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Je panse donc je suis [PV Yoko]

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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Mar 20 Nov - 18:28
Du vécu, c’était quelque chose que Thready n’avait pas encore. Enfin, elle avait été formée dans une école héroïque, a été trahie par un héros et ami, et blablabla. Elle avait des choses à raconter, certes, mais probablement pas autant qu’Alucard. Lui, il semblait avoir été là aux premières loges pour assister au début de la suprématie d’All Might. Malheureusement, il était sur les sièges « ennemis ». Ah, attendez… ! Est-ce que monsieur fume ? Bien dommage pour le CV ça… Non en réalité Yoko s’en fichait un peu. Pour elle ça restait de la merde, mais elle ne va pas faire un scandale si on se fait une petite cigarette à côté d’elle, tant que ça ne dure pas toute la journée.

Revenons à l’affrontement des titans. Il est vrai qu’All Might ne semble pas chercher la Ligue aussi activement qu’il ne le pourrait. En tout cas, le bar ne vit pas dans un sentiment d’être sans cesse menacé. Si seulement Heiwa no Shōchō savait qu’All for One était sur le coup, il changerait peut-être d’avis. Il faisait l’erreur de ne pas les prendre assez au sérieux. Évidemment, l’incident de Ketsubutsu a mis une claque derrière la tête des forces de l’ordre, mais le plan semblait bien trop bon pour leur laisser des traces fiables. Pour l’instant, le mal continuera de taper, sans laisser de possibilité pour remonter à sa source. Les acteurs affrontent directement les spectateurs, qui ne pourront constater que trop tard leur sort.

Ils s’éloignaient du centre-ville, puis de la ville. Elle retira alors son masque, laissant respirer son fin visage le temps de ce voyage. Et c’était là que ça commençait. Qui dit sorti d’agglomération dit accélération. Le vampire commença alors à pousser la pédale. Mais peut-être que Yoko n’allait pas bien ce soir-là, car elle eut le sentiment que ça commençait à aller bien plus vite que la normale. Et ça ne s’arrêtait pas. Sa tête braqua sur le tableau de bord : non, tout allait "bien", il conduisait effectivement à 200 km/h. Elle regarda ensuite le visage de son conducteur, et celui-ci ne semblait absolument pas alarmé. Bien qu’elle avait du mal, au début, elle devait reconnaitre qu’il conduisait plutôt bien malgré une telle vitesse. Elle pouvait avoir peur parce qu’un danger pouvait vite surgir, ce qui était sans compter la conduite de cet homme qui était en accordance avec la rapidité du véhicule. Mais… quelles sensations.

Le lieu choisi pour la rencontre était une cabane en forêt. Non utilisée, bien sûr. Un endroit dont on constatait l’humidité rien qu’en en voyant la teinte de couleur du bois. Finalement arrivés, il fallait maintenant déplacer le corps endormi de Teruo jusqu’à l’intérieur. Ouvrant le coffre, on pouvait constater qu’il était toujours dans les vapes. Parfait.

« Je vais m’occuper de le porter jusque là-bas, histoire de me rendre un peu utile à mon tour, dit-elle en le prenant sur le dos. Au fait, la prochaine fois, je serais ravie si vous préveniez à l’avance, pour ce genre de surprises. Je parle bien sûr de cette aventure sur la route. »

Sur la finalité ça s’était bien passé, mais elle aimerait qu’on lui dise tout de suite si elle avait affaire avec un taré, histoire de se préparer psychologiquement. Quoique, peut-être qu’elle n’aurait même pas accepté de monter, ou qu’elle aurait préféré prendre le volant.

« D’ailleurs, c’est peut-être tard pour s’en préoccuper maintenant, mais je présume que cet homme a aussi un alter ? On a des précautions à prendre ? »


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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Mar 20 Nov - 23:12
Il ne faut pas longtemps à Thready pour sortit l'otage du coffre. Ce dernier est toujours inconscient, parfait. La jeune femme semble toujours aussi déterminée. Pas de remords apparents pour l'instant, juste du professionnalisme. Et du professionnalisme de qualité, pour ce que le Vampire voit depuis une bonne heure.

"Faites vous à la conduite musclée. C'est une variante non négligeable de notre mode de vie, une base dont vous vous devez apprendre les rudiments. Il y aura toujours un moment ou vous serez dans l'obligation de fuir quelque chose, comme un héro axé vitesse ou une escouade d'intervention rapide. Et si vous n'y êtes pas préparé c'est la case prison, ou le cimetière."

La cabane est un endroit charmant. Sale, froid, insalubre mais charmant. Alucard avait toujours aimé les vieilles choses, son ironie naturelle le poussant à croire que c'est parce qu'il leur ressemble. Et qui se ressemblent s'assemblent selon le vieux dicton. Seulement selon le vieux dicton d'ailleurs, la seule chose que les membres de la Ligue ont en commun c'est d'être des cas sociaux. Et dans le milieu très serré de la criminalité Japonaise, ce petit détail est loin d'être quelque chose d'incroyable. Si un (gros) brin de folie vous pose problème, autant rester chez soi. Vous n'êtes pas fait pour être membre d'un gang.

"Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas la singularité de notre invité qui nous mettra sur le mauvais chemin. Son Alter n'est pas taillé pour une quelconque utilisation tactique. Le Cérumen de ce cher Teruo est une substance extrêmement nutritive voyez vous, peut être autant que de la Gelée Royale. Je trouve ça ridiculement ingénieux : en cas de crise majeure, cet homme ne mourra pas de faim."

La cabane est un endroit rustique : quelques meubles se battent avec un vieux canapé-lit, et son seul atout semble être une Porte possédant un très gros verrou ainsi qu'une modeste cave. Le propriétaire est l'association des amis du "camping en nature", un écran de fumée que la vieille Ligue avait crée pour couvrir ses achats en nature. Rien de bien déroutant donc, juste assez de confort pour quelqu'un en maraude. C'est ce qu'il y avait de bien pratique avec cet endroit : une planque isolé, dont quasiment personne ne connait l'existence, et qui est très aisément défendable avec son ensemble cave plus Living Room. On y trouve même quelques conserves et de la (mauvaise) piquette locale, juste de quoi se réchauffer un peu en regardant le temps passer. Et, par bonheur, il y avait une magnifique cheminée. Au vue de la température, pourquoi ne pas s'allumer un petit feu ?

"Allez y, descendez à la cave avec lui et chargez vous en. Je n'ai pas souvent l'occasion de voir d'autres personnes faire mon travail à ma place, et cet endroit mérite un peu de chaleur. À propose de chaleur, n'oubliez pas de lui retirer le haut.
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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Mer 21 Nov - 20:53
Alucard n’avait pas tort quand il parlait de la conduite. La course-poursuite sera un élément à travailler. Même si l’alter de Thready lui permettait de se faufiler dans des endroits inaccessibles, elle ne pourra pas forcément s’en servir pour échapper à chaque problème.

Monsieur Omori avait donc des crottes d’oreille nutritives. C’était… original. Elle se demandait la saveur que ça avait, mais en même temps elle n’était vraiment pas attirée par l’idée d’y goûter. Toujours avec ce gars sur le dos, ils entrèrent dans la cabane. Le contenu était un peu minimaliste mais suffisant. Enfin, minimaliste était peut-être sévère, quand on avait droit à une cheminée et une cave. Comme suggéré, elle descendit pour s’occuper de l’avocat. Le sous-sol était un peu plus lugubre, et les toiles d’araignées y étaient plus visibles. Elle prit l’une des chaises en bois rangées contre un mur et la déplaça vers le centre de la pièce, pour y déposer ensuite le corps endormi. Alucard disait qu’il n’avait pas souvent l’occasion de voir d’autres personnes faire son travail à sa place, dixit. Voyons voir si la prestation de la jeune Yoko sera à la hauteur de ses attentes.

Tout d’abord, elle desserra les liens au niveau des bras pour retirer le haut de son pyjama et le poser sur une autre des chaises. Elle passa ensuite ses mains à l’arrière du dossier afin de les renouer. Bien sûr, les jambes resteront liées entre elles et non respectivement à chaque pied avant de la chaise, pour éviter qu’il ne se balade avec. Tant qu’on lie les deux jambes d’une personne, elle ne peut plus se déplacer, sauf en sautillant. Et remonter au rez-de-chaussée avec de petits sauts semblait déjà un peu compliqué pour notre ami. Pour la bouche, ils avaient récupéré ce morceau de tissu chez lui. Elle entoura le bas de sa tête, veillant à suffisamment dégager le nez, et fit un nœud avec les deux extrémités, à l’arrière. Assez serré pour éviter qu’il ne l’enlève en remuant la tête comme un dégénéré. Yoko se mettait un peu à sa place, ça devait être vraiment horrible de se réveiller dans un tel état. Cependant, ça restait inefficace sur elle, étant donné son alter. Mes hommages M. Omori, la nature ne vous a pas permis de vous en sortir. Mais peut-être le supplice durera peu. Après tout, il avait déjà commencé sa nuit de sommeil lorsqu’ils l’ont rencontré, et il était actuellement en train de la continuer, son esprit trop fatigué par sa journée de travail et sa situation. Bref, ensuite on passe aux les yeux. Il serait fâcheux qu’il ait de quelconques indices sur cette cabane, et sur la route à emprunter pour y accéder. De manière similaire, elle s’occupa du haut de la tête, en bandant ses yeux. Puis enfin venait le tour des oreilles. Et pour cela, Alucard avait amené un casque avec une forte isolation. Thready se contenta de le poser sur sa tête, en couvrant bien ses deux oreilles. Tant qu’ils n’étaient pas prêts à lui parler, il n’entendra rien de ce qu’il se passe. Vérifiant une dernière fois la qualité de son travail terminé, elle remonta à l’étage, accueillie par une cheminée maintenant allumée.

« Objectif accompli, déclara-t-elle en avancement d’un pas tranquille jusqu’à la table, sur laquelle elle déposa son masque. Elle n’en aura plus besoin, maintenant que leur victime avait les yeux bandés. Cet endroit est quand même plus charmant avec un feu », fit-elle en orientant son regard vers les flammes.

Quelque chose la gênait tout de même dans cette histoire. Elle croisa les bras, haussant un sourcil.

« Une question me taraude tout de même. Il est clair que vous auriez pu mener cette mission à bien tout seul. Les moments où j’ai agi, j’ai bien compris qu’il s’agissait de tâche que vous auriez pu faire sans problème. Alors dites-moi, pourquoi faisons-nous équipe, si vous le savez ? Est-ce que la ligue veut que je prenne des cours ? »

Alucard avait les informations, il avait le plan, il savait comment l’exécuter, et il pouvait l’exécuter. Seul. C’était également ce qui pouvait être interprété lorsqu’il l’avait invitée à s’occuper de l’avocat à la cave. La situation ne la dérangeait pas pour autant, elle ne montrait d’ailleurs pas de signe de lassitude ou d’ennui. Mais s’il n’y avait aucune raison, peut-être que les choses pouvaient être optimisées en lui ayant proposé une petite mission en parallèle.



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Alucard Dracula
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Jeu 22 Nov - 21:34
En voila une question. Quelle naïveté. Mais Alucard suppose que c'est ce qui fait le charme de la jeune femme. Au moins elle n'a pas peur de dire ce qui lui passes derrière la tête. Ça ne lui posait pas de problèmes en général, tant que la tête est bien faites ce genre de réflexions peuvent s’avérer utile. La seule chose que le Vampire ne supporte pas, ce sont les idiots. Et par la il n'entend pas les gens avec un petit QI, il entend les gens qui agissent comme des incompétents.

Mais, aussi loin qu'il peut s'en souvenir, ça ne semble pas être le cas de Thready. Pour l'instant du moins...

"On ne m'a rien dit d'explicite sur le sujet? mais je ne pense pas qu'il soit très compliqué de trouver. Tout le monde se pose des questions voyez vous, quoi de plus normal dans un monde ou le mensonge est un vrai poison ? Par exemple, un certain jeune homme doit actuellement se demander pourquoi est ce qu'une ancienne héroïne a accepté de rentrer dans son groupuscule ? Et pourquoi est ce que, malgré sa présence dans leur rangs, elle refusa de participer à l’assaut sur Ketsubutsu ? Pourquoi est elle aussi réticente à l'idée de faire du mal aux autres lorsqu'ils sont censés être ses ennemis ? Pourquoi est elle aussi passive ?"

Un petit rire commence à émerger de la gorge d'Alucard tandis que le fil de ses pensées continu de faire son bonhomme de chemin. Il faut être prudent dans ce genre de situation, on ne voudrait pas que la gazelle réagisse trop violemment n'est ce pas ? Il ne faudrait surtout pas qu'elle panique, et qu'elle s'imagine qu'elle est la personne en train de se faire enlever dans une cabane sombre et éloigné de tout. Prudence est de rigueur. Il faut faire passer un message, mais il faut le faire passer avec une certaine douceur. Plus comme un conseil que comme un ordre en vérité. L'homme en costard ne connait pas les limites de Thready, autant essayer de ne pas les dépasser sans prévenir.

"Alors le jeune homme a sans doute eu une idée fantastique. Pourquoi ne pas la confier à Alucard ? C'est un bourreau après tout, ses missions sont loin d'être ragoutantes et il m'est mortellement fidèle. Il pourrait peut être la surveiller, histoire de voir ce qu'il en est. Tirer le vrai du faux, c'est sa spécialité après tout. Et pour ça, rien ne vaudrait un peu de violence sur civil n'est ce pas ?"

Un petit silence gêné s'abat sur le living-room, juste assez oppressant pour que les mots du Vampire de la Ligue rentre dans l'esprit de la jeune femme. Ce dernier n'a pas l'intention de la laisser répondre tout de suite. Ce genre de chose se pense soigneusement, il ne faudrait pas qu'une réaction trop sanguine cause un froid dans leur relation.

"Enfin bon je suppose, je suppose, mais le temps passe et il constitue une ressource capitale. Venez, il ne faudrait pas faire attendre Teruo trop longtemps. J'ai hâte de voir comment nous allons gérer son réveil."


Dernière édition par Alucard Dracula le Jeu 27 Déc - 23:16, édité 2 fois
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Yoko Kotsuki
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Ven 23 Nov - 19:48
Thready écoutait avec attention le point de vue d’Alucard. Il semblait être bien au courant des faits, il a dû être averti sur la situation de l’ex-héroïne. Et ce n’était sans doute pas pour rien. Il est vrai qu’il était normal pour le reste de la ligue de se poser des questions. C’était ce qu’elle n’avait peut-être pas assez fait à l’époque. Alors qu’il expliquait le potentiel raisonnement de Shigaraki, il se décrit lui-même comme étant un bourreau. Il lui en avait dit beaucoup, mais c’était un peu ce qu’elle pensait entendre, et ce à quoi elle devait s’attendre. Très honnête de sa part en tout cas.

Ketsubutsu était sûrement l’opération avec le plus d’enjeux depuis que Shigaraki ait pris les rênes de la Ligue. Un refus semblait forcément étrange. Étrange pour eux, mais normal pour elle. Cela fait des années qu’ils ont enterré leur compassion pour de quelconques citoyens, tandis que Heaven’s String n’était pas totalement effacée. Elle avait beaucoup perdue, mais elle était encore là. Au fur et à mesure qu’Alucard exposait son point de vue sur la situation, la méfiance maintenant plus naturelle de Thready grandit un peu plus. C’était humain ici, même si elle doutait qu’on lui fasse un sale coup dans cette cabane, elle restait sur ses gardes. Heureusement pour elle, il lui avait déjà montré des capacités de son alter, bien qu’il ne s’agisse pas forcément de toute l’étendue du potentiel de celui-ci. Il ne montrait pas grand-chose qui pourrait laisser croire qu’il voulait se débarrasser d’elle. Mais s’il avait refusé de dévoiler son alter par exemple, ça aurait levé trop de doutes qu’il ne pouvait pas se permettre. Il se présentait comme quelqu’un de calculateur et ne laissait probablement rien au hasard. Rien n’était moins certain, seul son instinct la laissait croire qu’elle n’était pas en danger avec lui.

Alucard suggéra alors d’aller enfin s’occuper de M. Omori, mais Yoko voulait éclaircir certains points avant d’aller le revoir, tant qu’ils en avaient encore l’occasion.

« Je comprends, je ressens bien ce doute à mon égard, de la part de certaines personnes. Vous êtes honnêtes avec moi donc je vais l’être avec vous. J’ai quitté l’héroïsme l’année dernière. J’ai accepté beaucoup de choses sur moi-même en rejoignant la Ligue. Cependant, je n’arrive pas en quelques mois à ignorer totalement qui j’étais durant les dix-huit années qui ont précédées. Si j’étais allé attaquer une école héroïque pour causer des dizaines et des dizaines de victime ce jour-là, je craignais que mon caractère héroïque et bienveillant reprenne le dessus. J’aurais été un poids qui aurait pu tourner la mission en échec. Peut-être aurais-je dû forcer la chose ? demandait-elle à elle-même en regardant sa main. C’est possible, mais à cet instant, j’ai préféré ne pas prendre ce risque. »

Elle était en train de dire des choses qu’elle pourrait regretter. Mais des fois, il fallait lâcher.

« Cet altercation m’a tout de même fait réfléchir sur moi-même et ce que je recherche. Je pense qu’à cet instant, la marche était trop haute pour moi. Peut-être plus à cause des cibles principales qui étaient encore des enfants, bien que potentiels futurs ennemis. »

Ça lui était venu comme ça, de tout dérouler. Comme charmée par la franchise du vampire, elle s’était confiée. Il faut dire qu’à la Ligue, bien qu’elle ne soit pas maltraitée pour autant, il n’y avait pas grand monde avec qui elle exerçait encore une bonne relation. Plus d’un sont méfiants quant à elle, et elle s’y sentait assez seule au début, où Black Mist était la seule personne qui lui faisait à peu près confiance.
Après une brève pause, elle reprit, passant à autre chose.

« Désolé d’avoir retenu, descendons. »



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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Sam 24 Nov - 13:07
Teruo n'arrivait pas à respirer.

La panique était complète. Sa bouche ne fonctionnait pas, l'air ne la traversait pas. Il voulait hurler, mais le manque d'oxygène l'empêchait de formuler un seul mot cohérent. Puis ce fut la libération. Son nez était disponible. Son nez pouvait respirer ! L'air affluait. Une violente quinte de toux commence à saisir le trentenaire, réaction physiologique normal pour une bouche qui retrouve son état normal aussi abruptement. De l'air, enfin. Il pouvait respirer. Il n'y avait pas de quoi paniquer il pouvait respirer.

Mais il ne pouvait pas voir.

"Mgufuuuuuuugnnnnn..."

"Le réveil est difficile n'est ce pas ?"

"..."

Il pouvait entendre. Mais il ne pouvait ni voir ni parler. Il y a un problème n'est ce pas ? Cette situation est problématique, ce n'est pas possible. Il n'est pas censé être dans cet état. Il est censé être chez lui avec deux agents de polices pour parler de sa femme... de sa femme ? Non, ils n'avaient pas parlé de sa femme. Il lui avait donné un coup. Un coup de statue. Nom de dieu, comment ? Ces gens... ces gens n'étaient pas policiers.

"Vous m'entendez bien au moins. Grognez si vous m'entendez bien. Votre bâillon devrez pouvoir vous le permettre."

"Grumpf."

Le flic. Enfin non pas le flic... l'homme en costard cravate. C'était de sa faute. Pourquoi ? Non, mauvaise question. Pas pour quoi. Pour qui ? Lequel de ses adversaires judiciaire avait décider que sa disparition mettrait les pendules à l'heures ? Gueule de croco... c'était lui. De toutes les personnes engagées dans un procès contre un de ses nombreux clients, c'était le plus dangereux. Un criminel, et un vrai. C'était certainement lui qui voulait le...

"Bien, parfait. Vous vous souvenez lorsque je vous ai dit que nous venions par rapport à votre femme. C'était vrai. Nous cherchons à obtenir quelque chose du docteur Omori voyez vous. Et le meilleur moyen d'obtenir ce que nous voulons, c'est de passer par vous. Après tout, vous êtes la seule chose vraiment importante dans sa vie n'est ce pas ?"

Sa femme ? Mais qu'est ce que... Elle était chirurgienne, qu'est ce que des criminels pouvaient bien vouloir d'une chirurgienne ? Qu'est ce qu'une personne comme sa femme, éloigné de toute activité d'influence, pouvait bien leur...

Oh.

Des soins. C'était pour des soins bien évidemment.

"Je ne vais pas faire l'erreur de vous dire ou nous sommes, mais je peut vous décrire les lieux. C'est un endroit sombre, humide, et relativement sale. Personne n'y passe jamais, donc si vous nous posez des problèmes soyez assuré que personne ne retrouvera votre cadavre. Enfin personne... personne ne mettra la main dessus avant un bon moment du moins.

Des menaces. Sa détention leur tenait vraiment à cœur, ce n'était pas un simple kidnapping contre rançon. La situation n'avait rien à voir avec les affaires qu'il plaidait. Tout était centré sur sa femme, sur le médical. Le médical... c'était donc ça. Cet homme et cette... pseudo-héroïne voulait que sa femme soigne quelqu'un. Qui ? Un vilain sans doute. Un vilain qui, après son activité criminelle du soir, c'était rendu compte qu'il lui manquait un bout de cerveau.

Teruo essaya de bouger ses mains. Puis ses jambes. Puis son torse. Des petits mouvements, mais des mouvements ridicules. Tout son corps était retenu, comme si on l'avait emmitouflé dans des ceintures de sécurité. Ces crapules l'avaient attaché. Elles avaient sans aucun doute peur de le voir s'enfuir en courant. Ah ! Qu'elle essaye. Il n'était pas n'importe qui. Il était Teruo Omori, un des avocat les plus demandé de la région. Comme si ils allaient pouvoir le...

"Avoir cette discussion me peine vous savez. Si j'avais accès à du matériel plus poussé je vous aurai endormi pendant toute la durée du processus, mais nous n'auront pas ce luxe. Maintenant je dois gérer la détention d'un homme intelligent et cultivé, qui va absolument vouloir me faire un mauvais coup parce que c'est son droit le plus formel. Autant mettre les pendules à l'heure, si vous tentez quoi que ce soit je vous ferai mal. Et croyez moi si il y a bien une chose que je sais faire aux gens, c'est du mal.

Teruo n'aimait pas ce ton.

"Gruuuuumpffff."

Il lui fallu un petit moment pour se rendre compte qu'il n'entendait plus rien. Même pas sa propre respiration. Quelque chose était posé sur sa tête. Quelque chose qui le mettait dans le noir complet. Quelque chose... un casque anti-bruit ? Oui, c'était sans doute quelque chose du genre.

Monsieur Omori, avocat au barreau de Tokyo, poussa un profond soupir. Comment allait t'il faire pour se sortir de cette galère ?
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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Mer 28 Nov - 16:07
En voilà une opération fatiguante… Mais le patient était guéri, et c’était le plus important. Mme Omori était en pause, une pause bien méritée. Après s’être servie de l’eau à la fontaine, dans un banal gobelet en plastique et avoir récupéré son téléphone portable dans son casier, elle rejoint ses collègues en salle de détente. Pas de nouveau message… Teruo devait sûrement déjà dormir, il devait se lever assez tôt pour un rendez-vous. Le pauvre, lui aussi il souffrait de ces horaires nocturnes… Ils vivaient dans la même maison mais ne pouvait pas forcément se voir autant que d’autres couples.
Elle ne put discuter bien longtemps avec ses collègues, et elle ne put malheureusement pas se détendre bien longtemps non plus… puisque son téléphone ne tarda pas à vibrer : c’était un appel. Chéri. Ah, en parlant de lui ! Mais c'était rare qu'il l'appelle durant son poste de nuit, se passait-il quelque chose ?

« Excusez-moi, je reviens » lâcha-t-elle avant de se retirer et s’isoler dans une pièce.

Une fois cela fait, elle décrocha.

« Oui mon cœur ? »

Elle parlait d’une petite voix, surtout car elle était dans un hôpital, de nuit.

« Bonsoir, est-ce bien Mme Omori au bout du fil ? »

Une voix féminine. Qu'est-ce que ça signifiait ? Elle était un peu perdue.

« Oui c’est bien moi...? », confirmait-elle, incertaine sur la raison de l’appel.

Un léger blanc se fit sentir, comme si son interlocutrice réfléchissait.

« Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Nous détenons votre mari. »

Un gros coup de barre en métal dans la nuque. La femme écarquilla les yeux, et son visage commença déjà à teindre vers le rouge. Elle ne s’attendait pas à quelque chose de cette ampleur, si bien qu’elle ne savait pas quoi répondre. Elle semblait essayer de former des mots avec sa bouche mais cela ne ressemblait à rien de compréhensible.

« Il est en bonne santé et n’a reçu aucun dommage. Et nous n’avons pas de raison de changer cela si tout se passe bien. Nous vous le rendrons d’ailleurs sans problème, contre un petit quelque chose.
- Q… Que voulez-vous… ? demandait-elle d’une voix tremblante.
- Nous avons besoin de médicaments. Rien qui ne devrait être bien compliqué pour votre statut. »

Évidemment, ce n’était pas par hasard, ils avaient faire leur recherche. Teruo est encore en train de souffrir à cause de son travail… Pourquoi…

Après que la commande ait été détaillée, cette supposée criminelle reprit.

« Mon collègue s’occupera de la réception, le rendez-vous est fixé demain à 15h sur le parking du Centre Commercial en face de votre lieu de travail. Ne vous inquiétez pas, vous ne pourrez pas le louper. Une fois cela fait, il vous dira alors où retrouver votre mari. Bien sûr, je ne pense pas avoir besoin de mentionner qu’il vous est déconseillé de tenter quoi que ce soit pouvant advenir à son état, vous voyez à quoi je fais allusion. »

Bien sûr, pas de communication envers la police ou les héros, et même quiconque. Ils le remarqueraient directement et risquerait de faire du mal à Teruo… Mme Omori crispait ses mains, serrant le téléphone portable.

« Comment être sûr que je peux vous faire confiance ?
- Je ne vous demande pas de me faire confiance, je vous demande de répondre à cette requête, répond-elle franchement. Nous tiendrons parole, et je crains que ce soit pour vous la seule solution. Inutile de préciser qu’il vous est peu probable de le retrouver d’une autre manière, même en envoyant les forces de l’ordre à sa recherche. Et si vous le faites, nous le saurions bien vite : je ne peux donc pas garantir que vous trouveriez autre chose que sa dépouille. »

Qu’est-ce qu’elle pouvait faire ? Elle se sentait impuissante. Elle n’avait aucun élément qui lui venait et qui pourrait forcer la négociation dans son sens.

« D-D’accord, j’y serai, se résigna-t-elle, ne trouvant source de contestation.
- Merci pour votre coopération. Ah, et bien sûr, nous remarquerons assez vite si les médicaments sont bien ceux demandés, et s’ils sont fonctionnels. Sur ce, une bonne fin de nuit à vous. »



Une fin bien polie tiens. L’habitude. En fonction de la personne, le choc lorsqu’on apprend la détention d’un proche est plus ou moins violent. Une personne qui travaille dans un hôpital fait face chaque jour à la tension de la potentielle mort d’un patient. Cela forme une meilleure résistance psychologique, même si ce quotidien n’est pas forcément comparable au danger qui entoure le conjoint. Thready lui souhaitait quand même qu’elle ne gâche pas sa session de travail pour ça. Ce serait regrettable, pour tout le monde. Elle se demandait tout de même si elle n’avait pas été un peu trop rude et directe. Yoko n’avait pas été toujours habituée à adopter ce genre de ton.



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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Jeu 29 Nov - 8:37
Alucard retira le bouchon. La bouteille de piquette, visiblement peu ravie d'être ouverte de cette manière, produisit un petit bruit ridicule. Le liquide ocre commença à couler dans le vieux gobelet que le vampire avait sorti du placard. Le discours de Thready était simple mais efficace. Plutôt bien adapté pour quelqu'un comme madame Omori, peut habituée aux individus dangereux mais bien formée pour résister au stress. Un avocat comme son mari, autant capable de manier sa tension que de comprendre comment piéger un criminel, devait être traité tout à fait différemment. On ne peut pas considérer toutes les menaces de la même manière : les gens sont plus ou moins capable lorsqu'il s'agit de négocier la vie des autres. Le preneur d'otage avisé doit retenir cela, ou on se chargera de lui rappeler qu'une action aussi violente peu entraînée des réactions qui le sont toutes autant.

"Un verre ? Je ne garantis pas la qualité du breuvage, mais ça nous fera passer le temps."

Thready accepta sans broncher. Elle ne s'en rendait pas compte que son malaise était visible. Et ceux malgré l'air détendu qu'elle essayait de se donner, adossée qu'elle était sur une chaise de bar un peu miteuse. Le Vampire poussa un soupir paternaliste avant de disparaître dans les placards, à la recherche d'un nouveau gobelet. Les jeunes criminels sont tous les mêmes... ils se posent plein de questions, mais ils oublient de choisir celles qui ont du sens.

"Peu de gens se souvienne de ce qu'était le Japon avant l'arrivé d'All For One. Le pays était dans un état désastreux : ce n'était que violence en bande, et il n'y avait aucune possibilités de produire des choses aussi basiques que de la nourriture ou des médicaments. Il n'y avait aucune sécurité pour les plus faibles, parce que aucun Fort n'était la pour régner. Nous avons changé tout cela. All For One nous a utilisé pour imposer son joug, un pouvoir basé sur l'idée qu'une personne exceptionnelle peut soumettre toutes les autres et imposer l'ordre. La base de toute société."

Ou avait il mit ces gobelets ? Ce n'était pourtant pas compliqué de ranger une pile d'objet en plastique. Comment pouvait il être aussi tête en l'air ? Bah. C'était humain. On ne peut pas exceller dans tout ce qu'on fait, Alucard le savait. Lui par exemple était un excellent bourreau et un bon combattant, mais il n'était pas un grand spécialiste de la manière de servir de la piquette japonaise. Il aurait peut être du laisser la jeune femme s'en charger. Après tout elle était japonaise de souche, pas comme lui qui avait vécu sa prime jeunesse à l'autre bout du monde.

"La conquête n'est pas une tache facile. Moi et mes camarades avons du nous salir les mains, et faire couler des litres et des litres de sang. Mais ça ne posait pas problème à l'époque. La population était contente de voir que la situation se stabilisait, qu'un symbole d'unité était en train d’émerger. Enfin bref je m'égare. Ce que j'essaye de vous dire avec cette histoire de vieillard, c'est que dans ce monde rien n'est mauvais en soit."

Trouvé. Ces maudits gobelets étaient dans le dernier placard du bas. Bien joué Alucard, bien joué... Quelle idée de les ranger dans l'endroit le plus improbable de toute la cabane. Enfin bon ils étaient toujours dans la cuisine, c'était déjà ça. Il n'aurait pas à retourner méticuleusement les environs, et à dévoiler sa nature de tête en l'air. Plutôt perdre un combat que de montrer ça devant du sang neuf. C'est ce genre de défauts qui permettent aux autres de s’engouffrer, autant ne pas les montrer plus que nécessaire à des nouvelles recrues.

Bah, avec un peu de chance son laïus camouflera cette recherche du gobelet sacré.  

"Le crime est un moyen, pas une fin. Vous n'avez pas chuté du coté obscur de la Force, ou je ne sais quelle autre bêtise inventée par des religieux américain. Vous avez juste rejoint un groupe de dissident qui est prêt à faire usage de la violence pour conquérir ce pays. En conséquence, la seule véritable question est..."

Le bourreau se tourna vers la jeune femme, enfin. Le verre qu'il lui destinait était rempli d'un liquide qui n'avait pas l'air exceptionnel, mais qui ne semblait pas répugnant non plus. Un grand sourire commençait à émerger sur la frimousse de la créature d'All For One. Si il avait su, il aurait emprunté une des glacière garnie de Black Mist.

"Si vous survivez à ce conflit, et que notre leader vous octroie une part de son pouvoir, qu'en ferez vous ?"


Dernière édition par Alucard Dracula le Jeu 27 Déc - 21:05, édité 1 fois
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Yoko Kotsuki
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Mer 26 Déc - 15:35
Son compagnon de soirée ne tarda pas à lui proposer un verre. Allons bon, pourquoi pas. On s’occupait plus facilement avec un petit quelque chose à boire ou à manger… Mais avant même d’avoir la possibilité technique d’y goûter, Thready eut droit à un discours historique sur le Japon avant All for One. Ça avait un côté témoin de Jéhovah, prônant cet homme en expliquant ce qu’il voulait apporter à ce pays qui semblait tant dans le besoin. Mais une nation dirigée n’était pas forcément une nation qui vit bien. Cela dépendait de ce que le dirigeant en faisait. Par rapport à ses ambitions, certes, mais aussi par rapport à ses compétences. Un règne d’All for One aurait-il été accepté ? Difficilement, et c’était probablement pour ça qu’il n’y en a pas eu. Mais pendant qu’Alucard racontait son expérience, la piquette prenait du temps à arriver, ce n’était pas si difficile de prendre un gobelet, si ?

Le crime est un moyen, pas une fin, qu’il disait. Rien n’est mauvais en soi. C’était un point de vue. Une vision des choses sur laquelle Yoko se questionnait encore. Y avait-il des actes ou des comportements qui méritaient quelqu’un d’être supprimé ? C’était un débat. On pouvait estimer que rien n’était assez fort pour justifier un meurtre, pas même le fait que cette personne ait tué. C’est beau. Certaines personnes sont des nuisances, et le simple fait d’enfermer la personne dans une cage, et de la nourrir, ne suffisait pas. D’ailleurs, c’était bien parce que c’était peu efficace qu’elle-même se tenait maintenant dans cette cabane, en pleine exécution d’un crime. Mais bref, plutôt que de dénigrer sa présence et douter de ses motivations, le vampire préférait lui expliquer ce dans quoi elle s’était lancée en rejoignant la ligue. Ah, voilà la boisson. Goûtons ça. Elle porta délicatement le gobelet à ses lèvres, et le bascula avec lenteur.
… Mouais. On s’en contentera. Pas dégoûtant mais pas spécialement bon non plus.

Bref, pour en revenir à la discussion, au final ce qui comptait ce n’étaient pas les crimes qu’elle commettait, mais ce qu’elle voulait atteindre par le biais de ces crimes dans la finalité, à titre personnel. Pouvait-on vraiment tout voir d’un point de vue « La fin justifie les moyens » ? Elle ne savait le dire, ça demandait méditation. Qu’est-ce qu’elle voulait d’ailleurs, comme fin ? Juste taper du Lucciano, s’il était encore là ? Devenir héroïne dans cette nouvelle ère ? Continuer à faire du crime ? Reprendre une vie à peu près normale et tranquille dans un travail avec un enjeu moindre ? C’était une bonne question. Mais actuellement, elle n’arrivait pas à se projeter dans toute cette ombre.

« Je vous semblerai peut-être manquer d’ambition, mais je ne vous cacherai pas que j’ignore encore ce que je ferai après cela. Pour l’instant, je garderai cela pour moi. Je préfère ne pas m’exprimer si je ne suis pas certaine à ce sujet. Après tout, je ne me suis rendu compte que récemment que l’objectif que j’avais eu toute ma vie ne me convenait finalement pas. »

Elle n’avait même pas exprimé ça avec une voix triste ou juste en decrescendo. En réalité, elle s’y faisait quand même. Bien que la page suivante n’était pas encore bien tournée, la précédente avait déjà été déchirée. Elle aurait aimé apporter plus de réponses à cette question. Elle apparaissait comme une pauvre petite fille perdue dans la forêt, qui a toqué à la première porte qu’elle put apercevoir. Elle était tombée sur un vieux monsieur qui lui conta alors des histoires qu’il avait vécu, et la conseilla sur la vie. Bien qu’elle n’ait actuellement rien de particulier contre Alucard, la relation qui s’installait entre eux deux ne lui convenait pas vraiment.




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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Sam 29 Déc - 16:06
Hésitante hein ? Il y avait de quoi. On ne sortait pas de la bande d'All Might en un claquement de doigt. Il fallait du temps pour se rendre compte que l'herbe était probablement plus verte ailleurs. Alucard sorti sa flasque de sang, l'observa en silence et prit sa décision. Il ne mit pas longtemps pour mêler sa réserve de fluide à sa boisson. Voila qui allait la rendre moins morne. Le feu avait beau illuminé l'ensemble de la cabane, il n'en restait pas moins incapable de maintenir le corps du Vampire en alerte. Hors de question de se faire surprendre par des agents de l'Etat dans un moment pareil.

Cette discussion se montrait beaucoup plus parlante qu'il ne l'aurait cru. Le bourreau en savait largement assez pour faire un petit rapport à Tomura Shigaraki.

Thready n'était pas une femme très compliquée. Alucard ne savait rien de ce qui l'avait emmenée vers leur petite famille, mais il n'était pas difficile de supposer les grandes lignes. Si Black Mist était allé la chercher dans une prison, c'est que la Justice Japonaise avait jugée bon de l'éloigner. Et la jeune femme semblait garder rancœur de cette décision. Soit elle avait prit une décision de terrain que ses supérieurs n'avait peu accepter par principe, soit elle s'était faites trahir par quelqu'un de plus sournois qu'elle. Dans les deux cas, elle s'était rendue compte que la fraternité et la confiance n'était pas le fort des pseudo-héros.

"Si votre empathie vous empêche de faire du mal à certaines personnes, contentez vous de nous le dire. Quelqu'un comme vous peut nous être utile autrement. Nous ne pourrons pas contrôler ce pays sans garanties pour les locaux. Nos intérêts finiront par rejoindre ceux de la populace, surtout si nous mettons au sol le système d'All Might. C'est dans ce genre de moments que votre bienveillance se montrera utile. Ça parait peut être stupide dit comme ça, mais on ne peut pas régner sans un minimum de bienveillance. Se faire aimer des gens tout en se faisant craindre d'eux, c'est l'idéal pour la Ligue."

Tout le monde n'est pas un sociopathe immunisé aux couinements plaintifs de ses congénères. La plupart des êtres humains ne l'étaient pas, et heureusement. La race humaine n'aurait pas fait long feu si la majorité des individus se comportait comme un officier SS au moindre acte violent. La Ligue, dans le long terme, ne pouvait pas faire exception à la règle. Tout le monde n'est pas taillé pour la même chose, ceux qui partent du postulat inverse finissent toujours par empiler des tas de cadavres inutiles. Quoi que, cette manière de penser avait finit par reculer devant l'ultime contre exemple qu'étaient les Alters. Les Hommes ne naissent pas égaux, ils naissent différents. Si il y a bien une chose qu'All For One avait compris avant tout les petits seigneurs de guerre Japonais à l'époque, c'était bien ça.

Même un sans Alter paraplégique pouvait avoir son utilité si on l'assignait à la bonne tâche. Ce n'était pas une empathie d'être humain lambda et une réticence à massacrer des enfants soldats qui allait sortir Thready de la Ligue. Il allait bien falloir que quelqu'un apprenne à Shigaraki comment gérer les relations avec les civils après tout.

"Notre petite famille n'est pas bien compliquée. Elle ne vous demandera pas de devenir une chose que vous n'êtes pas, juste de vous montrer utile. On ne fait pas plus différent que des snobs cultivés comme Black Mist, Venom Strike ou moi même, des criminels pur comme Illumination et Mustard ou des repris d'asiles comme Twice et Moonfish. Il y aura une place pour vous si vous décidez de rester avec nous. Tout ce que nous voulons, c'est pouvoir vous faire confiance."
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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Mer 9 Jan - 15:23
Alucard lui proposa alors une solution qu’elle n’avait pas vraiment envisagée, celle d’aider les plans de la Ligue mais sans se salir tant les mains. Quand elle a fui la prison, elle avait une haine bien élevée pour le système, et ne pensait qu’au fait de frapper fort dedans. Peut-être voyait-elle plutôt la Ligue comme un groupe qui lui permettra de parvenir à ses fins, et pas vraiment comme un ensemble de personnes qui s’unissaient pour un objectif commun.

« Le format actuel me convient, je finirai bien vite par m’y faire. Tant qu’on ne me demande pas de faire un génocide d’enfants demain, c’est bon pour moi. »

Après avoir bu une gorgée, elle fit un peu tournoyer son verre, observant le liquide ocre tourner à l’intérieur.

« Vous pouvez me faire confiance, il n’y a pas de problème là-dessus. Malgré mon passé, je n’ai plus de raison d’avoir l’envie de vous trahir. »

Elle ferait quoi de toute façon, si elle venait à les trahir ? Personne ne voudra d’elle maintenant. Même la Ligue qui a quelques doutes a accepté de la prendre.



Le rendez-vous avait été fixé en milieu d’après-midi, Yoko se voyant mal forcer un mauvais rythme de sommeil à une personne respectable telle qu’une chirurgienne en poste de nuit. Malgré tout la vilaine avait peu dormi, ayant décidé de partir très tôt vers la ville, avec la voiture qu’Alucard avait emprunté à durée indéterminée. Déplacer un otage dans Tokyo, même dans les zones les moins visitées, présentait plus de risques autour de 15h. Il était plus prudent de faire ça lorsque les habitants étaient encore chez eux, ou étaient trop occupés à se rendre à leur travail, pour ceux qui devaient se lever tôt en prévision d’un plus long trajet que la moyenne. Elle avait emmené M. Omori avec elle dans un bâtiment abandonné et écarté des rues pratiquées, avec un environnement ne donnant pas beaucoup de visibilité, s’assurant ainsi de diminuer les probabilités de se faire repérer. Elle avait toujours son masque posé sur son visage, et son châle qui recouvrait ses cheveux. Alucard devait se rendre lui-même sur place pour réceptionner la marchandise, avant qu’il ne donne à Thready le signal de laisser son mari ici, afin que les autorités le retrouvent ensuite, seul.

Mais d’ici-là, il y avait encore du temps à tuer. Elle était assise par terre dans un coin de la pièce, dos contre le mur, le bras sur l’un de ses genoux levés, tandis que l’autre jambe était allongée sur le sol. Il n’était pas question de récupérer de son sommeil. Si jamais elle était trouvée ici alors qu’elle dormait, elle n’aurait vraiment pas l’air maline. Elle pouvait bien supporter ce petit manque d’énergie de toute façon. Elle était fine, mais ça ne lui empêchait pas d’avoir une endurance respectable. . À 1 mètre d’elle se trouvait le détenu qui était toujours ligoté, sans pouvoir bénéficier des sens visuels et auditifs. Il lui avait été dit que sa femme avait accepté de faire cet échange. Ça ne lui servait plus à rien de se débattre puisque quoiqu’il fasse, la Ligue obtiendra ce qu’elle avait demandé. Il comprenait probablement qu’il n’était pas de taille à se révolter. Le taux risk/reward n’était pas intéressant. Il pouvait tout perdre et ne rien gagner. Et s’il gagnait quelque chose, ça n’irait pas plus loin que l’arrestation de la personne à côté de lui. Et tout comme elle, s’il venait à manifester une résistance, il savait comment ça risquait de se terminer.



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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Dim 17 Fév - 0:28
"Finissons en..."

Madame Omori ouvrit le coffre de sa camionnette, laissant apparaître aux âmes présente un énorme empilement de caisses médicales. Une femme cagoulé s'empressa d'en inspecter le contenu, mitraillette au clair. La mercenaire ouvrit une caisse au hasard, en sortit une seringue tactique, et en inspecta le contenu pendant quelques secondes. Elle finit par reculer vers le Vampire et lui glissa quelques mots à l'oreille. C'était bon. Selon toutes vraisemblances, ce coffre était remplit de médicaments et d'outils médicaux divers.

Un vieux camping-car s’avança vers le petit groupe, avant de piller au niveau du coffre de la camionnette. Un autre mercenaire, aussi cagoulé que sa partenaire, sortit du nouveau véhicule. Il ne mit pas longtemps pour activer son Alter. Une bonne dizaine de caisses se soulevèrent comme par magie avant de se poser délicatement dans l'arrière du camping-car, vidé depuis longtemps de ses accessoires d'origines. Les "colis" furent immédiatement scannés par le dernier homme du commando, munit d'un appareil de détection anti-mouchards.

Alucard avait du cracher quelques billets pour cette organiser cette opération, mais rien de bien folichon. Il avait les contacts après tout, et il savait que ces professionnels étaient de confiance. Après tout, c'est leur agence qui l'avait tiré de sa prison. En échange d'une somme gargantuesque certes, mais une libération musclée est une libération musclée. Le bourreau de la Ligue était ravi de leurs services. Il fit un clin d’œil à sa "collègue", qui se contenta de lever les yeux au ciel avant de se replonger dans la surveillance des environs. Le Vampire finit par se tourner vers l'épouse Omori, qui tirait une tête des plus angoissée.

"Vous me comblez madame, vraiment."

"Je me moque de votre satisfaction. C'est de mon mari dont j'ai besoin."

Voilà une médecin qui n'avait aucune envie d'être là. Cette notable essayait temps bien que mal de contenir son stress, montrant une fausse décontraction assez typique des civils cultivés. Elle essayait de paraître dans son élément, mais ce n'était visiblement pas son style de vie rêvé. Ce n'était pas le cas de tout les médecins du Japon. La présence de cette mercenaire, qui regardait le Vampire comme un vieux reliquat machiste, le prouvait. Alucard se demanda ce qui avait poussé ces deux femmes, de la même tranche d'âge et de la même profession, dans des directions aussi opposées.

"Je ne peux que vous comprendre. Je réglerai ce détail lors de mon trajet retour."

"Vous m'aviez promis..."

"... de vous rendre votre époux, je le sais. Mais ma collègue n'a pas fixée les conditions de sa libération, alors autant vous les donner de vive voix. Je vais rejoindre un endroit ou les médicaments seront en sûreté, puis je donnerai l'ordre de relâcher votre mari. Il n'aura aucune difficulté à vous appeler via le téléphone que nous lui rendrons. C'est un homme vigoureux, en excellente santé physique. Je peux vous assurer qu'il n'a reçut aucun châtiment physique."

La dernière caisse tomba dans l'arrière du camping-car. La Ligue possédait maintenant un stock de ressource médical capable de faire pâlir le moindre fonctionnaire d'état un peu consciencieux. L'homme au détecteur fit oui de la tête au Vampire, qui comprit que la doctoresse n'avait rien tenté de stupide. Mettre un petit GPS dans une de ces caisses aurait pu s’avérer tentant, mais elle avait su résister à l'idée.

"Vous me cachez quelque chose."

Alucard ne répondit pas tout de suite, et se contenta de jeter un coup d’œil au décors : il avait entendu du bruit. L'échange s'effectuait à l'arrière de ce petit centre commercial, dans une partie du parking entourée par des murs de tout cotés. Les preneurs d'otages voulaient un peu de vie privée, et les seules place que comportait cet endroit était celle des handicapés et des anciens combattant. Rien de bien virulent donc, si ce n'était les poubelles adossées sur le mur d'enceinte.

"Se faire enlever dans sa maison est un sévisse madame Omori. Pour le bien de votre époux je vous recommanderai de déménager."

"Je n'ai pas besoin des conseils d'un gaijin de votre genre. Laissez ma famille tranquille."

Un employé du centre surgit soudainement de l'ouverture droite, un sac poubelle à la main. Il faisait sa tournée dans une relative tranquillité, et ne semblait pas porter grand intérêt au petit groupe. Il finit par se retourner pour tomber nez à nez avec la mitraillette de la mercenaire. Il essaya de dire quelque chose mais un coup de crosse vint lui défoncer la mâchoire, l’assommant sur le coup. Une bonne part de ses dents rejoignit le sol avant le reste. Madame Omori poussa un petit cri de surprise mêlée à un dégoût de circonstance. Le Vampire répondit par un petit ricanement, et sauta à l'arrière du camping-car. La mercenaire finit par suivre, laissant la doctoresse seul sur le parking.

"N'appelez pas la police avant d'avoir retrouvé votre mari. Si vous vous amusez à compliquer sa libération il risque de se retrouver entre deux feux, et perdre un être cher n'est pas ce que je souhaite à une femme de votre genre. Sur cette note, je vous souhaite bonne continuation !"

L'ouverture arrière du camping-car claqua, et le véhicule amorça son départ. Madame Omori resta figée une bonne minute, le temps de le voir disparaitre pour de bon, avant de se ruer sur l'employé avec un juron. Ce dernier était inconscient, les dents en miettes, mais son état n'était pas bien préoccupant. La personne qui avait portée ce coup connaissait bien l'anatomie humaine. Il devrait se réveiller dans quelques minutes avec un mal de chien, mais sans complications qu'un dentier ne réglerait pas.

C'était terminé, et personne n'était mort. Mais son mari, lui, n'était toujours pas libre.

"Enfoirés... Saloperie d'enfoirés..."

Omori finit par renfrogner sa haine. Elle savait que ces gens n'avaient aucun intérêt pour son époux désormais, et que lui faire du mal n’arrangerait pas leur réputation dans leur milieu. Mais son absence faisait mal, très mal. Pour la première fois de sa vie, la doctoresse désirait la mort de quelqu'un. Comment avaient-ils osés ?

Qu'est ce qu'elle et son mari avaient bien pu faire pour mériter ça ?
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