“Seuls les Super-héros peuvent s'offrir une vie en couleur.”
Antero Musashi
Byakko
Alter de type activation hérité d'une fusion des alters de ses parents, il permet à Antero d'invoquer des renards "spirituels" qui combattent à ses côtés. Pour se faire, il transforme son énergie en ces formes spirituelles.
Une grande concentration et beaucoup d'énergie sont également demandés pour pouvoir les contrôler à sa guise : un manque de concentration ou un détournement de son attention peut fragiliser ses créations voire les dissiper, devant alors attendre pour en créer de nouveau.
L'utilisation de son alter demande à Antero de manger en assez bonne quantité pour restaurer les calories dépensées et le font dormir, lui causant parfois des crises de narcolepsie.
Informations sur le personnage
• NOM : Musashi • PRÉNOM : Antero • TITRE : Inari • AGE : 20 ans • NATIONALITÉ : Italien/Japonais • GROUPE : Héros • RANG : C • Avatar : Yusuke Kitagawa/Fox - Persona 5 • Comment avez-vous connu le forum ? : Je suis partenaire avec vous sur deux autres forum <3 • CODE DU RÈGLEMENT :
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Description physique
Antero est un jeune métis dans la fleur de l'âge, mesurant 1m81 pour 76 kg. Un petit poids tout en hauteur, dépassant la majorité de la population japonaise, dû sans doute à sa mixité italienne. Il a un visage fin, des yeux en amande bleus (dorés lorsqu'il porte ses lentilles en costume) et des cheveux noirs et courts aux reflets bleutés. Son physique lui a valu sa place dans une agence de mannequinat, participant régulièrement à des séances photographies ou des podiums, semblant à l'aise dans ce domaine. Sa démarche est assurée, sa voix est douce et très calme, semblant parfois ensommeillée.
Son style vestimentaire est à la fois très simple et élégant, portant bien souvent des chemises et des pantalons cintrés avec des mocassins ou de belles baskets blanches. On peut parfois le voir également en jean avec un t-shirt ou un sweat, mais cela reste rare. Disons que c'est le genre de tenue qu'il porte le dimanche ou pour faire des emplettes au Konbini du coin. Sa tenue de super-héros quant à elle est composée d'une combinaison noire avec un grand col blanc, de grandes bottes tout aussi blanche, des gants bleus antidérapants, un masque d'Anbu blanc et rouge et d'une queue en fausse fourrure attachée par un mousqueton au reste du costume. Il porte également dans son dos un bâton de combat rouge qu'il utilise pour se défendre et se protéger puisque son Alter ne lui permet pas d'être en affrontement rapproché.
Description psychologique
Antero apparaît au premier abord comme un super-héros calme et posé, peut être même un peu froid et distant. Pourtant, l'expression "l'habit ne fait pas le moine" lui convient tout à fait ; car derrière ce regard bleu perçant, se cache en réalité une bombe à retardement, un garçon au tempérament de feu et une franchise à couper au couteau, influencé par ses origines italiennes, probablement. Pour autant, il n'est pas si impulsif qu'on pourrait imaginer. C'est quelqu'un qui réfléchit, établit des stratégies pour maximiser au mieux l'utilisation de son alter et combattre en limitant les encombres. Il est assoiffé de justice, inspiré par ses idoles super-héroïques, dont All Might fait partie. De par son activité de mannequin en plus de son activité super héroïque, il est doté d'un sens artistique et surtout d'une grande sensibilité, chose qui peut aussi bien le servir à analyser les autres qu'à les comprendre et à les soutenir. Ces traits de caractère le différencient probablement de ses collègues qui travaillent avec lui, et comment. Il faut dire que le milieu de la mode est hostile, mais il arrive à tirer son épingle du jeu, au grand dam de ses concurrents.
Ceux qui le connaissent vraiment, savent aussi qu'il est joueur et malicieux, ayant le rire facile. Bon, il sait garder une certaine maturité quand la situation le demande, mais il peut difficilement rester concentré sur une situation qui l'amuse. De nature joviale et chaleureuse, vous verrez souvent ce jeune héros rire et chantonner les dernières musiques à la mode, pas dérangé à l'idée de s'afficher en tant qu'Antero (et non Inari) face à ces Japonais trop rigides à son goût. Ses années d'études à Shiketsu l'ont profondément changé, lui ouvrant peu à peu la porte au monde qui l'entoure. Est-ce un mal pour un bien ? Nul ne le sait, sauf lui.
Avec discrétion et fierté, Inari de son pseudonyme est un héros qui différencie sa carrière professionnelle (héroïque), et de la vie privée (y compris le mannequinat). Il ne dévoile pas son identité à ceux qu'il ne connaît pas, ne voulant pas mettre en danger son entourage. La détermination, oui, on peut dire que ça le caractérise bien, à moins que ce ne soit de la connerie ou peut être les deux… Et si derrière tout ça Antero a bien une faiblesse, même deux : son appétit et sa narcolepsie. À cause de son alter qui consomme beaucoup d'énergie, il a tendance à avoir des carences et souvent faim et il n'est pas rare de le voir s'endormir partout où il passe. Bien sûr qu'il prend un traitement pour ça, mais ce n'est pas toujours simple.
Peut-être qu'un jour, il saura surmonter cela, mais pour le moment, ça ne semble pas lui porter préjudice, et se consacre pleinement à ses deux activités principales, offrant sa vie à la fois aux médias et aux autres.
Histoire
Il neigeait, ouah quelle introduction de folie ! Ahem, bref. De petits flocons recouvraient peu à peu le sol de ce petit village japonais perdu sur l'île d'Hokkaido, si pittoresque que même Jean-Pierre Pernaut ne savait pas qu'il existait. Enfin, il faut être particulièrement idiot pour visiter un village aussi paumé que celui-ci lorsqu'on est touriste, soi dit en passant. À part si vous souhaitez visiter le temple, seul lieu intéressant (et encore) du patelin, vous n'avez pas grand-chose à faire ici. Quand on vous dit Hokkaido, vous pensez aux kimonos, à la neige, aux parcs floraux incroyables. Vous ne pensez pas forcément à ces coins loin de toute civilisation si bien qu’il ne reste que peu d'habitants au mètre carré, en comptant le maître du temple, une petite grand-mère et deux jeunes dont on ignore leur présence ici. Loin de moi l’idée de faire du grand Chuuya Nakahara, rassurez-vous. Et puis ça tombe bien que vous voyiez de quoi je parle parce qu’on ne va absolument pas aborder ce quoi d’Hokkaido, pour le moment tout du moins.
Oui, le dramatique et la solitude dans la vie n’ont jamais été mon kiff et je ne vais pas exagérer la vie d’Antero au point d’en faire un dark sasuke, il a eu beaucoup de moments heureux aussi ! Bon, je vais y arriver avec mon histoire de neige, je tourne, je tourne, mais il serait peut-être temps que je rentre dans le cœur du sujet. Donc la ville de Sapporo s’habillait de son beau manteau blanc et blablabla, Antero naquit, nous y voilà ! Contrairement à l’idée que véhiculait l’introduction, le nippo-italien n’a pas vu le jour dans ce trou paumé. Leur baraque était potable, les revenus de ses parents étaient décents. Certes, on ne mangeait pas de caviar tous les jours… Mais ils étaient heureux et c’était le plus important. Il ne faut pas déconner non plus. Donc, son papa officiait dans un temple shintô et sa maman était journaliste. Lui avait une mutation lui conférant l’allure d’un renard bipède et sa mère pouvait prendre une apparence fantomatique (ce n’était qu’une apparence, il n’y avait pas d’effet particulier lié à cet alter). Il avait deux sœurs jumelles, Mikoto et Kiyomi, n’était pas l’aîné, et était mignon à croquer de la tête aux pieds.
Il avait pu aller à l’école, comme tout autre enfant de son âge et avait découvert son alter à 4 ans et demi. Ce dernier était une fusion des alters de ses parents, et lui permettait à l’époque d’invoquer un petit renard spirituel avec qui il jouait et s’amusait, appréciant le calme et la solitude. Très vite, Antero avait développé un goût particulier pour la lecture. On va dire que cela le détendait… Et puis sa mère trouvait qu’il valait mieux qu’il lise plutôt qu’il ne se batte avec d’autres enfants. Voilà, le décor est planté, on va attaquer un peu plus en profondeur maintenant.
Il neigeait aussi vers ses 12 ans à peu près lorsqu'un homme se présenta à leur porte, un papier d'expulsion à la main. En effet, un riche homme d'affaires venait subitement de racheter le petit temple ou travaillait le père de famille pour se construire un magnifique hôtel de luxe visant à promouvoir le tourisme en ville. En un moins de temps qu'il ne faut pour dire "temple", leur père avait perdu son travail, se retrouvant alors sans rien avec sa femme qui avait cessé son activité pour prendre soin d'Antero et des jumelles, et des enfants qui ne comprenaient pas encore les enjeux. Vous sentez comme on s'amuse là ? Trop bien qui ! Que faire ? Ils n'avaient même pas assez d'argent pour prendre un immeuble plus petit, une bicoque, une petite baraque de rien du tout, n'importe quoi qui leur suffirait à accueillir leurs marmots. Grâce à l'entraide des anciens moines du temple, ils furent mutés dans un petit village que personne ne connaissait sûrement et où les trois habitants présents n'avaient presque jamais vu d'alters. Ils héritèrent d'une vieille maison laissée à l'abandon, le tout se situant dans le creux des montagnes japonaises. Cela doit être à ce moment-là qu'Antero commença à développer un besoin de se détacher des siens, de découvrir de nouvelles choses. Depuis tout petit, il avait une admiration pour le N°1 All Might et rêvait de devenir un super-héros. Malheureusement, il n'y avait pas d'école super-héroïque à Sapporo et voyagea jusque sur l'île principale revenait cher, et il n'était pas sûr que ses parents accepteraient l'idée de laisser leur fils partir loin de chez eux.
Finalement, lorsqu'Antero ut en âge de s'assumer, il prit vite une décision : se barrer d'ici. Puisque Hokkaido craignait, il n'avait qu'à changer d'air, l'herbe était sûrement plus verte ailleurs. Après avoir passé toutes ces années loin de toute civilisation, il partit en direction de Tokyo contre l'avis de sa mère qui dut accepter son choix sous les larmes pour participer aux examens d'entrées d'une des deux académies super-héroïques, passant alors ses études à Shiketsu peu plus accessible pour lui que Yuei. Il neigeait après ces trois ans passés à se former au métier de super-héros, travaillant désormais au service des citoyens, dans l'espoir de se faire une place parmi les meilleurs. Va-t-il réussir et trouver sa place ? Qui sait...
