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Hikage Kurayami & Wish

Hikage Kurayami
Messages RP : 60

Feuille de personnage
Titre: Wish
Expérience: 50/500
Alter: Sombre Légion
Rang D+





Hikage Kurayami
Rang D+
Sam 5 Déc - 16:46
L'enfant terrible
"Impossible ? Non, il ne s'agit que d'un possible qui n'a pas encore eu lieu."
Kurayami Hikage
Sombre légion.
Il s'agit d'un alter qui ne fait qu'une chose, mais qui le fait bien. Il permet à son utilisateur d'amalgamer et rendre tangible l'ombre, de former une masse avec, avant de lui donner une forme singulière et une autonomie, elle plonge ses mains dans celle-ci comme dans un liquide ce qui créer une onde sans modifier ou altérer la nature celle-ci. Enfin, c'est encore un gros mot, elles ne sont rien de plus que des automates ne pouvant répondre qu'à des instructions très simples. Les entités forment une horde, qui agit uniquement comme une meute, un groupe et reçoit et obéie aux ordres de manière collective. Éventuellement avec une meilleure maîtrise et plus de volonté pendant leurs modélisations, peut-être que dans un futur plus ou moins lointain certaines pourraient être plus dégourdies ou émuler des émotions ou une personnalité.

L'alter ne permet pas de manipuler directement cette masse, cette ombre, ou de s'en recouvrir, mais bel et bien uniquement de former des pantins, des entités avec. D'ailleurs, il est à noter, que bien qu'elle soient généralement en grand nombre, ses créations sont très fragiles et peu efficaces, ce qui peut donner lieu à des affrontements inutilement impressionnants, car même un étudiant ou un simple civil pourrait terrasser des dizaines de ces êtres pas plus utiles que des larbins lambda d'une série animée ou les sbires d'un méchant de votre Super sentai préféré !
Informations sur le personnage
NOM : Kurayami
PRÉNOM : Hikage
TITRE : Wish
AGE : 16 Ans tout juste
NATIONALITÉ : Japonaise
GROUPE : Dans l'idéal, étudiante héroïque. Sinon civile... Qui joue avec le feu.
RANG : D, comme tous les étudiants héroïques puisqu'elle pourrait éventuellement ( ou en tout cas va essayer ) d'en devenir une.
Avatar : Albedo - Overlord
Comment avez-vous connu le forum ? : DC
CODE DU RÈGLEMENT :
Hikage aime mettre les mains dans le cambouis !
Une demoiselle qui aime les présents, même les plus simples ♥
Une horde aussi impressionnante que fragile.
N'hésitez pas à faire une WISH-liste
Description physique
Outre son alter qui est déjà de base un sérieux élément de triche à ce sujet, la demoiselle a été aussi et surtout suivie, comme tous les membres de sa famille, par une cohorte de spécialistes qui s'assurent qu'elle reste dans un certain physique. Celui-ci lui a donc apporté une modification esthétique à son apparence en plus de sa capacité à créer des larbins à base d'ombre. Puisque la partie esthétique de son altération est évoquée, autant commencer par cela. De haut en bas, le premier détail révélateur de la nature que certains qualifieront de démoniaque est une paire de cornes. Au premier coup d'œil, on peut penser à celle d'un bélier et sur la forme, c'est le cas, par contre pour ce qui est de la texture et de la teinte elles sont plus proches de celles de certaines races de vache.

Ensuite, son visage, le seul caractère irrégulier est au niveau de ses pupilles en fentes, cette fois une caractéristique plus féline ce qui donne plus l'impression d'avoir un pot-pourri ou un patchwork animalier que à un réel caractère commun dans son physique. D'ailleurs et malgré sa forme singulière, son acuité visuelle est très moyenne dans un milieu nocturne comme diurne. Outre cette fente sombre, son œil est d'un beau doré. Pour le reste, elle a de fins sourcils taillés et épilés, des lèvres fines et discrètes sans maquillage, un menton pointu et juste au-dessus, un nez rond et gros qui fait un peu étrange sur un visage si fin et anguleux... Mais là, c'est ainsi et ça ne changera pas. Sinon, ça serait toucher à un tabou de la famille qu'elle continu de suivre : Hikage refuse toute intervention chirurgicale et sa famille le fait de manière encore plus virulente. Être suivi et mesuré à renfort de machine et de technologie est entré dans leurs mœurs, pas les modifications corporelles, chirurgicales ou de manière générale plus lourdes ou intrusives ... D'ailleurs, même si elles sont bien cachées par une chevelure sombre, d'un violet très sombre même, comme des fils d'encre qui reflète à peine la lumière... Elle a deux bons gros choux-fleurs, oui ses oreilles, elles sont énormes et si elle ne se sent pas plus complexée... Non, c'est un mensonge, elle les déteste, elles n'aiment pas qu'on les remarque, elle fait tout pour qu'on regarde ailleurs que ce soit dans sa manière d'être, sa posture et surtout des cheveux coiffés de sorte à les masquer en quasi-permanence !

Pour retourner sur le sujet de l'injustice corporel, la peau de Hikage n'est, pas parfaite, mais elle est très homogène. En fait ça en est à un point que l'observer de près est presque dérangeant, désagréable ou troublant. Pas une tache, pas une démarcation, pas une veine, pas une irrégularité. Cela resemble presque plus à la peau d'un personnage de fiction, d'une figurine en résine de collectionneur ou donne l'impression qu'elle porte une combinaison intégrale particulièrement moulante. Elle n'a pas plus de pilosité que de bouton apparent et les seules zones qui contredisent un peu cette description sont ses articulations, celles qui subissent beaucoup de torsion ou de transpiration par exemple, les aisselles, l'aine et ainsi de suite par la force des choses.

Passons rapidement sur ses bras fins, comme ses jambes, des doigts qui le sont tout autant et des pieds tout à fait.... Moyens ? Bref ! Pour en venir à ses ailes et ses formes. Pour ses membres supplémentaires, ils sont bien évidemment non fonctionnels au vu de leurs emplacements et de leurs ampleurs, ses ailes qui sont placées étrangement juste au-dessus de son fessier. Finalement, ses deux membres, portant un plumage noir comme celui d'un corbeau, ont au moins le bon goût de masquer naturellement, pouvoir plus activement camoufler une autre partie de son anatomie qui chagrine Hikage.

Finalement, ce que la jouvencelle met le plus en valeur, située idéalement entre les deux parties de son corps qu'elle déteste le plus, est sa poitrine. Elle est très... Opulente ? En réalité, jugez vous-même si c'est un bienfait ou un problème. En tout cas, puisqu'elle peut en profiter, elle n'hésite pas un seul instant à montrer celle-ci en frôlant les limites de la décence et parfois peut-être en franchissant un peu trop la limite du bon goût. Certains y verront de la fierté, mais il est plus vrai que c'est plus une manière de fixer le regard ailleurs que ce qui pourrait l'embarrasser. Outre cela, elle porte beaucoup de robes, sans raison particulière, certainement plus par habitude et éducation qu'autre chose. Elle a beaucoup d'habits de haute qualité, dans les textiles les plus exotiques ou coûteux. Elle ne porte par contre que très peu d'accessoires, vous aurez aussi deviné sans mal qu'elle n'a pas plus de boucles d'oreille et que même sans son envie de les cacher elles ne les auraient pas fait perforer. À la rigueur, si elle devait porter quelque chose, ce serait plus assurément un collier ou une broche là où il le faut pour bien recentrer le regard juste en dessous de son cou...

Du coup, oui, elle n'hésite pas plus à croiser ses bras sur son buste pour remonter ce que vous savez, ça en est presque maladif, non ? Par ailleurs, cela semble encore plus hors de propos, quand on peut voir que le reste de sa gestuelle ne semble pas tant que ça en rapport avec ce genre de mimique. Elle n'a pas le moins du monde de côté séducteur, pas dans une posture droite, sans cambrure, ayant peu de mouvement fluide ou lascif et encore moins de grâce, de subtilité ou la délicatesse d'une dame bien affirmée. Ils manquent de souplesse, d'élégance, du naturel apporté par l'expérience, le fait qu'elle est encore jeune s'exprime dans ses gestuelles, l'attitude qu'elle expose. Un regard un peu appuyé suffit à la troubler, la faire hésiter, elle ne peut tenir celui d'un autre bien longtemps et dès qu'elle semble perdre le contrôle de l'échange, ce qui est loin d'être rare, quelques petits signes de malaises et des tocs viennent s'empiler pour bien montrer et accentuer se fait. Elle peut donner le change lors de courts échanges, mais face à un fin diplomate, négociateur ou séducteur ses défenses encore fragiles s'effondrent comme un château de carte.

Description psychologique
Beaucoup parlent de la frontière entre le génie et la folie, mais il y a une autre frontière qui peut se créer et c'est entre l'intelligence et l'idiotie, Hikage en est un exemple dans un certain sens. Les origines de cette dualité facétieuse, cocasse sont certaines facilités très jeunes ainsi qu'un environnement particulièrement agréable et trop protecteur. Le genre qui ne pousse pas à faire des efforts, à s'appuyer sur ses acquis sans chercher à se dépasser ou évoluer et comme l'histoire de l'humanité l'a prouvé, stagner est la pire des voies...

Elle est donc aussi douée pour analyser, observer, étudier et réfléchir qu'elle est maladroite à mettre en œuvre le tout et si son intelligence brute est bien haute, son intelligence sociale est au ras des pâquerettes et c'est encore gentil. Elle est aussi frappée d'un trouble fréquent dans les familles ayant un certain statut et obligeant leurs progénitures à se comporter et agir "comme il le faut"; cette proportion à accumuler énormément de stress et d'anxiété, de vivre avec un fardeau et finalement à avoir besoin d'extérioriser le tout de se défouler ce qui amène parfois à certaines déviances.

Mais commençons par la base ! Le comportement d'Hikage, dépend du contexte et de son entourage. Ainsi, il y a trois groupes qui modulent et modèrent ses actions. La famille, en présence des autres et les moments où elle décompresse ce qui est généralement quand elle est seule.

Pour le premier cas, c'est celle qui montre le mieux son immaturité et son comportement dans un cadre stable et sécurisé. Elle agit avec les siens comme le ferait une petite fille, sa voix comme son regard sont doux, emplis d'un respect certain et parfois peut-être trop intenses, elle s'efface et garde un sourire tendre en permanence. Elle a un amour et un attachement profond pour tous les Kurayami, branche principale comme secondaire incluse ce qui lui est régulièrement reproché, mais qu'il est trop tard pour corriger. Elle peut avoir ce genre de comportement aussi avec les personnes qu'elle apprécie le plus et donc, se sent la plus proche.

On en arrive alors aux autres, peu importe leurs importances ou leurs statuts, ce qui n'est pas dans la famille est étranger. On pourrait facilement se dire qu'elle est donc présomptueuse, prétentieuse ? Elle pourrait l'être, mais internet est passé par là, elle a heurté la... Un reflet de la réalité biaisé et idéalisé et ça a fait très mal. À voir des années durant via écrans interposés, toutes ces personnes plus fortes, plus belles, plus douées, plus tout en bien des choses aussi illusoire et éphémère ça pouvait être, ça a sapé le peu de confiance en elle qu'elle aurait encore avoir.

Même si elle est incapable d'interagir efficacement avec toutes les personnes en dehors des Kurayami et encore, même avec eux ce n'est pas toujours gagné, elle cherche instinctivement et inconsciemment l'approbation et toute réaction positive de leurs parts. Elle semble particulièrement affectée par leurs reproches comme leurs louanges, la vision des autres sur sa personne semble parfois bien plus importante que son propre avis. C'est cette fragilité, ce comportement précis qui est à la fois son plus grand défaut et un point faible facilement exploitable. Elle tente tellement de trouver un moyen de se lier aux autres, elle apprécie tellement ces petites victoires sur elle-même quand elle reçoit un compliment ou même un présent qu'elle en devient aussi prévisible que manipulable. Un petit bouquet de fleurs ou une caresse sur la joue avec de petites félicitations peut la mettre dans tous ses émois, son cœur bat la chamade, elle rougit, ça en deviendrait presque une drogue qui peut la consumer sans précautions, le feu qui la fera assurément papillonner vers une fin précipitée.

Et enfin, la dernière part d'elle-même, à l'image des gens qui sont plus ouverts, détendus, parfois méchants ou gentils, en tout cas ils ne sont pas les mêmes par écrans interposés, elle utilise un costume, un déguisement pour servir d'armure à son cœur, de bouclier à son esprit : Wish.

Il s'agit donc d'un alter-ego, d'un pseudonyme, Wish est un créateur de génie ou en tout cas en as la réputation. Il fournit à qui en as les moyens et ne l'insulte pas, tout ce qu'ils pourraient avoir besoin et pour des coûts on ne peut plus raisonnable, et même parfois profitable ce qui donne l'impression qu'il a une sorte de plan secret, ce qui techniquement n'est pas faux. Quand elle revêt son armure, ce costume qui masque sa véritables voix et forcement son apparence, elle est une autre femme, un autre être même puisqu'il camoufle son genre et ses particularités physiques. Une voix aux teintes cristalline, amusée et claire, affirmée et franche, limitant à peine une vilaine logorrhée, profitant de ne pas être elle-même pour échanger autant que possible avec des personnes pas toujours sensibles et ayant franchement autre chose à faire comme si elle était derrière une application de discutions en ligne... Mais ça fait partie du caractère de ce personnage, une contrainte nécessaire pour avoir le droit à ses services.

Wish est du genre prétentieux et excentrique, mais d'un autre côté, c'est un professionnel qui ne pose pas de question indélicate malgré ses interminables monologues, qui fait exactement ce qu'on lui demande, et même parfois plus. Évidemment, pour diverses raisons, il ne peut pas le faire avec un atelier qui aurait pignon sur rue, du coup, c'est en catimini dans une cave, elle-même située dans un entrepôt abandonner, qu'il produit des équipements sur-mesure pour des personnes qui tiennent certainement encore plus que lui à leurs anonymats. Principalement les vigilants... Même s'il n'est pas si impossible que quelques vilains, canailles et autres criminels finissent avec du matériel haut de gamme et adapté pour peu qu'ils sachent se tenir, respectent un minimum de savoir-vivre et ne mettent pas ce statut en avant pendant la rencontre... Enfin ça, c'est de moins en moins vrai, Wish pardonne de plus en plus quelques écarts de conduite tant que les profits sont bien présents.

Il est autant une autre personnalité, qu'un puissant bouclier pour son physique comme pour son mental. Le fait qu'elle peut s'affirmer derrière ce miroir aux alouettes se répercute aussi bien dans sa gestuelle que sa diction. Désinhibée donc, il bouge beaucoup, ne tient pas en place comme un enfant sous caféine, voir sous cocaïne suivant ce qu'on en pense. Puisqu'il est une autre part d'une autre personne, il arrive parfois qu'il lui parle, d'un point de vue extérieur cela peut ressembler à une manière de réfléchir affreusement extravertie et envahissante, certains émettent des idées et des avis à voix haute pour se rendre compte si oui ou non rien ne semble totalement stupide une fois sortie de sa tête, mais c'est bel et bien ce a quoi ça ressemble : un trouble de plus en plus épais de son comportement et de sa personnalité.

Encore heureux qu'il soit réellement efficaces et compétent, car il est fort à parier qu'il serait évité comme la peste autrement, d'ailleurs, ça fait maintenant des années qu'il a commencé son commerce et sa réputation dans les ombres est bien établie même s'il arrive encore parfois qu'il serve à la fois autant de récompenses, comme de corvée ou de punition où on y envoie discrètement assistant ou sous-fifre pour de longues minutes ou heures de souffrance auditives.

Même s'il est très intéressant et une part importante d'elle, revenons en à nos, enfin notre mouton noir. Deux détails qui n'en sont pas tant que ça, sont à voir avant de parler du reste. Malgré l'intervention de ses tutrices et le fait d'avoir tout de même bien réussi à renverser la vapeur à ce niveau, la demoiselle est tout de même très dépendante d'une certaine vie numérique. Si elle n'y passe pas ou plus des heures durant, enfin, occasionnellement... Bref ! Elle n'est tout de même jamais loin de son téléphone, d'une tablette ou de manière générale d'un écran. Cela ne fait que relativement peu de temps qu'elle est réellement en contact avec le monde extérieur, mais bien des années avant sa fenêtre avec le monde fut les réseaux sociaux, plate-forme de vidéo et autres jeux en ligne. Autant dire, que vois les autres via un miroir aux alouettes, un qui déforme la vérité au gré des humeurs de ses utilisateurs est loin d'être le plus sain. Mais au moins ça lui permet quelques interactions sociales qui ne l'obligent pas à regarder les autres dans les yeux et lui laisse un peu de temps, même quelques secondes ou minutes, pour réfléchir à ses réponses et autres tirades. Le second est que malgré sa vie dans une famille aisée, celle-ci l'est de moins en moins et c'est tout le cœur du problème. À force de lui mettre dans le crâne l'idée que les lames des bourreaux déshonneur, pauvretés et agonies volettent au-dessus du cou de la famille, elle s'est forcée à prendre des mesures pour s'assurer que l'effondrement de celle-ci soit la moins douloureuse possible. Elle ne sauvera pas leur entreprise, alors elle se doit absolument de trouver une stratégie, de trouver un plan, de monter en urgence un matelas de sauvetage garni d'un maximum de billet et autres ressources qui rendra la chute la moins désastreuse possible et permettra aux siens de se relever ou au moins survivre, ce qui à très peu de chance d'avoir un réel impact malgré toute sa bonne volonté. Elle a commencé par limiter au maximum ses propres dépenses, goutte d'eau dans l'océan, à essayer en vain de faire faire de même aux autres et maintenant... Sa morale s'effrite de plus en plus, au fur et à mesure que l'inéluctable catastrophe grandit, comme un monstre grossissant jour après jour et prêt à dévorer les siens, devenant de plus en plus rapiat, usant son alter parfois pour... Emprunter à long terme du matériel au début simplement chez eux ou leurs entreprises et dernièrement dans des locaux voisins, mais pire, depuis peu Wish n'hesite même plus à vendre même à la pire des raclure pour peu qu'elle reste correct et aligne les billets sur la table.

Histoire
Kurayami, ce nom a longtemps inspiré le respect, la puissance et la fierté et ceux principalement par le bié de sa plus grande entreprise, Omocha, la noblesse d'un artisanat de qualité au service du pays du soleil levant. Mais cela fait partie d'un temps révolu, la lente agonie d'une famille qui n'a pas sû s'adapter suffisamment vite au monde par deux fois et qui en paye encore aujourd'hui le prix. Comme le dit l'adage : stagner, c'est mourir. Par le passé, les ateliers Omocha s'étaient fait connaitre pour ses fabriques de pantins, d'automates et de jouets. À l'air du numérique, ils s'étaient tournés plus ou moins maladroitement vers la robotique et les loisirs haute technologie, privilégiant des produits ludiques et accessibles.

À l'apparition et l'apogée des alter, un caractère commun est apparu chez beaucoup de Kurayami. Beaucoup d'entre eux, principalement au sein de la famille principale ont des alter, soit de de mutation, ou alors sont au moins affecté par une mutation esthétique représentant diverses créatures mythologiques ou non, en grande partie mauvaise du folklore asiatique et occidental. En remontant suffisent loin dans les archives et les mémoires, il est évident que la famille est loin d'être aussi "pur" qu'elle le souhaiterait et le défend, lors de l'époque Edo et la promotion première du commerce actif vers l'étranger, plus que les denrées, du sang s'était échangé et mélangé. Attirant déjà dans les années 2020, méfiance et jalousie, le caractère étrange et dérangeant de l'apparence de la partie dominante de la famille n'a fait qu'ajouter un clou dans le cercueil d'une organisation déjà vacillante et fragilisée à l'époque.

Mais le pire était certainement l'ossature, l'organisation même de la famille. Celle-ci changea à peine, gardant en son cœur les membres ayant les alter les plus semblables à celle de son patriarche. Oni, yokai, démon et autre possesseur aux allures étranges donne aux Kurayami une allure de cour des miracles s'engluent dans une politique absurde et incompréhensible d'un point de vue externe, faisant les choux gras des médias et des ragots de toute part. Certains insistant sur le côté chimérique, amalgame monstrueux ou démoniaque faisant penser qu'ils ne méritent peut-être même plus d'être qualifiés de vrais Japonais. Créer des produits ayant un excellent rapport qualité prix, à l'écoute et répondant au mieux aux besoins de ses clients est très bien, mais sans une bonne communication et une maitrise de l'image de la même ampleur, c'était et c'est encore voué à disparaitre dans les limbes de l'histoire, remplacée par des marques et industries plus en phase avec son temps, sa génération.

Hikage est donc née au sein de la famille dans ce qui est l'ombre de la Kurayami d'antan. Le cercle principal ne comportant à ce moment-là qu'une demi-douzaine de membres, le domaine n'accueillant qu'une cinquantaine de personnes au mieux. Comme tous les enfants de la famille, elle a été confiée à des nourrisses le temps que son alter apparaisse et que celui-ci, son absence ou sa trop grande marginalité par rapport au standard principal ne la place commune une bonne partie dans une des branches annexes. Le triage à plusieurs raisons plus ou moins évidentes, l'une qui l'est moins est l'envie d'éviter de traumatiser les plus petits par l'apparence bestiale et monstrueuse de certains d'entre eux. Même si à une époque où les alter sont plus que courant, c'est une excuse qui à de moins en moins de sens... Cela avait surtout la tendance dérangeante de liguer les petits les uns contre les autres et a créé une rivalité et des jalousies et donc de l'agitation.

Dès la naissance elle devrait être particulière, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Discrète, toute petite, elle ne cherchait pas à attirer l'attention et le faisait quand necessaire par les petites mimiques habituelles comme tirer un pan de vêtement ou un geste avant d'attendre sagement qu'on la remarque. Les autres rares enfants de la famille ayant plus ou moins son âge semblaient l'éviter, peut-être même plus qu'entre eux à cause du système de tri. Même si les Kurayami développent, créer et exporte un grand volume de jeux, jouet et technologie ludique, ils évitent tout naturellement, d'exposer les plus jeunes de leurs membres à celles-ci, à tort ou à raison, c'est un autre débat. Elle n'était donc qu'une parmi les autres, recevant le minimum d'attention puisque trop calme pour en nécessiter autant que ceux qui étaient plus turbulents, profitant du moindre moment de tendresse comme si c'était le dernier, devenant parfois collante sans raison apparente.

Puis est venu le jour où son monde a basculé. Depuis quelques jours elle semblait agitée, irritable, enfin à son échelle elle semblait l'être, mais restait tout de même réservé par rapport à une autre petite fille. Lors du Hyakki yakōde, la parade nocturne des 100 démons de sa quatrième année, festivités se déroulant sur la soirée puis la nuit pendant laquelle seuls les membres de la famille principale et éventuellement les domestiques sont conviés et censés y assister. Encore une manière de séparer le coeur de la famille du reste... Il n'est pas rare que certains petits essayent d'observer discrètement aux festivités comme des petites souris... Qui finissent immanquablement par être attrapés, sermonnés puis puni à la hauteur de leurs impudences.

Mais, elle avait réussi l'exploit de se faufiler à la fête et s'était cachée au nez et à la barbe de tous. Dissimulée derrière... Une petite forme humanoïde sombre sous une table, elle avait finalement été percée à jour quand elle avait sorti sa tête faisant apparaitre un regard doré et brillant comme celui des chats et chiens dans l'obscurité. Enfin, c'est une enfant, le simple fait de s'être approchée autant était déjà une prouesse. C'est alors que le patriarche, Le grand Ankoku et ce n'était pas peu dire, car même pour un adulte moyen ses trois mètres et demi tout en muscles rouges sont déjà impressionnant, alors pour une demoiselle d'un peu moins d'un mètre et demi pour trente ou quarante kilos tout mouillés, chacun de ses pas résonnait et tonnait comme ceux d'un géant. Alors qu'une main presque plus large qu'elle, s'approchait lentement, elle avait voulu crier, mais pas un son ne sortait de sa gorge. Elle tremblait de tout son corps en constatant l'air irrité sur ce crâne dégarni et portant deux grandes cornes, ce qui ne faisait qu'intensifier la terreur se dessinant sur son propre visage. Il l'avait observé, elle avait deux bosses sur le côté du crâne, des yeux dorés avec des pupilles en fente, une peau devenant anormalement blanche et il avait senti deux autres protubérances dans son dos en l'ayant prise dans la main. Il s'était contenté de grogner, avant de se tourner lentement vers Hino, une jeune femme ayant neuf queues et des oreilles de renard faisant immédiatement penser au Kitsune. Ainsi que Chihiro, ayant le bas du corps formé par des tentacules, une peau caoutchouteuse et glissante ainsi qu'une excroissance au-dessus de son crâne de pieuvre, qui aime dire à qui veux l'entendre qu'elle est une sirène, même si on la compare plus volontiers au kraken au vu de son tempérament très affirmé... D'ailleurs pour l'anecdote, elle a aussi cinq très petites cornes très discrètes formant comme un diadème perdu dans sa chevelure.

Surveillée par celles qui seraient par la suite ses plus proches parentes, plus que sa propre mère... Elle avait eu le droit de rester, même si elle fut tout de même punie pour la forme par la suite. Acceptée dans la branche principale, elle avait bénéficié d'une attention soudaine qu'elle n'attendait et ne souhaitez pas spécialement, plus perturbée qu'autre chose. De meilleurs soins, vêtements, jouets et elle attirait plus les regards que jamais, autant dire qu'elle avait eu bien du mal à s'adapter. Cela faisait aussi qu'on attendait d'elle bien plus, un autre revers de la médaille. Ses réussites seraient maintenant le minimum exigé et les échecs sévèrement châtiés. D'un autre côté et comme une petite revanche personnelle et peut-être un peu basse... Enfin, ça reste une petite fille. Elle profita du fait que l'on puisse plus difficilement lui dire non pour essayer de devenir proche de tous ceux de la famille qu'elle pouvait croiser, échangeant des mots et essayant aussi de leur voler quelques moments tendres, même quand la seule réaction était un dégout mesuré, condensé et réprimé ou simplement du dépit, de l'ennui, ou simplement un soupir las.

Elle avait dû apprendre à lire et écrire au plus vite, pour avoir le droit comme récompense à ses premiers devoirs et des montagnes de domaines à devoir étudier. Enfin, au moins elle ne pouvait pas se plaindre, elle avait un toit, de la nourriture de bonne qualité, la chaleur d'un foyer, la sensation plus ou moins illusoire d'être en sécurité. Heureusement pour elle, son caractère la rendait studieuse, sinon on lui aurait rentré le savoir qu'on lui demandait d'avoir au burin de toute manière. Elle a eu aussi ses premiers contacts avec la technologie et donc indirectement, avec le monde extérieur. Elle semblait d'ailleurs particulièrement heureuse de jouer avec des jeux à base de petites briques empilable et autres à base de pièces métalliques à visser pour façonner, modéliser son imagination. Les poupées, disons... Une fois qu'elles les avaient habillés et déshabillés quelques fois, voir éventuellement les démonter...

Elle avait également attiré l'attention de Ryu, un aînée même si à peine, ayant un alter le donnant un visage légèrement simiesque et une queue préhensile et en hommage à Sun Wukong il portait aussi d'ailleurs un grand bâton laqué rouge. Agile, vantard, irrévérencieux sauf en présence d'adultes ou il savait ou plutôt faisais semblant de se tenir. Il était plus qu'évident que sa nature belliqueuse et son trop-plein d'énergie le prédestinaient à une carrière héroïque et il était persuadé qu'il finirait par pouvoir rallier plus grand une académie prestigieuse. Du coup, il venait très régulièrement l'alpaguer, profitant de l'incapacité d'Hikage de lui refuser quoi que ce soit pour s'entrainer avec elle et surtout son alter.

En dehors de cela, elle ne faisait pas de grande vague, en bien comme en mal. D'excellentes notes et un bon profil d'après ses précepteurs et autres professeurs à domicile... Oui, car elle n'a jamais vu de près ou de loin, hors version digitale, la moindre école. Un isolement malheureux qui n'a fait que l'aider à développer certaines mauvaises habitudes et même une légère addiction à certains jeux vidéo. Accoutumance rapidement résolue pour ses tutrices ou en tout cas en apparence.  Si Ryu rêvait de gloire et de combat dantesque, elle avait plutôt des images de matériels informatiques, robotique ou autre équipement comme pourraient le porter des héros d'univers virtuels, de comics et autres bande dessinée et manga, de film ou même de série, enfin ce genre de chose. Vision et passion la poussant à se dépasser, la forçant à se surmener pour garder sa tête hors du flot d'informations et de connaissances nécessaires pour être à la hauteur des attentes de sa famille, tout en pouvant consacrer un peu de son temps libre à bidouiller, créer, tester, calculer et finir avec des prototypes inutilisables, capricieux, fantaisistes et parfois légèrement dangereux. Le tout, en étant tiré régulièrement aux entrainements de son grand-frère, si elle-même n'avait que des capacités physiques ordinaires, étant tout de même suivi par un coach sportif pour s'assurer de son entretien physique, l'utilisation régulière et répétée de son alter la rendait de plus en plus capable avec celui-ci.

C'est au début de son adolescence qu'elle a eu le droit pour la première fois d'aller en ville ce qui est affreusement tard, vous en conviendrez. Évidemment, c'était toujours entouré de chaperons ou de personnel de la maison. L'idée étant de faire visiter les locaux de l'entreprise familiale pour lui présenter son avenir... Comme s'il n'y en avait qu'un tout tracé de possible, en fait si on ajoute un mariage de raison ça en fait deux. En bonne demoiselle sage et obéissante Hikage, s'y plierait, par contre pour Ryu c'était une tout autre affaire. Il avait réussi à mettre hors de lui Ankoku. Insistant grossièrement et cherchant tous les prétextes, mais aussi tous les arguments possibles pour intégrer une des grandes académies telles Yuei. Mais c'était perdu d'avance, car, le patriarche refusait catégoriquement que sa famille ou son entreprise ai le moindre lien avec les héros. Il avait même fait renier et déshérite l'un de ses enfants, car, il avait eu le malheur d'intégrer une agence héroïque en tant que secrétaire... Cela à été l'une des décisions les plus étranges, contre-productives et certains dirait irrationnel du règle du patriarche. Personne ne savait, ou en tout cas n'osait évoquer le pourquoi de celle-ci, mais alors que l'entreprise familiale a largement les compétences, la technologie et les infrastructures pour créer des partenariats héroïques, qui en plus l'aiderait à sortir la tête de l'eau, pour créer des produits pour le marché florissant des héros et des services de sécurités... Ce refus allait jusqu'à interdire aux membres de sa famille d'intégrer la moindre école ou institution, aussi prestigieuses soient-elles et pourtant, ils auraient tout à gagner d'atteindre les filières d'assistance ou générales de Yuei par exemple pour le prestige et la prospérité familiale.

Face au refus brut et l'avis catégorique du patriarche, Hikage s'était ranger tout naturellement dans le moule en visant une carrière d'ingénieur, technicienne ou conceptrice de jeux pour Omocha. Ryu plus rebelle lui rongeait son frein en essayant de trouver un moyen de s'échapper de l'influence familiale et si possible, sans se retrouver sans le sou. Mais pas non plus complètement idiot, il avait feint de baisser les bras, il avait réussi à pousser sa demi-sœur à prendre la clé des champs pour faire des petites virés dans les environs du domaine ce qui ne fut pas des plus simple d'ailleurs, l'idée étant de l'inciter à approcher toujours un peu plus près des communautés les plus proches a chaque fois. À terme, elle accepterait certainement même de prendre le train jusqu'à la capitale. Le tout en appuyant sur les bienfaits de ces excursions, entre autres le fait de rencontrer de vraies personnes, pas des avatars et autres pseudonymes, découvrir des lieux insolites, bucoliques ou simplement amusants, en s'assurant juste de faire attention pour ne pas se faire attraper. En vrai, le fait qu'ils sortent n'avait pas donné lieu à un enfermement ou une quelconque punition pour la simple raison qu'on leur lâchait un peu la bride, tout en s'assurant qu'ils ne fassent rien de répréhensible. Vu les échanges plus que houleux entre le garçon et le chef de famille, ne pas comprendre qu'il voulait sortir relèverait de l'idiotie pure, mais bons au moins ils se défoulaient sans faire trop de mal. Une autre raison à ça est la baisse constante de moyens, d'influence et de puissance de la famille.

Ses petites virées avaient permis à la demoiselle, à défaut de changer de vie, d'avoir quelques rares échanges avec des personnes de son âge plus ou moins agréablement... Vu les gros handicaps sociaux qu'elle se traine à cause de l'isolement qu'elle a subi jusqu'à présent, mais en réussissant tout de même, bien qu'a très petites doses, à recevoir les coordonnées et donc papoter et jouer en ligne avec de nouvelles personnes. Mais surtout, Ryu avait fait en sorte que sa chère demi-sœur rencontre des héros, même de manière très sporadique et succincte, ils avaient même eu une discussion très enrichissante avec des étudiants de Ketsubutsu en stage dans une agence du coin. Mais il n'avait pas réussi à faire plier la demoiselle, ne voulant pas attirer le courroux des Kurayami.

Finalement, il trouvera un levier quelque temps plus tard lors d'une visite de la capitale, maintenant qu'il réussissait à la pousser aussi loin, même si ce n'est qu'a quelques arrêts de train. C'était un pur hasard, croisant un certain Shun, elle était devenue bien rouge et plus gauche qu'habituellement, ce qui est difficilement concevable d'ailleurs vu qu'elle se cachait toujours derrière son frère comme une gamine apeurée. Si elle avait eu l'idée de le prendre en photo, elle aurait certainement mis sa tête sur un dakimakura... En fait, elle l'a fait en fouillant les réseaux sociaux, une fois que le frérot a réussi à avoir une adresse du dit monsieur, le tout en papotant avec lui et en observant amusé sa sœur transie et incapable d'aligner correctement deux phrases face à lui... Elle a aujourd'hui une collection de ses oreillers à câlins avec divers visages connus ou non, un secret honteux, une partie de son jardin secret. Il avait bien compris qu'elle avait eu un faible pour le garçon, il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer en fait, profitant alors de la poussée d'hormone d'Hikage il la convaincrait en usant de roublardise. Pendant une petite période, il passa moins de temps avec elle, sans qu'elle ne comprenne pourquoi et ne s'en souciait pas, enfin un peu, mais elle ne le disait pas à voix haute.

Quand il l'avait collé à nouveau, ce fut pour lui annoncer que puisqu'il ne pouvait pas passer par la case académie, il deviendrait un justicier de l'ombre, un vigilant. Mais aussi et surtout qu'il le ferait avec Shun, un coup particulièrement bas. Ajoutant à cet argument une bonne dose de chantage affectif et en insistant sur le fait qu'elle lui est si indispensable, à quel point il l'aime et qu'elle est merveilleuse et il avait gagné avant même de combattre. Si elle refusait de porter un costume et de vadrouiller en ville... Elle avait consenti à au moins leur fournir de l'équipement fait main et forcément moins efficace que ce qu'une agence ou même les académies pouvaient fournir. Usant d'un petit cercle de connaissance qu'il s'était fait elle ne sait comment, il avait même réussi à se procurer des copies de documents, notes et cours d’élèves de la filière assistance de Yuei, plus ou moins datés, mais toujours mieux que rien. Entre ça, ses propres études en autodidacte et avec internet, ainsi que l'expérience qu'elle engrangeait petit à petit, elle devenait de plus en plus aguerrie dans le domaine. Avoir des opportunités et parfaites excuses pour côtoyer son cher Shun ne faisait qu'alimenter sa motivation.

Quand ils partent dans les ombres pour patrouiller, sans permis bien entendu, elle les assiste à distance en leur fournissant des informations comme des plans, en faisant des recherches et leur fournissait certains de ses larbins pour les entrainer régulièrement. Pour cela, ils avaient fini par prendre racine, de manière totalement illégale bien entendu, dans le vieil entrepôt d'une petite base désaffectée et laissée à l'abandon depuis un bon siècle au bas mot, située plus ou moins entre le domaine, la gare de la ville la plus proche et un lac, dernier élément qui n'a pas grand intérêt, mais reste agréable à aller visiter en été.

S'ils ne se sont pas encore fait prendre, cela ne peux vouloir dire qu'une chose... Il y avait certainement un adulte de la famille qui les à couvert, c'était un peu gros que leurs petites folies ne soient pas encore remontées aux oreilles de l'ogre à la peau écarlate. Il n'est pas difficile d'imaginer que le fait de se couper de la manne financière et de renommée qu'est le marché des héros à créer des dissensions internes. En tout cas, assurément par un mélange de chance et de soutiens discret, ils ne s'étaient pas encore fait reperer. Petit à petit, la relation entre Hikage et Shun à prise de l'ampleur, beaucoup même, Ryu pas complètement stupide ou suicidaire, s'assurait que celle-ci reste, si ce n'est platonique, ce qui serait impossible à terme, la plus sage possible. Il est évident qu'ils ne pourraient pas cacher éternellement les conséquences de rapport intime non protégé, si celui-ci venait à donner un fruit involontaire ou non... Éventuellement, perdre sa source d'informations et d'équipement serait désastreux... Ah oui ! En plus, il est censé protéger sa demi-soeur, famille tout ça... Celle-ci devant alors jongler avec trop de casquettes pour sa santé physique et mentale du coup, comme s'il ne l'exploitait pas déjà assez...

Pour mettre en place leurs petites affairent ils avaient besoin d'argent et les ressources ça ne pousse pas dans les arbres. Il la poussé à se créer un nouveau pseudonyme : Wish. Celui-ci procure à qui en a les moyens, l'objet de leurs souhaits. Ne lui faisant pas confiance pour se débrouiller elle-même pour les écouler au début, son demi-frère servait d'intermédiaire en masquant sa propre identité, bien entendu. Enfin, c'est ce qu'elle pensait, mais, attendant juste un peu que la situation se stabilise, une personne est sortie de l'ombre et celle-ci, était sa tante, tutrice et substitut de mère Hino.

Insistant sur tous les tracas qu'ils lui ont causés, surtout pour cacher leurs vilaines activités au reste de la famille, elle a alors prise à part Hikage, pour lui faire un grand discourt. Lui expliquant et insistant sur le gâchis que faisait le patriarche en privant les siens de certaines opportunités, mais expliquant et soulignant à grand renfort de documents, à l'origine douteuse, que la grande société Omocha était plus qu'a l'agonie. Concentrer ses efforts dessus ne serait que faire vivoter un cadavre, pourrissant déjà de l'intérieur. Pourquoi continuer de suivre la vision folle d'un homme ayant perdu pied avec la réalité et surtout son époque ? Alors qu'Hikage ELLE avait déjà été capable de se faire un nom alors qu'elle n'est pas majeure, un nom d'emprunt, mais un nom quand même ! Le dernier acte de son plaidoyer, de son exposé fut de lui présenter des articles de journaux et un document qui semblait provenir d'une agence héroïque, le tout en l'inondant de compliment et en la couvrant de tendresse... Puisqu'elle l'aime sincèrement, comme sa propre fille, ce dernier point n'était pas très dur à mettre en œuvre, par contre pour ce qui est du reste des Kurayami hors Chihiro et quelques rares personnes, c'est une autre histoire. Bon ! La fiabilité de ses sources restait discutable, en fait c'était des faux mais la demoiselle ne pouvais pas le savoir, mais les faits étaient là, elle lui présenta des histoires, de belles histoires qui avaient toutes un petit détail en commun : la présence de matériel ayant un mystérieux logo non identifier, la signature d'Hikage ou plutôt de Wish... Ce qui au passage est à la base une idée particulièrement stupide provenant d'un esprit si brillant, marquer ses créations en sachant qu'elles allaient être vendues à des personnes au moins en marge de la loi... Enfin soit, la membre de la famille Kurayami et future employée d'Omocha... À moins qu'elle ne soit mariée pour alimenter ou engendrer une alliance, finirait certainement à la rue, comme le reste des siens. Si Hikage n'était pas l'idiote finie qui aime profondément sa famille, elle aurait peut-être pu connecter deux de ses neurones pour comprendre que sa tante cherchait plus à sauver ses propres fesses et éventuellement un peu les siennes, qu'autre chose.

Elle lui a alors donné le choix, continuer de fermer les yeux, mais alors elle ne la soutiendrait plus et la laisserait à la merci des conséquences de tout ce qu'elle a fait jusqu'à présent, ou l'aider à préparer la future transition aux allures de trahison, aussi pénible et périlleuse soit-elle, vers un nouveau lendemain, ou au pire réussir au moins à assurer son existence et aider les Kurayami quand Omocha s'effondrera avec tous leurs moyens et pécules, version plus honnête. La jeune adolescente était incapable d'agir contre les ordres d'Ankoku ou de la famille, mais elle ne le faisait pas vraiment... Ce n'était que des à-côtés en prévision d'une situation qui n'arriverait certainement jamais, n'est-ce pas ? Finalement Hikage embrassa cette nouvelle voie, elle continuerait de réaliser des souhaits ce qui dit ainsi était plutôt agréable le tout en élargissant toujours plus le spectre de sa clientèle. Elle a également juré d'accepter de réfléchir sérieusement à la possibilité d'intégrer tout de même une académie, quitte à risquer le bannissement pur et simple. Elle lui a vendu ça comme étant une manière d'avoir les capacités d'aider les siens depuis l'extérieur, mais en réalité elle espère surtout que sa fille d'adoption puisse s'en sortir elle-même déjà et acquérir un savoir, savoir-vivre et savoir-faire pouvant leur être utile à toutes les deux.

Se créant un costume, enfin c'était un peu vite dit, elle portait un uniforme tactique semblable à ce qu'on trouverait dans des magasins de déstockage militaire, suffisent large et avec des renforts pour cacher au mieux son genre, ses formes et son âge, surtout ça... Le tout avec un grand casque intégral couvrant sa tête, ses cornes et avec de quoi travestir sa voix.

Wish était proprement née, enfin en tout cas son incarnation physique, ça faisait un moment déjà que son matériel commençait à circuler.

Il a commencé alors à rencontrer des clients, envoyé par sa chère tante Hino et chaperonné par celle-ci surtout au début... Elle-même masquant bien entendu son identité avec un costume. Rapidement, elle a pris gout a ces interactions, ce masque lui permet d'être elle-même, enfin pas forcement, mais au moins de pouvoir se défouler un peu et elle arrivait même à regarder "techniquement" les gens dans les yeux plus longtemps, si on exclut le casque donc, et même à ne pas trop se faire écraser par eux !  Merveilleux ! Dans le même temps, la demoiselle n'avait pu que constater l'accumulation d'indices, d'écrits ne faisant qu'accréditer les conjectures de sa tante. La famille cédant peu à peu son territoire ou ses possessions, des restrictions de plus en plus drastiques, des affaires étranges impliquant les Kurayami et/ou son entreprise. La recherche toujours plus active d'allier et donc insister davantage sur la possibilité qu'elle puisse être séparé du domaine comme d'autres filles de celui-ci. C'était déjà le cas depuis longtemps de ses tutrices qu'elle avait vu de moins en moins au fil du temps, elle a vu plusieurs filles du domaine partir ainsi et ça serait certainement bientôt son tour si la situation continuait de dégénérer.

D'un autre côté, puisqu'elle distribue son équipement, ça la force à toujours plus de prudence et à prendre des périodes de repos forcés pour se faire oublier des autorités, s'entrainant durement à la place pour maîtriser au mieux son alter, s'assurant de se maintenir en forme ou faisant des créations simplement pour garder la main. Elle a rapidement fini par voir sa signature, son logo se mêler à une sombre et sale affaire. Quand ont créé de l'équipement, des outils, des armes que l'on distribue plus ou moins aux quatre vents, il y a fatalement toujours un moment où ça peut finir dans les mauvaises mains et elle avait eu du mal à accuser le coup. La première fois a été la plus dure puis finalement, elle s'était trouvé des excuses, ils auraient quand même trouvé ce qu'ils voulaient en cherchant bien, c’était un hasard... Puis finalement en se disant que de toute manière, c'était nécessaire pour continuer de remplir le bas de laine essentiel à la sauvegarde de ce qui resterait de la famille quand celle-ci tomberait en morceau... Elle a continuée, même en pensant que c'était une erreur et en se rendant complice de crimes plus ou moins ignobles.

Les mois sont passés, elle a seize ans, elle se tâte encore à déposer un dossier pour intégrer une académie... Mais... Entre ses actions qui finiraient certainement par ressurgir avec une bonne enquête et le fait d'être incapable de reconnaitre ses propres qualités... Elle hésite, ça serait aussi abandonner son cher et tendre Shun, son turbulent grand-frère de sang et de coeur. D'un autre côté, être réellement capable de les soutenir en acquérant le bagage inhérent au monde héroïque ce qui serait un vrai plus à long terme. Elle se prépare donc mentalement à partir sans se retourner, se jeter à genoux au pied des professeurs, du directeur de l'un de ses prestigieux établissements, trop bien pour elle de son propre avis, qu'elle partage. Contacter les hautes instances d'académique pour leur demander asile, ce qui n'est pas le bon terme au passage, bref ! D'intégrer une académie, en quittant son chez elle... Un vrai crève-cœur sans oublier sa peur assez légitime de la fureur du patriarche, en même temps si elle est bradée au premier venue pour maintenant quelque temps le cadavre familial en vie, à quoi bon ?

Jusqu'au terrible évènement de Musutafu, elle était simplement stagiaire dans l'entreprise familiale, le jour, elle était Kurayami Hikage, une jeune femme, une adolescente qui se contente de tâches subalternes et qui hochait la tête poliment quand on tentait de lui apprendre des choses qu'elle savait déjà bien mieux que ses supérieurs, la nuit, Wish, un génie autoproclamé, fournissant dans l'ombre de très beaux jouets à qui le demande gentiment... Et a les moyens, il faut bien vivre ma bonne dame ! Le tout en passant parfois plusieurs heures à réimprimer, remplir et observer des dossiers d'inscriptions sans encore oser passer le pas puis les détuires. Mais aussi avec un certain ultimatum, celui de finir la corde au cou pour tenter de sauver les meubles, ce qui évidement lui interdira tout avenir héroïque, a moins évidement que son futur conjoint la force au contraire à intégrer une académie pour avoir une meilleure image et assoir son prestige comme on le fait en prenant un animal de compagnie avec un bon pédigrée et en lui faisant participer à des concours ?

Mais ironiquement, si les Kurayami on étaient particulièrement épargné par la douloureuse série d'attentats à la bombe, ce n'est pas tant le cas pour le coeur et l'esprit de la demoiselle. Premièrement, Ryu à disparu depuis ces évènements, elle craint qu'il ait était pris dans l'une des explosions, mais n'arrive pas à trouver son nom dans les listes de victimes ou trace de lui dans les hôpitaux. Si ce n'était pas suffisant, Shun à vu ses deux parents être grièvement blessés lors de ces sombres moments, meurtris dans son coeur il a raccroché son masque ce qui est une bonne nouvelle en soit, mais a aussi rejeté la demoiselle et au vu de la raison elle ne peut pas réellement lui en vouloir. Car, lors de la réunion de la famille mise en place suite à ses évènements et qui heureusement était privée, le patriarche c'est ouvertement réjoui de la situation en espérant que les autorités se rendraient compte qu'elles ne peuvent pas autant se fier aux héros et devraient peut-être un peu plus suivre le modèle chinois. Ayant eu l'idée idiote de l'avoué à son tendre compagnon en espérant trouver une oreille attentive ayant été elle-même choquée, il ne s'est pas fait prié pour l'envoyer bouler. Elle pense et espère qu'il a juste besoin de temps et d'espace pour surmonter le tout, elle-même à passé un cap dans son esprit, celui de couper le cordon ombilical et accepter de se détacher de la dépouille fétide qu'est sa famille qu'elle chérit pourtant encore au fond de son coeur.

Même si ça arrivera un peu en retard pour la prochaine rentrée, elle a envoyé les formulaires avec des lettres d'explications et de demandes aux différentes écoles. Résolu, elle a été félicitée par sa tante Hino qui l'héberge en attendant des réponses, le reste et entre leurs mains.

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Endeavor
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Titre: Héros Incandescent
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Endeavor
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Sam 5 Déc - 19:08


« Fiche Validée ! »

Admis au sein de l'Académie Shiketsu , au rang D


Enfin ta validation. J'espère pour toi que le personnel de Shiketsu n'apprendra pas ton passé tumultueux... Tes camarades ont de la chance de compter une ingénieure de talent dans leurs rangs, ne la gâche pas.


Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :

→ Recenser ton avatar. (Ici.)

→ Faire une fiche technique. (Ici.)

→ Faire une fiche de Prouesses. (Ici.)

Encore bienvenue et bonne aventure à toi parmi nous !


«Plus Ultra !»


Codage par Saphira pour EPICODE
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