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JOUR 3 - Aristocratie et pédiluve [Feat Ryou]

Jiyūhito Kyōkan-no-miya
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Feuille de personnage
Titre: Zuijin
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Jiyūhito Kyōkan-no-miya
Rang D+
Dim 5 Sep - 20:23
Son altesse impériale, le prince Jiyūhito Kyōkan-no-miya, adorait la natation.

Ce n'était pas surprenant. Jiyūhito était un véritable animal, il aimait tous les sports tant que ça le forçait à mobiliser quelque chose. Et puis, il fallait bien avouer que dans ce domaine il excellait. Il avait cette puissance mentale que l’on ne retrouvait pas chez le commun des mortels, cette chose qui faisait que son corps lâchait bien avant son esprit combatif.

Le garçon plongea. C’était peut-être la millième fois qu’il entrait dans l’eau aujourd’hui pour ce qu’il en savait, il avait perdu la notion du temps depuis un moment.
C’était sans importance. Il n’y aurait pas de problèmes : un clone Nishimura le surveillait, il avait une montre, il saurait l’interrompre le moment venu. En attendant la piscine était ouverte, l'eau était bonne, l’effort était intense et son crawl de plus en plus précis. Il n’y avait rien de plus sain comme exercice, un excellent moyen de se vider la tête. Et puis, c’était un bon test de volonté.

Sa volonté.

Jiyūhito n’était pas naïf. Il savait que cette capacité était la seule chose qui éloignait un internement psychiatrique. Sa volonté, c’était la seule chose que son père appréciait vraiment chez lui. Si on lui enlevait ça, tout ce qui restait c’était le néant. Un besoin de se confronter, mais aucun moyen de le faire. Autant dire que, dans cette situation, sa famille le laisserait pourrir. Exactement comme en 2156, lorsqu’ils avaient compris que le petit garçon qu’ils adoraient n’existait plus vraiment.

Et puis merde. Visiblement ça n’allait pas aujourd’hui. Broyer du noir, ce n’était pas dans ses habitudes. C’était la fatigue, sans doute.

"J’ai besoin de manger quelque chose."

"Je n’ai pas bien compris."

Jiyūhito, qui avait fait un aller retour sous l’eau sans vraiment se forcer, releva la tête. Le Nishimura le regardait avec son visage en néant, cette horreur qui, de près, révélait à tous qu’il n’était pas un être humain. De loin, les chiens de gardes de la famille impériale pouvaient donner le change. De près, on comprenait immédiatement qu’il n’y avait pas de différences entre leurs corps et leurs "vêtements". Rien de mieux qu’un Nishimura pour entrer dans la zone de l’étrange.

Quant à la phrase de Jiyūhito, rien d’étonnant à ce que la créature ne l’ait pas comprise. Après tout, le jeune homme avait la tête sous l’eau.

"Je disais, aide moi à sortir de l'eau espèce de sac à patate."

"Affirmatif."

Le chien de garde tendit un bras ferme. Jiyūhito l'attrapa avant de s'extirper de l'eau, accompagné dans son effort par l'homme au petite lunette. Il lui tapota l'épaule, plus par réflexe issu de l'enfance que d'autre chose, et se dirigea sans grande hâte vers sa chaise longue. Il avait bien fait de sortir, son corps commençait à lâcher. Ses pectoraux n'avaient qu'une envie : se relâcher. Le jeune homme se dirigea vers sa chaise longue, exposa son torse et ses cuisses au soleil et poussa un long soupir de relaxation. Il se serait bien mis sur le dos mais, connaissant le profil de ceux qui entouraient la piscine, il n'avait aucune envie d'exposer ses blessures. Mieux valait ne pas faire jaser.

"Le calme avant la tempête..."

La tempête, c'était la soirée bien évidemment. Il était ici pour accompagner sa belle sœur, et sa belle sœur était sur ce bateau pour voir des gros légumes et montrer son ventre rond à la bonne société japonaise. Une situation particulièrement épuisante pour Jiyūhito, qui n'avait aucune appétence vis-à-vis de ce genre de chose. Il savait donner le change, mais les habitudes de la haute classe japonaise le barbaient au plus haut point. Plus il s’en tenait éloigné, mieux il s’en portait.

Raison de plus pour se réfugier à la piscine ou il était à peu près certain que personne ne viendrait le déranger.
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Ryou Hanazawa
Messages RP : 258

Feuille de personnage
Titre: Lady Moriarty
Expérience: 335/900
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Rang C+





Ryou Hanazawa
Rang C+
Lun 6 Sep - 0:11
Si on omet les péripéties imprévues du premier soir, ce qui serait une sacré omission car elles ont gâché ce qui aurait dû être la soirée la plus festive et agréable de cette croisière, mon séjour sur le Sea Phoenix était aussi agréable qu'il était calme. Aucun désagrément, beaucoup de repos et de détente, peu de progrès sur le plan politique. De vraies vacances, ce qui était bienvenu mais pas vraiment ce que je cherchais. La faute à cette ambiance de détente vaguement effervescente à laquelle je n'étais pas habituée, je me suis laissée entraîner à faire comme les autres croisiéristes et simplement profiter du beau temps et du confort. C'était presque hypnotique, même mon cerveau hyperactif ne pouvait se détacher du confort des transat, de la douce caresse de la brise sur ma peau enfin dénudée, quelque chose que je n'avais pas connu depuis des années si on omet les douches et les moments où je me change.

Car oui, de toutes les activités possibles proposées à bord du navire, la piscine s'est vite avérée avoir ma préférence. A condition que Kyanseru ne soit pas dans les parages à guetter la moindre occasion de me jeter à l'eau de force. La Forge m'avait gracieusement fourni – disons que je lui avait commandé, et qu'elle avait produit un travail de qualité exceptionnel, comme d'habitude – des modèles réduits de mes combinaisons régulatrices de chaleur, moins efficaces que l'originale mais bien plus pratiques. Visuellement, j'avais l'impression de porter un maillot une pièce très classique, et personne ne faisait attention alors que je me promenais sur le pont, avec juste une combinaison et une paire de sandales. Et une serviette autour de la taille. Et des lunettes de soleil, pour ne pas finir aveuglée par les reflets du soleil sur l'eau. Et un chapeau à large bord, pour me protéger du dit soleil et ne pas cumuler les sources de chaleur. J'en produisait bien assez moi-même, pas besoin d'ajouter des sources extérieures.

C'est parée de la sorte que je profitais de l'air du large, allongée sur une chaise longue, sous un parasol. Après avoir fait quelques longueurs et profité de l'eau pour me rafraîchir, j'avais envie de reposer un peu mes bras et de sécher avant d'y retourner. Pas que j'étais fatiguée, mais la natation n'a jamais été mon fort. Peu d'occasions de pratiquer. Alors, n'y connaissant pas grand-chose, je trouve l'exercice vite lassant, et devoir partager un bassin pas si spacieux avec les autres vacanciers limitait beaucoup les possibilités. J'alternais donc les sessions de barbotage avec des pauses sur le bord de la piscine, allongée à l'ombre, à lire sur ma tablette et à écouter les conversations des autres passagers en quête de potin intéressant, quelque chose d'utile pour entamer une conversation et me rapprocher de personnalité influentes.

Je n'aurais jamais deviné que le plus intéressant du lot finirait par être une simple remarque, murmurée par un adolescent à lui-même. Pas n'importe quel adolescent, bien sûr, le Prince Impérial que j'avais eu l'occasion de reconnaître plus tôt sans savoir comment – ni pourquoi – l'aborder. Le célèbre jeune hurluberlu semblait aussi heureux de nager qu'il était peu enthousiaste à l'idée de… quelque chose, un événement qui se dessinait dans un futur proche. Du coin de l’œil, dissimulée par mes lunettes, je l'ai observé un instant et j'ai vu tout ce qu'il me fallait. Difficile de réprimer un sourire en coin, mais c'est sans malveillance que j'ai fini par me tourner – toujours à moitié allongée – dans la direction de son siège.

"Le dîner de ce soir ne semble pas vous enthousiasmer particulièrement, je me trompe ?"

Peut-être avait-il espéré rester seul avec ses idées, mais si c'était le cas il n'aurait pas dû s'installer dans le transat voisin du mien. Vraiment, il m'avait invitée à l'aborder comme ça, je ne faisais que lui répondre. Et ma compagnie ne pouvait qu'être plus agréable que celle du pantin inhumain qui l'accompagnait.


JOUR 3 - Aristocratie et pédiluve [Feat Ryou] Signal11
Je rentre dans votre tête en #cc0000
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