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Quand on arrive en ville [PV Satoru]

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Lun 10 Mai - 1:32
Le soucis d'un noir absolu, le ventablack ça s'appelle je crois, c'est que ça absorbe la lumière. C'est comme ça que ça fonctionne la lumière. Et puisque la lumière est absorbée, l'énergie doit être convertie en quelque chose, ici c'est en chaleur. Et quand la journée est bien ensoleillée, comme celle-là, ça fait vite beaucoup de chaleur. Et si le truc que l'autre mec bizarre m'avait fait bloquait la douleur, ça ne bloquait pas cette sensation de chaleur justement. Ça montait, et même ça brûlait, rapidement. C'est pour ça que je maintient rarement le Paint it Black très longtemps. J'avais esquivé les coups, j'avais une prise décisive sur le gars qui permettait aux autres de tenir debout, c'était tout ce dont j'avais besoin.

Alors que je le sentais s'agiter entre mes mains, battre des bras et des jambes pour se défaire ou me frapper, j'ai complètement relâché mon Alter. La grosse tâche noire s'est résorbée aussi sec. A ce stade, le gros saurien aurait pu me sauter encore dessus et libérer son boss, mais je crois que celui qui tirait ses ficelles était trop occupé à paniquer. Il pensait plus rationnellement, et bientôt il pensait plus du tout. A force de suffoquer il s'est immobilisé, comme un gros poids mort. J'ai desserré ma prise sans le lâcher complètement, au cas où il faisait semblait. Mais comme il était encore flasque, je l'ai posé par terre pour de bon.

Quand j'ai relevé le regard, j'étais la seule debout. Toute la bande des yeux en feu était étalée, inconsciente et en vraiment sale état. Le bizarre aussi. Je savais toujours pas quoi faire de lui. Il était pas un héros, pour sûr. Mais il était pas non plus avec les autres, il s'était battu contre eux jusqu'à tomber de fatigue. Et il s'était laissé mettre au sol sans s'enfuir, malgré les occasions. Et je ne comprenais toujours pas ce qu'il avait fait exactement. Toute ma douleur m'était revenue d'un coup, la fatigue aussi, fini la rage et cette espèce de sensation de puissance inarrêtable. J'avais grand besoin de me poser.

"Putain…"


Je suis allée vers le capot d'une voiture, arrêtée à côté de la scène, et j'ai posé mon cul sans ménagement. C'était l'occasion de souffler et de réfléchir. Les secours étaient sans doute en chemin, la police aussi. Après tout, des gens suivaient les braqueurs pendant leur fuite, donc leur accident et tout le barouf qui avait suivi n'était pas passé inaperçu. J'aurais le droit à l'attention d'un toubib, j'expliquerais la situation aux collègues venus en renfort après la bataille, puis j'irais retrouver ma bécane pour rentrer dans mon bureau et écrire un rapport détaillé.

Seule restait la question du vigilant. Parce que ouais, alors que j'y réfléchissait un peu plus calmement, ça semblait évident. Un mec préparé, avec ses seringues bizarres ; qui avait combattu des criminels et aidé un héros sans se poser de question ; mais était pas un héros et savait pas comment faire illusion ; c'était un vigilant, comme moi à l'époque du lycée. Forcément, j'avais un peu de sympathie pour un gars qui avait décidé de se faire botter le cul au nom de la justice et de l'aide à autrui. Mais j'étais une pro maintenant, et j'étais supposée arrêter les gars dans son genre.

Dure décision. Alors, en attendant que les renforts arrivent, je me suis traînée jusqu'à lui et je me suis posée pas loin, adossée à une autre voiture. S'il se réveillait avant que quelqu'un vienne le coffrer, on pourrait peut-être causer et se mettre d'accord. S'il continuait à dormir… tant pis pour lui, moi je ferais mon taff.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Lun 10 Mai - 14:07
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru
Je sentais une présence à mes côtés mais ne parvenait pas à l’identifier. J’avais beau essayer de la voir, seule l’obscurité me parvenait. Mon univers sonore se résumait au vacarme de mon sang alimentant mon cerveau et au sifflement de ma respiration. Un goût métallique envahissait ma bouche, j’avais dû me mordre la langue quand l’autre con m’avait plaqué au sol. Où que je me concentrais, je ne sentais que douleur, du bout de mes doigts de pieds jusqu’à la racine de mes cheveux, j’avais l’impression que mon crâne explosait petit à petit, se répandant dans l’espace, mes yeux finalement libre de ne plus avoir à supporter ces sourcils qui ne cessaient de radoter, s’éloignaient joyeusement en discutant de politique. Motivés par cette démonstration d’autonomie, le reste de mon crâne décida bien vite de quitter cette boîte osseuse pour aller faire leur vie ailleurs.

J’essayais de remettre les morceaux en place, mais ils ne cessaient de m’échapper, comme des morceaux de savon. Mes dents ricanaient vilainement en prononçant des mots inintelligibles. Plusieurs d'entre elles tabassaient ma langue qui s’était mise à pousser des sons stridents, semblables à ceux d’un train entrant en gare. Pour moi, parler de politique est un excellent ingrédient pour ruiner un repas de famille, mes yeux partagent sans doute cette opinion à présent, car il semblait que leur relation ait tourné au vinaigre. Le gauche, visiblement très remonté contre le droit, lui avait planté une dent dans l’iris, le pauvre globe avait ensuite explosé en des milliers de moi sans tête. Ils étaient tous habillés avec l’uniforme du lycée, sauf un qui se trouvait nu comme un ver. En voyant cela, tous se mirent à rire. Les dents, les oreilles, les cheveux, le nez, la peau, la langue, tant de petits rires de marteaux piqueurs. Des pleurs de chats s'échappaient de moi, nu. Les pleurs de plus en plus stridents recouvrirent bientôt la masse des rires. Furieux, chacun alla récupérer sa part des choses. Les dents s'emparaient de mes phalanges, la langue emporta mes pieds, les yeux (le droit avait vraisemblablement ressuscité) en finirent avec mes mains et ainsi de suite. Ce qui restait était dévoré par les milliers de décapités et les hurlements ne cessèrent que lorsque les dernières miettes de mon cœur furent engloutis.
Satisfaits, tous se décidèrent de rentrer au bercail et je parvins finalement à entrouvrir mes paupières.

Son apparence m’était aussi étrangère que son odeur m’était familière. L’héroïne se trouvait assise devant moi et je devais fuir. Roulé en boule sur mon flanc droit, mon casque serré sur mon estomac, il me fallut quelques secondes pour reprendre contrôle de mes muscles et parvenir à me redresser en position assise, je tremblais encore légèrement et j’avais froid. Malgré la migraine qui m’enfonçait les tempes, je tendais mes sens un à un pour tâter mon environnement, j’avais à peine fini de me repositionner que je prononçais d’une voix rauque tout juste audible.

Tu sais qu’il en reste un à l’avant ?

Il était très réveillé, on aurait dit un petit rat coincé dans un seau, malgré tous ses efforts il était incapable de se hisser par la fenêtre. Avait-il quelque chose de cassé? Des petits couinements s’échappaient de sa gorge après chaque tentative de s’échapper, on aurait dit des pleurs de chats. L’image du décapité me revient à l’esprit, suivie près de mon petit déjeuner qui avait habilement retrouvé le chemin de la lumière.

Il n’en restait pas grand-chose.

La bile qui souillait à présent l’asphalte avait entraîné une quinte de toux qui, à son tour, réveilla les vieilles douleurs enfouies dans les profondes cicatrices de mon abdomen.

Mais quelle vie de merde



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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Mer 12 Mai - 18:25
ce coup-là, je l’avais pas vu venir. Quand ma pas-si-belle au bois dormant s’est tiré de son long sommeil, j’étais préparée à ce qu’il geigne pour sa liberté, qu’il tente de continuer le bluff ou qu’il essaie de s’enfuir. Et accessoirement j’étais soulagée qu’il soit pas tombé dans le coma ou genre endommagé du cerveau, parce que vu la façon dont il avait tremblé et dont il s’était recroquevillé, c’était pas entièrement à exclure. A part en cas de dommages neurologiques, le choc d’un accident est pas supposé causer ce genre de symptômes, et surtout pas à retardement, après s’être battu comme ça. Ca pouvait être l’effet d’un Alter, aussi, bien sûr. Le sien ou celui de quelqu’un d’autre. On peut jamais exclure qu’un Alter soit derrière les trucs bizarres. Mais là, ça pouvait aussi être ma faute, et ça, ça m’aurait pas plu.

Mais non, il s’est réveillé et il m’a dit qu’il restait un mec à arrêter. Merde. Si c’était le cas, je devais aller vérifier et arrêter le dernier braqueur. C’était mon taff ; et un gars installé à l’avant du camion au moment de la fuite était forcément un membre de leur bande. Sans compter qu’il était p’tet blessé, qu’il avait p’tet besoin de secours, et que je pouvais pas juste abandonner quelqu’un à sa mort, même un criminel. Mais, mais mais mais, ça pouvait aussi être du bluff. Un moyen de jouer sur mes obligations pour me forcer à partir, le laisser tout seul, et lui laisser une occasion de détaller.

"Hmmmmnnnngh..."

Je l’ai observé au sol, puis j’ai tourné le regard vers l’avant du camion. D’ici, on voyait que le toit, impossible de savoir s’il y avait quelqu’un dedans. En tout cas, s’il y avait vraiment quelqu’un, sa jambe broyée ne dépassait pas… de ce côté. Alors que mon vigilant, il était là et j’avais des questions pour lui. Mais si je laissais filer un des criminels juste pour ça, on viendrait me le reprocher. Mais si je laissais un vigilant filer, on me le reprocherait aussi. Mais si le braqueur était en train de se vider de son sang, il pouvait pas forcément attendre les secours. Mais mon gars roulé en boule avait pas l’air bien non plus, je pouvais pas le laisser à crever lui aussi.

"Fait chier."

Je me suis redressée et je suis partie vers l’avant du camion. La rue était à peu près calme mais on était jamais loin des clameurs de la ville, de la foule, et du moteur encore en train de tourner du gros tas de ferraille accidenté. Rien de surprenant donc à ce que je découvre seulement une fois à proximité que des gémissements montaient de l’habitacle. Il y avait vraiment quelqu’un coincé dedans. J’ai continué ma course jusqu’à me mettre devant, pour essayer de voir à travers la vitre, mais impossible. Le verre était complètement fracturé - mais pas ouvert - et les airbags étaient déployés, ils bloquaient complètement la vue. Le bon côté, c’était que les gros coussins avaient sans doute réduit le choc.

Fatiguée et défoncée comme j’étais, pas sûr que je puisse escalader jusqu’à l’autre portière, celle qui n’était pas coincée sous trente-six tonnes d’acier. Mais bon, c’était le meilleur moyen d’aller vérifier ce qui se passait dedans. J’aurais pu essayer d’arracher la vitre, mais si c’était pour me faire charger par un connard sorti de sa boîte comme un lutin à ressort, très peu pour moi. Au moins par en haut, j’aurais une bonne position pour juste me tirer si il était dangereux. J’ai posé un pied sur un morceau du par-choc complètement tordu par l’accident, attrapé la base d’un essui-glace, et commencé mon ascension en jurant entre mes dents.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mer 12 Mai - 21:42
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru

Allez mon vieux, il est temps de disparaître

Après quelques instants qui semblèrent durer une éternité, l’héroïne me libéra de sa présence et s’en alla vérifier l’état de l’autre souris. Mon esprit n'était pas au top, j’avais beau fixer la géante, elle semblait disparaître de ma vue à chaque fois que je clignais des yeux. Il me fallait activement la chercher pour découvrir qu’elle se trouvait toujours en plein milieu de mon champ de vision. Alors qu’elle venait d’escalader le toit du poids lourd renversé, je prenais tant bien que mal appui sur les spaghettis qui me servaient de jambes. Debout sur mes deux cotons tiges, je me dirigeais donc vers la ruelle que j’avais aperçue en sortant de la remorque quelques minutes plus tôt.

Je ne connaissais pas la région, j’étais salement amoché et mon argent se trouvait blottit contre mon téléphone, au fond de mon sac, dans le coffre de ma moto qui se trouvait à plusieurs kilomètres d’ici, mais suffisamment proche du lieu du cambriolage pour que l’atteindre sans croiser des flics soit impossible.

En découvrant mon absence, la gente demoiselle aurait vite fait de transmettre ma signalisation sur les réseaux des défenseurs de la paix, j’abandonnais donc l’idée de retrouver ma bécane, il me faudrait faire profil bas pendant quelque temps… Enfin, ça c’est si je ne me faisais pas choper immédiatement. Tout en trouvant la protection des murs étroits, je baissais les yeux sur ma tenue. Mes gants brillaient du sang du lézard. Les tâches rouges mouchetant aussi mon pull, mon pantalon et mes pompes, j’avais beau porter des tenues foncées, un oeil expert ne les laisseraient pas passer, sans compter l’odeur.
Je retirais donc les protections de mes mains pour les enfouir dans mon casque avant de m’essuyer la bouche du revers du poignet qui fut à son tour teinté de rouge.
Je m’étais définitivement mordu la langue quand le mastoc m’avait éclaté contre le bitum.

Arrivé à la hauteur d’une climatisation je m’arrêtais pour m’accroupir contre le mur.
J’enlevai mon foulard et l'utilisai pour me laver un maximum avant de l’enfouir entre mes gants.

Sans mon alter pour me maintenir le nez hors de l’eau, je me noyais bien vite dans l’obscurité de mon esprit. Courir ne rimait à rien… je ne pouvais même pas courir en plus. J’étais trop désorienté pour marcher droit, n’avais nulle part où aller, aucune foule dans laquelle me fondre et de toute façon vu mon état j’étais cramé à des kilomètres.

L’air chaud craché par le système de ventilation était agréable au moins. Je m’appuyais donc contre lui, tâchant de me faire petit. Ma capuche couvrant mon front, mon bras gauche replié contre mon abdomen, j’aurais presque pu passer pour un sac poubelle, une bonne feature pour un Metal Gear Solid 2161.

Derrière les vrombissements du moteur je pouvais entendre le chauffeur du camion piailler. Mon répit allait-il être si court?

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Ven 14 Mai - 17:24
"Huff."

J'ai poussé sur ma jambe pour me décoller du sol et commencer mon ascension. Mon bras gauche s'est tendu vers le haut et j'ai cherché une prise.

"Puff."

Le soucis d'une façade de camion, surtout de côté, c'est qu'il y en a pas des masses, des prises. J'ai failli riper et ne rien trouver, mais mes doigts se sont finalement coincés dans la grille du capot.

"Huff."

En temps normal, je me serais même pas posée la question. Je serais montée sans soucis, deux secondes max, et puis voilà. Mais là j'étais crevée, j'avais la tête qui tournait, j'avais dû perdre pas mal de sang, et en plus mes côtes me lançaient. Rien qu'à étendre le bras comme ça, j'avais l'impression qu'on me lacérait le flanc. Et quand j'ai commencé à tirer pour me hisser, ça a empiré.

"Hnnnnngh…"

Mais j'ai glissé le long du métal, mon casque a un peu raclé dessus, un gros sillon s'est creusé en plein devant mon œil droit, et j'ai gagné de la hauteur. Là, c'est mon pied qui a eu du mal à trouver où se poser, mais ça a fini par le faire.

"Hnnngrah !"

Effort après effort j'ai réussi à atteindre le haut de ce putain de camion, ou plutôt le côté. J'ai été accueillie par une portière ouverte mais personne qui m'attendait. C'était parfait, j'avais besoin d'une pause. Je me suis assise aussi confortablement que possible sur la carlingue, avec un demi-rétroviseur (les rétroviseurs de camion sont immenses, donc même s'il en restait qu'un bout, c'était plutôt mastoc) en guise de dossier, et j'ai repris mon souffle. Pour respirer un peu mieux, et parce que ce truc commençait à m'étouffer, j'ai viré le casque et je l'ait posé à côté de moi.

Ça faisait du bien. Et mine de rien, avoir des lignes en plein devant les yeux n'aidait pas vraiment pour les migraines, donc c'était un autre truc de réglé. Maintenant, le gars coincé dedans. Je me suis pas vraiment redressée mais je me suis tordue et j'ai regardé par-dessus mon épaule, dans le trou. Le trou étant anciennement là où la portière allait, mais avec le camion renversé, c'était juste comme un gros trou. Et au fond, un mec était plié bizarrement en regardant vers le haut.

"Ça va ?"

"Va crever, salope !"

Ça avait l'air d'aller. Il était pas aussi épais que ses copain, pas aussi musclé, et il semblait pas avoir un Alter très dangereux. Ou en tout cas il s'en était pas servi. Pas de trace visible de sang non plus, ni sur les airbags ni sur lui. Il pouvait bouger mais si il savait ce qui était bon pour lui, il le ferait pas.

"J'ai des renforts qui arrivent donc aggrave pas ton cas et reste tranquille, d'accord ?"

A ce stade j'avais même pas vraiment besoin de le surveiller. Il était coincé, il était hors d'atteinte sans descendre me mettre en danger. Je pouvais retourner auprès du vigilant, et…

"Merde."

Il était plus là. J'avais raison, il m'avait envoyée balader pour pouvoir se tirer tranquille. Et forcément, j'avais marché. Bon, il avait raison, il y avait vraiment un gars coincé à l'avant du camion. Il fallait que je vérifie. Mais maintenant il était plus là, et j'avais aucune envie de redescendre de mon perchoir. Surtout que les renforts allaient vraiment pas tarder à arriver, et qu'ils seraient mieux préparés que moi pour ratisser les environs.
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Sam 15 Mai - 15:08
Quand on arrive en ville
Ft : Chikara Shokanuru
Je me réveillais au bruit des sirènes de police, les flics venaient d’encercler les trois gars capturés par l’héroïne, le quatrième jurait tellement haut que tout le quartier devait l’entendre. Voilà une bien triste fin pour ma petite enquête, j’avais espéré trouver le repère des gars à l’origine du FlipCat au lieu de quoi je me retrouvais pris au milieu de ce qui allait bientôt être une belle opération de ratissage.

Mon petit somme n'avait pas dû durer plus de cinq minutes et pourtant je me sentais requinqué, du moins suffisamment pour ne plus pleurnicher sur mon sort et me reprendre en main.

J'abandonnais donc ma belle climatisation pour grimper à la gouttière qui se trouvait à ma gauche. Une fois sur le toit du bâtiment, j'avançais plier en deux. D’où je me trouvais je ne pouvais voir ni le camion ni les trois voitures de police accompagnées de leur jolie ambulance. Après quelques pas, je finis par surplomber un balcon sur lequel des draps avaient été mis à sécher, un coin parfait pour continuer ma sieste.

La nuit était épaisse lorsque j'ai repris connaissance. L'appartement dans lequel je m’introduisis était relativement silencieux si ce n’était les ronflements de la dame qui faisaient trembler les murs. J’avais juste besoin d’un téléphone fixe pour demander à mon frère de venir me chercher. Une facture sur le comptoir de la salle à manger me permit de trouver l’adresse du lieu et après quinze minutes d’attente, la voix endormie de Shigeru me parvint, je lui indiquais simplement ma localisation en le priant de venir me chercher et raccrochais dès que j’eu la certitude qu’il avait quitté son plumard et pris les clefs de sa voiture. Depuis Kyoto c’était bien cinq heures de route, l’attente allait être longue, mais disons que je suis patient. Cinq heures sur mon balcon à regarder les nuages éclairés par les lumières de la ville.

Le soleil pointait le bout de son nez lorsque la Toyota grise apparut au coin de la rue.

J’aime beaucoup mon frère, il n'a pas pipé un mot sur tout le chemin jusqu’à mon appartement de fortune. En plus de vérifier l’état de mon bras, il a inspecté la vingtaine de nouvelles cicatrices accumulées depuis notre dernière rencontre et a réalisé un joli travail de couture sur mon torse. Je n’avais pas besoin de le remercier, j’étais reconnaissant et il le savait, c’était plus que suffisant.

Alors que Shigeru prend possession de mon lit afin de terminer sa nuit, je m’installe donc à mon bureau et entreprend de répondre aux mails que j'ai reçus la veille … La veille… J’avais fait quoi déjà? Les événements me semblent comme sortis d’un rêve et il me faut faire quelques recherches pour me certifier qu’ils eurent bel et bien lieu.

North Star appréhende quatre cambrioleurs en fuite dans les quartiers résidentiels de Yokohama un suspect est encore en cavale.


North Star… Ouais, je connais ce nom mais je suis trop crevé pour lui donner un visage. Je rejoins donc ma chambre pour trouver mon frère enroulé dans ma couette, bavant sur mon oreiller. Ça fait des années que je ne l’ai pas vraiment regardé … Il a l'air plus âgé qu’il ne l’est, une partie de ses cheveux virent déjà au blanc, est-ce que c’est aussi mon cas? Il faudra que je vois ça, mais avant tout, dormir. C’est le seul moyen de faire passer cette foutu migraine qui me scie le crâne et qui me promet des rêves hauts en couleurs, pleins de reptiles, de zombies et de géantes.

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Chikara Shokanuru
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Chikara Shokanuru
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Sam 15 Mai - 20:11
"Hey !"

J'ai baissé les yeux en entendant qu'on m'appelait. Je l'avais pas entendu arriver, faut croire que j'étais plus sonnée que je le pensais. Ou que j'avais besoin de repos après une journée mouvementée. Ouais, plus ça. En tout cas, le Turbo Héros Ingenium me saluait depuis la rue alors que ses associés prenaient possession des lieux, accompagnés par le contenu de trois voitures de police. Je lui ait rendu son salut avant de reprendre mon casque sous le bras et de me laisser glisser vers le bas.

La chute a été plus rude que je l'aurais cru. Au lieu de bien amortir l'impact j'ai failli me vautrer, j'ai titubé de côté, et il a fallu qu'Ingenium en personne vienne m'aider pour que je tiennes. A ce stade, j'ai pas eu besoin de dire grand-chose pour qu'il comprenne l'évident : direction l'ambulance la plus proche. Il m'a pas portée sur tout le chemin, j'ai pu finir à pattes, mais il m'a quand même accompagnée jusqu'à ce qu'un infirmer m'inspecte.

"Gaffe, il y a un quatrième gars coincé dans l'habitacle. Et un des gars inconscient utilise ses potes comme des marionnettes si on le laisse faire. Oh, et il y a un aïe fait gaffe !"

"Arrêtez de bouger autant."

J'ai soupiré sous le regard noir de l'ambulancier mais il avait raison, au final. Tout débiter trop vite ne changerait rien. Alors que me suis allongée pour de bon et j'ai fermé les yeux pour qu'il fasse son travail.

"Et je disais, il y avait un vigilant sur place, mais je sais pas où il est passé. Le temps que je m'assure que les braqueurs vraiment dangereux étaient hors d'état de fuir, il avait disparu."

"Merci du rapport. Repose-toi, on prend le relais."

Ingenium m'a donné une petite tape encourageante sur l'épaule avant de filer s'occuper de la suite. C'est l'avantage d'être en solo, je ne peux pas m'occuper des trucs un peu trop gros toute seule, donc on ne me le demande pas. J'arrive, je fais mon taff, et c'est tout.

"Ah, au f-

"Restez allongée !"

Il m'a replaquée sur le brancard aussi sec et a continué les examens. Pfff, les toubibs c'est vraiment pas drôle, mais j'étais pas assez en forme pour protester si je le voulais. Et je le voulais pas vraiment, il avait raison de me forcer un peu la main. A la place, j'ai juste laissé une note sur le HERO network :

"Pensez à retrouver ma moto s'il vous plaît."

Pour le reste, ça attendrait mon rapport. Pendant que je me reposais, les cambrioleurs étaient arrêtés ; leur butin répertorié ; et le vigilant traqué… avec pas trop de conviction. Ouais, Ingenium est assez connu pour ça, il aime bien les vigilants, donc il allait pas courir après un d'entre eux. C'est pas mon genre de le contredire, hein. Je serais encore une vigilante si je m'étais pas faite chopper, je pense. Mais du coup, ce gars masqué bizarre qui m'avait aidée ? Je saurais sans doute jamais qui s'était.
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