Visite médicale, 10/10 à l'audition.

Musique

La vue de l’hôpital n’était à vrai dire pas si plaisante que ça. Mes récents souvenirs concernant cet endroit commençaient à s’accumuler un peu trop, et des images desquelles je n’aurais jamais souhaité être témoin étaient malheureusement trop nombreuses. Ce n’était pas comme si c’était simplement l’une d’entre-nous qui avait un peu trop mal au ventre un jour férié, et qu’il fallait se diriger vers le service des urgences et attendre au minimum quatre heure avec une crampe aux intestins avant d’être prise en charge. J’aurais largement préféré ça tous les jours plutôt que ça…

Je me souviens d’une citation. Nul parent ne devrait avoir à enterrer ses enfants, ou un quelque chose du genre. L’inverse n’était pas plaisant non plus. Savoir la mauvaise santé de ses parents était quelque chose de douloureux, et pour moi… Ça l’était encore plus. Je n’avais pas de repère paternel sur qui compter, plus de tante et compagnie. Ma mère… C’était elle le centre de notre foyer, de notre vie, et bien qu’elle vivait ce qu’elle appelait « la grande vie d’héroïne », elle trouvait le temps de s’occuper de nous.

Et ça faisait encore plus mal de la voir dans cet état, de devoir lui raconter ce qu’il se passait, d’entendre ses complaintes, ses frustrations, ses colères d’être scotchée dans un lit d’hôpital, à ne rien pouvoir faire. Ses mots étaient durs à entendre, et j’avais été terrifiée lorsqu’elle avait balancé, sur l’élan de la colère, qu’elle aurait préféré être morte que dans cet état… Et ce genre de phrases, j’y avais le droit à chaque visite. Pas aussi dures, mais tout de même un peu. Mais j’étais celle qui était là, celle qui allait au rapport comme une brave petite recrue militaire au garde à vous, pour entendre son sergent chef balancer reproches, réprimandes et frustrations. Et j’y retournais à chaque fois. C’était ma mère, et je ne pouvais pas me permettre de l’esquiver.

Bref, j’entrais dans le bâtiment, mon sac rempli de livre et de magasine pour qu’elle puisse s’occuper. Certes, quelques-uns étaient au moins à mon goût, tout du moins, cela ne me dérangerait pas de m’y frotter, mais il y en avait d’autres qui étaient… Comment dire, nettement plus ennuyant. Même si cela concernait des héros, je n’étais pas vraiment très intéressée à voir que super-machin avait eu une relation extra-conjugale avec bat-bidule au lieu de wonder-madame. Mais bon, j’avançais, me présentant à l’accueil comme d’habitude :

‘’Bonjour, je viens rendre visite à-‘’

‘’Oui oui, je vous connais à force. Je vous laisse patienter, le temps qu’une infirmière vous prenne en charge.’’

J’hochais la tête, avant de m’asseoir, silencieusement. Si j’en étais au point où je n’avais même plus besoin de me présenter, je crois que je pouvais officiellement me considérer comme une habituée. Et je ne savais pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. D’un côté, cela montrait surement que j’étais une fille aimante et proche de sa mère, mais de l’autre… La gravité de sa situation. Un soupir s’échappa de moi, avant que je ne prenne mon téléphone, et ne commence à pianoter dessus, essayant de passer le temps. Mais au bout de quelques minutes, quelques voix vinrent à me sortir de mes pensées :

‘’Et si jamais ils découvrent qu’on a de faux badges ?’’

‘’Ils sont pas faux.’’

‘’Ouais mais tout de même !’’

‘’Arrête de te plaindre ! Ça va bien se passer !’’

‘’Tout ça pour une donzelle… J’espère que le patron a plus de plans pour elle que pour nous faire rentrer.’’

‘’Contentes-toi de suivre le plan. Dans deux heures max, on a un demi-million chacun et un aller simple pour Okinawa !’’

Je levais un sourcil face à ceci. Une donzelle ? Un patron ? De faux badges ? Je n’étais pas une experte dans le domaine hein, loin de là, mais cela me semblait être particulièrement louche. Personne d’autre ne semblait avoir entendu cette conversation, étouffée derrière une porte à l’écart. Hum… Peut-être que je devrais appeler la police ? Ou quelque chose, mais le temps qu’ils arrivent, qu’ils sécurisent le secteur et tout… Ça risquait d’être un peu long.

Et l’infirmière qu’arrivait toujours pas… Et si c’était ma mère leur cible ? Elle avait son lot d’ennemi, vu son métier, et qu’un groupe vienne pour finir le travail était un risque que je ne pouvais pas prendre. Tant pis pour l’infirmière, mais je connaissais le chemin ! Je me levais donc en quatrième vitesse, avant de me précipiter dans les couloirs de l’hôpital. Une vie en dépendait.

Beep Beep Beep Beep

Un grand homme couché sur un lit d'hôpital renforcé par son poids démesuré. Il était toujours inconscient, mais Kaito était sa seule famille sauf pour ce qui est de son autre cousin. Il avait une marque mauve qui entourait la position de son cœur. Kaito le regardait d'un air sérieux. Il avait une bonne idée de qui cela pouvait devenir. Il avait eu la nouvelle que son père était parti au ciel. Il avait reçu un appel lorsqu'il était en voyage, il avait été capable de passer au travers mais la tête cherche toujours à le tiré de l'autre sens. Kaito était assis sur la chaise à regarder son cousin inconscient et branché de partout. Un sourire psychopathe apparaît sur le visage de Kaito et rabaisse la tête, une ombre s'affiche et lui cache les yeux. Il s'est promis qu'il allait faire le ménage une fois qu'il en aura l'occasion. Il est resté quelques minutes dans cette position en espérant qu'il se réveille, mais ce n'était pas le cas. Il va devoir sortir de la chambre pour se faire aéré l'esprit. Le sourir psychopathe de Kaito disparaît après qu'il ait pris le temps de réfléchir et se relève afin de laisser les infirmières s'occuper de son cas. Il sort de la chambre, il préférait sortir de l'hôpital pour de bons, ce n'était pas bon pour lui de reste ici.

Kaito traverse les corridors, à un moment, il arrive à une intersection et remarque une civière avec des infirmiers arrivés à grande course demandant de libérer le corridor. Kaito se relève la tête et remarque une jeune femme courir dans sa direction, il voyait déjà l'accident d'avance, il étire son bras afin d'attrapé la jeune femme et l'attiré contre lui en se tenant sur le bord du corridor. En même temps, le groupe d'infirmier vire au coin rapidement de la direction opposé de la jeune femme. Kaito la relâche sans la retenir plus longtemps.

Je ne te conseille pas de te déplacer trop vite dans les corridors ainsi, tu va crée ... Mon dieu, ton teint est si pâle, est-ce que tu vas bien ? Quelque chose que je peux faire pour toi ?

Le titan la regarde de haut, il sort sa main de sa poche et il la regardait dans les yeux, même si Kaito était qu'un adolescent, il avait déjà le cœur à vif par les événements et pouvait mieux comprendre que le temps lorsqu'il avait son ego qui le contrôlais, il la regarde dans les yeux d'un air interrogatoire. Cela causait un drôle d'effet pour Kaito de remarqué qu'il avait une jeune femme exactement de la même grandeur que lui. Il ne regardait pas les oreilles, il était beaucoup trop concentré sur le visage de celle-ci qui semblait être en panique, il n'avait pas le mental pour regardé le moindre détail. C'était un élève de Shiketsu qui a déjà servi en étant un héro pendant une activité. Il avait déjà un peu d'expérience et il se souvenait ce que Hikage lui avait fait comme remarque, il était trop brusque.

Je ne suis peut-être pas un héros, mais je suis un élève de Shiketsu, j'ai peut-être les moyens nécessaires pour pouvoir t'aider.

Kaito était habillé d'une manière légère avec des jogging mais son haut était serré sur tout son corps, il avait développé plus de force après l'activité et il va devoir refaire un peu son garde-robe pour se trouver d'autres chandails. Il profite du moment et qu'il aie quelque expérience en terme de situation héroique afin de pouvoir aidé une personne.

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Qu’est-ce que j’allais répondre si quelqu’un me posais des questions ou venait à m’interpeller sur le fait que j’étais seule ? Je n’étais pas sûre qu’ils accepteraient le fait que je connaissais le chemin par cœur et que je pourrais probablement le faire les yeux fermés comme une réponse. Après, je ne savais pas vraiment ce que je risquais… Est-ce qu’il y avait des lois ou des amendes à ce niveau là ? Est-ce que cela faisait de moi une dangereuse criminelle d’être non accompagnée dans un hôpital public ? Au pire, j’allais me faire gronder, mais ce qui était en jeu était diablement plus important.

Après, je précipitais un peu les étapes, j’en étais consciente. Si je tombais sur ces deux faux médecins, je risquais de ne pas pouvoir faire grand-chose. Crier très fort peut-être, tenter de les attraper sur le vif le temps que d’autres personnes viennent à se rendre compte du crime qui était en train de se jouer. Je pouvais gagner du temps et éviter le pire, le reste… J’imagine qu’il s’adapterait à la situation. Mais l’important ici était de m’assurer que mère était saine et sauve. C’était l’essentiel pour moi, le plus important !

Mais alors que j’avançais dans les couloirs, un bras vint à me surprendre ! Quelqu’un venait de m’agripper sans même m’avertir au préalable !

‘’Hey ! Lâchez-moi !’’

Evidemment, je me débattais, cherchant à quitter le plus vite cette étreinte forcée et surprise que l’on m’imposait ! Non mais pour qui cette personne se prenait ?! Je n’étais pas du genre à refaire le portrait de quelqu’un contrairement à mère, ni même quatre-cents couteaux d’insultes, mais… J’allais bien trouver une manière de lui faire comprendre que-

Oh. Les infirmiers qui débarquaient en urgence sur le côté… C’était vrai que je n’avais pas vraiment fait attention au reste. Je m’étais focalisée sur cette affaire en oubliant que… Eh bien, l’hôpital fonctionnait toujours, avec son lot de personnes qui courraient dans les couloirs, qui débarquaient de tous les coins et qui devaient sauver des vies. Dès que je me rendis compte de son action, j’arrêtais de me débattre, ce qui mena au fait qu’il lâcha sans plus de temps.

Bon… J’admettais ma faute là, et j’allais avoir le droit à des remontrances. Oui, on ne court pas dans les couloirs, ni à la piscine et compagnie… Mais je n’avais pas le temps pour ça, donc j’allais juste rapidement acquiescer pour passer à la suite. Il y avait des criminels dans cet hôpital, et c’était nettement plus important que toutes les bonnes consciences et pensées.

Mais il ne termina pas sa phrase, me dévisageant en me faisant remarquer que mon teint était diablement pâle. Pâle ? Je… Hum, peut-être que toutes ces émotions me travaillaient énormément, et que l’inquiétude devait me rendre un peu plus livide… Et je sentais à vrai dire, maintenant que j’avais une petite pause, les battements de mon cœur résonner jusque dans ma gorge.

‘’Je, hum… Je vais bien. Même si c’est peut-être la première fois qu’on me dit que je suis pâle.’’ Ironisai-je par rapport à mon teint de peau, plutôt foncé. ‘’Mais on est dans un hôpital non, donc euh… C'est plutôt normal non ?’’

Ce n’était pas très crédible, je sais. Mais je n’allais pas non plus tenter une fausse quinte de toux, là ça serait complètement de trop. Puis je n’avais pas à me justifier plus auprès de lui, je devais repartir le plus vite possible ! Et ce fut ce que je m’apprêtais à faire, faisant le premier pas, jusqu’à ce qu’il se présente. Enfin, ce qu’il était plutôt.

‘’Un… Un étudiant de Shiketsu ?!’’

Je me tournais vers lui, le regard bien différent cette fois. Ce n’était pas un simple random venu rendre visite à sa grand-mère pour faire sa bonne action. Bon peut-être, je ne savais pas forcément pourquoi il était ici. Mais il y avait là une toute autre dimension, nettement différente de ce que j’avais pu anticiper. Et à bien le regarder, il était large. Pas dans le sens gros hein, mais plus dans le sens armoire à glace.

‘’Hum… Ça change pas mal de choses alors.’’

Je regardais autour de nous. Les gens semblaient être occupés et à bonne distance. Est-ce que c’était une bonne idée malgré le fait que je ne voulais pas avertir les forces héroïques ou la police ? La manière de procéder n’allait pas être la même. Enfin, je l’espérais. Je m’approchais un peu de lui, avant de parler avec une voix nettement plus basse. Pas des murmures glissés à l’oreille, mais pas loin.

‘’Je… J’ai entendu des gens à travers une porte y’a quelques minutes. Ils… Ils disaient qu’ils avaient de faux badges, et qu’ils comptaient faire sortir une femme d’ici. Le problème, c’est que si on appelle la police, ils vont se faufiler à travers les civils et s’en tirer, surtout qu’ils ont un commanditaire pour ça…’’

Malgré les débats de la jeune femme. Kaito la retenait et se permettait de recevoir des coups de sa part. Il savait que le message allait aussitôt se faire entendre et exactement comme prédit, elle s'était calmé une fois que le groupe d'infirmier vire le coin. Il n'avait pas de raison de la retenir plus longtemps, se fit donc relâcher afin de la laisser partir. Kaito pensait l'avertir et la laissée partir, mais après s'être présenté qu'il était un élève. Il s'attendait à ce que la situation prenne une tournure plus douce, mais ne s'attendait aucunement à ce que cela devienne du sérieux. Kaito l'écouta en se penchant un peu plus vers elle, il regardait ailleurs afin de faire semblant d'attendre une personne. Il avait de la difficulté à la croire, peut-être qu'elle était sous effets d'un médicament. Il n'était pas habitué à voir les gens qui ont une capacité à entendre au travers des portes surtout dans un lieu public. L'étudiant se retourne vers la jeune femme et ses yeux regardent ses oreilles.

Je comprends mieux pourquoi, très bonne capacité.

Le regard retombe au niveau des yeux de la jeune femme, il pose une main sur la hanche et l'autre sur son menton. Kaito était en réflexion, il manquait beaucoup trop d'information pour pouvoir agir. Il n'avait qu'une idée en tête pour l'instant et c'était de les faire fuir. Il regarde le corridor par la suite en s'exprimant avec une voix basse.

On arrive peut-être trop tard, leur plan son en cours d'exécution. Pour l'instant afin d'être sûr et certain que leur plan ne fonctionne pas, ça serais de les faire fuir et s'assurer d'une plus grande protection par la suite. Si j'aurais eu plus d'information sur la dame, j'aurais sûrement été capable de faire un truc. Je n'ai pas le droit d'agir en tant que héros, mais je peux toujours tenter de capturer des preuves, bloqué leur plan et envoyer les informations à un héros pour qu'ils puissent les attraper rapidement sur le fait.

Kaito sort son téléphone et cherchait à écrire à son cousin, sauf qu'il tombe immobile pendant un instant avant de ranger son téléphone de nouveau. Il se frotte le front avant de lancer avec une petite douleur a la voix.

Sauf que le seul héros que j'ai dans mes contacts, c'est mon cousin que je venais juste d'aller voir, il n'est même pas conscient ... Ont tombe complètement à nous-même.

Kaito regarde le corridor une fois de plus et se retourne rapidement vers la jeune femme qu'il cherchait à aider.

Tu partais vers une direction plus précise n'est ce pas ? Donc tu connaissais la personne dont tu penses qu'ils vont chercher ? Je te conseille de continuer ta marche, je te suis, il faut agir immédiatement, ça devient une course contre la montre. On marchera rapidement, notre grandeur sera notre avantage. N'hésite pas à révéler d'autres informations qui pourront être utiles.

Si elle se met en marche rapide, Kaito cherchera plutôt à la suivre à coter tel un accompagnateur pour une simple visite. Il avait une boite de masque et une boite de gants dont il traînait sur une étagère mobile. Kaito décide d'en prendre une paire avec un masque. Sa sera peut-être utile, il met tout cela dans sa poche. Un emprunt de dernière minute.

Je ne m'attendais pas à participer à un tel acte, mais heureux d'être sur place si ont peut sauver un désastre. Je ne laisserais pas personne sortir d'ici entre les mains de certaine personne avec de mauvaises attentions.

Dit-il avec un sourire plutôt amusé, il se passe de l'action et il avait hâte de se mettre à la tâche. Kaito profite pour regarder les panneaux en haut afin de mémoriser le passage et certains passages de l'hôpital.

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J’étais nerveuse. Pour bien des raisons hein. Vu ce que j’avais découvert et entendu, c’était tout de même particulièrement grave et important. Une personne ici, dans cet hôpital, risquait d’avoir de sérieux problèmes, surtout s’il s’agissait en face d’un groupe criminel… Je n’y avais jamais été confrontée, ma mère ayant toujours prit soin de nous tenir à l’écart mes sœurs et moi, afin que nous ne subissions pas les répercussions des combats qu’elle menait. Je ne pouvais que la remercier là, mais maintenant, c’était à mon tour de la protéger, même si je n’avais pas vraiment l’impression que la force seule suffirait là. Il fallait retrouver ces types, et faire tout ce qui était possible pour les empêcher de nuire.

Concernant du coup cet étudiant héroïque, il semblait être songeur. J’imagine que vu la situation, il avait de quoi penser que je venais de m’échapper d’une salle d’opération et que je devais être complètement cinglée à penser que quelqu’un allait se faire enlever. A vrai dire, plus les minutes passaient, plus je mettais en doute ce que j’avais entendu. Et s’il s’agissait de quelque chose sorti de son contexte ? Ou peut-être que j’avais mal compris… Mais j’étais certaine pourtant, ce qu’ils disaient, les émotions dans leurs voix !

Mais il vint à dire à annoncer que c’était peut-être déjà trop tard. La machination était peut-être déjà en route, et que le plus sûr était de simplement les faire fuir… Mais ensuite ? Est-ce qu’il se rendait compte de ce que cela signifiait ? Vivre sous protection en permanence, devoir fuir un danger sans savoir d’où il allait surgir… Tout ça car il n’avait pas le droit d’agir comme il le souhaitait, alors qu’un crime allait peut-être se dérouler dans le même bâtiment !

‘’C’est super dangereux de les laisser filler… Ils ont de fausses cartes et probablement les pass et les clefs. S’ils ont pu avoir ça, ils risquent d’avoir plus encore, ou de pas essayer d’être subtil s’ils y tiennent vraiment !’’

Du moins, j’en étais convaincue, même si une approche bien plus bruyante amènerait son lot de problèmes. Mais je ne voulais pas juste être inactive, à attendre les bras croisés. La possibilité que ma mère soit concernée était déjà une pression qui me stressais. Peut-être que j’étais trop focalisée dessus, mais… J’étais nerveuse quoi !

Mais il ne semblait pas être non plus décidé à juste les laisser filer. Fin, c’était son rôle en même temps, en tant qu’étudiant héroïque, mais… Il devait respecter des règles et tout. C’est… C’est toujours frustrant d’être bloqué ainsi. Mais je n’allais pas baisser les bras, d’autant qu’il me conseillait de continuer. Cette chasse était devenue une course contre la montre, et il fallait en aucun cas échouer. Une vie, et probablement d’autres en fait, en dépendaient.

‘’Où j’allais… Ma mère est dans cet hôpital. Comme c’est une héroïne, enfin, une ancienne héroïne, j’ai… J’ai peur que quelqu’un cherche à s’en prendre à elle, pour se venger lorsqu’elle ne peut pas répliquer.’’

Forcément, c’était une raison très personnelle qui me poussait là, mais en même temps… Bah j’étais qu’une lycéenne, et pas d’un lycée héroïque. Juste une civile dans la masse qu’avait eue les oreilles un peu trop libre et qu’était au courant d’un truc super grave. Mais bon, au moins il y avait quelqu’un d’un peu plus expérimenté pour m’accompagner, même si dans les faits, ça allait être plus l’inverse. Toutefois, il affirmait le fait qu’il ne laisserait pas ces gens enlever quelqu’un, et ça faisait plaisir à entendre.

‘’Merci de me croire. Je sais que je dois avoir l’air d’être une cinglée tout juste échapper de la section asile, mais c’est vraiment ce que j’ai entendu. Cependant… Je ne saurais pas dire à quoi ils ressemblent. J’ai juste entendu leurs voix à travers une porte. Mais si jamais je les entends à nouveau… Je devrais pouvoir dire qu’il s’agit d’eux ou non !’’

C’était à peu près mon plan. En théorie tout du moins, car il allait falloir que je sois top au niveau de mes oreilles. Je ne pouvais pas me permettre d’accuser quelqu’un juste sur une similitude… En clair, j’avais la pression sur les épaules là.

‘’Mais… S’ils comptent enlever quelqu’un, ils vont avoir besoin de quelque chose pour la cacher non ? Une sorte de lit ou… quelque chose du genre. Surtout si leur victime est pas coopérative avec eux… Une idée ?’’

Elle marquait tout de même un point, mais au moins, ils auront plus de temps pour réfléchir à une autre astuce, mais Kaito est surtout concentré à pensé à trouver un moyen pour les capturer sur place. Il finissait par voir un panneau avec un emblème de contagions ainsi qu'un endroit verrouiller avec des combinaisons étanches qu'il a vues dans une petite ouverture entre les portes. Il y a peut-être quelque chose à faire avec. Kaito prend le temps de se rappeler de la direction et sort son téléphone pour jouer avec quelques options en ouvrant les paramètres avec les notifications avant de le fermé. Elle avoue que sa mère est une ancienne héroïne, donc sûrement un règlement de comptes. Pas étonnant que les villains vont tenté le coups tant qu'à avoir la chance de voir leur pire ennemi affaiblis, ils vont prendrent la peine de donner le coup de grace.

C'est exactement l'information qu'il me fallait ! Je vais pouvoir me créer un plan ! Juste quelques minutes.

Kaito continue de fouiller dans sa tête en regardant toutes les possibilités. Il voyait qu'il avait certains gradients et certain jouait avec leur téléphone. Kaito venait de fermer sa sonnerie et il venait d'avoir une bonne idée. Il écoutait la jeune femme parler au côté dont le niveau de stress était assez élevé, le contraire de Kaito qui était bien calme et trouvais presque cela amusant. L'étudiant Titan se retourne vers la jeune femme et dit à son tour.

Ce sont tes oreilles qui m'ont permis de te donner la confiance. Je l'aurais imaginé si cela venait d'une personne dont l'allure était normale, mais j'ai appris à ne jamais sous-estimer les capacités des gens avec les caractéristiques animales. Je le sais que cela n'est pas le bon moment, mais cela te va très bien ! Très mignonne ! Je ne dois pas être le premier à le dire, mais je me permets d'en faire le message !

Kaito rigola un peu suite à sa remarque, il était trop à laisse dans la discutions. Il se racle la gorge avant de continuer à voix basse.

J'ai ma propre idée, je vais jouer un gardien, je veux que tu m'aides pour identifier les gens en montrant un signe. Je vais me mettre devant la porte de la chambre, si les deux personnes se présentent, je veux que tu sois un peu plus loin, joue avec ton téléphone et si c'est eux, fait semblant de répondre à un appel. Je vais faire semblant de scanner leur carte avec mon téléphone avec une fausse sonnerie pour les validés, j'aurais pris leur visage en photo avec et j'enverrais tout cela à un héros que j'ai entendu parler. Le plus rapide du Japon, j'espère qu'il n'est pas trop occupé, ou bien à la police. Je ferais en quelque sorte de les envoyer ailleurs et les faire cherché, si leur carte fonctionne vraiment. Ils se retrouveront coincés dans la zone en quarantaine pour les maladies graves contagieuse. Pendant que je parle à eux, je veut que tu trouves une infirmière ou le chef d'équipe et que tu lui dis d'appeller immédiatement le héro: ''White Spirit'' du groupe The Spirits ont à un cas d'infiltration. Si je me fis à ce que j'ai vu, généralement les corridors sont vidés s'il y a vraiment un cas de contagions et seuls les gens équipées et haut placer son permis. Ça sera plus simple de les capturer dans la région en quarantaine. C'est le meilleur plan que je puisse faire. On se retrouvera, car ça sera sûr et certain qu'on se fera questionné après afin que tout soit correct et qu'ont aie fait cela dans les règlements.

Kaito sort un masque de sa poche qu'il avait pris il y a quelques minutes et le met sur son visage pour cacher la moitier et faire le jeu. Il équipe ensuite les gants médicaux, il se prépare à jouer un rôle en attendant d'arriver sur les lieux.

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Clairement, je n’aimais pas que ma mère se retrouve impliquée dans une telle histoire. Vu son état, elle avait d’autres choses à penser et à subir avant d’être embarquée de nouveau dans des affaires héroïques. Je ne savais même pas si elle était consciente ou non à vrai dire, et si elle l’était, elle risquait de clairement vouloir se débattre à grand coup de semelle, quand bien même son corps n’était pas en état de le supporter… L’impliquer était l’une des dernières choses que je voulais, donc nous devions agir auparavant.

Et l’idée qu’une ancienne héroïne puisse être prise pour cible ne semblait pas être une chose complètement improbable. Au contraire, cette possibilité était suffisante pour que nous nous y engouffrions. Il y avait probablement d’autres théories crédibles, mais je ne souhaitais pas prendre de risques. C’était… Un peu égoïste en fait, comme manière de penser. D’abord ma mère, puis les autres. Probablement pas vraiment ce qu’on attendrait d’une héroïne mais… J’avais l’excuse de ne pas en être encore une. Donc à ma décharge, j’avais le droit.

‘’Parfait.’’ Fis-je, en essayant de me concentrer malgré le stress, avant qu’il ne commence à… Complimenter mes oreilles ? Hein ? C’était vraiment le moment ?! Enfin, il expliquait que la présence de mes oreilles au dessus de ma tête rendait ma situation suffisamment crédible, notamment par le fait qu’il ne sous-estimait pas ces personnes là. Peut-être bien la première fois où le fait qu’elles soient si apparente était d’une aide concrète. Bon, j’exagérais surement, mais je n’avais pas le temps de penser aux détails. Enfin, détails… Il se permettait de me complimenter ! En plein milieu d’une telle situation !

‘’P-Pardon ?!’’ Fis-je, en faisant un geste de recul. Punaise, me faire complimenter les oreilles au milieu d’une situation super tendue dans un hôpital où une personne risquait de se faire enlever était pour le moins spécial ! Vraiment spécial ! ‘’Euh, merci, je crois ? Enfin, c’est vraiment pas le moment !’’

Je devais surement paraître tendue, voir crispée, mais en même temps, c’était la vie de ma mère qui était en jeu. Et pas dans un style « la vie d’ma mère j’te jure qu’c’est vrai ! » comme on pouvait entendre parfois. Non, là c’était sérieux, du concret, avec un véritable danger. Si elle avait l’habitude, ce n’était pas mon cas, et je ne pouvais que ravaler ma salive en me dépêchant d’avancer.

Mais pendant ce temps, l’étudiant de Shiketsu expliqua son plan. Il allait jouer un gardien, et j’allais me mettre pas trop loin, mais suffisamment proche pour reconnaître les types. Et sitôt qu’on les aurait, la cavalerie arriverait. C’était un peu technique sur certains points, je le concédais, notamment ce coup de zone de quarantaine et compagnie, mais… C’était ce genre de détails qui me dépassait. Cependant, ça mettait la barre assez haut sur ce qu’était capable de faire un étudiant héroïque, et que j’en étais particulièrement loin… Mais cela m’allait, pour la simple et bonne raison que mère serait hors de danger.

‘’D’accord, ça me va.’’

Et ce fut ainsi que je mis à pianoter sur mon téléphone, posé à côté d’une grande plante verte. Ma taille et mes oreilles ne me rendaient pas vraiment discrète, mais j’étais suffisamment à l’écart je pense pour pouvoir passer. Certes, quelques médecins me dévisagèrent, manquant de me demander le pourquoi je trainais ici, mais ils étaient tellement occuper que le moindre mot semblait être de trop. Donc je me retrouvais là, à attendre, espérant que quelqu’un vienne, mais…

Rien.

Rien si ce n’était une voix troublée qui résonna dans le batiment :

‘’La jeune Kaza Nousagi est demandée à l’accueil, Kaza Nousagi, merci.’’

Super, j’étais en pleine tension et voilà qu’on me convoquait comme une gamine perdue dans un parc d’attraction ! Je n’avais vraiment pas le temps, absolument pas, et on me demandait… Sérieux, j’avais vraiment pas cette disponibilité là, surtout que, peu après, un médecin vint à se pointer, me reconnaissant directement (les oreilles devant aider)

‘’Nousagi-san ? Vous étiez introuvable.’’

Comment ça pourrait s’empirer ? A moins que les types ne se pointent pile au moment où j’avais une conversation, et donc à un moment où je ne pouvais pas vraiment me concentrer… Là je devais admettre être confuse. Et frustrée aussi. D’autant qu’il s’approchait vers le garçon, le dévisageant un instant avant de lui demander :

‘’Et qui êtes-vous ?’’

Kaito ne put s'empêcher de relâcher un rire dû à la réaction confuse de la jeune femme. Il avait rapidement changé de sujet pour retomber sur le sujet principal. Elle était bien d'accord et la façon dont elle s'exécute, il avait une porte de près, Kaito se positionne devant la porte en bloquant le passage, il pose ses mains sur ses hanches et attend de voir ce qu'il va se passer. Il avait la tête haute et attendait avec patience. Il regardait les gens passées, il se faisait regarder de travers, mais il conservait son énergie de protecteur. Il avait un rôle à accomplir et il n'avait pas peur de le faire jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'une voix résonne dans le bâtiment, Kaito affiche dont un air beaucoup plus sérieux, son regard était beaucoup plus meurtrier. Son plan allait devoir changer plusieurs fois. Il va devoir s'adapter, il se demande presque si les infiltrer ne s'y prendra pas contre la fille pour détruire les chances de se retrouver avec un autre cas comme leur mère. Il avait remarqué le changement de réaction de la jeune femme. Il avait remarqué le manque de professionnalisme en faisant la demande.

Kaito se faisait des idées et voilà qu'un médecin s'approche pour leur parler, se souvient encore de la méthode dont Kaza c'est fait appeler, son hypothèse a été validé lorsqu'il a entendu le médecin l'appeler Nousagi-San. Il avait donc un nom à mise en tête. Kaito restait droit et fidèle à son poste. Lorsque le médecin lui demande de se présenter. Kaito décide de suivre son plan, il se présente d'une voix ferme et sévère en regardant directement dans le blanc des yeux de l'homme.

Je suis un surveillant en apprentissage. J'ai reçu un ordre exact de veillée d'avantage sur cette personne afin d'identifier chaque personne qui circule dans cette pièce ! Une demande spéciale de la famille Nousagi !

Kaito faisait mine de rien pour Kaza, mais il s'inquiétait à présent, car il se demande si la victime n'était pas elle. Il se replace le masque en cachant les yeux du médecin qui avait la taille base à comparé des deux géants. Il fit un clin d'œil à Kaza afin qu'elle ait à voir. Il avait en tête de vérifier si tout va bien. Il va falloir trouver un moyen de surveillé deux personnes à la fois. Ce n'était pas simple pour Kaito, ça serait mieux d'être à deux. Il avait appris à l'école d'avertir les héros au plus vite. Il prit son téléphone et se rend compte rapidement que son téléphone n'avait aucun réseau dans cet immense bâtiment blindé. Il range son téléphone dans sa poche rapidement avant de regardé le médecin devant lui. Le seul moyen sera de trouver quelqu'un de confiant et demander un héros sur-le-champs. Quelque chose de difficile surtout lorsqu'il avait promis de veiller sur la mère, il avait dit à voix haute que personne ne se fera amener par les vilains. La pression sur Kaito lui a fait gonfler les veines sur son corps, il se retenait fortement de ne pas afficher un sourire psychopathe, il ne faut absolument pas craquer. Kaito avait beaucoup de talent en combats et en plan, mais niveau patience et tension, il est très limité et explosif. Il fait mine de rien alors que son corps devient gonflé à bloc. Il avait compris aussi que si lui n'avait pas de réseau, c'était pareil pour Kaza. Ça prenait un nouveau plan, mais le problème avec une infiltration, qui faire confiance ?!

Si vous devez rentré dans la chambre, je vous demanderais de vous identifier et ainsi votre carte pour que je puisse validé avec la centrale !

Et maintenant ? Qu’est-ce que j’étais sensée faire ? La moitié de l’hôpital devait savoir que j’étais considérée comme une enfant perdue, et maintenant qu’il y avait un médecin dans les environs, la moindre chose risquait d’être bien plus complexe… C’était le problème, l’infirmière n’avait pas dû me trouver et en vérifiant les images, ils s’étaient rendus compte que j’étais là. Probablement découvriraient-ils la vérité concernant qui était le garçon à côté de moi s’ils vérifiaient ce genre d’informations. Le temps jouait une nouvelle fois contre nous, et le fait de sonner l’alerte semblait être une chose de plus en plus probable, quand bien même cela ne me satisfaisait pas du tout.

Mais il vint à prendre la parole, expliquant donc notre version. Il était un surveillant en apprentissage, et il avait été missionné pour surveiller les entrées et les sorties de cette pièce. Etant donné que mère était une ancienne héroïne, c’était pour le moins crédible. Du moins, à mes yeux. Cependant, le fait était que « la demande spéciale » avait forcément été faite par quelqu’un… Et, dans le cas précis, cela me désignait comme la personne la plus probable.

‘’Vraiment ? Il ne me semble pas que nous ayons été notifié d’une telle demande. Auquel cas, le personnel de l’hôpital en aurait été informé.’’

Il fronça un peu les sourcils, avant de se tourner vers moi :

‘’Vous avez formulé une telle demande ?’’

‘’Eh bien…’’

J’allais devoir lui mentir. Mais bon, engagé comme nous l’étions, cela me paraissait être difficile de simplement tout balancer. Sa voix ne me disait quelque chose certes, mais pas d’aujourd’hui. Il devait déjà être venu ou ne pas avoir été loin lorsque j’étais avec ma mère, donc cela le retirait directement de la liste des suspects. Retour à la case départ donc, avec des ennuis qui se rapprochaient.

‘’Je m’inquiète pour la sécurité de ma mère…’’

Bon, je réussissais à jouer sur les mots. Je ne mentais pas, et c’était l’avantage ! Mais fait était que je réussissais à aller dans les deux sens. Cependant, il vint à croiser les bras, et afficher un regard réprobateur me concernant.

‘’Je comprends que vous soyez inquiète concernant la sécurité de votre mère, surtout concernant ses conditions d’admissions. Mais je vous assure que ce n’est pas nécessaire ! Nous prenons toutes les précautions nécessaires et seules les personnes autorisés peuvent accéder aux chambres, notamment celles ayant un lien avec les affaires héroïques. De plus, elles sont toutes surveillées. Nous avons déjà pu arrêter deux tentatives de fuite de votre mère par ce système. Et c’est sans compter sur le fait que nous avons une liaison directe avec la police. Je me répète, mais votre mère est sûre ici, sa sécurité est assurée.’’

Il posa ses mains sur ses hanches, assurant avec une certaine fierté :

‘’Personne ne peut quitter ou pénétrer dans cet hôpital sans que nous en soyons informé ! Personne de vivant en tout cas !’’

Personne de vivant ? Drôle de précision… Mais il était vrai qu’avec les sécurités qui semblaient avoir été mises en places, cela semblait être délicat de simplement enlever quelqu’un avec de faux badges, surtout si les chambres étaient surveillées. Peut-être que j’avais considérée trop hâtement ces mots, et que tout cela n’était qu’une fausse alerte, mais… C’était trop bizarre, il y avait quelque chose que je devais louper…

Réfléchis Kaza, réfléchis ! Il y a surement une piste… Réfléchis à des policiers, tu en as déjà vu plein pour voir comment mère devait faire pour mener des enquêtes ! Hum… Minute, avec ce qu’il venait de dire, il y avait bien un épisode qui me revenait en tête. Après, quelle série et saison, ça je savais plus, je pouvais juste dire que l’acteur était pas trop mal et… Enfin c’était pas le sujet.

‘’Et… Concernant les morts ?’’

Il y avait bien une morgue dans cet hôpital, au moins quelque chose de temporaire si jamais le pire devait se produire.

‘’Si quelqu’un voulait… je sais pas, voler un corps aux légistes. Vous feriez comment ?’’

‘’Que… Comment savez-vous ?’’

‘’Hein ?’’

Je le regardais d’une manière un peu confuse. J’avais simplement posée une idée, un peu au hasard pour être honnête, mais… Enfin, c’était pas impossible. Je me souvenais d’un épisode où des braqueurs venaient dans un hôpital pour voler le corps de quelqu’un avant l’autopsie, et ainsi empêcher le déroulement d’une enquête. Cependant, le regard particulièrement grave du médecin laissait croire qu’il y avait bien plus que ça.

Kaito restait sur place à regarder le médecin qui expliquait la situation, il semblait être trop vrai. Il avait presque le goûts de laissé tomber et s'excuser. Il était vrai ce qu'il disait, il préférait rester dans sa position officielle sans dire un mot. Pendant que deux jeunes joues un jeu dans un lieu bien protégé, il y avait tout de même des vilains infiltrés qui semblait avoir plus d'information que les deux adolescents. Kaito avait apprit à la jouer jusqu'au bout et c'était ce qu'il a fait, car la situation semblait prendre un autre virage. Il expliquait pendant un bon moment le fonctionnement de l'hôpital ainsi que toute la sécurité ouvertement, il commençait à faire chaud sous le masque, Kaito le retire un instant pour reprendre son air, tout son corps et son visage avec des veines qui lui sortait de partout par la pression. Il cherchait à se calmer, mais c'était trop difficile de retenir son corps de crée de la haute pression par le stress.

Le médecin finit sa phrase par un bout qui le trahis que même Kaza s'en était rendu compte. Kaito baisse rapidement son visage, le sourire psychopathe était arriver sur le visage. Il ne pouvait plus le cacher, heureusement que Kaza avait attiré l'attention du médecin. Surtout la dernière phrase semblait avoir choqué le médecin qui ne fait que valider les soupçon. Kaza avait été capable de créer une grande confusion Kaito relève son visage changé par son humeur, les yeux plus grand et le sourire énorme qui le dévisage, il approche son visage derrière la tête du faux médecin et parle d'un ton malsain.

Bingo.

Kaito prend le médecin par le collet et le colle contre le mur. Il agrippent le vêtement par l'épaule et le maintien coller sur le mur, Kaito le regardais dans les yeux de son air psychopathe en étant très près.

Un médecin n'aurait jamais parlé des morts, c'est le moindre qu'on peut entendre ici, je te conseille de ne pas grouiller en attendant les forces de l'ordre ou un héros, j'ai beaucoup plus de force qui attend dans mon corps.

Kaito ne se retourne pas vers Kaza, il était très concentré à surveillé les mouvements de l'intrus, il le retenait d'une main sans trop forcé alors que le vêtement était sur le point de déchiré par la tension qu'il exerçait dessus.

Kaza, va chercher des gens, demande leur d'avertir la faction The Spirits, sa prend une aide immédiate et je veux des forces de l'ordre et qu'ils vérifient les caméras ainsi que les enregistrements audio ainsi que sa carte d'accès, sa doit être une copie d'un autre membre du personnel ou un nouveau qui a été simplement crée assez récent. En plus, je n'apprécie aucunement sa logique. Il doit avoir une date de création ou une copie de la carte au niveau de la base centrale de l'hôpital. Une personne va suffir à retracer le reste du groupe, qu'est-ce que t'en penses ?

Kaito était fixé sur l'intrus, il allait même jusqu'à lui parler pour l'occuper et continuer de l'intimider en même temps que la sécurité arrive.

Tu tes déjouer petit, ce n'est pas bien de voler un corps mort, encore moins venant d'une personne toujours vivante. Sa fait quoi de deviner ton petit jeu ? Pas très rusé, surtout d'une personne qui n'hésite pas à expliquer la sécurité de A à Z après avoir été capable de le contourner, faut bien comprendre son fonctionnement total et se renseigner sur chaque point faible. Je le sais que ton groupe est-ici, tu peux me dire où ils se trouvent ?

J’admettais être confuse par la précision qu’avait donné le médecin. Pourquoi l’avoir fait en tout cas ? Peut-être voulait-il plaisanter, simplement essayer de détendre l’atmosphère alors que nous étions pour le moins tendus. C’était peut-être le cas, mais… Je ne comprenais pas pourquoi. Elle était plutôt malvenue… Mais si de mon côté, j’étais plutôt pantoise, ce n’était pas le cas de l’étudiant héroïque, qui se jeta sur l’occasion –et sur le médecin- pour le plaquer contre le mur.

‘’Que ?!’’ A-t-il à peine le temps de souffler avant que son dos ne percute violemment le mur, le sonnant quelque peu, alors que l’apprenti héros semble être comme… Possédé. Son sourire était super inquiétant, et la distance minime qu’il imposait entre lui et le docteur paraitrait comme tous les jours comme une violation de l’espace personnel, mais il n’en avait cure. Il avait mit la main sur le criminel !

Attends… Le médecin ? Ce médecin, un criminel ?! Mais… Comment ? Pourquoi ? Ce… Ça n’avait pas de sens qu’il fasse ça, même si sa précision de tantôt était tout aussi dénuée de sens. A moins qu’il y avait des choses que nous ignorions, mais… Il s’était tourné vers moi, m’ordonnant d’aller avertir une faction… Même si tout ceci semblait être un peu précipité.

‘’Ce n’est pas un des faux médecins ! Sa voix ne correspond pas et… Je crois l’avoir déjà vu et entendu ici, avant aujourd’hui en tout cas.’’

‘’Mais… Mais bien sûr bon sang ! Je travaille ici depuis quinze ans !’’ Il toussa un peu, sonné par le choc qui lui avait été infligé, avant de demander : ‘’Et qu’est-ce que c’est que cete histoire de faux médecins ?!’’

Il tourna son regard vers l’étudiant héroïque, le regardant avec confusion et… Peut-être un peu de peur aussi :

‘’Je ne sais pas ce qui vous prend mon garçon, mais vous faites une grosse erreur !’’

Bon sang, je ne savais pas ce que je devais dire, croire ou faire. Est-ce que ce médecin était innocent, ou bien jouait-il le jeu depuis le début pour nous faire perdre du temps ? Dans tous les cas, qu’il soit ou non avec les criminels, eux courraient toujours, et c’était bien ça ce qui m’inquiétait…

‘’Il y a au moins deux imposteurs dans cet hôpital, deux personnes qui se font passer pour des médecins, et qui parlaient d’enlever quelqu’un !’’

‘’Enlever quelqu’un ? Malgré les sécurités ? Je ne fais que vous exposer la partie émergée, que nous présentons aux familles !’’

‘’Et pour la morgue.’’

‘’C’est… Une autre histoire.’’

‘’Et il y aurait quelque chose ou quelqu’un là-bas qui pourrait susciter un tel intérêt ?’’

‘’Eh bien… En effet. Le gouvernement nous a dit qu’ils comptaient récupérer le corps d’une personne récemment décéder afin de mener des études dessus pour le confier à un laboratoire. Mais les personnes sensées récupérer le corps sont en retard. Ça me préoccupe, vous devez me croire !’’

Un corps qui devait être prit par le gouvernement ? Des personnes prêtes à payer cher pour l’obtenir ? Ça empestait la mauvaise histoire ça… Et c’est typiquement ce dans quoi nous étions engagés actuellement. Restait à savoir si cette piste convenait à l’étudiant héroïque. Mais vu comment le médecin semblait être intimidé par lui, je ne crois pas que mentir allait être dans ses priorités.

La discutions était importante envers les deux personnes, Kaito était sur écoute bien qu'il fût immobile à regardé le médecin. Il écoutait Kaza pendant ce temps la et ainsi le médecin qui semblait vouloir bien coopérer. Il avait tout de même un moment louche dans l'histoire. Telle une goule qui est immobile lorsqu'on le regarde, il continuait de fixer le médecin qui croit bien s'être trompé, mais il pourrait bien aider dans leur recherche. S'il se fit sur les informations de Kaza, ça serait un homme qui était déjà ici d'avance, donc il avait fait subir de l'intimidation à un innocent, mais dans un moment intense lorsqu'ils savent qu'il y a deux intrus.

Kaito allait presque le relacher, mais l'histoire avec le gouvernement ne la pas attiré confiance. Il restait donc dans cette position à le regarder, il avait toujours quelque chose à faire. L'étudiant réfléchis un instant, il savait que des vilains seraient bon pour jouer la comédie. Il savait que le gouvernement n'a rien à voir à propos des corps à moins qu'il ait eu une attaque terroriste chimique. Il est vrai qu'il a compris rapidement qu'il manque encore trop d'information avant d'agir, mais il ne pouvait pas prendre de risque. Les yeux de Kaito prirent une forme différente, il avait de l'inquiétude, peut-être qu'il était déjà trop tard pour sa mère. Kaito relâche le médecin et ouvre doucement la porte en se pointant simplement la tête. La femme dans la chambre était toujours là, ce qui était bon signe. Kaito referme doucement la porte, il avait toujours son air psychopathe sur son visage, il regarde Kaza en s'approchant de nouveau vers médecin sans le retenir cette fois-ci.

Elle est toujours là.

Le jeune homme regarde le médecin de près.

J'en serai désolé si j'ai la preuve sûre et certaine. Nous avions deux intrus minimum par ici et je ne peux faire confiance qu'à une seule personne. Je ne crois pas que ça sois le gouvernement qui demande le corps et encore moins que ça sois les bonnes personnes qui seront là. Malgré la fameuse sécurité, il a toujours un moyen de passer la sécurité s'ils sont bien équipés.

Kaito regarde autours et son sourire disparaît tranquillement, il n'avait pas le contrôle de son visage lorsqu'il se retrouvait sous une pression, il avait un sourire qui le dévisageait un peu trop, surtout pour son visage qui ne semblait pas avoir l'espace pour quelque chose de monstrueux. Seul son corps avait toujours ses veines qui étaient gonflées, il ne pouvait rien faire pour contenir sa pression.

Si c'est cette personne que les gens vont chercher, ce n'est que de la foutaise, elle n'est pas morte et ne vient pas me dire le contraire. À moins que ça soit une autre personne. Quelque chose de certain, tu restes à nos côtés jusqu'à ce que tout soit finis.

La chaleur corporelle de Kaito ne faisait qu'augmenter. C'était l'effet secondaire de son Alter qui était actif.

C'est l'équipe qui vient chercher le corps que je veux voir, je te laisse jeter un coup d'œil dans la chambre, on voit ses côtes se bomber pour prendre son air, sache que j'ai toujours un œil sur toi jusqu'à ce que tout cela soit terminé. T'aurais fait pareil si la vie de votre proche serait en jeu et qu'il y a un intrus à quelque part qui veut du mal.