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22nd Century Ninjas [PV Satoru]

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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Mar 23 Mar - 15:16
Infiltration


"J’appuie là et… Allô ? Allôôôô… Parfait."

Ce n’était pas la première fois que j’utilisais le modificateur de voix intégré à mon masque, mais j’avais toujours peur d’oublier. Après tous ces efforts pour pouvoir me balader dans la rue à visage découvert, ce serait trop bête qu’on me reconnaisse à ma voix.

J’étais sur le territoire des Nekogumi, un clan de Yakuzas à l’ancienne, pas du genre à rigoler. Bien sûr, à l’ère des super-pouvoirs, ce genre de gangsters coincé au siècle dernier avait du mal à avoir l’air crédible. Il s’agissait de simples rassemblements de paumés, la plupart du temps. L’ère des rois des rues était révolue.

Oh, il allait de soit que, après les évènements de Musutafu, certains s’étaient senti pousser des ailes. Sans All Might, ils pensaient être capables de retrouver leur vieille place dans la société. Un paradis du crime organisé, enfin retrouvé ! Peine perdue. En 2161, la super-vilenie était le seul moyen de faire jeu égal avec les héros. J’en savais quelque chose.

Mais il y avait les rumeurs. Des bruits qui courent, sur des négociations entre les derniers rassemblements Yakuza. Certains prétendaient que l’époque des grandes familles était en passe de revenir, que les clans allaient à nouveau se rassembler, sous l’égide du plus puissant d’entre eux. On parlait des Huit Préceptes. Des Tosabe. Et, entre autre, des Nekogumi. Leur boss, Torae Nekoza, était un vrai dur à cuire. Pas le genre de bonhomme à qui il fallait confier plusieurs centaines d’hommes de main.

Alors, forcément, la question était : mais qu’est-ce que ça peut bien me faire ?

Et bien, au-delà de mon dédain pour les yakuza, le fait était que je travaillais pour une super-vilaine, et que ce genre d’organisation avec les dents un peu longues mettait tout simplement en danger les plans de ma supérieure. Oh, rien d’immédiat. Mais dans le futur, cela pourrait nous poser problème. Je voyais mal Moriarty mettre sous sa coupe un millier d’hommes, elle privilégiait plutôt les petits groupes d’élite, comme la plupart des super-vilains.

La solution ? Casser le nez des familles les plus influentes, avant qu’ils n'aient le temps de devenir un millier.

En l’occurrence, il devait y avoir une bonne trentaine d’hommes dans le manoir que j’observais, à tout casser. J’avais bien étudié les lieux, cette dernière semaine. Au premier étage du domaine, il y avait une fenêtre qui fermait mal. C’était un détail idiot. Mais c’était ma porte d’entrée. Mon plan d’action était simple : avancer jusqu’à Nekoza en éclatant les sbires sur mon chemin. Discrètement, de préférence. Ma tenue était pare-balles, mais je n’étais pas non plus un bloc de kevlar vivant.

Je me mis en mouvement, passant précautionneusement par-delà la palissade barbelée qui entourait le manoir, et me faufilant à travers le jardin. J’entamais l’ascension de la gouttière, en jetant un regard vers l’entrée. Les gardes ne regardaient pas dans ma direction, et ne semblaient pas en avoir l’intention. Parfait. J’étais seul, mais j’étais invisible, pour l’instant.



Dernière édition par Noah Kyanseru le Mer 24 Mar - 21:28, édité 1 fois
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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mar 23 Mar - 20:29
La pêche. C’est un hobby plutôt cool! Des heures de préparations et d’attentes, suivi par un combat spectaculaire  entre le pêcheur et la proie pour laquelle les uniques débouchés sont la fuite ou la mort. Dans cette affaire, le chasseur n’est jamais vraiment en danger et c’est sans doute dans une tentative comique de rééquilibrer les rôles que certains films et dessin animés mettent en scène non pas, un pêcheur et un poisson, mais bien, un pêcheur et un MEGA POISSON, pleins de dents pointues et de désirs meurtriers, ravi de voir son déjeuner servi sur un plateau.

C’est à peu près ce à quoi Satoru était en train de penser alors qu’il entamait sa quinzième heure, allongé de traviole entre le mur de l’arrière du manoir et les trois grandes bonbonnes de gaz qui devaient servir à chauffer le lieu.
Le génie qu’il était s'était introduit sur la propriété avant les premières lueurs de la journée. Sans doute par pure coïncidence, il était arrivé entre deux relèves et à la vue de la sécurité quasi absente, s’était simplement glissé jusqu’à la façade arrière par laquelle il prétendait pénétrer le manoir.
L’interstice entre le mur et les bonbonnes semblait être une bonne cachette temporaire, le temps de laisser passer le garde qui venait de sortir du bâtiment.

… Le temps de laisser passer le garde qui est immobile depuis 10 minutes...

Satoru s’était vite rendu compte que la cachette n’allait guère être temporaire et après avoir fixé le dos du garde pendant près d’une demi heure, s’était rendu à l’évidence qu’il allait lui falloir analyser la situation et être patient.

Comme à la pêche!



C’est un apathique “Oh merde” qui lui était venu à l’esprit lorsque son ouie lui avait révélé la présence de tout un escadron sur le terrain. Le bourdonnement des battements de cœurs et respirations asynchrones lui avait enjoint la discrétion et il avait fait profil bas jusqu’à la tombée de la nuit. Le plan n’était plus tant de trouver un certain Torae Nekoza que de sonder la profondeur de la fourmilière et essayer d’en ressortir vivant, Satoru n’avait peut-être jamais peur de rien mais il savait reconnaître un adversaire plus redoutable que lui.

Genre 200 Yakuza dans un manoir…

Mais comment le vigilant avait-il trouvé le lieu de rencontre du clan Nekogumi et pourquoi être allé se cacher derrière leurs bonbonnes de gaz me diriez vous. Il se trouve que le pauvre Satoru avait reçu cette adresse par hasard alors qu’il s’acharnait sur un collecteur de dette un peu musclé. La traditionnelle technique: Tête, bitume, ne semblant avoir aucun effet sur son adversaire; le vigilant avait jugé plus judicieux de se munir du pavé qui traînait à ses pieds afin de mettre les dix doigts de son ennemi hors d’état de nuire.
Le yakuza avait du y voir une forme de torture car il s’était mis à beuglé des aveux que personne ne lui avait demandé et après dix doigts et un genou bonus, Satoru se trouvait avec un tas de noms,  dont celui de Tora Nekoza, ainsi que la description du lieu où il se trouvait à présent.

La nuit tombait sur Tokyo lorsque le jeune homme se décida à agir. Après s’être revêtu de ses équipements, il se glissa silencieusement hors de sa cachette et se jeta sur le foutu garde qui lui avait fait perdre toute une journée de sa vie. Il n’y eut guère de combat, Satoru l’étrangla tel Héraclès face au lion Némée et lui rendit la monnaie de sa pièce en le bâillonnant avec un morceau de son pantalon et le traînant jusque derrière les réservoirs de gaz. Une rapide fouille permit au vigilant de trouver deux cartes magnétiques qu’il enfila dans sa poche arrière.

Il pénétra dans le bâtiment à l’aide d’une des cartes, la porte donnant directement sur les escaliers de service. Les souvenirs d’Osaka rendaient le choix: cave ou grenier, assez simple et c’est d’un pas agile que Satoru franchit les marches jusqu’au premier palier. Il s'apprêtait à continuer son ascension vers le second lorsqu’un bruit de porte retentit et que des voix raisonnèrent  au-dessus de lui. Il se tapit dans la pénombre le temps d'évaluer la situation.
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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Jeu 25 Mar - 13:57
Valse et confrontation


Avec un coup d’épaule sec, la fenêtre s’ouvrit sur une petite salle de bain. J’attendis 10 secondes. Rien. Je pénétrais dans la pièce, silencieux au possible. J’étais étrangement calme. Lorsque j’étais dans la police, ce genre de situation avait tendance à faire battre mon cœur à 300 à l’heure. Est-ce que le masque m’aidait à garder mon sang-froid ? Ou bien était-ce le fait d’agir en toute illégalité ? Savoir que je ne me ferais pas houspiller par un capitaine, que je ne représentait personne d’autre que moi… J’avais l’esprit tranquille, malgré la dangerosité de la situation.

J’entrouvris la porte de la salle de bain. Merde. Ça faisait pas mal de monde. Au moins, ils parlaient fort, je n’allais pas être pris par surprise, mais… Impossible d’accéder au deuxième étage discrètement. Je pris quelques instants pour réfléchir à un plan d’action, mais le destin en décida autrement. Quelqu’un venait.

En réprimant un grommellement, je repassais par la fenêtre et m’accroupis tout en la gardant fermée (artificiellement) d’une pression de mes doigts. Je ne tardais pas à entendre le bonhomme rentrer, puis commencer à faire son affaire.

Bien.

J’avais trouvé ma distraction.

Je répétais ma petite danse et m’infiltrait à nouveau depuis la fenêtre. Dommage pour le sbire qui me tournait le dos. S’il avait eu le réflexe d’uriner assis, il m’aurait vu arriver. Mais là… J’attendis quelques secondes, le temps qu’il remonte sa braguette, et frappais, d’un coup sec de ma matraque multifonctions. Il tituba sur le côté, et je passais mon bras sous sa gorge avant de commencer à serrer. 10 secondes plus tard, je le lâchais… Et le balançait par la fenêtre, qui décidément aurait vu du beau monde ce soir, direction les poubelles aux couvercles métalliques en contrebas.

Le choc fit un vacarme assourdissant. Oh, bien sûr, il n’allait pas rester au sol forcément bien longtemps. Mais il allait attirer du monde au rez-de-chaussé, et à l’extérieur. Le temps qu’ils comprennent ce qui s’était passé, j’aurais le temps de me faire quelques yakuzas au premier. Je n’avais pas envie d’un 29 contre 1. Mais en y allant progressivement... Je pouvais m’en sortir.

Je jaillis de la salle de bain et envoyait mon Rabbit Stick, sous sa forme de bâton long, en plein dans les dents d’un sbire qui courait dans le couloir. Il n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, et se retrouva au sol.

Nous allions pouvoir commencer.

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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Jeu 25 Mar - 19:11
Au son des pas, Satoru parvint à identifier trois individus. Le premier descendant les marches d’un pas ferme, silencieux et deux autres un peu plus en arrière, côte à côte, s'exaltant sur les résultats d’un jeu de baseball qui n'intéressait guère le vigilant.
La disposition de la petite troupe ne l’avantageait guère. Le temps de faire passer le premier Yakuza par-dessus la rambarde, les deux autres auraient déjà dégainé leurs armes.
Les pas approchaient, marches après marches. Tapis dans l’ombre du premier escalier, Satoru tâchait de se rendre invisible. Bientôt il aperçut les mocassins du loubard à la tête de la concession. Il se figea complètement, retenant sa respiration pour mieux écouter ses ennemis.
Passant outre les hurlements animés des deux suivants, Satoru parvint à reconnaître le souffle court et le pouls chaotique de celui qui croit reconnaître un monstre dans l’obscurité. Sans attendre de comprendre comment il avait été repéré si vite, le Kyotoïte surgit des ombres et, tel un tigre, se saisit des jambes qui se tenaient devant lui avant de rejeter tout son poids en arrière.
L'impact du crâne sur le bitume résonnait encore dans la cage d’escalier que déjà Satoru reprenait appuis. Il était passé cul par-dessus tête et s’était retrouvé quelques marches en contrebas. Sa cible quant à elle était étalée au sol, immobile. Bien que l’opération lui ait permis de se livrer d’un adversaire, elle l’avait aussi laissé vulnérable aux deux autres Yakuza. Ces derniers se remettaient vite de leur surprise et l’un d’entre eux avait déjà la main sur son pistolet.
Le vigilant pris note de ce réflexe et l’associa à une absence d’alter offensif. Face à une arme à feu, le lieu le plus sûr était dans un périmètre inférieur à la longueur du bras de son opposant. Étanche à quelques douleurs, il franchit donc les quatres marches d’un bond et alla s’écraser contre le premier sbire.
Du coin de l’oeil il aperçut quatres longues griffes noires se précipiter vers sa nuque. Malgré une tentative d’esquive, la pression qu’il sentit sur son épaule lui indiqua que l’attaque avait fait mouche, mais le hurlement de l’homme qu’il étreignait révéla qu’il n’en était pas la seule victime. Le second sbire, auteur de la malencontreuse offensive, lâchait tout juste hoquet de surprise que déjà Satoru se saisissait de l’arme qui glissait de la main de sa victime. Il n’avait aucune idée de la présence d'une éventuelle sécurité et se contenta de faire volte face et appuyer sur la détente.
S’en doute motivé par le même principe que le vigilant, le yakuza aux griffes noires se trouvait déjà sur lui lorsque le coup partit. Malheureusement pour lui, si la balle ne fit mouche, la détonation quant à elle le frappa de plein fouet suivi par le gant plombé de Satoru qui lui délogea gentiment la machoir.
Il n’en manquait plus qu’un. Le Yakuza au pistolet n’avait rien tenté, même libéré de l’étreinte du vigilant et ce dernier compris vite pourquoi. Le coup qui était destiné à lui trancher la tête avait perforé l’abdomen du sbire et les gargouillis qu’il laissait s'échapper à chaque respiration convainquirent Satoru que le jeter dans les escaliers serait suffisant. Il asséna finalement un coup de talon au crâne déjà endommagé de sa première victime et se posa enfin pour analyser la situation.
Il pouvait entendre le bourdonnement de la douleur aux portes de son esprit ne demandant qu’à entrer. Il laissa filtrer quelques murmures afin d’estimer l’étendue des dégâts et se repentit aussitôt. La chute dans les escaliers avait été contrôlée et, au-delà de quelques bleus, n’avait causé aucuns dégâts. Le coup de griffe était déjà plus problématique, une longue estafilade brûlante lui traversait le dos, la blessure semblait superficielle mais, la perte de sang pourrait être problématique. Le plus gros souci était sans doute les conséquences de quinze heures immobile appuyé sur une épaule. Au-delà des muscles hurlants à chaque mouvement, s’ajoutait un niveau de déshydratation avancée et une vessie pleine à craquer.

C’est pas étonnant que vous soyez aussi fragile si un petit pipi s’avère aussi distrayant qu’une entaille sanguinolente.  

Satoru envisagea aller se soulager dans un coin du palier mais le répit fut bref. Un bruit sourd et métallique retentit quelque part à l'extérieur du manoir. Au-delà du brouhaha provenant de derrière la porte du premier étage, il put entendre des cris et eut soudain la certitude que cet escalier allait devenir une véritable autoroute dans les minutes à suivre. Déjà la porte du deuxième étage grinçait à nouveau, ne pouvant cacher les deux corps étalés sur le bitume, le vigilant se rua vers la sortie menant au premier étage et s’y infiltra le plus discrètement possible.

Il déboucha sur un long couloir mal éclairé présentant des portes de par et d’autres et au bout duquel s’ouvrait une grande salle, origine de la cacophonie.
Déjà un cris retentit dans le bâtiment, un cris tel, que n’importe quel mortel eu put l’entendre. Dans une tentative de ne pas se trouver sur le chemin d’une quinzaine de Yakuza sanguinaires, Satoru se rua sur la porte la plus proche mais la poignée tourna dans le vide, l'issue était verrouillée.
Il n’eut pas besoin de lever les yeux pour savoir que la salle entière s’était levée à l’unisson et se ruait en partie dans sa direction. Satoru n'eut pas le temps d’échafauder une stratégie que, de la première porte de l’allée, surgit un personnage masqué aux apparences roublardes. Un coup de m’attaque suffit à étaler le premier homme sur le parquet et à jeter un froid sur le reste du groupe.

La vue de l’étranger fut une révélation pour le Kyotoïte. Alors que tous les chemins semblaient mener à la mort, un nouveau sentier s’était soudain dessiné et Satoru s’y précipita sans hésitation. N’étant pas un grand gabarit, il ne se sentait pas toujours à l’aise en combat debout et essayait généralement d'amener ses adversaires au sol. Ainsi, profitant de l’élan offert par le couloir, il s’était lancé en direction de la foule et d’un saut bien ajusté, était parvenu à prendre appui contre le mur, gagnant de cette façon suffisamment de hauteur pour retomber sur un des endiablés au milieu du groupe. Une fois à terre, il immobilisa son adversaire de tout son poids. Le but étant ensuite de provoquer la perte de conscience le plus rapidement possible,  il s’attaqua à la tête du bougre de ses poings plombés.
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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Dim 2 Mai - 20:25
Un autre homme masqué


J’entendis le bruit si caractéristiques des tantōs qu’on glissait hors de leurs étuis, le cliquetis des armes à feu auxquelles on retirait la sécurité, les bruit de pas sans finesse. Typique des yakuza. C’était bien pour ça qu’ils étaient has-been. Les armes à feu et les bonnes lames étaient déjà dures à trouver il y a cent ans, et ces zouaves continuaient de s’y accrocher comme des possédés. Ils se lançaient dans des combats, accrochés à leurs reliques, comme si elles allaient magiquement les propulser au-dessus des super-vilains et super-héros qui faisaient la loi dans les rue.

L’époque des armes était révolue. Ces dernières ne pouvaient plus être des simples béquilles propulsant un truand de seconde zone au niveau d’un policier. En 2161, si vous preniez une arme dans vos mains, c’était que vous vous étiez entraîné avec. Que votre Alter, tout autant entraîné, était adapté à l’usage de cette arme en particulier. Ou qu’elle avait une fonction cachée, un petit plus qui l’élevait au-dessus de la masse.

"Wooooh !"

J’esquivais la lame d’un pas sur le côté avant d’exploser la main dominante du criminel d’un coup de bâton sec. Je tournais sur moi-même et balançait mon arme dans la gorge d’un autre bougre, qui vola au sol. J’avais le bon rythme. Ces grouillots étaient nombreux, mais absolument pitoyables. Après mes séances de sparring de réhabilitation avec Ryou, leurs coups semblaient arriver comme au ralenti. Mais je ne devais pas tomber dans le piège. Un ou deux coups par sbire, pas plus, sinon j’allais m’épuiser tout seul avant d’arriver devant le grand patron. Je devais me diriger vers les hauteurs et…

Minute.

Qui c’était, lui ?

Là, en train de… Massacrer un yakuza au sol, il y avait un bonhomme cagoulé. Dans une tenue de complet amateur, qui plus est. Bien sûr, c’était très facile à dire, tout vêtu que j’étais du nec plus ultra en terme de super-costume. Mais si cet individu n’était de toute évidence pas un héros, au moins semblait-il être du même côté que moi.

Je bondis à ses côtés, remarquant au passage la longue entaille qui décorait son dos. C’était mauvais, ça. Et je doutais qu’il n’ait subi cette blessure il y a 30 secondes seulement… Ou qu’il me laisse de toute façon le toucher.

"Il est fini. Bouge. On avance."

Le pauvre hère à qui il refaisait le portrait ne gémissait plus entre les coups, il n’allait pas se relever miraculeusement d’ici un sacré bout de temps. Et rester statique, vu la situation, c’était du suicide. On pouvait presque entendre toute la demeure converger vers nous.

Je devais monter, et vite. Peut-être que mon compagnon de fortune préférait rester ici, mais je n’allais pas me faire encercler pour ses beaux yeux. Je faisais tournoyer mon bō, prêt à l'abattre sur quiconque s'approcherait d'un peu trop près... Et peut-être même sur mon camarade, s'il se révélait dangereux.



Noah parle en #542d71 gras, et utilise la police Georgia sous son identité secrète.

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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Lun 3 Mai - 13:13
Il faut qu’il soit hors d’état de nuire, c’est la règle. Un simple Knock Out ne suffit pas, le gars se réveille en moins de deux et te fout un couteau dans le dos, le travail doit être réalisé jusqu’à la fin de façon systématique. N’avoir peur de rien étant une lame à double tranchant, c’est ce genre de mantra qui avait maintenu Satoru en vie jusqu’à ce moment, il y tenait donc énormément.
Autour de lui, les hommes tombaient comme des mouches, le gars masqué semblait avoir pas mal d’expérience dans le secteur du divertissement étant donné que malgré toutes les belles occasions qui se présentaient à eux, aucun des yakuzas ne vint égorger le Kyotoïte, ils se contentaient de se gêner les un les autres avant de se prendre un coup de matraque dans les dents et de se retrouver coucouche panier.

"Il est fini. Bouge. On avance."

La voix étrange provenant de l’homme au bâton surprit le vigilant. Un masque avec un modeleur de voix? C’est classe ça. Autour des deux combattants gisaient une dizaine de sbires. Neuf sur le compte du ninja et un sur celui de Satoru. Le manoir était en ébullition, dehors, Hayato le défenestré, se faisait assaillir de questions auxquelles il ne répondait que par des glouglous inquiétants. Les escaliers de service qu’Akameshi avait quitté quelques instants auparavant figuraient à présent sous la définition de chaos. Les ordres contradictoires fusaient de ça et là et le groupe de Yakuza du deuxième étage était aux prises avec celui du jardin, l’un voulant sortir et l’autre entrer.

“Ok, si tu veux. Cet escalier est bondé, faut passer par celui à l’avant du bâtiment”

Expliqua le jeune homme en pointant mollement le couloir duquel il venait de surgir. D’un rapide coup d'œil, il inspecta l’étrange personnage. Long manteau gris, cagoule, capuche, masque, le gars avait vraisemblablement mis des tunes dans son hobby et tenait très à cœur la protection de son identité, villain ou pas, Satoru eu vite fait de le caser dans la clique des vigilants.

*Les chiens errants se retrouvent donc pour bouffer du Yakuza.*

Après s’être habilement redressé, le combattant aux apparences d’amateurs se dirigea vers la grande salle vide où seul une télé émettait en direct les scores du match de baseball. Sur son passage, il déboîta la rotule d’un des gars au sol d’un habile coup de talon. Les huit autres méritaient de subir le même sort mais faute de temps et n’étant plus le seul en charge de l'assaut, il accepta d’enfreindre la loi et laissa huit potentiels problèmes à leur sommeil réparateur. Sans aucune hésitation, il traversa donc la grande salle, se saisissant au passage d’une bouteille d’eau citronnée de laquelle il but quelques gorgées avant de s’exclamer.

“Tas un plan pour atteindre le Nekoza?”

A l'exception d’un gars en train de dormir dans une chambre au fond du couloir, l’étage était vide si bien que toute l’attention de Satoru était rivée sur l’homme à qui il tournait le dos.
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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Lun 10 Mai - 18:19
Pacte de soin


Déterminé, pour un bleu. Il était calme, malgré sa violence, et ça en faisait un allié de poids. J’avais peur qu’il ne m’écoute pas, mais il avait su s’arrêter, et me fournir des informations importantes en prime. Tout en envoyant paître ceux qui s’approchaient d’un peu trop près, je réfléchis quelques instants à notre situation.

"Les types dans son genre attendent bien sagement qu’on les atteigne, question d’honneur. Si on arrive à se tailler un chemin, on peut se le faire facilement. En gros, on fonce et on ne se retourne que s’ils nous rattrappent."

Il était là pour le meneur. Pas surprenant, la plupart de ceux qui s’attaquaient aux yakuzas à notre époque préféraient couper la tête du dragon directement, sans s’embêter de la piétaille. Un procédé qui avait le chic pour énerver les dragons en question, mais ça, franchement, je m’en fichais au plus haut point. Mais ça voulait surtout dire qu’il n’était pas un cambrioleur un peu surexcité. Voilà qui diminuait mes chances de me faire poignarder dans le dos. En en parlant de dos…

Je montrais la paume nue de ma main gauche.

"Si tu te prends un sale coup, fais-moi signe, je peux te soigner avec mon Alter, mais uniquement si je te touche, et vite. Compris ?"

Je n’aimais pas parler de mon Alter, surtout vu ma situation actuelle, et encore moins à un inconnu parfait dans un contexte guerrier. Mais je n’avais pas trop le choix si je ne voulais pas qu’il me claque entre les doigts.

Je bondis en direction de l’escalier indiqué par mon partenaire, sans un regard en arrière pour m’assurer qu’il suivait. Je devais m’estimer heureux qu’il soit là, mais pas m’appuyer sur lui. Après tout, mon Alter ne pouvait rien faire face à une balle dans le crâne. Et si j’étais cuirassé, ce n’était visiblement pas son cas. La lame qui fendit l’air alla frapper une de mes épaulettes, tandis que j’enfonçais mon poing dans l’estomac de son porteur. Qui dit nouvel étage, dit nouvelle vague...



Noah parle en #542d71 gras, et utilise la police Georgia sous son identité secrète.

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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mar 11 Mai - 13:52
"Les types dans son genre attendent bien sagement qu’on les atteigne, question d’honneur. Si on arrive à se tailler un chemin, on peut se le faire facilement. En gros, on fonce et on ne se retourne que s’ils nous rattrappent."


Que la cible ne soit pas aussi glissante qu’un savon était une bonne nouvelle mais la perspective de devoir se “tailler un chemin” ne l’était pas tant. Peu à peu le chaos général laissait place à l’ordre et les deux intrus allaient se retrouver encerclés dans les cinq minutes à suivre. Le combat à mains nues avait souvent réussi au Kyotoïte, mais cette fois-ci il s’agissait non pas d’affronter un unique adversaire mais bien une dizaine d’hommes armés. Dans un coin de la pièce, appuyé contre un mur, un objet avait attiré l’attention de Satoru qui s’était arrêté sec. Le vigilant masqué, qui le suivait de près, le dépassa au même instant et s'exclama tout en lui montrant la paume de sa main.

"Si tu te prends un sale coup, fais-moi signe, je peux te soigner avec mon Alter, mais uniquement si je te touche, et vite. Compris ?"


Alter de soin? Voilà qui pouvait s’avérer être fort utile.

“Fait toi plaisir, j’ai tendance à prendre chers.”


Répondit Akameshi, suffisamment bas pour que seul son interlocuteur puisse l’entendre. Il avait dévié son chemin pour se rendre au coin de la salle où reposait le fameux objet. Bien que les finales du championnat de baseball ne se tiennent qu’en novembre, il semblait que les yakuzas de Nekoza étaient des fans tout au long de l’année et une belle batte en bois reposait tranquillement contre le papier peint du manoir. Satoru s’en saisit vivement et se concentra sur son environnement. Son ami du jour s'était engagé dans le couloir sans l’attendre, il allait se faire embusquer par le troupeau de respirations hachées collées contre le mur.

Crier une mise en garde lui aurait certainement permis d’éviter cette échauffourée mais cela aurait aussi révélé la position du Kyotoïte. Qui plus est, Mr Mystère n'avait-il pas dit pouvoir se soigner? Un coup de couteau ne devrait donc pas lui faire trop de mal.

Les bruits de combat atteignirent le jeune homme avant que celui-ci n'ait eu le temps de s'engager dans le couloir. Devant lui, un homme se trouvait dos contre le mur, face à l'escalier, une main sur l’abdomen. Il essayait tant bien que mal de reprendre son souffle, Satoru ne lui en laissa pas le temps. Sa cible l’avait à peine aperçue que déjà elle se trouvait à terre, les genoux et la mâchoire brisée. Contrairement à ce que son uniforme inexistant laissait paraître, le Japonais était extrêmement méthodique. Stimulé par nulle rage ou peur, il se contentait d’analyser froidement la situation, évaluant le rapport coût-bénéfice de chaque attaque et n’hésitant pas à verser son propre sang si cela permettait d’en finir plus rapidement avec son adversaire.

Aucun coup de feu n’avait encore retentit, pourtant les armes étaient bien là. Derrière les quatre hommes qui barraient l’escalier, deux se trouvaient en hauteur et venaient de tirer leurs flingues. La position élevée leur donnait un avantage, ce à quoi Satoru répondit en maintenant une posture basse, se protégeant derrière le sbire qui le menaçait mollement d’une lame argentée.
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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Dim 30 Mai - 0:33
Élément déclencheur


Le nouveau était un sauvage méticuleux. Derrière moi, je pouvais l’entendre fracasser ceux que je mettais à terre, méthodiquement. On venait de se rencontrer, mais on formait déjà un sacré duo. Par contre, les pistoleros allaient s’avérer être une gêne. Il fallait que je m’en occupe, et vite.

Je m'emparais, d’un mouvement ample, d’un tabouret traînant dans un coin et le projetais droit vers un des deux tireurs. Deux tirs fusèrent avant que mon projectile n’aie le temps d’atteindre sa cible. Une balle percuta mon plastron, l’autre alla se perdre dans un coin du manoir. Je basculais en arrière l’espace d’une demi-seconde avant d’avancer de nouveau. Le tir suivant traversa mon bras, et alors qu’un nouveau tir toucha ma cuisse, j’arrivais enfin au niveau d’un des tireurs, serrant les dents comme jamais pour ignorer la douleur. Un retour en arrière, me voilà comme neuf, et en une clé de bras, je désarmais le yakuza avant de lui exploser le coude. Le deuxième s’était remis de son coup de tabouret, mais avant qu’il n’aie le temps de tirer, je poussais son pote vers lui. Il hésita, ne tira pas, et mon bâton, désormais divisé en deux matraques, plus pratiques à cette distance, envoya voler une de ses dents au loin.

Oui, oui, oui ! Cette sensation, c’était parfait ! J’étais dans ma zone, et rien ne saurait m’en tirer. Rien sauf…

"CREVEZ BANDE DE CHIENS !"

Ce mec au fond, il avait une seringue ultra-moderne, plaquée contre sa gorge. Injection sans aiguille. J’en avais vu passer pas mal, quand j’étais flic. Ça faisait notamment fureur à l’époque du…

"TRIGGER !"

J’avais tourné la tête en arrière, vers mon partenaire de fortune. Est-ce qu’il était au courant ? Ce genre de saloperies circulait moins, en ce moment. La mode était plutôt aux équipements ultra-dangereux. Le domaine de La Forge, Wish, New You et autres marchands de morts. Les drogues qui boostaient les Alters, c’était devenu trop cher… Et, soyons honnêtes, ça faisait bien trop peur à l’acheteur moyen. Les variantes stables et consommables par voie orale étaient devenues plus ou moins introuvables après les événements de Naruhata. Ne restait plus que la saleté qui s’injectait directement, et qui avait la fâcheuse tendance de rendre les moins habitués absolument incontrôlables.

Et c’était visiblement le cas de notre excité du jour. Alors que ses camarades lui lançaient des “Mais t’es con ou quoi ?” ou encore des “Fais gaffe merde !” remplis d’affection, le lascar était en train d’effectuer une transformation qui semblait douloureuse, à en juger par ses cris. Ses bras, désormais au nombre de six, s’étiraient dans tous les sens, rapides comme l’éclair, fracassant le bois de la demeure par la même occasion. Ses mouvements étaient plus ou moins aléatoires, fauchant pas mal de ses comparses au hasard de ses assauts, mais ils étaient clairement dévastateurs.

On allait devoir s’en occuper, avant toute chose. Mais merde, quel espèce de taré avait filé du Trigger à un de ces ringards ?



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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Lun 31 Mai - 12:58
Alors que Satoru restait planqué derrière son Yakuza de pacotille, le mystérieux vigilant s’était élancé en direction des tireurs. Des trois balles qui le visaient, les trois firent mouche et le Kyotoïte put clairement entendre deux d’entre elles déchirer les chairs de l’homme.

Pourtant celui-ci continua son offensive comme si de rien n’était. Comprenant que les tireurs n’allaient pas faire long feu, Akameshi envoya le manche de sa batte de baseball droit sous le menton de son opposant qui perdit connaissance quasi instantanément.

Habitué à utiliser son ouïe comme une seconde vision, il n'eut pas à observer son allié pour comprendre la situation. Briser le coude du gars était un choix judicieux, l’utiliser comme projectile aussi. Le vigilant avait gravi les quelques marches qui le séparaient de son partenaire improvisé lorsque celui ci se retourna et s’exclama:

TRIGGER


Cela faisait un bail que Satoru n’avait pas entendu ce mot et pourtant, il l’avait entendu… souvent. Pour tout dire, il en avait déjà lui-même distribué et si après 10 ans la drogue n’était plus aussi commune qu’à l’époque, il n’avait certainement pas perdu la main et savait exactement comment gérer le problème.

Rapide comme l’éclair, il se saisit d’un des dards stocké dans sa ceinture abdominal et tel un chat, grimpa d’un bon sur la rambarde de sécurité lui permettant de sauter sur le dos de l’homme aux six bras avant de lui enfoncer la flèche dans le cou.

La technique suivante allait se montrer fort désagréable mais était sans aucun doute la plus efficace. Le trigger avait pour effet de saturer les récepteurs nociceptifs de celui qui en était injecté, cette douleur serait certainement paralysante si ce n’était le boost d’adrénaline qui venait avec. Augmenter la nociception de la cible au-delà de ce que son corps pouvait supporter n’était donc pas si compliqué..

S’ouvrir à la douleur c’est un peu comme mordre son propre bras jusqu’à l’os, c’est contre intuitif. Il avait fallu plusieurs années à Satoru pour maîtriser un tel aspect de ses capacités, tous les crédits allant à Mme Osoki. Alors qu’il s'agrippait tel un tigre au dos du Yakuza à six bras, le vigilant sentait ses os perforer son corps à la manière de milliers d’aiguilles. Sous lui, l’homme s’effondra soudainement, sans un bruit, comme si on l’avait … éteint.

Derrière le Kyotoïte se trouvaient deux autres sbires et se fermer parfaitement à la douleur n’était pas une option, le fou furieux se relèverait immédiatement. Il fallait donc agir malgré son épaule en feu et son torse criant à chaque respiration. Armé de rien d’autre que ses poings, il profita de la stupéfaction d’un des sbires pour le ceinturer et le faire basculer sur le second. Immobilisé sous son pote qui se faisait refaire le portrait, le Yakuza ne pouvait être que spectateur de ce qu’il lui semblaient être ses derniers instants, l'événement se concluant par un coup de talon dans la mâchoire.

L’estafilade qui pourrait le dos de Satoru lui semblait à présent aussi grave qu’elle ne lui avait paru bénigne jusque-là. Portant instinctivement une main sur son épaule, il pouvait sentir le sang coagulé qui avait durci son pull.

"Il va se réveiller dans moins de 5 minutes."

L'idéal eut été de le ligoter et de l'enfermer quelque part, mais la montre jouait contre eux et le fanboy de Zorro fut soudain pris d’une étrange lassitude, trois nouveaux gaillards étaient apparus devant la porte qui semblait mener au boss final.
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Noah Kyanseru
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Noah Kyanseru
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Lun 21 Juin - 18:35
Ninja du vingt-deuxième siècle


J’aurais pu faire la même chose, en soi. Un contact de la main droite, et j’aurais restauré l’état antérieur du bonhomme, en un clin d’œil. Mais au-delà d’être dangereux… Je n’avais pas envie d’utiliser mon Alter. Pas après avoir vaguement expliqué que c’était un pouvoir de soin à mon partenaire. Les magiciens et les ex-flics vigilants en cavale avaient en commun le fait de devoir garder leurs secrets. Le pouvoir de Noah était trop précis pour que je prenne le risque de le montrer à tout le monde.

Alors j’avouais être plutôt content de voir que l’autre se trimballait visiblement avec de quoi complètement incapaciter notre drogué du jour. C’était quoi ça ? Y’avait eu une aiguille et puis… Et puis l’autre avait chu. Balèze. Matériel de pointe ? Non, il était habillé trop simplement pour ça. Du matériel de base très bien utilisé ? Possible, il avait visé un point précis. Est-ce qu’il avait usé de son Alter ? Est-ce que le dard était créé au moyen de ce dernier ? Ou bien facilitait-il son utilisation ? L’Alter d’un autre, même ? Merde, l’ancien réflexe qui prenait le dessus. C’était dur de lutter, même quand j’étais sur le terrain avec la Ménagerie, j’analysais mes coéquipiers. Mais je devais me faire à l’idée qu’on s’en foutait. Il était de mon côté, pour l’heure.

5 minutes. C’était largement suffisant pour s’occuper du gros chat et de la portée qui gardait les lieux. Bon, on allait probablement devoir courir vite mais… Ça irait.

"Je retiens ceux-là. Fonce choper le Nekoza, je te rejoins vite."

D’une pression sur un bouton accompagné d’un coup sec du poignet, mes matraques jumelles devinrent une paire de nunchakus.

Bon sang.

C’était trop classe.

Le moment était mal venu pour m’extasier sur ces bijoux de technologie, pourtant d’une simplicité redoutable, mais je n’arrivais toujours pas à m’en remettre. Le Rabbit Stick (je n’avais pas pris la peine de retenir le nom donné par La Forge) me faisait me sentir invincible. Et à en juger par le pas en arrière qu’avait effectué un des larbins, ça faisait son petit effet sur mes ennemis.

Je chargeais en faisant tournoyer mes jouets flambant neufs dans les airs. On y était presque.


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Satoru Akameshi
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Satoru Akameshi
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Mer 30 Juin - 20:06
La douleur s’était répandue dans le corps de Satoru suivi de près par un flot d’adrénaline digne d’un shot de suscitation. Il avait la sensation que son cœur allait exploser alors que celui-ci avait soudainement triplé de rythme. La sensation de brûlure due à l’entaille s’était atténuée mais pas l’envie de pisser.

Il lui fallait tenir cinq minutes. Cinq minutes les dents serrées et le cerveau embrumé par les drogues de sa petite pharmacie biologique.

Bruce Lee entreprit d’avancer sur les sbires tremblants alors que le Kyotoïte tâchait de garder son esprit à l’intérieur de son corps. Les armes réalisaient des figures rapides et menaçantes lorsque leur détenteur s’exclama:

"Je retiens ceux-là. Fonce choper le Nekoza, je te rejoins vite."

Okay, c’était faisable, il lui fallait juste compenser cette faiblesse physique par une mentalité de fer! Tant qu'à jouer avec le labo du corps humain, autant y aller à fond. Choper le Nekoza allait être une expérience délectable!!

Énergisé comme jamais, il grimpa les marches 5 à 5 et en deux secondes défonça la porte du big boss. Il aurait bien aimé avoir encore sa batte de baseball mais celle-ci était restée au bas de l’escalier. Devant lui, quatre hommes baraqués entouraient un monsieur dans la soixantaine. C’était ce truc qu’il allait tabasser? L’homme ne semblait pas particulièrement menaçant. Il était assis à une table devant une partie de mahjong entamée. Les chaises tombées au sol suggéraient que trois des chiens de garde faisaient office d’opposant jusque-là.

“- Eh bien mon garçon, t...”

Sans attendre que qui que ce soit n’atteigne son arme, Satoru avait réalisé un plongeon vers la table, une roulade pour amortir l’impact, en moins d’une seconde il s’était saisi une des chaises et la fracassait sur la mâchoire du premier venu avant de l'abattre sur les tuiles peintes qui tombèrent au sol dans un bruit de pluie.

Putain.

Il avait putain de mal!

Ses idées n’étaient pas claires et à la manière d’un chien enragé, il s’était simplement jeté sur sa cible sans analyser la situation. Ses mains se trouvaient sur la gorge de l’homme lorsqu’un puissant souffle le projeta à l’autre bout de la salle. Complètement anesthésié, l’esprit perdu à des kilomètres de la réalité, il se releva d’un bond et se jeta sur le dos d’un des sbires. Pour une raison qu’il ne comprenait pas, son bras droit ne semblait pas enclin à étrangler le bougre, aussi se contenta-t-il de lui aplatir la jugulaire du bras gauche, prêt à lui arracher les oreilles à coups de dents si nécessaire.

Code couleur du vilain pas beau:
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