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La légende du Chevalier Blanc [PV Coy]

Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Mar 21 Juin - 14:59
Les journées se faisaient de plus en plus longues. Plus j’approchais de la complétion du Fully Underwater Concealed Key Operation-Field Forever, plus j’avais l’impression qu’il nous restait un travail colossal à abattre. De façon grossière, on pouvait découper le lancement de ma nouvelle base en trois grandes étapes.

Tout d’abord, la rénovation du sous-marin. Une étape essentielle, déjà franchie depuis un certain temps. En soit, le léviathan pouvait d’ores et déjà naviguer et opérer au maximum de ses capacités. Mais je ne voulais pas un sous-marin, je voulais MON sous-marin. Et pour cela, il y avait la deuxième étape.

Le réaménagement total du sous-marin. Sans doute l’étape la plus longue et exténuante, dans laquelle j’avais l’impression de patauger depuis des décennies. Le F.U.C.K.O.F.F. devait être une forteresse, mais également un lieu de vie confortable pour moi et l’équipage et, surtout, un lieu de travail. Bureaux, ateliers, chambres, salle de réunion, commodités, loisirs… Mes employés seraient en mer pendant des périodes atteignant parfois les deux mois. Si je ne craignais pas pour la santé mentale des opérateurs du sous-marin à proprement parler, c’était pour mes artisans que je devais prendre des précautions. Même moi, toute casanière que j’étais, j’allais devoir m’habituer à un tout autre mode de vie.

La dernière étape serait le lancement des opérations à proprement parler, et l’embauche des petites mains qui transformerait La Forge en une véritable entreprise. Mais ça, je n’y étais pas encore.

Assise dans mon atelier personnel, j’avais du mal à me concentrer. L’isolation sonore des pièces viendrait à la fin, et actuellement, j’avais l’impression de pouvoir entendre chaque bruit de pas qui résonnait dans le vaisseau. Je faisais de mon mieux pour ignorer le remue-ménage, mais le fait était que je composais avec une migraine depuis des jours maintenant.

À travers tout le submersible de 210 mètres de long, on s’affairait pour bouger du cargo, assembler des meubles, brancher et débrancher des câbles, déballer des cartons. Des gardes armés patrouillaient tranquillement, et Citadel montait la garde non loin de la porte de mon atelier. Tout se déroulait normalement.

Alors que j’étais penchée sur mon cinquième prototype de lame d’énergie (je regrettais vraiment de ne pas avoir réalisé que Natalya avait volé l’ancien), l’un de mes écrans s’alluma et la voix de Leduc se fit entendre.

"Forge, un nouvel arrivage en approche."

Je regardais ma montre. Pile à l’heure. Notre navire furtif faisait régulièrement la navette entre la côte et le sous-marin, actuellement à la surface, pour effectuer la relève du personnel ou apporter vivres et matériaux à bord.

"Bien. Merci Leduc."

Je me dirigeais vers l’ordinateur branché dans un coin de la pièce et, d’une manipulation, affichait le rendu des caméras de surveillance sur les multiples écrans qui jonchaient le mur de mon bureau. Je tenais à garder un œil sur les arrivées et départs de matériel, du moins pendant cette période transitoire.

Pour l’instant, pas d’incidents à déplorer. Espérons que cela continue ainsi.


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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Jeu 23 Juin - 23:29
Un autre jour, une autre journée d'entraînement. Depuis Musutafu je passais tout mon temps à la base. Que ce soit pour de simples sessions de sports, des cours théoriques ou des séances de destruction d'écailles intensives. Et le pire dans tout ça, c'est que ce n'était même pas avec Lincoln ou Lynx ! Juste des agents désigner au pif pour me torturer physiquement et/ou mentalement.
Apparemment, Mindfeel avait des affaires personnelles à régler et elle ne pouvait ni m'emmener, ni m'en parler. Et moi j'étais censé faire quoi pendant ce temps ?! Étudier ? Si je n'étais plus au lycée c'était parce que mon envie d'agir dépassait mon envie d'apprendre. Et désormais je me retrouvais au même point qu'il y avait déjà un peu plus d'un an. J'avais besoin d'être un Héros.

De ce manque naquis un terrible ennui. Mes squats n'avaient plus autant d'énergie, mes réponses sur la bonne utilisation d'explosifs n'étaient plus aussi extravagantes et mes écailles tombaient sans même devenir plus durs. Enfin, c'était mon ressenti. Le manque d'action, le manque d'adrénaline, le manque de vieille folle, tout ça m'avait mis dans un état presque végétatif où j'attendais seulement le retour de ma supérieure.
Par le passé, j'aurais sûrement essayé de trouver quelque chose à faire, sauver un chaton perché sur un arbre, faire traverser la route à une grand-mère... Mais ces actions ne m'auraient pas suffits, il me fallait du gros. Du gros comme, Slendy ! Ça c'était la bonne époque. Two bros, hitting each other in the face, rien de plus. Malheureusement, il avait disparu. Et tout ce qu'il m'avait laissé c'était le contact de quelques-uns de ses "amis" si jamais j'avais besoin "d'informations".

"Hmmmm...", dis-je un soir en regardant une liste de différents endroits et numéros,"Mais oui ! Des informations ! Littéralement ! J'aurais pu m'en servir depuis un bon moment déjà !"

À vrai dire je ne me rappelais plus de ce que j'avais compris par "informations", mais je mettais ça sur le dos du choc de ma dernière mission. Ce qui était sûr c'est que je m'en voulais et que j'allais faire amende au plus vite.

Durant les semaines qui suivirent ma révélation, je rentrai en contact avec un groupe des amis du "Maraudeur". Impressionnés par ma relation un tant soit peu embellis avec leur Guru, nous établîmes un accord. Ils me donnaient des tuyaux sur des trafics et moi je les laissais tranquilles.
Marché conclut et quelques jours après j'avais déjà ma première touche, une cargaison bizarre au port de Tokyo. Le voyage était récurrent et la destination inconnue. Parfait ! C'était l'occasion que j'attendais depuis Musutafu ! Le jour même j'avais du mal à me concentrer tellement j'avais hâte d'écraser du méchant à coup de "Scale Punch !". Je séchai une demi-journée de cours, dont je n'avais absolument pas besoin, pour me préparer avant de me rendre au port à bord de ma "Cavalerie". J'embarquai tout équipement, le scale gun, mon nouveau costume, mes flash bang et ...un couteau, on ne sait jamais après tout. Je n'avais pas de vrai plan, si ce n'était casser des gueules, mais pour ma défense, je ne m'attendais pas non plus à tomber sur le cœur du cartel de Tokyo.

Le soir même, non loin du point de rendez-vous de la cargaison et du bateau, j'abandonnai ma monture pour qu'ils ne m'entendent pas arriver. Je détestais les cours, mais s'il y avait bien une chose que j'avais appris c'était que la Cannon Ball ne pouvait pas résoudre tous mes problèmes. Jusqu'à un certain point du moins.
Ainsi je me faufilai de conteneur en conteneur et de grues en grues, évitant les caméras que je repérai à chaque arrêt. Pour une fois, je ne faisais qu'un avec l'ombre et le chevalier était limite devenu ninja. Je continuai mon role play jusqu'à voir du coin de l'œil une petite équipe en train de finir d'emballer de la marchandise. J'étudiai la scène une fois de plus, ils n'étaient pas nombreux et je pouvais surement m'en occuper. Mais ce ne serai compté sans leurs armes, alters et les caméras environnante qui permettrait d'appeler des renforts. Ces mêmes caméras que je m'efforçais d'éviter depuis mon arrivée sur le port. Que faire, que faire ...

"Okay, si j'étais Mindfeel qu'est-ce que je ferai ? Hmmmmm ... Diversion ? Et pour quoi faire ? Hmmmmm... Eureka !"

Mes petits murmures à moi-même faillirent prendre un peu trop d'ampleur quand je trouvai une idée qui, selon moi, pourrait fonctionner.

D'abord, je chargeai mon scale gun, puis changeai son mode de tir en Single Scale et ... TONK ! Je tirai une de mes écailles sur un conteneur à l'inverse de ma position. Sur le coup les regards se concentrèrent tous du même côté et ils commençaient à s'y diriger. C'est à ce moment-là que je fonçai droit vers les caisses.
Entre ma position et mon point d'arriver se trouvait une caméra spécifiquement pointé sur la cargaison. Alors que je m'efforçai d'être discret en tout en courant, je pointai une seconde fois mon scale gun avant de tirer sur l'œil dans les cieux. Bingo ! La caméra détruite je sautai dans l'une des caisses en bois pleine de nourriture. Avec un peu de chance, la personne derrière l'écran était un vieux obèse en train de faire sa troisième sieste de la soirée, comme ça il ne remarquerait pas l'absence d'une des caméras.

"Must have been the wind."

En tout cas, la main d'œuvre n'avait pas l'air de m'avoir vu puisque l'un d'entre eux renferma ma caisse pour me garantir un voyage sûr. A moins que je tombe à l'eau bien sûr, auquel cas... Fichtre.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Ven 24 Juin - 1:03
Une des caméras n’affichait aucun feedback. Caméra A-3… C’était l’une de celles sur le port. À bord du sous-marin, tout était impeccable. Je jurais silencieusement. C’était bien trop fréquent, avec les caméras du port. Toutes les semaines, au moins une tombait en panne. L’air marin, sans doute. Ça ou des sales gosses qui s’amusaient à les caillasser.

En bref, il y avait de fortes chances qu’il ne s’agisse que d’un trouble de fonctionnement tout à fait anodin. Mais, et ça me tuait de l’admettre, mes retrouvailles avec Natalya m’avaient rendue un peu paranoïaque.

En deux clics, j’accédais au métrage enregistré par la caméra avant son malfonctionnement. Elle avait cessé de filmer il y a… Environ 20 minutes. Rien d’anormal sur les autres caméras juste avant l’incident à part…

Là.

Mes hommes de main tournaient la tête. Et quelques secondes plus tard, plus d’images.

J’avais un très mauvais pressentiment. Bien sûr, il y avait des chances pour qu’il ne s’agisse que de cela, un pressentiment. Mais je ne pouvais pas prendre trop de risques. Pas alors que ma forteresse mobile n’était pas encore totalement opérationnelle. Si le bateau était déjà parti il y a plus de 20 minutes de cela… Alors il n’allait pas tarder à arriver ici.

Je me redressais et courut presque vers la sortie de mon atelier. Citadel, assise sur une chaise dans le couloir, leva les yeux de sa console de jeux portable.

"Un souci, patronne ?"

"Peut-être."

J’avais effectué un geste de la main qu’elle connaissait bien désormais. Celui qui voulait dire "Mets ton masque et viens". En bonne subalterne, elle obtempéra sans poser de questions, abandonnant sa partie et rejoignant mes côtés.

Je traversais le submersible à pas rapide, tout en passant en revue nos effectifs, dans ma tête.

Nous n’avions pas d’armes à feu. Je n’aimais pas ça, et c’était dangereux, dans un tel environnement. Et je n’avais pas confié mes créations aux gardes présents à bord, étant donné qu’ils ne devaient y être que temporairement.

Donc. Il y avait à bord 15 gardes armés de tantō, tasers et matraques. Une bonne vingtaine d’ouvriers et déménageurs du monde de l’ombre, qui s’affairaient à bord mais n’étaient pas formés pour se défendre. 20 membres de l’équipage temporaire du sous-marin, capables de se débrouiller à mains nues, mais qui ne tiendraient pas cinq secondes face à un utilisateur d’Alter. Enfin, 5 gardes "d’élite" s’occupaient du transport de matériel, et se trouvaient actuellement à bord du navire furtif qui s’approchait. Eux, étaient habilités à utiliser leurs Alters pour se défendre, à l’inverse des 15 premiers laquais. En plus de ces sbires sans noms, il y avait Leduc, dans son bureau, absolument inutile en situation de combat. Et Citadel, à mes côtés, de très loin la meilleure combattante à bord.

Mon domaine pouvait résister à un assaut de la police. Sans trop de soucis, même. Mais… Des héros pros ? C’était à débattre. Je n’avais pas encore pu installer mes pièges. Ça restait presque prétentieux de parler de héros au pluriel. N’importe quel pro du top 20… Non, top 50, flanqué d’une batterie de policiers, pouvait potentiellement ruiner mon opération.

Enfin, j’étais arrivée à l’entrée du sous-marin. Déjà, quelques-uns de mes hommes étaient en train de décharger le contenu du navire et de l’amener au sein du submersible. Tous se tournèrent vers moi.

Au moins, ce n’était pas une attaque de masse, mes gardes d’élite étaient intacts, et au complet. Ils ne semblaient pas non plus avoir été suivis. Restait la possibilité de polymorphes mais… Non, je deviendrais vraiment folle si je me mettais à penser ainsi. Je me raclais la gorge, voyant que tous avaient interrompu leurs activités en voyant la maîtresse des lieux arriver. Bien que masquée, mon air inquiet devait être facilement lisible.

"Bien ! Il y a des chances pour que cette cargaison ait été compromise d’une manière ou d’une autre. Inspectez chaque caisse, extérieur comme intérieur. Si vous trouvez le moindre bout de métal suspect, la moindre empreinte de main qui ne devrait pas être là, vous m’appelez. Même chose si du matériel manque à l’appel ou s'il y en a trop, faites l’inventaire complet de ce qui devrait se trouver à l’intérieur."

Une atmosphère tendue s’était installée, d’un coup. Tous hochèrent la tête, d’un air mi-inquiet par la perspective d’avoir été piégés, mi-agacé par ce développement soudain qui leur rajoutait du travail.

Quant à moi… Je tournais les talons et, un peu nerveusement, reprit la route de mon atelier, suivie de près par Citadel. Mon pas était plus lent qu’à mon arrivée, mais je n’avais malgré tout pas envie de me trouver dans les parages. S’il ne s’agissait que d’un mouchard posé par les autorités, tout serait réglé et on finirait par en rire. Mais si une bombe avait été posée dans une caisse… J’avais tout intérêt à me trouver à l’autre bout de l’engin.


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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Dim 26 Juin - 5:01
Je pense enfin avoir compris pourquoi je détestais autant l'infiltration. L'ennui ! J'étais recroqueviller dans cette caisse en bois, entouré de pains et pâtisseries en boîtes ou en sac et tout ce que je pouvais faire, c'était attendre. Tout ça parce que je voulais agir de manière un peu plus "pro". Si je n'avais pas été chez Aegis j'aurais sûrement foncé sur ces gars et j'en aurais fini en moins de cinq minutes, sans me demander ce qu'ils préparaient. Mais non, il a fallut que ma réflexion change et que je réfléchisse avant d'agir !
Ainsi, je me retrouvais à jouer avec les modes de mon arme, un pain au chocolat industriel dans la bouche. Certes, pour certains rester enfermé dans une boîte, allonger sur un coussin de nourriture sonne comme un doux rêve, mais pas pour moi. Mon cerveau d'hyperactif avait besoin de stimulation et ça faisait presque 20 minutes que je n'avais pas eu le droit à une once d'action ! J'étais sur un bateau avec une poignée de méchants et je n'en avais frappé aucun !

J'en avais tellement marre que j'étais prêt à éclater le couvercle cloué pour tous les envoyer par-dessus bord. Heureusement, peu après cette envie de violence, ma caisse commença à bouger. Ce n'était pas un simple mouvement de vague non plus, je pouvais sentir que quelqu'un me portait. Pour réussir un truc du genre il fallait vraiment avoir des bras ! J'avais bien fait de rester à l'intérieur, même si j'avais dû souffrir tout le trajet.
Au bout d'un petit moment les mouvements cessèrent et la personne me portant me laissa tomber. D'une, aouch ! De deux, pauvres pâtisseries. Et de trois, j'étais à l'intérieur ! De quoi ? Je ne savais pas. Mais je n'entendais ni vent, ni vague, ni dauphins, ce qui ne changeait pas d'avant, mais passons.

Pour expliquer cet arrêt soudain je plaquai ma tête contre un mur de la caisse pour écouter ce que les quelques gars avaient à dire.

"Bien ! Il y a des chances pour que cette cargaison ait été compromise d’une manière ou d’une autre. Inspectez chaque caisse, extérieur comme intérieur. Si vous trouvez le moindre bout de métal suspect, la moindre empreinte de main qui ne devrait pas être là, vous m’appelez. Même chose si du matériel manque à l’appel ou s'il y en a trop, faites l’inventaire complet de ce qui devrait se trouver à l’intérieur."

Mince, pauvre gars. Il devait sûrement s'être fait racketter à cause de sa voix étant petit et c'est pour ça qu'il était devenu méchant. Je compatis. Oh et mince ! Ils devaient fouillés la cargaison et j'étais la cargaison ! Moi qui pensais qu'ils allaient prendre une pause café tranquillement, parler de leurs enfants, de leurs femmes et du week-end qu'ils avaient préparé. Dommage.
J'arrêtai donc de trifouillé mon arme et enclenchai le mode "Shot Gun", si je devais être découvert je n'allais pas le faire sans me battre. Pour augmenter mes chances dans ce 1 contre ... pas mal de gens pour sûr, je sortis même une flash bang, un truc que je n'avais utilisé qu'en entraînement jusqu'ici. Je me replaçai, pieds contre le couvercle, prêt à le faire s'envoler dans la face à quelqu'un, puis j'attendis.

L'ordre avait été donné, alors il ne s'agissait plus que d'une question de temps avant qu'un henchman ne vienne ouvrir ma boîte. Fort heureusement, je n'eus pas à attendre trop longtemps. À peine deux minutes plus tard, le bout d'un pied de biche fit son entré dans l'interstice entre le mur et le haut de la caisse. Instantanément je ramenai mes jambes vers moi avant de les relâcher violemment, comme un ressort. Le couvercle quitta le reste de la caisse pour se réfugier dans la face du premier venu puis, l'ouverture faite, je lançai la flash bang armée en l'air en me recouvrant les yeux.
Mon ouïe m'abandonna durant quelques secondes, mais je n'avais pas le temps de m'en inquiéter. Je sautai hors de la boîte et pointai le Scale Gun vers la première cible en vue avant de lui tirer dans la jambe. Cette dernière désormais hors-service, j'orientai ma prochaine attaque vers la victime du couvercle en bois qui se trouvait à mon corps-à-corps.

"Tail Swipe !"

Je m'abaissai et tournai sur moi-même pour lui détruire les tibias à l'aide de ma queue. Comme ce malandrin aurait plus de mal à se relever que l'autre je redirigeai mon attention sur celui avec mes écailles enfoncées autour de son genou droit. Il était plus accroupi qu'allonger et ça me dérangeais, donc en quelques pas de course j'arrivai en face de lui et lui assénai un bon coup de botte dans le menton.
Ils n'étaient clairement pas que deux au port, mais je le réalisai trop tard et une matraque vint s'écraser sur mon dos. Je tanguai, surpris par le coup et me retournai pour bloquer le prochain avec mon bras écaillé.

"Armor Up !"

Partout sur mon corps mes écailles s'hérissaient. J'en profitai donc pour le contrer avec un coup de tête à l'abdomen vu la taille du bonhomme. Sur l'instant ma tête résonna, c'était comme-ci je m'étais attaqué à une plaque de métal et Dieu sait que ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Exploitant mon étourdissement il m'enchaîna de coups de poings et je devais dire que je préférais la matraque.
Caché derrière mes bras, j'encaissais et lorsque qu'il loupa un de ses coups je chargeai une bonne droite comme je savais les faire.

"Scale Punch !"

Comme je l'avais dit ce n'était pas la première fois que je frappais du métal et le métal ça se cabosse. J'avais repris l'avantage et continuais de lui asséner des coups à la tête assez forts pour mettre Hans à terre deux fois de suite. Mais il fallait croire qu'ils étaient bien plus que trois dans cette pièce, puisque deux autres petits soldats vinrent m'attraper pour m'éloigner d'Aluminium Man. En m'écartant je vis le vrai nombre d'ennemis que j'allais devoir affronter et autant dire que je ne m'étais pas assez préparer.
Je m'extirpai de leur emprise, pris de la distance et me mis à couvert derrière des caisses pour recharger mon Scale Gun et réfléchir à la suite des opérations.

"Tain, vu le nombre de gars, si je continue à crier mes techniques comme ça, je n'aurais plus de voix pendant un bon moment."
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Lun 4 Juil - 20:16
Non, non, non, NON ! Qu’est-ce que c’était que ça ? Un GOSSE ? Dans mon sous-marin secret ?

Ça n’allait pas du tout, si les étudiants héroïques (car son style de combat était celui d’un héros et non d’un assassin) comme ça se sentaient pousser des ailes. Les autres boîtes n’explosant pas, toutefois, j’imaginais qu’il n’y avait que lui à bord… À moins que son mentor était doté d’un Alter d’invisibilité quelconque. Peu probable, mes caméras étaient intactes, et je pouvais suivre le combat à l’entrée sans souci.

J’appuyais sur un bouton, et ma voix résonna dans tout le sous-marin.

"Ici La Forge. Nous avons un intrus à bord. Jeune, armé, formation héroïque. Que tout le personnel non-combattant se réfugie dans les zones sécurisées et évite l’entrée. Au personnel combattant, bloquez les zones de passage et convergez vers l’entrée."

Je relâchais le bouton, et ouvrit la porte de mon atelier personnel, dans lequel je m’étais réfugiée.

"Bien sûr, Citadel, toi tu restes ici. Et tu fais attention avec tes gaz, les systèmes d’évacuation ne sont pas encore terminés."

Le petit tas de muscle m’adressa un pouce levé, silencieusement. Heureusement que je pouvais compter sur elle.

Je refermais la porte, et la verouillait à double tour. Il n’y avait qu’une seule entrée vers mon bureau. Le gosse était doué, mais est-ce que ça suffirait à passer tous mes gardes ? Peut-être. Citadel restait un défi de taille (ironiquement). Mais elle ne pouvait pas utiliser ses meilleurs gaz, dans cet environnement. Mais même s’il parvenait à atteindre ma porte, restait qu’il lui serait probablement impossible de réellement vaincre 20 individus, seul comme il l’était. S’il franchissait simplement leur barricade, viendrait un moment où, face à ma porte, Citadel saurait le retenir, et là, il se retrouverait submergé. Il n’y avait pas de barricade, dans la pièce devant mon atelier. Pris en tenaille, il ne pourrait que perdre, sur le long terme.

Mais si malgré tout… S’il réussissait ? Je ne voulais pas y penser. Un frisson remonta le long de mon échine. Je détestais les imprévus. J’aurais été ravie de pouvoir éprouver mes systèmes de défense, mais là, ils n’étaient pas encore installés. Il y avait trop d’inconnues pour que cette attaque soit réellement prévisible dans son déroulement.


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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Dim 31 Juil - 2:32
De derrière les caisses je pouvais entendre le bruit des bottes d'un bon nombre de gens. Certains s'écartaient, d'autres venaient du couloir en se rapprochant et une poignée se trouvaient juste derrière ma barricade. La situation n'était clairement pas à mon avantage, mais rien n'était joué. Avec un peu de cette nouvelle réflexion, de chance et de bleus, je pourrais sûrement m'en sortir.
Je savais déjà que j'en avais laissé deux à terre pour sûr et un troisième bien amoché, mais je n'avais pas pris le temps de jeter un œil à mes alentours. Je ne connaissais donc ni le nombre exact d'ennemis, ni l'agencement de mon entourage. De là où je me trouvais je pouvais distinguer un endroit très industriel, en pleine rénovation et complètement fermé. Ce pouvait-être une sorte de plateforme pétrolière ? Quoi que, je ne me souvenais pas avoir été soulevé. Mais sinon, où pourrais-je bien être ?
Je jetai un coup d'œil au-dessus de mon abri pour essayer d'un peu plus en apprendre sur mes environs. Malheureusement, à peine avais-je sortis ma tête qu'une caisse vint me raser le crâne.

"That was way too close !

Je retournai dans ma cachette et réalisai très vite que le temps me manquait. Le pauvre coup d'œil que j'avais pu jeter m'avait montré qu'il restait bien trois gros bonshommes et toute une petite armée qui arrivait derrière eux. Si je voulais survivre je ne pouvais pas perdre plus de temps à réfléchir. Deux des trois soldats se rapprochaient pendant que leur comparse métallique se préparait à jeter des tonneaux sur moi tel un Not So Cool Gorilla. Vite, vite ! Réfléchit ! Mon Dieu, comment faisaient les autres pour former des plans dans ces moments de stress ?! La Coy WayTM était tellement plus simple !

Mais... Mais voilà ! Si je n'avais plus le temps, autant aller au plus simple pour moi ! Je sortis d'un seul coup de ma barricade, les bras grands ouverts comme-ci j'attendais que Yuki me saute dessus. La remplaçant, une caisse en bois lancé par un colosse. Je la réceptionnai, non sans mal, utilisai la force de l'impact en me rattrapant pour tourner sur moi-même, boîte en mains et l'envoyai dans le soldat à ma gauche.
Mon torse criait de douleur, néanmoins, je n'avais pas une seconde à perdre. Directement après avoir lâché la caisse, je roulai sur mon côté droit pour arriver aux pieds du second soldat et le frapper là où ça faisait mal. Un gauche dans les bourses et un tire de "Scale Gun" dans le torse le poussèrent à terre. Et ce n'était pas fini. Je profitai de la surprise de mon attaque pour foncer sur Aluminium Man, le soldat le plus éloigné. Il attrapa le tonneau le plus proche, le leva puis me le lança dessus.
J'avais l'élan, j'avais les écailles et surtout, j'avais la Ball ! Je me roulai en boule avant que le projectile ne puisse m'atteindre et passai donc au travers, détruisant au passage cette petite cargaison de nourriture. J'atterris ensuite sur l'homme en métal et le renversai. Plaqué au sol, je sortis de ma "Cannon Ball !" et l'enchaînai de coups à la tête.

"CA. NON. BALL. EN. CU. L..."

Alors que je me défoulais sur son visage désormais inexpressif, mes oreilles s'hérissaient. Je me retournai d'un seul coup pour voir le soldat de gauche debout, bien qu'un peu sonné. J'attrapai la matraque de l'inconscient au sol et me relevai pour en finir avec la B-Team. J'entamai ma course, sans qu'il ne se retourne puis sautai sur un morceau de la cargaison pour lui asséner un coup fatal aérien, mais il fallait croire que cet effet de style était de trop.
Cette cascade lui laissa le temps de se retourner et de m'aveugler d'une lumière intense venant de ses yeux, un flash limite angélique. Je perdis ma forme et il m'attrapa en plein vol pour me faire valdinguer quelques mètres plus loin. Le choc de ma chute actualisa ma douleur au torse, je pris donc un peu trop de temps à me relever et l'appareil photo sur pattes en profita. À moitié au sol, je ressentis le bout d'un bâton sur ma nuque et avant que je ne puisse l'attraper une décharge parcourut mon corps.
Instantanément, des flashs de la finale du tournoi inter-écoles me parvinrent. L'humiliation de se faire écraser, les décharges en continus et les putains de gadgets ! Une certaine rage enfoui jusqu'à maintenant prit le dessus et brisa même la contraction automatique de mes muscles pour attraper le taser et le détruire à la force de ma main.

Je me relevai durement, la tête qui bourdonnait et la bave au coin de la bouche. J'étais cabossé, engourdi et sonné, mais je tenais debout. Entouré d'une quinzaine de sous-fifres à matraques, j'essayais de faire le beau, les bras ballants.

"Bon ... A qui le tour ?"
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Dim 18 Sep - 17:06
Mine de rien, il me disait quelque chose, le morpion qui se jouait de mes sbires. Est-ce que je pouvais me permettre… Oui. Avec Citadel devant la porte, je n’avais rien à craindre. Détachant mon regard du feedback des caméras, je pianotais sur mon clavier afin d’accéder à internet sur un des écrans. La connexion réseau avait été l’une des priorités absolues d’installation, et je ne le regrettais pas.

Donc… Un apprenti héroïque, des écailles blanches… Bingo. C’était facile, au final. Coy Igaki, le "chevalier blanc". Un ancien élève de Shiketsu, au parcours pour le moins sulfureux. Finaliste d’un tournoi inter-lycée, renvoyé pour comportement inapproprié, il a trouvé une faille dans le système en se faisant recruter par Aegis. Et, bien sûr, je le réalisais seulement maintenant, j’avais déjà vu ce gosse. Il faisait partie des "héros de Musutafu", le groupe qui avait tenu tête et survécu à All for One en personne.

Un sacré spécimen, en somme, et un vrai problème. J’avais de mon côté un nombre écrasant mais en termes de capacité de combat, aucun membre de mon groupe actuel ne lui arrivait à la cheville. Même Citadel, si elle était un rempart imparable contre toutes les petites frappes qui me voulaient du mal, aurait du mal à s’en sortir contre un petit génie du niveau d’un héros pro. Il fallait espérer que le reste de mes troupes l’affaiblisse suffisamment pour que Citadel puisse finir le travail.

J’aurais pu me rassurer en me disant que les héros ne tuaient pas et que je n’aurais à remplacer personne… Mais ce petit frappadingue avait été formé par Aegis. Il n’était pas exclu qu’il fasse usage de la force à un niveau mortel. Bon sang. Si seulement Thready avait accepté de travailler pour moi…

Tiens, c’était une bonne idée, ça. Et si j’ouvrais une forme de négociation ? En deux raccourcis claviers, je reconnectais le micro et ma voix se fit entendre à travers le sous-marin tandis que mes yeux guettaient le moindre mouvement du chevalier blanc sur l’écran.

"Bonjour, Chevalier Blanc. J’ai une proposition à te faire. Lève les mains bien haut et abandonne maintenant, et je me contenterai de te livrer à Lady Moriarty. Si tu continues le combat, c’est à l’Alliance que je t’enverrai quand mes hommes en auront fini avec toi."

Voilà. Je ne pouvais pas entendre sa réponse, mais j’avais demandé un signe visuel clair. Lui rappeler que j’avais les plus grandes pontes du crime japonais de mon côté suffirait peut-être à le convaincre d’arrêter de saccager mon sous-marin.


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Coy Igaki
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Titre: Le chevalier blanc
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Alter: Pangolin
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Coy Igaki
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Ven 14 Juil - 2:06
La situation s'était si rapidement détériorer. Je pensais faire ma petite mission, peut-être frapper des dealers sur la route, mais là... Me retrouver dans un endroit à l'écart de la côte, encerclé par une quinzaine d'hommes de mains armés, c'était un peu plus que ce que j'avais prévu.
Sonné par le dernier choc électrique et la vision encore brouillé par le phare ambulant, je prenais mon temps. L'ennemi m'avait à sa merci et n'avait donc pas grand-chose à faire si ce n'était me regarder me rendre. Bien sûr, ce n'était pas mon plan, mais je devais profiter de leur assurance pour mieux me préparer à la suite des événements. Assurance bien mérité d'ailleurs, l'esprit brumeux, le corps amoché par les autres et par moi-même, je ne pouvais pas dire que j'avais de grandes chances de sortir d'ici vivant. Néanmoins, je disposais d'un entraînement héroïque, de gadgets et d'un mental d'acier donc tout n'était pas perdu.

Mon regard fonçait de personnes en personnes, guettant chaque mouvements, chaque pas de plus vers moi. Certains semblaient pressé et d'autres ennuyés, mais un petit message les mis tous d'accord, dont moi.

"Bonjour, Chevalier Blanc. J’ai une proposition à te faire. Lève les mains bien haut et abandonne maintenant, et je me contenterai de te livrer à Lady Moriarty. Si tu continues le combat, c’est à l’Al-"

Durant le discours du haut-parleurs mes oreilles étaient en alertes, mais mes yeux voyageaient encore sur le cercle m'entourant. Enfin, à travers le cercle. En fait je cherchais à voir ce que les caisses aux alentours renfermaient. Bien que la majorité était encore clos, certaines avaient été ouvertes il y a peu pour me débusquer.
De la nourriture, des composants technologiques, des médicaments... Bon ok, voilà le plan. J'interrompt le chef en tirant des écailles tout autour de moi puis je fonce en "CANNON BALL !" vers le médicaments. A partir de là j'enfile un bon paquet d'anti-douleurs et je power through le combat.
Ce n'était clairement pas le meilleur plan, loin de là. Mais mon esprit embrouillé ne pouvait pas faire mieux.

Ainsi, le stratagème mis en place je l'exécutai dans la seconde. Le Scale Gun en mode Rifle, je tournai sur moi-même pour toucher le plus d'entre eux avant de m'élancer du côté des médicaments. Comme une partie de bowling, je m'enroulai et mis à terre les quelques gardes me faisant face à ce moment là. Pour l'instant, flawless, je m'étais sorti du cercle en deux mouvements et il ne me restait plus qu'à enfiler un flacon et ... OH ! Dans cette caisse, parmi les flacons de pilules et autres sirops se trouvait une boîte à part contenant une seringue et quelques flacons d'un liquide noir.
J'attrapai la boîte, ma curiosité prenant le dessus, et commençai à courir vers la sortie la plus proche en oubliant les anti-douleurs. Ce qui m'intriguais avec ce truc c'était qu'Aegis m'en avait parler. Une nouvelle drogue sur le marché, capable d'améliorer instantanément l'alter de l'utilisateur. Enfin je crois. Je n'avais pas vu les effets de mes yeux, mais s'il y avait un moment pour commencer à se droguer ce serait bien maintenant.
Alors je préparai la seringue tout en courant, éclatant quelques flacons du liquide noir sur le chemin. En face de moi, un escalier et des bruits de course y émanant. Derrière moi, une armée. Je montai jusque la moitié des escaliers, jetai un coup d'œil des deux côtés et m'injectai le liquide entre deux écailles dans la cuisse.

D'abord rien, les hommes de mains semblaient aussi perdu que moi. Ensuite ... ensuite ...

Coy lâcha la seringue encore planté dans sa cuisse et resta stoïque. Ses écailles poussèrent rapidement durant les quelques prochaines secondes, passant lentement d'un blanc écarlate à un rouge sang. Poussées anormalement hors de ce corps encore inadapté, le jeune héros en ressentit l'ampleur et cria de toutes ses forces. Son alter repoussa sa conscience profondément dans son esprit pour laisser place à celle d'un animal en danger.
La seringue fut sectionné, ses vêtements déchirés et sa vision appauvri par les écailles qui recouvraient maintenant la majorité de son corps. En dessous du chevalier, le métal de l'escalier se plia et alla presque céder si ce dernier n'avait pas commencer à se mettre en route. Chaque pas retentissait dans le sous-marin et servait presque à cacher le souffle erratique du monstre s'étant éveillé. Pas à pas il accéléra sa course, courbant les marches sur son passage. Les plus intelligents de gardes avaient compris qu'il ne s'agissait plus de quelqu'un de leur calibre et commençaient donc à fuir, les autres quant à eux...

La première personne ayant fait face se fit attraper à la gorge par le jeune homme ayant grandit d'une tête, puis se fit écraser la trachée contre un mur y laissant sa trace. Coy entreprit un pas de courses pour rattraper les fuyards. Les plus lents se firent brisé la colonne vertébrale par la charge de la bête tandis que les plus rapide purent observés leurs collègues se faire achever comme des animaux avec un pied sur la nuque.
Cette course poursuite emmena notre héros(?) à travers des couloirs où il laissa des traces de son passage sous formes d'entailles dans les murs et de trous dans le sol, mais aussi des traces de ses ennemis sous formes de traces rouges et de versions 2D de leurs corps.
Tout cela, pour finir avec un seul survivant, suppliant l'aide de la Forge et de sa sous-fifre. Dans un dernier couloir, l'homme rampait, suivit par l'écho des bruits de pas de géant d'écailles.

CLUNK... CLUNK...

Du coin du couloir sortit le chevalier, le carnage ayant changer son armure immaculé au carmin. Il s'approcha lentement, rattrapant facilement l'homme à terre et l'attrapa par la nuque. Et d'un coup de poignet, il la lui brisa avant de l'envoyer sur Citadel.
Loin d'être une simple provocation, il se servit du lancer comme distraction pour charger son ennemi et l'emmener à travers la porte qu'elle gardait.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Jeu 9 Nov - 16:38
J’avais la tête qui tournait. Les jambes qui chancelaient. Je finis par devoir me détourner, de force, des écrans. Ce que les caméras me montraient était insoutenablement terrifiant. Ce petit insecte avait mis la main sur du Trigger. Mon Trigger, celui que je gardais en stock en cas d’extrême urgence. Et maintenant, il passait à travers mes troupes comme si de rien n’était. Déchirant leurs corps comme s’il s’agissait de papier.

Vite, vite, ma lame d’énergie. Une pression sur le bouton, et le vrombissement familier de la lumière solide brûlant la poussière dans l’air se fit entendre. Je tremblais si fort que ce poignard d’énergie laissait des traînées visibles devant mes yeux. C’était risqué, de m’y accrocher dans cette situation, mais je n’avais pas d’autre choix. Peut-être que je pouvais me couper un doigt par accident en le brandissant ainsi. Mais en ne faisant rien, j’étais sûre d’y passer. J’entendais encore le son renvoyé par les caméras de sécurité. Le chevalier blanc ne s’arrêtait pas. À l’heure qu’il était, à en juger par les bruits que je pouvais un tant soit peu entendre par-delà la porte de mon atelier… Il était devant la porte. Devant Citadel.

Mon dernier rempart. Son pseudonyme avait décidément bien été choisi. Pitié. Au nom de tout ce qui est juste en ce monde, faites qu’elle fasse son travail correctement. Faites que mon David personnel puisse abattre le Goliath du gouvernement. Quitte à mourir au passage. Tant que je vivais, La Forge survivra. Mon projet… Tout ce pour quoi j’ai lutté…

Une seconde, peut-être une minute, peut-être une heure plus tard, la porte de mon atelier personnel vola en morceaux. Un immense bras recouvert d’écailles sanglantes l’avait traversée de part en part. J’avais envie de vomir. Mais impossible de bouger. Je pus tout juste trouver la force mentale de regarder les écrans à ma gauche. Impossible de voir quoi que ce soit. Le gaz A de Citadel avait empli le couloir. Des volutes de fumée commençaient également à filtrer à travers le trou créé par le poing de l’apprenti héros. Avait-elle survécu ?

Le chevalier finit de défoncer la porte. Plus rien à voir avec le gamin de tout à l’heure. Je ne voyais plus une once de blanc sur sa cuirasse. Siegfried plongé dans le sang de Fafnir. C’était une vision digne d’un mythe. Un colosse cuirassé, au bout de son carnage, face-à-face avec la génie aux grandes ambitions que j’étais.

"Не убивай меня... Пожалуйста..."

J’avais encore le masque, mais La Forge était partie. J’étais Anastasia. La petite fille. Comme quand Nat m’avait démasquée. Comme quand le Wasaka m’avait à sa merci. Mais aujourd’hui, je n’avais pas de sauveteur inopiné pour me venir en aide. J’étais face à la mort. Mon jugement.

Je fus incapable de bouger, pas même fichue de faire un pas en arrière, lorsqu’il s’empara de ma gorge pour me plaquer contre le plafond du sous-marin. Le choc décolla mon masque de mon visage, le faisant tomber droit vers la carapace qui recouvrait le visage du pangolin monstrueux. Il ricocha contre ce dernier et acheva sa chute sur le sol.

C’est à ce moment que, alors que j’osais un tant soit peu soutenir le regard de mon faucheur personnel, quelque chose changea. J'apercevais à peine ses iris, derrière son casque d’écailles. Mais même moi, je pouvais voir que son regard était différent. Est-ce que… Est-ce que c’était le gaz de Citadel ? Elle avait utilisé le AB pour l’engourdir ? Ou bien était-il surpris par mon joli minois ?

Toujours était-il que sa poigne se relaxa, très légèrement. Suffisamment pour laisser respirer un instinct de survie primitif en moi.

Avec un grand geste hasardeux du bras, je tailladais l’avant-bras qui me retenait prisonnière. Le sang jaillit, signe que j’avais mal réglé la chaleur de la lame. Normalement, elle aurait dû cautériser instantanément la plaie. Encore un échec.

Ma gorge fut relâchée, et l’avant-bras, que j’avais tranché plus profondément que prévu, tomba au sol avec un bruit immonde. Un cri monstrueux s’échappa de la gorge du héros venu m’exécuter. Ça n’avait rien d’humain, ça, et encore moins d’héroïque. C’était une bête. Comme le crocodile qui avait manqué de me dévorer, au Soudan. Un simple animal.

Et les animaux, on peut les tuer.

Je passais mon arme laser dans ma main gauche, et de la droite, je m’emparais d’un microscope sur un établi, que je projetais droit vers le visage de la bête. Aussitôt après que mon projectile ait percuté sa cuirasse, probablement sans lui faire quoi que ce soit, je plongeais vers lui, main gauche et poignard d’énergie en avant.

Je serrais de toutes mes forces l’arme dans ma main alors que je la plaquais, contre son visage. Je ne visais rien. Je voulais juste que la lame d’énergie fasse des ravages, qu’importe à quel point. Mon souhait fut exaucé, puisque le prototype défectueux explosa pour ainsi dire contre sa tête, dans une décharge de flammes, de lumière et d’acier. Je sentis le sang jaillir de ma main, et vit des bouts de chair tomber de cette dernière. La douleur perfora mon être. Mais ce n’était sans doute rien par rapport à ce que l’animal devait ressentir à ce moment. La détonation avait pulvérisé une partie de la cuirasse recouvrant son crâne, désormais exposé. C’était ma chance.

Je m’emparais de ma main valide de la tignasse brune et blanche qui dépassait, et la tirais vers moi. En temps normal, je n’aurais pas pu surclasse un mutant sous Trigger en force pure. Mais le gaz de Citadel, le sacrifice de mes hommes, et l’explosion avaient fait leur effet. Je balançais la portion exposée du visage du pangolin contre le coin de la grande table de mon atelier. Une fois. Deux fois. Cinq fois. Je lâchais son crâne et le poussais, le faisant tomber sur le dos. Ma main alla chercher une valise métallique.

À califourchon sur le monstre, je poursuivis mon œuvre, frappant vers le bas avec rage et précipitation. Du sang, des dents, des écailles, jaillissaient à chaque coup. Des mots aussi.

"ТЫ ГНИЛЫЙ СЫН ШЛЮДКИ ! БЕСПОЛЕЗНЫЙ ЗВЕРЬ ! ЗАБЫВАЕМАЯ СУЧКА БЕЗ ЧЛЕНА !"

Je n’entendais pas ce que je disais. Chaque coup m’éloignait un peu plus de la situation. Me déconnectait de ce que j’étais en train de faire. Comme une saturation sémantique, le geste avait perdu de son sens. Je frappais maintenant parce que j’avais frappé avant. Je frappais parce que c’était ce qu’il fallait faire. Et si chaque coup m’éloignait de mon âme, c’était pour mieux éloigner ma cible de toute forme. Je réduisais son visage en une bouillie sanglante, faisant de mon mieux pour ignorer les filaments visqueux qui salissaient ma valise, et les effusions de plus en plus faibles qui tâchaient mon costume.

La force finit par me manquer, purement et simplement. Je perdais du sang. Mon bras droit avait frappé sans relâche pendant si longtemps. Ma gorge était sèche. Alors que je brandissais une nouvelle fois ma valise pour la fracasser contre le crâne du monstre, elle me glissa entre les doigts et alla se perdre dans un coin de mon atelier. J’étais à bout. Si d’aventure, il était encore capable de me frapper… C’était la fin de tout.

Mes yeux injectés de fureur et de larmes, ma lèvre rongée et sanguinolente, mes cheveux gras, salis par le carnage, ébouriffés par la violence, tout devait me donner un air effroyable. Mais c’était bien de la peur que je ressentais, alors que je contemplais mon œuvre. Et que, petit à petit, je me rapprochais de plus en plus de la réalité de ce que je venais de faire.


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