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Alicia Ulman - By cunning, you make war

Alicia Ulman
Messages RP : 11

Feuille de personnage
Titre: /
Expérience: 65/700
Alter: Polaris
Rang C





Alicia Ulman
Rang C
Jeu 1 Juil - 10:01
Alicia
"בערמומיות אתה עושה מלחמה"
Alicia Ulman
Alter
Polaris : Permet à Alicia de manipuler toute forme de métal. Son alter agit directement sur les atomes de matière sans lui permettre d'en changer l'identité chimique. Elle ne peut donc pas changer un métal en un autre ni créer de la matière. Elle peut toutefois "réassembler" des matériaux pour créer des alliages. Plus l'opération est complexe (maitrise d'un alliage, soulever de lourdes charges), plus la tâche est fatigante.

Pour peu qu'elle porte du métal sur elle, elle peut donc léviter, lancer des projectiles, modeler armes et armures et accélérer ou arrêter du métal en mouvement

Limites : Alicia peut "ressentir" les éléments métalliques dans un rayon de 30m autour d'elle et les manipuler dans un rayon de 15m autour d'elle. La manipulation de ces matériaux ne peut pour l'heure pas excéder 200 kg
Informations sur le personnage
NOM : Howens (anciennement) Ulman (officiellement)
PRÉNOM : Maria (anciennement), Alicia (officiellement)
TITRE : -
AGE : 25 ans
NATIONALITÉ : Anglaise (anciennement), Israélienne (officiellement)
GROUPE : Citoyenne
RANG : C
Avatar : Tifa Lockhart - Final Fantasy VII
Comment avez-vous connu le forum ? : Une errance sur les top-sites !
CODE DU RÈGLEMENT : C'est bon. - Aslinn
Le Mossad existe toujours et a même gagné en puissance politique. S'adaptant parfaitement à l'apparition des altérés, il reste l'un des services de renseignement et d'action les plus secrets du monde. Son travail couvre bien des domaines, et, par endroit, il se rapproche de celui d'une agence héroïque.
Alicia aurait pu être une jeune femme parfaitement normale et épanouïe, mais son alter et ses facultés d'adaptation étaient trop précieuse pour que le Mossad puisse décider de s'en séparer.
Alicia est une jeune agente respectée par ses pairs, manquant peut
être un peu de cruauté et de recul pour pouvoir s'illustrer dans l'agence.
Zaiëf Meran est à la fois le directeur opérationnel du Mossad et le mentor d'Alicia.
Description physique

L’ancien mentor d’Alicia, désormais directeur opérationnel du Mossad, s’attarda quelques instants sur les photographies de celle qui avait été sa pupille. Ce n’était pas une éventuelle lubricité mal placée qui avait forcé le vieil homme à s’arrêter sur les images dénudées de son agent – car après tout, il s’agissait uniquement de clichés médicaux – mais plutôt un trait mélancolique d’une époque révolue. La jeune fille… Ou plutôt la jeune femme avait tant changé depuis qu’il l’avait rencontrée, presque vingt ans auparavant.

Là encore, Zaïef n’était pas totalement étranger à cette transformation. Les durs entrainements infligés par l’ancien espion à sa pupille avaient fini par forger un physique particulièrement athlétique à l’intéressée. Loin d’être bodybuildée pour autant, Mesurant un peu plus d’un mètre soixante-quinze – un mètre soixante-dix-sept exactement selon la fiche médicale -, Alicia possédait des muscles fins, bien taillés, et une stature solide qui lui permettait de rivaliser avec la plupart de ses pairs. Ses cuisses musclées et ses abdominaux délicatement dessinés étaient sans doute les meilleurs témoins de l’intensité de la formation impitoyable qu’avait subie la jeune femme pendant toutes ses années, mais ces deux éléments étaient bien loin de ternir la féminité de l’orpheline.

Même en ayant grandi dans un milieu principalement composé d’homme, Alicia ne tombait jamais dans le cliché du garçon manqué. Certes, ses codes vestimentaires la faisaient préférer des vêtements aux consonnances moins « glamours » que beaucoup d’autres de ses consœurs du même âge. Ses tenues favorites étaient davantage composées de bottes en cuir montantes, de mitaines renforcées et de débardeurs unis, mais la présence fréquente de jupes-shorts courtes et parfois même de bretelles uniquement esthétiques constituaient une preuve que la jeune femme ne se désintéressait pas totalement de son apparence physique. Mais un dernier élément pouvait attirer l’œil d’un observateur aguerri. Dans son dos, le long de sa colonne vertébrale, se trouvait une inscription tatouée sur sa peau. L’inscription était légèrement étirée et surtout délavée par les années, mais il était toujours possible de la lire.  « בערמומיות אתה עושה מלחמה ». « Par la ruse, tu fais la guerre. »


Zaïef ne put empêcher un sourire de s’étirer sur ses lèvres à la vue du proverbe. Les yeux du cinquantenaire balayèrent une dernière fois les photographies pour se recentrer inéluctablement sur un cliché au cadre plus serré, centré sur le visage de son ancienne apprentie. Dans ses yeux noisette, tirant légèrement sur le pourpre, il retrouva alors la tendresse du regard enfantin qui avait tant ému l’agent du Mossad une vingtaine d’années auparavant. Sur cette image, rien ne différenciait Alicia d’une autre belle jeune femme de son âge à l’existence plus tranquille. L’agente avait beau arborer une mine la plus neutre possible, les commissures de ses lèvres étaient légèrement relevées en un sourire aussi discret que tranquille. Et son visage, comme à l’ordinaire, comme ce que Zaïef avait toujours connu, s’en trouvait naturellement éclairé. Les traits de la jeune femme étaient doux, avenants, mariant à la perfection ses origines anglaises et quelques traits issus d’aïeuls venu du japon. Sa peau, toutefois, était sûrement bien plus hâlée que celle de ses ancêtres, la faute à un climat radicalement différent de celui qu’elle avait connu lors des premières années de sa vie. Pour finir, les cheveux longs et noirs qu’Alicia avait toujours insisté pour garder venaient encadrer avec légèreté les contours de son faciès avec plus ou moins de précision tant la jeune femme pouvait avoir du mal à éliminer les épis qui échappaient à ses tentatives de coiffure.

Description psychologique
Zaief ferma un instant les yeux. Le choix qu’il avait fait était encore emprunt de doutes. Il passa en revue tout ce qu’il savait de sa pupille, bien décidé à peser le pour et le contre.

Dans un premier temps, tout semblait indiquer au vieil homme qu’Alicia était tout indiquée pour cette mission. Contrairement à beaucoup d’agents éduqués, formés et entrainés pour le Mossad, elle semblait parfaitement capable de s’intégrer dans des milieux sociaux « normaux » sans paraitre suspecte. A vrai dire, l’ancien agent savait que la jeune femme appréciait ces missions d’infiltration sans doute bien plus que ses pairs, non seulement parce que ces dernières mettaient ses facultés à l’épreuve, mais aussi et surtout parce que le contact social simple paraissait beaucoup lui manquer au quotidien. Zaïef n’avait donc aucun doute quant à sa capacité à s’intégrer dans l’équipe sans risquer de griller son éventuelle couverture.

Mais, au-delà de ça, Alicia était surtout bien plus humaine que beaucoup de ses confrères. Et là résidait sans doute la grande crainte de Zaïef. Malgré la formation – qui comprenait un conditionnement mental strict – la jeune femme n’avait jamais complétement basculé dans le Nihilisme. Sa morale ne s’était pas totalement effacée au profit d’un pragmatisme froid et cruel, et la jeune femme semblait encore parfaitement incapable de tuer ou torturer de sang-froid. Une qualité sans doute non négligeable dans un autre contexte, mais un véritable danger pour le monde dans lequel elle évoluait. Certes, l’assassinat n’était pas le propos de l’affectation que l’ancien agent voulait lui confier, mais il savait parfaitement qu’Alicia n’était pas encore prête à exécuter aveuglément ses ordres si ces derniers n’étaient pas en adéquation avec sa conscience.

Cependant, Zaïef savait que la capacité à obéir n’était pas un défaut qui éclipsait les autres capacités d’Alicia. La jeune femme, au-delà de pouvoir s’acclimater facilement à un contexte social inconnu, disposait d’étonnante facultés d’adaptation et d’un sang-froid à toute épreuve. En opération, sa capacité à penser « Out of the box » lui avait toujours permis de se sortir de situations délicates en proposant des stratégies innovantes. Peu spectaculaire dans sa façon de combattre ou dans ses plans, l’agente n’en restait pas moins redoutablement efficace, et tirait pleine partie de toutes les possibilités de son alter. Objectivement moins puissante que de nombreux collègues, Alicia était toujours parvenue à rivaliser en inventivité avec les plus solides combattants que possédait le Mossad. Et si elle ne gagnait pas toujours – surtout contre les meilleurs éléments de l’organisation – elle n’était jamais ridicule, refusant de les affronter sur le terrain de la puissance brute. Humble, elle se remettait en question à chaque échec pour faire mieux au prochain essai, développant sa capacité à affronter des adversaires plus forts qu’elle aux styles de combat variés.

Cette notion d’échec et d’essai se retrouvait d’ailleurs assez curieusement dans le seul vrai hobby que Zaïef lui connaissait. Les agents comme elle avaient généralement peu de temps libres et les permissions n’étaient pas vraiment la norme, toutefois Alicia parvenait dès qu’elle avait quelques instants à brancher une console et en profitait pour s’évader quelques heures dans un autre monde. Toutefois, à ces instants, elle ne se déconnectait pas totalement de sa vie réelle, préférant largement les « die and retry » et jeux d’énigmes aux jeux plus classique.

Ainsi, aux yeux du vieil homme, Alicia restait la meilleure candidate. Quelques points néanmoins, en plus de la question morale, continuaient de peser sur les décisions du directeur opérationnel. Le premier était moindre : la claustrophobie de la jeune femme. S’il y avait peu de chance pour que son agent termine à devoir crapahuter sous terre, il n’en restait pas moins vrai que ni lui, ni les psychiatres avec leur thérapie comportementale, n’avaient vraiment réussi à vaincre cette peur. Le deuxième, lui, était sans doute le plus inquiétant. Alicia n’avait pas vraiment de souvenir de sa vie d’antan, à part quelques flashs d’images bien précises. Mais la faire infiltrer la famille même responsable de son kidnapping près de vingt ans auparavant ne risquait-il pas de faire ressurgir ce vieux traumatisme ?
Histoire
Zaïef repensa alors à l’histoire de sa rencontre avec cette orpheline. S’il n’avait connu Alicia qu’à compter de ces cinq ans, le Mossad c’était bien sûr renseigné sur la précédente vie de leur future agente.

Il fallait l’avouer, en réalité, rien ne prédestinait Alicia, ou plutôt à cette époque Maria, à devenir celle qu’elle était aujourd’hui. Ses premières années avaient été plutôt tranquilles : fille unique d’une famille londonienne aisée, elle avait eu la chance de profiter de parents aimants et particulièrement attentifs au bien être de leur fille. Lorsque son alter s’était naturellement éveillé à l’âge de quatre ans, comme beaucoup d’autres enfants à, son père avait même insisté pour qu’un tuteur suive l’évolution de ces nouvelles capacités pour veiller à ce que Maria ne risque pas de se blesser ou de blesser un autre enfant par mégarde.

Néanmoins, cette attention s’était rapidement retournée contre la jeune famille. L’homme qui s’occupait d’Alicia était bien moins digne de confiance que ce qu’avait pu croire le couple. John MacHoe était un écossais entretenant encore de nombreuses relations avec des filières criminelles du Moyen-Orient, et vendait régulièrement des informations sur des enfants dotés d’alter potentiellement intéressant pour des acheteurs à travers le monde. Et ce fût au cours d’un voyage touristique à l’Est de L’Egypte que la famille disparut subitement des écrans radar.

Mais il ne s’agissait pas là d’un cas isolé. Le Mossad, en collaboration avec d’autres services secrets du Moyen-Orient, était déjà sur la piste d’un réseau de trafic d’enfants, convoités pour leurs alter. Pour l’organisation, cette affaire fût un mal pour un bien. Les corps de Lara et William Howens furent rapidement retrouvés, sans vie, et le service d’espionnage et d’intervention repéra dans la foulée l’informateur écossais. En quelques jours, John MacHoe fut capturé, extradé et ramené en Israël pour y être interrogé. Une porte d’entrée sur le réseau s’ouvrait enfin pour les services Israéliens, et, moins de deux mois plus tard, le réseau criminel fût presque complètement démantelé. Presque, car, malgré la rapidité et l’efficacité du Mossad, personne n’avait réussi à mettre la main sur le véritable responsable de ce trafic.

Toujours était-il qu’en plus de devoir supporter une victoire en demi-teinte, les services secrets avaient désormais sur les bras une dizaine d’enfants traumatisés, dont beaucoup étaient plongés dans un profond mutisme suite au choc d’avoir perdu leur famille. Ils étaient pourtant, d’une certaine manière, des miraculés. Un miracle cruel, certes, mais qui ne faisait pas oublier les centaines d’autres enfants qui avaient été vendus à travers le monde avant que la branche malfaisante soit dissoute. Beaucoup d’entre eux retrouvèrent leur famille, les autres furent confiés à divers orphelinats, mais Maria, elle, était un cas à part.

C’était Zaïef lui-même qui l’avait récupérée. Alors qu’il la portait hors de la prison troglodyte et insalubre dans laquelle elle était restée prisonnière, la jeune fille s’était cramponnée de toute ses forces à l’agent du Mossad, refusant de lâcher prise. L’ancien espion avait alors ressenti une vive douleur dans l’épaule, et ses collègues avaient bien été obligés de constater deux étranges phénomènes : l’une des attaches du holster de Zaïef avait mystérieusement disparu, et les doigts de la jeune fille étaient recouvert d’une solide couche de métal fermement plantée dans la peau de l’espion. La blessure était bien sûr superficielle pour le combattant qui en avait vu d’autres, mais il était totalement impossible de décrocher Maria de son « sauveur ».

L’élan survivaliste de la jeune fille qui s’accrochait désespérément à la moindre chance de s’en sortir trouva un écho dans le cœur de Zaïef. La plupart des enfants qu’ils avaient réussi à tirer des affaires affichaient des mines tristes, résignées, et comment leur en vouloir ? Mais cette orpheline inconnue, elle, refusait de lâcher prise. L’agent du Mossad semblait un instant se retrouver, jeune, dans les rues de Jérusalem, dérobant la moindre miette de nourriture pour pouvoir survivre. Ainsi, il comprit que cette jeune fille qu’il ne connaissait pas n’était peut-être pas si différente de lui.

Alors, ne sachant pas vraiment qui étaient ses parents, Zaïef prit une décision irraisonnée. Profitant d’une situation internationale chaotique et des faibles chances de retrouver un enfant après deux mois de disparition, l’agent du Mossad usa de ses relations pour faire disparaitre l’enfant des registres. Maria Howens disparu donc de la réalité, tout comme ses deux parents, et une jeune orpheline hérita d’un nouveau nom… et d’une nouvelle vie.

Cette vie, toutefois, était bien différente d’une quelconque forme de vie de famille. Officiellement décédée, officieusement inexistante pour l’état, la jeune fille désormais nommée Alicia ne profita pas vraiment de l’œil bienveillant et paternel de Zaïef. Pour le Mossad, il existait des voies ancrées depuis des siècles et invisibles pour le commun de la population afin d’éduquer les enfants comme elle. Aussi, jusqu’à ses quinze ans, la jeune femme fut entrainée, formatée et développée pour faire partie de la nouvelle génération d’agents du Mossad.

Pendant ces années, elle apprit ce qu’était la réelle faim, la soif, la fatigue et la douleur. Elle apprit à parler plusieurs langues – dont bien sûr l’hébreu moderne – et à comprendre son environnement jusqu’au niveau moléculaire. Elle apprit la balistique ainsi que tous les principes physiques supposés l’aider à utiliser toutes les facettes de son alter. Elle apprit également des techniques de survie dans des milieux critiques, des procédures d’interrogatoire, d’infiltration, d’assassinat, et tout ce qui pouvait lui servir lors de ces missions à venir. Elle apprit également purement et simplement à se battre, à main nue, à l’arme blanche ou avec une arme à feu, domaine dans lequel Alicia sembla par ailleurs rapidement à l’aise malgré son très jeune âge.

Mais au-delà de tout ces aspects, Alicia dût subir un conditionnement mental particulièrement difficile et douloureux. Outre le traitement de sa claustrophobie par une thérapie comportementale de surexposition – en d’autres termes, d’heures passées enfermée dans un lieu en pouvant à peine bouger, sans pouvoir en sortir -, la formation consistait à briser efficacement les barrières morales de leurs futures recrues pour en tirer une obéissance aveugle et une capacité accrue à toujours agir avec sang-froid.

Ainsi, à cause de ces marqueurs, Alicia finit par presque tout oublier de sa vie antérieure. Il ne lui restait que quelques bribes de souvenirs confus, un puzzle insoluble qu’elle accepta peu à peu de ranger au fond de sa mémoire. La jeune femme avait toujours eu conscience d’avoir été arrachée à une vie antérieure, mais, alors qu’elle atteignait ses quinze ans, cette dernière lui paraissait si lointaine et étrangère qu’elle n’en ressentait plus le manque. Elle approchait alors de la fin de sa formation, et, peu après son anniversaire, elle intégra officiellement les forces opérationnelles du Mossad.

Mais même pour Alicia qui avait été formée pendant presque dix ans à prendre ces fonctions si particulières, les débuts furent difficiles. L’adolescente n’avait que quinze ans et était propulsée à un poste qui faisait peser sur ses jeunes épaules de lourdes responsabilités. La première mission de la nouvelle agente fut un fiasco sans nom. Chargée d’infiltrer un harem pour retrouver un informateur disparu, Alicia fit totalement déraper la situation lorsqu’elle vit la manière qu’avait le propriétaire de traiter les pauvres âmes emprisonnées dans sa maison close. Folle de rage, et une fois qu’elle l’eut aperçu, l’adolescente tenta de l’assassiner au beau milieu de ses invités. Mais sa précipitation couplée à son manque de maturité faillit la tuer, et elle ne parvint à s’échapper que de justesse du piège qu’elle avait elle-même créé, lourdement blessée. Son erreur de jugement causa la perte totale et inéluctable de l’informateur qui ne fût jamais retrouvé.

Après avoir été rapatriée et être passée par l’hôpital, Alicia dut faire face aux conséquences de ses actes et, les deux années qui suivirent, elle fut à nouveau forcée de subir à pleine intensité le conditionnement mental voulu par le Mossad. Si ça nouvelle vie avait été difficile, cette période fut sans aucun doute la plus éprouvante qu’elle eut jamais à affronter. Néanmoins, la thérapie sembla faire effet, car, à son retour, Alicia se montra bien plus efficace. Elle ne commettait plus d’erreurs de jugement et parvenait à mener à bien les tâches qui lui étaient confiées. Néanmoins, pour ne pas prendre de risque, les missions d’assassinat et d’interrogatoires lui restaient totalement inaccessibles.

Depuis lors, Alicia avait continué à exercer, se mesurant parfois à ses pairs sans jamais faire partie des altérés les plus puissants que possédait le Mossad. Beaucoup d’agent étaient plus expérimentés qu’elle, plus fort qu’elle, pourtant, la jeune femme parvenait toujours à tirer son épingle du jeu. Elle opérait la plupart du temps au Moyen-Orient, rarement à l’extérieur, pour capturer et neutraliser les cibles de son agence, ou simplement pour infiltrer des milieux criminels secondaires pour ferrer de plus gros poissons. Et cette situation aurait dû rester telle quelle, si Zaïef n’avait pas reçu ce fameux ordre de mission.

Le directeur opérationnel savait qu’il était temps pour Alicia de prendre une autre dimension au sein de l’agence, et il ne doutait absolument pas qu’elle puisse en être capable. Néanmoins, la proximité de ce cas avec sa situation personnelle antérieure ne faisait qu’alimenter les doutes de l’ancien agent. Il lui fallait pourtant trancher, car il s’agissait d’une préparation de plusieurs mois avant de pouvoir lancer l’opération, et que cette dernière faisait partie des urgences à gérer au plus vite. Résigné, il tamponna le papier qu’il avait sous les yeux, validant l’affectation de son ancienne pupille.

Dès lors, Alicia fut prise en charge pour suivre une formation spécifique à sa future mission tandis que Zaïef s’occupait des formalités avec le Japon. La jeune femme passa plusieurs mois à apprendre le japonais et tout ce qu’il y avait à savoir sur sa cible. Cet enseignement fut si intensif qu’à la fin la jeune femme semblait parfaitement capable de tenir une conversation dans la langue nippone, bien qu’un léger accent trahisse toujours ses origines étrangères. Pour parfaire sa couverture elle profita également d’un apprentissage complet sur les méthodes de garde rapprochée, puis, finalement, elle intégra la société visée, au sein d’une équipe entièrement masculine.

ZaÏef avait quant à lui prit la décision d’user de ses quelques relations pour faciliter son arrivée et construire de toute pièce une histoire factice pour la jeune femme. Ainsi, Alicia était officiellement une étudiante Israélienne venue retrouver une fausse famille au Japon et trouver du travail là-bas. Championne de kick-boxing, elle n’avait pour l’heure trouvé que ce poste de garde du corps pour subvenir à ses besoins. Le directeur des opérations du Mossad savait que les garde du corps féminine étaient une denrée plutôt rare, et il n’eut aucune difficulté à la faire intégrer l’agence qui s’occupait de la famille que les services secrets souhaitaient infiltrer. Zaïef prit même la décision de ne pas déclarer l’alter de la jeune femme. Il ne le savait que trop bien, un effet de surprise, même infime, ne pourrait que lui sauver la vie dans une situation critique.

Une fois que tout le dossier fût bouclé, Alicia put faire ses bagages. Elle se retrouva alors pour la première fois dans un territoire qui lui était totalement inconnu, et il ne lui restait plus qu’à se présenter à l’agence qui l’avait recrutée pour commencer sa mission.
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Endeavor
Messages RP : 4

Feuille de personnage
Titre: Héros Incandescent
Expérience: ???
Alter: Hell Flame
Rang S+





Endeavor
Rang S+
Ven 2 Juil - 22:38


« Fiche Validée ! »

Est devenu un Vigilant, au rang C


Enfin ta validation ! Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :

→ Recenser ton avatar. (Ici.)

→ Faire une fiche technique. (Ici.)

→ Et, si tu le souhaites, faire une fiche de Prouesses. (Ici.)

Encore bienvenue et bonne aventure à toi parmi nous !


«Plus Ultra !»


Codage par Saphira pour EPICODE
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