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Quand on arrive en ville [PV Satoru]

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Lun 18 Jan - 21:55
Au moment où le cambriolage a été reporté, je ne prêtais pas vraiment attention au HERO Network. L'alerte a fait sonner mon téléphone parce que j'étais dans le coin, et j'ai regardé vite fait la notification, mais sans m'y attarder. Ce n'était même pas mon secteur, et je n'avais pas le temps. J'étais déjà prise dans un combat dantesque, un affrontement aux conséquences épiques…

"Trois pour mille yens, et vous m'offrez la quatrième."

Le vendeur a encaissé cette attaque sans sourciller. Il me fixait dans les yeux, un air de pur défi dans le regard, comme si ma stature ou mon titre ne l'impressionnaient pas le moins du monde. J'aurais été en droit de l'arrêter pourtant, ou de lui casser la figure. Ses prix relevaient de l'extorsion, à ce stade. Je pouvais presque entendre son cerveau souffler, comme un vieil ordinateur qui chauffe. Finalement, il a tendu la main.

"Vendu."

Et d'un geste il a sorti quatre brochettes de takoyaki de la plaque pour les enrouler dans un papier et les recouvrir d'un trait de sauce. De mon côté je me suis redressée, fière d'avoir réussi à négocier une remise. Ce vieux grippe-sous s'était installé dans le coin à peu près en même temps que moi, et c'était au moins la cinquième fois que je lui disait de baisser ses prix. C'était la première fois qu'il acceptait, et donc la première que je lui achetais quelque chose.

Le poulpe avait un bon goût de victoire alors que je m'éloignais, et allait me poser contre ma moto. J'avais juste eu le temps d'engouffrer une première brochette quand mon téléphone a vibré une seconde fois. Le braquage avait dégénéré, les voleurs avaient forcé le cordon de police et s'enfuyaient dans les rues. D'après leur itinéraire, ils allaient passer pas loin de ma position. Bon. Ben si les autres ne s'en occupaient pas, il était temps que j'entre en scène. J'ai rangé deux brochettes dans le coffre, bien enfermée dans le papier ; j'ai calé la troisième entre mes dents ; et j'ai fait rugir le moteur.

L'avantage de la moto sur les petits malins qui veulent fuir en voiture, c'est que je slalome beaucoup plus facilement dans le trafic. Bon, ça implique de pas respecter trop le code de la route, mais hey, héros en mission, tout ça. J'avais d'autres trucs à penser, et la circulation était déjà vachement perturbée par le gros camion qui fonçait à toute allure en percutant des voitures dans tous les sens sur son chemin. Pas besoin d'être une génie pour comprendre que c'était eux, les voleurs en fuite. J'ai foncé à travers les véhicules défoncés, tous arrêtés sur le bord de la route, jusqu'à être à leur hauteur.

"Hey !"

Entre la vitesse et ma mâchoire serrée sur une brochette – à moitié mangée, à ce stade – je doute qu'ils m'aient entendue, mais je devais au moins essayer.

"Immobilisez le véhicule ! Vous êtes en état d'arrestation !"

Si ils m'ont entendue, en tout cas, ils ont pas beaucoup réagit. La manière douce avait échoué, restait la manière forte.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Ven 23 Avr - 17:05
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru
Reprendre mes activités de vigilant c’était aussi reprendre mon travail d'investigation. Mes petits tours à moto parmi les quartiers moins bien fréquentés de Hosu m'avaient permis de glaner quelques informations autour d’un groupe de trafiquants. Leur produit phare était de loin le FlipCat, une sorte de crack de meilleure qualité. La substance était prisée par les classes moyennes pour être un peu moins addictive que son équivalent plus cheap sans avoir les prix exorbitants de la poudre blanche de laquelle elle originait.

Voyez-vous, le FlipCat comprend un excipient disponible en pharmacie. Bien que l'acquisition soit relativement simple, la nécessité d’avoir une ordonnance limite tout désir d'expansion, c’est pourquoi la drogue n’est actuellement disponible que dans quelques quartiers spécifiques de Tokyo. Attaquer les entrepôts d’un géant pharmaceutique était sûrement une façon efficace que ces trafiquants avaient trouvé pour pallier le problème.

Leur plan était solide à la base, ils avaient vraisemblablement une sorte de contact au sein de l'entreprise. Celui-ci allait ordonner un transfert du produit depuis l'entrepôt vers une fabrique en périphérie. Quatre des bandits seraient chargés de prendre possession du camion avant que celui-ci ne soit chargé et intercepteraient ainsi la cargaison à la source. J’allais initialement les suivre en moto jusqu’à leur base et préparer un plan d’attaque au long de la semaine, envisageant même de lâcher les informations aux autorités s' il s'agissait d’un trop gros poisson pour un seul pêcheur.

Au lieu de cela, pour je ne sais quelle raison, le vol discret s’est transformé en cambriolage extrêmement baveux et moi, au lieu de me replier comme un homme censé, je m’étais glissé à l’arrière du camion au moment où deux des acolytes refermaient les portes sur eux.

Trop préoccupé d'échapper aux barrages de police, les gars à l’avant ne semblaient pas s’être rendu compte de la cohue qui avait lieu à l’arrière. Toujours équipé de mon casque de moto, mes mouvements se trouvaient grandement gênés et si je me débarrassais rapidement du premier sbire, le second me donnait clairement plus de fil à retordre. J’avais beau placer tout mon poids sur sa gorge, il finissait toujours par m’asséner un coup dans les côtes lui laissant suffisamment d’espace pour reprendre son souffle et me faire perdre prise. Le combat durait encore lorsque nous passions le premier barrage de police, heureusement pour moi, le premier rigolo ne s’était pas relevé. Le coup que je lui avais asséné n’était pas censé le laisser dans les vapes plus de deux minutes et pourtant, il continuait au sol, corps flasque malmenés par les manœuvres aberrantes du conducteur. Son cœur battait encore, je pouvais l’entendre mais, malgré tous mes efforts, il m’était impossible d’entendre si son cerveau ne baignait pas dans une mare de sang.

Immobilisez le véhicule ! Vous êtes en état d'arrestation !


OUI J’ESSAYE!


L’ordre venait de l'extérieur du monstre de métal, perdu quelque part dans le flot des engins et pourtant, il m’avait un instant semblé que le porteur de la voix se trouvait au-dessus de mon épaule. Si les héros commençaient à se mêler à l’histoire, ce qui ne serait pas étonnant vu les brusques mouvements du camion, les choses allaient mal tourner pour moi et il fallait que je m’échappe de ce pétrin le plus vite possible.

Laissant l’angoisse me prendre les tripes, juste de quoi booster mon adrénaline, j’avais finalement réussi à étaler mon adversaire face contre terre et entreprenait de l’étrangler entre ma fosse cubitale et mon épaule.

Je n’étais pas en super forme quand le corps de l’homme cessa de résister, mes bras se trouvaient dans un tel état d’épuisement qu’il me fut impossible de détacher mon casque. J’analysais donc la situation tout en étirant mes muscles endoloris. Le plan était simple : ouvrir cette porte qui me faisait face… et sauter.

Le malfrat que je venais d'éliminer commençait déjà à reprendre connaissance, il me fallait faire vite.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Lun 26 Avr - 22:21
Mon hurlement m'a valu des regards paniqués des deux branques à l'avant du camion, mais pas grand-chose de plus comme réaction. Ils avaient clairement aucune intention de s'arrêter bien gentiment, il allait donc falloir faire ça à la manière dure.

"Tss…"

Une manœuvre complexe et risquée, exécutée avec précision, m'a permis de faire entrer une boulette de plus entre mes mâchoires. Ensuite, pendant que je mâchais le poulpe, j'ai enclenché le frein progressif de la Shooting Star. C'est un truc que j'ai fait bricoler dessus, un moyen de diminuer la vitesse jusqu'à ce qu'elle s'immobilise, dans que j'ai besoin de toucher aux commandes. Normalement, c'est fait pour que j'ai les mains libres mais que je reste dessus. Là par contre, l'étape suivante a été de poser les pieds sur le guidon, calculer, prendre mon souffle, et sauter. Sans moi dessus, la vitesse allait garder la moto droite un moment mais elle finirait par se casser la figure. Rien de bien grave, elle est solide et il n'y avait pas trop de piétons à blesser, elle s'est juste effondrée au milieu de la route entre des voitures à l'arrêt, pour finalement s'immobiliser sans le moindre dommage. Malheureusement, les takoyaki n'ont pas eu cette chance.

De mon côté, je suis restée dans les airs un instant qui a duré une éternité. Le danger immense de la situation a comme accéléré mon cerveau. Le bitume circulait à toute vitesse sous mon corps, les façades et voitures défilaient, puis je me suis écrasée sur la portière passager comme prévu.

"Hnf !"

Le choc a été lourd. Je me suis sentie m'étaler, puis rebondir. A un rien je repartais en arrière m'écraser et crever sur le bas-côté. Puis mes doigts ont réussi à se refermer sur le toit. Un grand coup à tirer et je me suis vraiment plaquée dessus. Face à moi, j'avais le regard terrifié d'un des braqueurs. Il a hurlé un truc que je n'ai pas compris en saisissant le bras de son pote qui tenait le volant. Quoi que ça soit, ça pouvait de toute façon pas me plaire.

"J'ai dis, immobilisez le véhicule !"

Ma boulette restante était complètement étalée sur la vitre, à ce stade, et c'était que le début. D'un coup j'ai recouvert tout leur habitacle d'une grosse tâche noire opaque qui a obstruée toutes les vitres. Les deux gus à l'intérieur se sont retrouvés aveugles d'un coup, condamnés à se prendre un mur ou quoi que ce soit et à s'immobiliser d'un coup. Je sais pas si c'est à cause de ça, ou si c'est pour se débarrasser de moi, mais le chauffard a donné un gros coup de volant d'un coup. Tout le camion a tourné trop brusquement, les roues ont accroché la route sans pouvoir tourner, le momentum du poids-lourd l'a entraîné vers l'avant alors que la section arrière commençait à se mettre de travers, enfin bref. Tout ça s'est renversé n'importe comment et le camion a fait au moins un tour complet sur lui-même. Quand il s'est enfin immobilisé, il était couché sur le flanc en travers de la rue.

Quand à moi ? Ben avec le premier tonneau, j'ai complètement lâché prise ! Je vous dirait bien que c'était calculé, que c'était soit ça soit me faire écraser, mais en vrai j'ai juste été catapultée comme une merde. Heureusement, c'était pas la première fois que je me cassais la gueule sur la route. Je savait à peu près comment réagir pour pas finir en purée. Tomber sur le flanc, rouler, laisser les parties les plus solides du costume encaisser le choc et la friction, et surtout remercier ma moi du passé d'avoir pensé à enfiler mon casque. Oh, et faire gaffe à ne pas gerber. Quand je me suis immobilisée moi aussi, j'étais étalée en étoile sur un coin de trottoir et j'avais mal.

"Uuuuurgh…"

Très mal. Et j'avais perdu ma brochette. Mais il en fallait plus pour m'arrêter, et après avoir un peu soufflé, je me suis redressée en titubant. Au moins la fuite des braqueurs était arrêtée, avec ça. Restait à les arrêter eux.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mar 27 Avr - 1:04
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru

J’avais déjà les mains sur la barre de métal, prêt à ouvrir la porte qui me menait vers une cascade douloureuse lorsqu’un bruit sourd retentit. Quelque chose avait heurté le camion et l’impact avait fait vibrer toute la carrosserie si bien que je pouvais le sentir se répercuter depuis mes paumes jusqu’au reste de mon corps. Un petit avant-goût de ce qui allait se passer? Oui, sans doute. Quoi qu’il en soit, ces vibrations ne présageant rien de bon, mon cerveau prit un instant le contrôle histoire de contre argumenter avec mes tripes quant à la pertinence de mon plan. Il lui fallut une demie-seconde pour être convaincu que sauter était effectivement la meilleure option, demie-seconde au bout de laquelle un objet s’apparentant à une sangle vint violemment heurter ma gorge. Le gars que je venais d’étaler au sol avait vraisemblablement décidé que la vengeance était meilleure chaude que réchauffée, il avait dû se saisir d’une des sangles d'amarrage et s’en servait à présent pour me tirer vers l’arrière du camion, me faisant perdre appui à chaque pas et m’étranglant sous mon propre poids.

Contrairement à une strangulation respiratoire, une strangulation sanguine est très rapide, d’autant plus lorsque la lanière qui te scie la gorge est suffisamment plate pour qu’y glisser tes doigts soit impossible. Je peux utiliser mon alter pour oublier la douleur, mais la syncope est un mécanisme sur lequel je n’ai aucun contrôle et bien vite, les petites étoiles qui décoraient ma vision se transformèrent en larges taches opaques.

Je dois avouer n’avoir aucun souvenir de tonneaux, d’accidents ou de quoi que ce soit. Le camion était immobile lorsque j’ai repris connaissance, j’étais enterré sous un amas de barils et la seule raison pour laquelle je ne ressemblais pas à une crêpe était le corps de mon ennemi du moment qui m’avait vraisemblablement protégé d’une agonie douloureuse. Enlacé comme nous l’étions, j’avais la désagréable sensation d’être une belle prise au piège des griffes de sa bête et j’eus vite fait de me faufiler en dehors de la pyramide de métal, laissant le bougre à son sort. S'il avait utilisé sa foutue sangle pour amarrer les barils, on en serait pas là, j’aurais paisiblement sauté sous une voiture et lui se serait peut-être un peu cogné la tête, donc il le méritait.

Je me dirigeais vers la sortie à pas de loup et trébuchais au passage sur le corps du premier gaillard qui, loin de continuer à jouer la belle au bois dormant, émit un grognement et essaya mollement d’attraper ma chaussure. Il fallait décidément que je me tire en vitesse. La remorque ayant basculé sur le côté, il me fallut plusieurs secondes avant de parvenir à tirer le levier. Je réduisis la sensibilité de ma vision histoire d’éviter d’être ébloui et d’un violent coup d’épaule, débloquai la porte qui s’effondra dans un bruit de ferraille.

A mon grand désarroi, je découvrais ma fuite bloquée. Mal en point ou non, se trouvait devant moi la cause de ce bordel: une motarde qui, au-delà d’être une motarde, était sans doute une héroïne. Sortir en courant du camion qu’elle venait de mettre à terre n’était pas une option, il me fallait caresser la bête dans le sens du poil et profiter de la première ouverture pour disparaître. On ne devrait pas vérifier ma licence avant que la situation soit stabilisée, en attendant je pourrais bien passer pour un side-kick quelconque, ou un petit héros récemment arrivé en ville.

Oubliant donc une décennie de vie à Tokyo, je revenais aux sources et m’exclamais dans mon japonais de Kyotoïte.

Rien de cassé!? Ils sont deux à l’arrière, mal en point, y’en a un qui se réveille, je vais checker ceux de devant!

Et sans attendre de réponse de l'intéressée, j’entrepris un sprint vers l’habitacle où devaient encore se trouver le chauffard et son acolyte.

Arrivé à leur hauteur, j’entendis plus que ne vis le gorille se jeter sur moi. Je pense que j’étais encore un peu sonné parce que franchement… le camion est allongé sur le côté, je m’attendais à quoi? A ce que le gars sorte par le toit? Il avait probablement ouvert la portière orientée vers le ciel et avait dû me voir arriver de loin depuis sa position en hauteur.  Par chance, mes réflexes dignes de ceux d’un lapin traversant l’autoroute m'avaient incité à me figer au son des chaussures du vilain qui quittait la structure métallique. Résultats? Je me retrouvai avec un loubard qui, bien que probablement plus costaud que moi, avait gentiment placé sa tête à la hauteur de ma hanche, sans doute histoire d’amortir le choc. Je profitais donc de cette invitation pour bloquer sa nuque son mon aisselle… et me retrouvais ainsi plié en deux, reposant sur son épaule dès qu’il finit de se redresser. A ce moment-là je ne devais pas avoir plus de style qu’un vulgaire sac à patate. Affronter un adversaire plus lourd que moi… ce n’est pas amusant. Le désavantage est bien trop évident et je n’ai généralement pas d’autres choix que de recourir aux petits coups vicieux.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Mer 28 Avr - 20:19
La première personne que j'ai vue en approchant du camion était un des braqueurs. L'accident avait été un peu plus énervé que j'avais prévu et l'arrière du compartiment marchandise me faisait face. Le gars devait être dedans depuis le début, il s'était fait balader par les tonneaux, et maintenant il essayait de s'enfuir pour lécher ses blessures. Ses nombreuses blessures, il avait pris cher. Le côté positif, c'était que je pourrais facilement le plaquer et le coucher pour de bon. Le côté négatif, c'était que j'allais encore me faire taper sur les doigts comme quoi j'y allais trop fort.

Mais ça, c'était un soucis pour la future moi. La moi du présent était face à un criminel qui allait sans doute essayer de s'enfuir, en courant, en tabassant son chemin vers la liberté… ou en jouant le escrocs. Moi qui m'apprêtais à juste lui faire une balayette et l'éclater au sol, j'ai été prise de cours quand il a commencé à me parler normalement, comme à une collègue. Rapport d'incident, parlé rapide et sûr de lui, il faisait bien illusion. Quel dommage que le message sur le Hero Network ait pas parlé d'un héros dans le camion. C'était le genre d'infos importantes que les autres faisaient bien gaffe à préciser. Donc ce gars était super suspect.

"Hey, attends !"

J'étais donc partie pour le chopper tout pareil que si il n'avait rien dit. J'étais encore un peu sonnée, mais je recommençais à marcher droit. Et c'était parfait parce que comme ça, j'ai pu me pencher et commencer à charger. Il me tournait le dos, il devait avoir la tête en bouillie et les oreilles qui sifflaient, aucune chance qu'il esquive. C'était game over pour lui.

Enfin ça l'aurais été si il avait menti sur tout. Malheureusement, en pensant qu'il avait raconté n'importe quoi, j'ai négligé la possibilité qu'il y ait effectivement d'autres mecs dans le camion. Dont un qui s'était relevé et allait sortir à son tour. Et j'étais, comme dit, encore sonnée. Ça plus le casque, j'ai pas du tout remarqué le mastard qui m'a chargée par le côté. Un débile lancé à pleine vitesse qui percute une autre débile qui bouge tout aussi vite, vous imaginez le résultat. On a tous les deux roulé au sol sur trois-quatre mètres avant de s'immobiliser.

Il me tenait le torse par le flanc et essayant de se placer au-dessus de moi pour me bourrer de coups et me mettre K.O. mais j'avais aucune intention de le laisser faire. Il était quelque part dans le coin de mon champ de vision, j'arrivais vaguement à le voir. A force de ruer pour gagner du temps, et de battre des bras dans le vide, j'ai réussi à lui agripper le visage. De là, mon Alter a pris le relais. Un grosse tâche noire lui a envahi les yeux, la panique l'a fait reculer, et j'ai pû me libérer.

"Rah !"

"Va dormir !"

J'ai rampé sur un mètre, juste assez pour lui échapper, avant de me redresser. Pas le temps de vraiment repasser debout. J'ai juste glissé de côté, appuyée sur un coude, pendant que l'autre filait. Le cambrioleur ne portait pas de casque, lui. Sa tête était pas protégée. Phalanges contre nez, il est parti en arrière. J'espérais l'avoir calmé pour de bon mais il grognait encore et essayait de se redresser. Et merde, il était solide. Si on devait s'éterniser, je préférais au moins revenir sur mes pieds.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Jeu 29 Avr - 0:17
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru
Cette fois ci était une de ces fois où, comparé à mon adversaire, je ressemblais plus à une Tagliatelle qu’à un homme dangereux, j’étais même promu au rang de vermicelle lorsque l’épaule sur laquelle je me trouvais, doubla de volume.

Il me semble avoir caractérisé mon adversaire de gorille mais le terme dragon de komodo eut été plus correct. De mon point de vue privilégié, j’eu l’horreur d’apercevoir sa colonne vertébrale se prolonger en une énorme queue de reptile alors que j’essayais en vain de l’étrangler.

D’un mouvement brusque il m’envoya embrasser le bitume avant de faire volte face, probablement pour me manger. J’avais amortit la chute d’une roulade maladroite, et me retrouvai à présent face à l’horrible bestiole qui se jetait déjà sur moi, la gueule béante.  
Il visait clairement ma gorge et plutôt que de reculer au risque de me retrouver plus vulnérable encore, j’y enfilais volontié mon avant bras gauche de sorte que mon droit était libre pour visiter ses beaux yeux jaunes.

Ce n’est jamais agréable de se prendre un doigt dans l'œil et il eut le droit à plus que cela. Tout en s'acharnant furieusement sur ses orbites, je tendis l’oreille à la recherche d’un possible danger. Il y avait un autre gars dans l’avant du camion, je pouvais entendre sa respiration saccadée, il ne semblait pas encore s’être décidé de bouger. Plus loin, la voix de l’héroïne résonnait.

Va dormir !

Elle devait avoir rencontré la belle au boit dormant, finalement sortie de sa léthargie. Le ton de sa voix ne semblait pas être celui de la victoire, sans doute était-elle encore aux prises avec le gars. C’est que ce sont des durs à cuir ces oiseaux.

Le mien venait justement de s’effondrer, roulé en boule sur le bitume, des hurlements monstrueux s’échappaient de sa gorge, me vrillant les tympans. Je le passais donc en sourdine et tâchait de me concentrer sur ma prochaine action.

C'était le moment idéal pour fuir, je pouvais laisser le lézard éveillé, il occuperait les autorités ce qui me laisserait plus de temps pour me faire la malle. La décision était certainement la plus judicieuse mais guère celle qu’un vigilant à l’image de Zorro prendrait. Une demoiselle en détresse se trouvait à l’arrière de ce poids lourd ors, venir en aide à ceux dans le besoin est bien la seule chose qui me différencie d’un maniaque. J’enfreignis donc une de mes règles les plus importantes et abandonnai mon adversaire alors que celui-ci était encore conscient.

C’est ainsi que je revenais sur mes pas au triples galops, délaissant mon casque au milieu du chemin. J’avais à peine passé l’arrière de la remorque que le dos du sbire emplit ma vision. Quelques soient ses plans,ils ne me prenaient pas en compte, aussi d’un bond je m’accrochais à son cou et le jetais vers le sol en le faisant trébucher sur mon genou. A la vue de son visage, j’identifiais le premier gars que j’avais mis KO.

T’as pas honte de dormir pendant que je massacrais ton pote, connard!!!

Ma main gauche sur sa gorge, je m'apprêtais à lui refaire le portrait quand une petite douleur me traversa le bras. Toute petite, un peu comme la goutte d’eau qui précède l’explosion du barrage. Je devais encaisser les coups depuis une vingtaine de minutes, ça plus des améliorations sporadiques de mon ouïe, les premières migraines devaient sans doute être en train d'apparaître.

Mon poing avait mollement heurté le nez de mon adversaire qui s'apprêtait déjà à répliquer. J’abandonnais là mon assaut et reculais de quelques pas. Plutôt que d’atteindre mes limites, je décidais d’entrouvrir ma nociception. L’avalanche qui me submergea me rappela que j’avais enfilé mon bras dans la gueule d’un reptile de 400 kg, mon pull m’avait peut-être protégé de ses dents acérés, mais certainement pas de la pression qu’une telle mâchoire pouvait produire.

A deux nous avions sans doute plus de chances de venir à bout du gaillard, déjà sur ses pieds, il ne semblait plus savoir sur quel ennemis il devait se concentrer.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Sam 1 Mai - 3:32
Vous y trompez pas, je m'en serais sortie seule. Des grands gaillards capables de prendre des coups sans s'effondrer, j'en avais déjà croisé, et des plus coriaces. Celui-là aurait pas été différent, si l'autre gros malin masqué c'était pas ramené en racontant… je sais pas, un truc qui devait avoir du sens pour lui et ses potes. Une référence à la raison pour laquelle il s'était soudainement retourné contre ses potes braqueurs. A moins qu'il soit toujours persuadé de pouvoir me faire croire qu'il était dans mon camp ?

Je dois lui reconnaître ça, il faisait bien illusion. Alors que je le cherchais du regard d'un côté, pour pas qu'il puisse me tomber dessus à revers, il a débarqué de l'autre pour venir cogner mon adversaire. Sacré attaque surprise, surtout qu'il frappait plutôt bien. Enfin, précisément, parce que son poing a pas eu l'air d'avoir beaucoup d'effet. Je dirais que c'était juste un leurre si son pote avait pas riposté aussi violemment ; heureusement que le type masqué a reculé sans attendre, parce que sans ça, il était bon pour une mâchoire fêlée. Pas que ça m'aurait dérangée.

Vous l'aurez compris, tant qu'ils se battaient entre eux, j'ai pas levé le petit doigt pour aider l'un ou l'autre. J'ai plutôt continué mon repérage, ils étaient forcément plus que deux après tout. C'est là que j'ai repéré l'autre croco étalé au sol qui gémissait sans bouger. Pas dangereux pour l'instant, à garder en mémoire. Les deux autres agités étaient prioritaires. Et en parlant d'eux, ils s'étaient déjà séparés, leur petite querelle d'amoureux aurait pas duré très longtemps. Et elle avait l'air d'avoir bien énervé l'autre gars.

Sans personne pour le frapper pendant deux secondes, il a pu passer une manche sous son nez pour éponger le sang qui en coulait. C'était déjà là quand il m'avait taclé ça ? En tout cas, l'espèce de lumière dans ses yeux était pas là avant, elle, ça j'en étais sûre. D'un coup, c'était comme si des flammes violettes lui dévoraient les globes oculaires. Et il souriait, en plus, le con. Un sourire c'est jamais bon signe, ça annonce un coup fourré.

"Toi, je sais pas ce que t'as en tête…"


Reprise des activités, c'était plus le moment de jouer les observatrices. Mes bras se sont serrés contre mon torse en une garde solide et j'ai rué vers l'avant. Un pas, deux, j'ai imposé une rotation à mon torse juste avant de l'atteindre.

"Mais ça marchera p- euh ?"


Mes épaules ont pivoté en cœur avec mon bras qui se dépliait, mon poing a tracé une ligne droite vers son visage avec assez de force pour lui fissurer une pommette et l'étaler une bonne fois pour toute, mais quelque chose s'est interposé. Dès que j'ai senti l'impact j'ai bondi en arrière. C'était un bras. Sans que je le remarque, l'autre saurien s'était relevé et était venu s'interposer pour protéger son pote.

Derrière lui, le malabar souriait toujours, mais le lézard avait pas l'air de s'amuser. Il avait un regard mort, en fait. Vide. Avec des flammes violettes qui lui bouffaient les yeux. Et même chose pour le troisième gars qui commençait à s'extraire de l'arrière du camion avec des gestes mécaniques. Sans doute le fameux « pote massacré », à juger par sa gueule.

"Merde."

J'avais aucune idée de ce que l'Alter de ce gars était précisément en train de faire à ses potes, mais je savais que ça serait chiant pour moi.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Sam 1 Mai - 5:09
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru
Je nageais entre deux eaux, tachant de me rouvrir à la douleur le plus possible sans pour autant perdre ma concentration. Les pulsations qui provenaient de mon bras gauche ne m’offraient guère d’indices sur mon état, je relevais donc la manche de mon sweat histoire d’essayer d’y voir plus clair.

Merde

On aurait dit que je m’étais fait tatouer. Une grosse bande violette de la  largeur d’une paume s’était dessinée sur ma peau. L’os ne semblait pas fracturé, peut-être fêlé en revanche et mes muscles avaient clairement pris cher. Fermer un poing était hors de question et il allait me falloir agir astucieusement si je ne voulais pas finir au casse pipe.

Le gars qui me faisait face avait promptement réagi à mon assaut mais ne m’avait pas suivi dans mon replie et le temps que je relève les yeux de mon examen, l’héroïne s’était déjà élancée, près à en finir avec lui.
Normalement je ne suis pas du genre à me faire surprendre, je dirais même que je suis toujours deux pas avant mon adversaire. J’ai probablement mangé un truc mauvais au petit dej ou quelque chose comme ça parce que pour la deuxième fois de suite, le foutu lézard s’était placé dans un rayon d’attaque sans que je ne le voie venir. Je lui avait pas crevé les yeux à lui? Comment pouvait- il bouger? Et à une telle vitesse surtout? En un clin d'œil il s’était placé entre son pote et l’attaque qui lui était destinée.

Ce n’est que lorsque le gars que j’avais abandonné dans le camion fit son apparition que j’eus finalement un angle me permettant d’entrevoir la flamme violette qui lui grillait les orbites. Un pas chassé dans sa direction et je reconnus le même phénomène chez les deux autres lascars.

C’est pas très fairplay ça

Voyez! C’est exactement pour ça que les règles doivent être respectées. Ne jamais, au grand JAMAIS! Abandonner un adversaire sans l’avoir mis hors d’état de nuire. Si j’avais péter les rotules du lézard, on aurait 400kg de problèmes en moins. Au lieu de cela, je me suis précipité à la rescousse d'un héros pros pour qui ce genre de bagatelles fait surement partie du quotidien.

Je me retrouvais donc avec deux tanks et un géni du mal à affronter. Mes atouts étant mes bras, dont l’un se trouvait plus ou moins en loques, mon cerveau, qui à ce stade commençait à me hurler d’arrêter d’utiliser mon alter, et une héroïne dont je ne connaissais strictement rien. Fuir n’était pas une option, aucun débris sur l'asphalte ne semblait pouvoir faire office d’arme et j’étais prêt à parier que taper sur les morts vivants n’aurait aucun effet. Il fallait donc trouver une aiguille et piquer la belle au bois dormant. J’ai ce genre d’aiguilles.

D’un mouvement vif je recouvrais mon bras et saisit trois des dards qui se trouvaient dans les compartiments sous mon pull. Il suffisait d’en planter un dans la cuisse ou le bras du lunatique pour que je puisse appliquer mon alter sur lui. Encore fallait-il franchir ses défenses. Je m'élançai donc dans sa direction, m'apprêtant à ce que le crocodile se déplace pour me barrer la route, ce qui laisserait ainsi une ouverture pour mon acolyte. Au lieu de quoi, c’est l’autre gaillard, celui avec lequel j’ai joué à la bagarre pendant 20 minutes, qui me stoppa dans l’air en m’attrapant par la capuche. D’un mouvement souple je m’extirpai du vêtement me retrouvant comme un con plus vulnérable que jamais. Je ne porte pas de T-Shirt sous mon pull en Mai! Oui! Il fait trop chaud donc bon voilà. Le temps que je reprenne ma course, les deux autres oiseaux s’étaient déjà déplacés, permettant à Gepetto de se protéger de ses deux opposants simultanément, mais laissant le champ libre entre moi et l’héroïne par la même occasion.

METS LUI CA DANS LE CUL!

Est-ce que je considère ces instructions valides? Non pas vraiment, mais, pour ma défense, j’avais pas trop la tête pour communiquer clairement. Tout en exclamant ces quelques paroles chaleureuses, je lançai donc deux des trois dards en direction de ma meilleure amie du moment. Les fléchettes de sang avaient à peine quitté ma main qu’un poids venait me heurter par derrière, m’étalant tout du long sur le bitume. J’allais avoir de belles écorchures, dignes d’un surfeur échoué sur un banc de corail.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Lun 3 Mai - 2:12
Le gars masqué était le seul à ne pas avoir les yeux en feu, ce qui pour le coup le distinguait très nettement des autres. Il pouvait jouer la comédie en faisant semblant de se battre avec ses potes, qui eux pouvaient rendre les coups en pensant qu'il les avait trahis pour de bon, ça aurait pas été du jamais vu, mais dans ce cas le gros malabar en aurait aussi fait un zombie, non ? Ou peut-être que ça ne marchait pas comme ça ? Vous voyez, c'est pour ça que les Alters c'est chiant. On peut jamais savoir exactement ce que font les criminels qui décident de s'en servir, ni à quoi s'attendre. C'est pour ça qu'au final, la méthode la plus simple est ma préférée, c'est la plus polyvalente et souvent la plus efficace. Quelques pains dans les gencives pour les faire dormir, ça marche à chaque fois.

C'est donc sur ça que je me suis rabattue, comme d'habitude. Taper les larbins ça ressemblait un peu à une perte de temps, donc je voulais viser celui qui pilotait clairement les autres, mais il était protégé l'enfoiré. J'ai chargé en avant en espérant aller assez vite pour l'atteindre par surprise, mais ça a pas suffi. Le lézard avait visiblement décidé de m'emmerder, si il était en état de décider quoi que ce soit, parce qu'il s'est encore foutu dans mon chemin. Cette fois je l'ai débordé avec un coup d'épaule, en plein dans son torse. Il a volé en arrière alors que je continuais d'avancer, j'ai cru que ça allait être bon, mais cet enfoiré m'a choppé par le col. Encore heureux que j'ai pas retiré mon casque, sinon à tous les coups il m'aurait tiré les cheveux.

"Gnrah !"

J'avais vraiment pas envie de découvrir ce qu'il avait prévu pour la suite. Sa poigne a suffi à freiner net, et il allait me rebalancer de l'autre côté, peut-être pire. J'ai pas attendu. J'ai passé les deux bras dans mon dos, j'ai choppé son poignet, et je me suis penchée de tout mon poids. Ça, il devait pas s'y attendre ! J'ai presque entendu son coude craquer à cause de la torsion, puis il a commencé à me glisser sur le dos sans pouvoir s'agripper à quoi que ce soit. J'avais pas une prise pas folle pour vraiment l'immobiliser alors j'ai lâché du bras droit et j'ai été chercher sa ceinture pour carrément le soulever au-dessus de ma tête. Il pesait un sacré âne mort mais je l'ai presque porté au-dessus du camion avant de le balancer sur l'autre zombie.

C'était parfait. Quatre cent kilos de reptile sont tombés sur lui. Pendant deux secondes, ils étaient parfaitement immobilisés. J'avais juste à me tourner vers leur boss pour le maraver. Mais au moment où j'ai lâché le gros lézard, le gars au masque a hurlé un truc avant de lancer quelque chose dans ma direction. J'ai pas compris pourquoi, au début. J'ai juste vu les projectiles, et cru qu'il m'attaquait. Faut dire que ça y ressemblait vachement. Alors j'ai levé la main pour les attraper. Un truc lancé comme ça, sans force supplémentaire, c'était jouable. Je m'attendais à un pavé, à la limite un couteau. Rien de capable de passer mes gants. Mais quand mes doigts se sont refermés dessus, j'ai entendu le craquement et j'ai senti les lacérations. Merde. Mon regard s'est baissé et j'ai vu les aiguilles des seringues, le verre brisé qui s'était enfoncé dans les articulations, et le contenu qui s'était glissé dans mes veines. Cet enfoiré voulait que j'injecte un truc à leur boss, et je me l'étais foutu dans le sang à la place. Lentement, j'ai relevé le regard dans sa direction et j'ai pointé un doigt vers sa tête.

"T'as intérêt à me dire que c'était des stimulants, parce que si ta saleté me tues, tu y passeras d'abord, je te le promets."

Et bien sûr, le temps que je fasse ça, les zombies étaient de nouveau sur pieds. Quels emmerdeurs.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Lun 3 Mai - 14:00
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru

Les fléchettes pour endormir les éléphants sont fabriquées dans un matériel hyper solide. Logique! Elles sont généralement chargées dans un fusil et propulsées par une cartouche d’air comprimé, en plus de cela elles doivent traverser le cuir de l’animal et rester en place le temps que le produit soit injecté dans l’organisme. Sans oublier qu’elles possèdent un bouchon de sécurité afin d’éviter que le vétérinaire ne se retrouve six pieds sous terre après s’être malencontreusement transpercer la main. Bref. C’est du solide… C’est tout du moins ce que je pensais avant que madame l’ogresse les explosent à mains nues!!!!

Mais noon!!!


T'as intérêt à me dire que c'était des stimulants, parce que si ta saleté me tues, tu y passeras d'abord, je te le promets.


Juste… Fait lui avaler ses dents qu’on en finisse!!!!


J’étais plutôt heureux à l’idée de m’isoler dans ma bulle intemporelle, me couper du monde un instant et juste… me reposer un peu, repenser mes choix, envisager que peut être une vie de père de famille m’irait mieux en fin de compte… Sauf que non. Il allait falloir que je propulse cette demoiselle à mes côtés sur les marches du Panthéon, au-dessus des hommes et de leurs fragilités, à quelques pas de l’immortalité des dieux. Quelques pas de l’immortalité des dieux, vous savez ce que ça coûte ? Chers. Il allait me falloir dépasser la limite sur laquelle j’allais pas tarder à arriver, je devais avoir … une minute tout au plus? Après quoi on pourrait littéralement cuire un œuf sur mon crâne.

Allons bon, c’est parti pour le super cocktail : “Je suis un dieu bande de misérables”. On boost la sensibilité à l’adrénaline et à l’endorphine et on coupe la douleur. J’ajoute généralement un peu d’odorat, histoire de sentir l’angoisse de l’adversaire pris sous les assauts du tigre mais je doutais que l'héroïne soit juste capable d’identifier ce qu’est l’odeur de la peur donc j'ignorais ce dernier ingrédient. Au vu de la quantité de mes cellules circulant dans son organisme, elle ne devait pas ressentir plus de 50% de ce que je m’infligeai, autant vous dire j’étais à ce moment … l’incarnation de Shiva.

Toutes tristesses, angoisses, frustrations, douleurs de toute une existence étaient effacées et, au-delà de la sensation de gèle absolue qui recouvrait peu à peu ma peau, j'allais on ne peut mieux. En un instant je renversai le gars qui me maintenait au sol et lui déboîtai l’épaule droite. Utiliser mon bras gauche comme levier? Ouais, même pas mal. Je réitérai immédiatement sur son épaule gauche et récupérai vivement mon pull. J’ai beau être un dieu, il fait tout de même très très froid sur cette planète.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Sam 8 Mai - 21:54
"Compte dessus !"

Comme si j'avais prévu autre chose que lui faire bouffer ses dents. J'étais remontée à bloc, j'étais énervée par la résistance de ces putains de braqueurs qui refusaient de juste rester étalés par terre alors qu'ils étaient clairement K.O. et qu'ils avaient plusieurs os brisés, il était temps que ces connards prennent mon poing dans le coin de leur mâchoire et qu'ils aillent dormir ! Avec le recul, le pic de rage qui m'a secouée le dos était pas vraiment naturel. Sur le moment, par contre, j'étais juste très très furieuse.

Pour être certains que je ne les oublie pas, les zombies ont bougé dans le coin de mon champ de vision. Celui de gauche est allé vers l'autre gars masqué et l'a écrasé au sol. Le lézard a commencé à me charger. Derrière eux, le chef ne bougeait pas. Tant pis pour lui, il allait regretter. Au lieu de réagir j'ai laissé son larbin me rentrer dans le lard, et je me suis penchée à la dernière seconde. Pour peu j'aurais hurlé comme une démente. Il s'attendait sans doute à rencontrer de la résistance, mais rien à faire. Je l'ai choppé à la ceinture et pendant qu'un genoux me défonçait le nez, je l'ai fait basculer par dessus mon épaule. Rien à foutre de la piétaille. J'ai même pas senti mon cartilage se casser. Et pendant qu'il s'étalait dans mon dos, je me suis relevée comme un ressort et j'ai foncé.

"Fini les conneries !"

J'ai aucune idée de comment marchait l'Alter de ce gars. Je sais pas pourquoi il avait pas profité que ses copains réanimés nous occupaient pour essayer de prendre la fuite. En tout cas ça avait pas l'air de complètement l'immobiliser non plus. J'ai balancé un premier coup de poing droit vers sa face dès qu'il a été à portée, mais le salaud a esquivé. Ses yeux avaient toujours l'air de brûler, donc c'est qu'il animait toujours les autres. Et qu'un gros reptile pouvait revenir me tomber dans le dos à n'importe quel moment. J'avais vraiment pas de temps à perdre avec ça.

Il a essayé de riposter. Un éclat d'argent a trahi le couteau dans sa main, qui volait vers mon visage. J'ai bloqué avec le bras gauche et la lame a ripé sur mon gant. J'en ai profité pour lancer mon genoux vers ses côtes, mais il a bondi en arrière.

"Foutu anguille… Tu l'auras voulu. PAINT !"


J'ai écrasé mon pied dans le sol, comme si j'espérais l'enfoncer dans le bitume. Aucune chance, j'étais pas non plus forte à ce point, mais j'avais besoin d'une posture stable pour me concentrer.

"IT !"

Mon regard était rivé sur le braqueur, qui me fixait sans comprendre. Sous ses yeux, une tâche noire a commencé à me dégouliner des yeux. De la bouche. Des doigts. Des pieds. Une vague de ténèbres absolue qui se répandait à toute vitesse.

"BLACK !"

En quelques secondes, tout n'était qu'obscurité. La rue. L'arrière du camion. Les barrières. Les voitures à l’arrêt. Moi. Tout dans un rayon de cinq mètre était recouvert par mon Alter, noir comme la nuit, et absolument indiscernable. Tout sauf les cambrioleurs et leur copain bizarre. J'ai pu voir le regard de leur boss virer à la panique alors qu'il réalisait. Le temps qu'il comprenne vraiment et se décide à bouger, c'était trop tard. Le lézard a tenté de me tacler par derrière mais ses bras se sont refermés sur le vide et il s'est vautré. Le maître a donné des coups de couteau au pif en espérant m'avoir, mais sans plus de succès. Je voyais parfaitement où il était, moi. Esquiver leurs attaques pataudes était vraiment pas très difficile. Et me placer idéalement pour lui ceinturer la gorge par derrière, encore plus facile.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Dim 9 Mai - 12:16
Je commençais à être pris de tremblote alors que je continuais d’immobiliser tant bien que mal le sbire duquel j’avais démonté les épaules. Celui-ci ne semblait pas vraiment affecté par son état et continuait de gigoter furieusement, cherchant à se libérer de mon entrave. Je jetais un coup d'œil en direction de l’héroïne, elle venait de jeter le crocodile au sol, cela lui avait coûté pas moins que son nez. Ses mouvements n’avaient rien de naturels, chacuns de ses pas menaçaient son intégrité physique, si bien que, je considérai qu’il était peut être judicieux de me rouvrir à la douleur, histoire d’éviter qu’elle ne se retrouve à briser ses articulations.

Le cataclysme qui se déchaînait derrière les portes de mon esprit me donnait juste assez d’informations pour savoir que j’avais probablement dépassé mes limites, à ce niveau là, baisser mon alter était synonyme d’aller faire un tour au pays des songes.

Par ailleurs, voir la géante aller berserker me procurait une sensation extrêmement désagréable. Il y avait plus d’une demie décennie que je n’avais pas vu quelqu’un bénéficier des effets de mon alter contre mon consentement et réprimer la nausée qui accompagnait les souvenirs douloureux me coûtait une crises de tremblement supplémentaire.

Je ne pouvais pas continuer de m’épuiser de la sorte, c’est pourquoi je lâchai prise et laissai le gorille reprendre pied. Ses bras pendaient mollement mais sa posture ne reflétait aucune crainte ou douleur, ses yeux continuaient de briller de cette étrange lueur violette.

Derrière lui, le reptile venait de nouvellement manger le sol, l’impact aurait dû le laisser sonné au moins quelques secondes mais il s’était relevé comme si de rien n’était. Au moment où il s’apprêtait à bouffer l’épaule de la géante, tout devint… noir? Un noir si profond que nulle lumière n’en réchapait. Au milieu de cela, l’héroïne semblait avoir disparu et les colosses en panique se contentaient de brasser l’air en essayant de défendre la belle au bois dormant.

Je jugeais que l’on avait plus besoin de moi et me dirigeait donc vers le côté du camion. Marcher s’en voir le sol était un exercice assez surprenant mais je reviens vite à la terre colorée. Derrière moi, un hurlement suggéra que le rigolo avait fini par manger ses dents.

Tranquillement, je me baissais pour récupérer mon casque et restais comme un con, accroupi, sans plus rien entendre d’autre que le claquement de mes dents. Je fini donc par juste lâcher prise, le barrage ayant finalement sauté, je me noyais bien vite dans un torrents de sensations de merdes avant de simplement perdre connaissance.
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