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Here they are [PV Melody]

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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Lun 25 Juin - 21:22
Vous vous souvenez des Snicket, non ? Ludwig le mafieux qui m'a roulée, supposément tué par sa fille, sale type, ambitieux et avide ; Melody, sa fille, muette, future héroïne, toute mignonne, qui m'a demandé de démanteler pour elle, et un peu avec elle, les restants de l'ancien réseau de son père. Et… on verra plus tard, en tout cas vous vous souvenez que j'avais mené mon enquête sur eux entre deux contrats. J'avais plus spécifiquement remonté la trace de l'argent, toujours la meilleure pour commencer. A l'époque, Ludwig était un petit malin. Là où la plupart des criminels et patrons mafieux d'un genre ou d'un autre ont deux comptes utilitaires – j'en ai cinq, pour brouiller les pistes, en comptant celui à mon nom et celui au nom de ma compagnie-écran – c'est à dire ceux d'où ils retirent l'argent quand ils veulent s'en servir. Les comptes transitoires pour le blanchiment ne sont pas comptés, sinon ça ferait beaucoup plus, mais seulement deux sont nécessaires au quotidien : un pour les affaires criminelles, le matériel, les salaires des larbins, ce genre de trucs, et l'autre pour les dépenses quotidiennes légales.

Ludwig, lui, en avait trois. Un pour financer son réseau, un compte courant pour sa famille et l'état, et un troisième compte pour ses plaisirs coupables personnels. Comprenez voiture de luxe, montre, tout ce qu'il voulait à titre individuel sans être supposé pouvoir se l'offrir ou sans vouloir que qui que ce soit ne soit au courant. Ce troisième compte a un peu complexifié mon enquête mais a finalement bien servi. En effet, les fonds du réseau étaient presque toujours vides, ils se vidaient au fur et à mesure qu'ils se remplissaient et, après le décès de Ludwig, personne n'y avait touché. Le compte personnel était revenu à Melody Snicket, héritière légale de Ludwig Snicket, donc rien à tirer non plus. Le troisième compte, par contre, était plein quand Ludwig s'était fait tuer. Imaginez un gros paquet de yens attendant docilement que quelqu'un les siphonne.

Et c'est exactement ce que quelqu'un a fait, peu de temps après la mort de Ludwig. Quelqu'un avec les informations et autorisations nécessaire avait tout fait transférer avant de le blanchir. J'aurais pu le suivre mais j'étais plus intéressé par la personne qui avait fait les transferts. En agence, bien sûr, car des virements aussi gros ne se font pas comme ça. Ce qui, malgré toutes les précautions de la dite personne et de la banque, m'a permit de retrouver sa trace. Pas son identité, par contre. Quand je dit sa trace, je parle vraiment d'une piste physique, je l'ai suivi sur des enregistrements de caméras de surveillances piratées et des photos de touristes pour retrouver sa planque. Ça n'a, là encore pas été facile. Outre que je n'ai pas eu une seule image de son visage, il était doué à se noyer dans la foule et sans les réseaux sociaux et la vanité de l'humanité, je l'aurais perdu après deux-cent mètres.

A la place, j'ai suivi sa trace jusqu'à un autre quartier de la ville, dans un immeuble résidentiel assez basique. Ça aurait pu n'être qu'un détour, un moyen de plus de semer des poursuivants, mais je ne l'avais pas vu ressortir donc ça valait au moins le coup de vérifier. Ce que j'ai fait, toute seule et en vitesse – et discrètement, bien sûr. Moi aussi je suis douée pour me cacher, effacer mes traces et me fondre dans la foule. Après tout, je peux voir des traces qui échapperaient à n'importe qui d'autre, mes exigences sont beaucoup plus élevées que celles du commun – confirmant ainsi que oui, il habitait bien l'immeuble. Ou en tout cas il s'y était établi et il y recevait des contacts, tous des criminels et – pour quelques uns d'entre eux en tout cas – des anciens du réseau de Ludwig. Des participants de la farce que ce salopard avait montée pour me faire porter le chapeau de sa trahison. Eux je ne leur en voulait pas, par contre, ils n'étaient que des sous-fifres et ne savaient sans doute pas ce que Ludwig préparait, ils avaient suivi les ordres et fait ce qui était mieux pour eux, rien de plus. Au final, le seul qui m'intéressait, c'était celui qui avait été à la banque, celui qui était assez proche de Ludwig pour avoir accès à ses comptes. Son fils était son associé, ou apprenti, ou quelque chose du genre avant que son père ne disparaisse de la circulation et lui-aussi avait disparu depuis, il faisait un candidat idéal mais je n'avais aucun moyen rapide d'être certaine.

J'aurais pu prendre le temps de chercher qui il était exactement, comment son alter fonctionnait, ce qu'il comptait faire avec l'argent et le réseau de Ludwig, en gros trouver à qui j'allais avoir affaire quand je passerais de l'enquête au démantèlement – si jamais je décidais de détruire leur réseau, ce qui était ce que Melody voulait sans doute mais moi, pas forcément. Mais ça aurait voulu dire m'infiltrer dans le bâtiment, ou le stalker pendant des jours, et j'étais trop impatiente d'avoir enfin quelque chose à montrer, d'avoir un résultat après des semaines et des semaines à ne faire presque qu'enquêter sur le réseau Snicket, alors au lieu d'être prudente et de prendre mon temps je me suis précipitée pour prévenir Melody. Pas comme la première fois, hein, déjà parce qu'elle ne passait sans doute plus par la ruelle où je l'avais prise en embuscade après que j'ai failli lui casser la jambe, mais en allant directement la chercher dans un autre coin au calme où je savais qu'on ne serait pas embêtées, à savoir directement chez elle. En ayant évité la sécurité et détourné l'attention des agents de police qui surveillaient l'endroit, des fois qu'un des mauvais Snicket se décide à y retourner.

Étant mineure, la gamine avait été placée dans une famille d'accueil en attendant une solution plus définitive, et si j'avais envie de parler à Melody, le reste de la maisonnée n'était absolument pas concernée par nos petites affaires. Avant d'entrer, j'ai donné deux-trois coups de fil pour m'assurer qu'ils rentreraient tard du travail ce jour-là, que l'étudiante soit la première à la maison. Ensuite, je me suis faufilée à travers la surveillance pour finalement me vautrer comme une morte dans le canapé local, le chat de la famille sur les genoux – les chats m'ont toujours bien aimée, faut dire qu'ils sont attirés par la chaleur, eux. Petits veinards.
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Melody Snicket
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Lun 25 Juin - 22:00
Tout le monde possède un passé, et parfois, des personnes essaient de tirer un trait dessus. C'est le cas de Melody qui, avec les affaires criminelles de sa famille s'est retrouvée dans des situations plus que délicates contre son gré. Lorsqu'elle pensait que tout serait enfin fini, une vilaine ayant fini en mauvais terme avec Ludwig fit son apparition pour tenter de soutirer des informations, en laissant fortement penser que les affaires continuaient malgré tout, poussant notre serpent à demander à enquêter sur les agissement de sa famille.

Ceci remonte à quelque temps désormais et depuis, Melody a eu le temps de penser à autre chose, comme à son habitude elle avait mis toutes ces histoires dans un coin de sa tête jusqu'à ce que ça revienne sur le tapis d'une manière où d'une autre... comme par exemple en ayant une certaine personne qui apparaît sur le canapé lorsqu'on rentre de cours.

Melody revenait de cours, fatiguée comme d'habitude et en ayant comme seule volontée de s'affaler sur le canapé ou son lit, dormir une petite demie heure avant de se mettre à faire ses devoirs et autres magouilles liées au poison afin d'endurcir son Alter. Elle enelva ses chaussures et se dirigea vers le salon, c'est là qu'elle tomba sur Lady Moriaty, celle à qui elle a demandé d'enquêter malgré le mauvais souvenir qu'elle avait laissé.

Par reflexe, elle recula d'un pas en retirant son casque, d'un air surpris avant d'avancer vers elle. Elle décida de communiquer directement afin de ne pas perdre de temps.

-Je suppose que vous n'êtes pas là par hasard
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Ryou Hanazawa
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Mer 27 Juin - 20:21
Je l'ai entendue arriver avant même qu'elle ait poussé la porte, quand elle marchait encore dans l'allée. Pas qu'elle soit spécialement bruyante, pas plus qu'un autre je dirais. Mais entre le claquement de ses pas, la musique dans ses oreilles, le cliquètement de clés prêtes à servir, elle faisait définitivement du bruit, et personne à part elle n'était supposé rentrer à cette heure-là. Je n'ai même pas eu à me tourner vers elle pour la reconnaître. En fait, je n'ai pas bougé jusqu'à ce qu'elle me remarque, pour ne pas la brusquer. Plus. M'être introduite en douce chez elle devait déjà la surprendre assez, pour ne pas dire autre chose, je n'allais pas en plus l'agresser et la mettre sur la défensive. Je l'avais un peu malmenée lors de notre première rencontre après tout, menaces, petit passage à tabac, tout ça, alors même si je travaillais plus ou moins officiellement plus ou moins pour elle maintenant, inutile de faire quoi que ce soit qui puisse lui rappeler le mauvais souvenir et me la mettre à dos.

Quand elle m'a vue par contre, et surtout quand elle a signé pour signaler qu'elle m'avait reconnue, là je me suis redressée en chassant le chat, qui a feulé un coup avant de partir dans les étages, et je me suis avancée à mon tour vers elle. Bras grands ouverts, large sourire, comme si je l'accueillais à la maison, à ceci près que ce n'était pas ma maison et que donc je ne l'accueillais pas vraiment. Ce qui n'était pas une raison pour ne pas être enthousiaste, j'étais juste contente d'enfin pouvoir lui donner des résultats, surtout s'ils servaient à mettre le boxon dans les affaires de Ludwig.

"Je ne fais rien au hasard. Et j'ai trouvé ceux qui essaient de reprendre les affaires de ton père ! Ils sont installés en ville, non loin d'ici. Envie de leur rendre une visite ? On peut y être dans l'heure, foutre toute leur opération en l'air, et être revenues avant que tes parents temporaires se soient rendus compte que tu étais rentrée plus tard que prévu. Qu'est-ce que tu en dis ?"

Emportée par l'enthousiasme, j'ai dû faire un petit pas de danse avant de lui tendre une main, en espérant sincèrement qu'elle la prendrait. Comme si c'était, quoi un signe de confiance ? Pas que je mérite la confiance de qui que ce soit, déjà à l'époque, j'étais Lady Moriarty, Vilaine Extraordinaire et Criminelle Consultante ! Que des titres assez explicites sur mon absence de respect et de considération pour pas mal de choses, dont la morale et ma propre parole. Mais enfin, même comme ça, les marques d'affection ou tout ce qui pouvait s'en approcher était bienvenue.
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Melody Snicket
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Melody Snicket
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Sam 30 Juin - 11:16
A l'entente du "J'ai trouvé ceux qui essaient de reprendre les affaires de ton père", Melody fût très surprise, le premier truc qui lui venait en tête était un "Déjà ?!" Oui car, bien qu'elle n'ait aucun doute quand sur compétences de Lady Moriaty, elle en gardait tout de même un sur la présence des Snicket dans les parages. La proposition d'aller rendre une petite visite était du coup plutôt sympathique, cependant, elle gardait tout de même les pieds sur terre sur une chose.

Elle était étudiante, étudiante de Yuei surtout, elle ne pouvait pas se permettre de se lancer dans ce genre de magouilles et de chasse au vilain de manière aussi investie. Déjà qu'elle aurait du, en toute logique prévenir des autorités lorsqu'elle fit face à la demoiselle la dernière fois, si en plus elle se retrouve prise à la fréquenter et à mettre le nez dans des affaires de vilains, cela pourrait avoir un impact sur sa scolarité. Elle ne voulait pas prendre ce risque. Elle finit par baisser la tête, et d'expliquer la situation correctement dans la langue des signes.

-C'est trop risqué pour moi. Déjà que je ne suis pas censée fréquenter de "Vilains", si maintenant je pars en excursion nocturne pour me mêler encore plus de ce genre d'affaires et que je me fais prendre, je risque d'être plus perdante qu'autre chose. Si encore j'étais méconnaissable, ça pourrait le faire, mais là, c'est techniquement trop risqué pour moi.

Après tout, prudence est mère de sûreté, on voyait quand même sur son visage l'envie de voir ce qu'il en était vraiment, si c'était vraiment une affaire liée à sa famille qu'elle avait retrouvée où si c'était une fausse piste. Dans tout les cas, aucune intervention serait faite, c'est surtout à titre informatif. Puisqu'en l'état, il serait très compliqué d'intervenir où de faire quoi que soit d'autre pour stopper ça.
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Jeu 26 Juil - 0:36
J'étais enthousiaste, je l'ai déjà dit plusieurs fois. Et je vis en accéléré, depuis le temps j'espère que vous vous en souveniez tous seuls. Du coup forcément, je voulais qu'elle soit aussi rapide et enthousiaste que moi. Qu'elle me réponde du tac au tac en sautant et en se précipitant dehors sans perdre de temps et surtout sans me faire attendre. Ce qu'elle a fait. Me faire attendre. Longtemps. Elle m'a fixée comme si je lui annonçais qu'elle était la nouvelle Marie ou si j'avais parlé dans une langue étrangère sans donner signe de vouloir me répondre, même si je sentais qu'elle y réfléchissait beaucoup plus que ce que j'aurais voulu au lieu de se laisser porter par l'ambiance et emporter par la tornade. Et pendant ces longues, interminables secondes qu'il lui fallut pour mettre de l'ordre dans ses pensées appesanties par la surprise, je suis restée plantée là devant elle, main tendue dans le vide et sourire impatient sur le visage, trépignant de plus en plus jusqu'à frôler l'explosion. Un peu plus, un tout petit peu plus et je l'aurais sans doute frappée en lui hurlant de réagir. Heureusement pour nous deux, elle a commencé à signer juste avant que je cède et perde mon calme. En plus, j'aime bien la langue des signes parce que, bien pratiquée, elle peut aller beaucoup plus vite que la langue parlée et beaucoup plus à l'essentiel, et tout ce qui peut éviter ou réduire les pertes de temps est bienvenue.

Heureusement encore pour nous deux, elle a réussi à détendre l'atmosphère qu'elle avait rendu explosive par son indécision quelques instants plus tôt et toute envie de la violenter pour lui tirer un signe de réponse disparut dans un grand éclat de rire. Choisissant plus ou moins consciemment de voler la marque d'affection qu'elle m'avait refusée en ne touchant pas ma main innocemment tendue, j'ai fait un autre petit pas de danse en avant pour me placer à ses côtés plutôt que face à elle et j'ai passé un bras autour de ses épaules, encore un peu secouée par une respiration erratique.

"Mais bien sûr que tu seras méconnaissable, tu ne vas pas y aller comme ça. Tu crois sérieusement que c'est ma vraie figure que tu vois en ce moment ? Non, un peu de déguisement, un peu de maquillage, et même les logiciels de sécurité ne peuvent plus identifier ton visage ou ta tenue. J'ai dû être filmée en pleine activité criminelle plus de fois que je l'imagine et pourtant jamais aucun héros ou policier n'est venu toquer à ma porte pour demander si c'était bien moi sur la vidéo, la preuve que ça marche."

Je la serrais encore un peu plus fort, profitant de l'accolade et de l'étrangement agréable chaleur humaine, plus agréable que les autres formes de chaleur que j'ai plutôt tendance à fuir, avant de la libérer et de faire quelques pas vers l'escalier, suivant le chemin du chat à l'envers pour rester tournée vers Melody et ses signes au cas où elle voudrait dire quelque chose. Je savais précisément où étaient les marches même sans les voir et ne risquait donc pas de trébucher à cause du terrain, marcher à reculons ne m'a jamais trop posé problème en fait, sauf en terrain inconnu ou dans le noir mais marcher de face serait tout aussi dangereux dans ce dernier cas, soit pas beaucoup en ce qui me concerne.

"Tu dois bien avoir du maquillage, non ? Au pire ta mère temporaire en a et si elle remarque qu'il en manque, tu trouveras bien une excuse. Dis-lui que tu voulais essayer, que tu la trouves si jolie que tu voulais l'imiter, ou que sais-je, fais marcher ton imagination, elle te servira bien dans la vie. Voyons voir ce que nous avons à disposition et je te paries que même toi tu ne reconnaîtras pas ton reflet quand j'en aurais fini. La salle de bain est à l'étage, c'est bien ça ?"

Le plus simple aurait encore été de l'emporter dans un de mes repaires, de la maquiller avec mon matériel et de lui passer une de mes perruques, mais ça aurait voulu dire lui montrer une de mes adresses et risquer qu'elle la révèle, me privant d'un pied à terre bien pratique ou me mettant en danger par la même occasion. J'aurais aussi pu aller chercher tout ça et la maquiller sur place mais je me voyais mal me faufiler dans les rues avec une pleine valise de produits cosmétiques, et j'étais de toute façon trop survoltée pour supporter le moindre détour.
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Melody Snicket
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Melody Snicket
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Jeu 26 Juil - 21:08
L'art somptueux du déguisement, permet de passer pour quelque chose ou quelqu'un de totalement différent de nous. Cela peut servir dans maintes situations, principalement pour le théâtre, cela sert aussi pour passer Incognito, et ne pas être reconnue. Et c'était bien l'objectif actuel pour Melody, changer le mieux que possible d'apparence afin de pouvoir sortir avec cette très chère Lady Moriaty et voir ce qu'elle avait à montrer sans le moindre soucis.

Lorsqu'on lui demandais si il y avait du maquillage ou autre, et si la salle de bain était à l'étage. Melody grimpa les escaliers d'une vitesse assez élevée et se dirigea vers sa chambre en retirant ses affaires petit à petit, au point qu'on puisse la suivre à la trace. Elle fouine ouvrit son placard et fouilla pour chercher une tenue qu'elle avait portée il y avait quelque temps de cela : Une chemise blanche rayée au col noir, un bolero noir, une cravate noire, un mini short noir, des bas noirs et des gants. Elle enfila ça très rapidement avant de fouiner vers un tirroir, elle jeta au sol pas mal de poches en plastique transparent où on pouvait reconnaître des plantes séchées à natures nocives comme la Digitaline ou de la belladone par exemple.

D'ailleurs tant que nous trouvons dans sa chambre, autant donner une brève description des lieux : C'était une chambre d'étudiante tout ce qui paraissait le plus normal, à la seule exception du bureau rempli de livres sur divers poisons, ainsi que plusieurs fioles contenant des échantillons assez toxique. Le tout accompagné d'une ou deux traces de sang, provenant de crachats, probablement du aux poisons présents sur le bureau. Le reste des affaires était soigneusement rangées, le futon où elle dort installé à un angle de la pièce, et le reste ne contenait que des armoires et placards.

Lorsqu'elle finit de fouiner un peu partout, elle finit par trouver ce qu'elle cherchait, un sachet où se trouvait une perruque verte. La tenue enfilée et la tenue en main, elle se redirigea vers Ryou, posa la perruque à proximité avant de s'exprimer en signes :

-Désolée d'avoir fais ça dans la plus grande hâte. J'essaie d'agir en fonction de votre nature spontanée. J'ai cette tenue, portée une fois dans une soirée à thème. La perruque appartenait à la personne qui était ici avant moi. Pour le maquillage il y en a dans la salle de bain, j'ai le droit d'en prendre mais je ne sais pas me maquiller...

Agir en fonction de la nature spontanée... en soi Melody ne faisait quasiment jamais ça, et était plus du genre à dire aux gens que c'était à eux de s'adapter à elle. Mais à force de connaître et de regarder Lady Moriaty, elle savait que la patience était très loin d'être une de ses vertu et qu'elle avait la frappe facile. D'ou cette exception faite et cette réaction très spontanée. Car après tout, elle n'était pas à l'aise dans les vêtements qu'elle portait et elle l'était encore moins à l'idée de sa zone de confort mais bon, des fois, le doute n'est pas permis.
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Jeu 26 Juil - 23:53
Je suppose qu'il en faut parfois peu pour changer l'état d'esprit de quelqu'un parce que, dès que la crainte d'être reconnue s'est effacée, Melody s'est ruée dans sa chambre sans cet air de crainte qu'ont les gens qui cachent quelque chose, définitivement pas pour ranger avant que je vois quelque chose de compromettant donc. C'était sans doute aussi parce qu'elle m'avait vu à deux doigts de la frapper encore et n'avait pas spécialement envie de ça, ce qui est compréhensible mais bon, tant que ça marche je suis contente. J'étais donc très contente de voir qu'elle laissait une traînée de vêtements sur le chemin, comme des petits cailloux pour éviter que je me perde, ce qui ne serait de toute façon pas arrivé, la maison n'était pas si grande et trop silencieuse pour masquer les bruits de Melody.

J'étais encore plus heureuse de voir qu'elle avait, effectivement, la seule chose que j'avais peur de ne pas trouver, à savoir une perruque. De la teinture aurait aussi bien fait le travail mais la majorité des gens n'ont ni l'un ni l'autre, changer sa couleur de cheveux est une modification brutale de son apparence parce que les cheveux couvrent au final une plus grande surface que le visage et se remarque donc plus, d'autant que la couleur est presque le seul détail à retenir à leur sujet. Changer ça c'est changer radicalement la façon dont le monde nous perçoit, c'est une altération que les proches et personnes qui nous connaissent sont certaines de noter et donc de juger, ce qui est l'exact opposé de ce qu'un maquillage socialement acceptable pour la vie quotidienne doit faire, à savoir altérer l'apparence de façon remarquable mais pas identifiable. Qu'elle en ait une relevait donc autant de la surprise que de la bonne fortune, d'autant qu'elle ne venait littéralement de nulle part à en croire son histoire.

Très bonne initiative de sa part d'y avoir pensé, même si j'aurais de toute façon posé la question au moment d'attaquer le maquillage. J'ai pris la perruque en souriant et l'ai posée de travers sur sa tête, sans chercher spécialement à viser, plutôt en signe d'approbation. Pas de remarque sur les vêtements, ils étaient très classes et définitivement pas son style mais moyennement adaptés à une mission d'infiltration, enfin c'était son choix et je n'étais pas spécialement mieux équipée à ce sujet, d'autant que le but était plus de ne pas être reconnues que de ne pas être vues.

"C'est pas grave, tu as devant toi une experte qui sera ravie de se charger du maquillage."

J'avais déjà repéré la salle de bain en suivant les vêtements de Melody, pas besoin donc de lui demander le chemin, je suis juste partie d'un pas décidé pour retourner les tiroirs – figurativement, je voulais aussi ne pas laisser trop de traces de mon passage, il s'agissait plus de fouiller méticuleusement et trouver tout ce que je pouvais utiliser – et sortir tous les produits. Tous. Il y a beaucoup de petites astuces de maquillage que vous n'imaginez même pas et qui sont pourtant très faciles d'accès, même avec des produits que tout le monde a chez lui. J'ai aussi remarqué un tabouret, pas mal de gens en ont un qui traîne dans la salle de bain, il faut croire que se laver assis est plus agréable, en tout cas c'est plus facile de rester immobile assis que debout donc après l'avoir tiré à un endroit pratique j'ai fait signe à mon futur canevas de s'y installer bien docilement.
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Melody Snicket
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Melody Snicket
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Mer 1 Aoû - 2:13
Melody retira la perruque qui était posée n'importe comment, et se dirigeais vers la salle de bain comme demandé. Le fait de se faire maquiller la rendait plus ou moins crispée, il s'agissait d'une chose qu'elle n'avait jamais songé à faire elle qui est particulièrement attachée à son apparence de base. Elle n'aspirait jamais à devenir quelqu'un d'autre et restait toujours elle même, cette expérience du coup allait être nouveau pour elle, surtout que là ce n'était pas juste pour paraître plus belle au yeux de la société, c'était vraiment pour être méconnaissable.

Elle s'installa comme demandé sur le petit tabouret en prenant soin de s'attacher les cheveux avec un chouchou qui traînait sur le lavabo avant d'enfiler le filet à perruque, elle se disait que cela faciliterait peut être la tâche si tout les cheveux étaient totalement dégagés... Et puis dans tout les cas, elle serait contrainte de le mettre à un moment ou un autre pour pouvoir changer de coupe sans faire appel à la coiffure. Elle regardais donc Ryou, prête à se faire barbouiller le visage de multiples maquillages afin de la rendre méconnaissable. Tout ce qu'elle espérait, c'était de ne pas spécialement devenir hideuse pour autant ou d'avoir l'air d'un Dinosaure qu'on vient de déterrer, que ça soit quand même joli malgré tout. Car après tout, même si d'extérieur cela peut ne pas se remarquer, l'apparence est importante pour elle. Bien sûr, elle ne fit pas part de ce genre d'inquiétude à notre chère vilaine, de peur que ce dialogue inutile l'ennuie plus qu'autre chose sous prétexte que c'est une perte de temps. Il y avait cependant une autre inquiétude qu'elle trouvais cette fois-ci utile d'exprimer.

-Avoir l'air différente, d'accord mais... Il sera difficile de cacher l'alter. Mes crochets de serpents... Je peux partiellement les rentrer mais je ne pourrais jamais les cacher entièrement. Cela ne posera pas de problème vu de là ou on va ?

Il est vrai que Melody deviendrait peut être méconnaissable, mais un alter de mutation reste un alter de mutation, même si ce qui apparaît le plus ce sont les crochets et les yeux, il peut y avoir d'autres éléments qui peuvent ruiner la couverture. Car dans le quartier, cela paraîtrait bizarre de voir une seconde fille avec des crochets de serpent incapable de parler. Dans le cas où bien sûr, ils se feraient interpeller.

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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Mer 1 Aoû - 22:41
D'ailleurs, il y a certaines de ces astuces qui ne demandent même pas de maquillage, ou plutôt qui demandent autre chose de facile à trouver. Le temps que Melody s'installe et se mette à l'aise, j'ai fait un rapide tour du propriétaire jusqu'à revenir avec un tube de cette bonne vieille colle en stick pour chiard. Qui a mine de rien beaucoup d'utilités même quand on sait parler ou marcher, mais vous verrez ça dans deux secondes. En attendant, elle avait encore pris les devants en se calant les cheveux sous le bonnet de la perruque, bien en place, sans que rien dépasse. Comme si elle avait fait ça toute sa vie !

"T'en fais pas pour ça, je trouverais quelque chose. Rentre-les juste à fond pour l'instant que je vois ce que ça donne, et ne bouge pas ta tête."

Puisqu'elle avait déjà décidé de commencer par la perruque, en se préparant le crâne comme un canevas vierge, je me suis occupée de ça d'abord. Pas forcément le meilleur choix mais pas le pire, les cheveux de la perruque allaient gêner pour la suite mais le maquillage peut empêcher la colle de tenir s'il est placé là où il ne faut pas.

"Car oui, une astuce peu connue quand on porte une perruque est de coller quelques mèches aux tempes, là, comme ça. A ne faire qu'une fois que le reste des cheveux est bien ajusté, bien sûr. C'est parce que les vrais cheveux poussent un peu devant les oreilles, là – lui ais-je indiqué en passant la colle, avant de placer les mèches – mais une perruque ne peut pas, elle n'accrocherait pas et flotterait, ça ne ressemblerait à rien, alors à la place la perruque s'arrête plus haut, mais du coup l'implantation capillaire ne fait pas naturel et même un observateur lambda, s'il ne peut pas identifier exactement le problème, peut voir que quelque chose ne va pas et reconnaître une perruque. Alors que là, personne n'y verra rien ! Par contre fait attention, quand tu voudras enlever la perruque, pense à dissoudre la colle à l'eau chaude ou elle risque d'irriter la peau quand tu l'enlèveras."

Une fois les cheveux bien en place, l'étape suivante était de s'occuper des yeux. Il y a plein de moyens de modifier l'apparence des yeux d'une personne, la plus évidente étant l'usage de lentilles de couleur, malheureusement je n'en avait pas trouvée et n'avait pas apporté de paire de rechange. Si j'avais su que la petite allait avoir peur d'être reconnue, un problème dont j'ai trouvé la solution depuis longtemps et auquel je ne pensais plus vraiment, j'aurais ramené la totale. Heureusement j'avais presque tout le reste. Crayon blanc à appliquer sur la paupière basse de l’œil pour l'agrandir, highliner noir au-dessus pour brouiller les contours et déformer, du fard pour détourner l'attention de ses pupilles particulières et noyer le reste du maquillage dans la masse, faux-cils, et j'ai fini par atteindre un résultat satisfaisant.

"Sans lentilles de couleur, je n'arriverais pas à mieux pour les yeux, j'aurais dû penser à emporter une paire. Des yeux bleus auraient bien été avec la perruque, je pense. le rouge est bien aussi mais un peu trop voyant. Les yeux rouges continuent d'attirer l'attention, même avec des années d'alters mêlés à la population, c'est fou, alors que toutes les autres couleurs sont admises. Et tes pupilles sont beaucoup trop caractéristiques. Pas question que tu mettes des lunettes de soleil par contre, ça, ça attirera l'attention à coup sûr. Je peux me le permettre mais parce qu'elles vont avec le reste de mon style. Oh, pour t'occuper en attendant que je termines, et si tu me disais comment tu t'es procurée tout le poison que tu gardes dans ta chambre ? Que ton père connaisse tous les gens nécessaires je n'en doutes pas, mais pour une gentille fille en école de héros, ce genre d'individus doit être difficile à trouver et rencontrer."

Une fois les yeux et les cheveux hors du chemin, enfin façon de parler parce que des mèches de la perruque pendouillaient devant le front de Melody, j'ai pu commencer à me charger du reste du visage. Première étape, une fondation sur toutes les surfaces à retravailler – autres que les lèvres, la fondation est pas faite pour ça et les produits pour les lèvres se suffisent à eux-même. La fondation sert de base au reste du maquillage, elle unifie la peau et aide les autres produits à tenir, certains l'appliquent en tout premier mais j'ai tendance à trouver qu'elle gêne les maquillages de précision et le travail des yeux demande plus de précision que le reste. En plus, la seule fondation disponible était celle de la mère de famille, moins pâle que la fille Snicket, donc la couleur n'était pas parfaite, un détail qui pouvait être ignoré en tartinant allègrement son visage et ne laissant aucun bout de peau révéler sa couleur d'origine. En plus, un changement complet de couleur de peau est un bon moyen de devenir méconnaissable.
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Melody Snicket
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Melody Snicket
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Dim 5 Aoû - 23:30
Melody se tenait correctement, sans bouger d'un poil tandis qu'elle écoutait les long monologues de Ryou qui énumérais chaque détails lié au maquillage et au perruques, de l'utilité que peut avoir un simple tube de colle pour donner un air plus naturel avec les perruques jusqu'aux différentes couleur de yeux qui attirent. Elle mis toutes ces informations dans un coin de la tête en se disant qu'un jour, cela pourrait peut être lui être utile à nouveau. Elle fit aussi en sorte à bien rentrer ses crocs comme Ryou le demandais, la sensation était légèrement désagréable mais cela devrait passer au fil du temps.

Là où elle commença à tiquer, c'était lorsque Ryou avait demandé la provenance des différents poisons se trouvant dans sa chambre. Dire toutes les informations sur ces poisons était risqué, car Melody a beau "Colalborer" avec Lady Moriaty, cela reste une relation entre une étudiante en filière héroïque et une criminelle. A partir de là, divulguer ce genre d'informations, risque de poser problème. Cela aurait été un coup à probablement devoir fournir le poison après et ça, elle refusait catégoriquement. A partir de là, trouver un mensonge tangible aurait été utile, mais un temps d'attente trop élevé avant de répondre était aussi un coup à se prendre des coups, car on le sait tous, la patience, Ryou ne connais pas du tout.

-Mon alter. Mon père et mon frère sont limités en terme de poison utilisable. Personnellement, il me suffit d'ingérer un poison, l'assimiler pour ensuite le reproduire. Je me retrouve des fois dans des états critique mais en théorie, je ne peux pas mourir du poison, j'ai survécu au poison du Fugu par exemple. A partir de là, je cherche des substances à ingérer et cela est plus simple qu'on croit.

Il existe de nombreuses plantes qu'on voit dans la vie de tout les jours qui se révèlent être très toxique à la consommation, je les cueille, en fais un bouquet et prépare les infusions moi même. Chaque concoction est pour la consommation. Le jour, j'étudie, le soir, je fais mes devoirs, et soit je prépare, soit j'ingère dans le but d'améliorer mon alter. Ma mère temporaire ne rentre jamais dans ma chambre, elle n'est pas au courant. Et je ne veut pas que sa se sache. Cela reste entre nous, d'accord ?

Au final, la vérité est sortie telle quelle était. En espérant que ceci soit un secret car, beaucoup de personnes s'inquiéterait de l'état dans lequel peut se mettre lorsqu'elle tente d'assimiler le poison pour son alter, cela peut lui provoquer de grandes périodes de sommeil le week-end lorsqu'elle veut rendre son somnifère plus efficace, ou des moments de paralysie relativement longs l'empêchant de bouger, sans compter le "Mortel" qui lui donne des maux insupportable ni les expérimentations. Si cela se savait, tout ce matériel risquerait d'être formellement interdit et elle risquerait de passer un très mauvais quart d'heure.
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Lun 6 Aoû - 23:21
J'avoue, j'ai laissé échapper un petit sifflement admirateur quand elle a expliqué un peu plus précisément comment elle obtenait, ou plutôt fabriquait son poison. J'avais dégainé l'highligter à ce stade, prête à en tartiner abondamment sur le visage de Melody et le lui malaxer jusqu'à ce que la couleur me convienne, avant de passer au contouring et au blush pour bien faire les ombres et redessiner la forme du visage. Tricher sur les couleurs permet de déplacer – en apparence seulement – les pommettes, de modifier l’arête du nez, de durcir ou adoucir la mâchoire, les possibilités sont nombreuses et combinées à ce que j'avais fait subir à ses yeux, son visage n'allait bientôt plus rien avoir de ses anciens traits. A part les pupilles et les crocs, qui restaient remarquables malgré ses efforts pour les dissimuler.

"Eh bien, je trouvais déjà l'alter de ton père horripilant, le tien est certainement encore pire. Enfin pour toi il doit être bien pratique, les poisons sont très prisés dans les milieux criminels. Moi-même, il m'arrive d'en utiliser à l'occasion, c'est un bon moyen de neutraliser rapidement des cibles gênantes. Enfin je préfère les poisons gazeux, tu peux aussi résister à ceux-là où c'est seulement à l'ingestion ? Et si on les injecte directement dans ton sang, comme dans les vieux films d'espionnage, avec le coup du parapluie bulgare ? Enfin dans tous les cas, ça reste un alter précieux. Tu pourrais même vendre tes poisons et te faire une fortune. Mais ça ne serait sans doute pas très glorieux dans ton CV d'héroïne, donc peut-être pas. Enfin si tu changes d'avis, tu as toujours ma carte donc tu peux juste me demander et je serais ravie de servir d'intermédiaire, contre une commission bien sûr, mais le prix d'un bon poison de source sûre est assez élevé. Oh, est-ce que ça marche aussi sur les drogues ? Si tu peux reproduire des drogues, c'est la fortune assurée. Ou du Trigger, ça, ça vaut une fortune. Mais tu n'as peut-être pas envie de faire le test. Moi je préfère rester loin de ça, alors ne va pas faire quelque chose d'idiot, d'accord ?"

Le temps de dire tout ça, j'en avais presque fini avec son visage. Une dernière touche de contouring et d'highlighter, un dernier trait sur la toile, et le gros du travail serait terminé. Le gros mais pas tout, il restait quelques détails à régler. Les sourcils, d'abord, pour parler du plus problématique. Redessiner leur ligne ne serait pas compliqué mais la couleur, en revanche, allait poser problème. Ils étaient encore blancs, pas du tout assortis à la perruque, et brisaient complètement l'illusion. Sauf que teindre des sourcils sans le matériel approprié, en vert qui plus est, c'est loin d'être évident. Les masquer complètement aurait été le plus simple, il aurait suffi de les noyer sous la colle puis de cacher le tout sous le fond de teint, avec des touches d'ombre pour renforcer les formes et les faire passer pour une ossature un peu proéminente de l'arcade sourcilière, mais ça aurait été terriblement inesthétique et ça, je ne pouvais pas le permettre. Avant ça, je me suis donc occupée du plus facile, à savoir les lèvres.

"Est-ce qu'il y a de la peinture, quelque part dans cette maison ? Ce n'est pas idéal et ça sera une plaie à retirer mais ça reste le meilleur moyen de maquiller tes sourcils. De la peinture verte idéalement, liquide, de la même teinte que ta perruque. De la gouache, de la peinture à l'huile en dernier recours. Tu ne peux pas sortir avec des sourcils dépareillés de tes cheveux. Oh, et tu ne peux vraiment pas rentrer tes crocs plus que ça ? Si au moins le maquillage de ta mère était plus clair, j'aurais pu te déguiser en vampire, mais il est plus foncé au contraire."

Les lèvres sont faciles, il suffit de mettre du rouge pour bien les couvrir puis du crayon pour redessiner le contour. Pour les lèvres pulpeuses, ne pas entièrement les couvrir permet de les affiner. Melody était plutôt du genre lèvres fines cependant, donc couverture intégrale au rouge à lèvres, gloss par-dessus pour les faire briller, et crayon assorti pour prolonger la couleur et faire paraître les lèvres plus charnues.
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Melody Snicket
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Melody Snicket
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Mar 7 Aoû - 0:06
Nombreux sont les personnes trouvant l'alter de Ludwig Snicket horripilant et, Ryou avait raison en disant que celui de Melody était bien pire c'est d'ailleurs une des raisons pour lequel celui-ci voulait emmener notre jeune demoiselle vers la voie du crime. Cependant, nous savons tous ici que cela n'est pas du tout son opinion et qu'il y a très peu de chances qu'elle décide de se diriger vers cette voie là. Afin de continuer la conversation, et aussi pour être sûr de ne pas recevoir une baffe sortie de nulle part avec un "Dépèche toi de répondre", elle se mis à répondre du mieux qu'elle pouvais aux différentes questions.

-"J'ai plusieurs manières d'empoisonner : Par morsure, griffure et par gaz. Un poison gazeux que je ne connais pas, je vais ressentir les effet, mais de manière amoindrie jusqu'à ce que je m'y habitue. Pour l'injection.... Je vais ressentir les effets plus longtemps étant donné que le corps va tout traîter de manière différente. Mon père voulait que je sache faire des poisons mortel et qui endorment, à partir de là il me les a injectés directement. J'ai passée 3 jours clouée au lit, avec des grosses montées de fièvre, puis avec cette désagréable sensation d'avoir les organes qui se font ronger de l'intérieur, sans compter les vomissements infâme et cette impression d'être frigorifiée. C'était horrible."

Elle marqua un temps de pause, repensant à ce fâcheux moment où Ludwig lui avait infligé une magnifique morsure pour lui transmettre ce poison la première fois, elle était gamine et il venait de découvrir les capacités de l'alter de sa fille. Voulant en faire son arme assez rapidement, il décida de lui infliger son poison le plus toxique en se fichant des conséquences. Car après tout, la mère Snicket avait un alter permettant de créer du poison, de l'absorber et d'y résister. L'alter de Melody était donc une fusion entre une mutation de serpent et un alter de création de poison. L'héritage de deux alters en ayant formé un nouveau, totalement différent et donc une aubaine pour notre cher Ludwig, qui était prêt à lui injecter le plus de poison en espérant qu'elle lui soit utile un jour ou l'autre mais, nous divaguons un peu du sujet principal.

Une fois ce souvenir chassé de sa tête, elle rebondit par rapport aux questions liées à la drogue.

-"Je ne saurait le dire, déjà je ne sais pas ce qu'est le "Trigger". Pour le reste, je ne me suis jamais "droguée", du moins, je n'ai jamais consommée de substances qualifiée comme drogue comme de l’héroïne ou même fumée du cannabis. Mes poisons me font assez planer comme ça. Je ne compte d'ailleurs pas essayer. Dans la théorie, je peux assimiler tout ce qui est considéré comme toxique et donc apportant des effets néfaste pour le corps. Après tout, c'est la composition principale de mon sang. Je refuse de passer ma vie sur un lit à se faire administrer des poisons et en recracher pour remplir des fioles et faire fortune, c'est quelque chose que mon père aurait été capable de faire mais j'ai juste envie d'avoir..... une vie normale ne serais-ce... qu'un court instant."

Melody commençais à se sentir mal en disait ça, elle s'aprochais petit à petit d'un sujet très sensible et elle le savait. Une petite larme commençait à sortir, elle l'enlevais avec son petit doigt pour ne pas ruiner le maquillage mis en place par Ryou avant de souffler un bon coup en écoutant la demande liée aux sourcils. Elle réfléchissait un court instant avant de se rappeler qu'il devait y avoir quelque chose pouvant faire l'affaire là où elle avait trouvée la perruque.

-"Il doit y avoir, là où j'ai trouvée la perruque, une petite boîte en plastique, il y a de la poudre verte dedans, je pense que ça devrait pouvoir faire l'affaire. Quand à mes crochets, ils sont un peu plus long qu'avant, la sensation est déjà désagréable en les laissant comme ça. Peut-être que si je tentais d'un coup sec ça le ferait, mais ça risque de faire mal...."

Et il va de soi que bien que Melody ait "l'habitude" d'avoir mal, de se prendre des coups ou d'avoir des poisons assez violant, la douleur restait une sensation désagréable et loin d'être appréciée par la majorité des gens. Hormis les masochistes mais ces personnes font parti d'une catégorie de déviants assez... spéciaux.
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