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Nobody expect the Japanese Inquisition [feat Mayu]

Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Ven 21 Fév - 12:22
"Votre Altesse, vous étiez supposé réviser."

"Silence numéro 14. J'ai des projets plus intéressants, mes moyennes ne descendent jamais en dessous de 80/100 de toute façon."

Jiyūhito Kyōkan-no-miya, prince impérial en fugue depuis maintenant une demi-heure, observait tranquillement l'atelier de Mayu Masayoshi depuis la hauteur d'un arbre. À la racine se trouvait Nishimura 14, clone de profession, qui, du haut de son intelligence limité, ne comprenait pas ce qui pouvait bien pousser son VIP à observer une misérable petite bicoque de la sorte. On lui avait dit de protéger le garçon, pas de le stopper, et même si il ne comprenait pas vraiment ce qui se passait il allait s'assurer de remplir son devoir.

L'adolescent, de son coté, baissa les yeux vers son gardien avec un mauvais sourire au coin de la bouche. Il connaissait les clones depuis qu'il était sorti du berceau, il savait très bien ce qu'il fallait faire pour se les mettre dans la poche lorsqu'on était leur VIP.

"Bon, tu veux servir le Japon ou pas ?"

"Le Japon..."

Numéro 14 chuchota ses mots comme un petit enfant à qui l'on venait de rappeler l'existence du père noël. Une drôle de lueur passa derrière ses petites lunettes rondes et, d'un seul coup, son visage prit l'aspect le plus sérieux qu'une créature humanoïde pouvait produire.

"Je me dois de servir le Japon !"

Un témoin extérieur à cette scène ne capterait certainement pas la subtilité de la dynamique entre Jiyūhito et son garde du corps. Tout ce qu'il comprendrait c'est qu'un adolescent épiait une maison depuis un arbre tandis que son complice, un homme vêtu intégralement de noir, vissait désormais fermement son silencieux sur une arme de poing toute neuve.

"Cool. Suis moi, on va rire. Pour le Japon, évidemment."

Jiyūhito se laissa glisser en dehors de l'arbre avec un petit sourire narquois. Ça faisait quelques temps qu'il voulait mettre la main sur un ingénieur héroïque, histoire de tester des trucs, et ce n'était certainement pas Shiketsu qui allait lui laisser quartier libre sur le sujet. Les profs aimaient pas les objets un "peu trop hostiles". Le garçon comprenait. Ils étaient des flics, pas des assassins, mais lui était le second fils de l'empereur Kenko. Les gens voulaient parfois lui faire la peau, et lorsqu'ils tentaient le coup ils ne prenaient pas de gants.

Et puis, comme disait Baldev Gandhi, il y avait une énorme différence entre posséder une arme et l'utiliser sur le terrain.

L’atelier de Mayu Masayoshi était une petite baraque entourée d'une zone d'herbe et d'une plantation de cornichons dans un coin tranquille de Tokyo. Seule une enseigne pouvait renseigner les gens sur le présence d'un ingénieur héroïque dans la bicoque et, de ce que Jiyūhito avait pût voir, l'endroit ne semblait absolument pas piégé. Il se demanda brièvement quelle approche il allait pouvoir adopter pour susciter l'intêret, fit signe à Nishimura 14 de ranger son maudit pistolet silencieux dans un endroit ou il ne terroriserait personne, et se plaça sur le pas de la porte.

"Y'a quelqu'un ? C'est l'agence impériale. Vous avez trois mois de retard sur vos impôts et ça commence à bien faire ! Non, c'est pas assez intimidant... Attend une minute... JE VAIS SAISIR CET ATELIER ET SON HORRIBLE CONTENU, ET RIEN NE POURRA M'EN EMPÊCHER !"
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
Rang D
Ven 27 Mar - 18:52
Ces derniers temps, j'avais pris beaucoup d'avance dans mes commandes, un peu trop même. Tout les projets que j'avais étaient en stand by car je devais attendre un énième retour de client afin de savoir si tout était ok ou si je devais encore rectifier quelque trucs. Je ne vous le cache pas : Je déteste lorsque cette situation m'arrive car dans ces cas là, je m'ennuie et tout ce que j'ai à faire dans ces cas là, c'est tuer le temps en renforçant mon escadron cornichon tout en regardant des programmes sortant des tréfonds d'internet comme j'ai l'habitude de faire.

Le soucis, c'est que quand on a déjà raclée le fond au point d'avoir vu un grand nombre de comédies musicales françaises du style "Cindy Cendrillon 2002" ou alors "Cats the musical" mais attention hein, la version qui dates des années 2000, lorsqu'il n'y avait pas d'alter. Parce que déjà la prouesse des costumes était vachement meilleure que maintenant et surtout parce la version avec les alters fait perdre énormément de charme à l'oeuvre de base... Bref, quand on a déjà raclée tout ce qui était possible et inimaginable en terme de comédies musicales douteuses comme de qualité : On est un peu a court d'idées.

J'étais prête à au final regarder un énième épisode de Gundam tout en bricolant quand tout à coup du bruit se fit entendre au niveau de ma porte. Tout ce que je réussi à entendre c'était "Agence impériale", "Impôts", "Saisie" et "Horrible Atelier"..

Je soupirais un grand coup, avant de saisir un pistolet lance-cornichon de ma création personnelle et de me diriger vers l'entrée et d'ouvrir la porte afin de voir qui se cachais derrière. Il s'agissait d'un gamin plus grand que moi (note a moi même, acheter des échasses pour paraître plus imposante/crédible). Accompagné d'un mec louche et silencieux. Ils n'avaient as du tout le profil de personnes ayant les habilitations pour effectuer la moindre saisie. Et en plus, toute personne censée sait que mon atelier est une merveille qui mérite sa place parmi les merveilles du monde.


"Je n'ai pas envie de discuter avec des gens incapable de reconnaître la beauté de mon atelier et de ses créations. Donc je vous prierais de partir a moins que vous vouliez goûter a ce lance cornichon.... Et vu à quel point ceux à l'intérieur sont aigre et immonde, je vous assure que vous ne voudriez pas. Ils sont pire que celui que vous retirez dans votre burger au fast food."

Bon, j'étais peut être pas obligée de menacer mais bon, on ne dit pas de mal de mon atelier ! Donc on mets les choses au clair d'abord et on discute après. Parce que... Non, je n'ai même pas à me justifier.


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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Mar 31 Mar - 15:29
"Paix et amour." Annonça Jiyūhito en posant solennellement sa main princière sur les cheveux de la petite chose énervée qui venait de surgir du fond de l'atelier.

Mayu Masayoshi était vraiment un être humain rigolo à observer.

Mais bon, aussi drôle qu'elle était, le prince impérial savait se montrer courtois : on lui avait appris que les gens de petite taille ne méritait qu'amour et affection parce que, quand on avait besoin de quelqu'un pour aller chercher une chaussette sous la table du salon, ils étaient bien pratique tout de même. De plus ils faisaient la même taille que la plupart des enfants, ce qui permettait aux adultes d'envoyer des espions dans les parcs à thèmes ou les cours de récréations. Il fallait bien contrecarrer toute tentative d'insurrection de la part des membres les plus violents de la société.  

"C'est vraiment un endroit incroyable ici ! C'est génial !"

Nishimura 14, qui n'était pas tout à fait capable de s'émerveiller devant une chose aussi simple qu'un atelier héroïque, leva les yeux vers la petite femme qui servait d'interlocutrice à son VIP. Si Mayu l'observait attentivement, elle comprendrait assez vite que quelque chose choquait avec le corps de cet être bizarre. Ses lunettes semblaient être une part de son corps, tout comme son bandeau, ses habits, ses chaussures. En vérité, Nishimura 14 n'était qu'un clone dégrossi d'un homo sapiens. Il n'incarnait en rien la subtilité d'un être humain, qu'il n'égalait que dans le domaine de la stratégie et du meurtre.

Peu assuré quand à la marche à suivre, le quatorzième clone de combat du conseiller Nishimura se baissa vers l'ingénieure et lui chuchota d'un ton ferme :

"Pour le Japon..."

Jiyūhito, trop éloigné de la scène pour se rendre compte du comportement plus que suspect de son garde du corps, regardait l'endroit avec un plaisir manifeste. C'était équipé sans être beaucoup trop grand pour ses manipulations. Il ne voulait pas passer de contrat avec une grosse firme. Plus l’atelier était modeste, mieux c'était. Reste qu'il fallait que cet atelier soit de qualité. Dans ce cas cependant il y avait peu de risques. Masayoshi était diplômée de Yuei. On pouvait être certain du fait qu'elle savait comment s'y prendre avec de l'acier.

"J'ai tout plein de yens dans les poches et une commande pour un atelier d'équipement héroïque. Ça vous intéresse petite-madame-ingénieure ou il faut que j'aille embêter une autre entreprise tel le moustique turbulent dans une tente en pleine nuit ?"
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