Une soirée Ordinaire pour un Vilain. [PV Yasushi Onpa]

C’est non loin du centre-ville, par un bruyant début de nuit, que trois individus se promenaient, comme si, ces derniers cherchaient une adresse.. Deux d’entre eux étaient vêtus typiquement comme des délinquants de bas étages.. En même temps on leur donnerait à peine 21 ans, un âge où il n’est pas rare d'effectuer de mauvais choix de vie.. Qui pourrait mettre en péril cette dernière. Le troisième personnage se démarque du reste, beaucoup plus en avant que les autres, beaucoup plus grand et à l'accoutrement distingué. Si nous étions dans un jeux vidéo j’aurais tendance à dire qu’il s’agirait d’un boss accompagné de ces deux sbires. Malgré son apparence soignée, ce dernier traîne le pas.. avec les mains dans ses poches. Puis s'exprima :

Homme Grand : «C’est chiant..» Dit-il avant de s’allumer une cigarette. Après une inspiration prononcée, ce dernier recracha une épaisse et abondante fumée. «Vous ne savez pas lire une putain d’adresse ?..»

Un acolyte répondis aussitôt :

Délinquant 1: «C’est la porte en face ! Tu la vois ?! Allons récolter l'argent de notre boss ! Cet enfoiré avec c’est fichu retards de paiement ! Il faut être vraiment con pour prendre Barney à la lèg-»

L’individu n'eut le temps de finir cette phrase que l’homme à l'accoutrement distingué qui avait allumé une cigarette tantôt enveloppa sa main derrière le crâne de son compère le saisissant avant de le soulever à quelque centimètre du sol par la seule force de sa poigne. Avant de le projeter violemment au sol contre une marche du trottoir. Fracassant tout ce qui était possible de brisé dans un visage. Mettant en évidence le dos de sa main ou il y était représenté un tatouage y figurant le kanji du crime.

Homme Grand : «Règle numéro 4 du contrat ; ne jamais prononcé le nom du patron sous peine de représailles instanta- blablabla~ Bref. Toi débarrasse moi du corps dans une poubelle que tu trouves au hasard, peu importe..  j’m’en fou..»

Délinquant 2 : «Oui.. Oui ! Pas de sou-soucis Ran je vous fais ça tout de suite !!» Répondis d’une voix tremblotante l’autre camarade.

Après ceci, pendant que le délinquant toujours debout traînait tant bien que mal le corps inconscient de son acolyte par les pieds vers la benne à ordure la plus proche. Ran avança jusqu'à une porte d’une petite maison modeste. Il frappait trois fois à celle-ci. Ran entendit des bruits de pas, ces derniers se sont arrêté une fois au contact de la porte. On entendit un petit bruit métallique indiquant que la porte pouvait être désormais ouverte. Ran poussa la porte d’un coup d’épaule et effectua une entrée.. Brutale. Un jeune adulte tomba par terre dû au choc, gisant par terre sur les fesses devant Ran qui referma lentement la porte derrière lui avec une douceur inhabituelle.

Il s’agenouilla pour que son visage soit au même niveau que son interlocuteur puis demanda :

Ran : «Tu sais pourquoi je suis là je présume ?» Disait-il en amenant doucement sa main couverte de sang près de sa bouche pour retirer sa cigarette.
A la vue de la main de Ran complètement couverte de sang, qui ne semblait pas lui appartenir, le jeune adulte effectua une petite crise de panique et répondis d’une voix peu sur d’elle :

Jeune Adulte  : «J- Je c-crois bi-» Alors qu’il balbutiait, Ran lui avait envoyé une épaisse fumée au visage.

Ran : «Bon et bien tu sais ce que j’attend alors..» Ran se rapprocha du visage du jeune adulte, à tel point que leur front été en contact. «Pas vrai ?» disait-il sur un ton enfantin au limite du comique.

Le jeune adulte effectua un hochement de tête afin de répondre par l’affirmative, tellement il lui était impossible de prononcer un traître mot. Il montra ensuite du doigts et regarda en direction d’une table dans la pièce se situant à côté de la porte d'entrée, sur cette table il y figurait un sac à dos d’étudiant. S'ensuivit un contact visuel entre lui et Ran. Regard qui fut brutalement interrompu par un coup de tête de Ran.

Ran : «Tu vois quand tu veux..»

Ce dernier se rapprocha de la table et ouvrit le sac dos.

Ran : «Si tu me fais tourner en bourrique, tu peux t’attendre à en recevoir un deuxième» dit-il à voix haute lorsqu’il entendit le jeune adulte se relever sur ces deux jambes en gémissant de douleur.

[i]Après ouverture Ran apercevait un bon petit paquet d’argent dans un petit sac en plastique, à côté y figurait un bentô.

Ran : «Roh.. tout est mélangé et j’ai vraiment pas envie de faire les comptes..» Disait Ran s’appuyant contre la table pour être en face du jeune adulte tout en ouvrant le bentô.
«Vous, *mâche* Vous les jeunes adultes vous savez vraiment y faire pour vous foutre dans la merde.. *mâche* Hm. Je dirais même que toi tes trop dans la merde si il n’y a pas le compte *mâche* Mais bon, hm. je te fais confiance hein ? mon petit pote.» Énonça Ran  pendant qu’il se goinfrait du bentô du jeune adulte.
«Sur ceux, merci pour le repas mais j’ai affaires.» Ran déposa délicatement le bentô sur la table puis prit le sac à dos et posa sa main sur la poignée. Quand soudain le jeune adulte, se tenant le front d’une main crie :

Jeune adulte : «C’EST TOUJOURS LA MÊME CHOSE AVEC LES SALAUDS D’EN VOTRE GENRE !! VOUS VOUS PERMETTEZ DE JUGER LES AUTRES ALORS QUE VOUS N’EN N’AVEZ PAS LE DROIT !! TU CROIES QUE J’AI EMPRUNTÉ CET ARGENT PAR PLAISIR ?!!»

Ran ne fit pas l'effort de ce retourner. Puis rétorqua :

Ran : «Ferme la.. tu me casses les oreilles..»
Un liquide épais commença à dégouliné sur la poigné de porte, un liquide si noir que la réfaction de la lumière sur ce dernier semble impossible. Cela a eu pour effet de faire taire le jeune adulte sur le coup. Ran ouvrit la porte et avança sur le palier de la porte puis marqua un temps d’arrêt.[/i]