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Sylvano, L'intermédiaire des esprits. [Terminé]

Sylvano D. Corazón
Age : 33
Messages RP : 17

Feuille de personnage
Titre: Chaman
Expérience: 60/300
Alter: Spiritisme
Rang D





Sylvano D. Corazón
Rang D
Ven 21 Sep - 15:34


Chaman

"Hasta nuestra próxima muerte"

Sylvano Drake Corazón
Alter

Spiritisme
En faisant le relais entre le monde spirituel et le monde matériel il peut communiquer et être investi par toute sorte d'esprit, du plus simple c'est à dire l'esprit d'un simple défunt, au plus complexe comme par exemple un esprit enfermé dans un objet de culte (totem, artefact, relique, etc). Il peut stocker un esprit dans son corps ou bien le transférer dans un objet, moyennant un certain temps de préparation. L'esprit stocké sur l'objet est inactif lorsque Sylvano n'est pas tout près de lui (en d'autre terme, à moins de 20 cm autour de sa silhouette). Passé cette distance, l'objet spirituel ne sert à rien. Si cet objet est détruit, il erre de nouveau dans le monde des esprits et Sylvano doit de nouveau le retrouver pour le stocker.

Sylvano peut investir partiellement son corps par un esprit faible, mais cette ouverture prolongée peut lui faire perdre la tête et lui donner des hallucinations, le rendre émotionellement instable, lui donner des nausées. Il peut ainsi perdre toute relation avec la réalité et se mettre à attaquer ou fuir ce qui ne devrait pas l'être. Plus un esprit est puissant, moins longtemps il pourra garder le contrôle sur la situation. Cependant, même si l'esprit peut prendre contrôle de son corps, Sylvano est en mesure de reprendre le dessus à tout moment (sauf s'il est en situation d'utilisation excessive et qu'il doive faire en sorte de reprendre le contrôle total), mais en situation de combat il laisse volontiers s'exprimer l'expérience de l'esprit utilisé, ce qui lui laisse tout le loisir de réfléchir à autre chose pendant ce temps de son côté. D'ailleurs, la communication entre lui et l'esprit qu'il a stocké en lui étant permanente, ils peuvent discuter pour se donner conseil mutuellement. A savoir aussi que l'esprit possède une vision globale de tout son environnement autour du corps de Sylvano, ce qui lui permet de parer une attaque même si elle vient de dos par exemple. Bien sûr cela ne signifie pas que l'esprit peut voir à travers les obstacles ou repérer quelque chose de caché, d'ailleurs son point de vue reste à la hauteur de ce que son hôte pourrait voir.

En ce qui concerne l'utilisation matérielle de ces esprits, il y a plusieurs applications. Grâce a un jeu constitué de dizaine de plaques en bois légère et résistantes (similaire aux bâtons de Jenga mais plus grands), l'esprit qui a investi son corps peut diriger ces plaques dans n'importe quelle direction autour de la silhouette de Sylvano (toujours dans une limite de 20 cm). A noter aussi que les objets pouvant flotter autour de Sylvano sont enveloppés d'une force non négligeable similaire à de l'électromagnétisme, on ne peut donc pas les arracher aussi facilement de leur emplacement, de plus cette force peut absorber une partie d'un choc extérieur. Ces objets flottants autour de lui peuvent se mouvoir librement.

Enfin, pour basculer d'un esprit à un autre il doit décharger d'abord un esprit qui a investi son corps vers un objet temporaire et puiser l'autre esprit qu'il souhaite depuis un autre objet. Un mode transitoire essentiel, car être investi par deux esprits à la fois est bien trop dangereux sur le moyen et long terme. Il est possible à court terme qu'il soit investi par les deux esprits à la fois, du moment que l'un est sur la voie de sortie (vers un objet) et l'autre sur la voie d'entrée (le corps de Sylvano)

Voici deux type d'esprits que Sylvano a déjà en stock :

Pépé Mindgame (esprit simple stocké dans son corps)
L'esprit de l'arrière grand-père de Sylvano qu'il a retrouvé à proximité d'une très vieille console de jeu vidéo. Il communique souvent avec lui. En combat il essaye de bloquer toutes les attaques qui atteignent son arrière petit-fils. Il dit que ça lui rappelle lorsqu'il jouait aux jeux de combat. Il se sert d'ailleurs de son expérience passée dans ces jeux pour manipuler Sylvano comme un personnage jouable. Il aime bien changer de style de combat selon la situation mais sa puissance et son agilité restent celle d'un humain ordinaire. Il est de type défensif.

Aigle du Zénith (esprit intermédiaire stocké dans un objet de poche)
Il trouva cet esprit un jour qu'il s'était promené dans les ruines de l'ancienne citée Maya appelée Tikal. Il dénicha l'esprit sur un petit totem en forme d'aigle. Il s'agit de l'esprit d'un mythique guerrier Maya suffisamment fort et agile pour faire craquer la roche en donnant un coup de poing. Il est plutôt de type offensif.

Il existe bien sûr dans le monde des niveaux d'esprit bien supérieur qu'il pourrait utiliser mais ils sont encore trop puissant à gérer pour lui.
Informations sur le personnage


NOM : Drake Corazón
PRÉNOM : Sylvano
TITRE : Chaman
AGE : 16 ans
NATIONALITÉ : Américano-mexicain
GROUPE : Étudiant à Shiketsu
RANG : (La réponse) D
Avatar : Kylin Zhang qui vient de la série de romans "Daomu"
Comment avez-vous connu le forum ? : On m'en a parlé sur Discord. Un peu trop je trouve... 🤔
CODE DU RÈGLEMENT : Validé
Contenu 1
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Description physique
Une silhouette mince de 68kg , pour une taille d'1m75. Des cheveux bruns foncés qu'il tient du côté mexicain de sa mère et qui tombent jusqu'à sa nuque pour lui fournir une frange suffisament longue lui procurant cet air si mystérieux. La capuche qui lui couvre souvent la tête rend ses cheveux plus sombre qu'ils n'y paraissent, jusqu'à devenir noir, toutefois lorsqu'ils sont exposés complètement à la lumière du soleil, la teinte chocolat se discerne clairement. Voila les première choses que vous verrez chez lui.

En vous approchant davantage vous vous rendrez compte de la fatigue perpetuelle de ses yeux sur fond d'iris de couleur marron, des cernes quelques peu marqués à cause de ses nombreux soubresault nocturne. Il tient son teint pale du côté américain de son père, même si cela ne l'empeche pas de sortir quand il le faut, ce n'est pas non plus un vampire ! Il est doté d'une voix calme pratiquement monocorde, ne trahissant qu'assez peu ses sentiments. Il a tendance à toucher assez fréquement ses cheveux et à vouloir effleurer de sa main l'air ambiant ou tout objet qui attire son intérêt, voire aussi des personnes, ce qui peut sembler étrange à première vue.

Son dos est légèrement voûté sans doute par manque d'exercice physique, ce qui lui donne une démarche plutôt molle. Quant à son code vestimentaire, il reste somme toute simple pour un adolescent de son âge : en général il porte un sweet avec une capuche et des poches ainsi qu'un jean et des tennis de couleur noire. Il apprécie porter sa capuche, de cette façon on ne remarque pas trop ses cheveux en bataille. C'est aussi parce qu'il n'a pas envie d'attirer l'attention.

Apparence en ayant activé l'esprit "Pépé Mindgame" :

Aucune en particulier, les plaques en bois peuvent se mouvoir pour former l'apparence de n'importe quel personnage de jeu vidéo de baston.

Apparence en ayant activé l'esprit "Aigle du Zénith" :

Un masque se forme autour du visage de Sylvano grâce aux plaques de bois. Ce masque entoure complètement son visage, ne laissant apparaître que ses yeux et sa bouche. Au dessus de sa tête se forme une crête partant de gauche à droite pour symboliser le soleil. Au niveau de son nez se forme l'apparence d'un bec. Une armure se forme également composé d'épaulettes, d'une ceinture accompagnée d'un pagne au niveau du bassin et des chaussures montante à mi-mollet. Au niveau des mains, des gros poings se sont formés autour d'elles composés de trois cornes au niveau des phalanges.

Description psychologique
Dans un premier temps, soyons clair, Sylvano est quelqu’un d’introverti. Il préfère discuter avec seulement une poignée de personne et s’ennuie vite à écouter un grand nombre de personnes atroupées. Il préfère rester chez lui au calme plutôt que de faire des sorties entre amis. Cela ne l’empêche pas d’écouter les autres quoi qu’il arrive et d’avoir des remarques quand c’est nécessaire. Il peut s’avérer maladroit dans certaines discussions, faire preuve d’assez peu d’empathie et se révéler froid. Cependant il aimerait pouvoir utiliser son alter pour mieux comprendre les gens, savoir quel genre d’expérience spirituelle entoure son ou ses interlocuteurs et peut-être en déduire leur passé et ainsi éprouver un semblant de compassion. Bien que cette technique soit complexe en terme de déchiffrage, il faut encore que la personne en face accepte de se laisser approcher (ce n’est pas le genre de chose possible à utiliser en combat, la situation doit-être la plus calme possible).

Il aime beaucoup lire à ses heures perdues, d’ailleurs il possède toujours avec lui un livre de poche, même si beaucoup de gens de nos jours utilisent des tablettes ou des téléphones pour cela. Il aime s’informer sur ce qui touche à l’histoire, mais aussi aux mythes en général, autant dire un geek littéraire. Ajoutez à ceci une grande facilité à apprendre de nouvelles langues étrangères, qu’elles soient vivante ou morte. Il n’est cependant pas du tout doué pour ce qui touche aux matières scientifiques mais s’informe volontiers sur son actualité.

Il reste assez méfiant et bizarre. Ce n’est pas le genre de personne qui viendra vous aider aussi facilement, tout simplement car il évite le plus possible de se lancer dans des histoires incertaine. Il n’est pas du genre à sortir de sa zone de confort en gros, mais il y travaille.

Il n’a que faire des choses qui lui semblent superficielles et d’ailleurs il s’attachera très peu au fait de vouloir paraître beau et attirant, à chercher l’amour ou juste à gagner beaucoup d’argent. Le seul intérêt pour lui est de comprendre le monde et de prendre le plus possible de recul sur la société.

Il a peur des gens avec des armes à feu et son cœur s’emballe lorsqu’il en rencontre un. Une peur dû à un traumatisme lorsqu’il était plus jeune, survenu à un moment où il se trouvait dans une jungle du Mexique. D’ailleurs il a également une peur bleue de certaines espèces d’animaux vénéneux.

Ah et une dernière chose, il est très attaché à ce qui touche à la famille, cependant il ne porte pas spécialement son père dans son cœur, mais cela il vaut mieux le découvrir dans l’histoire.
Histoire

Nous y voila enfin, l'aéroport de Los Angeles. Ah ! Je ne sais jamais si je dois prononcer le nom de cette ville de façon anglaise ou espagnole. Si jamais je le disais en espagnol on me categoriserait à coup sûr comme un de ces nombreux migrant venant du sud, pourtant je ne peux pas renier mes origines. Sauf que je suis accompagné de mon père, en amérique, alors je le prononcerai à l'anglaise, sinon il va me corriger encore une fois.

Notre vol pour Tokyo n'est pas pour encore, mais je sens déjà que toute cette attente sera bien longue, surtout à côté de lui. Nous avons trouvé une rangée de chaises, nous nous y sommes assis. Le vacarme des gens qui naviguaient, leur bruit de pas, les roulettes des bagages, les enfants qui piaillent et leur parent qui gueulent. Moi je n'avais qu'une seule envie, c'était de mettre mes écouteurs et lancer du Vivaldi ! Mais mon père lui n’aimait pas que je m’isole, mon père n'était pas ce genre d'homme versé dans la quiétude ou même la réflexion spirituelle. Non mon père était encré corps et âme dans la réalité et je devais me taper ses marmonnements.

"...36 au carré + cosinus 10 avec 20 mètres de longueur et 200 Kg pour un régime de 300 Watt à la..."


Là, vous vous demandez sans doute quel est tout ce charabia. Je vous présente mon père et ce que vous venez d'entendre, c'est l'alter de mon père en pleine œuvre. Le voila encore à faire une simulation en temps réel dans son cerveau.  Dans quelques jours il vous pondra le prochain produit de la société dont il fait parti en tant qu'ingénieur. Comme quoi, l'alter semble décider en quelque sorte de votre avenir, du moins c'est ce que pas mal de personnes penseraient si leur cerveau n'était pas autant cramé par la société...

"... seconde. Le moteur doit tenir une cadence de 30 000 tour par minute...
-BON SANG ! JASON ELVIS DRAKE ! PETIT CHENAPAN !"

Ah, le voila, sortant de sa cachette pour apparaître dans le plan matériel grâce à mon jeu de plaque en bois. Son visage se formant grâce aux petits objets, on pouvait voir sa mine renfrognée grâce à deux plaques formant les sourcils. Sa bouche gesticulait au rythme de quatre autre morceaux de bois. Sa voix bien que semblant venir d'outre-tombe et faisant écho s'était mise à porter suffisamment pour que des gens se mettent à sursauter aux alentours. De qui je veux parler ? De mon arrière grand-père bien entendu, ou plutôt de ce qu'il reste de lui, son esprit quoi. Comment est-ce possible vous demandez-vous ? C'est grâce à mon alter, je sers de lien aux esprits pour qu'ils interagissent avec le monde matériel.

"Arrête de nous casser les oreilles !
Papi ? Olala et pourquoi tu ne resterais pas dans ton machin électronique ?!"


Voila ça y est, encore une dispute de plus, avec ces deux là on ne peut pas passer une journée sans qu'il y ai une querelle, surtout que c'était assez gênant. Voila à présent que plusieurs regards étaient tournés vers nous. Les gens assis en face, un agent de sécurité à tête de rhinoceros qui demanda si tout allait bien ou encore d'autres voyageurs qui nous observaient avec curiosité avant de s'éloigner, ils nous observaient et moi je n'aimais pas ça du tout.

"C'est ça ? Tu veux clouer le bec à ton vieux hein ? J'aurais dû dire à ton père de t'incluer davantage de principe.
- J'en ai ma claque, Sylv fais quelque chose."


Pourquoi c'est toujours à moi qu'on demande de remédier à la situation ? Ils peuvent juste pas s'entendre ces deux là ? Bon de toute façon c'était vite choisi, je commençais à être fatigué donc il valait mieux que je désactive complètement mon alter.

"Vous m’saoulez déjà... désolé pépé mais..."


Je sortais de mon sac à dos une sacoche rectangulaire dont j'ouvris la fermeture éclair. A l'intérieur se trouvait un appareil électronique de la même forme que la sacoche, un écran au milieu ainsi que deux manettes, l'une rouge et l'autre bleue accrochée de part et d'autre. C'était un console de jeu vieille de plus d'une centaine d'année qui avait tellement servit à mon ancêtre que son esprit y était lié à sa mort.

"Ahem je vois... tant pis, je vais me refaire un petit mode classique en very hard avec Link sur Smash Ultimate en attendant.
- Ouai ouai, bon jeu."


Mon père se mit à soupirer de soulagement. Les plaques de bois revinrent s’engouffrer dans mon sac à dos comme animée par une force étrange que je ne connaissais que trop bien, et je sentis l'esprit de mon arrière grand-père infiltrer de nouveau cette console de jeu qu'il aimait tant. Je refermais soigneusement ma sacoche et la rangeait de nouveau dans mon sac à dos. Soudain, sans faire exprès je fis tomber une petite statuette en bois représentant un aigle que je m'empressais de ranger avant que mon père ne s'en aperçoive, mais visiblement c'était trop tard. Il n'attendit pas pour m’en faire la remarque.

"C'était quoi ça ?"

Ah... étais-je obligé de lui répondre ? Je fis comme si je n'avais rien entendu et détourna mon attention ailleurs.

"Sylv ?
- Hmm ?
- L'objet que tu viens de ramasser.
- Ah ça ? Juste un souvenir que j’ai gardé du Guatemala.
-  Juste un souvenir ? Je ne crois pas non. Bon écoute, je suis désolé de ne pas avoir pu être assez présent pour toi, mais je suis persuadé qu'il y a des choses que tu dis à ta mère et pas à moi, et comme on va être amené à vivre dans le même pays pour le boulot, j'aimerais autant qu'on se dise tout clairement."


C'est ça oui, t'avais qu'à pas laisser maman toute seule aussi. J'étais pas obligé de répondre, alors je ne répondis rien. C'est alors que mon daron se mit à poursuivre, se voulant peut-être plus compatissant.

- Bon ok. Et sinon comment ça se passe avec elle à Coatzacoalcos ?


Coatzacoalcos, c’est l’endroit que j’habitais avec ma mère, une ville portuaire du mexique qui sent bon les tropiques. Par contre il avait osé posé cette question. Il se fout de moi ? Dans ce cas...

- Je sais pas. Appelle Maman peut-être pour savoir?
- ...


Voila merde ! Y a des fois où j'en avais marre, j'ai pas l'habitude d'être arrogant, mais il le méritait. D'ailleurs il ne parla même plus pendant un moment. Ce fut alors mon téléphone qui vibra pour mettre fin au malaise. J'examinais l'écran, c'était maman justement, pourtant on s'était déjà vu quelques heures plus tôt avant que je prenne le train hyperloop depuis Mexico jusqu'à Los Angeles. Elle voulait sans doute savoir si tout allait bien encore une fois.

"¿ Hola?... Sí, está bien ... ...  No, aún no nos hemos ido, pero el avión se va pronto, por ahora esperamos ... ... Sí, tengo la visa japonesa para la escuela que te dije. .. ...  Si él está conmigo ... ... ¿Qué? ... Oh sí, ya veo. Intentaré contactarlo si la comunicación no es demasiado cara desde Tokio. ¡Hasta pronto!... (#GoogleTrad)
- C’était ta mère ?
- Ouai…
- Je vois. Elle doit s’inquiéter sans doute. Après tout elle ne va plus te voir pendant plusieurs mois.
- Elle m’a dit de voir avec toi si j’avais besoin de quoi que ce soit et… de te faire confiance aussi.
- Oui elle a raison, je serais là si tu as besoin d’aide, enfin j’essairai d’être disp…"


Il « essaiera » oui comme à son habitude il avait du mal à respecter ses responsabilités familiale, cela ne m’étonne pas, je ne m’attendais pas à ce qu’il change après notre dernière rencontre après tout.

- Papa… inutile d’en dire plus. Je suivrai les conseils de maman de toute façon. A ce propos j’ai quelque chose à te montrer.

Le moment était peut-être enfin venu que nous en arrivions à une conversation plus sérieuse. Je pris un carnet dans mon sac à dos, et je retirai quelques feuilles coincées entre les pages. Les documents étaient pliés en quatre, je les tendis à mon père et il les réceptionna sans trop comprendre. Je ne sais vraiment pas ce que Maman avait derrière la tête en me disant de lui faire confiance, mais tant pis on verra bien ce que ça donne.

"De quoi s’agit-il ?
- Regarde, et tu comprendras."


Il les déplia et se mit à lire avec intérêt. Ce qu’il découvrirait serait une suite d’instructions et de dessins qu’il arriverait aisément à interpréter, lui en tant qu’ingénieur. Après tout il avait fait des études dans un département de support. Je détournais de nouveau mon regard, je n’avais pas envie de voir son visage marqué par l’étonnement. Je savais très bien à quoi m'attendre.

"Sylv ! C’est… c’est un plan pour la création d’un équipement de héros ! Pourquoi aurais-tu besoin de ça dans ton cursus de linguistique avancée ?"

Voilà, ça y est il commençait à se rendre compte qu’il n’y connaissait rien aux désirs de son fils, du moins, s’il avait essayé de chercher plus loin à comprendre de lui-même un peu plus tôt, il aurait déjà fais une grosse partie du boulot. Alors j’avais décidé d’être gentil pour une fois.

"Parce que je ne vais pas aller faire ce genre de cursus papa, désolé. La linguistique, l’histoire, ce sont des domaines qui me passionnent, c’est vrai mais j’ai envie de voir plus loin que ça, c’est mon alter qui m’en a fais prendre conscience. Je sais très bien que tu n’aurais pas accepté, et maman aussi en était persuadé. Seulement elle m’a dis de te faire confiance tout à l’heure, alors je vais l’écouter et tout te dire. Je vais à Tokyo, cela est toujours vrai par contre, mais c’est pour intégrer une école des héros et ces instructions sont pour mon costume de héros.
- Très bien, je dois t’avouer que je ne m’y attendais pas. J’imagine que je n’ai pas mon mot à dire  vu que tu as manigancé tout ça avec ta mère ?
- Si tu veux, mais je ne changerai pas d’avis.
- Evidemment, mais j’emmétrai tout de même une réserve..."


Je me retournais pour le regarder, ma capuche cachait partiellement mon visage. Je pu m’apercevoir qu’il scrutait les feuillets avec parcimonie. Je me demandais ce qu’il avait en tête et je ne pus m’empêcher d’être un poil angoissé par ce qu’il allait me dire.

"Tes plans là, c’est n’importe quoi ! Ce n’est pas du tout optimisé ! Laisse-moi donc corriger ce qui ne va pas avant que tu te fasses ridiculiser par le premier vilain venu."

Ah ! C’était bizarre, d’abord je fus étonné par cette réaction ! Ce n’était vraiment pas le blâme que j’attendais. Pour une fois j’avais envie de rire bêtement de ce que disait mon père. Je ne sais pas si c’est parce qu’il était borné à relever n’importe quelle incohérence d’ingénierie, le fait qu’il soit incorrigible sur ce point ou encore qu’il essaye de jouer le rôle d’un père qui essaye de m’inculquer quelque chose alors qu’il n’avait jamais vraiment assuré ce rôle. Ou alors je riais parce qu’il ne semblait pas vouloir m’empêcher de poursuivre mon objectif. Ou alors j’étais juste heureux de voir qu’il avait de l’intérêt. Je me mis alors à rire faiblement, comme rarement j’en avais l’occasion. Rire avec mon père ? Je me demandais encore si c’était possible… c’était vraiment absurde en tout cas. Cela n'avait fichtrement aucun sens.

***

Plusieurs heures plus tard, aéroport de Tokyo.

J’étais fatigué par le long voyage, même si j’avais pu faire une sieste et me détendre un peu en jouant avec pépé à sa console de jeu, toujours est-il que mon père était occupé à pianoter sur son ordinateur portable, rédigeant et corrigeant les paramètres des instructions que je lui avait données sur papier. Finalement nous n’avons qu’assez peu parlé, même si quelques sujets tournaient autour de mon alter, de l'équipement de héros et de l’académie où j’allais me diriger. C'est vrai que je n'avais jamais eu ce genre de discussion avec lui, c'était vraiment étrange. Est-ce qu'il changeait ?

En tout cas une chose est certaine, en débarquant de l’avion dans ce nouveau pays, je ressentais quelque chose de différent. Mon alter ressentait une force différente de ce qu’on pouvais ressentir au Mexique. Un parfum exotique s’y dégageait et j’avais hâte d’en apprendre plus sur l’histoire du pays ainsi que travailler l’apprentissage de la langue.

Au moment de sortir de l’aéroport, j’eu comme une intuition, quelque chose que j’avais vraiment envie de découvrir avant d’aller à l’académie. Je fis halte, tandis que mon père avança encore de quelques mètres avant d’interrompre sa marche lui aussi et de se retourner vers moi.

« J’aimerais aller quelque part avant d’arriver à l’académie, histoire d’avoir le cœur net sur quelque chose
- Pourquoi pas, on a bien le temps de visiter un peu, c’est quel endroit ?
- Hé bien… dans le quartier de Shinagawa, il y a un temple nommé Sengaku-ji »


Nous y allâmes en prenant le métro, bien qu’il s’agissait d’un heure d’affluence nous survécûmes au trajet et nous nous trouvâmes devant le temple. A ce moment, le téléphone de mon père se mit à sonner, il s’excusa et s’éloigna un peu. J’en profitais pour me rendre à l’intérieur du temple et déjà une sensation pesante me parcourut. Des moines, des personnes habillés de façon traditionnelles ainsi que d'autre touristes se mêlaient à ce lieu enfumée par l'encens et le bruit des gong intermittent provoqué par un moine. Je glissais ma main vers l’avant afin d’effleurer ce qui m’entourait. C’était un mélange entre une sensation agréable, remplie de respect, de compassion, et une sensation désagréable remplie de haine, de honte, de déshonneur, de tristesse.

Je sentis subitement comme une lame froide me transpercer le corps et le cœur de part en part !

Ceci m’obligea à interrompre l'utilisation de mon alter et à poser une main crispée contre ma poitrine, le buste courbée, le souffle coupée et gémissant quelque peu. J’avais rarement senti quelque chose d’aussi désagréable.

Pendant que je reprenais mon calme, une vieille dame japonaise habillée en costume traditionnel se rapprocha de moi. Ses habits sentaient l’encens et malgré les rides et sa posture quelque peu voûtée elle m’adressa la parole, en japonais bien entendu. Heureusement que j’avais déjà bien étudié mon sujet, s’il y avait bien un domaine que je maîtrisais, c’était bien l’apprentissage des langues étrangère. Comme quoi, naître de parents de deux nationalités différente et devenir bilingue m’avait déjà beaucoup forgé.

« Tout va bien mon grand ?
- Oui, c’est juste que je suis un peu fatigué, j’ai fais un long voyage depuis l’amérique.
- Tu parles bien japonais dis donc. Tu es en vacance ici ?
- Merci, et non pas vraiment même si j’aurais aimé. Je vais intégrer une académie à Tokyo… mais dites-moi, est-ce bien ici qu’à eu lieu l’histoire des quarante sept Rônin ?
- En effet, une bien triste histoire, mais c’est aussi un temple en l’honneur de Bouddha. Les gens viennent ici prier. Tu es venu pour prier ?
- Je n’en avais pas l’intention en arrivant, mais peut-être que c’est nécessaire. Ce lieu est rempli d’histoire.
- Oui en effet mais l’histoire de ces contrées n'intéresse plus grand monde, ce que les gens veulent entendre ce sont les histoires de héros contre les vilains. C’est étrange qu’un jeune comme toi s’intéresse à l’histoire ancienne. En général quand des familles viennent, je vois les enfants porter des t-shirt à l’image d’All-Might... Hmm... *tousse* La société a perdu de vue leur racine. Mais crois-moi, les conflits du présent n’ont rien en envier à ce qui se faisait il y a plusieurs siècles. Seule l’échelle a changé, tous ces gens avec ces pouvoirs, cela en devient démesuré. Notre civilisation pourrait courir à sa perte, mais pour cela nous continuons tout de même de prier, pour dissiper ce qui est impropre.
- Oui c’est une bonne chose.
- Tout ira bien pour toi ?
- Oui ne vous en faîtes pas.
- Dans ce cas, bon séjour ici mon grand. »


Elle se retourna et s’apprêtait à revenir prêt du lieu de prière. Mince ! J’avais presque oublié de lui demander, peut-être qu’elle saurait après tout. Il fallait que je sache à tout prix, il me fallait une piste !

"Attendez s'il vous plait! Vous pourriez peut-être m’aider…. Est-ce que vous sauriez quelque choses sur les onis par hasard ?"


Elle se crispa. Des moines se retournèrent vers moi à la prononciation du mot « oni » et ils froncèrent les sourcils en me dévisageant. Merde ! J’avais fais une gaffe ? J’aurais peut-être dû me documenter davantage sur la signification de ce mot. Toujours est-il que je me sentis mal à l’aise. La vieille dame se retourna tout de même, mais cette fois-ci, elle me lança un regard assez dur.

« Jeune homme, il y a des choses dont on ne peut parler en certaines circonstances. Renseigne-toi, revois ta manière d’aborder les choses. Tu pourras revenir un jour aborder le sujet si tu le souhaites. Mais nous nous gardons le droit de répondre sur certaines choses néanmoins. »

Wow ! Bon alors ça, ça m’apprendra. Il fallait vite que je m’excuse.

« Dé… désolé… J’essaierai d’être plus respectueux la prochaine fois. Bonne journée »

Je m’inclinais, m’apprêtant à repartir. Les moines reprirent leur activité. Je rejoignis mon père à l’extérieur il était toujours en train de téléphoner. Quelque gouttes de sueur se mirent à couler le long de ma nuque. Je me sentais idiot, je me rendais compte que j’étais juste un pauvre mexicain sur le sol japonais. Ces gens me regardaient comme un gaijin qui venait uniquement assouvir sa curiosité, j’avais manqué de respect, j’avais été comme un rustre, et ceci en une seule phrase, mais je ne savais pas exactement pourquoi, quel sens il y avait à tout ceci.

Je ressentais pourtant quelque chose d’infranchissable, une pression monstrueuse. Le poids infernal de toute une croyance de plusieurs siècles. En regardant une statue de Bouddha, je cru être ébloui intérieurement et mon esprit ne semblait pas suffisamment à la hauteur pour supporter cette aura. Comme une montagne gigantesque, cette puissance spirituelle semblait m’écraser. Il semblait que mon corps rapetisse devant autant de puissance, des silhouettes aussi énormes que le mont Fuji me regardaient, semblaient me juger et j’éprouvais une certaine peur. Mon corps se mit à trembler.

Cette sensation ce n’était pas la première fois que je l’avais eu, elle avait certes une sensation différente, mais c’était bien un de ces esprits aussi complexe que tout ce qu’on voyait de plus complexe dans le monde. La première fois, à l’âge de cinq ans où mon alter s’est manifesté violemment pour la première fois. Pendant mon sommeil, le temps d’un mauvais rêve figurait la silhouette d’un crane. C’était sans doute un de ces souvenirs qui restent à jamais gravé dans les souvenirs. Une façon brusque aussi pour moi de découvrir mon pouvoir. Cette sensation toujours présente au mexique s’atténuait toutefois à mesure que j’apprenais à gérer mon alter. Jusqu’à ce que j’aille un jour pour la première fois en amérique où cette sensation disparu. Plus tard j’appris alors l’existence des cranes de cristal et pu faire le lien après plusieurs recherche entre cette sensation d’oppression que j’avais et ces reliques. J'avais ressenti pour la première fois l'horreur et la magnificence que pouvaient représenter les croyances des civilisations pré-colombiennes. Une adoration pour la nature et les astres mais surtout le poids viscéral des sacrifices humains et animaux. Un véritable choc, à l'âge de cinq ans...

Cette aura spirituelle écrasante, celle qui était propre au japon, je devais m’habituer à vivre avec, comme j’avais dû le faire avec celle des civilisations pré-colombienne lorsque j’ai grandi au Mexique, pendant toutes ces années d’apprentissage de mon alter. Bien heureusement je maîtrisais cette sensation plus aisément que lors de ma jeunesse. Le premier choc était toujours assez écrasant.

Des objets et des lieux emmagasinant tellement d’énergies grâce à la foi, aux cultes, qu’ils en devenaient des divinités, des esprits si complexe qu’ils étaient capable de changer le cœur de l’homme, de l’illuminer comme de le corrompre. Des esprits si puissant et parfois si maléfiques qu’ils pouvaient faire germer les graines du mal. Plus le mal retournait dans l’au-delà, plus les esprits maléfiques grandissaient. Je ne tarda pas à faire le lien avec l’émergence de vilains toujours plus puissant. Un jour peut-être j’aurais assez d’expérience pour prendre le dessus sur cette corruption, sur ces esprits si dense et tentaculaire. Ma façon à moi de lutter contre les vilains, ma façon à moi d’apaiser les douleurs du passé, ma façon à moi de faire de ce monde quelque chose de meilleur.

C’est pour cette raison, que j’avais décidé de devenir un héros !

Pour ce qui est du reste, pas grand-chose à dire, mon père m’accompagnait jusqu’à l’académie où je serais interne. Mon père quant à lui se dirigeait vers une société où une mission de longue durée l’attendait.

J’étais prêt à sonder le cœur et les souvenirs de ce pays, à renforcer mon potentiel et à purifier le monde des esprits. Voici le récit de l'avènement du Chaman.


Dernière édition par Sylvano D. Corazón le Dim 7 Oct - 21:12, édité 2 fois
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Toshinori Yagi
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Toshinori Yagi
Rang X
Mar 25 Sep - 18:50

 

 
« Fiche Validée ! »

Admis au sein de l'Académie Shiketsu , au rang D

 
 
Enfin ta validation ! Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :

  → Recenser ton avatar. (Ici.)

  → Faire une fiche technique. (Ici.)

  → Faire une fiche de Prouesses. (Ici.)

  Encore bienvenue et bonne aventure à toi parmi nous !

 

 
«Plus Ultra !»

 

 
Codage par Saphira pour EPICODE
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