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| Aller à la page : 1, 2, 3 | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Mer 3 Oct - 23:49 Forcément, et malgré mes excuses on ne peut plus maladroite, ou peut-être à cause d'elles, qui sait, peut-être ne se serait-elle pas attardée sur l’aberration de cette comparaison si je ne l'avais pas fait moi-même, elle m'a reprise et vertement enguirlandée sur l'usage inapproprié d'une imagerie aussi forte et négative que celle de la Bombe. C'était mérité mais ça n'a fait qu'ajouter à mon embarras, même si elle a fait sans animosité, préférant rentrer dans les détails techniques afin de trouver elle-même un exemple plus approprié. En même temps je ne le connaissais pas son alter, elle ne s'en sert presque jamais et ne s'en était pas servie là, alors quand elle avait parlé de quelque chose de dangereux, je l'avais prise au mot et laissée mon imagination combler les immenses vides. Alors certes, pas de la façon la plus subtile qui soit, mais vous saisissez l'idée.
Enfin, tout n'est pas sombre et même si elle m'a remise à ma place comme une gamine qui ne saurait pas ce dont elle parle, elle ne m'en a pas tenu rigueur pour autant et finalement semblait plutôt heureuse de ma réaction globale, si on ignorait ce petit écart linguistique et culturel. J'avais saisi ce qu'elle essayait d'expliquer, montré que je partageais son avis et dit que selon moi, elle avait atteint son but. C'était un compliment et elle finit tout de même par le prendre comme tel, détendant la conversation qui avait pris un mauvais tour l'espace d'un instant et m'aidant à me calmer, enfin là encore pas à redevenir complètement calme mais juste à me reprendre assez pour arrêter de bredouiller et me forcer à reprendre une série d'inspirations-expirations, consciente que j'avais encore complètement décalé mon rythme de parole.
C'est qu'elle me relançait sur mon alter, au sujet duquel d'ailleurs elle en savait désormais plus que moi au sujet du sien, mais enfin elle ignorait toujours le seul détail risqué qui aurait pu permettre de faire le lien avec Lady Moriarty donc je n'avais pas trop à me plaindre encore. Non, elle insistait sur le fait que je pouvais faire plus que juste consultante pour particuliers et professionnels, mettre mon alter et mon génie au service de la justice et combattre le crime. Avec du recul, je lui aurais sûrement expliqué que j'étais trop lâche pour ça, ce qui était l'explication que je donnais aux autres personnes susceptibles d'aborder le sujet. En réfléchissant plus, je panique aussi plus, et j'ai deux fois plus de mauvaises idées ou de mauvais réflexes, tout ça tout ça. Mais là pour le coup j'ai vraiment paniqué et vraiment eu le mauvais réflexe, à savoir dire la vérité.
"Haa ha, oui, j'y avais pensé aussi. J'ai mêmme fait Yueï en fait, enfin j'ai essayé. Au final ce n'était vraiment pas fait pour moi, je n'ai pas tenue jusqu'au bout du currsus."
Oups. Outre que cela sous-entendait que j'avais réussi l'examen d'entrée, ce qui est le cas, et donc que j'étais bien moins douce et inoffensive que j'essayais de le faire croire, c'était pour le coup une piste qui, à terme, pouvait permettre à quelqu'un voulant faire le lien entre mes deux personas de trouver la seule preuve dangereuse, à savoir ma combinaison. Je ne portais certes plus le modèle créé pendant mes études, la nouvelle ayant un style entièrement différent pour éviter qu'on la reconnaisse, je l'avais fait créer spécifiquement dans un atelier clandestin, mais la technologie permettant la diffusion de la chaleur restait la même. Cette fois j'avais merdé, genre vraiment, ce qui était l'occasion rêvée de paniquer pour de vrai. De tout façon elle devait avoir remarqué que j'étais troublée de base, cafouiller encore un peu plus ne pouvait que passer inaperçu.
"C'est une chose d'être plus maliine que des robots ou de mémoriser les cours pour les épreuves écriites, mais sur le terrain, juste être intelligente ne suffit pas – faux – J'ai beau voir venir les coups, deviner les stratégies, comprrendre les alters, si le physique ne suit pas – mon physique se porte très bien, merci – alors ça ne sert pas à grand-chose. Au final je n'étais juuste pas au niveau – j'étais une des meilleurs de ma classe – alors j'ai préféré abandonner et aller là où mon alter seraiit vraiment utile."
Et parce que c'était de circonstance, et aussi un peu parce que j'étais soulagée d'avoir réussi à reprendre mon histoire en main juste à temps pour ne pas dire une connerie monumentale, je me suis accordée un petit rire las.
"Au final je n'ai pas vootre volonté. Repousser vos limites comme ça, lutter pour devenir celle que vous vouliez alors que rien ne vous y prédestinait, c'est admiirable. Moi je n'y suis pas arrivée."
… vrai. Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Sam 20 Oct - 23:34 Sur la route vers chez Ryou, celle-ci répondait aux affirmations de Sonia, rendant la promenade pleine de surprise, la plupart du temps à sens unique. C'était peut-être le grade de héros qui la rendait populaire et qui donnait envie à la populace de la connaître en détail, plus que si c'était une simple étudiante. Bien sûr Sonia ne comptait pas laisser les surprises aller dans un seul sens, elle aussi se devait d'équilibrer la balance en dévoilant également des choses sur elle pour l'enrichir de ses expériences personnelles. Selon ce qu'elle disait, Ryou avait fait Yuei mais n'avait pas eu e courage d'aller jusqu'au bout, ce qui était évidemment décevant parce qu'elle avait une énorme intelligence, avec ça rien ne devait rester inconnu pour elle.
-Je suppose que la sociologie héroïque c'est moins logique que des maths ou de la chimie, c'est pas avec des équations que ça se comprend, ça demande du bon sens. Pour ma part j'ai fait mes études à Shiketsu et non à Yuei, et pourtant je suis toujours nulle aux quizz télé, comme quoi...
Après ça, elle renchérit en parlant de la détermination de Sonia d'avoir réussi le cursus jusqu'au bout ainsi que des qualités à avoir pour être héros. Qu'elle ne se méprenne pas, ce n'était pas inné d'être un héros, on pouvait utiliser son alter pour le bien ou pour le mal, aucun d'entre eux ne dictait le destin. Si jamais Ryou décidait de mettre son pouvoir au service du bien, comme à la police ou en faisant carrière solo comme détective ou ingénieur, elle pourrait sûrement faire des étincelles. Mais c'était aussi vrai que Sonia avait eu assez de détermination pour aller jusqu'au bout, elle ne pouvait décemment pas dire que n'importe qui pouvait décrocher ce permis, c'était normal qu'on se heurte à de gros obstacles. Après tout on ne pouvait pas laisser n'importe qui faire régner la justice, si certains avaient des arrières pensées ça pouvait pervertir tout le concept de la paix et de l'ordre.
-Oui je comprends, difficile d'assurer à la fois la partie théorique et la partie pratique, et en plus vous êtes complètement dans la première catégorie. Mais je vous rassure, il ne suffit pas de savoir amasser la tôle froissée ou lire dans les pensées pour gagner tous les points, ça s'apprend avec les années.
Même si elle ne comprenait pas encore ce que faisait la société privée de Ryou, mais ça semblait étonnant que ça exploite mieux son extrême intelligence qu'une filière héroïque où tout était développé à son niveau optimal. Enfin, ce n'était pas vraiment judicieux de contredire à tout va, alors Sonia se retint de le relever, après tout elle n'y connaissait rien dans ce métier, elle avait passé son temps à apprendre à l'école comment sauver la vie des gens. Elle avait en effet du mérite pour être arrivée jusque là, elle ne pouvait guère la contredire sur ce sujet. En revanche elle avait envie de voir ce que son pouvoir donnait en situation réelle, du moins à peu près réelle.
-Vous avez une super intelligence, moi je trouve que ça peut résoudre tout et n'importe quoi. Par exemple je parie que vous pouvez deviner de quoi je vais parler ensuite avec une formule de maths super compliquée. Je sais que l'utilisation d'alter est interdit, on n'aura qu'à dire que c'était un cas de force majeure. |
| | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Jeu 25 Oct - 23:47 Sa remarque m'a fait rire, même si la suite de son discours a prouvé qu'effectivement, si elle était forte et persévérante, elle ne brillait pas par son génie. N'allez pas croire que je l'insulte, elle n'était pas idiote non plus, sans doute un poil plus maline que la moyenne je dirais. Mais effectivement, elle n'avait ni la culture étendue ni la célérité d'esprit pour rivaliser avec les champions de jeux télévisés, dont les alters avaient pourtant rarement à voir avec l'intelligence. Et si vous pensez que c'est gratuit, ou que je suis mal placée pour juger de la jugeote de quelqu'un, eh bien vous avez sans doute raison pour le second point mais ce n'est pas gratuit du tout.
Je passerais rapidement sur ce qu'elle a pu dire entre temps. Elle essayait de comprendre mon point de vue, comme pour s'auto - convaincre en cherchant des arguments supplémentaires allant dans mon sens. Arguments qui se tenaient, à peu près, et peuvent se résumer au fait que l'intelligence ne sert à rien si on a pas le bon sens, la volonté et le physique pour accomplir ce que l'intelligence dicte. Il s'avère que j'ai tout ça mais je fais très bien semblant d'avoir quelques lacunes. Moi forcément j'ai hoché la tête, bien d'accord en parfaite honnêteté. Pour une fois, autant en profiter.
Puis vint ce qui était peut-être une simple boutade, à l'origine, à moins qu'elle n'y ait vraiment cru, ou que ça n'ait été qu'un piège pour essayer de me forcer la main et me prouver une fois encore que si, si, être géniale ça sert à tout, comme si je ne le savais pas déjà. Elle n'avait pas besoin de me convaincre, juste d'accepter mon mensonge et de passer à autre chose, ce qu'elle n'avait pas l'air prête à faire.
Une démonstration supplémentaire de la persévérance qui lui avait permit de devenir l'héroïne qu'elle était, utilisée au pire moment. Mais une démonstration maladroite qui prouvait qu'elle n'avait pas réussi, ou peut-être pas essayé, de tirer des conclusions évidentes des informations qu'elle avait déjà rassemblées sur mon alter, ainsi que son manque de connaissances basiques sur les sujets sur lesquels elle plaisantait. A son crédit, les mathématiques et la psychologie ne sont effectivement pas les sujets les plus utiles à un héros. La psychologie passe encore, même si elle est sans doute plus adaptée à une vilaine telle que moi, mais je ne suis moi-même une bête de maths que parce que c'est si facile à faire et retenir, ça ne me sert à rien. J'ai simplement répondu par un petit rire poli avant de donner mon avis sur le sujet.
"Je ne me fais pas trop de soucis à ce suujet, je ne peux pas vraiment l'arrêter, ce serait comme demander à Miyagi de ne pas avoir de corrne en public, ou à Hawks de ne pas avoir d'ailes. Par contre, pour cce qui est de deviner ce que vous allez dire, c'est plus difficile que ça en a l'aiir dans les émissions télévisées. En plus de n'avoir rien à voir avec les mathémmatiques. Il faudrait que j'en saches plus sur vous, votre psyychologie, vos habitudes, vos intérêts. Et même comme ça, il serait plus facile d'oriennter la conversation que de l'anticiper."
Une petite explication que j'ai ponctué d'un regard de côté et d'un nouveau ricanement gêné.
"Là par exemple, vouus alliez sans doute dire que je ne suis pas très ammmusante." Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Mar 27 Nov - 3:27 À son rythme, la marche se poursuivait, les deux discutaient de pouvoirs plus qu'autre chose. Sonia avait envie de voir ce que donnait celui de Ryou en action, même si ça pouvait être une demande osée, sachant que c'était une héroïne. Cela dit comme elle l'avait souligné, Ryou ne craignait rien, l'intelligence était propre à l'humain, alors on ne pouvait pas l'arrêter pour l'être trop. Elle avait trouvé de bons exemples, comme interdire un alter qui modifiait la morphologie comme avec des ailes et des cornes. Même si elle ne connaissait pas ces héros, n'ayant pas vraiment appris par coeur tous les noms, elle supposait que ce serait handicapant pour eux. Au final elle ne semblait pas vraiment vouloir l'utiliser pour prévoir ses réactions, elle se permettait même de plaisanter en retournant le procédé contre Sonia pour éviter de faire l'effort en question. En effet ce n'était pas amusant, comme elle le disait, si elle s'esquivait de la sorte avec des explications trop compliquées à comprendre. C'était pourtant le but, les mentalistes étaient censés deviner tout ça sans la moindre information personnelle, alors savoir qu'elle ne valait même pas un mentaliste honnête était fortement décevant.
-Difficile de dire que c'est amusant, mais c'est votre choix, si vous avez pas envie. Mais du coup si vous êtes super intelligente, est-ce que vous savez ce qui se passerait si Pinocchio disait "mon nez va s'allonger" ? Peut-être que vous pourriez trouver enfin la solution à cette énigme et devenir célèbre pour ça.
Même si Sonia ne se posait pas la question constamment, elle devait bien choisir un sujet pour la coller. Comme elle le disait, sans informations minimum, elle ne pouvait pas prédire grand chose, ce serait abuser de lui demander ce qui causait tous ces dérèglements dans le Triangle des Bermudes ou lui demander si une autre intelligence existait dans l'univers. Il y avait également la raison pour laquelle on a engagé Kev Adams comme acteur ou pourquoi des chansons pourries obtenaient-elles autant de vues sur youtube alors que personne ne les connaît, comme Despacito, mais ce serait trop demander, sans ces fameuses informations.
Au final Sonia ne pouvait pas vraiment imaginer ce que ça faisait d'être une grosse tête en toutes les matières, c'était toujours plus facile de faire l'idiot que faire l'intelligent. C'était frustrant, mais parfois il valait mieux rester dans l'ignorance pour continuer de prendre plaisir dans les activités du quotidien ou pour le multimédia qu'on regardait sur la toile. Par exemple savoir que les sabres laser ne pouvaient pas exister car ils ne pouvaient pas être interrompus ou que les décors des films fantastiques sont des fonts verts, ça cassait un peu la magie de ces films. De la même façon Sonia préférait rester diminuée intellectuellement pour éviter de ne plus prendre plaisir pour quoi que ce soit. Dans le cas de Ryou, si elle s'amusait à prévoir la réaction des autres et si son adversaire était un vilain aussi intelligent qu'elle, il pourrait prévoir ses prévisions et Ryou prévoir qu'il prévoirait ses prévisions, mais alors son adversaire prévoirait qu'elle prévoirait ses prévisions, ce serait vite sans fin comme combat. Alors que pour quelqu'un comme Sonia qui combattait à l'instinct, c'était tout de suite plus difficile de prévoir ses mouvements à moins d'être télépathe, et encore pas forcément avec cent pourcents d'efficacité.
-En tout cas prévenez-moi si jamais des vilains vous ennuient encore, je me ferai un plaisir de leur apprendre la vie en société. Vous avez mon numéro de téléphone, je crois que je vous ai donné ma carte plus tôt, enfin je crois. |
| | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Mer 28 Nov - 23:24 En y repensant, cette discussion n'était pas… hmm… rien de spécial, disons. Digital touch essayait de comprendre ce que mon alter permettait concrètement de faire, comme beaucoup avant elle. Et comme beaucoup avant elle, l'héroïne a fait des raccourcis, des blagues, et a essayé de me titiller pour me faire réagir. Prévoir ce que les autres vont faire ou dire, résoudre les paradoxes ou problèmes insolubles, j'ai pas mal donné, surtout quand j'étais gamine cela dit. Aussi les calculs mathématiques à faire de tête, les tests de mémoire et les défis de déduction façon Sherlock Holmes. Devine le métier de ce gars, devine où va ce mec, bla, bla, bla, j'ai des réponses toutes faites à la plupart de ces petites piques, et celle-là aussi, donc.
Enfin chose rare, elle ne m'a pas laissé le temps de la donner. Sans doute parce je me ralentissais forcément, j'ai par exemple soupiré lentement en conservant mon petit sourire gênée, parce que j'aime les informations contradictoires. Ce genre d'expression exprime généralement une sorte de lassitude bienveillante, du genre qu'on éprouve face à un enfant attachant qui fait des bêtises. J'ai trop tendance à me comporter comme ça avec les gens, il parait. Quand je suis juste moi, Ryou, j'essaie de faire attention mais dans ce cas particulier, même si ça pouvait sembler vexant, ça me semblait la réaction appropriée.
Réaction qui m'a donc fait perdre suffisamment de temps pour qu'elle enchaîne sur un autre sujet et revienne à la discussion de base, à savoir le groupe de voyous sans ambition qui m'avait attaquée et l'insécurité croissante du quartier. Un simple petit hochement de tête confirma ses dires.
"Ouui, merci encore pour ça. Si j'ai un probllème, j'essaierais de vous appeler, même si je n'en aurais peuut-être pas le temps. Ça sera un plaisiir de vous revoir, enfin même si ça ne sera sans doute pas les circoonstances les plus agréables. Oh, et si je vous invitais à boiire quelque chose, un de ces jours ? C'est peuut-être trop ? On se connaît à peine, et je ssuis juste une civile sauvée de plus, je suppose. Mais si vous êtes parrtante, il y a de très bons bars et cafés en cenntre ville."
Après tout, un héros doit avoir le même rapport avec ceux qu'il sauvent qu'un vilain avec ses victimes : un nom de plus dans la liste, un visage dans la foule, quelqu'un d'anonyme et à peine une personne tant on ne sait rien sur eux. Enfin peut-être pas cette dernière partie, c'est peut-être ce qui fait un héros. La capacité à avoir de l'intérêt et de l'empathie avec tout le monde même juste après les avoir rencontrés. Moi j'ai du mal. En tout cas je me rendais compte en le disant qu'elle n'avait finalement peut-être rien à faire de moi, ou au moins aucune envie particulière de me revoir. C'était l'occasion ou jamais d'avoir son avis à ce sujet puisque mon immeuble, ou plus spécifiquement celui de mon bureau officiel où j'avais prévu de passer une partie de la soirée pour faire de fausses preuves que je travaillais pour de faux clients, histoire de donner au monde l'impression que le cabinet de conseil Hanazawa n'était pas juste une couverture pour cacher les activités de Lady Moriarty et blanchir son argent. Et c'était aussi une dernière chance de lui dire autre chose.
"Et pour le paradoxe, en fait la répoonse est aussi simple qu'ellle est impossible. Ce genre de problèème repose sur des flous ou erreurs dans l'énoncé, ici les conditions pour que s'allonge le nez de Pinnocchio. Il doit mentir, mais est-ce que c'est un mensonge s'il se trompe ? S'il y croit ? Est-ce que les affirmations hasardeuses coomptent ? Et de toute façon, la mmagie de fiction est souvent trop absolue pour être réalistiquement viiable, même si beaucoup affirment que les alters sont la preuve du coontraire, mais les alters sont des phénomènes physiques et biologiques compris et expliquaables, et je suis encore ennuyeuse je paris…"
J'ai conclu en baissant le regard, gênée. Pour… de vrai, ou de faux, je ne sais plus. Quelque part entre les deux. Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Ven 4 Jan - 23:20 De plus en plus les deux demoiselles nouaient des liens affectifs, ne serait-ce qu'on faisant étalage de leur caractère au travers de leur discussion. De son côté, Ryou voulait boire un verre avec Sonia, mais n'était pas très optimiste à ce sujet, selon elle ce n'était qu'une vie sauvée de plus et donc elle ne devait pas avoir d'intérêt. Pourtant elle la pensait intelligente, Ryou aurait dû deviner qu'en se dévalorisant de la sorte Sonia la contredirait et elle obtiendrait une réponse positive. La psychologie inversée comme les psy appelaient ça, mais la demande normale aurait tout aussi bien fonctionné, Sonia n'était pas très récalcitrante.
-Certes vous n'êtes qu'un visage de plus pour moi, et on se connaît pas du tout, mais je néglige pas pour autant les vies que je sauve. On m'a pas appris à devenir minimaliste, si jamais ils ont besoin de soins alors j'irai les bander, et si ils veulent me montrer leur gratitude avec un verre alors je me libérerai pour eux. Cela dit je garde toujours avec moi un contact avec la police, alors si jamais un crime est commis près de ma position je devrai filer.
Maintenant que c'était dit, Ryou n'avait plus de raison de se croire indigne de prendre un verre avec une héroïne. Après tout elle l'avait sauvée d'une bande de voyous du dimanche, ce n'était pas vraiment ce genre de crimes qui allait faire sombrer le monde dans les ténèbres de la violence. Du coup elle était libre de prendre un verre n'importe quand, tout de suite ou le lendemain, la semaine d'après, ou autre. Si Ryou avait des propositions de date, elle pouvait toujours les exposer, ce serait avec plaisir de lui tenir compagnie. Bien sûr elle n'avait pas l'air traumatisée si elle arrivait à parler aussi fluidement et de sujets complètement différents de son agression, mais elle avait peut-être simplement besoin de compagnie. Même si Sonia ne pouvait pas toujours la suivre ni la comprendre, ça ne la dérangerait sans doute pas d'apprécier simplement sa présence, au moins pour être rassurée. En revanche ce qui n'était pas rassurant c'était de voir qu'il y avait encore des vilains qui ne la connaissaient pas au moins de visage, tout le monde cherchait à lui faire du mal dès qu'elle intervenait quelque part.
Au sujet de son paradoxe, contrairement à ce que Sonia pensait en posant le problème, Ryou avait de quoi répondre. Cela dit elle chipotait plus qu'autre chose, cherchant surtout des échappatoires comme un avocat de la défense cherchant une faille quelque part dans l'accusation pour s'en sortir. En plus de ça, elle n'y comprenait pas grand chose, surtout quand elle comparait ça aux alter. Pour elle ce n'était guère plus explicable qu'un nez qui s'allonge, certains pouvoirs pouvaient n'avoir aucune utilité comme allonger ses yeux ou marcher au plafond. Et bien sûr Ryou continuait de se dévaloriser, sûrement par habitude envers ses collègues hommes de l'âge de pierre qui ne comprenaient jamais un traître mot de ce qu'elle pouvait bien raconter. Même si ce n'était pas la plus bête de la ville, Sonia savait la comprendre la plupart du temps, ce n'était pas très juste de mettre tout le monde dans le même panier en avançant qu'elle la trouverait ennuyeuse.
-Non, pas ennuyeuse, parfois difficile à suivre simplement. Et puis c'est moi qui ai posé la question, ce serait gonflé de ne pas écouter la réponse quand même, on m'a appris le respect à Shiketsu, c'est la base de la vie en société. |
| | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Sam 5 Jan - 12:34 Il faut croire que Digital Touch ne partageait pas cet avis, cependant, ou alors le peu de mots que nous avions échangés sur le chemin avaient suffit à nous faire passer du stade de parfaites inconnues à connaissances occasionnelles, du genre dont on retient le nom et le visage en attendant d'en découvrir plus sur eux. Pour moi forcément c'était différent, déjà parce que l'invitation venait de moi, mais aussi parce qu'elle était une héroïne, pas forcément la plus connue certes mais suffisamment pour que je me sois renseignée sur elle, l'information et l'utilisation de cette information est la meilleure arme de Lady Moriarty et je me tiens au courant de tous les héros en activité dans la ville au cas où. Je connaissais son nom, sa voix, un peu son tempérament, elle n'était déjà pas une étrangère. Et mon jugement était peut-être en partie biaisé par mon admiration pour elle, et tous ceux qui réussissent à mener leur vie héroïque contrairement à moi.
"Eexcellent !"
Puisqu'elle acceptait de venir boire un thé à l'occasion, il était hors de question que je laisse filer celle-ci. J'ai nerveusement plongé la main dans mon sac, fouraillé jusqu'à trouver mon téléphone – celui de Lady Moriarty, mais vu l'usage que je m'apprêtais à en faire, il n'y avait à peu près aucune chance que Digital Touch le reconnaisse ou le trouve suspect – et cherché mon emploi du temps. La vie de criminelle impose un rythme de vie irrégulier et imprévisible, mais j'essaie toujours de planifier mes activités à l'avance et de garder un planning clair et à jour, pour ce genre de cas par exemple où je devais vérifier mes disponibilités en urgence. Et oui, j'ai aussi un planning similaire pour ma fausse société de conseil, avec des faux rendez-vous pour couvrir mes crimes, mais celui-ci n'était pas à jour, j'avais dû ajouter quelques dates dans la matinée après avoir échangé avec un nouveau client. Enfin bref, j'ai compulsé le calendrier rapidement et repéré quelques créneaux pratiques.
"Si vouus êtes disponible le X, ou le Y – oui, pardon, je ne retiens pas les chiffres exactes, ce sont juste des dates, je pourrais les retrouver si vous y tenez mais en attendant, faites sans – mes rendeez-vous finissent vers 17h alors nnous pourrions nous installer quelque part et discuter un peu."
Quand je dis qu'elle ne pouvait pas trouver ça suspect : même sur mon portable réservé aux activités criminelles, je note tout en abréviations et en code pour le rendre incompréhensible, mon fond d'écran est neutre au possible et mes identifiants sont des alias bidons tirés du canon Holmésien. Mon nom de session est Mycroft, le mot de passe est Baskerville en LEET, ce genre de plaisanteries que n'importe quel autre féru de Sherlock ferait, en somme. Et de toute façon j'avais autre chose à penser sur le moment, vivre l'instant n'est généralement pas mon fort et je réfléchis trop mais dans ce cas précis, je réfléchissais justement au présent.
"Vous préféreez du thé ou un café ? Ou un restaurant, il yy en a de très bons en ville, et de toutes les sortes. Crêpes, nouilles, okonomiyaki, restaurants occiidentaux, nous pouvons même aller dans un karaoke ouu un cinéma si vous préférez."
En fait j'étais ouverte à presque toutes les propositions, enfin peut-être pas toutes non plus mais l'intérêt était plus la compagnie que le lieu donc n'importe quel lieu pouvait convenir, d'autant que j'avais les moyens de faire ce que je voulais. En tant que seule criminelle consultante, je peux fixer mes tarifs comme je veux, et je récolte de toute façon souvent des fonds supplémentaires en vols, extorsions et cambriolages pour couvrir les vrais objectifs de mes opérations. Et je n'avais même pas besoin de le cacher, le cabinet de consulting Hanazawa étant tout aussi unique en son genre, les rares vrais clients paient eux aussi une fortune pour mes services. Ma spécialité étant de penser différemment des soi-disant experts et de proposer des solutions dont personne d'autre n'aurait eu l'idée, on comprend l'attrait, en plus de me donner des preuves irréfutables de la légitimité de mon entreprise. Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Sam 12 Jan - 13:33 De plus en plus la relation entre l'héroïne et la conseillère s'égayait, elles se parlaient avec plus de légèreté qu'avant, ce qui ne pouvait que leur plaire. Peut-être que ce n'était pas le début d'une amitié indéfectible et éternelle, mais au moins Sonia aura donné une image sympathique de sa personne, en tant qu'héroïne surtout, mais aussi en tant qu'humaine. À un tel point que Ryou lui proposait de boire un verre avec Sonia, ou manger au restaurant, ou autre chose comme aller au cinéma, chanter au karaoké. Il restait aussi le musée, le parc d'attractions, le parc scientifique, le labyrinthe de haies, ou encore le zoo, mais peut-être que boire un verre était simplement suffisant. En tout cas Sonia ne souhaitait pas s'absenter des heures, des fois qu'on lui signalerait un crime dans son secteur avec besoin de renforts. Bien sûr il ne fallait pas exclure la présence éventuelle d'autres héros dans les environs, mais il valait mieux considérer être seule pour éviter de déléguer le boulot à d'autres. Certes c'était important de tisser des liens avec les civils sauvés, mais il ne fallait pas oublier ceux qui risquaient de ne plus avoir l'occasion de boire un verre par la suite, ou même de respirer.
-Un verre ça me va très bien, non pas que vous soyez "une vie sauvée parmi d'autres", mais d'autres pourraient avoir besoin de moi pendant qu'on passe du bon temps. C'est pour ça que j'ai toujours une petite radio sur moi pour réceptionner les appels de police qui demandent des renforts.
Après tout la police aussi savait faire son boulot, elle était parfaitement habilitée à se servir des pouvoirs en son sein pour mener à bien leurs missions de sauvetage ou de traque de criminels spécialement dangereux. Pas sûr qu'ils aient besoin d'aide avec des voleurs de DVD ou des délinquants juvéniles, ce qui laissait à Sonia une certaine marge pour éviter de leur faire de l'ombre. Les vilains ne planifiaient pas toujours des attentats ou des crimes particulièrement bien élaborés comme assassiner un dirigeant ou renverser un gouvernement. Parfois certaines personnes agissaient illégalement sans le savoir, et la police servait plus d'agent de sécurité qu'autre chose pour rappeler la loi à ceux qui franchissent la ligne. Leur travail était bien plus vaste qu'on pouvait l'imaginer, les héros n'étaient pas constamment en service comme eux, ils ne s'occupaient que des cas les plus graves, comme les tueurs de flics, les terroristes, les cambrioleurs, ou d'autres criminels moins conventionnels comme les hackers ou les détourneurs de fonds. Le fait est que Sonia avait beaucoup plus de temps libre qu'elle aimait le faire croire, mais elle préférait le diminuer pour rester aux aguets.
-Dans ce cas je vous suis, montrez-moi là où vous buvez votre verre habituellement. On peut aller dans votre cabinet aussi si jamais vous voulez un peu plus d'intimité que dans un bar. |
| | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Mar 15 Jan - 22:39 Ceux d'entre vous qui suivent depuis le début, à ce moment de l'histoire, doivent se dire que je me suis payée leur tête à dire que non, se lier d'amitié avec une héroïne était trop dangereux, il ne fallait pas que je la revoie, l'inverse donc de ce que j'ai fini par faire, ce qui pourrait donner l'impression que j'ai menti, mais je ne vous fait pas un résumé en bullet point, je vous explique la mentalité du moment pour que vous compreniez pourquoi j'ai fait tel ou tel choix, et mon état d'esprit peut changer, comme celui de n'importe qui, peut-être même plus vite. Et après avoir discuté avec Digital Touch sur tout le trajet du retour, j'ai changé d'avis. Tant pis pour la sécurité, elle avait accepté mon offre et moi j'avais envie d'apprendre à la connaître.
Cela dit, cette opportunité est aussi venue d'une petite incompréhension. Je lui parlais de prendre rendez-vous, en bonne femme d'affaire organisée et sérieuse – d'aucun diront coincée, et qui suis-je pour leur donner tord – et elle m'a proposé de monter de suite. Peut-être pas une incompréhension, pour être exacte, mais une différence de vision. Elle avait du temps, moi aussi, pourquoi attendre, un point de vue que je peux très bien comprendre.
"Oooh, euuh, oui, nous pouvons monter, bien sûûr. Mon bureau a été pensé pour mettre les clients à l'aise, nous devrions pouvoir en profiter ausssi. Et j'ai du thé, du café, du vin, ahmaisivoupouvez être appelée à tout moment, peut-être pas d'alcoool. Du thé ?"
Tout en m'agitant, comme je le faisais depuis le début de cette discussion en fait, j'ai rangé mon téléphone et sorti mon passe pour ouvrir le bas de l'immeuble. Le Cabinet de Consulting Hanazawa était au troisième étage, sans ascenseur. Pas que ça gêne vraiment puisque personne à part moi n'y vient jamais, enfin si, un ou deux clients par an, mais quand il a fallu monter les meubles heureusement que les déménageurs s'en chargent parce que sinon jamais je n'aurais porté le canapé jusqu'en haut. Et si vous vous posez des questions sur l'intérêt de garder de quoi boire dans un faux bureau qui ne sert à rien, déjà ça sert à donner l'impression que ce bureau est vrai pour les éventuelles visites de police ou héros ou autres, ensuite j'y passe mine de rien pas mal de temps à blanchir mes fonds et il arrive que j'ai soif ou envie de me détendre avec un bon film et un bon vin. Oui, il y a aussi une télé, en face du canapé, entre les deux fauteuils. Enfin tout ça c'est la salle d'attente qui sert aussi de salon privé vu que personne n'y attend jamais, le bureau lui-même est plus professionnel. Et si vous voulez savoir s'il y a aussi de quoi grignoter, n'en demandez pas trop, je ne garde que du non-périssable là-bas, au cas où je n'y retournes pas pour plusieurs mois.
Cette fois-là, par exemple, le stock était vieux mais encore parfaitement consommable, mais je m'avance. On en reparlera le moment venu. Il était possible d'ouvrir les portes de l'intérieur via l'interphone mais avec le passe, ça marchait aussi bien. A l'intérieur, l'immeuble était moderne, avec le grand hall blanc impeccable, le box du gardien à droite, les boîtes aux lettres, vous imaginez. Parking au sous-sol, aussi. Pour nous c'était direction l'escalier.
"Auu fait, vous avez parlé plusieurs fois de jeux télé, c'est quelque chose qui vouus intéresse ? Je suppose qu'avec la variété disponnible, il y en a pour tous les goûts. J'aime beaucouup les émissions de cuisine, personnellement. C'est toujjours si inspirant !" Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Sam 26 Jan - 17:31 Après un sauvetage pépère, rien de tel qu'un verre pépère également. Pour ça Ryou avait accepté de recevoir Sonia dans son cabinet, ce qui était vraiment sympa de sa part. Non pas qu'elle soit radine pour refuser un verre dans un bar ou autre, mais elle trouvait juste ça trop bruyant. Comme son pouvoir avait la fâcheuse manie de provoquer des pertes de mémoire, elle préférait éviter de fréquenter les endroits où circulaient beaucoup d'informations en même temps, sinon elle ne pourrait pas retenir. Leur route pouvait alors continuer vers la destination finale d'origine, ce qui tombait bien pour les deux. En plus de ça, Ryou ne devrait pas se risquer de nouveau dans les ruelles et les bars mal famés.
-Je suis plutôt soda, mais du thé ça peut aller aussi, je vais pas vous envoyer faire des courses pour me satisfaire, je prendrai ce que vous avez.
Sur ces mots, Ryou ouvrit la porte de son cabinet pour la faire entrer également. Il y avait trois étages à monter, mais ce n'était pas vraiment la condition physique qui faisait le plus défaut à Sonia, Shiketsu l'avait bien formée sur tous les points. Ce serait un peu la honte qu'un aspirant symbole de la paix soit vanné après avoir monté une cinquantaine de marches. En revanche le fait de s'être battue et d'avoir marché l'avait un peu fait transpirer, ce qui se sentait. Mais une fois encore, le symbole de la paix n'avait que faire des odeurs de transpiration, c'était toujours mieux que de laisser les gens mourir pour son hygiène personnelle. Bien sûr Ryou était hors de danger, mais il n'était pas poli de squatter la douche des victimes sauvées, elle ne voulait surtout pas abuser de leur hospitalité. Être un héros pro ne lui assurait en rien que toutes les portes lui seraient tout le temps ouvertes, ils ne représentaient que le bras armé de la justice. Ce qui fait qu'à moins qu'ils soupçonnent un crime d'être bientôt commis, ils ne pouvaient pas s'inviter dans toutes les maisons et les civils étaient libres de refuser. Ryou était donc bien gentille de la laisser entrer dans son bureau et boire dans une de ses tasses ou un de ses verres si elle avait du soda.
Alors que Sonia s'installait en soufflant un peu, elle laissait son interlocutrice chercher à boire. Pendant ce temps elle évoquait les jeux télévisés qui semblaient récurrents dans les discussions qu'elle imaginait venir de Sonia tous les jours. Il était vrai que l'héroïne aimait pas mal regarder ce genre de divertissements pendant ses pauses, mais on ne pouvait pas parler de vrai sujet d'intérêt, de vraie passion, juste un passe-temps occasionnel. Si jamais elle recevait un appel de police, elle ne rechignait guère à éteindre la télé pour partir de ce pas. Shiketsu n'avait pas vraiment de cours de culture générale, donc les passe-temps des élèves étaient souvent les mêmes, s'entraîner pour devenir des héros. De ce fait, Sonia n'avait clairement pas laissé place à des divertissements durant sa scolarité, et en contrepartie elle a obtenu son brevet de héros pro et définitif, ce qui était un mal pour un énorme bien.
-Non pas vraiment, je m'y intéresse parfois pendant mes heures creuses, c'est à peu près tout ce que je connais un tant soit peu de la télé. Être un héros est un métier très prenant, vous vous en doutez, j'ai à peine le temps de me reposer pendant la journée. Même pendant la nuit je dois pouvoir sortir de mon lit pour aider des citoyens, dormir sur une seule oreille c'est tout un art. En tout cas un jour si jamais vous avez envie, on se fera une petite bouffe chez vous ou à votre cabinet, comme ça je pourrai tester vos compétences en cuisine ! |
| | | Feuille de personnageTitre: Lady MoriartyExpérience: 335/900Alter: split second | Dim 27 Jan - 19:22 Pendant que l'héroïne s'installait – oui, une héroïne s'est installée dans mon canapé, et a accepté de boire quelque chose chez moi, sans se douter une seconde que tout était payé par l'argent des mêmes crimes qu'elle essayait d'arrêter, pas que j'en soit particulièrement fière remarquez, s'il y a bien un moment où j'ai failli regretter ma double-vie c'était celui-là – j'ai répondu d'un simple hochement de tête en cherchant dans le frigo. Je ne suis personnellement pas une grande mordue de soda, je n'en bois pas du tout en fait, je préfère quelque chose qui donne moins l'impression de coller aux dents quand je le bois, mais ce n'est pas le cas de tout le monde et je pourrais avoir des clients avec des enfants, enfin non mais un vrai cabinet pourrait et je me devais donc d'en avoir une bouteille en stock. Choisie exclusivement pour avoir la date de péremption la plus lointaine possible, donc pas forcément le soda préféré de qui que ce soit, mais au cas où j'ai préparé du thé en rab. Pour moi, bien sûr, mais aussi pour elle et pour se resservir si le besoin s'en faisait sentir.
J'ai ensuite apporté les boissons, verre de soda nature pour elle et tasse de thé vert pour moi, dans la salle d'attente et posé le tout sur la table basse avant de me laisser choir dans un des fauteuils. C'est bête à dire mais j'aime vraiment beaucoup ces fauteuils, j'ai le même dans mon appartement pour regarder les télés, avec coussins en cuir rembourrés, on se sent couler dedans presque comme dans de l'eau, et pourtant ils arrivent à forcer un maintient correct et agréable, en même temps au prix qu'ils ont coûté ils ont intérêt à être confortable. Je n'ai pas pu retenir un petit soupire d'aise en m'enfonçant dedans, avant de me concentrer sur ce que Digital Touch avait à dire.
"Ça sera aveec plaisir ! Il faudra juste choisir une date, et je devrais pouvoir vous préparer à peuu près ce que vous voulez ! Enfin pas tout, il y a des recettes et des cuisinnes qui demandent des ustensiles particuliers un peu compliqués à se procurer quand on n'est pas resstaurateur, mais tant que c'est japonais ou européen, je peuux le faire."
Bon, je suppose que je ne suis pas vraiment un cordon bleu, clairement pas du niveau d'un chef cuisinier de renom ou quoi que ce soit du genre, mais je me défend. Mes sens sont, après tout, plus acérés que la moyenne, y compris celui du goût, donc je suis plutôt exigeante en matière de bouffe et j'ai appris à atteindre mes propres standards, donc même si j'ai rarement l'occasion de la faire goûter aux autres, je suis confiante. Si c'est bon pour moi, ça doit l'être pour tout le monde, après tout.
"Mais vouus ne faites rien, donc, à part votre travail ? C'est vrai qu'être une héroïïne, ça doit être fascinant, et très prenant, mais vous n'avez pas autre chose ? Même en adorant votre travail, tout le mmonde a besoin de se changer l'esprit, de varier les activités, de peenser à autre chose, sinon on finit par tourner en rond dans sa prropre tête, non ?"
Au moment de dire ça j'ai réalisé que c'était peut-être pas la chose la plus sympa à dire à une invitée, comme si je jugeais ou critiquais ses choix de vie, ce qui n'était absolument pas le but recherché, au cas où vous vous poseriez la question, simplement de la surprise et un peu d'incompréhension. Alors, légèrement honteuse et légèrement gênée, j'ai pris une gorgée de thé et me suis à moitié cachée derrière ma tasse.
"Enfinc'estpeut-être juste moi, j'ai facilement tendance à tourner en rond dans ma tête, si je n'ai pas de quoii m'occuper régulièrement l'esprit. Oh, mais si l'envie vous en prennd, vous pourriez venir à mon cours de dessin ! Il n'y a pas d'obligatioon, et vous pouvez interrompre votre œuvre à tout momment si vous êtes obligée de partir pour la reprendrre plus tard. Enfin c'est simplement une proposittion, bien sûr, mais si jamais vous voulez essayer, ce sera avec plaisir. Et je pourrais vous cuisinnner quelque chose au retour !" Je rentre dans votre tête en #cc0000 |
| | | Feuille de personnageTitre: Digital TouchExpérience: 105/700 Alter: Poison | Ven 8 Fév - 13:11 Au cabinet de Ryou, la discussion devenait de plus en plus appétissante. Sonia lui avait proposé de manger un jour chez elle quand elles deux seraient libres. Bien sûr aucune des deux ne savait ce qu'impliquait le métier de l'autre, mais il allait falloir trouver du temps libre quand même malgré ça. Selon elle, tout ce qui était japonais ou européen était dans ses cordes, et Sonia la croyait sur parole. Elle-même ne cuisinait que des plats classiques, elle n'imaginait même pas pouvoir cuisiner quelque chose de compliqué, alors européen, encore moins. De toute façon ce serait à Ryou de gérer ça, donc elle lui ferait confiance pour bien suivre la recette quel que soit le plat et sa nationalité.
Pendant que Sonia dégustait son thé malgré l'absence de soda habituel, Ryou soulevait une question également habituelle. Beaucoup pourraient se demander la même chose, et ça s'appliquait à Ryou aussi comme pour tous les métiers. Elle lui demandais si elle avait des activités en-dehors de son métier de justicière à temps plein, ce qui était tout à fait normal. L'abus de son poison provoquait des pertes de mémoire chroniques, mais ça avait du bon parfois, si ça permettait de rester dans une certaine ignorance. Par exemple si elle pouvait éviter de penser au sens de tout ce qu'elle fait, au sens de la vie ou de ses arrestations, ça pourrait la rendre bien plus tranquille d'esprit. Par chance c'était actuellement le cas, rien ne la tracassait pour le moment, et même si quelque chose avait de bonnes raisons de l'inquiéter elle l'avait sûrement oublié.
-Non, j'ai aucune activité spéciale. Faut dire que c'est un métier qui demande beaucoup d'efforts et d'investissement, j'ai pas le temps de me soucier de ce genre de choses quand je traque des criminels. Si j'avais un pouvoir qui me permettait de voler ça me dérangerait pas de faire un peu de sport en plus, mais là j'en fais tout le temps. Quand je rentre j'ai plutôt envie de me détendre devant la télé plutôt que de m'épuiser encore plus avec un sport.
Maintenant qu'elle y penser, et avant de l'oublier, Sonia se demandait ce qui faisait une activité, si c'était les efforts dépensés ou le simple fait de remuer était suffisant. Dans le second cas, est-ce qu'un jeu de société sur plateau ou de cartes seraient une activité pour elle ou n'était-ce là que de simples jeux ? Selon ce qu'elle lui avait demandé il fallait se changer les idées, et pourtant c'était le rôle de la télé, Sonia ne regardait pas tout le temps les infos après tout. C'était une question très compliquée pour elle qui n'était pas vraiment philosophe dans l'âme comme Ryou, elle ne savait pas vraiment quoi répondre d'autre ou de plus pour compléter sa réponse. Si elle pouvait éviter de penser à autre chose que son boulot ça la rendrait un maximum investie dedans, donc elle préférait abandonner toute tentative de réflexion trop profonde à ce sujet.
Au moins de son côté, Ryou lui parlait de son activité à elle, des cours de dessin en l'occurrence. C'était en effet tentant et peu fatiguant, mais Sonia risquait surtout de dessiner des courses-poursuites ou des scènes de crime, ce n'était sans doute pas le plus épanouissant. En plus ça ne l'aiderait pas vraiment à oublier le stress et la tension que son métier accumulait en elle un peu plus chaque jour. L'oubli causé par l'utilisation de son poison pouvait s'avérer très pratique pour ça, justement, oublier des crimes résolus pour éviter d'y repenser, surtout les plus crapuleux. D'autres personnes en perdraient l'espoir du genre humain, mais comme elle ne retenait pas énormément dans les affaires une fois terminées ça ne l'affectait que très peu sur le long terme. Cependant elle espérait qu'elle n'aurait pas à utiliser assez son pouvoir pour ne pas se souvenir de son prénom, sinon elle préférerait fuir que continuer.
-C'est gentil de proposer, mais mon métier me suffit, le crime ne prend pas de pause lui. Si je dois m'absenter à tout moment j'ai pas le temps de trouver des occupations qui demandent du temps. Mais manger ça je peux, on dira que ça fait partie de la pause repas. |
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