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Noah Kyanseru, de la première division d'investigation.

Noah Kyanseru
Messages RP : 162

Feuille de personnage
Titre: Rabbit
Expérience: 285/900
Alter: Undo
Rang C+





Noah Kyanseru
Rang C+
Lun 3 Sep - 22:01
Inspecteur Kyanseru
"The eternal battle between good and evil, saint and sinners... But you're still not having any FUN !"
Noah Kyanseru
Undo

L’alter de Noah lui permet d’annuler les conséquences d’un évènement en altérant soit l’espace soit le temps. Quand il rentre en contact avec un objet ou un individu, il « l’enregistre » et a ensuite 30 secondes pour faire usage de son alter sur lui. Il peut rembobiner la temporalité ou la position dans l’espace de maximum 20 secondes. Il peut restaurer l’état précédent des cibles marquées avec la main droite, tandis qu’il peut restaurer la position dans l’espace de ce qu’il touche de sa main gauche. Par exemple, s’il touche de sa main droite quelqu’un qui vient de se prendre un coup de couteau, il peut le soigner en restaurant l’état antérieur de son corps (ou, à l’inverse, annuler les soins fournis par un alter de régénération). S’il jette au loin un objet qu’il a touché de sa main gauche, il peut le ramener à lui en utilisant son alter pour restaurer sa position précédente.

Noah ne peut utiliser son alter que sur une seule cible à la fois, et il ne peut enregistrer que 5 cibles maximum, lui-même compris. Quand bien même il peut soigner les blessures, il lui est impossible de ramener les morts à la vie. Il doit pouvoir voir ses cibles pour utiliser son alter sur elles. Quand bien même il annule les conséquences d’une action, la cible conserve ses souvenirs.
Informations sur le personnage
NOM : Kyanseru.
PRÉNOM : Noah.
TITRE : Inspecteur.
AGE : 25 ans.
NATIONALITÉ : Né au Japon d’un père suédois et d’une mère japonaise.
GROUPE : Citoyen.
RANG : C
Avatar : Kenzo Tenma - Monster
CODE DU RÈGLEMENT : Validé par Léo.
Rookie talentueux.
Impulsif et sûr de lui.
Doué pour improviser.
Adore les nouilles.
Description physique
Noah est un homme d’environ 1m78, à la complexion asiatique et aux longs cheveux noirs de jais, ayant clairement plus pris de sa mère que de son père en terme d’apparence. Son corps, musclé, est celui d’un homme habitué à intervenir sur le terrain. Peu soucieux de son apparence, il n’est pas rare qu’il arbore une barbe de trois jours. Ses yeux légèrement bridés sont d’un marron très sombre. Les traits de son visage sont étonnements durs et marqués pour son jeune âge. En dépit de sa tendance à se blesser, son corps ne présente aucune cicatrice grâce à l’utilisation fréquente de son alter pour annuler ses dommages.

Noah est bourré de tics, le plus notable étant sa tendance à mâchonner quelque chose en permanence. Bouts de plastique, bâtons de sucettes et d’esquimaux, cigarettes… Il ne fume pas toutefois. Selon lui, "Ça serait un sacré gâchis de brûler une cigarette parfaitement fonctionnelle".

Noah s’habille très sobrement, dans des teintes sombres comme le marron, le vert kaki et le beige foncé. Quand il n’est pas obligé de porter son uniforme, il arbore un grand imperméable marron qu’il appelle affectueusement son "Manteau à crimes". Les larges poches de cet habit comportent toujours une cravate, qu’il lui arrive d’enfiler rapidement quand certains de ses supérieurs sont dans les parages.
Description psychologique

Noah est quelqu’un de profondément intelligent. C’est de sagesse dont il manque cruellement. D’une efficacité redoutable en investigation, il est capable de découvrir le mode opératoire d’un criminel en quelques minutes grâce à son sens de l’observation affûté. Le souci, c’est qu’il a ensuite tendance à prendre des décisions sans en référer à ses supérieurs hiérarchiques, voire à mettre son équipe et lui-même en danger en fonçant dans le tas. Cette attitude de tête brûlée est en partie due à son alter, qui lui permet de se sortir de situations tendues en un éclair (il contourne la loi sur l’utilisation d’alters en public en ne l’utilisant que pour se défendre, jamais pour attaquer ou pour mieux se déplacer). Grâce à lui, Noah n’a encore jamais connu d’échec cuisant, ce qui fait craindre à ses collègues qu’il persiste dans ce comportement infantile quasiment autodestructeur. Il répond à quasiment toutes les critiques le visant avec d’acerbes sarcasmes accompagnés d’un grand sourire. Noah est amoureux transi de son travail, autant parce qu’il vit un rêve de longue date en le faisant que parce qu’il est mu par un devoir sincère de protection du peuple. A ses yeux, chaque criminel derrière les barreaux compte et représente un citoyen sauvé. Il n’a toutefois pas vraiment de problème avec les héros illégaux, tant que ces derniers se montrent humains dans leurs méthodes et ne viennent pas interférer avec son propre travail. Il a même tendance à préférer les vigilants aux professionnels, pour la simple raison que son image mentale des super-héros est plus proche de Batman que de Captain America.

En dehors du travail, Noah est quelqu’un d’assez sympathique, quoique légèrement blasé. Il se plaît à essayer de véhiculer une image de "flic cool et placide", contrastant radicalement avec son comportement quelque peu sanguin sur le terrain. Il offre volontiers des repas à ses collègues (quand bien même ils refusent bien souvent de manger avec lui, à cause de son comportement) voire aux inconnus qu’il rencontre dans les bars.

Mais ce jeune et brillant inspecteur a également une facette sombre. En effet, Noah est connu au sein du bureau des affaires criminelles pour avoir des goûts franchement très discutables en terme d’art. Grand amateur de la musique de la fin du 20ème/début du 21ème siècle, il écoute à peu près exclusivement des CD que ses collègues qualifient de "déjà ringards à l’époque de leur sortie". Quiconque accepte de monter dans sa voiture ou de tenir une planque avec lui doit être préparé psychologiquement à écouter en boucle l’album Eurobeat Disney, du rap français obscur et des versions nightcore des chansons de Rammstein. Ses films préférés sont Future Cops, Die Hard : Belle journée pour mourir et Volte-Face. A noter que ses goûts sont absolument sincères, il ne s’agit en rien d’appréciation ironique. Il ne déteste pas les œuvres de qualité, il est juste extrêmement bon public. Il refuse d’admettre que son impopularité auprès de la gent féminine est en partie liée à son incapacité à parler sans citer Nicolas Cage toutes les deux phrases.

Histoire


"Et donc, Kyanseru, qu’est-ce que tu deviens ?"

Quelle barbe, cette réunion des anciens élèves du collège Nabu. Noah avait du mal à comprendre pourquoi il avait accepté de venir. Peut-être espérait-il au fond de lui pouvoir se rapprocher d’anciennes camarades de classe aux mœurs libérées, mais voilà qu’il se faisait coller par ce ramassis lourdingue d’anciens « amis » qui mourrait d’envie d’en savoir plus sur lui. Noah avait eu tout le temps de les observer et en avait conclu que ceux d’entre eux qui prétendaient être comptables ou banquiers mentaient honteusement. Ils avaient beau avoir fait un effort de présentation et peignés leurs cheveux gras, leur odeur corporelle et leurs habits usés trahissaient leur statut de NEET. Il était le seul à avoir quelque peu réussi ou quoi ? Enfin, on lui demandait des nouvelles, il allait leur en donner. Il prit une gorgée de sa bière avant de répondre :

"Je bosse dans la police. Bureau des affaires criminelles."

Silence. Noah restait impassible mais souriait intérieurement, fier de son petit effet. Dans vos dents, les nazes.

"Et… Tu y fais quoi ?"

"Je suis inspecteur dans la première division d’investigation."

Il s’attendait à voir des mâchoires se décrocher. Il n’en était rien. Noah fut soudain saisi d’un affreux doute. Que signifiait ce silence au juste ?

"Et… Tu travailles avec des héros ?"

Ah. Il avait tendance à oublier ce détail. Les forces de police d’aujourd’hui n’étaient vues par le commun de la population que comme des paniers dans lesquels les super-héros déposaient les vilains vaincus. C’était en partie vrai. Mais seulement en partie.

"Pas vraiment, j’ai rarement affaire à des criminels utilisateurs d’alters. Mon job c’est plus d’enquêter sur les crimes, trouver et interroger les suspects, ce genre de choses."

Il sentait bien que son auditoire n’était pas vraiment intéressé. Il aurait pu parler de la traque des criminels, aussi. De ceux qui se mettaient à courir sans raison quand ils voyaient son insigne. C’était ses préférés. Mais il préférait garder le silence à ce sujet. Il n’avait pas envie de se confier à ces gens-là. L’un de ses anciens camarades se risqua à poser la question.

"Kyanseru, il est pas mal ton alter, non ? Pourquoi t’as pas essayé de devenir un héros ?"

Chaque fois. Chaque putain de fois qu’il parlait de son métier on lui posait cette question. Certains pensaient qu’il avait essayé d’obtenir sa licence mais qu’il avait échoué. D’autres s’imaginaient que son alter ne fonctionnait pas quand il était stressé. D’autres encore, qu’il avait peur. Mais la vérité était ailleurs.

"Je pense que je n’aurais pas pu."

Il disait ça à chaque fois, maintenant. C’était moins risible, et étrangement bien plus crédible, que la vérité. La vérité c’est que Noah Kyanseru avait été élevé par ses grands-parents après la mort de son père et de sa mère dans un accident de voiture et que ses grands-parents étaient ce qu’on pouvait appeler… Des purs produits de la pop-culture américaine. Et plus précisément, des cinéphiles hardcores. Noah avait pour ainsi dire été élevé à grands coups de films d’action. Et très tôt dans sa vie, le jeune Noah avait établi un constat radical : Les flics, c’est bien plus cool que les super-héros. Il était fasciné par les œuvres pré-2020, mettant en scène un monde sans alters, dans lequel des inspecteurs durs à cuir et des détectives privés mystérieux devaient user de leur cellules grises et de leurs muscles d’acier pour châtier le crime.

Bien évidemment, la réalité de l’emploi était bien éloignée des films d’action. Mais il était toutefois très satisfait de son métier. Il s’était révélé être un élève brillant, à l’académie, et ses capacités lui permirent de se faire une place confortable dans les affaires criminelles. Il adorait enquêter et se sentait chaque jour un peu plus proche des héros de son enfance. Parfois même, il lui arrivait d’agir un peu trop comme eux, il en était conscient. L'inspecteur Kyanseru n’était pas du genre à attendre la cavalerie il était du genre à trouver la piste du criminel, à partir tout seul et à revenir deux heures plus tard avec un lascar menotté. Il s’était construit très rapidement une sacrée réputation. Ses supérieurs le détestaient et guettaient le moindre faux-pas, la moindre erreur de trop qui leur donnerait l’opportunité de le virer. Mais il était trop compétent. Et, pour couronner le tout, il s’amusait comme personne.

Enfin, là il ne s’amusait pas vraiment, entouré de pignoufs sortis de sa vie passée. Comme il regrettait d’avoir eu un physique ingrat et une puberté tardive ! S’il avait été un peu plus attirant dans sa jeunesse, peut-être serait-il en train de discuter non pas avec le Club des Nazes mais avec l’Escouade des Populaires™️.

Il avait l’impression que cette soirée se déroulait au ralenti. L’alcool n’aidait pas autant que d’habitude à faire passer ces longs instants de gêne et de faux-semblants. La bière coupée à l’eau, ça faisait rarement son effet à ce niveau. Quand je pense qu’on est supposés vivre dans un pays où il est légal de se balader ivre mort et qu’on me sert cette merde. Il lui en fallait plus, très clairement. Il n’arrivait toujours pas à se défaire des parasites qui lui collaient aux basques. Il espérait intérieurement que traîner au milieu de ces ringards faisait ressortir son charme naturel. Mais en réalité, il était bien conscient que c’était l’effet opposé qui était en train de se produire : personne n’accordait la moindre attention à ce groupe de lourdauds. Triste vie.

Putain mais je suis majeur, j’ai mon permis et… Et je suis flic merde ! Pourquoi je reste ici en fait ?

Immédiatement après cette épiphanie, Noah Kyanseru tendit son verre à un convive aléatoire.

"Tiens-moi ça, tu veux ?"

"Tu vas où ?"

"Aux toilettes."

Aucun de ces demeurés ne sembla trouver étrange qu’il parte aux toilettes avec son imperméable.




"T’étais pas à ta réunion ?"

"Si, mais c’était naze, alors me v’là."

Il était aux alentours de minuit. Le parc de Musutafu était supposé être fermé à cette heure. Mais à force de pourchasser des malandrins de nuit à travers cet espace vert, Kyanseru s’était lié d’amitié avec Juzo Kudo, le garde de nuit. Il n’était pas rare, quand l’insomnie venait à frapper le policier ou qu’on lui imposait des heures supplémentaires, qu’il vienne rendre visite à son camarade, le temps d’une balade nocturne.

"Cool."

"Comme tu dis."

Les deux compères erraient dans le parc plongé dans l'obscurité depuis maintenant une bonne vingtaine de minutes, un soda à la main, parlant de tout et de rien.

"Alors, comment ça se passe niveau histoires de cœur ?"

"Comme pour toi je suppose si je me fie au fait que tu portes le même t-shirt depuis 3 jours. Des aventures d'un soir dans les bars. Jamais plus."

"Haha, tout juste, Columbo."

"Ah, tu t’es enfin mis à Columbo ? Je t’ai passé l’intégrale y’a bien 2 mois."

Le visage de Noah s’était illuminé. Une telle joie apparaissait sur son visage à deux occasions : quand il parlait de son travail et quand il parlait de ses œuvres favorites. Quand bien même il ne pensait pas mériter une comparaison aussi flatteuse avec une observation aussi élémentaire, il était content de savoir qu’il avait été écouté. Ses conseils en terme de fiction étaient si souvent ignorés par ses collègues qu’il était fou de joie quand quelqu’un l’écoutait. "Quelqu’un" étant dans 80 % des cas Juzo Kudo. Il était loin d’aimer tout ce que Noah lui recommandait, mais comme lui, il était bon public et était capable d’apprécier un film quand bien même ce dernier était absolument ridicule.

Ils continuèrent de discuter ainsi jusqu’à une heure déraisonnable avant de se quitter. Ils trouvaient toujours le bon moment pour se séparer. Dès que la conversation tournait un tant soi peu en rond ou qu’un silence interrompait leur flot de badinages, ils rentraient chez eux. Ils n’étaient pas assez bons amis pour apprécier le silence en compagnie de l’autre, mais assez proches pour ne pas avoir à se forcer à parler quand le cœur n’y était pas. Un équilibre parfait, selon Noah.




Il poussa la porte de son appartement miteux et retira son grand imperméable. "Appartement miteux" était un terme un peu fort, mais il l’utilisait quand même, par pure envie de coller aux clichés associés aux jeunes flics talentueux. Il entretenait cette image grâce au tableau de liège couvert d’articles de journaux aléatoires, le verre à whisky à peine utilisé posé sur la table basse et un cendrier (immaculé, Noah ne fumant pas) à même le sol, entre autres. Il aurait aimé pouvoir jouer un peu plus sur cet aspect "Détective grunge bordélique", mais il tenait tout de même à garder les lieux en bon état. Principalement, pour conserver son impressionnante collection de DVD, livres et même cassettes qu’il avait en partie hérité de ses grands-parents et en partie accumulée au fil des années. Trop de poussière, ça serait nocif. Et aussi car c’était une location, pas question de tirer dans le mur ou de jeter violemment un verre d’alcool fort au sol quand une enquête piétinait. Dommage, ça serait tellement chic et mystérieux, quelques impacts de balle sur le mur du salon, se disait-il souvent.

Il s’assit lourdement sur son petit canapé et soupira profondément. Sacrée soirée. Il était trois heures du matin, et il n’avait pas sommeil. Il aurait tout donné à l’heure actuelle pour être appelé en urgence au commissariat. Il en avait besoin. C’en était maladif, chaque journée sans enquête était une mauvaise journée, qu’importe la quantité d’alcool ingérée, le nombre d’amis fréquentés ou la quantité de films d’action de série B visionnés. Bien sûr, il avait goût à la vie en dehors de son métier. Mais rien, absolument rien ne valait le fait de remonter la piste d’un criminel et de lui passer les menottes aux poignets. Une fois, il avait fait exprès de faire comme s’il ne comprenait pas le modus operandi d’un voleur d’antiquités, juste pour le plaisir de faire durer l’enquête. Il ne l’avait jamais dit à personne. Il n’avait pas peur du jugement des autres, mais il tenait à conserver son droit d’exercer sa profession. Sans compter sur le fait qu’il avait peur du cliché du "Vous verrez, il en viendra à commettre un crime lui-même". A chaque fois que quelqu’un disait ça dans les films, ça se finissait mal pour le héros, sa Némésis mettait en scène un crime exprès en l’incriminant et tous les autres policiers venaient à douter de toutes les affaires résolues jusqu’à maintenant. Ce qui était une situation assez embarrassante.

"Demain, ça ira mieux."

Il finit par s’endormir tout habillé sur son canapé, perdu dans un flot de pensées disparates.

Demain, ça irait mieux.

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Toshinori Yagi
Messages RP : 53

Feuille de personnage
Titre: Symbole de la Paix
Expérience: LVL MAX
Alter: /
Rang X





Toshinori Yagi
Rang X
Sam 8 Sep - 16:30


« Fiche Validée ! »

Admis au sein des Citoyens , au rang C


Enfin ta validation ! Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :

→ Recenser ton avatar. (Ici.)

→ Faire une fiche technique. (Ici.)

→ Faire une fiche de Prouesses. (Ici.)

Encore bienvenue et bonne aventure à toi parmi nous !


«Plus Ultra !»


Codage par Saphira pour EPICODE
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