Le beau temps après la tempête. (Pv Yuki)

Portant son sweet-shirt à coeur, un short en jeans et une paire de collant, Yuki se dit qu'elle aurait peut-être dû opter pour une tenue plus légère. Enfin soit,, elle assumera son choix, enfin à moitié en allant flâner au parc plutôt qu'en explorant la ville. Elle ne peut pas s'avancer tout le temps non plus, en plus, même sans être un lézard ou de sang-froid, elle aime s'allonger pour profiter du soleil.  

Direction le parc, même si elle a chaud, elle utilise son porte-monnaie pour se payer une boisson fraiche et profite de la verdure un long moment. Allongée dans l'herbe, se dorant la pilule, une fois sa consommation finie, en personne civilisée et bien éduquée elle va la jeter dans la poubelle la plus proche. C'est à ce moment-là qu'elle le voit. C'est vrai... C'est vrai que Kenji à l'habitude de se relaxer dans ce parc. Mais c'est étrange, d'habitude quand il en a le temps il la prévient pour qu'ils passent un peu de temps ensemble... À moins qu'il ne soit déjà accompagné ? Mais personne...

Elle approche, disant une fois près de celui qu'elle pense être par erreur l'un de ses aînés, les joues gonflées comme si elle boudait.

"Grand-frère tu es vilain de ne pas m'avoir..."

Maéis elle se rend compte que le visage ne lui semble pas si familier une fois si proche... Elle passe une manche sur ses yeux, se les frottant, puis par acquit de conscience sort de sa boite sa paire de lunettes et les mets. À non, ce n’est vraiment pas lui. Elle se penche en avant dans une posture d'excuse, elle ne va pas non plus aller jusqu'au dogeza.

"Désolé, j'ai une mauvaise vue de loin, je vous ai confondu avec une personne de ma famille."

Une fois faite, elle observe la personne, il est seul dans un parc, elle range ses lunettes, elle se demande ce qui lui est arrivé, mais en tout cas elle n'a pas l'impression qu'il est bien. Un pas en avant, elle observe un de ses bras, sans le toucher bien que sa main en approche. C'est le rôle des petite-soeurs de remonter le moral ! Même si elle n'est pas sa petite soeur... Mais elle le fera quand même ça, tiens ! La technique spéciale de maman, par les arcanes secrets de la ménagère !

Sans crier gare, elle s'installe, à califourchon sur ses genoux, et le prend dans ses bras, blottissant la tête du monsieur contre elle, quitte à devoir se surélever en utilisant sa queue suivant sa taille.

"Arcanes secrets de la ménagère ! Câlin magique... Enfin, pas vraiment puisque ce n'est pas mon alter, mais c'est une excuse pour vous faire un câlin et que vous vous sentiez mieux... Même si j'aime beaucoup les câlins, vous avez l'air d'en avoir plus besoin que moi."

Elle n'avait pas réellement compris ce qu'était une ménagère, mais elle savait que ça avait un rapport avec la maison et la famille, à peu près...

Elle a déjà eu tout un éventail de réaction à ses attentions, ses marques d'affection. Certaines agressives, d'autres mouvementés, mais pour qu'il laisse tomber aussi vite et se laisse faire, elle avait presque l'impression d'être méchante. D'un autre côté, elle l'avait réellement senti se détendre. Il ne s'en rend pas compte, mais il ressemble bien plus à son frère qu'il ne l'imagine, physiquement pas forcement, mais niveau caractère ! Le genre à grogner et dire qu'il n'aime pas qu'on le touche, mais dès qu'il est dans les bras chaud et doux de petite soeur, il fond comme neige au soleil et se laisse faire.

"Ne faites pas votre ours mal léché, si vous n'aimiez vraiment pas ça vous m'auriez déjà repoussée."

Heureusement qu'elle est une demoiselle et lui un grand et vaillant jeune homme, en inversons les positions, même si le sens serait le même... Oui, elle le force tout de même à accepter une étreinte en disans que s'il n'arrive pas à la décoller c'est qu'il aime ça, c'est quand même assez malsain. Tellement, que même elle s'en rend compte finalement. Il est blessé, ça monte seulement à son esprit, peut-être qu'il ne réagit pas plus que ça parce qu'il ne le peut pas tout simplement ?

"Désolé."

Finalement elle le lâche, elle vient s'installer à côté de lui sur le banc, le regarde l'air coupable.

"Je ne voulais pas vous forcer, c'est méchant de le faire. Mais..."

Elle lui caresse la joue du dos de son index, lui faisant un grand sourire, gêné, mais tout de même présent.

"J'ai eu l'impression que vous vous sentiez mal et... C'est un peu triste de rester seul quand on est blessé... Donc, si vous avez envie ou besoin de discuter... Je suis là."

Elle se rapproche de lui, sans le coller pour ne pas toucher son bras qui semble, en tout cas pour elle, en mauvais état.

"Et n'hésitez pas à demander un câlin ou autre, j'adorerai vous le faire."

Elle dit ça avec un petit rire, genre maintenant elle demande l'autorisation après lui avoir sauté dessus... Elle lui tire même la langue d'un air légèrement taquin, coquin, mais surtout enfantin. Bon, sa langue est bien plus longue donc l'effet et un peu bizarre, mais voilà. D'ailleurs pendant qu'elle y pense.

"Promis, je ne vous lécherai pas ou plutôt je vais penser très fort à ne pas le faire, on m'a bien fait comprendre que les gens en ville n'aiment pas."

Un petit rire supplémentaire, en fait en campagne ils n'aimaient pas plus, mais ils étaient habitués à force...

Elle-même a bien du mal à associer toutes les tonalités de sa peau, son problème de respiration à des émotions qu'elle connaît. Enfin si, mais elle se demande si c'est la même chose, d'un côté elle s'en veut de l'avoir forcé à subir ses cajoleries, de l'autre au vu de ses réactions elle se demande si dans le fond ce n'est pas un mal pour un bien. Sans s'en rendre compte, Komae lui fait avoir certainement une des réflexions les plus complexes qu'elle n'a jamais eues et sans qu'elle n'ai mal à la tête. Quand sa tutrice et thérapeute apprendra ça... D'abord, elle lui tirera l'oreille, ensuite elle sera certainement ravie, peut-être dubitative ?

Il lui dit que c'était pour un bien, qu'il n'y a pas à s'excuser, elle s'est retenue de lui sauter au cou à ce moment précis. Le pauvre semble avoir bien du mal à aligner des phrases correctes, à croire qu'elle l'avait mordu... Elle ne l'a pas fait hein ?! Elle a un petit coup de stress et vérifie tout son corps, ouf ! Ce n'est pas le cas, il ne manquerait plus qu'elle morde inconsciemment les gens tiens...

Finalement, il se présente, elle l'écoute et réfléchie en même temps. Jamais de câlin ?! Alors...

"C'est... C'est ta première fois alors..."

Elle semble un peu gênée, on lui a tellement bourrée le crâne avec plein d'histoires des premières fois sur plein de domaines qu'elle n'a pas compris et pas voulu comprendre que... Cela se superpose. Bon, rien de graveleux, mais elle se sent vraiment comme si elle lui avait volé son premier baiser et pour les demoiselles c'est presque un crime.

"Hé bien... J'en assumerai la responsabilité."

De quoi pauvre idiote ?! Parfois, c'est dur de la suivre... Elle se recule, pourquoi ? Ça va venir, elle évalue une distance en mesurant à la louche la taille de Komae et la distance entre eux, avant de retirer son sweet-shirt. Malgré le fait qu'elle n'ait aucune partie intime visible même nue, elle porte tout de même une brassière de sport, elle a bien du mal à comprendre pourquoi, mais elle sent bien que ça gêne les gens quand elle n'a rien. Donc, en short en jean et brassière de spot maintenant, elle prend son vêtement chaud et épais et le place sur le banc comme une couverture. Ensuite, elle tire son short, un peu comme on relève les manches d'une chemise, découvrant au maximum ses cuisses et laissant apparaître les bords de sa culotte. Elle baisse, plie ses collants pour faire de même et...

"Moi, je suis Yuki. Maintenant que je sais, et même avant, je t'aime très fort ! Tu veux être mon ami ?"

Sans crier gare, tire Komae contre elle, ou plutôt l'allongé sur le banc doucement pour ne pas lui faire mal au bras. Il se retrouve donc la joue contre ses cuisses douce et blanche, allonger sur un sweat-shirt et après un petit coup de langue sur sa joue, elle avait prévenu... Elle lui caresse tendrement les cheveux d'une main, lui masse le cuir chevelu en alternance et la joue, le cou, l'épaule et très doucement le bras de l'autre.

"Puisque c'est ma faute, j'accepte mon devoir et ma responsabilité. Je serais ta câlineuse attitrée, ta petite-sœur de cœur... Spirituel ? Je ne sais pas trop, mais j'espère que tu as compris. Les héros et apprenties héros font tellement pour nous simples civils, alors si je peux aider ne serait-ce qu'un peu... En plus, j'ai plein de temps libre donc, quand tu en auras besoin, je viendrais au plus vite."

Elle continue, vu leur position respective, c'est plus elle qui fait office de mère ou de grande-soeur... Voir de petite amie, mais elle n'a ni la taille, ni l'âge et encore moins le comportement pour. Enfin, d'un point de vue externe...

"Je t'ai approché et je le ferai encore, encore et encore. Car un héros n'est pas une machine, je suis certain qu'ils ont aussi besoin d'amour, de tendresse et surtout de plein de câlins !"

Pauvre Komae, s'il n'apprend pas à la forcer à lui laisser un peu d'espace vital, il risque bien de la subir ainsi pour longtemps.

Yuki apporte tous ses petits soins à l'apprentie héros, gentiment, tendrement, avec subtilité, enfin plus ou moins... Mais en tout cas délicatesse. Le pauvre Komae ne sachant pas comment contrer un assaut de ce genre et de cet acabit est bien démuni et la demoiselle ne fait rien pour l'aider ou l'épargner il faut bien l'avouer. Si elle en avait eu la capacité, Yuki aurait même pu ronronner, mais... Elle ne fait assez mal, alors les caresses et les câlins ça ira bien.

Elle insiste, sentant qu'il se laisse aller de plus en plus et finalement avec un air ému, charmée, touchée qu'elle constate qu'il s'est endormi. Trouvant ça aussi adorable qu'un petit animal, heureux d'avoir réussi à l'aider à décharger suffit ce qui le pesait pour réussir à s'endormir en public... Ah... En plus son vêtement est en dessous donc elle ne peut même pas le couvrir. Elle se dit zut et réfléchie, d'abord elle se penche en avant lentement pour déposer plus ou moins difficilement une bise sur son front, heureusement qu'elle est très souple. Le tout avant de placer un bras pour qu'il n'attrape pas de coup de soleil ou de chaleur, contuant caresse et cajolerie de l'autre.

Si vous vous dites qu'une enfant devrait rapidement se lasser et le faire bouger, vous avez certainement raison, mais Yuki est un peu un cas à part. Le genre de presque adolescente à pouvoir rester des heures immobiles sur un muret à écouter d'autres parler, se dorer la pilule elle-même ou simplement laisser le temps s'écouler en écoutant le bruit de la ville. Alors, garder contre elle, dans ce cocon de chair douce la tête de ce héros en devenir qu'elle souhaite pour une fois protéger, être à l'écoute d'un autre plutôt que l'inverse, donner plutôt que recevoir. Ce serait d'une simplicité enfantine. Elle le regarde dormir, s'assure qu'il se repose bien et le couvre d'attention, c'est tout ce qu'elle peut faire et elle s'assurera de le faire bien jusqu'au bout.

Si aucun élément extérieur ne vient le perturber et seulement au bout de quelques heures si'l ne se réveille pas tout seul, elle le réveillera. Avec douceur encore, en frottant sa joue de la main puis avec la langue pour que ce soit juste assez particulier, perturbant pour rompre son sommeil, mais sans le faire violemment. Elle-même déteste les réveils brusques, alors elle ne lui infligera pas cela. Une fois qu'il est sorti du monde des songes, elle l'aide à se relever doucement pour qu'il puisse s'assoir, elle sort de son sac à dos une gourde isotherme pour qu'il puisse boire aussi un peu d'eau... Plus si fraiche, mais pas encore tiède.

"C'est aussi important de s'hydrater."

Ses mouvements, son attitude et ses mimiques sont emplis d'un profond désir de ne pas le brusquer et le couvrir d'amour, un amour plus maternel, familial que romantique bien évidemment. Sans contrepartie, sans attentions particulières si ce n'est éventuellement qu'il lui fasse un petit câlin ou même une simple tape sur la tête.

"Tu as dû vivre de terribles épreuves pour t'assoupir aussi vite, j'espère que j'aurais pu t'aider à te décharger d'un peu du poids que tu portes sur les épaules."

C'est drôle, son regard, celui qui lui porte a cet instant est réellement inquiet, elle ne le connait que depuis une poignée d'heure et pourtant elle semble sincèrement se soucier de sa santé. Le pire étant qu'en fait ce n'est pas juste une idée, elle le fait vraiment. Petite idiote qui aime tous ceux qu'elle croise, qui leur voue des sentiments aussi intense et proche, comme si l'humanité toute entière était une grande famille. C'est le genre de pensée, de comportement qui font qu'elle finira indéniablement mal. Dans le meilleur des cas on se jouera simplement d'elle, dans le pire, elle finira par tomber sur une personne vraiment mauvaise qui se servira d'elle ou mettre fin à son existence sans qu'elle ne le voie venir et encore moins se méfie.

En tout cas, elle remet son short et ses collants en place, et sans remettre tout de suis son haut... Caresse un peu le tissu qui est encore chaud et humide. Finalement elle le plie et le met sur ses genoux, il est certainement plein de sueur et les gens réagisse étrangement à ce genre de chose, alors elle ne veut pas tenter le diable... Mais ça reste un de ses vêtements favoris, alors elle ne s'en débarrassera pas. Elle reprend sa gourde aussi, en espérant qu'il ait but, elle ne veut pas qu'il ait un malaise quand même. Elle place dans son sac en forçant un peu, même un peu plus qu'un peu, le sweat pour qu'il rentre même si elle ne réussira pas à le fermer au final.

Une fois fait, elle se tourne vers lui, l'observe quelques secondes sans un mot, avant de venir lui décocher un bisou sur sa joue avec un air doux, l'air à la fois légèrement coquin et plein d'amour d'une petit sœur qui vient taquiner son frère avec ce genre de bêtises, mais qui le fait tout en voulant lui montrer et démontrer son affection.

"Tu te sens mieux ?"

Il se réveille doucement, il semble mieux et pour une personne comme Yuki c'est juste la meilleure chose possible à constater. Elle sait qu'elle est limitée, qu'elle ne sera jamais vraiment un rouage solide de la société, mais réussir à aider ne serait-ce qu'un peu un héros , même en devenir est une petite victoire pour son petit coeur. Il n'a pas à se confier à elle s'il ne le souhaite pas et c'est encore moins son but, mais ces instants où il se sent mieux et qui améliorer sa journée est autant de petit pas en avant pour elle, elle est ce genre de personne qui préfère donner plutôt que recevoir... Même si elle est loin d'être contre de recevoir et donner des câlins bien évidemment !

D'ailleurs, elle est loin de refuser cette main amicale, presque fraternelle sur sa tête, au contraire ça ne fait qu'accentuer le sourire sur son visage. Elle adore ce genre de moment et elle fait tout pour les créer, l'éternelle petite soeur, une amie qui n’aura certainement pas une maturité avant longtemps... En même temps, elle a tout le temps de grandir même si elle en met un peu plus que le japonais moyen.

"Oui et non, j'adore partager des moments privilégiés avec les gens, surtout si ça leurs fait du bien ! Mais ce n'est pas toujours possible et j'essaye de ne pas m'imposer... Même si je n'y arrive pas toujours."

Des mots un peu trop savants dans sa bouche, on sent l'influence de sa thérapeute et conseillère tout de même. Maintenant que la situation est un peu plus... Stable ? On ne peut pas vraiment dire normal, elle pose sa main sur celle du garçon, sans la moindre arrière-pensée même si on pouvait presque croire qu'elle se croit trop porche de lui d'une certaine manière. Elle hésite à lui redonner un petit coup de langue sur la joue, mais elle a promis plus tôt, alors non. Non, elle vient à la place lui caresser l'épaule ravie de le voir en meilleure forme. Enfin, elle l'interroge du regard et s'il semble contre cette action elle l'arrêtera et c'est vrai pour tout ce qui pourrait suivre, car, leurs relations vient de passer discrètement un cap.

"Si tu veux, on pourrait se voir de temps en temps... Ici, ailleurs, chez l'un ou l'autre, simplement pour échanger, s'aider l'un et l'autre à se sentir mieux."

Elle a beau s'être imposée et autoproclamée soeur spirituelle, elle a un peu grandi dans sa tête si elle prend en compte son avis et met bien en avant que ça doit être un engagement conscient et validé par les deux parties. Dit plus simplement, que le pauvre Komae à son mot à dire quand même ! Bon, elle n'est pas totalement au net quand elle parle de s'entre-aider, elle pense surtout à lui puisqu'elle ne pas de soucis à se décharger... D'un autre côté elle pourrait très bien en avoir plus tard, donc ce n'est pas malhonnête pour autant.

"Je t'aimes déjà très fort ! Enfin, pas de manière romantique, comme un grand-frère ou ? Un... Un ami ?"

Il est assez simple de constater qu'elle n'a pas la moindre pensée charnelle ou ce genre de lubie ne serait-ce qu'un peu lubrique, c'est vraiment une petite fille qui adore échanger bisous et câlins, qui prend le premier venu et le traite comme un proche parent, avec tendresse et amour. Mais Komae n'est pas ou plutôt n'est plus n'importe qui, en baissant sa garde, ses défenses et en lui montrant un tel élan de confiance elle s'assure de faire de même pour lui. Le fait qu'elle prenne en compte son avis, lui demande ce qu'il en pense et souhaites met bien en avant le fait qu'elle prend a coeur son avis, ses besoins et doléance qui pourrait émettre. Maintenant, même sans un mot elle s'assure qu'il valide certaines de ses actions.

"J'ai encore du temps, si tu le souhaites on peut faire un tour, sinon tu peux rentrer pour te remettre de tout ça. J'imagine que je suis allé un peu fort pour une première rencontre ?"

Qu'elle s'en rende compte toute seule ne change pas grand-chose au fait, qu'effectivement, elle est allée un peu fort. Mais elle attend surtout de savoir si c'est le cas pour son interlocuteur.