bouteilles de vin qu’elles auraient sifflées d’ici la fin de la soirée, elles ne se souviendraient de pas grand chose. Ce fut à la première demoiselle de d’abord modestement protester, levant le verre qu’on lui avait déjà rempli.

« Vous n’êtes pas un peu… jeune ? »

La question prêtait à sourire car toutes ne semblaient pas mécontentes. Elles avaient certes dépasser la trentaine mais seule l’une d’entre elles semblait vraiment se soucier de l’aspect culinaire. Et par certains aspects, leur côté « bourgeoise » était assez attendrissant. Elles avaient clairement envie de commettre quelques folies sans se l’avouer. Miki était confiant. Quand il s’agissait de cuisine, et plus précisément de viande, il était rarement démuni.

« Si vous continuez de me déshabiller du regard, je n’aurais pas besoin d’enlever ma chemise pour la vaisselle. »

Cette fois, le public semblait un peu plus accroché. Finalement les groupes de femmes se ressemblaient. Qu’elles soient dans un Strip-club ou dans une cuisine. Elles prétendaient à d’avantage de retenue et de subtilité que les hommes mais la réalité était que dès l’instant où elles se trouvaient en plus grand comité et en majorité, ce n’était plus la même affaire et justement, aucune ne semblait crier au scandale.

La toque déjà sur la tête, Miki enfilait enfin un tablier blanc, remontant les manches de sa chemises jusqu’au coudes, dévoilant ses avant-bras élégants et robustes à la fois. Il plaçait ses mains de part et d’autre du plan de travail, soulevant dans un éclair le linge couvrant les longs filets de viande.


« Je vais vous apprendre à cuisiner le veau americano. Vous savez déjà battre la viande ? »


#009900
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Mar 22 Juin - 12:50
Eiko jubilait. Sa dernière livraison avait fait parler d’elle dans la haute sphère des fabricants d’armes et d’équipements et cette fois-ci, elle était parvenue à capter toute leur attention. Ils ne pourraient plus l’ignorer désormais et d ‘ailleurs c’était déjà près d’une dizaine de futurs clients qui l’avaient contactés. Le petit poisson qu’elle était prenait du gallon.

Alors évidemment, qui dit victoire dit célébration. La jeune femme n’avait pour ainsi dire personne avec qui fêter sa victoire, mais elle se disait que cela lui convenait parfaitement. Elle avait fait renvoyer tout le monde de sa résidence, la laissant seule dans son palais de luxe. Assise sur son sofa, elle admirait la vue surplombant une partie de la ville. Son regard changea de mise au point pour faire apparaître son reflet sur la large baie vitrée. Flûte de champagne à la main, jambes croisées et petite robe patineuse toute noire lui donnaient une certaine élégance. Cette vision lui plut encore plus que celle de la ville, c’était la vision de sa réussite. Elle leva sa flûte à l’encontre du reflet, se regardant droit dans les yeux.

« À ton ascension, Eiko Yoshida. »

Elle avait posé sur la table basse devant elle une petite boite à loquet en bois sombre, sortie pour l’occasion. À l’intérieur se trouvait sa façon à elle de célébrer, ou plus précisément le nécessaire à une activité du passé sur laquelle elle avait posé un frein. Que de souvenirs… mais bon, aujourd’hui est jour de fête, elle pouvait bien profiter un petit peu de temps en temps.



***



Ce que personne ou presque ne savait sur la jeune femme, c’était que lorsqu’elle n’était pas en pleine possession de ses moyens, elle avait tendance à parler d’une tout autre façon que son habituelle élégante et raffinée élocution. Alors forcément, après une bouteille de champagne et quelques pétards, Eiko Yoshida sortait légèrement du personnage qu’elle était devenu.

« Grhug… on va se… baladeeer ! »

Les longues semaines de travail acharné avaient finit par payer, mais avait laissé la jeune femme avec un sérieux besoin de décompresser. Ou était-ce plutôt le manque de contrôle sur les substances récréatives qui avait eu raison d’elle ? La silhouette titubante qui évoluait dans le salon n’en avait que faire. Elle, ce qu’elle voulait c’était atteindre l’ascenseur.



***



La progression était floue, tout comme le temps qui s’était écoulé. Eiko savait seulement qu’elle avait eu froid, alors elle était entrée à l’intérieur. Et maintenant qu’elle était au chaud à l’intérieur, elle réalisait qu’elle avait faim.

[J’ai trop la dalle.]

Elle ignorait où elle se trouvait, par contre ce qu’elle savait c’était que ça sentait drôlement bon. Il y avait une porte pas loin, et l’odeur provenait de là. La jeune femme évolua tant bien que mal vers ladite porte. À ce stade, Eiko était une personne simple. Qui dit bonne odeur dit nourriture, et c’était amplement suffisant pour elle. Une femme un peu plus âgée qu’elle, coupe blonde carrée et sac à main au poignet semblait un peu perdue, mais très visiblement en retard. Elle tombait vraiment bien, la pièce tournait pas mal quand même. Alors ni une, ni deux, Eiko récupéra son équilibre en posant sa main sur le visage de la femme, l’envoyant manger le mur juste à côté. Super ! Elle ne savait pas vraiment pas comment elle aurait atteint la porte sans l’aide de cette inconnue !

« Je vais vous apprendre à cuisiner le veau americano. Vous savez déjà battre la viande ? »

La porte s’ouvrit d’un seul coup, emportée par la jeune femme qui s’était appuyée dessus de tout son poids avant d’actionner la poignée.

« Moi je sais ! », déclara-t-elle à plein poumons en levant un bras.

Elle fit trois pas relativement droits en avant, s’empara du premier marteau à viande dans son champ de vision et le leva bien haut avant de l’abattre d’un seul mouvement sur le bout de viande le plus proche.

Et paf !
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Miki Aldrin
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Miki Aldrin
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Jeu 24 Juin - 2:05
Alors, soyons franc. Miki n’attendait pas de réponse à sa question. Peut-être un roucoulement outré mais ravi. A la limite.

C’était aussi ça être entre personnes civilisées. Il faisait des allusions sexuelles à peines déguisées à un groupe de cougar et elles s’imprégnaient de l’ambiance sans avoir à se salir. C’était un peu comme se rouler dans la boue dans un palace hors de prix. Un truc de femme riche. Mais visiblement, quelqu’un ici ne l’avait pas encore compris. Pourtant il aurait juré voir un portique à l’entrée de l’hôtel.

Bon, le mal était fait et face à l’attaque, Miki usait habilement du linge qui couvrait la viande pour se protéger des projections. En admettant qu’il fallait une sacré force et volonté pour réduire un pauvre filet à ce point, provoquant une sorte d’étrange mélange entre déception et admiration.

« Je vois que quelqu’un ne nous a pas attendu pour faire la fête. »


Normalement, ces femmes devaient se rincer au vin au cours de la soirée, certainement pas au début. En soit, ça ne l’aurait pas dérangé mais encore aurait-il fallu qu’elles se passent le mot, ce qui n’était visiblement pas le cas. C’est sans peine qu’il reconnaissait l’odeur du champagne. A nouveau, elle avait certainement mal capté de thème de la soirée, la tranche d’âge n’était pas non plus la bonne. La robe elle était à peu près convaincante.

« HNGH ! Ce chemisier vient de chez Geordio Arpati ! »


Effet collatéral dans ce genre de situation, tout le monde n’avait pas pu se protéger des projections et Miki ne retenait pas un regard légèrement navré. Légèrement, comme cette première avait refusé de mettre le tablier. Du bout de ses doigts vernis, elle désignait une tâche, vaguement visible sur son flanc, fulminant sous sa frange trop courte. Tout semblait indiquer que la newbie ne connaissait pas les autres ? Miki pouvait être raisonnable à l’occasion et elles avaient clairement besoin d’un médiateur.

« J’aime l’enthousiasme. Merci pour la démonstration, vous pouvez poser le marteau. »


Ce n’était pas qu’il ne lui faisait pas confiance mais de folle, il suffisait d’un revers du bras pour passer à « furieuse ». Miki repliait le linge, le déposant au bord du plan de travail. Il allait probablement avoir besoin d’un filet de plus en vue de l’état du premier. Heureusement, la boutique avait prévu le coup. Dans la mesure où elle n’en fracasserait pas une quinzaine.

Les deux autres étaient plus sur la réserve, chuchotant avec une discrétion douteuse sur l’affront subit par leur amie. A ce stade cela dit, ce n’était toujours qu’un cours de cuisine et ces petites mains auraient au moins de quoi s’occuper.

« Nous allons commencer par la sauce, prenez oignon, tomate et céleri. »


#009900
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Dim 27 Juin - 1:56
« HNGH ! Ce chemisier vient de chez Geordio Arpati ! »

Peu intéressée par la marque du textile, Eiko enregistra une toute autre information.

[Carpaccio ? Je mangerais bien du carpaccio…]

« J’aime l’enthousiasme. Merci pour la démonstration, vous pouvez poser le marteau. »

La jeune femme acquiesça, non peu fière de sa prouesse. Elle voulut poser le marteau mais loupa la table, et manqua de se faire emporter par le poids soudain conséquent de l’objet avant de se rattraper de son autre main.

« Chef, oui chef ! », beugla-t-elle en se redressant pour atteindre une posture très relativement droite, un salut militaire approximatif complétant le tout.

« Nous allons commencer par la sauce, prenez oignon, tomate et céleri. »

Débarrassée de son arme de destruction massive, Eiko devait maintenant s’atteler à la tâche visiblement. Elle prit place devant un plan de travail libre et rassembla les ingrédients demandés avant de réaliser qu’elle était venue pour manger, et non pas pour cuisiner.

« J’ai faim. Ça sera prêt quand ? »

Sa vision périphérique devint soudain plus nette et la jeune femme réalisa que sa voisine semblait plutôt agacée d’un seul coup. Est-ce que c’était de sa faute ? Oh elle devait avoir faim aussi, sinon ! Encore mieux pour elle, sa logique voulait que si elles étaient plusieures à se plaindre en même temps, la nourriture arriverait plus vite. C’était comme ça que cela fonctionnait non ? Elle ne se souvenait plus, mais n’avait pour ainsi dire pas l’envie ni la possibilité d’y réfléchir. De toute façon, son attention redevint floue avant de se concentrer sur autre chose : le chef.

Beau garçon et bien habillé, elle ne pouvait nier qu’il avait un charme certain. Et en plus il était cuisinier ? C’était absolument parfait: elle avait justement besoin d’un cuisinier personnel. Et s’il était beau et charmeur, c’était encore mieux. Oh, du vin ! Comment avait-elle pu louper la présence de vin jusqu’ici ?

Son verre de vin nouvellement acquis à la main, Eiko plongea son regard alcoolisé dans celui du jeune homme avant de poser la question qui lui brûlait soudain les lèvres, son éloquence partiellement revenue pour un court laps de temps.

« Et donc, ça fait longtemps que vous cuisinez, monsieur le chef ? »

Bon, ça n’était pas exactement ce qu’elle voulait dire mais ça s’en rapprochait. Au diable les tomates, les oignons et autres ; elle voulait que ce cuisinier lui prépare son meilleur veau à l’américanaise… ou quelque chose comme ça.
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Miki Aldrin
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Miki Aldrin
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Dim 4 Juil - 15:05
Elle n’avait pas l’air d’être la plus futée du panier mais de nos jours ce n’était plus vraiment nécessaire à la survie. Et puis il y avait toujours moyen pour un femme de s’en tirer autrement que par ses connexions nerveuses. Il suffisait de jeter un coup d’oeil à celle qui avait probablement confondu son fond de teint avec du talk. Miki n’était jamais allé au lycée. Il n’était pas particulièrement instruit. Certes, il avait lu quelques livres vers la fin de son adolescence mais il s’était pris suffisamment de trousse à maquillage pour reconnaître aisément ses composants.

Bon, en soit, c’était vrai, la situation était légèrement amusante. Mais pour qu’elle le soit réellement, il aurait fallu lui donner d’avantage. Miki était un habitué de la débauche et des lieux s’y prêtant. Elle n’était donc pas sa première ivrogne. Et il était, ne nous mentons pas, habitué aux situations sortant un peu de l’ordinaire.

A cela, on opposait la place de la cuisine dans son coeur. Car pour Miki, manger n’avait jamais rien de facile. Ce qui n’était pas de la viande le rendait malade, ce qui en était restait particulièrement fade. La seule chose qu’il avait réellement envie de manger, il ne pouvait pas la trouver dans tous les supermarchés. Alors se voir réclamer « à manger » avait forcément quelque chose d’un peu vexant.

« C’est à vous de me le dire. »


S’il était là pour jouer au prof, il n’avait certainement pas l’intention de cuisiner pour elles et justement, les ingrédients pour sa sauce étaient déjà à portée de main. Ne restait plus que le couteau qu’il attrapait avec une expertise certaine, le faisant glisser entre ses doigts. Autant en profiter, une cuisine était un des rares endroit où ce n’était pas complètement louche.

Parmi les trois bourgeoises, blanche neige se tripotait les cheveux, la névrosée avait sélectionné chaque ingrédient par paires et l’agacée restait encore sur ses plats de bande maintenant les bras croisés, elle tapait du talon pour attirer l’attention de la nouvelle venue.

« Ce n’est pas un cours particulier. »


Il y avait des tensions ici, ça ne faisait aucun doute et Miki commençait à se demander si le climat était réellement propice à la cuisine où si ce jeu allait se transformer en un Battle royal de la cuisine raffinée. Ah, enfin une option qui paraissait assez amusante. Si sa cuisine devait être un lieu de discorde, autant y prendre un peu de plaisir, il étalait donc les ingrédient, habile, affichant un sourire plus expressif.

« Si vous avez vraiment faim, il y a toujours un buffet dans le hall. Il est encore temps d’y aller. »


L’ambiance était… relativement différente. Et la femme la plus névrosée le sentit très vite. Ce n’était plus vraiment un cours, c’était un combat auquel elle n’avait clairement pas envie de prendre part. Elle ramassait donc son sac dans la précipitation, se dirigeant vers la porte, laissant son plan de travail en l’état, murmurant des excuses à peine perceptibles.

« Quelqu’un d’autre ? »


#009900
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Dernière édition par Miki Aldrin le Lun 2 Aoû - 17:30, édité 1 fois
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Ven 9 Juil - 20:15
Eiko affichait une moue déçue ; le beau-gosse-chef-de-cuisine n’allait pas lui préparer à manger, nul. Il faudrait vraiment qu’elle le prépare elle-même ? Elle ne pouvait pas acheter un plat sinon ? Ah bien sûr, il aurait fallu qu’elle soit en possession de sa carte de crédit pour cela. Tant pis. Le visage de la jeune femme se décomposa légèrement lorsqu’elle comprit qu’en plus de ne pas lui préparer à manger, le cuisinier aux cheveux verts n’avait pas franchement envie de lui faire la conversation. Nul².

« Si vous avez vraiment faim, il y a toujours un buffet dans le hall. Il est encore temps d’y aller. »

« Hmmm… », répondit une Eiko distraite qui tentait vainement d’attraper un oignon récalcitrant.

Déçue et mine de rien un peu vexée quand même, la criminelle aux cornes rougeâtres tâcha de se concentrer sur son plan de travail où elle rassembla les quelques ingrédients demandés par monsieur-sérieux. Son équilibre lui faisant défaut, elle attendit patiemment que la femme qui la fusillait du regard depuis un moment sorte. Aucune mauvaise-onde ne pouvait la gêner maintenant, et plus vite elle réaliserait la recette de mister-professionnel, plus vite elle pourrait se remplir la panse.

La tomate fut finalement séparée en deux après plusieurs coups de guillotine représentée par le côté non tranchant du couteau. En réalité, Eiko faisait surtout très attention à ne pas se trancher un doigt dans la manœuvre… et puis si c’était pour faire la sauce, y avait-il vraiment une différence entre tomate et purée de tomate ?

Les deux yeux magenta se posèrent sur le cuisinier, un regard groggy attendant qu’il poursuive l’explication de sa recette. Problème, Eiko sentait un hoquet se rapprocher petit à petit. Elle détestait le hoquet. Alors pour le faire taire, c’est tout naturellement qu’elle s’enfila une large gorgée de vin –avec grâce tout de même, il était hors de question de devenir la risée de la salle.

Une téléportation temporelle plus tard et voilà qu’Eiko re-émergea, se retrouvant soudain  à couper un oignon, le même qui avait refusé de venir se caler sagement dans sa main un peu plus tôt. Ses yeux la piquaient vraiment fort. Elle les essuya de sa main gauche où ne se trouvait pas le couteau mais la manœuvre ne fit qu’amplifier la sensation de brûlure.

« Muuhgh ! », fit-elle, les yeux en pleurs posés sur le cuisinier en un appel à l’aide, alors qu’un hoquet sonore retentissait pour sublimer la scène.

« Pique.. »


Spoiler:
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Miki Aldrin
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Miki Aldrin
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Lun 2 Aoû - 18:29
Miki aimait voir l’enthousiasme chez ses élèves. Et ce n’était pas le fait d’enseigner de manière relativement exceptionnelle qui allait nuire à son plaisir. Car même si le dit enthousiasme n’était pas toujours à la hauteur du résultat final, il n’était jamais vain.

Dans le sort réservé à cette tomate, l’américain semblait retrouver un peu de lui. C’était comme la fierté que l’on pouvait ressentir face à un gamin dessinant ses parents pour la première fois ou découpant son premier lapin. Non, ce n’était pas « beau à voir » mais c’était aussi l’assurance que si elle continuait, le résultat serait forcément meilleur avec le temps.

Les deux autres s’en sortaient mieux, même si l’une d’elle s’obstinait à demander de l’aide sur la manière de tenir le couteau, la planche à choisir, la façon de trancher ou même la posture à adopter pour pouvoir cuisiner sans se faire mal au dos. Miki multipliait les allers-retours de l’autre côté du comptoir, volontairement tactile pour répondre à la demande.

Enfin, c’est ce qu’il imagina jusqu’au moment de réaliser qu’il n’était peut-être pas celui dont l’aide était plébiscitée ? Sans mentionner la toquée qui rangeait les condiments par ordre alphabétique plus qu’elle ne cuisinait, celle du milieu semblait avoir changé de cible en cours de route.

Non, il n’était pas vexé, tous les goûts étaient dans la nature et il était presque touchant de voir que lié par l’alcool et probablement quelques anti-dépresseurs, de nouvelles connexions pouvaient se créer. Et qui était-il pour juger d’un amour naissant dans sa cuisine ?

Cela dit, même si l’éclosion d’une belle histoire pouvait être sympathique à observer, il était parfois nécessaire de s’en mêler en particulier quand en dépit de toutes les demandes la demoiselle cornue ne semblait pas se rendre compte des hormones qu’elle chatouillait dans le coeur de sa voisine. Mais comment pouvait-il s’y prendre ? Si leur histoire devait se poursuivre jusque dans des ressorts plus intimes, mieux valait éviter de continuer à la faire boire jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus tenir debout. Peut-être que la timidité pouvait jouer ? Peut-être fallait-il moins de regards indiscrets ?

« Oh, j’avais oublié qu’il y avait des fruits en vrac dans le couloir. Si l’une d’entre vous… »


Pas même l’occasion de finir sa phrase que la toquée filait déjà vers le couloir, visiblement bien plus intéressée par le rangement que la gastronomie. Miki ne renonçait pas à son veau mais son expertise était telle qu’il pouvait se permettre de digresser tout en les guidant et en conservant son avance dans la préparation. Mais maintenant qu’elles n’étaient plus que deux, il y avait plus important que la sauce. Tout juste plus important.

Le professeur remplaçant, s’approcha de la dernière arrivée, récupérant sa main directement sur le couteau avec un sourire charmeur, prétextant lui faire échapper aux pleurs provoqués par l’oignon. Il l’accompagnait jusqu’à un coin de la cuisine, lui tendant un mouchoir propre avant de lui demander, tout bas.

« Tu manges de quel pain ? »


Il aurait été idiot qu’il contribue à une histoire d’amour si un côté était complètement fermé à la question. Même s’il aimait les défis.


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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Jeu 9 Sep - 23:20
Tel un beau sur son cheval blanc galopant au secours de sa princesse en détresse, le jeune homme et professeur de ce soir délivra enfin Eiko de sa position difficile, la prenant même à l’écart pour mieux s’occuper d’elle. Ah ben voilà, c’était pas trop tôt ! Il était un peu long à la détente le cuistot quand même.

« Tu manges de quel pain ? »

« Pain ? » hoqueta Eiko, s’essuyant les yeux rougis.

Il avait promis du veau et voilà qu’il lui parlait de pain. Enfin, Eiko aimait beaucoup ça, le pain. Avec des graines par exemple. L’ivresse fit danser des petits pains de différentes variétés sous les yeux de la jeune femme, elle pouvait presque en sentir l’odeur maintenant. Cette vision alléchante lui rappela la faim qui tiraillait son estomac depuis un moment déjà et, abandonnant son mouchoir, elle agrippa le tablier du beau cuisinier pour se coller à lui, plongeant son regard droit dans les yeux verts qui la regardaient.

« Tous les pains, tous. » articula-t-elle d’une voix se voulant suave mais ne l’étant pas vraiment, projetant une odeur d’alcool et d’oignon sur son interlocuteur.

Pas mal hein ? Elle n’aurait jamais pensé pouvoir draguer aussi efficacement en parlant de pain. Comme quoi l’alcool rendait les choses vraiment plus simples.

Eiko 1, les autres figurantes : 0.
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Miki Aldrin
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Ven 11 Fév - 17:35
Bien, très bien, voilà qui simplifiait grandement les choses. La demoiselle n’était certainement pas suffisamment sobre pour consentir à quoi que ce soit mais il ne serait de toute façon pas celui qui se retrouverait dans une cellule car une jeune femme aurait oublié son existence dans le courant de la nuit avant de subitement s’en souvenir en appréciant de nouveau son corps de dieu. Tout le monde ne pouvait pas se permettre de régler ce genre de litige au même lieu que l’infraction présumée mais Miki était un habitué. Personne ne regrettait jamais ce genre de consentement. Sauf pour ceux faisant preuve de mauvaise foi.

Et pour… Ah zut.

« Tu es ? »

Cela faciliterait grandement les choses. Il y avait moins de prénoms que de femmes et avec ces dernières qui avaient tendance à défiler dans sa vie, venait un stade où les numéroter ne suffisait plus et il fallait faire l’effort de retenir un prénom pour deux, au moins tant que l’effort était utile. Il réfléchissant mais la jeune femme ne manquant pas de se montrer entreprenante était déjà dans ses bras. En soit, ce n’était pas non plus pour le déranger même s’il ne considérait pas tout à fait cette option à l’origine. Il n’était pas du genre à se sentir coupable de doubler quelqu’un d’autre mais cela ne s’appliquait qu’aux hommes de manière générale. 



Il fallait le comprendre, les femmes était fragiles, vulnérables et leur confiance en elle s’effritait si facilement. Si Miki doublait la toquée sur ce terrain, pourrait-elle vraiment s’en remettre ? Il ne restait qu’une solution. L’américain vint passer sa main sur la taille de la demoiselle, maintenant une étroite proximité, il voyait très bien où elle voulait en venir.

« Je ne serais pas contre mais ce serait la moindre des politesses que de lui demander son avis. »

A trois ? Aucun problème mais si la demoiselle parfumée à l’oignon semblait partante, il serait peut-être plus difficile de convaincre la toquée qui n’allait d’ailleurs pas tarder à revenir. Si les esprits n’alignaient, il était tout à fait disposé à faire deux heureuses, sans supplément.


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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Mer 25 Mai - 15:53
« Eik’o », hoqueta la jeune femme, sentant son équilibre lui faillir momentanément.

« Je ne serais pas contre mais ce serait la moindre des politesses que de lui demander son avis. »

Son avis ? À qui ? Eiko avait du mal à le suivre, le cuistot. Un coup il était le héro de toute jeune femme en détresse et la seconde d’après voilà qu’il semblait totalement à côté de la plaque. Mais ça n’avait pas d’importance, car Eiko obtenait toujours ce qu’elle voulait.

« Inutile. » grogna-t-elle. Pourquoi demander son avis à quelqu’un ? Demander la permission n’avait jamais rien apporté, et ce pour la bonne et simple raison qu’une demande laissait la possibilité de refuser. Non beau cuisinier, lorsque l’on veut quelque chose, il faut se donner les moyens de l’obtenir.

La criminelle aurait bien expliqué son point de vue ainsi que quelques façons d’obtenir des choses facilement, mais un remue-ménage dans le hall attira son attention, la coupant dans son élan. Un coup du destin lui indiquant de se taire ? Peut-être, la frontière entre Eiko la femme d’affaire de jour et Maker la femme d’affaire de nuit était devenue un peu floue, à force d’ingurgiter du vin.

En réalité, le bruit provenant du hall était le résultat de Tom Dixon, membre de la garde personnelle d’Eiko et qui n’avait cessé de la chercher partout dans Hosu depuis plus de deux heures avec ses hommes. De tous les employés  qui assuraient la sécurité de la jeune femme, il était celui qui veillait le plus sur elle mais également celui en qui elle avait placé un certain niveau de confiance. Et lorsque Eiko était injoignable c’était souvent lui qu’on contactait. Alors quand il avait fallut prévenir la jeune femme qu’un transpalette avait éventré une caisse de poudre de scandium sur le port, créant un risque important d’explosion du hangar entier, Tom avait naturellement décidé de rendre visite à sa cheffe qui était devenu assez monomaniaque sur la façon de traiter ce genre d’incidents.

C’est ainsi que, découvrant le penthouse désert et surtout grand ouvert, l’américain avait mobilisé ses hommes et fait quadriller le quartier. De toute évidence, sa cheffe était bourrée, défoncée et en proie à se faire kidnapper par le premier thug du coin. Accessoirement, Eiko parlait beaucoup trop sous l’influence de l’alcool.

Légèrement irrité par le personnel de l’établissement qui faisait presque barrière à ses hommes, Tom avait finit par forcer le passage. Connaissant les goûts de sa patronne, cet endroit était précisément de ceux où elle irait, même avec une bouteille dans le sang. Il ouvrit la troisième porte consécutive et… bingo.

Eiko, elle, paniqua. La vue de multitudes d’épaules en costard lui rappela brutalement ses responsabilités et maintenant qu’elle était collée à son chef cuisinier, la dernière chose qu’elle voulait c’était qu’on lui parle de ce qu’elle devait ou ne devait pas faire. C’est ainsi que, tout naturellement, elle poussa un cri, jeta un couteau sur son homme de main et se réfugia dans la chemise du cuistot, lui lançant un regard affolé au passage.

« N-non ! »

« Madame, il est temps d’y aller maintenant. »

Et Tom se figea, réalisant que le rôle de kidnappeur venait de lui être collé sur le front. Il dévisagea l’homme aux cheveux verts de son regard naturellement froid. Avec un peu de chance, il lui remettrait sa patronne sans faire d’histoire ?
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Miki Aldrin
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Miki Aldrin
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Lun 26 Sep - 19:55
« Je suis plutôt certain qu’il faille un consentement dans ce genre de cas de figure »


Miki était lié par relativement peu de principes mais il pouvait parfaitement se plier au fait que des contacts prolongés se fondaient sur un consentement libre et globalement éclairé. L’alcool ne dénaturait pas forcément ce consentement, on pouvait le vouloir tout en ayant besoin d’un coup de main. Pour preuve, il n’avait jamais reçu de plainte directement liée à la prestation.

Eiko ? Semblait avoir une approche bien plus libérale… ou moins légale. Typiquement, c’était plutôt un point de vue répandue chez les hommes en mal « d’attention » et dans l’attente d’une opportunité. « Elle le voulait, ça se voyait dans ses yeux » Des commentaires un peu sordides et tout à fait condamnable. Le droit d’une femme à disposer de son corps était oh combien important. Il résultait d’un juste équilibre entre la volonté de se préserver et celle de glisser entre les doigts d’un homme à la hauteur de l’exercice.

Bon, certes, il y avait aussi les vraies « princesses » mais il était rare de les croiser dans un bar où beaucoup ne demandaient finalement qu’à être courtisées.

Mais le problème n’était plus vraiment là car la situation devenait soudain suffisamment palpitante pour lui donner une petite dose endorphines. Son vrai amour était là et face à une demoiselle en détresse lançant des couteaux, son coeur penchait dans deux directions. C’était une torture.

Ils étaient là, tous grands, biens habillés, visiblement baraqués pour certains, ils bloquaient la sortie, donnant une excuse idéale pour leur rentrer dedans. Quelles étaient ses chances de finir au commissariat quand ce n’était que de la légitime défense ? Il n’avait même pas besoin de prendre une arme blanche, il pouvait y aller à main nue, il n’y aurait même pas de sang, promis ! Il pouvait s’éclater tout en étant raisonnable.

L’autre issue, bien moins séduisante était pourtant un peu plus raisonnable. Il aimait bien ce rôle du chevalier servant. Très théâtral, trop théâtral pour ne pas vouloir se plier au jeu. Et il avait déjà bien compris d’expérience que tabasser violemment l’emmerdeur faisait rarement briller les yeux de la demoiselle. Et quand on jouait au héros, on voulait sentir ce regard pétiller. Et ce même si le crâne de ce type aurait pu marquer le mur de manière indélébile. Alors que disaient-ils déjà dans ce genre de scénario ?

« La demoiselle n’a pas l’air d’être d’accord. »


Un peu cliché mais cet effet était largement contrebalancé par le fait qu’il soit habillé avec un tablier. L’équilibre parfait entre le réchauffé et la référence culinaire pour un résultat parfait. Son bras gauche se saisissait de la taille d’Eiko, l’amenant un peu plus près pour venir les murmurer.

« Allons prendre l’air. »


Enfin, murmurer était un bien grand mot, dans son sens du spectacle, il était forcé de faire en sorte que cet échange soit capté par au moins un des spectateurs.

S’ils voulaient emmener la demoiselle, il y avait à parier qu’ils ne risqueraient pas de la blesser, ce qui était un avantage indéniable au moment de soulever son petit corps pour la poser sur son épaule. Trois pas, une fenêtre ouverte d’un tour de main et voilà que l’américain se laissait tomber de deux étages, directement sur le bitume, plaçant sa main à l’atterrissage pour équilibrer sa chute. Il était habitué à son propre poids mais mieux valait prendre des précautions en présence d’un corps étranger.


#009900
L'art du Veau Americano [pv : Eiko] CzhVpD4
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