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Miss Fletcher, pour vous desservir ~

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Messages RP : 17

Feuille de personnage
Titre: Violet Viper
Expérience: 95/700
Alter: Mind Breaker
Rang C





Melinda Farell
Rang C
Sam 26 Mai - 18:40
Violet Viper
« Alien or Witch, who cares ? »
Melinda Farell
Mind Breaker
Cette faculté oculaire nécessite un échange de regard à distance raisonnable (où chacun peut discerner les traits du visage de l'autre et en fonction de la visibilité, différente sous une bonne clarté qu'en plein brouillard par exemple)  ainsi qu'une intense concentration et un délai relatif à la transmission de pensée égal à la formulation de celle-ci (à l'image d'un mot ou d'une phrase prononcée verbalement). Il s'agit plus de suggestion que d'une véritable hypnose. Car persuader un esprit est autrement plus difficile que de le perturber à l'aide d'une pensée étrangère et soudaine. Mais s'il peine à avoir emprise sur un mental solide, qu'il n'ébranle pas avec aisance, cet alter s'avère redoutable sur les faibles d'esprits et personnes fragiles ou dans une mauvaise passe. Imaginez qu'elle inhibe l'hésitation d'un suicidaire ou n'empêche une personne colérique de raisonner un minimum, ceci pouvant précipiter des actions qu'elle aurait conseillé.
Informations sur le personnage
NOM : Farell
PRÉNOM : Melinda
TITRE : Violet Viper
AGE : 20 ans
NATIONALITÉ : Anglaise
GROUPE : Vilain
RANG : B comme /ZBAF/
Avatar : Shidare Hotaru (Dagashi Kashi)
CODE DU RÈGLEMENT : /
Contenu 1
Contenu 2
Contenu 3
Contenu 4
Description physique
La demoiselle avoisine le mètre soixante six pour près de cinquante un kilogrammes. Elle présente une silhouette avantageuse et fine, de même qu’un aspect assez soigné lui donnant fière allure. Outre ses courbes généreuses et sa voix suave, ainsi qu’un tantinet mélodieuse, les traits délicats de son doux minois au factice éclat s’accaparent tout naturellement l’attention de qui l’admire et fabule à son égard. Des prunelles de saphir saisissantes et insondables, froides et troublantes, de jolies lèvres légèrement pulpeuses, ainsi qu’une coiffure au teint lavande soyeuse et élégante, bien peignée et coiffée d’un fantaisiste serre-tête surmonté d’une rose couleur cassis. Ses atours s’agrémentent de ravissants accessoires, rendant coquetterie et touche d’excentricité esthétique plus adorables et plaisantes encore, sans pourtant dénoter du ton noble et sensuel de son bel ensemble. Et son apparente morne figure s’accommode d’arborer une façade mensongère, propice à abuser une proie suscitant son intérêt. Mais elle n’est pas avare en sourires, tout du moins en vils et mesquins. Du reste, si elle n’a pas l’air bien pâle, la belle s’avère pourtant un brin sensible à la lumière. La radiance de l’astre diurne lui procure une sensation de cuisson légère et irritable, malgré que son derme n’en rougisse pas. Le phénomène est d’autant plus pénible que ses prunelles souffrent d’avantage de cette sensibilité/tare. Si bien qu’elle voile sa peau délicate et ne se met à l’aise qu’une fois la pénombre ou les ténèbres gagnées, sortant de préférence avec une ombrelle et une paire de lunettes noires. Et lorsqu’elle n’endosse pas sa panoplie fétiche, bel ensemble saillant marié de noir et de blanc qui toujours souligne ses traits charmants, ainsi que des courbes presque arrogantes ; la belle mauve se pare à loisir de vêtements plus modestes et contemporains. Une démarche légèrement gracile et pimpante agrémente ses manières au demeurant distinguées. Cette gestuelle n’est pourtant guère plus délicate qu’adroite ou raffinée, bien qu’elle suscite parfois un aspect aguicheur et sensuel lui allant à ravir. A cela s’ajoute une carrure ni vraiment chétive ou idéale, tout juste bien entretenue, ainsi qu’une musculature pauvre mais pas tellement négligée. Nulle maladie aucune ne l’afflige, pas plus qu’une tare physiologique telle une balafre ne l’enlaidit. Mais son endurance s’avère assez médiocre en définitive, à l’image d’une piètre force.

Voyez plutôt ! (lien image)
Description psychologique
La belle mauve frise parfois l’état la photophobie et l’intime malgré elle. Elle ne redoute pas vraiment la lumière, seulement les vives, artificielles ou naturelles, leur préférant alors une pénombre accueillante voire l’obscurité totale d’un lieu clos. A l’entendre, les latrines sont parmi les meilleurs endroits, tant la faible clarté n’a d’égale que le silence y régnant. Elle est dont du genre à se terrer dans l’ombre, à l’écart, ou à fureter parmi elles, de manière sournoise et perfide. Surtout si le phénomène s’avère susceptible de la divertir et lui offrir tout loisir d’abuser quiconque.

La vilaine n’éprouve par ailleurs nulle considération pour ses congénères, le genre humain dont-elle estime qu’il est aussi vain que ses entreprises futiles, de pauvres rêveurs au souvenir si éphémère et insipide qu’ils traversent son existence déroutante. Autrui est un spectre insignifiant, un mirage sans éclat à son sens. Elle porte en effet un regard très pessimiste et négatif sur l’homme civilisé et son éducation biaisée. Mais elle ne méprise pourtant ni les citadins ni les campagnards, juste leurs mœurs décadentes et cette espèce si étrange à laquelle elle ne peut décemment appartenir. Puisqu’elle semble errer depuis son plus jeune âge en un monde alien, surréaliste.

Elle ne s’imagine d’ailleurs pas être dotée d’un esprit particulièrement brillant ou fascinant, l’orgueil et l’estime de soi lui semblant si relatifs et risibles. Téméraire jusqu’à paraître inconsciente, elle dénigre périls et adversités avec une malice tant audacieuse qu’impertinente. Sans doute afin de s’en jouer, de s’essayer à abuser son détracteur, mais encore de savourer une existence affreusement fade et dénuée de sens, de logique. Si elle n’ambitionne ni de guérir un monde malade ni de le refaçonner en vue d’une cohérence plus viable, la vilaine admet volontiers qu’elle n’y a pas sa place. Ceci sans pourtant songer n’être qu’une anomalie ou l’inconnue d’une équation délirante de la création. L’hilarante idée de pouvoir n’être qu’un prophète du divin est toute aussi absurde.

Sinon elle réagit mal à la proximité d’une substance nocive pour l’organisme, telle qu’une cigarette, ce qui a le don de l’horripiler. Elle pourrait bien avoir quelque accès de violence s’il advenait qu’on l’effleurait avec ce genre de toxine. Mais elle n’est pas plus maniaque que cela. Quoiqu’elle trouve absolument absurde de s’abandonner à des sensations trompeuses et destructrices tout en s’affichant conscient des risques. Ce genre de raisonnement puéril l’agace autant que des faits aberrants tels que l’obsolescence programmée des produits du marché, une bien belle enfilade dirait-elle d’un bon rire médisant, blasé et cynique. Mais les sarcasmes font bonnes leçons.

Et malgré l’indifférence dont-elle fait preuve en sa grande froideur découlant de son empathie supposément inexistante, la violacée succombe bien souvent à l’envie soudaine et irrésistible de moquer balivernes et autres fadaises que peuvent déblatérer les petites gens tout comme les puissants et les héros. La sottise lui éveille d’ailleurs irrémédiablement un rictus traduisant son cynisme naturel, tel un sourire mesquin ou un éclat de rire exagéré, parfois mondain ou tout juste niais ; ainsi qu’une verve insidieuse et cruellement moralisatrice, voire même accusatrice. A l’image de ces déments abhorrant la simple existence de personnages si grossiers et déçevants.

La jeune fille aux tendances sociopathes raisonne dont de manière nihiliste, de sorte qu’elle se borne à réfuter et dénigrer toute idée de volonté supérieure ou d’une logique dans la création. Elle n’admet que l’existence matérialiste des choses, la science étant concrète au contraire des croyances et conventions sociales si relatives à chaque ensemble communautaire ou idéologique. Sa cervelle étriquée ne s’embarrasse dont pas de chimères. Et elle ne conçoit pas même des concepts aussi absurdes que la foi ou l’espérance, mais encore l’honneur et la morale, l’humilité et les passions, tout comme le souci de l’image sociale. Des bagatelles qu’elle laisse aux imbéciles et aux faibles d’esprit, aux ignares et aux fous. Ceux-là même qu’elle se plait à moquer sans vergogne.

Là est sa démence, à s’imaginer détentrice de la seule et unique vérité, celle que tout n’est que désordre et hypocrisie, chaos et injustices, folie et dégénérescence, du seul fait de la conscience. Puisque l’humanité de par son évolution n’a fait que perturber l’harmonie seule présente dans la Nature et le règne animal. Elle contemple dont la société et ses dérives, se délivrant de l’ennui par cette farce grossière de perpétuelle décadence. A vrai dire, elle n’imagine pas même que l’âge des héros serait susceptible de briser l’aberrant système et ses rouages encrassés qui broient les individus et élude l’optique de transcendance de leur condition pathétique. Elle-même ne saurait se définir parmi les puissants ou les esseulés. Mais elle s’en rit pourtant, presque indignée.

« A quoi bon dénoncer le pêcher si Dieu pardonne tout rédempteur et accueille même en son royaume les pires monstres, au même titre que les innocents, dont leurs victimes ? Et où est-il quand ces dernières auraient grand besoin de sa mansuétude ? Du reste, quel artisan tolèrerait-il qu’on dénature son chef d’œuvre, là où l’humanité s’adonne aux plus abjectes dépravations et étalages de sottise affligeante ? En vérité je vous le dis, ce soi-disant Créateur n’existe pas, car s’il avait déjà châtié les hommes du temps de Noé, alors il nous aurait éliminé de l’équation il y a des lustres ; sans jamais réitérer sa stupide erreur de nous laisser vivre. Mais continuez dont braves gens à engraisser les ecclésiastes hypocrites et autres puissants égoïstes, tandis que vous croulez dans la misère. Bercez-vous d’illusions délicieuses tandis que vous dénigrez la cruelle vérité, réalité glaciale qui ne cessera jamais d’oppresser vos semblables, alors que se précipiter dans l’inconnue serait autrement plus judicieux et méritoire. Osez sonder l’abîme et  bravez les ténèbres de l’incertitude. Le salut s’y trouve peut-être, s’il n’émerge pas des cendres du vieux monde décrépit et stagnant. »

A cela s’ajoute son abominable penchant pour la violence, tant graphique que d’ordre plus malsain, qu’elle assouvie souvent en perpétrant quelque exaction barbare. La jouvencelle ne rechigne pas à châtier un laquais incapable ou un sinistre gredin, comme brutaliser voire torturer une âme égarée lorsque l’ennui la saigne. Mais elle préfère d’avantage s’extasier en spectatrice de ce genre de scène infâme. Elle se divertie ainsi au détour d’une navigation sur le dark web par exemple, en quête de vidéos si sordides et macabres, voire écœurantes. Les films d’horreur ou gores lui semblant bien désuets, trop pauvres ou si peu osés, en l’occurrence, du fait d’une censure regrettable.
Histoire
Chapitre premier : les Racines du Mal

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, quand bien même son vécu ne lui importa jamais et ne définisse en rien sa personnalité ou encore son identité propre, l’aliénée n’était tellement malfaisante naguère. Issue d’une bonne famille d’Angleterre, son enfance s’est déroulée sans encombre. La petite quittait rarement sa charmante petite ville d’Elderbrook, dans le comté de Norfolk,  afin de s’éloigner de la civilisation et profiter du charme atypique et vivifiant du modeste hameau côtier de Cromer, dont elle semblait friande de ces crabes renommés. Mais c’était bien l’appel du large et non la gourmandise qui l’enlevait en ces rivages, loin des masses grouillantes et bruyantes. D’autant que le contraste entre l’atmosphère authentique et rustique de ce village de pécheurs l’amusait face à la décadence et au chaos des architectures citadines. La vieille Albion lui plaisait presque en cela.

Cette petiote là n’était pas des gens du commun, ni sensible ou émouvante, et encore moins turbulente ou pleurnicheuse. La vilaine morveuse malicieuse n’enjouait pas la tendance naturelle des marmots de son âge à imiter ses géniteurs, afin de reproduire sottement le schéma de leur être. Que trop éprise de liberté, elle ne faisait qu’étudier ceux qu’elle côtoyait. Songeant que de telles expériences sociales et affectives lui semblaient passablement absurdes, tant elle n’en saisissait la moindre subtilité et encore moins l’utilité réelle. Ni les eusses et coutumes ni le raisonnement de ses congénères ne faisaient sens à ses yeux si étranges, incompris et impopulaires. Et elle admettait bien volontiers sa stupidité inhérente à la jeunesse quoiqu’elle semblait plus éclairée à dire vrai.

Au fond, elle se savait bien différente, comme étrangère à cette race d’étrangetés ambulantes. Ainsi, lorsqu’on lui mandait ce à quoi elle aspirait, son ambition paraissait bien incongrue. La belle mauve aux prunelles sans saveur ni vigueur ne désirait ni suivre les pas de ses parents, ni succomber à l’attrait inopérant d’un quelconque métier, ce dont les autres s’entichaient à loisir. La jeune britannique ne désignait d’ailleurs pas la moindre profession. Elle n’avait pas la moindre envie de s’insérer dans la société ni même d’y contribuer. Puisque s’y conformer signifiait céder sur le plan libertaire, ce à quoi elle répugnait. Et il lui importait seule de s’adonner à son bon plaisir.

Malgré tout, son insatiable soif de connaissances l’incitait à profiter des études et feindre la soumission. Ainsi paru-t-elle bien studieuse et passionnée, tandis qu’elle abusait sa propre demeure et dénigrait les niais l’accostant à l’école. A vrai dire, le savoir la délivrait de l’ennui. Son entourage lui suscitait d’être lasse trop souvent, ses intelligents géniteurs la navraient moins. Mais même les travaux des philosophes, leurs thèses, comme celles des autres grands penseurs, ne la confortaient pas d’avantage dans le chaos rythmant son existence d’esseulée en un monde pétrie d’inepties.

Elle s’imaginait parfois n’être qu’en plein délire ou cauchemar, lorsqu’elle ne fabulait pas de manière plus farfelue à se croître évadée à un autre univers plus cohérent. Ses petits camarades la traitaient d’ailleurs d’alien tant elle apparaissait mal lunée par instants. Etait-ce si préjudiciable de reprocher à ces garnements l’état de fait que le bien triomphait exagérément toujours dans les productions audio-visuelles et autres médias, là où l’histoire démontrait l’inexactitude ? Les papelards à potins et commères en tout genre colportaient bien les minimes victoires insolentes de malfrats, alors pourquoi ne pas retranscrire la dure vérité aux tout petits ? Elle n’admettait jamais que les héros ne pouvaient que réussir, tandis qu’on la trouvait odieuse d’évoquer les drames où des braves échouaient lamentablement. Elle ne blâmait pourtant ni les faibles et les sots, ceux-là même qui la critiquaient vivement et ajoutaient à sa confusion quotidienne la laissant bien mitigée.

Que lui servait-il de se plier aux conventions sociales, de s’adapter à des gens dont-elle ne comprenait pas même la logique ? Et où diable reposait l’intérêt du conformisme embrassé comme le messie ? Quel dément se laisserait diriger en l’échange d’une sécurité incertaine en tout domaine ? Elle ne souhaitait dépendre de quiconque ni s’abandonner aux faveurs des puissants et autres adultes tout désignés à lui dicter sa conduite et sa pensée. Cette vision étroite du monde qu’on tentait tout naturellement de lui imposer et que chacun prenait pour acquise, lui faisait d’avantage remarquer sa nature déviante. L’enfant pouvait-il seulement saisir l’idée de ne pas appartenir à cette espèce qui lui semblerait dégénérée, toute formatée par des normes et des entraves mentales. Le concept même de bon sens ou d’ordre des choses lui échappait.

En cela elle trouvait risible de ne pas approfondir la notion même d’individualisme, d’épanouissement dans le refus d’influence ou l’incitation à réfléchir. On éludait même ses allégations et autres divagations d’ignare lorsqu’elle clamait préférer l’état sauvage à cette vie contradictoire et civique. Mais on la gaussait dès lors qu’elle s’adonnait à ce genre de palabre, lui trouvant quelque air plaisant parfois, révoltant sinon, tandis qu’elle envisageait sérieusement de fuir la civilisation si stupide à ses yeux.  L’humanité se bridait d’elle-même, se conditionnait naïvement selon un état dit naturel des choses, la société et ses fondements y aidant par automatisme. Une ironie pour le moins hilarante en ce triste constat qui s’affinait avec les années. Hélas, cet échafaudage de raisonnements dubitatifs et équivoques tardait à illuminer son esprit, elle n’en saisissait le sens de manière limpide avant son entrée dans la puberté.

La bêtise gouvernait les moutons bercés d’illusions, dont les niaiseries l’affligeaient. Mais l’esseulée incomprise n’en souffrait nullement, sa paisible solitude lui assurait de ne pas être importunée. Et nul n’osait la brimer, la railler durement, puisqu’elle en avertissait les autorités ou son père influent et effrayant. Ses camarades l’affublaient du subtil sobriquet de sorcière lors de sa dixième année, elle en caressait l’ironie sachant les évènements que sa verve pouvait engendrer. D’autant qu’elle semblait intouchable. Elle ne résista pas bien longtemps à la tentation d’ébranler les esprits par ses manigances, afin d’inciter à réfléchir la multitude. Une brute notoire dénoncée par-ci dont la parenté écopait d’une enquête sociale, un enseignant négligeant convoqué par-là et passablement blâmé voire même licencié, ou encore des instances exerçant des pressions sur la direction.

Son entreprise visait à raviver des valeurs bafouées. Mais elle échouait à éduquer ces brebis galeuses à l’esprit trop étroit. L’expérience s’avérait tant infructueuse qu’elle songeait à s’acharner sur ces bourriques n’ayant que mépris et crainte à son égard. Ce dont elle se moquait éperdument. La jouvencelle réitéra rarement ses exactions, où elle apparaissait bien innocente et dans son droit de s’insurger contre les manquements de tout ordre, tandis qu’elle se hissait jusqu’à l’université. Elle effectuait d’ailleurs ses études supérieures en France, par pure envie d’aventure d’ailleurs. L’académie des arts, lettres, langues et sciences humaines d’Aix-en-Provence, préférée à un institut prestigieux de la capitale, la formait dont. La belle et élégante mécréante s’y destinait à un cursus qu’elle n’avait pas même envisagé. Bien qu’elle désirait assez s’instruire en matière de dialectes et de cultures autrement plus respectables en Asie. Elle songeait à y porter son regard critique.

Dans un même temps, la belle mauve profitait des brèves excursions qu’elle effectuait sur le territoire, afin de se bâtir un modeste réseau d’espies dans des grandes villes. Lyon ou Paris et même la cité phocéenne étaient parmi ses cibles. A vrai dire, la britanique s’était déjà adonnée à ce genre d’exactions en sa contrée natale, lorsqu’elle sollicitait des sans-abris afin de forger auprès d’eux une certaine forme de dépense morale et financière. La prudente jouvencelle ne dilapidait guère sa trop modeste fortune tandis qu’elle sillonnait ces bourgades et embrigadait des pauvres bougres et bons misérables, délaissés par la société et le populisme. Et si l’expérience n’avait que faire des propos rapportés, tous aussi insipides et saugrenus les uns que les autres, la vilaine s’amusait de ces gens si aisément corruptibles dont-elle dénotait un intérêt grandissant. Ainsi, des possibilités formidables s’offraient à elle et ses pions que d’admirables approches et généreuses offres venaient séduire.

Fort peu d’individus dénigraient le salut qu’intimait cette bourse. La jeune Farell se heurtait pourtant quelque fois à l’hostilité d’une fierté bornée, lorsqu’il ne s’agissait pas d’un refus catégorique de demeurer dans la rue, là où elle mandait appui. La plupart de ces gens accueillaient dont sereinement l’acte dévoué à leurs personnes esseulées, honnies de tous et conspuées par les citadins, en plus d’afficher une certaine dynamique dans l’affaire. Ces pauvres bougres s’avéraient assez prolifiques, énergiques et actifs à arpenter les ruelles et s’informer dans les meilleures occasions. La demoiselle procédait parfois à des expériences plus poussées et osées, à l’aide de spécimens avides ou vils. Elle s’essayait-là à provoquer la discorde entre des voisins aux relations tendues, à envenimer les choses dans des quartiers sensibles pour raviver l’escalade de la violence, ou encore désinformer les forces de l’ordre aux abords d’une scène de crime.

Ceci avant  d’entamer des opérations plus ambitieuses comme l’organisation d’un véritable réseau de malfrats en devenir, persuadés par son argent ou ses talents, afin de coordonner des actes de vandalismes, d’agressions ou de délits plus terribles encore. Et elle prenait grand soin à ne pas se dévoiler à ces canailles, laissant ses lascars premiers et fidèles les joindre et recruter, tandis qu’elle s’intéressait presque à la perspective de rafler le trafic d’armes organisé à une pègre locale, puisqu’elle dénigrait les stupéfiants et la boisson. Hélas, s’y essayer signifiait de résider plus longuement parmi ces ouilles décadentes et affligeantes, ce à quoi elle rechignait. La belle mauve n’éludait dont nullement l’éventualité d’avoir à démanteler ce genre de groupuscule.

Puisqu’il ne s’agissait-là que d’expériences et non le désir de concrétiser une faction criminelle véritable, pour l’heure. Et le désespoir comme la confusion s’en iraient-ils consumer ces ânes une fois sa personne évadée à l’équation ? Du reste, de funestes pensées la trottaient parfois, des idées si malveillantes et amusantes qu’elle songeait presque à s’y adonner vraiment. Telle l’envie d’escroquer de pauvres diables cupides ou revanchards, en leur glissant l’adresse de résidences héroïques, par le biais du dark web qui savait la divertir dès lors que l’ennui la gagnait en soirée ; afin de réaliser une vengeance personnelle, celle d’exposer publiquement la dépouille d’un héros, que les brebis s’éprennent d’une vigilance salvatrice en plus d’admettre maintes autres réalités.

Là elle visait à prouver aux ignares et imbéciles divers pullulant chez la jeunesse, que la cruelle réalité dépassait de loin la fiction du bien triomphant toujours. D’autant que l’ère actuelle semblait d’avantage propice à éluder cette vérité, profondément humaine, au profit d’une vision idéale. Ces niais pouvaient-ils seulement concevoir la misère et ses dérives ? Ou bien tout cela était-il pure chimère fabulée par son esprit malade, qualifié de déviant ? Le doute manquait de l’assaillir lorsqu’elle admirait les peuplades si insouciantes et abreuvées de hauts-faits, discours réjouissants, publicités écœurantes ou encore d’un marketing agressif pour fanatiques d’acheteurs compulsifs.

Mais elle dénigrait au final cette optique d’abattre le mastodonte, tâche trop ardue à entreprendre dans l’immédiat. L’étudiante s’appliquait plutôt à engranger un savoir utile et pertinent, tandis qu’elle envisageait son diplôme sans nulle autre perspective que celle de gagner d’autres rivages où sévir. Trois années pénibles s’écoulaient ainsi, dans l’envie d’accroître son influence tout en s’avérant subtile et sans grande ambition apparente, afin d’endormir la méfiance de ses laquais et partenaires. De bien grossiers personnages, lorsqu’il ne s’agissait pas de véreux gangsters au rabais ou de filous titilleux et misogynes. Elle s’en accommodait pourtant assez bien, sans pourtant nouer la moindre relation véritable en plus de profiter des déboires et autres tensions régnant chez la concurrence.

Si elle échouait parfois à convier ces drôles en divers endroits, elle n’en tailladait pas moins leur fierté lorsque d’autres s’imaginaient la craindre d’avantage que l’estimer ou la respecter. La violacée avait ceci d’étrange de se tapir dans l’ombre, à l’affut de la moindre faiblesse, laissant planer dès lors une certaine inquiétude quotidienne chez certains. Hélas l’ironie s’achevait là. Sa ressemblance troublante avec une jouvencelle toute aussi ingénieuse et mystérieuse lui valait ces égards. Mais elle en dénigrait rumeurs et sobriquets, murmures étranges et délicates attentions, ignorant ainsi la véritable entité dont-elle épousait les traits fabuleux. Le doute n’assaillait que ses détracteurs, avant d’apprendre qu’ils leurs en cuiraient de malmener une telle figure. L’énigmatique énergumène, passant pour légende du crime, prêtait ainsi à son insu son aura grandiose à cette mégère insouciante. Ses dix-huit années la muaient sans savoir en sujet d’étude plus qu’hilarant.

Si bien qu’une fois son diplôme décrochée, elle gagnait l’Asie dont-elle avait apprit modérément quelques dialectes. Ceci afin de visiter une poignée de nations et leurs contrées sauvages et intrigantes, en plus de côtoyer des mœurs atypiques et des fidèles du crime organisé, comme les triades chinoises ou des trafiquants coréens. Elle portait ainsi la ballade à travers trois géants tandis qu’elle songeait à s’établir en des zones plus fragiles et rongées par la corruption et autres dérives, sectaires, populaires, politiques ou militaires. Mais ces pays à la traine comme le Laos, le Cambodge, le Vietnam ou la Birmanie ne l’intéressaient guère plus que cela. Ses pas s’aventuraient d’avantage au cœur des plus grandes cités, si laides et hypocrites, si froides et cruelles, qu’elle en décelait toujours la même horreur dépeinte des années auparavant, la misère humaine.

Et elle se lassait vite de ces brutes grossières et autres malandrins malveillants dont-elle essuyait les manières déplaisantes, ce qu’elle ne considérait qu’à demi, faute d’appréciation du raisonnement standard de ces voyous. Quoiqu’elle s’étonnait parfois de dénoter une lueur d’intelligence. Hélas, dès lors qu’elle abordait ce genre d’individu, ou se laissait gagner et accoster par de tels énergumènes rafraichissants, elle en déplorait un brin la sensation de susciter pareille attention à ses débuts dans le milieu, si modestes et fugaces soient-ils. Le phénomène lui intimait d’ailleurs d’avoir attisé l’intérêt de cette ombre planant en son sillage, ni oppressante ou même envahissante. Elle n’en ressentait pas tant la présence fantomatique, du reste. Seule cette pensée lancinante d’être l’éventuelle proie d’un puissant, si suffisant qu’il en demeurait plus énigmatique et subtil qu’aucun autre, l’amusait, l’intriguait. Aussi désirait-elle le confondre ce fieffé gredin dont-elle se moquait bien du genre.

Quand bien même il s’agirait d’un sinistre coquin ne désirant que la cerner et séduire, ou bien d’une bête sadique et espiègle, ou encore d’une affreuse bonne femme plus vile qu’elle, seul lui importait d’entretenir le mystère de cette relation tissée en douceur, dont l’affreuse et sordide intimité suffisait à la ravir. Elle ne savait trop qui abusait l’autre, en vérité. Peut-être qu’elle se délectait simplement d’une fantaisie hypocrite, qu’elle ne savait que trop renchérir et enjouer par sa simple excentricité naturelle, malsaine et déviante. Elle fabulait parfois à s’imaginer un baron du crime intègre tout épris d’elle, bien que sa préférence allait vers des figures plus originales et stupéfiantes, telles qu’un dément d’artiste sanglant ou encore un veillaque ou petit, mâle ou femelle, ne désirant qu’un adversaire à sa mesure, voire une partenaire idéale et jamais lassante. Mais à trop fabuler, elle craignait de caresser la vérité et de s’en trouver toute déçue au détour d’une intrigue.


Dernière édition par Melinda Farell le Lun 7 Jan - 13:40, édité 3 fois
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Sam 26 Mai - 18:41
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Ce personnage est important (image)

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(le passage de transition est trop long et pas nécessaire à la compréhension du personnage, je le mettrai en rp flashback)

Spoiler:

PS : Concernant ses fausses identités, bien qu'elle ait prise celle de Murasaki Omura pour le Japon, elle conserve celles de Gretchen Fletcher et Blair Adams.
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