Ink-Master
"Nevеr stop, you can breakthrough
Got your back and taking some damage
Hidе and go seek your thrills
Charge it up, we gonna get savage"
Jun Xian Soseki
Carte de membre
• NOM : Soseki
• PRÉNOM : Jun Xian
• TITRE : Ink-Master
• AGE : 17 ans
• NATIONALITÉ : Japonaise d'origine taiwanaise
• GROUPE : Etudiant, académie au choix
• RANG : Rang D
• Avatar : Xiao de Genshin Impact
• Comment avez-vous connu le forum ? : Grâce à notre ami internet, je suis déjà passé sur votre forum quelques fois, avant de passer par la petite porte de service, là, juste là :3
• CODE DU RÈGLEMENT :
Ink Control
Jun peut manier l'encre qui se trouve autour lui que ce soit dans les livres, les affiches, les photographies qui se trouvent à une distance de 20 à 30 mètres autour de lui, pouvant lui donner des formes variées et des usages différents.
Pour se faire, il dispose sous les paumes de ses mains des glandes presque semblable à celles d'un poulpe dans lesquelles il peut emmagasiner l'encre des surfaces qu'il touche pour ensuite la restituer et s'en servir de la façon qu'il le souhaite. C'est d'ailleurs grâce à cela qu'il a réussi à créer ses tatouages et le petit prisme qui se trouve sur son front. Pratique et sans douleur !
Ainsi, il peut en changer la texture que ce soit en la rendant épaisse et pâteuse, liquide et glissante, odorante, salissante, solide, allant même jusqu'à pouvoir créer des formes ou des outils avec. Si pour le moment les actions avec elle sont limitées de part le fait qu'il soit novice, il espère peut être pouvoir la contrôler à distance et créer des choses plus impressionnantes.
L'absorption d'encre a cependant un effet néfaste sur la santé de Jun. En effet, celle-ci communiquent par capillarité avec la circulation veineuse du héros, et une trop grande absorption ou utilisation prolongée de l'alter finit par intoxiquer le sang, provoquant alors des nausées noirâtres, des migraines, l'ivresse (du à l'alcool présent dans certaines) voire une perte de connaissance.
Description physique
Jun est un petit gabari, ne mesurant pas plus d'1m63 pour 58kg. Cela peut paraître petit et insignifiant, mais cela ne l'a pour autant pas empêché de s'imposer dans la boxe thai junior dans la catégorie super plume. Il suffit de constater sa morphologie influencée par son sport fétiche qui lui a conféré malgré sa petite taille une musculature équilibrée et une force que l'on n'imaginerait même pas chez l'adolescent.
Cette apparence juvénile se retrouve également dans les traits de son visage, plutôt fins et frêles, avec un nez long et légèrement retroussé et une bouche fine et discrète. Si à l'époque du collège, il arborait fièrement une longue chevelure noire qui lui a probablement valu quelques remarques, il a changé lors de son arrivée au lycée : plus courts, il laisse partir volontiers ses cheveux dans tous les sens et s'est même fait un plaisir en teignant quelques unes de ses mèches dans une couleur émeraude, offrant alors un contraste entre sa peau d'albâtre et ses grandes pupilles dorées.
Pour ce qui est de son style en dehors du lycée et de ses codes vestimentaire, Jun apprécie l'idée de montrer les œuvres d'art qui lui servent de tatouages, même si ce n'est pas forcément bien vu à cause de la connotation que l'on peut y faire, ici, au Japon. Heureusement, il ne le fait pas tout le temps non plus, seulement à ceux qu'il aime bien. Dans la vie quotidienne, c'est un garçon féru de mode qui porte des tenues dans un style streetwear large et pratique à la fois, jonglant avec des top oversize, des pantalons plus près du corps, de grosses baskets et arbore de nombreux colliers et bracelets différents. En parlant de tatouages, ce dernier en a sur le corps, les bras plus particulièrement, représentant des dragons de couleurs variées, mais également sur le front, avec un petit prisme violacé. C'est spécial, mais tant que ça lui conviant...
Description psychologique
Bosseur - Réfléchi - Déterminé
Si je me devais de décrire Jun en quelques mots, je pourrais vous dire que c'est un garçon travailleur qui se donne toujours à fond dans ce qu'il fait et cela a toujours fini par payer. Qui aurait cru qu'un gamin des quartiers pauvres de Tokyo aurait réussi à intégrer l'une des plus prestigieuse académies de la ville tout en développant sa passion pour la boxe? Bien sûr, il a eu beaucoup de soutien, et que ce serait grâce à ses parents adoptifs et à ses professeurs qu'il en est là, sans pour autant que cela lui monte à la tête. Certes, ce n'est pas le genre d'élève à vouloir briller en société à tout prix, mais ce serait tout autant mentir qu'un peu de célébrité ne lui plairait pas. Il sait après tout que sa mère biologique est peut être quelque part en ville ou ailleurs et il espère qu'elle soit fière de lui malgré les années qui les séparent. M'enfin, cela reste tout de même un gamin normal qui que ce soit en cours ou dans la vie quotidienne apprécie passer du temps avec ses amis, faire la fête, s'amuser, tout en gardant la tête bien vissée sur ses épaules.
Loyal - Créatif - Chaleureux
Fêtard - Nonchalant - Troubles alimentaires
UC.
Histoire
Il y a des périodes de la vie qui nous forment, des périodes, ces petites choses dont certaines nous marquent à vie et reviennent par moment jouer dans notre esprit. Des flashs. Ces moments qu'ont tout le monde, parfois idiotes et sans intérêts, mais bien souvent traumatisantes et indélébiles.
Quand le soir entre les maisons délabrées vous entendez des coups de feu jusqu'à pas d'heure en espérant que cela n'arrive pas chez vous. Quand vous croisez votre mère après avoir joué toute la journée avec d'autres enfants, la fatigue se dessinant sur son si beau visage. Quand vous voyez un des larmes parce qu'elle n'en peut plus, puis des gens que vous ne connaissez pas et qui se disent être mes nouveaux parents, alors que je sais qu'ils ne sont personne à mes yeux. On m'explique que maman ne pouvait plus s'occuper de moi et que c'était mieux ainsi.
Pourquoi ? C'est la question qui m'est souvent revenu en tête que je comprends maintenant que je suis grand. A ce même âge, ridiculement petit, nous sommes facilement marqué par ces phrases-là. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de mémoire sélective. On oublie les choses les plus inutiles pour se focus sur ce qui nous paraît important. Mon père dans tout ça ? Je ne sais pas vraiment, elle ne m'a jamais dit de qui il s'agissait, et que c'était à cause de son travail que j'étais là. Elle m'aimait quand même bien sûr, mais elle aurait peut être préféré ne pas vivre cette pauvreté avec un si jeune marmot.
- Bienvenue dans ta nouvelle maison, Jun. J'espère que tu te sentiras chez toi et que tout ira pour le mieux. Nous serons toujours là pour toi, mon grand.
Chemise blanche, yeux dorés, voix d'enfant tremblante. Mais vous êtes qui vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ? Pourquoi je suis loin d'elle ? Où est ma mère ?
C'est aussi de ces élans que provient ce que l'on appelle la nostalgie. Cette brume dans votre esprit qui remontent lorsque vous êtes au plus bas, quand vous revoyez votre mère avec un paquet de bonbons après une dure journée d'un travail dont je tairais le nom pour la bienséance. Lorsque vous grignotez ces mêmes bonbons, vous vous sentez emportés dans un dédale de souvenirs, un immense manoir aux portes innombrables. Et une bataille, pour ne pas oublier ces moments. Se souvenir de ses rêves. C'est dingue, n'est-ce pas ? Que les buts et les projets aussi appelés "rêves" soient quelque chose d'éphémère et d'inconstant.
La vie est faite de nombreux changement, un jour on se retrouve face au portail de cette riche maison au sein de cette famille japonaise qui peinait à fonder une famille par leurs propres moyens. Même si je les apprécie et qu'ils me soutiennent dans tout ce que je fais, je n'ai pas réussi à me sentir chez moi. J'ai toujours eu la sensation d'être un inconnu dans ce foyer, et même à 12 ans, il m'était impossible de trouver un sens à tout ça. C'est aussi à cette époque que je découvre la boxe thai, sport pour lequel je trouve une passion qui me permet peut être de m'éloigner un peu de ce quotidien.
Qui sait au fond, ce que ça créer en nous, le fait de perdre tous ses repères et vivre sous une nouvelle identité? Etre quelqu'un d'autre, se sentir à part, juste trouver sa place quelque part. Et s'enfoncer petit à petit quand tu oublies qui tu es réellement. Mes parents a qui je n'ai jamais osé en parlé, par peur de les vexer, de ne pas être l'enfant qu'on attendait de moi. Je ne veux pas non plus les perdre, je veux juste comprendre les choses.
- Félicitations, votre fils a d'excellents résultats et son alter peut l'emmener très loin. C'est un très bon élève qui s'est très bien relevé au cours de ces derniers mois. Même s'il préférerait un cursus sportif, n'avez vous pas songé à le faire rentrer à Yuei ou Shiketsu ? Avec une telle volonté, il pourrait devenir un grand héros.
J'avais comme beaucoup d'enfants découvert mon alter vers l'âge de 4 ans, 4 ans et demi, lorsque j'avais absorbé l'encre de mon cahier et aspergé mon professeur dans les yeux. Mes parents avaient été convoqués, et avaient ris de la situation et avaient pris les devants pour m'aider à maîtriser ce nouveau pouvoir. Ils étaient heureux que je fasse partie de l'élite, eux qui étaient tous deux sans alter, et ils espéraient qu'avec cette capacité, j'irai loin.
Moi ça m'arrangeait aussi. Je n'y avais jamais pensé auparavant, mais je me dis que peu être, grâce à cette formation, je pourrais peut être enfin revoir celle qui m'avait mis au monde, ou au moins la rendre fière d'où elle est. Mais vous savez, c'est dur de l'acquérir ce savoir. Depuis que tout le monde sait pour mon alter, j'ai la sensation d'être une poule aux œufs d'or. Bien sur que je continue d'aller à l'école, mais mes parents avaient tout fait pour que je sois prêt à rejoindre l'une des deux prestigieuses académies tokyoïtes : Yuei ou Shiketsu.
Cela a pris bien toute ma scolarité au collège pour acquérir tout ce savoir et être prêt pour passer les examens d'entrée des deux écoles. J'aurai aimé me contenter d'une seule, mais il fallait maximiser les chances d'être pris dans au moins une des deux. Mais je les comprends, ils n'ont jamais réussi à avoir un enfant naturellement, alors toutes leurs attentes se reposent sur les miennes. Ils n'ont pas eu cette opportunité comme moi d'avoir un alter, et même s'ils viennent tout de même d'un milieu aisé, leur enfant s'il était né naturellement n'aurait peut être pas eu d'alter non plus, faute à pas de chance. Les parents aiment parler de leurs gosses, et c'est encore mieux lorsque celui-ci cochent toutes les cases de l'enfant parfait.
- Bienvenue à l'académie, M. Soseki, j'espère que vous trouverez notre place parmi nous et que vous êtes prêts à travailler durement pour devenir le héros de demain.
Il y a des moments dans notre vie, qui nous rendent nostalgique, triste. Et des jours où l'on se relève. Vous savez, quand le soleil se lève à nouveau, vous redonnant confiance en vous. Après des années d'errance on finit par trouver un espace, un coin, une case dans laquelle on entre parfaitement sans en être étouffé et se sentir être quelqu'un.
