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Promotion sur le mouton [PV Aslinn]

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David Matsui
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David Matsui
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Mar 5 Juin - 13:22
Si il y a bien une chose qu'il a fallu réapprendre quand je suis "sorti" de l'asile ou on m'avait parqué après la mort de mon vieux, c'est à survivre aux centres commerciaux. Un centre commercial, c'est l'enfer quand on est un "mystérieux" fugitif comme moi. Il faut surveiller dix milliards de trucs à la fois (des caméras de surveillances aux vigiles, en passant par tout le reste des putains de clients) ce qui implique d'avoir des yeux derrière la tête vingt quatre heures sur vingt quatre, et de faire très attention à ce que vous faites.

Et puis il y a les gosses.

Un gosse c'est terrible : ça a un schéma de déplacement aléatoire ; c'est bruyant quand il le faut pas et silencieux dans les pires moments ; ça passe son temps à vous mettre dans la merde, en voyant des choses qu'il ne devrait pas voir, et en pointant la dite chose du doigt avant de formuler un questionnement bancal à base de : "maman, regarde le monstre noir dégueulasse caché derrière le rayon charcuterie". Et bien évidemment, quand un gosse voit quelque chose, lui mettre un couteau sous la gorge et lui ordonner expressément de fermer sa gueule est un peu hors de propos.

Pourquoi tout ce questionnement sur les gosses ? Et bien, cher voix dans ma tête, c'est pour une raison très simple : ma cible du jour est venu avec son chiard.

Pourquoi tu me fait ça à moi Daisuke ? Pourquoi est ce que tu m'as massacré la gueule par surprise pour "m'apprendre à me balader dehors à cette heure" avec cinq de tes potes, alors que Wendigo était occupé à se battre ailleurs ? Pourquoi est ce que tu as cru intelligent de me tirer MON portefeuille, avec mes précieux (faux) papiers à l'intérieur ? Pourquoi est ce que tu engage des Hommes à l'Alter trop compétent pour que t'arracher la gueule, lorsque tu "travailles" à vendre des chinoises, soit facile ? Pourquoi tu vis dans une véritable forteresse, ou Wendigo ne peut pas s'infiltrer tranquillement ? Pourquoi est ce que le seul putain de moment de la semaine ou tu es vulnérable tu sort avec ton PUTAIN de gosse ?

Je me renfonce dans le dossier de mon siège et refait descendre une rasade de café noir par la ou ça passe. La terrasse du café ou je me suis posé est un étage au dessus de ma cible et il suffit à Wendigo de piquer un sprint, suivi d'un petit saut pour tomber droit sur "Monsieur Daisuke". Fait chier. Massacrer la gueule de ce fils de pute de tatoué devant son mioche aurait sans aucun doute un certain effet sur sa personnalité : peut être qu'il va arrêter d’être un parasite de classe sept, peut être qu'il va tellement flipper pour le fruit de ses entrailles qu'il va fuir le milieu et devenir un citoyen insignifiant. Mais en contrepartie je met le gamin dans un sale état psychique. Voir son père perdre des bouts de corps en live ne sera pas sans effet sur sa santé mentale.

Heureusement j'ai une porte de sortie : le juge de l'instance de divorce ayant un cerveau en état de marche, c'est madame qui as la garde du petit.
Et à l'instant ou votre rencontre père-fils de la semaine se termine et que ton morveux part avec sa mère, Wendigo sort de la conduite d’aération des chiottes du café ou je me suis installé, et te massacre tellement fort que plus jamais tu pourras "conserver" les papiers d'une chinoise.

Je vais te faire payer au centuple d'avoir du taper dans mes réserves  pour régénérer mon innocent petit corps meurtri. Et puis peut être que je laisserai Wendigo te bouffer un doigt pour le plaisir.


Dernière édition par David Matsui le Jeu 21 Juin - 2:48, édité 2 fois
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Aslinn Mc Megido
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Aslinn Mc Megido
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Mer 6 Juin - 16:41
"Bon, j’ai les nouilles, j’ai le shampooing, il me manque quoi ?"

Ah, les déboires de la vie étudiante ! L’art de survivre dans un espace réduit pendant plusieurs années consécutives avec une poignée de yens par mois. Aslinn avait l’impression de jouer à un jeu de survie à chaque fois qu’elle sortait faire des courses. C’était assez stimulant, cette gestion constante des ressources, mais à la longue elle avait peur d’être épuisée psychologiquement.

Cela faisait quelques semaines qu’elle avait commencé les cours et elle pouvait se targuer de s’être plutôt bien habituée à la foule de Tokyo. Elle se faufilait, avec une aisance toute relative, entre les vagues d’individus et ne s’égarait que rarement désormais. Aslinn remarqua que l’endroit était un peu moins rempli que d’habitude. Probablement parce qu’il était un peu tard. Petit à petit, les lieux se vidaient alors que les hauts-parleurs annonçaient la fermeture imminente de certains commerces. Rapidement, l’Irlandaise se saisit de son téléphone portable et accéda à ses mémos.

"Ah merde, il me manque les sacs poubelle."

C’était chouette de pouvoir changer de coiffure à volonté, mais en jouant à ce petit jeu Aslinn avait tendance à remplir très rapidement ses poubelles avec des quantités astronomiques de laine. Au moins, se disait-elle, c’est moins cher que le coiffeur.

Alors qu’elle déambulait d’un pas tranquille vers un magasin général, la jeune fille ne put s’empêcher de se mettre à rêver debout. Elle pensait au tournoi, à ses combats, à ses cours, à ses amis, à sa lecture du moment, au haut plafond illuminé du centre commercial… Et au grand type qu’elle venait de percuter parce qu’elle avait le regard braqué sur ce même plafond.

"Regarde où tu vas, gamine !"

Immédiatement, Aslinn s’inclina profondément et se lança dans une série d’excuses balbutiantes. Quand elle releva la tête, le type était déjà parti. Elle se retourna pour l’observer. Il était à quelques mètres d’elle et continuait son chemin sans regarder en arrière. Il était plutôt imposant, ses bras étaient couverts de tatouages et ses cheveux étaient coupés très courts. Un sacré look de gangster, ne put s’empêcher de penser l’Irlandaise. Ses yeux doré se portèrent à nouveau vers les hauteurs illuminées. L’étage supérieur du centre… Elle n’aurait pas le temps d’y faire un tour aujourd’hui. A nouveau, son regard se perdit dans le vague. Seul le bruit des pas de l’homme s’éloignant parvenait à ses oreilles. Et seule la vive lumière du centre occupait son champ de vision.

Et cette masse noire, aussi. Elle fut instantanément tirée de sa rêverie par l’irruption soudaine de cette forme. Sans trop réfléchir, elle lâcha ses sacs plastiques et bondit sur l’homme aux tatouages en criant.

"WATCH OUT !"

Elle le plaqua au sol et, dans le même mouvement, fit croître rapidement la masse laineuse qui lui servait de cheveux, de sorte à ce que la laine amortisse le choc du corps étranger sur son dos. Elle ne pensait pas faire quelque chose de mal en utilisant ainsi son alter. Après tout, elle ne faisait que protéger quelqu’un de la chute d’un objet lourd tombé par accident de l’étage supérieur.

Ce n’était pas comme si elle s’apprêtait à se battre.


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Dernière édition par Aslinn Mc Megido le Mer 6 Juin - 21:02, édité 1 fois
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David Matsui
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David Matsui
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Mer 6 Juin - 18:31
Quand soudain l'inattendu sous sa forme la plus pittoresque : de la Laine.

Le déchiquetage air-sol de mon Alter pénètre un coussin de laine, suffisamment solide pour réduire à néant la force donnée par une chute du premier étage. Ses membres s’enfoncent dans le nuage de coton avec un subtil petit bruit de déchirement.

Avant d'avoir eu le temps de dire "viande", les serres qui servent de pieds à Wendigo se retrouve plongées dans la laine, confortablement posé sur les épaules de l'étrangère à qui Daisuke vient de mettre un coup de pression.

"C'est quoi ce bordel ?"

Ma surprise est suffisante pour que Wendigo prononce ces quatre mots en même temps que moi, assis à la terrasse du café. Le serveur tourne vers moi avec une tête qui signifie clairement qu'il n'a aucune idée de pourquoi mon Alter, tout droit sorti des toilettes, vient de traverser son établissement à vingt kilomètres heures avant de sauter les pieds en avant vers le rez de chaussé. Je vois son patron accourir vers lui avec un regard affolé. Les clients commencent à se lever pour regarder comment c'est déroulé la rencontre de mon Alter avec le sol.

Les Japonais sont des gens dont les chances de réaction violente face à une agression direct s'approche du zéro. C'est un pays ou les médias, le gouvernement et la quasi intégralité des supers héros vous ordonnent de "laisser faire les professionnels" ; et ou l’autodéfense et l'utilisation d'Alter en public sont sévèrement puni. C'est un pays ou quatre vingt dix pour cent des citoyens privilégient la fuite avant tout, et ou les gens comme moi sont des exceptions.

Alors pourquoi, au nom du ciel, faut il que ce soit sur moi que tombe la seule gaijin un minimum combative du centre commercial ?
Attends une seconde, et si c'était une embuscade ? Putain de merde, fait chier.

Wendigo tourne la tête à droite : une femme fait un bond en arrière quand le visage sans yeux humanoïdes de mon Alter et pousse un petit cris ridicule, la foule commence à se retourner et à remarquer la scène ; la laine ayant étouffée le bruit de l'impact. Des regards sont échangés. Pas d'armes à feu visible, une bande de "jeunes de bonnes familles" enclenchent la prise-vidéo de leur portable. Wendigo tourne la tête à gauche : le public ressemble trait pour trait à celui de droite. Un vigile : un mètre quatre vingt, grand, dans les quarante ans, musculature banal. Pas habitué à faire usage de la violence. Il est nerveux, ça se transmet au public. Un tazer, une matraque. De la bave commence lentement à couler de la bouche difforme de mon Alter, visiblement occupé à fouiller mon subconscient à la recherche de quelque chose à baragouiner...

"Hé ! Petit connard ! Je vais t'apprendre ma salope à traîner dans mon putain de quartier à cette heure ! "

Comment je vais gérer ce foutoir...


Dernière édition par David Matsui le Dim 10 Juin - 12:45, édité 1 fois
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Aslinn Mc Megido
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Aslinn Mc Megido
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Jeu 7 Juin - 23:10
"T’es… Pas un objet… Motherfucker."

Mais t’es quoi au juste ? Aslinn se tenait à environ cinq mètres de la créature. La créature... Bon sang, elle était terrifiante. Elle commençait à peine à se remettre de l’émotion de l’impact. L’Irlandaise s’était séparée de sa laine juste après le choc et s’était relevée rapidement, dans le but d’attester de l’état de l’homme tatoué. Mais elle avait été interrompue par la vison de cette sombre engeance. Inconsciemment, elle s’était mise en position de combat classique. On prenait des réflexes assez particuliers, dans les lycées héroïques.

La jeune femme n’avait pas en tête la loi de non-utilisation d’alter en public. L’adrénaline et la terreur l’empêchaient de raisonner clairement. A l’heure actuelle, seules deux choses comptaient : la sécurité de l’homme aux tatouages et l’identification de la nature de la créature. Pour ce qui était du tatoué… Il venait de prendre ses jambes à son cou sans regarder derrière lui. Pas fou, le bonhomme. Aslinn pouvait passer à la deuxième étape. La créature… C’était sans aucun doute l’œuvre d’un Alter quelconque. Elle était peu avenante mais allait-elle être agressive ? Si ça se trouve elle était simplement tombée, l’Alter s’était déclenché par accident et…

"Hé ! Petit connard ! Je vais t'apprendre ma salope à traîner dans mon putain de quartier à cette heure ! "

Bon, en fait c’était nettement un danger. Et maintenant qu’elle l’avait clairement identifié en tant que tel, l’Irlandaise allait pouvoir passer à l’action. Elle se défit rapidement de sa veste en jean, qu’elle jeta sur le côté, révélant ses poignets couverts de laine. Elle se félicita intérieurement d’avoir décidé de ne pas porter de robe aujourd’hui.

"Salut ! Est-ce que… Tu pourrais juste abandonner ?"

Son ton était assuré, vaguement joueur même. Mais ses poings, fermement serrés devant elle, tremblaient, trahissant sa peur intérieure. Son regard se déporta nerveusement à gauche, puis à droite. Le seul qui semblait un poil capable de l’assister, c’était le vigile. En espérant qu’il ait le courage de faire son travail.

Elle se risqua à faire un pas vers la créature noire. Sa garde était haute. Lentement, la laine sur ses poignets se mit à pousser. Aslinn ne voulait pas porter le premier coup, mais elle ne voulait pas être prise au dépourvu. Quand la créature attaquerait, elle serait prête à se protéger. Enfin, se protéger dans la mesure du possible. Elle avait clairement senti les serres de la créature fendre ses cheveux quand elle lui était tombée dessus. Il serait plus judicieux d'esquiver.


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Dernière édition par Aslinn Mc Megido le Sam 9 Juin - 4:09, édité 1 fois
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David Matsui
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David Matsui
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Ven 8 Juin - 19:51
"Salut ! Est-ce que… Tu pourrais juste abandonner ?"

Femelle, entre quinze et dix huit ans, un mètre soixante dix environ, bonne constitution physique, possède des cornes et de la laine à la place des cheveux, posture de combat semi professionnel, gaijin, dégage une odeur particulièrement suave, sacré paire de couilles. Soit mon adversaire auto proclamée est une étudiante étrangère dans une académie de super-flic, soit les occidentaux sont beaucoup plus apte au combat que le japonais moyen. N’a visiblement pas apprécié le fait que Wendigo lui tombe dessus à l’improviste.

En toute honnêteté, elle est plutôt bien foutue pour une biquette.

"Suave" ; s’exclame mon Alter avant d’effectuer un rapide coup de pied retourné visant le ventre de son charmant adversaire. Cette dernière, à ma grande surprise, esquive le coup de justesse et évite ainsi de se battre au sol avec sa respiration. Tandis qu’elle se remet dans une position de combat correct, la foule interprète le concerto "brouhaha paniqué numéro deux" ; tandis que les plus réactifs cherchent déjà une planque ou un itinéraire de fuite. Le vigile, de son coté, est occupé à se battre avec l’étui de son Taser. Mots d’ordre du jour : mesure. Faudrait pas trop abîmer ce joli petit lot, et on est entouré de civil. Ce serait un véritable drame qu’un des abruti trop occupé à filmer la scène pour reculer raisonnablement finisse à l’hosto ce soir.

En vérité le drame, ce serait l'arrivé d'un vrai pro. La, ce serait grave la merde. Plus pour lui que pour moi en fait, personne ne peut me relier à mon Alter via un simple coup d’œil et en général je prétend (tout comme mes faux papier) ne pas en avoir. Mais faire ficher Wendigo comme "super vilain terroriste de centre commercial" pourrait attirer un peu trop l'attention des gens qu'ils ne faut pas attirer. Genre la clique de boy scout à Yuei.

Pendant ce temps la, Daisuke le grand, n’écoutant que son légendaire sens de l’honneur yakuza, à fait le choix stratégique audacieux de laisser le beau jeune homme qu’est Wendigo et cette beauté étrangère en tête à tête galant. Cet homme est décidément un véritable samurai des temps moderne, ce qui le rend au moins un temps soit peu prévisible. Je regrette presque que le fait que le chiard ne soit plus la pour voir son père se comporter en héro. J’ai une seconde pour choisir qui de moi ou Wendigo va partir récupérer ce qui m’appartiens auprès de ce pauvre sac à merde.

Le "mouton" bloque Wendigo, je ne connaît pas son Alter avec suffisamment d’exactitude, c’est une semi professionnelle, elle se démerde bien  ; Moi j’ai le champs libre, un masque qui n’est pas encore sur ma tronche, un glock 17, deux chargeurs de dix sept balles et une condition physique qui me permet de rattraper facilement l’autre connard dans un endroit sans témoins.

Je me lève de ma chaise avec la ferme intention de me taper la filature rapide du siècle. Je trouve tout de même le moyen d’attraper le sandwich d’un client ayant pris la fuite au passage. Mes nerfs vont en avoir besoin.
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Aslinn Mc Megido
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Aslinn Mc Megido
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Sam 9 Juin - 5:20
Aslinn crut bien que sa dernière heure était arrivée quand la créature manqua de la toucher d'un coup de pied retourné. Elle en avait suffisamment encaissé lors de ses kumite pour savoir que ce genre d'attaques pouvait mettre fin à un combat. Et son instinct lui disait qu'une bestiole capable de tomber de plusieurs mètres de haut sans craindre d'être blessée était capable de frapper un poil plus fort qu’un karatéka ceinture orange de 13 ans.

La sueur coule à flots, les baskets neuves de l’Irlandaise couinent contre le carrelage lustré du centre à chaque déplacement, l’air siffle sous les coups de la créature, qu’Aslinn décide intérieurement de baptiser « L’Ombre », faute de mieux. L’Ombre, donc, est rapide, puissante. Et peut-être même inépuisable, au vu de son absence de toute retenue dans ses coups. La brebis ne peut qu’esquiver, encore et encore, tout en cherchant une solution et en faisant défiler des scénarios éventuels dans sa tête.

Inutile de chercher à la mettre ko. Elle est bien plus imposante et solide que moi, je prendrais juste un risque inconsidéré. Pas la peine de chercher à la fatiguer non plus, vu comment elle s’agite comme une folle elle devrait déjà avoir pris une seconde pour souffler en temps normal. Mais personne ne semble destiné à m’aider et… Oups, pas passé loin ça, elle m’a pris un peu de laine. Le top, ça serait de l’immobiliser, mais le problème c’est qu’il peut découper ma laine. Je n’ai pas le droit à l’erreur, j’ai déjà dépensé un Overgrowth. Du coup pour la bloquer je dois passer derrière elle, choper ses bras avec mon alter en évitant soigneusement ses griffes et… Tirer comme une dingue je suppose ? Est-ce qu’une saloperie pareille va seulement…

Trop absorbée par ses réflexions, l’apprentie héroïne ne voit pas venir assez vite le coup de griffe du droit. Elle se décale, mais trop tard, son biceps gauche est entaillé, salissant le sol impeccablement astiqué de son sang. Elle n’a même pas le temps de dire "God fucking dammit that hurt like hell you dumb oversized edgy Muppet" que, déjà, l’Ombre amorce un direct du gauche en direction de son visage angélique contorsionné par la douleur.

Ce fut à ce moment que s’éveilla l’instinct guerrier d’Aslinn. Sans hésiter, elle se baisse tout en se déportant vers la droite et plaque son avant-bras gauche sur le bras tendu de la créature. Overgrowth ! La laine s’enroule autour du coude et de l’avant-bras de l’ombre. D’un pas, Aslinn pivote de sorte à placer son flanc droit contre le côté gauche de l’Ombre, sans pour autant se séparer de sa masse laineuse. Elle colle sa jambe droite à la cheville gauche de son adversaire. Overgrowth ! De la laine surgit de sa cheville et vient serrer le mollet de l’infâme créature.

Les deux combattants étaient désormais pris dans une bien étrange posture. La laine sur le bras gauche et la jambe droite d’Aslinn était fermement enroulée autour du bras et de la jambe gauche de la bestiole. Aslinn elle-même est fermement collée au flanc gauche de son adversaire. Elle avait agi purement par réflexe et par instinct, sans trop savoir exactement dans quel pétrin elle se fourrait. Maintenant qu’elle se retrouvait au corps-à-corps avec cette imposante engeance qui la dépassait bien d'une dizaine de centimètres (sans compter les cornes)… Elle regrettait des choix de vie récents.

"Et maintenant, tu veux abandonner ?"

Mais oui, Aslinn, on y croit à ta voix chevrotante et à ton ton désespéré qui se veut intimidant.


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David Matsui
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David Matsui
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Sam 9 Juin - 19:13
Daisuke est peut être un trou du cul, mais il reste un Yakuza. Fuir en précipitation une zone devenue dangereuse fait partie de sa "formation", d'autant plus que son Alter (lui donnant la capacité pratique de respirer sous l'eau) ne l'aide pas souvent en milieu urbain. Je le voie donc, sans surprise, me faire une démonstration de parkour des plus convenable. Malheureusement pour lui, je suis aussi un pratiquant modeste depuis que le destin me force à poursuivre des connards. Comme un malheur ne vient jamais seul, il se dirige bel et bien vers une ruelle pour analyser sa situation et souffler un peu. Mentionnons également le fait que la peur semble lui faire oublier l'importance de regarder derrière lui

La biquette saigne légèrement depuis le coup de griffe de Wendigo quelques secondes auparavant. Ça excite mes sens beaucoup plus que de raison, mon ventre commence à se tordre avec la Faim. Je mord un bon quart du sandwich, toujours présent dans ma main gauche depuis mon chapardage éclair. Le goût de la mayonnaise bas prix explose littéralement dans ma bouche, pendant que ma dentition massacre ce qui s’avère être un poulet-crudités. Mon œil gauche perçoit vaguement la chute d'un bout de tomate, qui vient s'écraser violemment sur le sol. Daisuke, quand à lui, vient de s’engouffrer dans la plus cliché des ruelles sombres que l'on trouve autour du centre commercial. Je me stoppe : il n'y a pas de caméra de surveillances autour de moi ; la biquette laineuse vient de "bloquer" Wendigo au corps à corps.

"Et maintenant, tu veux abandonner ?"

Le sourire que je tire à cet instant précis doit dégouliner de bouts de jaune d’œuf. Celui de Wendigo, lui, est sans doute à peine discernable au milieu de la bave.

"Déviation rapide"

Le visage de mon adversaire se décompose en une seconde à peine tandis que la laine qu'elle avait collé sur les membres de mon Alter lui passe au travers, la faisant pencher légèrement vers l'avant. L'impact que le poing de Wendigo produit sur sa joue droite est violent, plus que je ne l'aurai voulu. Avant d'avoir pu retrouver ses esprits, le choc la fait s'effondrer à ma gauche avec un petit cri, tandis que la laine vient se poser délicatement sur le sol.

"Une véritable promotion sur le mouton" s'exclame Wendigo avant que je puisse formuler la fin de ma phrase, occupé que je suis à enfiler un bonnet, mon masque et des gants. Dans la ruelle j’entends Daisuke reprendre son souffle, plus ou moins adossé à un mur. Il approche de la quarantaine, il est sans doute un peu vieux pour ce genre d'escapade.

Aucun témoin n'est présent pour me voit sortir le Glock 17 de mon sac à dos.
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Aslinn Mc Megido
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Aslinn Mc Megido
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Jeu 14 Juin - 3:14
Quand elle sentit l'étreinte de la laine autour du bras de l’Ombre se défaire, son sang se glaca. Elle eut le temps de voir la matière noire voleter dans l’air avant de reporter son regard plein de détresse sur le visage de la créature. Cette dernière souriait. Le temps sembla se figer, l’espace d’un instant. Puis elle se prit le coup. Une douleur intense sur sa joue droite qui s’étendit en un instant à tout son crâne. L’espace d’un instant, elle n’entendit plus clairement. Elle avait la désagréable impression de revivre son dernier combat du tournoi, au cours duquel deux coups bien placés de son adversaire l’avaient étalée au tapis.

Sa tête heurta le carrelage du centre alors que son bras gauche rencontrait le sol avec douceur, grâce à la laine encore enroulée autour de lui. Elle pouvait sentir le goût du sang dans sa bouche. Son of a bitch. Elle ne devait pas s’éterniser au sol. Le coup au visage couplé aux quantités absolument dingues de mélatonine que ses trois Ovegrowth successifs avaient déchaîné dans son corps… Elle risquait de tomber dans les vapes. Et la créature pourrait s’en prendre aux civils pendant ce temps. Aslinn rassembla ses forces pour faire glisser son bras droit vers son visage. Elle toucha du bout de ses doigts ses cornes torsadées avant d’augmenter l’intensité du courant. Le choc électrique la parcourut de part en part. Un spasme agita son corps. L’adrénaline l’empêchait de ressentir la douleur de l’électricité.

"Hey, big guy…"

Elle plaqua ses paumes contre le sol et, lentement, se redressa. Son corps tremblait de moins en moins à mesure qu’elle se relevait. Enfin, elle finit par se tenir debout. Overgrowth. La laine sur son avant-bras droit se mit à pousser, formant une épaisse couche protectrice. Elle ne s’était pas séparée de la laine dont elle s’était servie pour agripper l’Ombre et, de ce fait, ses deux bras étaient couverts d’une épaisse laine. Elle avait l’air de porter des boucliers extrêmement comiques et adorables. Sa joue était boursouflée. Elle recula d’un pas.

"We’re not done yet…"

Un petit sourire de boxeur groggy ornait son visage. Elle était trop mal en point pour pouvoir avoir peur et elle était encore moins en état de montrer cette peur. Mais au fond de son être, une petite voix s’interrogeait. Mais que fait la police ?


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David Matsui
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Dim 17 Juin - 17:26
"Daisuke."

Le principale intéressé, surpris par ma présence dans cette ruelle alors qu'il était persuadé de ne pas avoir pu être suivi, se retourne violemment. Son visage est un mélange assez particulier de surprise et de colère. Moi aussi je l'aurai mauvaise dans cette situation. Les mots qu'ils était sur le point de formuler disparaisse lorsqu'il remarque mon Glock.

"Vide tes poches, sans mouvements brusques."

"Hey, big guy… We’re not done yet… "

La biquette, tremblante, se relève difficilement. Un hématome sordide est visible sur sa joue droite, et son regard est dans le flou. C'est ridicule, j'ai l'impression de m'acharner sur un boxeur groggy. Elle réactive son Alter, une large épaisseur de laine commence à lentement recouvrir ses deux bras ; sa résistance morale m’impressionne, c'est la première fois que je croise un adversaire avec une telle volonté de vaincre.

"Inconsidéré, déraisonnable, futile..." S'exclame Wendigo avec mon accord tacite. Elle fait peine à voir, et elle ne peut plus lui barrer la route dans son état. Lui en remettre dans la gueule n'aurait aucune utilité, et elle n'a visiblement plus les capacités d’être une nuisance désormais. Mon Alter n'aura aucune difficulté à lui échapper et à nous rejoindre, Daisuke et moi.


Daisuke retire sa chemise, révélant une arme de poing confortablement rangé dans un holster de cuir sur son t-shirt. Il a la présence d'esprit de ne pas y toucher, et commence à répandre lentement le contenu de ses poches sur le sol : un smartphone, deux portefeuilles, un paquet de cigarettes, un briquet. Il me regarde avec insistance, le masque et le bonnet l’empêche de discerner mon visage et ma voix ne doit rien lui dire de particulier, je suppose qu'il tabasse des gens trop régulièrement pour se souvenir de tous les profils.  

"Autant ne pas passer par quatre chemins, je suis venu pour les papiers. Je sais que tu les gardes toujours sur toi."

"Les papiers de qui exactement ?"

Au moins il a de la suite dans les idées pour un Yakuza.

"Tout les papiers, dans leur globalité. Je ne suis pas stupide."

Wendigo recule de quelques mètres, elle est peut être mal en point mais autant lui passer à coté via un bon saut allant le plus haut dessus possible. Une variante inconnu de son Alter est toujours possible, et je ne tiens pas à rester tout seul avec Daisuke dans une ruelle trop longtemps. Mon Alter jette un rapide coup d’œil : le vigile, visiblement aussi courageux que Daisuke, est introuvable.

"Les papiers sont dans les doublures de ma chemises. Pas dans les portefeuilles."

"Je ne vais pas me baisser pour le plaisir de te laisser une ouverture. On va attendre le collègue à moi que tu as rencontré tout à l'heure, et à qui tu as posé un lapin."

Je peut entendre son stress d’ici. Je me demande si c'est réciproque.

"Écoute petit, si vous avez attendu que mon gosse aille voir ailleurs pour me sauter dessus ça veut dire que t'es un minimum réglo. Tu veux bien me dire pour qui tu roules ?"

"Tu es quelqu'un d'intelligent, si tu sort de cette ruelle en vie tu trouvera bien tout seul. Disons que mon bienfaiteurs actuel n'aime pas trop te voir jouer à ton petit jeu avec des chinoises. Question de fierté."

Je prie intérieurement qu'il soit suffisamment con pour croire qu'une triade du coin est chauviniste à ce point.

Wendigo s'élance, un pas, deux pas.

Son pied droit est subitement saisi par quelque chose de beaucoup plus dur que la Laine de la biquette.

Mon Alter a à peine le temps de voir la silhouette de Dieu Sylvestre sur le rebord du premier étage qu'il traverse la vitre d'un local vide à 20 kilomètres heures, avant de s'écraser violemment sur le mur du fond. Le bruit produit par sa chute
est assourdissant, je pousse un petit cri de douleur lorsque la connexion avec Wendigo se rompt momentanément et manque de perdre l'équilibre.

Daisuke lève subitement sa main vers son holster.

Je tire avec le Glock, deux fois. Le vacarme des deux détonations est amortie par mes oreilles meurtri tandis que les contours de ce qui devait être un magasin de chaussure commence à se dessiner lentement.
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Aslinn Mc Megido
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Aslinn Mc Megido
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Jeu 21 Juin - 3:19
Elle ne bouge même pas. Elle ne sait même pas si en est capable. Elle attend, les muscles tendus, que l'Ombre vienne la terrasser. La créature recule. Aslinn plisse les yeux. La sueur perle sur son front pâle. Un héros, un héros, un héros.

L'humanoïde semble s'assurer que personne ne l'interrompra. Le vigile est parti, comme une bonne partie du public après qu'elle se soit mise à saigner. La créature va charger. Un héros, un héros, un héros. L'Irlandaise se ressasse inlassablement ces mots, comme une prière.

L'Ombre se jette en avant. Un héros, un héros, un héros. Un héros ne viendra pas. Ici, maintenant, elle doit être une héroïne. Elle est la seule à pouvoir le faire. Elle lève ses poignets. 15 milliampères, intensité maximum. La laine est à deux doigts de rentrer en contact avec ses cornes. Si elle réussit à toucher l'Ombre avec ça... Elle pourra au moins la surprendre.

Elle n'a pas le temps de charger sa laine. Une racine démesurée s'enroule autour de la jambe de la créature et la projette au loin. Un héros ? Un héros. Un héros ! L'intensité de l'électricité contenue dans les cornes chute, d'un coup. Les bras couverts de laine de la jeune fille se relâchent. Ses épaules s'affaissent alors qu'elle pousse le plus grand soupir de soulagement de sa vie. Aslinn, lentement, s’assoit à même le sol. Elle n'a plus la force de bouger. Et à quoi bon ? La cavalerie est là.

"Haha, trop débile l'alter !"

"Dis-donc elle a du cran l'étrangère ! T'es à Yuei ?"

Les deux adolescents qui filmaient la scène s'approchent d'elle. Ils semblent complètement étrangers au chaos ambiant. Ce ne devait pas être la première fois qu'ils filmaient ce genre de scène. A moitié inconsciente, la brebis marmonne :

"Shiketsu... Je... Shiketsu..."

Ils ricanent. Elle n'a pas assez d'énergie pour parler un japonais correct. Lentement, elle pointe d'un doigt tremblant sa veste en jean jetée au début du combat et le sac en plastique contenant ses courses qu'elle avait laissé tomber par terre un peu plus loin. Miraculeusement, personne n'avait marché dessus durant la brève période de panique. Merci les heures de fermeture.

"Mon veste... And sac..."

L'un des ados goguenards les lui apporte.

"Tu devrais peut-être attendre les secours avant de te préoccuper de ça mais... Tiens."

"Thanks..."

Le héros qui venait d'arriver... Dieu... Quelque chose, si ses souvenirs étaient bons. Une étoile montante, au Japon, c'était encore un parfait inconnu sur la scène internationale. Il n'était même pas dans le top 200 national, pour le moment. Enfin, selon ses fans, ça n'allait pas tarder. En effet, si toutes ses interventions sont de ce calibre, ça ne va pas tarder. Elle ne regardait pas le combat. Aslinn avait, comme nombre des citoyens de ce monde, une confiance absolue envers les héros. Il ne lui restait plus qu'à attendre les secours. Ses paupières se closent, elle serre fermement sa veste contre elle.

"Don't forget... Garbage... Bags..."

Ce furent les derniers mots qu'elle laissa échapper avant de sombrer dans l'inconscience.


Aslinn sauve le monde et casse des bouches avec le sourire en #ff00cc.
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David Matsui
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David Matsui
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Jeu 21 Juin - 21:28
Mes oreilles font raisonner en boucle un bourdonnement ignoble. Daisuke se laisse glisser à genoux. Il gigote faiblement puis se stoppe définitivement. Les impacts que mes balles ont produit sur son torse commence à faire couler du sang en trop grande quantité. L'adrénaline me tiens debout pour l'instant. Mon corps me hurle dessus, quelque chose ne va pas. Quelque chose ne fonctionne pas.

Mon bras droit. C'est mon bras droit.

Mon bras me fait mal. J'ai une balle dans mon bras.

Je lâche mon arme et me dirige vers le cadavre. Mon bras explose, soudainement la douleur de mon bras explose. Je chiale, je chiale putain. Je lui arrache sa veste avec mon bras encore viable et y jette un coup d’œil. Ils sont la, tout les papiers. Ceux des putes, les faux, les miens. Mes sanglots de douleurs commencent à s'intensifier. J'arrache des bouts de la chemise et me confectionne un garrot rudimentaire en retenant mes cris. Fais chier. Je fais chuter lourdement mon sac au sol et en sort une bouteille d'acide. Mon bras putain. Je commence à verser de l'acide sur les traces de sang que j'ai pu laisser. Heureusement c'est concentré. Je regarde mon arme, est ce que je l'emporte ou est ce que je la bousille ? Ma tête va exploser. Je la bousille à coup d'acide. Je reprend mon sac et y enfourne les papiers, l'acide et ce qu'il reste de la chemise. Tout brûler, je vois tout brûler. La communication avec Wendigo ne fonctionne que par bribes. Me traîne vers la sortie de la ruelle. Doit sortir de la ruelle. Doit sortir du quartier. Mon bras. Mon bras me fait mal. Doit trouver une planque.

Doit trouver une planque pour m'évanouir.




Miteux, magasin miteux. Debout. Doit me relever. Doit fuir. Doit manger. DOIT MANGER. Mon bras droit, pisse le sang mon bras droit. Connard d'enculé d'arbre. Connard connard connard Daisuke est mort putain. Doit trouver le moyen de sortir, doit trouver de quoi se soigner de quoi manger.

"Et bien et bien. Tu m'as l'air d’être un drôle de phénomène toi."

Nain Sylvestre dans l'encadrure de la porte. Bois. Bois qui bloque les fenêtre. Coincé. Coincé. Coincé. Mon bras putain. Doit rejoindre la planque, doit retirer la balle, doit manger. Mal, putain que j'ai mal.

"Écoutes mon gars tu as l'air en état de choc. Je ne te veut pas de mal, si tu as perdu le contrôle je peut comprendre. Qu'est ce que tu dirais de désactiver ton Alter qu'on parle plus tranquillement de tout ça ?"

Bruit. Dieu du bois fait du bruis bruis bruis bruis bruis bruis. Sortir. Sortir d’ici tout de suite. Soigner mon bras, sauter. Lui sauter dessus.

Lui arracher la gorge. Prendre la viande.
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Jeu 21 Juin - 23:45

(PNJ présent(s) dans la scène :  Shinji Nishiya alias Dieu Sylvestre )




"Et bien et bien. Tu m'as l'air d’être un drôle de phénomène toi."

Le Dieu Sylvestre était confiant. C’est en voyant des voitures de police se diriger vers le centre qu’il a compris qu’il se passait quelque chose là-bas. Un témoin aurait appelé les forces de l’ordre après qu’une créature non identifiée ait bondi d’un étage pour agresser une étudiante, s’il avait bien compris. Il était arrivé juste à temps, la gamine était visiblement blessée. Il avait eu le temps de lui jeter un coup d’œil, afin de s’assurer qu’elle n’était pas dans un état critique, et avait remarqué la quantité assez inhabituelle de laine éparpillée un peu partout sur le sol du lieu du combat. Elle avait utilisé son alter pour se défendre. L’homme-arbre en prit note et se promit de faire part de cette information aux forces de l’ordre. Elle avait beau avoir été blessée, elle n’échapperait pas aux réprimandes.

"Écoute, mon gars, tu as l'air en état de choc. Je ne te veux pas de mal, si tu as perdu le contrôle je peux comprendre. Qu'est ce que tu dirais de désactiver ton Alter qu'on parle plus tranquillement de tout ça ?"

Le détail le plus important dans cette histoire, c’était que le criminel était arrivé en sautant depuis l’étage supérieur. Sans cette information, il ne se serait pas permis de le brutaliser comme il le faisait ainsi.  Les racines du Dieu couvrent toutes les issues. Sa Prison Résineuse est fermement serrée autour de l’individu. Il a tout son temps.

Le vilain force sur ses racines. Costaud, le bougre. Mais la Prison est plus solide que lui. Il ne pourra pas s’en défaire en forçant comme un demeuré. Le criminel hurle, vomit un flot inintelligible de paroles. Le professionnel grogne. Il n’en tirera rien. Autant le mettre hors d’état de nuire et l’emmener auprès des policiers. Son alter devrait se désactiver quand il sera ko.

"Bonne nuit."

Une racine jaillit sur la droite et s’en va frapper le crâne du vilain. L’impact est contrôlé, bref. Ce n’est pas la première fois que le Dieu Sylvestre se retrouve dans l’obligation d’assommer un ennemi trop violent et enragé pour se rendre compte qu’il ne peut plus rien faire. Sauf que là, ça ne se passe pas comme d’habitude. Alors qu’il frappe, l’humanoïde s’évapore dans l’air. Il ne sent plus rien au bout de sa racine. Le pro panique, l’espace d’un instant. Ce n’est pas l’effet d’un alter de camouflage, il l’aurait quand même senti. Rapidement, il envoie une multitude de racines à travers les espaces inoccupés du magasin. Rien. Il se retourne, en deux mouvements se retrouve en hauteur. Il passe son regard sur le centre. Rien, encore. La créature aurait-elle disparue après s’être retrouvée inconsciente ? Si c’est le cas, alors elle est le produit d’un alter et… Le responsable ne doit pas être loin. Du moins il l’espérait. Le Dieu Sylvestre s’exaspère. S’il laisse filer celui qui a fait ça, alors un tel incident pourra recommencer. Et ça sera de sa faute. Il se balance rapidement jusqu’aux policiers qui se dirigent vers l’étage du centre.

"Le coupable a disparu, c’était sans doute une créature issue d’un alter ! L’utilisateur véritable se trouve peut-être encore dans les parages, bouclez les issues !"

Et sur ces mots, il s’élance de nouveau, fendant le ciel. Il laissait le centre commercial aux policiers, il allait se charger de fouiller les rues alentours. C’était une intervention parfaite jusqu’à maintenant, il n’était pas prêt de laisser s’échapper un criminel capable d’agresser ainsi sans discernement. Il devait le retrouver, coûte que coûte.

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