Feuille de personnageTitre: MaraudeurExpérience: 345/700Alter: Wendigo |  Jeu 10 Mai - 3:01 グール " Si tu as faim mange ta main... et garde l'autre pour deux mains" Matsui David Alter Wendigo est un Alter permettant au patient de créer une créature composée d'un agglomérat d'atomes divers, surnommée "Wendigo" par le porteur. Wendigo est totalement autonome physiquement vis à vis de son porteur, et peu s'éloigner de ce dernier à hauteur de 2 kilomètres. "Wendigo" possède une force dépassant largement celle d'un être humain classique, variable selon les divers degrés de faim, d'épuisement et de colère du porteur.
Il est capable de sauter 10 mètres de haut et d’atterrir sans dommages en conséquence. Il possède également une bonne résistance aux dégâts, qu'ils soient contondants, tranchants ou par balles.
Wendigo permet également à son utilisateur de se régénérer, via l'ingestion de matières organiques ou non (bien que la régénération soit extrêmement lente via l'ingestion de matières non organiques) par ce dernier. La chair humaine fraîche est le meilleur ratio de régénération possible pour le porteur de Wendigo, suivi par les autres composants biologique.
Mais Wendigo est loin d’être sans danger pour son utilisateur : en effet, l'Alter à tendance à se monter hostile et dangereux envers d'autres que son porteur (et cela depuis sa première activation). S'accompagne également des effets psychologiques et physiologiques ressenti au minimum comme fortement désagréable.
Le patient déclare en effet percevoir la présence de Wendigo dans son champs de vision des que son regard et actif, et cela quelle que soit la situation (grande perte de visibilité et espaces confinés inclus). Le sujet semble également percevoir l'entité comme une chose complètement différente de lui même et se référera à cette dernière en temps que "Wendigo" ou "lui". Il affirme également que bien qu'obéissant la majorité du temps, Wendigo est dotée d'une volonté propre.
L'Alter semble également augmenter la sensation de faim du sujet d'une manière exponentielle, cette dernière atteignant son pic lors des fins de mois et étant décrit comme "irrésistible" ; l'utilisation de divers placebo permet au sujet de se contrôler est de rester calme mais divers actes de violences liés à ses sensations peuvent subvenir. Le sujet décrit les conséquences négatives de son Alter suffisant pour "me maudire chaque jour de ne pas avoir fait partie des 20%"
| Informations sur le personnage
• NOM : Matsui
• PRÉNOM : David
• TITRE : Aucun pour le moment
• AGE : 17 ans.
• NATIONALITÉ : Japonais.
• GROUPE : Vigilant.
• RANG : De base D.
• CODE DU RÈGLEMENT : Les nouveaux devront aller le CTRL + C ailleurs.
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| Description physique Le patient est un jeune homme asiatique faisant 1 mètre 82, et pesant 78 kilogrammes lors du dernier contrôle sanitaire au sein de notre établissement.
Ses cheveux de couleur noir sont généralement coupés d’une manière courte et disposés d’une façon que l’on peut qualifier d’aléatoire, l’ergonomie semblant être la première préoccupation du sujet. Le patient possède un teint de peau tout à fait normal pour son age. Ses yeux sont marrons, et son regard est décrit par les membres du personnels hospitaliers comme particulièrement froid, et les difficultés du patient d’atteindre normalement les phases de sommeils lent-profond et paradoxales le laisse bien souvent cernés. Le patient ne semble pas apprécier particulièrement de laisser sa pilosité faciale se développer d’une manière apparente.
Le patient va généralement privilégier des tenues simples amenant une liberté de mouvement et n’attirant pas de manière excessive le regard d’autrui, comme des gilets divers aux couleurs ternes ou sombre. Les jeans et autres pantalons de toiles semblent également être à son goût. Lorsqu’il était encore présent dans notre établissement, le patient n’a jamais violé notre code vestimentaire et n’en à jamais manifesté l’envie.
La musculature du patient était à l’époque suffisamment développé pour lui permettre de soulever aisément 80 kilogrammes. Il est à noter que l’alter du patient lui fait rencontrer des difficultés lors de la prise (ou la perte) de masse.
Plusieurs rapports indiquent que le patient porte un masque noir lui cachant le bas du visage lors de ses récents actes de violences nocturnes post-évasion. Ce dernier, combiné à un bonnet, cache de manière efficace son visage et ne semble pas lui causer de gènes particulières, tant au niveau de la perception que de ses performances respiratoires. Il est intéressant de noter qu’une petite ouverture sur le coté de ce dernier permet au patient d’ingérer rapidement un aliment d’une petite taille. |
Description morale Note à l'intention du personnel de l'établissement :
Suite à l'évasion silencieuse mais meurtrière du patient Matsui David, il me parait clair qu'un bulletin d'information est nécessaire au vu des bruits de couloirs qui remontent jusqu'à mon bureau.
Oui nous savions que l'Alter du patient était potentiellement mortel pour le personnel hospitalier. Non aucun passe droit de la direction quand à ce dernier n'a facilité l'évasion du sujet.
Oui le patient à bien massacré le docteur Uruzawa dans son bureau, sans émettre un bruit suffisant pour attirer l'attention de la sécurité, à l'aide de son Alter. Non vous ne serez pas autorisé à accéder aux détails.
Oui l’enquête interne à montré que le docteur Uruzawa à volontairement joué avec le psychisme du patient afin d'observer comment son Alter réagirait en conséquence. Oui le meurtre du docteur Uruzawa semble avoir été la conséquence direct de ses expériences, tout comme l'évasion du patient.
Non la direction n'était pas au courant.
Oui il est évident que le prochain soignant (ou aide soignant) que nous trouverons en train de jouer au docteur Frankenstein avec un patient sera renvoyé sans préavis, et traîné en justice.
Oui pour la réputation de l'établissement je vous conseille de faire en sorte que cette affaire reste en interne.
Cordialement, Monsieur Directeur Avant son évasion discrète de notre établissement, le patient n’était pas connu pour une résistance ou défiance particulière envers le personnel hospitalier. Ses interactions avec les autres patients, bien qu’évité au maximum par le sujet, n’ont jamais conduit à des réactions délibérément violente de sa part. Le sujet entretenait des rapports cordiaux avec le personnel de sécurité de l’établissement. L’absence de figures parentales réelles sur le long terme, et les effets pervers de l’Alter du patient on manifestement fait de lui quelqu’un de solitaire et renfermé. Le patient va sembler passif et en retrait lors de la majorité des interactions sociales de groupe, sauf en quelques exceptions. Interrogé à plusieurs reprises par le personnel durant son séjours, le patient a exprimé ses difficultés à conserver un état stable lui permettant de pleinement se contrôler lors des interactions à but amicales ; ainsi que son doute sur sa capacité à créer de véritables liens affectifs avec autrui. Le patient à vite conceptualisé le fait que ne pas s’occuper décemment était un excellent moyen de déclencher les effets négatifs de son Alter : ressentis comme extrêmement désagréable voir douloureux par le sujet, ce dernier va naturellement chercher à minimiser leurs symptômes via l’utilisation de divers effets placebo (comme l’ingestion lente d’une tablette de chocolat sur une durée allant de 3 à 10 heures, l’écoute de divers morceaux de musique ou en cas de nécessité majeur l’ingestion de petites capsules, contenant au minimum 30 milligrammes de chair humaine), visant à éloigner dans le cas le plus courant la sensation de faim et à quelques occasions de faire disparaître la tentation, lié à son Alter, de s’en prendre à son entourage direct. Si il ce déplace sur une longue distance, le patient écoutera de la musique ou « s’occupera les mains ». Les rapports et actions consenties à caractères sexuelles, ainsi que l’ingestion rapide d’une grande quantité de substances addictives (alcool, cocaïne, morphine médicale etc) sont également en mesures de réduire momentanément la faim du patient pour une courte durée. Depuis son évasion ,de nombreux rapports nous permettent de déduire que le patient utilise des criminels notoires (membres de la pègres, petite frappes en cavales etc) pour ramener à hauteur acceptable la sensation de faim produit par son alter, à hauteur minimum d’un meurtre « d’indésirable » tous les mois. Il reste pour l’instant un acteur suffisamment mineur des milieux de justiciers illégaux pour ne pas s’être fait remarquer. Il ne semble avoir montré aucune envie de s’en prendre physiquement à un civil ou à un témoin de ses actions. Histoire "Tout va bien à présent ! Pourquoi ? Car la Cavalerie est la !"
Le carré de chocolat fond lentement dans ma bouche ; l’averse qui me tombe sur la figure lui donne un arrière goût d’eau de pluie assez inattendu. Autour de moi l’eau est partout : le gazon du parc ressemble plus à une marre de boue qu’à quelque chose de solide ; les feuilles des arbres courbent l’échine, écrasées par l’avalanche de goûtes ; le banc sur lequel je suis assis noie mon jean avec une malice non dissimulée.
Dans mes oreilles, les journalistes encouragent le numéro 1 à continuer son laïus .
"Cette réplique c’est votre signature, votre marque de fabrique. C’est la première chose que l’on entend quand vous arrivez sur une zone à risque. Dites moi All Might, au début de votre carrière, auriez vous pu imaginer le phénomène, le symbole qu’elle deviendrait pour plusieurs générations ?"
Adossé à un arbre, Wendigo me regarde fixement. Les quelques goûtes de pluie ayant réussi à se faufiler au travers du labyrinthe de feuille au dessus de sa tête lui passent au travers, sans rencontrer de résistance. Je peut l’entendre inspirer et expirer d’ici. Sa salive se mélange avec les petites flaques créées par l’averse.
Il sait que la viande et en retard ; je sais que la viande est en retard.
Je déteste quand notre viande est en retard.
"Écoutez, je vais être honnête avec vous. Au début de ma carrière ma préoccupation sur le terrain était la même qu’aujourd’hui ! Me donner à fond, pour retourner les situations les plus désespérés ! Voilà ce que j’ai voulu signifier. Et puis il faut reconnaître que cette phrase rassure les personnes ayants besoin d’aides ; prononcée avec le sourire elle peut faire des miracles haha."
All Might continue à parler dans le fond. Je me demande quel goût il a.
La viande est en retard, mon esprit vagabonde. Mon estomac aussi. Je revois mon père me parler de comment était ma mère. Je l’entend me dire que ce n’est pas ma faute si elle est morte en couche. Je revois mon évasion de nuit après mon escapade dans le bureau d'Uruzawa. L’odeur acre du conduit d’aération me fait momentanément oublier le goût du chocolat. Je revois mon institutrice lors de la première activation de mon Alter ; le souvenir du goût de sa chair dans la bouche de Wendigo fait exploser ma faim.
Un passant me sort de mon état de transe involontaire. C’est un homme plutôt grand. Le costume trois pièce qu’il porte ne l’arrange pas par ce temps de chien. Ses chaussures trempées produisent un bruit ridicule. Les lunettes de soleil qu’il porte témoigne du fait que l’averse ne prévient pas toujours avant de pointer le bout de son nez. Il est en retard, comme le témoigne sa démarche. Wendigo commence à suivre la viande du regard avec un sourire, pour le moins intéressé.
Je coupe Tokyo FM et retire mes écouteurs. All Might s’arrête subitement de parler et laisse la faim rentrer dans la conversation. Je passe en mode automatique, et emboîte le pas de ma cible.
Une demie heure c’est écoulée, et je sort à peine du mon état de choc version leader price. Ma dernière prise gît morte, affalée sur le sol de son salon. Son costume trois pièce est taché de sang, ses lunettes de soleil sont en miette sur le parquet.
La viande, Tetsuo Honda de son vrai nom, n’a pas vraiment eu le temps de réagir à mon intrusion. Il ne s’attendait certainement pas à se faire fracasser le crane à trois reprise par un Alter particulièrement vorace. Pour sa gouverne, il a tout de même eu le temps de saisir son arme de poing.
Wendigo est à son affaire avec son cadavre : le sang commence à gicler sous l’impulsion de la première bouchée. Puis de la deuxième. Puis de la troisième. Le bruit qui se dégage de son repas est absolument répugnant. Ce cadavre est répugnant, cet Alter est répugnance. Et, par dessus tout, Je suis absolument répugnant.
Putain de merde. J’ai besoin d’un verre.
Les quelques égratignures encore présentes sur mon corps disparaissent en fumée. La faim accumulée depuis le début du mois diminue, lentement. Douce sensation que celle de ne plus avoir à se retenir de croquer dans le moindre passant. Libéré, délivré, jusqu’au mois prochain je ne dévorerai plus jamais. Wendigo commence à attaquer les yeux. Il adore ça. Sur toute les "prises" c’est ce qu’il prend le plus de temps à avaler. Je peut m’habitue à beaucoup de choses, mais ça c’est hors de mes possibilités.
Pour éviter de vomir dans mon masque je pense aux gens que mon tas de viande à fait « disparaître » pour ses patrons.
Je pense aux agents de polices qu’il a abattus.
Je pense aux prostituées qui ont «disparus».
Je pense à ces gosses, aux Alters si intéressants, qui ont «fugués».
Wendigo arrête subitement de s’empiffrer, je m’arrête de penser. Ma respiration vient de brusquement se stopper. Mon cerveau se concentre sur mes oreilles.
Quelque chose vient de bouger dans l’armoire de cuisine derrière moi.
Je pointe l’armoire du doigt. Wendigo s’en approche lentement ; très lentement. Son énorme bouche, encore couverte de la chair du sac de viande, fait couler un fin filet de sang sur le parquet. Il pose le semi-automatique de l’autre sur le comptoir de la cuisine sans un bruit, et continue sa progression. Je le saisit rapidement et le pointe vers l’armoire, en le serrant plus que de raison.
Mon Alter porte un coup. La porte vole en éclat.
L’enfant qui avait malencontreusement distrait Wendigo dans son dîner mensuel regarde ce dernier comme si c’était lui qui venait de sortir par surprise d’une armoire. Ses mains sont attachées dans son dos, et un bandeau est posé sur sa bouche pour éviter qu’il moufte. Les quatre assiettes sales que je vois dans le fond laisse présager qu’il est la depuis un moment.
Toute la culpabilité, lié au fait d’avoir tué Tetsuo Honda dans le seul objectif de le bouffer, disparaît. La garçon ne bouge pas, hébété. Il se contente de dévisager Gluttony avec le regard d’un gosse qui pense sa mort imminente. Je suppose que ce qu’il a entendu depuis son armoire a du lui dresser un tableau plutôt véridique des événements. Vu la dangerosité relative du gnome, j’ordonne à mon Alter de revenir à ce qu’il faisait.
Visiblement très intéressé par ce concours de circonstances assez imprévu, et sans doute peu désireux de suivre mes ordres au pied de la lettre, Wendigo attrape la tête du gosse et l’approche de son énorme bouche dégoulinante de sang humain. Je me propulse en avant dans un vain espoir de stopper ce qui est en train de se dérouler sous mes yeux mais je suis trop loin. J’observe, impuissant, la bouche de mon Alter s’ouvrir de plus en plus. Et se mettre à brailler.
"Tout va bien à présent ! Pourquoi ? Car la Cavalerie est la !"
Wendigo lâche le gosse : il s’effondre misérablement par terre avec un petit cri aiguë, tandis que mon Alter, tout sourire, fait demi-tour avec la ferme volonté de terminer son repas.
Dernière édition par David Matsui le Jeu 6 Sep - 0:39, édité 1 fois |
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