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Le manoir du vent hurlant [Maririn & Jiyūhito]

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Ven 29 Jan - 23:13


"Héhéhéhéhéhé… Vous allez au manoir ?"




On apercevait à peine le village en contrebas. L’imposante silhouette du manoir se découpait contre le ciel gris. Il avait neigé, aujourd’hui, et pourtant les alentours semblaient avoir été majoritairement épargnés par le manteau blanc.

Une légère brume glacée semblait glisser au-dessus du sol humide. On entendait le gémissement du vent secouer les arbres, se glisser entre les tuiles. Devant les deux nouveaux arrivants, le manoir semblait se préparer à les accueillir. Il s’apprêtait à les engloutir, et à ne jamais les recracher.

Une bourrasque ouvrit la grande porte avec un claquement, bouche s’ouvrant sur les ténèbres. La gorge de la maison n’attendait qu’eux.

Le manoir du vent hurlant
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Dim 31 Jan - 18:36
"Héhéhéhéhé..."

Jiyūhito était excité comme une puce. Explorer un vieux château ? Il n'avait pas hésité une seule seconde avant de se porter volontaire. En tant que Yamato il était de son devoir de préserver les vieilles bâtisses, quitte à les explorer lui même, et ceux même si elles étaient en ruine et qu'elles contenaient une demi-douzaine de squatteur. À la maison on ne rigolait pas avec l'héritage culturel mais, d'un autre coté, l'empereur n'aimait pas voir son fils s'exposer à des endroits dangereux juste pour s'amuser.

Heureusement pour le manoir du vent hurlant, l'empereur n'était pas avec son fils aujourd'hui.

"J'adore les monuments historiques."

Jiyūhito jeta un coup d'œil à sa camarade, juste pour vérifier qu'elle suivait bien, et se laissa happer par le manoir sans aucune anxiété. Il était ici chez lui, rien ne pouvait lui arriver, et même si il se passait quelque chose il y survivrait aisément. En plus de ça il avait avec lui un tas de choses utiles : lampes, cordes, harpon, carnets... Tout ce qu'il fallait pour faire le tour du bâtiment, noter les endroits dangereux et transmettre ça à quelqu'un de plus capable que lui ! Bon, son sac à dos était imposant, mais il fallait bien ça pour être sérieux. Il était venu pour le travail, pas pour le plaisir.

Reste que, il y avait les histoires de fantômes.

"Hé Maririn, tu penses pas que les locaux ont à moitié raison ? On pourrait tomber sur un ours, ça expliquerait le bordel la nuit..."
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Maririn Uyeno
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Maririn Uyeno
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Dim 31 Jan - 23:27
Tout sauf la chèvre. C’était l’objectif que Maririn s’était fixé. On oubliait parfois que sous leurs airs d’herbivores, ces bestioles avaient des dents. En plus de sentir mauvais. Et de tout détruire. C’était d’ailleurs l’une d’elle qui avait déboisé le temple près de chez elle. Des semaines à essayer de replanter pour aucun résultat. Depuis, elle avait beaucoup de mal à considérer qu’on puisse vouloir les élever ou les faire se reproduire. Alors un château, c’était donné !

Lancée avant même de saisir ce qu’ils devraient faire là-bas Maririn s’était donc portée volontaire pour faire équipe avec un élève de Shiketsu. Mais tandis qu’ils avaient souillés leurs bottes dans la neige pour atteindre la bâtisse, la jeune fille avait eu un drôle de pressentiment. C’était peut-être lié à ce monsieur ricanant, à la lumière absorbée progressivement par les sapins ou le fait de n’avoir croisé absolument personne après le monsieur en question.

« C’est pas plutôt une épave historique ? »


Pas certain qu’une journée suffise pour en faire le tour. Et pourquoi demander ça à des élèves de classe héroïque et pas des BEP menuiserie ? Mais ça valait le coup de jeter un coup d’oeil. Et encore une fois, ça restait indéniablement mieux que la chèvre. C’est donc sans crainte qu’elle s’avançait, suivant son partenaire de mission, au chaud dans sa doudoune. Elle avait elle-même eu droit à quelques outils pour leur exploration, comprenant pied de biche ajusté à sa ceinture, un mètre et quelques glow stick. Au moins ça donnait le ton.

« Ce serait sympas de croiser un ours. »


Tous les animaux n’avaient pas droit aux mêmes faveurs aux yeux de la jeune fille qui gagna un peu en enthousiasme à cette possibilité. Elle fut obligée de lever le nez face à un plafond sans fin que l’on ne distinguait même pas dans l’obscurité. Face aux deux imposants escaliers et aux portes annexes, elle s’arrêtait, le grincement cessant sous ses pas. Une question se posait, autant rendre ça amusant !

« On commence par où ? »
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Mar 2 Fév - 23:14
Jiyūhito regarda à droite, à gauche. Il leva les yeux au ciel, constata l'absence de dégâts visibles dans la toiture du hall et s'alluma une "cigarette" pour la forme. Cette affaire semblait partie pour réussir. Maririn posait les bonnes questions, ça c'était sûr. Il ne savait juste pas comment y répondre.

"Aucune idée."

Le jeune homme tira un coup sur son sac à dos, juste assez pour le faire glisser au sol, et commença à déballer devant lui un bel ensemble d'exploration. Il en attrapa une lampe frontale, la fixa sur son bandana, et leva un sourcil devant le matériel d'escalade. Il enfila son harnais dans le doute, fixa un ensemble de corde à sa ceinture, et tira un long coup sur son cannabis. Cette expédition sortait de l'ordinaire. Jiyūhito n'avait pas l'habitude d'explorer des lieux abandonnés avec de l'équipement pour pros : il préférait largement utiliser son corps lorsqu'il le pouvait et se contrefoutait un peu de la sécurité. Reste qu'on ne lui avait pas laissé le choix. Les profs de Shiketsu ne l'auraient jamais laissé filé ici tout seul, sans équipement et sans support. Il allait devoir faire avec.  

"On pourrait commencer par explorer le rez-de-chaussée, faire du pièce à pièce de manière méthodique et noter ce qui parait anormal. Ce serait une bonne idée de jeter un coup d'œil au plafond aussi, histoire de se faire une idée du premier étage. Ouais, ça serait pas mal ouais... Ce serait même plutôt cool."

L'aristocrate tapota légèrement sa lampe, qui fonctionnait visiblement très bien, avant de reporter son attention vers Maririn. La jeune fille ne ressemblait pas au étudiantes héroïques qu'il avait l'habitude de fréquenter. Elle était moins musclée, moins "brute de décoffrage", et son visage potelé lui donnait une allure plutôt enfantine pour une ado de son âge. Elle dégageait quelque chose de bien particulier avec son casque sur les oreilles. Voilà qui hurlait "Alter contraignant" lorsqu'on y réfléchissait un peu mais bon... Entre étudiants héroïques il n'y avait pas de tabous sur ce sujet. Jiyūhito n'avait qu'à lui demander.

"Qu'est ce qu'il fait exactement ton Alter ?"
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Maririn Uyeno
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Maririn Uyeno
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Dim 7 Fév - 19:07
Une cigarette ? Pourquoi est-ce que ? Je ne cherchais pas à cacher ma stupeur. L’étudiant héroïque de Shiketsu était en train de fumer une cigarette sur le lieu de la mission. En fait, le fait qu’il fume tout court était un peu… bizarre ? Les héros n’étaient pas censés montrer l’exemple ? Ils étaient suffisamment médiatisés et même si certains tombaient dans des vices plus tard en général ils étaient plutôt irréprochables avant ça. Bon, peut-être était-ce une période un peu rebelle.

Sauf qu’il n’y avait pas que ça. Je ne l’avais d’abord pas senti mais j’avais beaucoup voyagé à l’étranger avec ma mère, suffisamment pour très bien connaître l’odeur de la marijuana. Et si j’étais déjà confuse, là c’était encore autre chose. C’était… illégal. Plus illégal qu’un mineur fumant une cigarette, c’était un mineur fumant une substance interdite à la consommation, pendant sa formation héroïque. Cette fois je plissais les yeux, plus méfiante.

« Qu’est-ce que tu fais ? »


C’était une blague ? Un test ? J’oubliais d’en prêter attention à ses suggestions d’exploration. Ce n’était pas le sujet, là, tout de suite. Il était en train de fumer un joint ! Alors je n’étais pas une moucharde mais il y avait des trucs que je ne pouvais pas laisser passer. Je n’allais pas le dire au prof. Mais par contre j’allais lui enlever ces cigarettes, les lui casser. Et la question de l’alter était donc parfaitement de rigueur.

« Je casse des trucs. »


J’établissait ma définition tout en venant heurter la paume de ma main avec le pied de biche que j’avais saisi dans l’autre. Est-ce qu’il réalisait seulement les dangers que ça pouvait représenter pour sa santé et pour sa lucidité ? Non seulement ce n’était pas le moment mais ce n’était jamais le bon moment ! Je faisais donc un pas dans sa direction, déterminée.

« Ton cerveau est encore en phase de maturation ! Les effets peuvent persister même si tu arrêtes une fois adulte ! Et tu as dix fois plus de chances de développer un cancer ! »


Comment pouvait-il se laisser aller à ce point ?!
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Mar 9 Fév - 16:12


Le mot "cancer" qui sortit de la bouche de la jeune Maririn fut immédiatement suivi par un fracas immense, dans un couloir du rez-de-chaussé non loin des deux étudiants. La source du bruit était un mannequin humanoïde, grimé en habits traditionnels, qui avait visiblement été projeté avec force à travers un meuble sur lequel étaient entreposées des poteries.

Le mannequin était visiblement vieux, mais bien entretenu… Jusqu’à il y a peu. Couvert de faux sang, le choc avait visiblement cassé la plupart de ses articulations. Son visage dépourvu de détails, à l’exception d’yeux plutôt détaillés dessinés directement sur le bois et sa perruque usée et malmenée par l’impact achevaient de donner à l’ensemble une allure grotesque et macabre.

De l’autre côté du couloir, pas le moindre signe de vie...

Le manoir du vent hurlant
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Lun 22 Fév - 15:07
Le mannequin claqua sur le sol avec une force surprenante.

Jiyūhito n'eut pas le temps de dire ouf. Une énorme nuée d'abeille s'extirpa de son corps par tout les orifices possibles avant de foncer dans le couloir, tel une colonne d'assaut. C'était un reflexe plus qu'autre chose mais le prince impérial ne voyait aucune raison de les rappeler. Quelqu'un, ou quelque chose, venait de lancer ce mannequin à travers le couloir. Que ce soit le vent, un animal, une personne ou un esprit il fallait bien qu'il se fasse une idée de ce qu'il avait en face. Que les abeilles s'amusent ! Lui, de son coté, avait des choses bien plus importante à faire.

Utiliser cet incident pour faire oublier la présence du cannabis à Maririn par exemple.

"Holà. Sacré impact. J'ai un mauvais pressentiment, je sais pas pourquoi."

Le jeune homme qui, comme à son habitude, n'écoutait que son son besoin de ressentir quelque chose d'intense AKA son courage, se dirigea vers le mannequin en coinçant sa "cigarette" entre ses dents. Il restait tout de même sur ses gardes, et ça se voyait. On pouvait cacher plein de trucs dans un mannequin : de la drogue, des grenades, des bouts de cadavres... Des choses pas très ragoutantes mais bien utiles pour éloigner les étudiants héroïques un peu trop curieux. Et puis, il y avait les Alters... De nos jours, tout les objets pouvaient devenir des armes de destructions massive. Ce lancer de mannequin pouvait être le début d'une attaque plus sophistiqué, et Jiyūhito ne voulait pas se faire prendre la queux entre les jambes en cas de problèmes.

Il s'arrêta au dessus de l'objet, passa son doigt sur ce qui ressemblait à du sang et le porta doucement à ses lèvres. Faux. Du toc. Rien que la texture lui montrait que ça ressemblait plus à de la peinture ocre qu'au si précieux fluide rouge.

Quelqu'un avait suivi des classes de peintures.  

"C'est pas du vrai sang si jamais. Mauvaise texture, mauvais gout."
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Maririn Uyeno
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Maririn Uyeno
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Lun 1 Mar - 12:51
Que ?! Tel le pirate d’un film signé disney, je brandissais le pied de biche en direction du fracas, jambes fléchies, légèrement écartées et bras tendu. C’était.. C’était… ! Un mannequin, un objet inanimé qui venait de traverser la pièce pour s’écraser dans un coin. Rien de plus normal, j’avais l’habitude, ça m’arrivait absolument tous les jours. Au moins trois fois avant le petit déjeuner. Glauque. Mais je pouvais vivre avec.

Par contre, il y avait une chose avec laquelle je ne négocierais pas. Et c’est une chose qui commença par un bourdonnement innocent dans l’air avant de finir dans une monstrueuse tempête d’abeilles tueuses quittant le corps (qu’à ce moment j’imagine sans vie) de mon partenaire de mission. Et que fait-on quand des abeilles ont dévoré un garçon de l’intérieur et maintenant circulent librement dans un espace clos ? Eh bien on ne cherche pas à savoir exactement où elle vont. On hurle. Ou du moins j’hurlais.

De pirate j’étais passée à blonde hystérique d’un film d’horreur agitant son bied de biche de gauche à droite puis de bas en haut puis en travers pour espérer chasser les insectes qui viendraient pour sa peau. Sauf que derrière mes cris assourdissant, Jiyūhito parlait encore. Tandis que j’avais fermé les yeux par réflexe pour éviter de donner une autre entrée aux tueuses volantes, je les rouvrais pour constater qu’il… allait bien ? C’était donc… son alter. Mes jambes fébriles tremblaient encore et mon dos restait collé au mur quelques instants jusqu’à ce que je proteste.

« Tu aurais pu prévenir ! »


Et il cachait une armée de cloportes dans ses chaussettes peut-être ?! Bon, au moins les abeilles n’avaient pas l’air d’en avoir après moi. Ce qui était un peu rassurant. Mettre un pied devant l’autre relevait encore de l’exploit alors que je m’approchais pour venir moi aussi voir le pantin. Je n’oubliais pas le cannabis mais difficile de retenir mon dégoût quand il… goûta le sang ? Et ça n’avait pas le bon goût ? D’accord le cannabis n’était donc qu’un problème d’une grande liste. Est-ce que tous les élèves de Shiketsu étaient comme ça ? Je lui tendais la barre de fer.

« Le touche pass avec tes doigts utilise ça. »


D’ailleurs, je n’avais pas un pied de biche dans la main plutôt ? Et il semblait plus court. Je saisissais la nuance, regardant par-dessus mon épaule pour voir le reste de l’outil par terre près de là où je me tenais pour sauvegarder ma vie. Bon, c’était bien la peine.

« Ou ce qu’il en reste… »


J’avais encore du mal à me débarrasser de mes frissons mais j’était prête à agir. Si tout avait dégénéré, c’était d’abord à cause de ce mannequin. Je partais donc d’un pas excessivement déterminé dans la direction d’où il était venu.

« Là. »
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jeu 4 Mar - 12:23
"T'es plutôt énergique comme genre de sujet, c'est cool. Fait quand même attention ou tu marches, c'est une vieille baraque et tout..."

Jiyūhito, qui tirait toujours sur sa cigarette favorite, suivait Maririn sans se poser de questions. Il avait prit soin de ramasser le pied de biche, histoire de ne pas laisser de "possibilités" trainer dans leur angle mort, et se contentait désormais d'utiliser son sixième sens de Yamato sur tout ce qu'il l'entourait. Très franchement cette projection de mannequin n'avait rien à voir avec du vent. Le jeune homme s'attendait à une embuscade, un truc sale, sans doute extra-dimensionnel. Hors de question donc de laisser Maririn respirer seule ne serait ce qu'une minute. Quelque chose disait au prince impérial que si elle tombait nez à nez avec un vrai danger elle ne s'en tirerait pas une seule seconde. Elle était clairement du genre à se faire empaler par une entité extra-terrestrielle. C'était pas cool. Il n'avait aucune envie de se pointer devant le référent avec le cadavre de sa camarade, ça serait un peu triste quand même.

Et puis, ça salirait la réputation de ce magnifique château.

"Mes abeilles ont trouvées personne de vivant dans le coin si jamais. Je pense pas qu'on va se battre avec un humain, ou alors son Alter est vraiment super méga cool et il se cache dans les murs tel un ninja. C'est improbable mais bon... C'est un peu dommage, ça serait rigolo quand même d'avoir un bon combat, mais comme disait Confucius la joie est en tout : il faut juste savoir l'extraire."

Le jeune homme parlait mais son esprit était ailleurs. Il était près à se faire sauter dessus et à riposter, fort. Les abeilles étaient du même avis : elles surgirent tout d'un coup d'un angle mort, juste assez vite pour ne pas être intercepté, et pénétrèrent de nouveau dans le corps du jeune homme sans se demander une seule seconde si Maririn était à l'aise ou non avec le processus. Jiyūhito n'en avait rien à faire non plus. Il était beaucoup trop excité à l'idée de rencontrer ce qu'il assumait être un Yōkai. Un Yōkai qui, comme tout les membres de sa race, était plus que certainement sans papiers.

On arrivait au bout du couloir.

"Attention, une porte."
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Maririn Uyeno
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Maririn Uyeno
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Ven 12 Mar - 20:06
Je devais me débarrasser de ces frissons et quelle meilleur manière de le faire que de marcher avec la confiance et le peps d’un marin pêcheur rentrant au port pour remplir sa flasque. Si les marins en avaient. Ils étaient connus pour picoler pas mal non ? De toute manière on devait vaguement trouver la raison de ce vol de mannequin avant de partir dans nos expertises. Je n’étais pas non plus totalement inconsciente.

Autant, je pensais préférer que les abeilles restent dans le corps de mon camarade, autant je priais pour qu’il puisse en générer à foison et qu’elles n’aient pas à y retourner. Bien sur, c’aurait été trop beau et au moment où elles revinrent dans leur « maison ». J’esquivais volontairement la scène, faisant trois pas très rapide en avant pour rejoindre l’objectif. Je gérais très bien la situation, j’avais déjà assez hurlé pour la journée. Mais ce n’est pas non plus comme si je pouvais lui demander de ne… pas faire ça ?

« Un animal ? »


Si on oubliait que les animaux étaient techniquement vivants et que les instincts primaires guidaient rarement vers le fait de balancer des mannequins entiers couverts de peinture à plusieurs mètres de là. Il y avait quelque chose d’assez étrange à vrai dire.

« On aurait pas du entendre le plancher grincer ? »


Ce n’était peut-être qu’un détail mais même sans marcher comme une barbare, le bois ne permettait clairement pas la plus grade discrétion, en particulier pour un fuyard. Ou peut-être que mes propres pas avaient couverts les siens. Pour éviter de penser aux abeilles, se tortillant je ne savais où dans le corps de mon camarade, je n’avais plus qu’à me focaliser sur autre chose. Et sans plus d’indice et face à une porte, je faisais ce que n’importe qui aurait fait. J’ouvrais la dite porte, subitement et de toute sa portée. S’il y avait quelque chose de l’autre côté, je ne serais pas celle qui se ferait surprendre cette fois !

Mon enthousiasme retombait, la pièce était… beaucoup plus petite que ce que j’envisageais. Petite et sans issue, presque comme un placard. Mais il y avait bien quelque chose dans ce placard et je du profiter de la torche de mon téléphone pour voir de quoi il s’agissait. La peinture d’une femme, de dos.
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Sam 24 Avr - 18:13
Jiyūhito, qui observait le petit réduit avec un regard de fennec, n'hésita pas une seconde à saisir le tableau à deux mains avant de le sortir délicatement de la pièce. Il n'y avait pas d'artifices, c'était bien une toile. Elle représentait une femme de dos dans un décors plutôt sombre que les environs rendait difficile à discerner. Analyser une toile dans le couloir d'un château abandonné, AKA dans un noir presque complet, n'était pas la spécialité du prince et, pour être tout à fait juste, il avait d'autre chose à faire. L'existence de cette toile seule ouvrait bien trop de questions pour qu'il se concentre sur les détails.

"Beuaaaaaaaah, c'est suspect. On est pas supposé trouver des peintures aussi bien conservées dans un lieu pareil. Je me demande vraiment ce que ça branle ici et, encore pire, qui a déplacé ça là."

Le prince impérial, qui s'était contenté de suivre Maririn sans vraiment prendre d'initiative pendant quelques secondes (ce qui, pour lui, relevait de l'exploit), alluma rapidement sa petite lampe de poche et se mit à scruter la toile avec plus de détail. Ça ressemblait à une peinture à l'huile mais, étant un homme de son époque, Jiyūhito savait que ce genre de chose pouvait être facilement contrefait. Comme tout les membres de l'aristocratie japonaise il avait quelques bases en beaux arts, mais il était incapable de diagnostiquer ce qu'il voyait sur le plan de la valeur. Tout ce qu'il percevait c'était les formes et le style ce qui, pour n'importe quelle peinture qui se respectait, ne signifiait pas grand chose.

Ça lui était en revanche amplement suffisant pour râler.

"En plus c'est même pas asiatique comme truc, ça pue la pseudo-renaissance européenne à plein nez et j'ai aucune idée de ce que ça branle dans un lieu aussi typiquement japonais. Non mais sérieusement, regarde moi cette croute, les gens savent plus quoi foutre avec leurs pinceaux de nos jours, c'est quand mê..."

L'étudiant héroïque se stoppa net. Il pencha doucement sa tête vers la gauche et bloqua sa respiration. Maririn était juste à coté de lui. Dans le petit cabinet, quelque chose faisait légèrement craquer le plancher. Quelque chose qui avait très certainement un DUT en lancer de mannequin.

"C'est quand même AFFLIGEANT."

Information, réaction, coup de pied retourné. L'attaque du prince fracassa le placard avec une telle violence que le toit du couloir trembla légèrement. Jiyūhito expira. Quelque chose n'allait pas. Il ne voyait toujours aucun signe de la menace.

"J'ai un truc chaud sur la cuisse."

Il baissa les yeux. Explosé au sol se trouvait ce qui avait dût être un pigeon. L'animal s'était certainement glissé dans cette zone du château par le toit. Malheureusement pour lui, il s'était réveillé au mauvais moment. Il n'était pas sage de surprendre un Yamato dans une ruine abandonnée.
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Maririn Uyeno
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Maririn Uyeno
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Dim 13 Juin - 17:49
On pouvait toucher ? J’avais exploré peu de musées mais suffisamment pour savoir qu’il n’était pas bien de toucher aux oeuvres d’art. Bon, je ne savais pas non plus précisément ce qu’était une oeuvre d’art mais par défaut tout ce qui était encadré avec des dorures devait rentrer dans la catégorie. Mais pourquoi quelqu’un aurait déplacé une peinture ? Et surtout c’était plus important que d’avoir peint quelqu’un de dos ?

Ça me dépassait suffisamment pour que je me taise cette fois. Lui avait l’air de savoir, je lui laissait donc volontiers la place, relevant le nez, pointant sur la plante de mes pieds pour gagner un peu de hauteur et observer les environs du placard. Fin de l’inspection visuelle, c’était bien un placard. Retour sur Jiyūhito qui était encore avec ce satané tableau.

Je ne comprenais pas son enthousiasme pour la toile et n’aurais pas osé non plus lui dire que ça ne m’intéressait pas. J’étais même disposée à le laisser parler quelques minutes de plus pour lui donner l’impression d’avoir pu vider son sac dans une oreille conciliante. Mais c’était dans l’optique où il ne se mettrait pas à tout détruire.

Comme un réflexe, je fis un pas en arrière pour me coller à la cloison du placard, surveillant avec angoisse la chute du plafond. Au final, je ne vis pas venir ma propre chute lorsque sous le poids de mon corps, la cloison pivota, me faisant basculer en arrière. Le rembourrage de mon manteau m’évitant les dégâts les plus graves, je me relevais en vitesse.

« Qu’est-ce que tu fais à notre patrimoine ?! »

Car c’était bien notre patrimoine non ? Des pierres posées par nos ancêtres et qui tenait déjà à peine ! Si vraiment il voulait voir le ciel, il pouvait aussi sortir ! Je soufflais, contenant un souffle chaud qui envahissait ma poitrine. Il fallait vraiment que j’aille lui remettre les idées en place. C’était ma responsabilité. Je m’approchais donc, tendant le bras pour poser ma main sur son épaule. Ma voix plus calme, plus lente, je tentais de me montrer rassurante.

« Si tu as des problèmes, tu peux en parler, t’as pas besoin de tout casser. »

J’étais prête à les écouter moi ses problèmes, à ce stade je ne demandais que ça. Déjà qu’avec un comportement auto-destructeur tout à l’heure, maintenant il était destructeur tout court. Enfin, en théorie. Car après quelques secondes, je remarquais enfin la carcasse au sol, finissant par comprendre de quoi il s’agissait, je le retournais grâce à ma seule force brute, l’attrapant par le col pour le secouer avec vigueur.

« Mais t’es un grand malade ?! Ça va pas ?!
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