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Deal is a deal [Feat. Eiko]

Dai Kurokawa
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Dai Kurokawa
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Ven 9 Juil - 16:23
Son nouvel album… N’était plus si nouveau que ça, en réalité. C’était son dernier mais il y avait quelques mois de passé désormais … Et en étant l’artiste productive qu’elle était, Dai ne se reposa pas sur ses lauriers. Enfin, elle prit bien un petit mois de vacances  pour s’amuser et décompresser, certes, mais elle rebondit dans l’action très rapidement. Elle ne pouvait pas s’autoriser à perdre l’attention du publique et des médias.

Si elle voulait monter sa révolution, le premier pas était de gagner des fidèles. Vous direz sans doute que ce n’est pas avec des chansons qu’on arrangera une révolution de grandes ampleurs… Mais quel sera le résultat lorsqu’elle écrit toutes les chansons, transmets tous ses messages et que, les uns après les autres, les prophéties se réalisent ? Elle veillera à montrer la société qu’elle dénonce tant au grand jour… Aujourd’hui, avec des musiques. Demain, qui sait ? C’était uniquement une question de trouver les bonnes personnes et de prendre les bonnes décisions désormais.

Alors que faire ? Lancer un nouvel album ? Pas encore … Elle devait conquérir les masses. S’étendre. Faire un bang. Fidéliser ceux présent, endoctriner ceux intrigué. Une série de concert était donc de mise, ici et là au japon. Et aujourd’hui ? Tokyo se voyait bénit par la présence de la nouvelle reine de la pop. Une des plus grandes salles de concert de la capitale, les néons, les spots light dans le ciel, des affiches partout sur le bâtiment et dans les alentours… A(r)my, de son nom de scène, avec son album « Uh Oh », reprenant son titre phare du même nom. Elle allait faire vibrer ses fans, trembler les murs et surtout, terroriser les démons se cachant derrière l’or et la célébrité. Cette nuit allait être grandiose, à la fois un pas en avant et une soirée de délire, où la fièvre sera telle qu’il faudra au moins boire le reste de la nuit pour espérer la faire redescendre un peu.

L’entrée était bondée de monde, ceux qui attendent leur tour, leurs ticket, leur entrée, d’autres achetant la marchandise d’A(r)my ou se battant à la cafeteria pour se choper une bouteille, une bière ou… Un petit quelque chose made in Dai. Le tout étant baigné dans l’obscurité pourtant éclairée par les néons rose, violet et bleu. Elle avait tout fait pour que cette soirée, et toutes celles à venir en terme de concert, soit spéciale. Et pour ça … Elle était sur tous les fronts. Prête à entrer sur scène avec des clones pour divers chorégraphies, pour pouvoir harmoniser avec elle-même mais également ici et là derrière les rideaux pour coordonner son équipe, un dans la salle de son, à regarder le hall d’entrée discrètement depuis le 1er étage, un peu partout pour savoir, se renseigner, se rassurer sur le bon déroulement. Ce n’était pas facile de travailler avec Dai quand elle est constamment derrière vous pour vous reprendre, mais une chose est sûre … On ne pouvait pas dire qu’elle n’était pas professionnelle.

Et lorsque le moment était venu… Elle débarqua sur scène, dans une salle pleine à craquer, pas seulement se présentant face à ses fans … Mais se pavanant sur le dos d’un putain de tigre blanc. Oui, c’était un de ses pote qu’elle appelait affectueusement Tango, un altéré qui pouvait se transformer en gros chat. Le tigre blanc suivait bien son esthétisme, sa férocité, sa crinière blanche, elle l’avait engagé que pour cet effet qui provoqua fascination dés entrée de jeu. Couchée sur cette magnifique bête, elle attrapa un micro qui tomba visiblement du ciel, baissant ses lunettes de son autre main pour regarder son public.

« Ce concert … Est dédié à toute la pourriture de Tokyo. Aux minables. Aux pauvres taches. Aux pestiférés et ceux qui font chier. Ce concert leur est dédié … Car justice sera bientôt rendue. Car les gros bonnets, les grosses têtes, les beaux parleurs, les géants de ce monde… Ne sont pas bien différent de nous. »

Les fans savaient à cette dernière phrase sur quoi elle allait enchainer, commençant déjà à siffler et acclamer l’artiste qui avait revêtit, comme souvent, une tenue assez sexy et provocatrice. Posant les pieds à terre mais toujours sur le bon vieux Tango, les premières notes sortant des instruments du groupe sur scène et sa voix suave et envoutante raisonna dans le micro. Uh Oh.

« Fake nice. Suit and tie. Fancy dress. Velvet lies. So obsessed with the pretty live … Aaaa-aaah … ♪ »

… Et alors que le concert commençait officiellement et que la ferveur ne fera qu’augmenter de morceau en morceau, les clones de Dai ne firent pas que rejoindre la scène pour chanter avec elle et danser ou accompagner la belle rebelle… Non, un clone passa par hasard dans le hall bien plus déserté désormais. Une ronde habituelle, voir si des « clients » étaient refroidit, etc. Mais au final, son attention fut attirée par deux personnes qui se trouvaient dans la cafétéria. L’endroit était vide, sauf les personnes du staff chargées du service qui regardaient les écrans retransmettant le concert qu’on entendait faire écho à travers les murs de la bâtisse. Alors qu’est-ce que ces deux-là attendaient pour rejoindre la salle de concert ? Appelez-là paranoïaque mais elle trouvait ça louche. Et elle avait raison. Cela parlait business, de ce qu’elle pouvait entendre depuis l’entrée de la salle, dissimulée. Et par business, elle entendait des trucs chelou, du genre drogue, substances en tout genre… Elle aurait juré entendre des mots bien connus et souvent utilisé de quand elle était elle-même à fond dans les affaires de gangs.

Ici ? Dans SA salle de concert ? Sérieux, elle commençait à en avoir marre, des coïncidences de merde. Elle qui avait tout fait pour rendre son image clean, au point de changer d’identité … Elle devrait juste les laisser faire. Les laisser finir. Les laisser partir… Mais sa fierté l’en empêcha. Elle était la reine. La reine de cet empire d’un soir qui était son concert. Et une reine ne recule devant rien. Tous les clones qui n’étaient pas sur scène abandonnèrent petit à petit de leur poste pour se rapprocher de la cafétéria, au cas où ça commencerait à chauffer … Alors que le clone de base, habillée plus sobrement avec un hoodie pour qu’elle soit pas reconnue de-suite, entra en scène… Et vint sans gêne tirer une chaise pour l’installer entre les deux, à la même table.

« Yo ! Vous parlez de quoi, vous deux ? » Le clone rabaissa son hoodie pour dévoiler sa tignasse blanche et ses yeux ambré. Les deux ne devaient pas ignorer qui se présentait devant eux, vu qu’il y a sa tête partout et spécialement à la télé comme maintenant. « J’sais pas ce que vous vendez, mais j’en veux aussi… ~ »

Clairement, elle jouait un jeu et montrait son autorité en ses lieux par son aplomb pourtant calme et faussement sympathique avec ses sourires, ses manières, croisant les jambes SUR la table.

« Aller, vu l’événement, c’est seulement juste pour moi de savoir ce que vous foutez ici, non ? »
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Dim 11 Juil - 20:00
Eiko en avait vu passer des personnages, avec chacun ses défauts, ses envies, ses faiblesses. Souvent le profil était  simple : l’argent, la drogue, ou les deux. Certains encore trempaient dans des commerces bien plus sombres… et profitables. Mais aujourd’hui elle avait juste affaire à quelqu’un de simple, quelqu’un qui voulait faire évoluer son commerce de substances illicites. Encore une fois, la renommée de Maker avait dépassé l’actualité et elle était contrainte de régler ça en personne pour éviter tout dérapage. L’ennui était là et la fatigue aussi, mais elle avait finalement trouvé le courage de se forcer à faire le déplacement. Après tout la collaboration avait été brève mais fructueuse et dans le fond, ce bonhomme un peu rondouillard qu’était Genichi avait été réglo du début à la fin. Eiko avait beau  avoir tendance à écraser tous ceux qui se dressaient sur son chemin, elle avait également ses codes pour les bons collègues.

« Écoute, je suis navrée mais l’information est périmée. Je me retire de ce marché là je ne veux plus y toucher à l’avenir. »

« Tu pourrais le dominer aisément pourtant, c’est dommage on aurait pu continuer à bosser ensemble… tu sais que j’ai toujours mon projet. »

Le trafiquant semblait si déçu que la jeune femme aurait pu ressentir de la pitié à son égard. Mais bon, en réalité elle avait bien d’autres chats à fouetter.

« Je pourrai te dire la même chose. Mais tu devrais te retirer également, les barons tombent les uns après les autres en ce moment. La concurrence disparait mais tu te feras avoir aussi, à terme. »

Genichi partit alors dans une tirade qu’Eiko n’écouta pas vraiment, quelque chose pour lui expliquer que non, il était plus futé et précautionneux que les autres. La criminelle admettait qu’il était doué, mais Arakochi l’était tout autant, voir plus. Or, ce dernier se trouvait maintenant derrière les barreaux.

Occupée par ses pensées, la jeune femme ne remarqua pas le groupe qui s’approcha progressivement et ce fut le mutisme soudain de Genichi qui la tira de sa rêverie avant le reste.

« Yo ! Vous parlez de quoi, vous deux ? »

Eiko tiqua. Il y avait un décalage quelque part. Cette tête lui disait quelque chose mais pas sous la forme d’un souvenir, plutôt en tant que doublon.

« J’sais pas ce que vous vendez, mais j’en veux aussi… ~ Aller, vu l’événement, c’est seulement juste pour moi de savoir ce que vous foutez ici, non ? »

Un aller-retour entre l’écran monté au mur et la jeune femme lui donna la réponse au sentiment de malaise qui venait de lui embrumer l’esprit. Et ce fut seulement après ça qu’elle remarqua que les sous-fifres non loin de là avaient en fait tous le même visage. Elle n’avait pas l’habitude de regarder les pions, mais quelque chose dénotait dans cette scène quelque peu inhabituelle.

[Dérangeant…]

Un regard à Genichi fit comprendre au bonhomme d’adopter une nouvelle religion : le mutisme. Eiko réenclencha ses neurones après avoir été prise au dépourvue par ce gang d’égocentrisme concentré. La star du show avait visiblement décidé de leur payer une petite visite, et vu la forme il ne s’agissait pas de courtoisie simple et innocente. C’était quoi son nom à elle, déjà ? Eiko n’étant pas très versée en culture musicale, ce fut une fois de plus le moniteur qui lui souffla la réponse.

« Quelle belle surprise ! Je ne pensais pas qu’Amy en personne viendrait nous rendre visite ! Y a-t-il un problème ? »

Eiko savait évidemment quel était le problème, puisqu’elle en était l’origine. Mais elle ignorait ce que la jeune femme avait entendu de leur conversation, ou quelles autres informations elle pouvait détenir pour venir les voir pile lorsqu’ils parlaient affaires illicites. Super timing, bravo la chanteuse. Maintenant si elle pouvait retourner faire la pimbêche devant sa foule de fans en délire, ce serait parfait. Enfin, Eiko n’était même pas sûre si elle avait affaire à l’original de toutes ces copies en premier lieu.

Pratique cet alter, glauque mais pratique.
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Dai Kurokawa
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Dai Kurokawa
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Mar 13 Juil - 15:42
Un rondouillard et une petite dame à corne, parlant de trafic de substance comme s’ils étaient les proprios de ce business qu’était cette salle de concert. Faux. Ce soir, c’était son royaume et la reine ne pouvait pas laisser de tels deals se faire dans son dos. Mais alors, que faire ? Les chasser ? Leur demander de faire leurs magouilles ailleurs ? C’est ce qu’une reine raisonnable aurait sans doute fait : juste éviter la mauvaise pub en faisant passer son publique, ses « sujets » pour des criminels, drogués jusqu’à l’os. Même si, bon, avouons-le, il y a un peu de ça dans son « royaume ». Elle encourageait les opprimés à se redresser, et ça comptait pas mal junkies qui sont tombé dedans à cause des pourritures des hautes sphères. Mais soit. L’intégrité de son royaume n’était pas le sujet du jour.

Déjà, Dai offrit un sourie vicieux en voyant que la femme allait lui adresser la parole. Pourquoi ? Parce qu’elle regarda l’écran, et non pas elle. On ne peut pas tout apercevoir, mais dans le cas de Dai, elle pouvait très bien observer chaque fait et gestes. Pourquoi ? Parce qu’elle avait plus qu’une paire d’yeux ici. Littéralement.

« Chérie… T’es pas foutue de savoir où tu mets les pieds. Tu ne me connais même pas. » Et en soit, ce n’était pas dramatique. Tout le monde n’était pas encore au courant de son existence. Mais. Quand on vient parler de drogue chez quelqu’un, c’est mieux de savoir à qui on a à faire, non ? La clone assise à la table tourna ensuite la tête vers le rondouillard. « Toi non plus, j’suppose ? Merde, vous avez vraiment pris le premier bâtiment ouvert pour votre arrangement, hein ? » Elle retira les pieds de la table pour se pencher en avant, bras reposant sur ses genoux, toujours avec son air assuré. « Si vous aussi vous êtes des « barons » … Man, m’étonne pas que vous tombez comme des mouches, hehe… ~ »

On pourrait croire que c’était du bluff, qu’elle prenait la peine de les insulter comme une idiote et s’attirer des problèmes pour rien mais Dai était déterminée à parler de son expérience pour faire valoir son opinion et leur faire comprendre que deal ici a été une malédiction, mais … Peut-être une bénédiction également ?

« Des dealers sur le pouce d’Asakusa, les Sengurisen, arrêtés par les forces de polices du grand Tokyo seul, jusqu’à l’entreprise Saito Corp. qui a vu leurs usines d’armes underground fermer sous l’intervention du top 10 des héros… Tout en passant par la famille Datura qui a vu tous ses membres arrêtés par Gang Orca lui-même. Pas même les Yakuzas, les criminels intouchables, ont su résister à la hausse des interventions héroïque et policière de ses derniers temps… Ah, et dire que j’avais partagé un verre avec Daigo, le patriarche de la famille, une fois. »
Okay, si ça sonnait impressionnant de l’extérieur, le contexte de ce dernier « exploit » est beaucoup moins prestigieux qu’on pourrait croire. Le mec était un homme à femme et à l’époque … Ouai. Enfin.
« J’ai vu tous ces géants tombé de mes propres yeux… D’un simple caillou ramassé dans la boue, directement dans leur crâne. Mais vous, vous voulez vous en sortir en offrant des ROCHERS entiers à l’ennemi ? Ah !... »

Elle retira ensuite ses lunettes iconiques teintées orange, venant poser les coudes sur la table et mordilla une des branches de ses lunettes en les regardant tour à tour. Elle en venait à quelque chose, avec toute sa tirade.

« Mais alors… Comment peut-on s’en sortir désormais, hmm ? Que faire, maintenant qu’une pauv’ artiste à deux balles qui se la joue trop vient vous prendre sur le fait ? C’est ce que vous vous demandez, hein ? » Son sourire en coin s’accentua dans un air mauvais, vicieux. « Moi, je serais vous … Je demanderais une collaboration. Une aide mutuelle. Après tout, quand on ne sait pas ce qui se passe, trouver une solution par soi-même, on peut en devenir taré. Faut plutôt aller chercher la compagnie de quelqu’un qui SAIT … ~ »

Et elle parlait d’elle, bien entendu. Mais qu’est-ce qu’elle avait à gagner de petites frappes comme eux ? Seule elle en avait une idée !
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Mar 13 Juil - 23:54
Le sourire d’Eiko se mua légèrement au fur et à mesure que la nouvelle arrivante parlait. Il devint plus amusé, malicieux. Aaah elle connaissait ce type de personnes, cet égo et cette désinvolture, ce ton et ces insultes camouflées. Voilà qu’elle avait face à elle une femme emplie de caractère… elle détestait cette attitude. Mais plus encore, elle l’adorait.

Et puis la chanteuse commença à citer des noms, ce qui piqua d’autant plus l’intérêt de la criminelle. Sengurisen, Saito Corporation, Daigo Datura même, que des noms d’anciens trafiquants qui avaient coulés avec leurs navires. Maker avait travaillé brièvement avec certains d’entre eux mais sans trop s’impliquer. Et comme d’habitude, elle avait vu juste.

Mais tout était très clair d’un seul coup, la raison pour laquelle Amy était si orgueilleuse lui avait été livrée sur un plateau d’argent : l’identité qui se cachait sous ce rôle là était tout aussi sale que les autres.

A côté, Genichi commençait à suer à grosses gouttes. Il restait relativement calme, mais il était clair que la présence de l’artiste le rendait inconfortable. Et il voulait de l’aide pour son business, hein ? Bon courage.

« Moi, je serais vous … Je demanderais une collaboration. Une aide mutuelle. Après tout, quand on ne sait pas ce qui se passe, trouver une solution par soi-même, on peut en devenir taré. Faut plutôt aller chercher la compagnie de quelqu’un qui SAIT … ~ »

Le sourire d’Eiko s’élargit, et se lèvres se pincèrent tant elle se retenait de rire. Après un court instant de reprise de contrôle, elle regarda le personnage intrus droit dans les yeux puis dit, sur un ton identiquement malicieux au sien : « Mais pourquoi faire, chérie ? C’est un commerce de perdants voyons. »

Inutile de nier quoi que ce soit, qui qu’elle était cette femme avait des informations sur le trafic passé, et avait donc probablement trempé dedans relativement récemment. Et puis, face à une telle personnalité, Eiko avait bien envie d’entrer un petit peu dans son jeu. Elle se tourna vers Genichi qui la regardait, interloqué.

« Je suis désolée, mais c’est la vérité. Tu le sais très bien, j’ai relancé des réseaux entiers par moi-même avant de les délaisser presque immédiatement après… ça ne vaut tout simplement pas le coup. »

Elle riait à moitié, essayant de contenir un semblant de sérieux. Elle se tourna de nouveau vers la femme aux mille clones.

« Excuse-moi, je ne voulais pas me moquer. Mais prends ça comme un conseil : il vaut mieux ne pas se pavaner en clamant les noms de ceux qui sont tombés, car ça ne peut vouloir dire que deux choses. »

Elle se pencha un peu en avant sur la table, face à son interlocutrice et dit plus bas, levant une main puis l’autre pour illustrer ses propos : « Soit tu fais partie des survivants de la sphère moyenne d’un commerce mourant… soit tu fais partie de ceux qui ont fait couler les autres. »

La malice revint, accompagnée de l’orgueil. Les yeux magenta de la jeune femme s’ancrèrent sur le regard orangé de l’artiste. Sa main droite vint se rapprocher des lunettes comme pour les attraper, mais les effleura seulement du bout des doigts avant de s’arrêter. Un voix grave, presque suave sortit de la bouche de la japonaise.

« Et dans chacun de ces deux cas, il ne s’agit pas de quelque chose que tu veux crier sur tous les toits. »

Eiko se redressa sur sa chaise, reprenant sa première posture en quelques secondes. Elle s’adressa de nouveau à Amy, sur un ton plus léger cette fois.

« Mais admettons ! Après tout pourquoi pas, les affaires passent souvent par la spéculation finalement ! Alors dis-moi, Amy, qu’est-ce que tu proposerais à deux barons en chute libre, par exemple ? »

Eiko était à l’aise, trop à l’aise même pour le confort physique et mental de Genichi qui transpirait l’envie de quitter la table, chose qu’il aurait probablement faite depuis longtemps s’il n’y avait pas une petite armée de clones entre lui et la sortie.

La japonaise aux yeux violets ne quittait pas la chanteuse du regard pour sa part, il y avait quelque chose qui lui plaisait chez ce personnage. Bien qu’elle soit venue les aborder à l’aveugle et en sous-estimant leurs places dans le milieu, et surestimant la sienne, il s’agissait là d’une intervention audacieuse. Or l’audace était la marque de fabrique d’Eiko : grosse mise égal grosse réussite, potentiellement. Ou était-ce une tentative de récolter des informations dans le but de saboter le commerce illégal ? Possible aussi.

Restait à voir à quel point la chanteuse aux mille yeux était versée dans cet art qu’était le profit personnel.
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Dai Kurokawa
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Dai Kurokawa
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Sam 17 Juil - 13:39
Quelle saleté. Dai était persuadée qu’elle était une petite jeune en plus. Elle en avait l’air du moins. Et elle ose lui répondre avec le même ton hautain ? Et la traiter avec le même petit mépris caché, elle, la reine de la pop montante de tokyo, la maitresse de ce domaine d’un soir ? Putain, elle avait des couilles, mais cela voulait dire deux choses. Soit elle est conne, soit elle a vécu de la merde elle aussi. Car soyons franc, on ne parle pas business comme ça si on n’a pas un solide concept des affaires du monde de l’ombre. Si c’est le cas, retour à l’option numéro 1…

Mais au moins, la chanteuse la prenait plus au sérieux déjà que l’autre boulette sur patte. Il continuait de chier dans son froc. Elle avait aucun intérêt à même effleurer l’idée de s’associer avec lui. Tu veux mener un projet ? Avance, la tête haute, tape du poing sur la table, reste pas passif à prier que tout ira bien ! Montre que tu dois être respecté ! La gamine faisait déjà un bien meilleur job que lui à ça !

Et puis, elle a relancé des réseaux entier ? Cette petite cornue était clairement pas un grand Don, elle n’osait pas l’imaginer, alors quelle est sa position pour être capable de relancer des réseaux de trafiquant ? Pas que ça l’intimiderait, qu’importe la réponse, mais peut-être que les choses étaient plus intéressantes encore qu’elle l’aurait cru.
Malgré le fait qu’elle voulait lui mettre une claque pour la remettre à sa place, chose qu’elle ne fit pas car même si elle était une femme impulsive, elle savait qu’il y avait mieux pour imposer son autorité … Elle ne perdit pas son sourire joueur, aiguisé, son coté assuré et intouchable alors qu’elle vint même imiter la jeune femme et se pencher elle aussi au dessus de la table, la laissant faire son petit numéro et la défiant en n’étant pas intimidée par ses mots.

« Tout dépend des points de vue … Dans les deux cas, tu me fais paraitre comme une nana qui a de la ressource et les compétences de surmonter le destin. Ça ? Je le crierais volontiers sur tout les toits, ma belle ~ » Puis elle lui tira la langue, mais bien entendu pas comme une gamine qui ferait la moue. Elle gardait son sourire provocateur, lui faisant un clin d’œil et pavanant le piercing qu’elle avait sur la langue.

Elle remit convenablement ses lunettes sur son nez et revint se caler au fond de sa chaise. Que proposer à deux barons en chute libre ? Elle parlait bien évidement d’elle et de l’autre gars, alors le premier step était évident. « Coupe les ponts avec les maillons faible. » Puis, sans même regarder le gars, elle ouvrit une main dans sa direction. « Ton téléphone… Donne. »

Bien entendu, le mec bafouilla un peu et était hésitant à s’exécuter. En bonne gangster, elle l’aurait juste emporté en arrière boutique pour le tabassé à mort, mais en tant que civile aujourd’hui, si elle voulait conserver son statut un peu plus longtemps, elle devait clairement éviter ça. Alors l’alternative était simple. En le voyant trainer et hésité, un autre clone entra dans la pièce, se positionna derrière le gars pour directement plonger sa main dans une de ses poches et directement en sortir son smartphone. Et comme il fut surprit, il sursauta mais le clone plaça son pouce juste en dessous de l’os de la machoir, comme un crochet, pour l’empêcher de bouger. C’était une zone très sensible du corps humain et il vint rapidement pleurnicher qu’il ne bougerait pas et qu’elle pouvait donc arrêter.

Soit. Le clone donna le téléphone à l’autre clone qui consultât le téléphone. « … Ton code d’accès ? » Après une seconde de silence, elle daigna lui jeter un coup d’œil menaçant. « Un hacker, c’est pas difficile à trouver. Alors rend moi la tâche plus facile. Ton code, gros porc ! » Et comme elle était assez convainquant avec 5-6 clones près à le tabasser, même si la majorité était encore dehors, elle entra le code pour déverrouiller son téléphone … Et avoir un sourire en coin, presque amusée mais ultimement déçue. « C’est qui, Reika ? Ta copine ? Ta femme ou ta seconde femme ? Ou encore Sakura ? Ta petite fille peut-être ? Ah, j’y crois pas, t’as même enregistré leur adresse … » Elle ferma le phone et le rangea dans sa poche. « Maintenant, tu dégage. Tu oublis tout ce qui vient de se passer. Tu te cherche un p’tit boulot peinard pour y poser ton gros cul et tu finis ta misérable vie tranquille … Et si jamais, j’entends la moindre rumeur sur moi concernant cette journée … Ou si tu NOUS cherche en général. » Elle semblait inclure la p’tite dame à ses cotés. « Je mettrais les bonnes personnes sur le coup pour faire les mauvaises choses à ton carnet d’adresse. Pigé ? » Mais en voyant le mec bouche bée et terrifié, le clone derrière lui donna un violent coup de pied dans la chaise du mec, assez fort malgré le poids du mec pour le faire tomber au sol. « T’as pas compris ? DEGAGE ! »

Bon, maintenant qu’il avait prit ses jambes à son cou, la clone « principale », disons le ainsi, afficha un petit sourire à l’autre truand, la deuxième prenant la place du disparu. « Je pensais pouvoir tirer des infos de cet idiot mais rien que regarder son tel’, je sais qu’il a rien d’intéressant sous le couvert. Soit… Mon deuxième conseil, c’est qu’en parallèle avec le premier, il faut s’entourer des bonnes personnes. C’est pas « ce que tu sais faire » qui compte. C’est « qui tu connais » le vrai facteur déterminant. » Son ton de voix était moins prétentieux, moins supérieur. Comparé à il y a quelques instants, avant que la jeune femme montre elle aussi les crocs, elle la prenait pour une rigolote mais depuis, elle a gagné un tout petit peu plus de respect de la part de Dai.

« J’ai une présence médiatique, quelques fonds de coté et des contacte, comme j’ai dit … Je pourrais encore me vanter sur d’autres mérites mais tu es du genre à croire ce que tu vois, n’est-ce pas ? Faudra que j’en fasse la démonstration avant que tu prennes les paroles d’une reine au sérieux. » Okay, elle pouvait pas s’en empêcher. Elle aimait trop se faire passer pour une royauté. Car bordel, c’était vrai. Il y a que ça pour être passé d’esclave, littéralement, à chanteuse médiatisée qui vend des albums et habite dans un penthouse en haut d’un des grands immeubles de Tokyo ! Dans tout les cas, elle lui sourit de manière plus complice.

« Tu voulais pas traiter avec ce type de toute façon. Ta soirée se serait arrêtée là. T’as l’air de quelqu’un qui sait ce qu’elle fait. Bienvenu au club. J’aurais besoin de marchandise dans le future mais ce qui m’intéresse surtout … » Elle se tapota la tête avec deux doigts. « C’est ce que tu as là dedans … Alors je te propose un échange de bon procédé. On squatte ensemble. Je vois ce que je peux faire pour toi. Tu vois ce que tu peux faire pour moi … Mais j’te rassure. Je ne cherche pas à devenir un baron comme l’autre clown. Mes ambitions sont un peu plus grande … Mais ne vous concerne pas. » Un peu ? Elle voulait changer toute la politique japonaise, briser les règles, changer le système. Même pour un baron du crime qui a du succès, c’était hors de l’imagination… Mais Dai s’en fichait. Elle, elle savait qu’elle pourrait le faire. Éventuellement.

Elle ponctua sa phrase par un petit ricanement, sortant un paquet de clope d’une autre poche pour en tirer une avec ses lèvres … Avant de tendre le paquet à l’autre femme. « … T’en veux ? »
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Lun 19 Juil - 14:36
Surmonter le destin. Voilà un concept qui avait suivi Eiko depuis son plus jeune âge. Le destin existait-il vraiment ? La vie de chacun était-elle déterminée par une forte supérieure dès le tout début ? La criminelle n’était pas superstitieuse pour un sous mais trouvait l’idée de destin intéressante. Quelle que soit la vérité derrière les lois du monde, elle avait de toute façon décidé de passer outre, quitte à écraser le monde entier sur son passage. Dans tous les cas, la chanteuse avait l’œil, bien sûr pour Eiko une telle constatation relevait de la normalité. Quiconque ne remarquait pas sa valeur n’avait pour ainsi dire pas le droit de lui adresser la parole. Elle laissa Amy la caresser dans le sens du poil sans rien dire, quelques flatteries ne faisaient jamais de mal à l’égo.

Et puis, l’artiste se concentra sur la pauvre âme qu’était Genichi, le traitant comme un groupe de racaille traiterait un souffre-douleur au coin d’une ruelle. Ça alors, cette situation lui rappelait des souvenirs… les douces années passées au sein du gang après sa fuite et avant qu’elle ne se lance dans les affaires. Un sentiment nostalgique s’empara d’elle quelques instants. C’était le bon vieux temps.

Le bruit de Genichi s’étalant au sol la tira de ses pensées. Elle avait écouté d’une oreille distraite l’interaction entre l’homme et la chanteuse. Décidément, c’était une mauvaise journée pour le bonhomme. Elle lui fit un petit signe des doigts alors qu’il déguerpissait. C’était une façon comme une autre de lui faire ses adieux, Genichi lui en voudrait peut-être mais elle avait déjà refusé son offre avant l’arrivée du gang de l’artiste. À jamais, et bon courage pour la suite.

« Je pensais pouvoir tirer des infos de cet idiot mais rien que regarder son tel’, je sais qu’il a rien d’intéressant sous le couvert. Soit… Mon deuxième conseil, c’est qu’en parallèle avec le premier, il faut s’entourer des bonnes personnes. C’est pas « ce que tu sais faire » qui compte. C’est « qui tu connais » le vrai facteur déterminant. »

Eiko retint un rire amusé. Elle avait évidemment entendu ça aussi, sacrée petite espionne. Elle avait d’ailleurs décidé de continuer à l’encercler. Maker ne se laissait pas intimider facilement et se contenta d’ignorer le clone qui remplaça son précédent interlocuteur, préférant se concentrer sur l’individu avec lequel elle conversait depuis son apparition. Ce dernier continua sa tirade et quelques éléments firent tiquer Eiko. Elle avait bien vu juste, mais il se pouvait qu’elle avait involontairement ferré un plus gros poisson qu’elle ne l’avait imaginé.

« Une reine, mmh ? », demanda-t-elle en acceptant une cigarette. « Tu as l’air de savoir de quoi tu parles. » elle sortit un briquet valant probablement plus qu’un salaire moyen et alluma le bout de son cancer enroulé dans du papier, avant d’offrir de faire de même pour la jeune femme.

« J’ajouterais une troisième règle qu’il faut balancer avec la seconde, fit-elle avant d’expirer un nuage de fumée, il y a certaines choses qu’il vaut mieux faire de sa propre main. Tu connais le dicton, on n’est jamais mieux-servi que par soi-même. C’est on ne peut plus vrai. »

Et d’ailleurs, avec la quantité de main d’œuvre qu’elle pouvait produire, faire les choses « soi-même » ne devait pas être bien compliqué pour Amy. Pratique tiens.

Eiko balaya les quelques interrogations qui émergèrent dans son esprit à cette pensée. Elle lui avait proposé de travailler en tandem de but en blanc, l’avarice se devait donc naturellement de lui répondre favorablement.

« Quel genre de marchandise recherches-tu ? Je peux t’obtenir virtuellement tout ce que tu désires, rassure-toi, ce qui se passe après n’est pas quelque chose qui m’intéresse. »

Eiko n’avait pour ainsi dire aucune envie de savoir quel était le but de la chanteuse. En revanche, elle avait très envie de savoir dans quelle zone elle voulait secouer les choses. Question de balance et de protection, elle avait dit avoir de grandes ambitions après tout. Eiko en était maintenant certaine, cette femme était intervenue spécifiquement pour parler affaire.

[Alors alors, qu’est-ce que tu recherches exactement, Army ?]

En réalité, Eiko tâtait le terrain. L’artiste au double-jeu possédait une carte qui avait piqué son intérêt : la présence médiatique. La criminelle doutait qu’elle mentait, au vu de son profil Amy avait bien les moyens d’avoir ce qu’elle avançait, et une présence médiatique pourrait se révéler être un bon atout dans certaines situations. Elle sourit intérieurement ; il lui fallait créer une dette, sa spécialité.

« Pardonne-moi mais ma curiosité me tracasse finalement, laquelle des « toi » est la vraie ? Enfin, si c’est comme ça que cela fonctionne bien sûr. »

Elle avait fini par céder. Quitte à parler à quelqu’un, autant parler à l’original. Surtout s’il s’agissait de parler affaires, Eiko préférait converser avec quelqu’un de véritable plutôt qu’une copie démultipliée pour la sécurité. Après tout lorsqu’il était question de rang, Eiko ne pouvait se considérer différemment d’une reine elle-même.
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Dai Kurokawa
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Dai Kurokawa
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Jeu 22 Juil - 23:12
Lorsqu’elle souleva sa remarque concernant son titre autoproclamé, Dai esquissa un autre sourire vantard, l’incitant à expliquer sa logique. « Un mec plein de talent qui se croit être un loser, restera un loser. Une femme pleine de talent qui se croit être une reine, pourrait bien finir par le devenir réellement. » Oui, même avec sa folie des grandeurs, A(r)my n’était pas assez tarée pour croire qu’elle était LITTÉRALEMENT une reine. Tout en jetant un coup d’œil au briquet clinquant de sa possible associée, Dai fit de même, même si son briquet a elle était … Un bête briquet. En vrai, elle avait pas pensé jusque là qu’elle pourrait se la péter avec un briquet. Elle devra penser à acheter un truc de ce genre aussi. « Et comme j’ai commencé ma vie à trainer les rues pour finir dans une salle de concert avec des centaines de gens qui gueulent mon nom… Je pense que c’est pas trop fou d’aspirer à ce titre, heh heh … »

L’artiste hocha la tête à cette troisième règle et ajouta sa propre saveur à cette règle qui mérite d’être en or. « Malheureusement … Le monde est une belle saloperie. Si on compte trop souvent sur les autres, c’est vrai, on peut finir par se bruler les ailes … Ou se faire poignarder dans le dos. »

Et elle détestait ça. Elle… N’était pas destinée à devenir qui elle est aujourd’hui. Elle aurait pu être une simple petite fille, radieuse, avec des parents aimant, faire des études et devenir … Médecin ou une connerie du genre. Mais non. Le monde lui a montré à bien des reprises que son coté loyal était souvent mal placé. Elle a raison. Il fallait faire des choses par soi-même. Et ça cassait bien les couilles au reste d’humanité qui lui restait.

Tout en fumant, elle retint un petit rire, souriant d’un air faussement déçu. « Aaaw … Et dire que je me faisais une joie d’essayer de t’endoctriner dans mes coups de génies absolu. » Elle expira un épais nuage de fumée… Les clones se dispersant petit à petit dans le bâtiment. « Je déconne … Bizness is Bizness. Je cherche toute les armes que tu peux me fournir. Arme à feu, explosifs, des armes blanches même … Des gilets pare-balles, des boucliers anti-émeute. Pourquoi pas des stimulants si t’as. Je suis pas frileuse au point de ne pas vouloir me shooter si besoin… En somme … » Elle marqua une petite pause, levant une main, puis l’autre, pour montrer deux opposés. « Tout ce qu’une « One woman army » peut porter pour surmonter les pires vilains … Les meilleurs héros … Et tout ce qui se trouvent entre les deux. »

Si la dame devant elle payait une quelconque attention à la clone devant elle, elle pourrait voir que par-dessus ses lunettes, les yeux ambré de la star brillaient d’un éclat de folie démesuré. A l’entendre, on pourrait croire qu’elle voulait déclarer la guerre au japon tout entier, et ses yeux pourraient presque confirmer cette pensées. Un désire de casser des dents. Un besoin de se dresser. Une rage dormante dirigée vers on ne sait qui…

Lorsque la curiosité de la lady fut insurmontable, Dai eu un étrange réflexe, qu’elle ne réalisa même pas à vrai dire. Elle, comme le clone à l’autre bout de la table, les deux clones désormais visible à la trafiquante, vinrent pousser sur leurs lunettes pour les remettre en place, couvrant désormais à coup sur leurs yeux, affichant un sourire plastique.

« C’est une information très intime que tu me demande là. Une information très précieuse qui a elle aussi un prix. Tu me demande … De dévoiler mon meilleur atout en t’expliquant comment mon alter fonctionne ? » Car essentiellement, cette question voulait dire ça. « C’est le genre de connerie que je ferais qu’avec un ami en qui j’ai une confiance aveugle. Donne-moi un nom. Donne-moi un alter. Et on verra. Après tout… Tu sais qui je suis. Tu as une compréhension basique de mon alter, je suppose … Mais je sais encore rien de toi, chérie. »

La clone principale se rapprocha ensuite de la table, croisant les bras dessus et se penchant vers elle, son sourire se faisant soudainement plus chaleureux et sa voix se faisant un peu plus basse, faisant une aparté du sujet actuel. « Et j’adorerais apprendre à te connaitre. Sans déconner … Bizness à part, t’es canon comme fille … » Elle baissa ses lunettes à nouveau, le temps de lui faire un clin d’œil charmeur seulement, ponctuant le tout d’un ricanement joueur.

Oui. Elle était de ce bord là… Aussi.
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Dim 25 Juil - 23:32
Eiko avait maintenant appris deux choses au sujet de sa nouvelle connaissance. La première était que malgré leurs styles vestimentaires fondamentalement différents, Amy avait une vision similaire à la sienne sur plusieurs sujets. En soit, c’était là quelque chose de positif. La seconde était quand à elle que la demoiselle qui lui faisait face était une joueuse en puissance. La positivité de ce deuxième point était cependant assez variable puisqu’elle dépendait précisément de quel type de personne était en fait l’artiste.

« Tout ce qu’une « One woman army » peut porter pour surmonter les pires vilains … Les meilleurs héros … Et tout ce qui se trouvent entre les deux. »

Voilà qui apportait déjà un début de réponse. La criminelle ne savait pas qui était tombé dans le collimateur d’Amy, mais cette dernière avait définitivement en tête de lui faire la guerre. Enfin, cela ne la regardait pas, et de toute façon la qualité de la chanteuse à vouloir un arsenal pour –littéralement- elle seule était ironiquement plutôt rassurante. Moins de personnes impliquées, moins de maillons, ce genre de détails. Encore un point sur lequel elles étaient d’accord, tiens.

Eiko retint une grimace, voilà que sa curiosité lui avait porté préjudice. Ou… peut-être pas ? L’individu connu sous le nom de Maker sourit face à la porte mentale qui s’ouvrait à lui.

« Tu me flattes trésor… mais j’espère que tu ne penses pas pouvoir m’acheter avec des compliments. Oh ne te fais pas de fausses idées j’apprécie beaucoup les flatteries, c’est peut-être même ce que je préfère. »

Oui, Eiko avait conscience de l’effet qu’elle provoquait chez la plupart des gens. Sa présentation comme son éloquence étaient toujours très soignées et elle ne ratait pas une occasion de mettre en valeur sa richesse pour embellir le tout. Elle mettait même un point d’honneur à jouer de ses atouts car a défaut de lui avoir donné une enfance agréable, le monde l’avait doté d’un physique dont elle ne pourrait se plaindre. Et tout comme le reste, c’était là un outil à utiliser pour gravir les échelons.

« Pardonne mon ingérence, tu n’as pas à me donner ce genre d’informations. Mais il est vrai que je ne me suis pas présentée »

Elle tapa d’un coup sec sur sa cigarette pour en faire tomber la cendre avant de reprendre sur un ton légèrement plus professionnel : « Je suis connue sous le nom de Maker au sein du marché noir, pour ce qui est de l’alter il s’agit là d’une information que peu de gens connaissent. » Elle sourit sur ces derniers mots, laissant le sous-entendu s’installer quelques instants. « Je peux tout de même te dire quelque chose à mon sujet, reprit-elle en prenant une nouvelle bouffée, de la malice étrangement honnête dans la voix,  j’estime mes amis plus que les gens ne le font en général. Mais l’amitié est… compliquée, je trouve. Comme la confiance. Il faut du temps pour en créer une authentique et durable. Pour ma part, c’est par les affaires que j’ai l’habitude de tisser mes liens, qu’ils soient amicaux ou autres. »

Le regard magenta restait ancré sur celui de la jeune femme. Eiko aimait les sous entendus, elle pouvait même se vanter d’en vivre, quelque part. Mais surtout, elle espérait qu’Amy sache lire entre ses paroles. Quiconque se rapprochait de Maker se rapprochait d’Eiko, et avec le temps les associés pouvaient devenir des alliés, puis des personnes entrant dans le cercle privé de la jeune femme. Mais bien sûr il fallait arriver jusque là. Et comme elle l’avait dit, Eiko se rapprochait des gens au travers de son domaine de prédilection.

« Des armes, donc ?, demanda-t-elle en recentrant la conversation, un bras croisé sous celui qui tenait le tabac fumant, ce n’est pas mon commerce principal mais je peux te fournir, oui. »

Son ton malicieux avait laissé place à une intonation plus sérieuse et pensive, à cause de ses relations changeantes, Eiko avait parfois du mal à tenir compte de ses stocks exacts.

« Les stimulants aussi, si tu y tiens. Mais il faudra que tu me dises ce que tu recherches plus précisément comme effet. En revanche… j’ai tendance à les déconseiller à moins qu’il ne s’agisse d’un cas d’urgence. »

Amy –ou quel que soit son véritable nom, Eiko ne croyant pas une seule seconde qu’il pouvait s’agir de la véritable identité de l’artiste- avait l’air de quelqu’un qui savait réfléchir, malgré sa possible tendance à aimer faire sauter les fusibles pour le plaisir. Du moins, Eiko espérait qu’elle était le reflet de ses ambitions. Les dopants étaient rarement une bonne idée, mais elle-même devait avouer qu’il s’agissait probablement là de l’une des armes les plus efficaces des criminels altérés modernes. Il suffisait de voir les effets qu’avait provoqué la Trigger pour le comprendre.

« Et puis, sourit-elle en écrasant sa cigarette après une dernière expiration de fumée, il y a des substances bien plus agréables qui permettent d’éviter ce genre de situations d’urgences, si tu vois ce que je veux dire. »

Eiko aimait réfléchir à des stratégies pour terrasser ses encore trop nombreux concurrents, et elle y arrivait encore mieux sous l’influences de substances en tous genres. Enfin peut-être pas, mais c’était ce dont elle se persuadait en tout cas.

Ceux qui ont conscience de leurs défauts en tirent un avantage qui leur est propre, ou quelque chose comme ça.
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Dai Kurokawa
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Dai Kurokawa
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Jeu 29 Juil - 10:27
Dai plissa les yeux d’un air d’autant plus charmeur … Était-ce un jeu ? Était-ce une réelle tentative de l’amadouer ? Non, étrangement, la séduction n’est pas quelque chose dont elle aime abuser en générale : les pratiques qu’elle a subit a fait que même pour elle, elle trouvait ce genre de choses vraiment … Vraiment dégueulasse. Alors quand elle le faisait, c’était en général bel et bien pour avoir quelqu’un dans son lit !

« Tant mieux … Car je ne prévoyais pas vraiment d’arrêter là ~ »

Mais chaque chose en son temps. Il n’était pas bon de mélanger business et affaire de cœur. Se repositionnant au fond de sa chaise, croisant à nouveau les jambes d’une manière détendue, elle écouta ce que Maker avait à lui dire… Et Maker, oui, ça lui disait vaguement quelque chose. Elle avait du entendre ce nom au moins une fois, vers la fin de sa « carrière » de criminel. Pas assez de fois pour être impressionnée, mais assez pour savoir qu’au moins, elle n’était pas aussi arriéré mentalement que certains débiles qui se pensent être les rois du monde car ils contrôlent UNE rue de Tokyo.

Elle haussa un sourcil d’un air amusé cependant lorsqu’elle parlait d’amitié. Bordel. C’était presque effrayant, en fait. Pourquoi ? Parce que Dai fonctionne un peu pareil. Et pourquoi est-ce effrayant ? Parce que l’amitié en affaire, du moins dans le monde de l’ombre, est considérée comme une énorme erreur. Hors, Dai est par exemple pote avec son dealer. Pour de vrai. Oui, elle a déjà été poignardée dans le dos à cause de ce genre de raisonnement mais … Elle s’est toujours relevée, elle a toujours botté des culs en retour et elle recommencera toujours. Car malgré tous les grands airs qu’elle peut se donner, partager des bières, avoir des bons moments, des mauvaises rigolades, c’était essentiel à sa santé mentale, disons-le ainsi. Mais même en sachant ça, elle en rigola un peu, toujours la clope au bec.

« Yep… En effet … Certains diraient que ce n’est pas très professionnel comme éthique de travail, dans ton domaine. Mais je respecte ça. » Elle lui offrit ensuite un clin d’œil. Merde, elle ne pouvait pas s’en empêcher, hein ? « J’espère qu’on fera beaucoup affaire ensemble alors, Maker… »

Le clone hocha simplement la tête pour reconfirmer ses besoins avant de jeter le mégot de cigarette qu’elle avait déjà brulé jusqu’au filtre sur la table. Elle tira ses lunettes teintées et vint mordiller sur une des branches avec un sourire malicieux. Une gestuelle habituelle pour elle, pleine de malice, presque une signature pour son ton joueur. Un ton qu’elle utilisait d’avantage pour marquer son confort, sa poigne sur la situation, son contrôle… Mais hey, ici, c’était vraiment amusant, de soin point de vue.

« Hmm … Aaaw, Maker. T’es adorable. Tu te soucie de moi. Tu as peur que je me shoot trop jusqu’à en crever. Vrai que ça serait con de perdre une nouvelle cliente si tôt. Heureusement que ta nouvelle cliente est disponible en des centaines d’exemplaires ! »

Une tactique comme une autre. Pourquoi se soucier de sa propre vie quand on en a des dizaines et des dizaines ? Pourquoi se priver d’un produit qui te rend surhumain pendant une dizaine de minutes avant de crever, quand tu l’injecte dans un clone ? Cela va faire mal ? Les sensations seront horribles ? Elle a l’habitude …

« Mais je cherche surtout des trucs pour me booster. Le genre de truc qui va me donner tant d’énergie que j’aurais l’impression de voir dans le futur, heh … Après, si t’as des trucs intéressant en plus de ça, je suis ouverte aux propositions. »

A son sous-entendu, Dai resta tout aussi jouette mais garda le silence pendant quelques secondes. Intéressant. Maker ne lui donnait pas l’impression d’abuser trop de ce genre de choses « agréable ». Dans le genre commerçante professionnel, mais hey. On était tous humains et elle préférait entendre ça que faire face à un robot en terme de droiture, qui se force à rester plus clean que Mr.Propre au nom du profit ou de … L’éthique ou … D’autres conneries comme ça. Qu’importe.
Le clone se leva et fit un petit signe de la tête à la jeune femme, l’autre à l’autre bout de la table ne réagissant pas trop.

« J’ai une loge en backstage. Avec plein ... "d'échantillons". Je suppose que t’as pas forcement besoin de moi pour en trouver, mais j’ai de bons contacte avec des fournisseurs pro. Tu … Viens constater ? ~ »

Elle n'allait pas jusqu'à dire qu'elle venait de trouver une nouvelle partenaire de jeu avec cette révélation, mais elle pouvait clairement donner cette impression avec son attitude plus relaxée, son ton plus invitant, etc etc ... Lorsqu'elle accepta, Dai la mena à sa loge en laissant l'autre clone là, tout simplement. Pas besoin de s'occuper de tout ses clones, elle les avaient éparpillé justement pour faire la surveillance après tout. Elle emmena Maker dans les coulisses par un chemin plus discret, passa de nombreux membres du staff, certains se faisant gueuler dessus par des clones au passage ...

Certains pourraient trouver ça extraordinaire qu'une seule personne puisse gérer tant d'émotions. Performer sur scène, s’énerver en coulisse, flirt avec une nouvelle amie ... Mais à ne pas s'y méprendre, c'était l'enfer. Pas étonnant que Dai avait besoin de "remontant". Tout ça lui demandait beaucoup d'efforts et de concentration, le genre d'expérience acquis uniquement avec le temps d'une vie, depuis qu'elle était toute jeune. A ce demander ce qu'elle ressentait vraiment dans l'instant présent ... Mais soit.

La loge en elle-même n'avait rien de bien extraordinaire. Cet endroit n'était pas à elle, elle louait juste l'endroit alors il n'y avait pas des posters d'elle plein les murs, des décos custom et autre comme si cet endroit était fait pour qu'elle y reste un bon moment. Mais c'était pas dégueulasse non plus. Il y avait deux canapé se faisant face avec une table basse au milieu, quelques meubles dont une coiffeuse pour que l'artiste se prépare. Elle se serait bien vautrée dans un canapé mais alla à la place vers une garde-robe qu'elle ouvrit en grand.

"Met toi à l'aise. Est-ce qu'on finalise les détails maintenant ? Le concert est pas encore finit mais je pourrais déja te montrer quelques trucs... Tu cherche quoi, comme trucs Agréables ? ~"
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Eiko Yoshida
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Eiko Yoshida
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Mer 4 Aoû - 0:44
Eiko souriait mais enregistrait. Amy était de bonne compagnie et la japonaise se laissait un peu aller dans la discussion. Mais en parallèle, la chanteuse était aussi et surtout une cliente qui allait lui rapporter de l’argent, et Eiko aimait beaucoup avoir un maximum d’informations sur ses clients. Et si eux avaient à l’inverse très peu d’informations sur elle, c’était encore mieux. Aussi lorsque Amy lui avait proposé d’aller jeter un coup d’œil à sa loge, elle avait accepté avec engouement, et profité du trajet pour récolter quelques infos en plus. Amy avait parlé de centaines de clones, et à voir les différentes copies jouer chacune un rôle différent en temps réel, elle n’avait peut-être pas juste dit ça pour la blague. La star avait peut-être l’air un peu déjantée, mais elle n’avait pas chômé côté utilisation de son Alter. Ça tombait bien, Eiko aimait beaucoup ce genre de profil.

La loge était bien aménagée sans être luxueuse pour autant. Bah, il n’y avait de toute façon qu’une poignée de personnes ayant besoin d’une pièce respirant la richesse à Tokyo. Le flex était une chose importante, mine de rien.

"Met toi à l'aise. Est-ce qu'on finalise les détails maintenant ? Le concert est pas encore finit mais je pourrais déja te montrer quelques trucs... Tu cherche quoi, comme trucs Agréables ? ~"

Eiko s’installa sur l’un des canapés, analysant la pièce d’un œil distrait. A vrai dire, elle ne cherchait pas, elle n’avait pour ainsi dire pas imaginé que lancer le sujet la conduirait à l’antre de l’artiste. Mais bon, pourquoi pas après-tout.

[ C’est vrai qu’elle chante sur scène en même temps… un peu triste pour les fans qui sont venus la voir en « live »]

« Avec plaisir, autant se débarrasser des formalités rapidement, sourit-elle, et sinon… rien en particulier mais je suis ouverte aux propositions. »

La pièce louée par Amy était en fait comme un musée des psychotropes, ce qui amena Eiko à se demander si le trafic n’était pas plus rentable qu’elle ne le pensait finalement.

La discussion tourna autour de plusieurs sujets ; le nouveau contrat évidemment, puis l’état actuel du marché et d’autres qui firent bientôt défaut à la mémoire de la jeune femme qui, bien que lucide, avait un peu de mal à connecter les points entre eux à la fin de la soirée.

Mais elle avait plein de nouvelles idées en tête maintenant. Peut-être que s’éloigner aussi rapidement du marché des poudres-à-cancer (et autres) était une décision quelque peu hâtive ? À ruminer… quand elle aurait récupéré son cerveau à 100%. Accessoirement elle avait décidé de ce qu’elle ferait d’Amy. Pour l’instant elle devait mener sa petite enquête sur la jeune femme, histoire de savoir plus ou moins où sa voix se faisait entendre le plus. Et après, elle lui servirait de Joker. Parfait, elle constituerait ainsi l’une des cartes de sa main et pourrait s’avérer être un atout de taille. Et en plus… Eiko lui trouvait des utilités à la chaîne.

Mais tout ça se passait dans l’esprit embrumé de la criminelle aux cornes. Dans la vérité vraie du monde réel, elle salua chaleureusement –mais malgré tout professionnellement- son hôte avant de la quitter, non sans lui promettre de l’inviter chez elle pour parler affaires la prochaine fois.


***


Eiko consulta son téléphone, l’air frais de la nuit lui rougissant légèrement les joues. Elle avait passé beaucoup plus de temps que prévu dans cet établissement, mais la soirée avait été intéressante et productive. Elle avait maintenant un contact de plus dans le répertoire de Maker ce qui était loin d’être négligeable. Et puis, en dehors de tout ça, elle avait passé une bonne soirée tout simplement.

Une berline noire s’arrêta devant elle à cette pensée, et le chauffeur en sortit pour lui ouvrir la portière arrière. Confortablement installée sur la banquette arrière de l’habitacle chauffé, la jeune femme se laissa lentement bercer par le doux vrombissement du moteur, bruit qu’elle affectionnait particulièrement. Elle avait une montagne de choses à faire ces prochains jours mais là tout de suite seul le sommeil l’intéressait, agrémenté par les pensées éparses nées de la fatigue. En son fort intérieur elle savait qu’elle se trouvait sur une pente glissante, la soirée passée dans la loge d’Amy et son état actuel en étaient les preuves irréfutables. Eiko balaya ces pensées, préférant se concentrer sur le bruit irrégulier du moteur. Elle se souvint alors qu’elle avait un rendez-vous le lendemain à la première heure… soit dans pas si longtemps que ça maintenant.

[Pas de repos pour les damnés… hein ?]
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