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La Faim justifie les moyens | PV David Matsui

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Mikai Tokumei
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Localisation : Au Palace

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Titre: Hunter
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Mikai Tokumei
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Dim 2 Déc - 20:43
La Faim justifie les Moyens.

« On a un nouveau boulot, il est pour toi Hunter !
Qu'est-ce que c'est ... ? »

J'ai rattrapé une feuille de papier roulée comme un parchemin en plein vol alors que Misao me la lançait. Maintenu par un beau ruban rouge, le contrat avait déjà l'air intéressant. Moi, j'aime quand on soigne la présentation du taf aussi insignifiant soit-il. Point bonus pour le messager, reste encore à examiner le contenu. Au fait, en parlant de présentations ! Cette blondinette c'est Hayame Misao Sumiyoshi aka Akuma Samourai, aka "Boss", le leader de notre petite famille. Elle en a pas l'air comme ça avec sa taille de hobbit et son visage de p'tite poupée mais c'est un véritable monstre. En même temps elle nous vient d'une lignée de Yakuzas, enfin je vous épargne les détails pour cette fois. Revenons à nos contrats.

C'est donc un des gangs à la solde de Genmei Chitami, plus connu dans les rues sous le nom de Murder Face, rien que ça ? Yokohama grouille de criminels je dirais même un peu plus que les villes voisines, à croire que la guerre qui nous oppose nous les "vilains" aux bons "héros" compte encore s'éterniser ... Depuis l'apparition des alters, les deux camps ont fait que d'se passer la balle mais personne n'a vraiment marqué ! Bien sûr le capitaine attitré, All For One est tombé mais en face, All Might, lui, fera pas long feu. Et quand son heure sera venue on fera mieux de garder un oeil sur les seigneurs du crime du coin, Murder Face inclus. En bref, il cherche à secouer un de ses larbins soudoyés et lui envoie une petite équipe de courtoisie. Ce qui me fait douter, c'est d'imaginer que ce tortionnaire tristement célèbre ait besoin de nos services pour couvrir ses hommes. J'veux dire, ils sont pas déjà assez couverts avec une cagoule, des gilets pare-balles et des flingues - pas de petits calibres ? Il y a anguille sous roche, j'espère qu'il nous prépare pas un coup fourré ...
Nan, impossible. Il a payé d'avance ? Monsieur se fait pas chier. Et paie comptant en plus ! Bon, ce genre de mission rapporte pas tant que ça en général à moins que ce qu'on protège c'est autre chose qu'une bande de subordonnés. Quoi qu'il en soit, si Misao me la confiait à moi, cette mission, c'est parce qu'elle me correspond le mieux. Avec son tempérament, cette folle-dingue s'empresserait de massacrer les hommes de Murder et les résidents de la baraque, pas de prisonniers. Darky, lui, il est juste encore un peu trop con et immature pour assurer sans stresser. Il est prometteur pourtant, mais lui, il excelle dans l'espionnage et l'infiltration, pas la sécurité rapprochée ! Je suis le mieux placé pour accomplir la mission, j'ai donc accepté sans commenter l'ordre de mission qui précisait que je devais être particulièrement attentif aux héros et à la police qui pourraient vouloir intervenir. Une note finale me fit sourire en coin : si l'un des hommes venait à se faire capturer ou arrêter, il était de mon devoir de le tuer pour éviter qu'il ne file des informations sur son patron. On devient pas un baron du mal en rémunérant les stagiaires, je suppose, moi ça me dérange pas, ça me fait même plaisir, Murder Face est un prévoyant et j'apprécie ça.

Dans tous les cas et comme d'habitude, je promettais de faire un travail d'exception en tournant les talons pour quitter notre Palace, calme et confiant comme toujours. Le point de rendez-vous était à quelques pâtés de maison tard dans la nuit mais j'arrivais encore en avance. J'en ai profité pour faire du repérage et noter certaines fenêtres encore allumées dans le quartier, sinon il était complètement endormi, le moment parfait pour frapper. Le fond de l'air est frais, perché sur un rebord de toit j'ai vérifié pour la centième fois le chargeur de mon arme et les munitions supplémentaires avant de remarquer la camionnette noire se fourrer dans l'allée.

*C'est eux.*

Je les ai observé un moment avant de me montrer. Cinq hommes sont sortis du véhicule tous habillés comme des apprentis espions de film d'action, totalement noirs avec des cagoules encore posées sur la tête comme des bonnets. Ces idiots sont pas venus les mains vides. Je les ai vu se passer une mitrailleuse à chacun, il y en a même un qui jonglait avec ses couteaux de lancer pour avoir l'air cool. Quand ils avaient l'air d'être assez prêts, je me suis laissé tomber en me penchant en avant, mon manteau prenait le vent et fouettait l'air pendant la descente tête la première jusqu'à ce que je me rattrape à la dernière minute en un salto avant, atterrissage léger sur le toit de leur fourgon. Je crois que je leur ai fait peur, regardez moi cette bande de bras cassés ...

« Baissez vos armes ! C'est le mec de la Brotherhood ! l'un d'eux levait le poing en ordonnant aux autres de détendre leurs strings
Vous comptez allumer tout le quartier avec ça ?
Monsieur Murder Face n'aime pas y aller avec le dos de la cuillère.
C'est bien pour ça qu'il s'est permis de nous engager ... si vous voulez bien vous donner la peine. »

Je leur proposais d'ouvrir le bal pendant que je couvrirais leurs arrières en passant de toit en toit. Un commando armé jusqu'aux dents ça ne passe pas inaperçu même tout en noir en pleine pénombre, rien que le bruit cordonné de leurs pas et le bruits de leurs armes les aurait fait repérer en temps normal. Ils sont pleins de failles. Ou ma présence leur fait penser qu'ils peuvent bâcler leur job ou leur patron voulait faire d'une pierre deux coups en se débarrassant d'eux en même temps que de son laquais gênant. J'ai continué à garder un oeil condescendant sur eux, dire que je suis tenu de garder leurs miches en sécurité, je sens qu'ils vont pas me faciliter la tâche ces guignoles ...

Au moins, ils semblent savoir ce qu'ils font. Ils ont pas eu de difficulté à forcer la serrure sans provoquer d'alarme comme s'ils avaient déjà bien préparé le coup. La maison-cible est plutôt grande, à étage c'est clairement pas une famille du petit peuple. En même temps pour recevoir des pots-de-vin de mecs comme Chitami, il faut aussi valoir son pesant d'or que ce soit en influence ou en services. Pour le coup, je me suis pas emmerdé à connaître les raisons qui poussent le chef de gang à bousculer ce pauvre type mais une chose est sûre, il a dû merder grave.

La maison dort tranquillement alors qu'une escouade d'anges de la Mort accompagnés d'un des généraux de cette dernière y pénètrent encore non-détectés. Dans un instant seulement, l'ambiance changera du tout au tout, ces gars veulent vraiment pas décevoir leur boss, par peur ou par loyauté, je sais reconnaître la dévotion quand j'en vois. Il était temps pour moi de prendre du bon temps et de profiter du spectacle. Ils se sont rués au premier, là où sont les chambres normalement et ils ont tiré tout un beau monde du lit. Apparemment notre heureux élu a une famille nombreuse ou alors des invités, il y a trois hommes, deux femmes et cinq enfants entre six et quatorze ans. J'étais positionné en hauteur, posté sur une mezzanine plutôt chique et foutrement pratique. Je gardais l'oeil et l'oreille ouverts, attentif à chaque détail. Puisque leur mission était juste de passer un message, j'osais espérer qu'ils se fassent pas attendre mais il faut croire que même les petites frappes aiment se la jouer ... Ils ont commencé à agiter à leurs armes sous le nez des habitants de la maison en promettant de plomber le premier qui joue aux héros. Sur un fond de pleurs angoissés, ils ont trouvé judicieux de pointer ma présence jusqu'alors passée inaperçue comme pour que j'agisse comme une dissuasion supplémentaire aux comportements trop brusques.

Je n'ai rien dit. Je me suis contenté de lancer un regard glacé sur celui qui semblait être l'homme de la maison, celui à qui on voulait causer. Tout aurait pu bien se passer sur ces fondations, ils ont un peu trop parlé peut-être mais c'était pour mettre les formes et instaurer les règles, c'est très important ça les règles. Dans une prise d'otages notamment, si le preneur laisse ses brebis faire comme elles le sentent il peut vite être mis en mauvaise posture. Là où ça coince, c'est quand l'un de ces gros cons a commencé à être un peu trop tactile avec une des filles. J'ai froncé un sourcil mais pas pour condamner son comportement pervers, plutôt parce que j'ai vu le père de famille péter un plomb et tenter de saisir l'arme d'un des gusses. *C'te con..!* et bam ! Avant même qu'on ait pu dire ouf, le mec en pyjama s'est vautré sur son parquet, baignant dans son propre sang. Toute la famille est affolée et ils crient sans se contrôler

« Et pas de silencieux pour un travail de nuit ? Vous êtes sérieux les mecs ? »

Ces imbéciles vont finir par se faire tuer. Non pas que je ne m'y attendais pas mais j'imaginais au moins qu'ils compléteraient leur mission avant toute chose. N'est-ce pas là la priorité, la mission ? Surtout lorsque celui qui vous envoie est un putain de psychopathe connu pour du meurtre aggravé à foison ! Je vais devoir aller faire un tour dehors, m'assurer qu'il y ait pas de voisin curieux pour enquêter sur le boucan que font ces connards. Je savais qu'ils allaient me compliquer la vie ... Je suis alors monté sur le toit de cette belle maison dans laquelle est en train de se dérouler une vraie catastrophe - et bien sûr je parle de la performance de mes protégés. J'ai ausculté l'horizon, rien à signaler ... Attends, qu'est-ce que c'est que ça encore ...?



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David Matsui
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David Matsui
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Lun 3 Déc - 0:41
Hunter disparut dans la nuit. Il ne fallut pas longtemps pour que tout les regards se tournent vers un certain membre de l'équipe. Celui dont le fusil d’assaut venait de perdre une balle.

"Putain de merde espèce de pauvre con, tu veut tous nous faire tuer ou quoi ?"

"Je... je ne pensais pas que..."

"Qu'est ce que tu comprend pas dans le mot "interrogatoire" pauvre malade ?"

"JE NE PENSAIS PAS QU'IL ÉTAIT CAPABLE D'APPUYER SUR LA GÂCHETTE OK ? Je ne pensais pas qu'il aurait les couilles de se suicider comme ça."

"Si tu penses que c'était volontaire, c'est que tu es vraiment un..."

"J'en sais rien putain de merde. Je ne sais pas si c'était volontaire de sa part. Tout ce que je sais, c'est que ce type aurait pas appuyé sur mon foutu flingue si l'un d'entre nous savait garder sa bite dans son froc !"

L’entièreté de la petite bande se retourna vers leur membre le plus "agité". Ce dernier, loin d'être perturbé par la mort soudaine de leur cible, était occupé à faire le silence parmi les otages. Et ceux en agitant lentement son couteau de lancer. Il n'était vraiment pas compliqué de voir qu'il respirait fort, suffisamment fort pour réveiller un cadavre de l'ère Edo. C'était largement assez pour faire imploser le plus petit de la fratrie, dont commençait à se dégager une odeur de pisse. Les larmes et l'urine ne semblait pas gêner plus que ça le mercenaire, qui prenait un malin plaisir à piquer le gamin avec le bout de son couteau, sur la gorge en particulier.

Il prit soudainement conscience que tous ses collègues le regardaient, et que leurs coups d’œils n'étaient pas très bienveillants. Cela ne l'empêcha pas de prendre la parole, après un petit rehaussage d'épaule.

"Bon, on interroge qui maintenant ? Les gosses ?"

Un silence de mort tomba dans l'assemblée. Une sorte d'accord tacite sur l’identité du responsable de ce merdier se créait. Tout le monde semblait s'en rendre compte, criminels comme otages. Enfin "tout le monde"... Tout le monde, sauf le principal intéressé.

"J'ai besoin d'un peu d'eau pour nettoyer ça. Je vais aux chiottes. J'en profiterai pour chercher dans les coins sombres. On a peut être loupé un mioche, ou un invité."

Le chef d'escouade se contenta de donner un petit signe affirmatif. Le tireur avait réussi son coup. Dans l'inconscient collectif, ce n'était plus lui le responsable. Et, au vu des caractéristiques de leur petite équipe, c'était sans doute mieux comme ça. Il ne se fit pas donner l'autorisation de partir deux fois.



La maison était bien trop grande, et les toilettes bien trop loin.

Sur, il aurait pu aller retirer le sang et les bouts de chairs qui pendouillaient sur son pare balles dans la cuisine. Mais il n'avait pas envie de rester dans le coin. En vérité, il n'avait pas envie de rester dans cette maison plus longtemps. C'était juste censé être un gros coup de pression. Il n'était pas censé abattre un père de famille devant sa marmaille. C'était pas bon... pas bon du tout. Qu'est ce qu'ils allaient bien pouvoir faire d'eux hein ? Les abattre ? Tout se sait dans le milieu, leurs noms finiraient par sortir et ce serait la peine de mort. Les laisser en vie ? Et si jamais ils décidaient de se venger, quelle genre de merde ça pourrait créer ?

Trop de question dans un endroit décidément beaucoup trop sombre.

Le mercenaire finit par pousser la porte des toilettes, sans ce soucier plus que ça des empreintes. Il avait des gants solides après tout. La paix, enfin. Les toilettes étaient une pièce de taille moyenne. Une fenêtre ouverte donnait sur l’extérieur, la nuit était relativement fraîche pour cette saison. Dans la pièce une large baignoire assermentée d'un rideau se partageait l'espace avec une cuvette et un lavabo. Tout ce qu'il voulait trouver en définitive. Liste des priorités : poser son arme sur le coté, laver le sang sur sa protection, boire, pisser un coup. Et ne pas trop traîner, il c'était déjà fait suffisamment remarquer et ce n'était pas le fait d'être en retard qui allait améliorer les choses. Il se dépêcha de faire couler l'eau et jeta un rapide coup d’œil au miroir placé sur le mur du lavabo. Putain de merde. Il avait du sang jusque sur le cagoule.

"Fait chier. Pourquoi il a fallu que tu pètes une durite hein ? Tu pouvais pas juste garder ton calme ? C'était évident qu'on allait pas le laisser se faire ta gosse en live nom de Dieu."

Non. Il suffisait d'y repenser pour comprendre que c'était loin d'être évident. Pourquoi est ce que l'autre connard n'était pas foutu capable de comprendre ça ? Qu'est ce qu'il branlait sur des missions de prises d'otages ce putain de pervers dégénéré ? C'était évident que l'autre allait réagir au quart de tour... Quel adulte responsable ne réagirait pas au quart de tour dans cette situation ? Aucun bien évidemment. Plus il y pensait, plus la situation semblait ridicule. Dangereusement ridicule. Le mercenaire stoppa le cour de l'eau avant de retirer sa cagoule d'un coup sec. Elle était moite, la sueur était incrustée dans les moindres recoins du tissu. Prévisible. Il l'avait acheté dans un magasin de moto. Elle était faites pour couper le vent, pas pour prendre en otage une famille nombreuse. Il devait avoir une tronche de méchant de James Bond la dessous. Le Yakuza leva son visage vers le miroir, avec un petit grognement.

Une énorme tête pourvu d'une large rangée de crocs le regardait fixement, avec un énorme sourire.

Le mercenaire voulu crier mais il n'en eu pas le temps. Sa bouille se retrouva plongée dans l'eau tiède du lavabo par une force physique digne d'un primate. Ni les remous enragés produit par sa nuque ni les coups de pieds vers l'arrière ne furent suffisant pour l'extirper du dernier voyage. Il fallut peu de temps pour que l'homme sombre dans l'inconscience. Le lavabo finit par cracher sur le sol une eau rougeâtre. De la substance ocre qu'est le sang humain elle n'avait conservée que le fond de l'odeur, mais c'était largement suffisant pour empester la pièce.

Le Maraudeur était entré dans la demeure. Et il avait trouvé un fusil d'assaut.

Bilan :


Dernière édition par David Matsui le Sam 16 Fév - 0:17, édité 5 fois
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Mikai Tokumei
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Mikai Tokumei
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Lun 3 Déc - 12:39
La Faim justifie les Moyens.

C'était trop calme. Une nuit comme celle-ci ... il y a au moins quelques couches-tard, des fêtards, des ivrognes qui errent dans ce genre de ruelles qui entourent la demeure de ce pauvre chien. C'est un type tout à fait normal tenu par les couilles par un gangster de la pire espèce, qui se sert de lui, quelle que soit son utilité et qui a donc, ce soir, décidé de lui ôter la vie. Non, c'était pas volontaire, je sais bien. C'est de la stupidité, c'est tout. Je ruminais mais je n'oubliais pas de rester attentif, me servant de Replicate pour manifester les yeux et la langue du serpent. Je bénéficiais de leurs aptitudes sensorielles particulières au reptile que j'aime tout particulièrement. Mon premier voit parfaitement dans l'obscurité qu'est cette nuit sombre. En vérité, les yeux du serpent distinguent son environnement comme une sorte de carte thermique lui permettant de repérer facilement sa prochaine proie. Quant à sa langue, qu'il darde constamment pour se diriger, elle lui permet de capter les traces olfactives dans l'air ambiant. Je me suis concentré mais ...

*Du sang..?!*

Comment ..?! Ils s'en sont un peu mis sur la gueule mais là ... L'odeur est trop forte, trop prononcée pour ne venir que de simples tâches ! C'est forcément une mare à ce niveau là ! Putain, je peux pas tourner le dos CINQ minutes ! C'est pas de la garde rapprochée que je fais c'est du babysitting..!! Je pensais que les hommes d'un éminent assassin seraient autre chose que de la chair à canon. Il y en a déjà un d'hors-combat, c'est obligé ! Il va falloir que j'intervienne et vite, je vais tenter de garder cet intrus à distance. Je prenais un peu d'élan au-dessus de la fenêtre de la salle d'eau avant de faire le grand saut. Encore une fois la tête en bas alors que le vent me caresse la peau, je peux encore revoir la scène comme si elle se passait en ralenti. J'apercevais la fenêtre et l'intérieur de la pièce, en glissant une main sur la peau de serpent qui compose mon costume et l'autre sur la carapace de tortue qui fait mon collier, le combat est inévitable. Il ne semblait pas y avoir un mais carrément deux intrus..! Comment est-ce qu'ils se sont ramenés là sans que je les vois ..?! Se sont peut-être pas des héros - surtout à en juger l'apparence du plus gros des deux, mais ce sont pas non plus des amateurs, contrairement à l'équipe de boulets que je me coltine pour le boulot. Murder Face ne sera pas content de toutes façons, son pion est mort mais ça c'est pas mon problème. Mon problème c'est que je dois me taper le duo, seul ... J'aurais bien aimé qu'un de mes confrères soit là pour équilibrer le jeu mais je ferais sans. J'ai appris à me débrouiller seul bien avant de les rejoindre.

Moi je ne le crie pas sur tous les toits, mais le nom de ma technique favorite est Snake Hands. Elle est à la base de mon style du Serpent, celle que j'ai passé des années de mon enfance à développer jusqu'à la maîtriser enfin totalement. Je tendais alors le bras gauche vers la fenêtre pour qu'il se change en un serpent assez costaud semblable à un jeune boa constricteur pour servir de grappin, accrochant le rebord de la fenêtre avec ses crochets avant de m'y amener rapidement par la désactivation contrôlée de mon alter; le long reptile se raccourcissait jusqu'à ce que je puisse me servir de la propulsion pour entrer avec classe. Et parce que je ne suis pas là pour rigoler, je m'aidais d'une rotation du bassin et des jambes pour utiliser la même technique mais d'une façon alternative. La versatilité de Snakes Hands ... je pouvais changer chacun de mes doigts en longs et fins spécimens semblables à de grosses vipères si le but est d'entraver les mouvements d'un individu. Ils s'élancent sur celui que je jugeais être le plus dangereux : l'espèce de Darky sous-stéroïdes, une créature humanoïde littéralement noire qui ne fait aucun sens. C'est son partenaire ? Si j'en ai la chance je l'éjecterai de la salle de bain par la fenêtre mais je doute que ce malabar se laisse faire. Je me servais de ma main dominante libre pour dégainer mon arme à feu. Un petit calibre modifié sobrement, à mon image. Trois coups partaient, en direction du second. Celui-là, s'il a un masque, c'est sûrement qu'il a une sale gueule d'humain... Je préfère presque l'allure de bête de foire de son pote. Il a récupéré l'arme de l'autre con qu'est mort, putain ! Mais qui va aux chiottes avec une mitraillette ! Il allait lui falloir éviter les balles et dans l'espace restreint par des murs il n'allait pas pouvoir courir bien loin. Je vise pas mal mais c'est vrai que c'est du tir au jugé, en mouvement, alors disons que c'est une salve de couverture qui l'effraiera au pire ou qui lui fera de menus dégâts au mieux. Je dois analyser calmement la situation ...

L'assaut est lancé. Prendre l'initiative est une occasion avantageuse qu'un professionnel de mon niveau ne peut pas négliger. Je m'en foutais un peu mais j'avais néanmoins envie de savoir à qui je creusais la tombe.

« Vous êtes qui, bordel et qu'est-ce que vous foutez ici ? »

Alors que je serrais les deux opposants rapidement le dos contre un même mur avec cette entrée offensive, je me permettais la question. J'aime mon travail, vous savez. Je n'ai pas poli mes compétences pendant plus de dix ans pour affronter des has-been et ces deux-là ... Ils me semblent d'être une putain de paire. Est-ce qu'ils en ont aussi par la même occasion ? Maintenant telle est la question .. !

Bilan:

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David Matsui
Messages RP : 217

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Titre: Maraudeur
Expérience: 345/700
Alter: Wendigo
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David Matsui
Rang C
Lun 3 Déc - 22:08
"Éloigne toi du mouflet."

Le mercenaire au couteau détourna la tête du gosse. Il avait beau avoir une cagoule, ses coéquipiers pouvaient sentir toute l'excitation que la situation créait en lui. Le gosse, de son coté, ne produisait plus le moindre bruit depuis longtemps. Il se contentait juste de regarder autour de lui, comme si il redécouvrait les lieux, jusqu’à ce que la vision du cadavre paternel le replace dans un mal être profond. C'était une espèce de cycle. Et ça mettait tout le monde mal à l'aise.

Tout le monde, exception faites du mercenaire au couteau.

"Je lui apprend à se taire. Après tout, son Papounet chéri est plus la pour le faire."

De toute les excuses que l'Homme aurait pu choisir, celle là sonnait comme une des plus ridicules.

"Qu'est ce que tu comprend pas dans le concept de prise d'ot..."

Trois coup de feu claqués dans la nuit tuèrent la dispute dans l’œuf. Les hommes de l'escouade d’assaut se tournèrent nerveusement vers leur coéquipier en quête d'une explication rationnel. Sauf le mercenaire au couteau, qui semblait humer l'air à la recherche du moindre bruit. Et qui finit par briser le silence.

"C'est pas un de nos calibre."

"Le mec de la Brotherood est équipé avec quoi ?"

"On s'en branle. Si ça tire, c'est qu'il y a quelque chose d'hostile."

Tous les visages se tournèrent vers le chef d'escouade. Il ne l'était pas de droit mais de fait. C'est lui qui bossait pour Murder Face depuis longtemps, et c’était accessoirement le plus vieux. Et dans ce monde de malfrat, vivre vieux était un CV en soit. Tout le monde savait qu'il avait du voir son quota de saloperie. Ce n'était pas une petite fusillade de nuit qui allait lui faire peur.

"On se sépare. Toi et toi vous restez avec les otages, moi et monsieur l'éducateur on va au renfort. Si quelque chose s'approche de vous et que c'est pas une tête connu, tirez."

Rapide échange de regards. Pas de contradiction. Tout le monde s'organise, les un en position défensif, les autres en déplacements militaires. Tout le monde se bouge, sauf deux hommes, deux femmes et cinq enfants. Mais que pourraient ils bien faire contre leur peur de mourir ?



Ma viande se vide lentement dans le lavabo tandis que je ramasse ce qu'il avait apporté aux chiottes. Une belle arme, avec trois chargeurs. C'est une HK MP7, produite un 2001. Une arme centenaire, comme la moitié des armes de contrebandes. Mais elle reste une arme efficace : pas de gros recul, une capacité de tir assez développé. J'ai à peine le temps de regarder ma trouvaille derrière mon masque que la fenêtre vomit un mercenaire. Et putain quel mercenaire... C'est le film d'horreur inversé.

Après s'être propulsé dans la pièce avec une vitesse proche de celle d'un missile, le nouveau venu tend la main. Des serpents foncent sur Wendigo. Ce dernier, loin de se démonter, en profite pour placer sa gueule d'une manière stratégique. Je me jette sur le sol avec un grognement outragé. Des coup de crocs partent dans l'air, des têtes de serpents tombent au sol tandis que d'autres viennent se fracasser contre le mur de la salle de bain. Deux des têtes viennent se planter dans l'épaule de mon Alter avec des petits bruits de morsure, répandant un horrible venin dans la structure de Wendigo. Des coups de feu partent. Combien ? Trois. Je me suis jeté au sol au bon moment. Une balle vient se planter dans le placo, une autre dans le cadavre. La dernière vient me frôler le tissu d'une manière beaucoup trop dangereuse. Merci les vêtements amples. C'était un tir de couverture, mais putain quel tir de couverture !

"Vous êtes qui bordel, et qu'est-ce que vous foutez ici ?"

Pas de réponse de ma part. Juste une haine, une grande haine. Et une volonté de meurtre d'autant plus intensifié. Pas question que cette bande de Yakuza se tire, je ne veut pas louper mon repas. J'ai largement de quoi faire, ils ne peuvent rien contre moi. Je ne louperai pas mon repas. Mon Alter se jette vers l'agresseur, toutes griffes dehors, avec une volonté de boucherie innommable. J'en profite pour me relever, et pour filer dans le couloir, avec le pas le plus silencieux possible. J'ai autre chose à foutre moi, j'ai des minables à massacrer. Un en particulier. Et ce n'est pas un espèce de ninja à deux rond qui va m'en empêcher.

C'est ma nuit de chasse. Et je ne louperai pas ma chasse parce qu'un pauvre connard de Yakuza veut aider ses potes.


Bilan :


Dernière édition par David Matsui le Sam 16 Fév - 0:17, édité 4 fois
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Mikai Tokumei
Messages RP : 38
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Titre: Hunter
Expérience: 265/700
Alter: Replicate
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Mikai Tokumei
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Sam 8 Déc - 16:18
La Faim justifie les Moyens.

Pas une réponse. Non seulement cet enfoiré se permet d'fourrer son nez dans les affaires des autres, mais il a encore les burnes de jouer au chat et à la souris. Le p'tit s'est carapaté, il est visiblement pas très causant et un peu timide derrière son masque, j'avais pas l'intention de faire ami-ami ... J'aime bien pouvoir mettre un nom sur la saleté que je chasse. C'est un duo classique, les muscles et le cerveau - je présume. Si ce type a pris la peine de chopper un AK c'est certainement pour compenser quelque part et je parle pas de pantalon. La théorie n'est pas bancale : "les muscles", cette espèce de créature tout droit sorti d'un mauvais creepy pasta faisait son taf. Sans trop suer elle a déchiqueter quelques uns de mes serpents mais elle en retient des morsures mineures. C'est encore elle qui engage le combat pour permettre à son acolyte de fuir. Ils sont si bien coordonnés que je suis moi-même impressionnés. Donc il me saute dessus, toutes griffes dehors. J'ai eu raison de me préparer, putain ils plaisantent pas ! J'ai dressé l'avant-bras gauche passant habilement du serpent à la tortue de manière instinctive : une large carapace de tortue terrestre aux écailles fortement kératinisées faisait obstacle entre le monstre et moi. Mais il doit valoir son pesant d'or, j'aimerais particulièrement capturer cette chose... Malgré la défense, on a traversé la fenêtre promettant de s'écraser lourdement sur le béton. Dans un grand fracas, des tas d'éclats de verre reflétaient comme des gyrophares et m'empressaient de penser à avorter cette putain de mission, partie en couilles dès le début à cause de ces incapables.

*J'ai déjà empaillé des trucs féroces mais alors Toi ..!* je pensais, en préparant mon prochain coup.

J'ai rangé le flingue pour libérer la main droite et pouvoir m'en aider pour repousser le monstre qui griffait la coquille en y laissant de petites égratignures. Je créais un petit intervalle de distance parfait pour enchaîner. Je désactivais la manifestation défensive pour concentrer tout mon bras droit en un boa suffisamment costaud pour opposer une résistance à notre cauchemar sur les bras. Il s'est élancé rapidement en ondulant, courbant sa trajectoire pour tromper la proie et s'enrouler vivement dans une étreinte peu câline. Sa gueule s'ouvre grand dès que, de bas en haut, il avait fait le tour du corps... de la silhouette noire de ce truc, saisir le mouton à la gorge c'est un principe fondamental. J'ai voulu l'écraser au sol mais avec sa débâcle j'ai manqué mon propre atterrissage, je suis tombé sur l'épaule mais rien de bien grave. Peu importe, je me suis faufilé hors de la poussière levée par l'attaque écrasante pour rejoindre le salon en passant par l'une des portes dérobées que je trouve vraiment trop nombreuses dans cette maison, encore un goût de riche pas très malin.

« ]Où sont les deux autres ? Il y a deux intrus, c'est pas des héros ! Vous faites pas le poids ! il en reste que deux, putain ! J'arrive presque en retard..!
Ils viennent de monter .... *tatata!* les gars apeurés sursautaient en entendant la rafale sauvage. Putain qu'est-ce qu'on fait ?!
Retournez au véhicule, j'vais couvrir vos arrières. j'ai jeté un regard glauque aux otages qui se pissaient dessus, rougis et en pleurs, l'une des filles avait même une lueur d'espoir peut-être en pensant que je les sauverais. Y'a rien à gagner ici, ces mecs sont sûrement des psychopathes en cavale, ils vont pas cracher sur un buffet à volonté ... »

J'ai tourné les talons après avoir saisi le col d'un de nos appâts. Ce qui devait être un petit saccage nocturne entre potes avait pris les grands airs d'une chasse à l'homme, rien que ça. Le Chasseur qui m'habite est particulièrement excité, je crois qu'il compare la créature à un grand primate... son partenaire ? J'en sais rien, son propriétaire ? Il devrait garder sa bestiole en laisse s'il veut pas qu'on la lui vole. Dommage, j'aurais dû amener mes munitions tranquillisantes pour rhinocéros, je vais devoir le faire à l'ancienne, au venin de serpent ! Mais avant ça il fallait préparer les lieux, quitter le salon parce que celui qu'était à l'étage ne tarderait sûrement pas à descendre, quand il découvrira le reste de la famille emballée et déjà pesée, il devrait prendre un instant pour savourer. Celui que j'ai amené sans aucune délicatesse ? C'est pour mon nouveau pote le grand singe ! L'odeur du sang excite les prédateurs comme ces deux-là. J'ai déjà eu un aperçu de la férocité du mastodonte il va déchiqueter ce pauvre type en un rien de temps ... C'est parfait. Les hommes de Murder Face ont détalé dans la nuit et je faisais barrage pour empêcher qui que ce soit de les poursuivre, je faisais attention à ne pas être pris par surprise, surveillant également les toits en levant les yeux, un grand singe est un animal vraiment dangereux parce qu'assez malin pour penser à des ruses comme celle-là.

Une fois qu'ils auront déguerpi, je pourrais prendre le temps de me charger de tous les deux. Ils ont déjà foiré leur propre mission, je vais me faire un plaisir de faire la mienne en montrant à cette bande de clowns qu'ils n'iront pas bien loin simplement en attaquant en groupe.

Bilan:

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David Matsui
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David Matsui
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Lun 10 Déc - 17:42
"C'est trop calme."

"Je suis d'accord. On est en train de se faire mener."

Se déplacer en binôme tactique n'est pas une posture des plus confortable, déjà parce qu'une escouade de deux personnes c'est loin d'être le top pour couvrir tout les secteurs. Et dans un environnement ou aucune lumière n'est allumée, question de dissimulation, on aimerait bien être un peu plus que deux péons. Surtout lorsqu'on avance dans des pièces présumée vides. Mais bon, avec des tirs sauvages au beau milieu de la zone d'opération on ne peut pas décemment penser que c'est le cas pour toute la maison.

Quoi qu'en dise Murder Face, le mec qu'ils avaient descendu avait des alliés. Et ses alliés ne devaient pas avoir envie de regarder sa famille se faire massacrer par un gang rival. Fidélité entre membre du même clan, tout ça tout ça. Après tout on était au Japon. La trahison par lâcheté était loin d'être bien vue. Lorsqu'une faction ennemie tue un de vos compagnon, vous vous vengez.

"Contact. La dernière porte à gauche."

Le chef d'escouade pivota aussi vite que possible. Son camarade fan de couteau avait l’œil rivé sur une porte, située un peu plus loin. Rien d'exceptionnel, mais son frère d'arme n'était pas du genre à risquer sa vie sur un coup de tête. Si il donnait l'information, c'est qu'elle était sure. Et si elle était sure, c'est qu'il avait pris un mouvement en flagrant délit.

"C'est une chambre d'invité."

L'homme aux couteaux n'avait pas analysé le plan de la maison aussi bien que son supérieur. Il se contenta d'opiner du chef, et de se diriger vers la source du mouvement. Une chambre d'ami hein ? Ça faisait du sens. Ils avaient du oublier une personne parmi les occupants "imprévisibles", et qui dit occupant imprévisible dit potentiel adversaire calibré. Que ce soit avec un Alter, une arme à feu ou la combinaison des deux. Il ne fallut pas longtemps à la petite équipe pour se coller au mur, et avancer vers la porte le plus doucement possible.

"Je rentre, tu couvres."

"Me fait pas de blague. On est la pour être putain d'efficace, pas pour faire durer."

Le mercenaire ne prit même pas la peine de répondre et défonça la porte. Le loquet vola en éclat, et deux hommes calibrés mais stressés pénétrèrent dans la chambre comme des bœufs dans une étable. C'était une grande pièce, avec un double lit sur le coté et une large penderie sur le mur droit. Un simple mouvement de l'homme de tête fit briller une lampe torche dans toute la largeur de la chambre. C'était vide. Tout ce qui pouvait retenir l'attention c'était un ensemble de vieux posters pour adolescents, accompagné d'une fenêtre fermée. Rien de bien excitant.

Deux cachettes possibles, lit ou penderie. Le mercenaire au couteau ne se posa pas de questions, et balança une large rafale de MP7 dans la tronche du mobilier. Son camarade se jeta au sol avec un juron. Le bruit était assourdissant, cette foutue pièce était une putain de cage de résonance. Pas possible.... Ce connard n'était pas même pas foutu de prévenir avant cracher une rafale pareil ?

"MAIS T'ES COMPLÈTEMENT MALADE ESPÈCE DE..."

Le "chef" du commando se prit une balle de 7.62 dans le dos, puis une autre dans l'épaule gauche. La sensation explosif qui suivit ne lui permit pas de comprendre que le tir était loin d'être allié et que son soldat gisait mort sur le sol, l'arrière du corps en miette. Tout ce que son cerveau parvenait à retranscrire c'était l’énergie qui se retirait de lui à toute vitesse et deux lueurs. Des lueurs d'un rouge éclatant, qui l'observaient calmement depuis l'encadrure de la porte.

L'homme voulu formuler quelque chose, mais un nouveau coup de feu emplit l'air. Son crâne explosa sous l'impact, et il sombra dans l'inconscience.



Wendigo se releva avec un petit caquètement contrarié. Elle avait disparue. La viande avait disparue. Cela énervait profondément l'Alter du Maraudeur, qui réfléchissait surtout en terme de "Chose-que-l'on-peut-tuer", "Chose-que-l'on-ne-peut-pas-tuer" et "Chose-que-l'on-doit-tuer". Trois concepts relativement simples, mais déjà exceptionnellement compliqués pour une créature dans son genre.

L'Alter cannibale commença à humer l'air, tel un mauvais clébard devant une poubelle. Pas de grands détails à première vue : le nuit était fraîche, une vague odeur de voitures en marches se baladait dans le coin et le doux fumet du sang luisait dans l'air. Celui du mafieux qu'il avait noyé, mais pas que. Du sang de jeune homme, et une odeur de serpent. Un mélange surprenant, caractéristique de son adversaire. Et en parlant de d'adversaire..

La Viande c'était faites mal. Pas beaucoup, mais un peu quand même. Puis la Viande avait fuit. Mais ça ne voulait rien dire. La Viande était puissante, très puissante. Elle avait une force égale à Wendigo, mais elle était beaucoup plus savante. Sa technique de combat dépassait de loin les capacités d'une créature qui ne réfléchit que par instinct. L'instinct d'un jeune humain qui plus est, un outil affiné mais loin d'être invincible. Et le Maraudeur avait beau être au commande, il était trop occupé par ses propres adversaires pour se préoccuper de sa bête. Wendigo était rarement en autonomie stratégique, et ceux pour une raison toute simple : la chose la plus poussée qu'il avait jamais imaginé consistait à pousser un gros rocher sur un gros mafieux. Rien de bien mirobolant.

Mais bon, c'était une stratégie. Et qui dit stratégie dit improvisation. Ou trouver un gros rocher ? Sur le toit. Qu'est ce qui pouvait faire office de gros rocher ? Littéralement tout ce qu'il y avait sur le toit. Wendigo n'était que très légèrement endommagé, mais la Viande lui était supérieur en puissance. Dans ce genre de cas, mieux fallait éviter la confrontation. Tout les prédateurs du monde savent que parfois, mieux vaut se transformer en petit chaton tout lâche. Au moins, on restait un petit chaton vivant.

Un large saut suivi d'une petite grimpette permit à l'Alter du Maraudeur de se hisser sur son objectif. Un gros rocher, il fallait trouver un gros rocher. La cheminée ? Non, les briques sont trop dures à garder ensemble. Des tuiles ? Beaucoup de projectiles, mais trop petits pour êtres significatifs. Une grosse antenne de télévision ? Ça ne se lance pas mais avec un peu de travail manuel... La créature se rua sur le grand objet métallique et se mit à desserrer les boulons avec toute la vitesse dont ses griffes la rendait capable. Il fut un temps ou elle aurait été incapable de faire ça autrement qu'en tirant très fort sur les tiges en métal, mais le Maraudeur avait passé un bon moment à ressouder des trucs dans sa planque. Et il y avait passé suffisamment de temps pour marquer son subconscient avec des images de vis qui... bah se dévissent. Et qui dit subconscient dit Wendigo qui reproduit stupidement, avec une précision digne d'une machine de ligne.

"Affûte le bout."

L'ordre du Maraudeur était clair et précis. Ce n'était pas dans la nature de Wendigo de résister à son créateur, surtout quand il repassait en coup de vent pour améliorer un plan d'attaque. L'Alter arracha le bout de la grande antenne, emmenant panneaux et capteurs, et commença a tailler une pointe grossière. Grossière, mais tout de même mortelle. Le grand singe se retrouvait maintenant avec une arme digne de l'antiquité grecque. Une lance capable de traverser un certain bouclier d'écaille. C'est avec une excitation toute enfantine que Wendigo se dirigeait vers le bord du toit, avec une volonté grandissante de faire des brochettes.

Des que la Viande se montrera, il déchaînera sur elle toute la puissance de la télévision japonaise.
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Mikai Tokumei
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Mikai Tokumei
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Sam 15 Déc - 17:01
La Faim justifie les Moyens.

Le repos était troublé, la savane normalement endormie à cette heure connaissait un passage mouvementé. Mais elle en a l'habitude. Dans ces vastes étendues grises et sauvages, qui ne s'attend pas à entendre deux animaux s'entre-tuer à coups de griffes ? En soit, quand on connaît dame Nature autant que moi, on sait qu'il n'existe aucun repos. Pas avant l'éternel, en tout cas. Même lorsque les hautes herbes sont à peine caressées par une bise nocturne, tout de même plus fraîche que sa soeur diurne, il y a toujours un prédateur, gros ou petit, féroce ou vicieux tapi dans l'ombre près d'un point d'eau pour frapper une proie distraite. Ouais, je sais, on est en pleine ville et on serait tenté de croire que ce n'est pas mon environnement, mais on se tromperait. A côté de mon titre de chasseur je me suis forgé une base solide en tant que Gâchette à louer Professionnelle. Conjuguer ma passion au temps du travail, si ça c'est pas digne du mammifère le plus intelligent de la Terre !

De nature, je préfère rester en retrait lorsque je n'ai pas encore totalement cerné ma proie. Tout d'abord, j'arrange le cadre - ça c'est à moitié fait ! En ayant permis aux gusses de décamper j'ai assuré mon chèque, c'est une question de priorités. Le problème, c'est que j'ai dû commettre une erreur pour se faire, celle de quitter mon gibier des yeux. Encore, vu la taille du machin ça devrait pas vraiment poser de problèmes, mais ce qui permet au lapin d'échapper à une mort certaine dans les crocs d'une meute entière de loup ce n'est pas seulement son p'tit cul rapide mais également sa faculté à se user de son environnement. L'art du camouflage, c'est un chapitre entier dans le grand livre de la Survie. En l'occurrence, ce truc m'a l'air plus grincheux que malin alors ...

Wow, putain ! Je fais bien d'être aux aguets... Voilà qu'il me canarde avec ... avec ... Une lance en métal ? Il est là haut, sur le toit, se sentant sûrement en position de puissance sur son perchoir. Ce monstre est sûrement passé sur le toit pendant que je m'occupais des autres larves ! Preuve que j'avais encore à m'améliorer. *Si seulement j'pouvais traquer mes prises en plein combat, j'aurais pu lui tendre un meilleur piège.. tsch..!*
En plus il m'agresse comme ça au pire moment ! Mon temps est écoulé et je pourrais pas me défendre tout de suite, fait chier ! Le pieu métallique me fonçait dessus en fendant l'air dangereusement, je reconnais qu'il aurait pu salement amocher ma carapace même si j'avais pu la dresser - en ayant pas mal puisé dans mes forces pour mon précédent bouclier, en produire un nouveau de la même robustesse me plomberait le bras pendant un moment. J'vais devoir faire sans, de toutes manière on peut pas être un vrai pro si on n'a qu'un seul truc, pas vrai ?

L'adversaire a l'avantage de la position et l'initiative de l'offensive cette fois. Si la barre ne produisait pas un sifflement crescendo en se rapprochant, j'avoue que j'aurais eu du mal à la distinguer dans la pénombre de la nuit, le Grand Singe est loin d'être complètement débile..! Mais il reste une putain de bête. Un monstre de foire que je vais m'empresser d'exhiber dans ma chambre. Les autres vont halluciner quand je leur présenterai le morceau. Bon, ça a pas vraiment l'air d'un animal ça ne me servira à rien pour renforcer mon alter mais, hé ! J'vais pas m'en plaindre, c'est pas tous les jours qu'on en voit des comme ça ! Il aurait peut-être pas dû se montrer d'ailleurs, s'il voulait m'avoir. Par contre il a bien failli m'embrocher, je l'ai évitée d'une roulade sur la droite, pour faire attention à mon autre épaule endommagée pendant la chute, plus tôt. J'ai jeté un oeil au point d'impact et ai remercié le ciel de pas y être resté. Bien fichue dans le sol, elle avait soufflé une modeste partie du sol autour. Ca a l'air d'une antenne télé, putain, cette famille aura vraiment tout perdu ce soir y'a pas à chier.  En parlant de la famille, le type que j'ai amené pour jouer l'appât se tortillait avec espoir là-bas, juste en contrebas du monstre et ses jérémiades malgré le bâillon me les cassaient très vite. J'espère qu'il le fera taire avant que je m'en charge.

J'ai pas le temps de jouer avec lui pour le moment. Cette créature devrait être rapidement subjuguée, son compagnon ne devrait pas tarder à revenir si j'en crois les coups de feu que j'ai entendu : les derniers gars sont déjà morts. Ils auront à peine fait une bonne diversion, j'étais vraiment pas gâté ce soir. Mais bon, les précieuses minutes qu'ils m'ont fait gagné m'ont permis de voir globalement ce que sait faire cette chose. Elle est très forte, résistante, agile et possède un certain degré d'intelligence pour utiliser son environnement comme arme. *Primitif ...* Je pensais en lui lançant un regard noir de loin, je suis même pas sûr qu'il puisse me voir, ce truc a des yeux au moins ? En accord avec ces observations, je décidais de changer de tactique, les pièges basiques ne fonctionnent pas alors il ne faut pas hésiter à élever le niveau. J'ai délicatement passé la main droite sur les plumes d'aigle qui ornent le col de mon costume pendant que la main gauche partait entrer en contact avec la peau d'ours.

Pour empêcher à mes adversaires de deviner quels animaux je m'apprête à utiliser, la cape qui recouvre mes vêtements et me donne mon air si mystérieux est extrêmement pratique. Je m'attends pas à ce que l'alien soit si malin qu'il puisse déceler les secrets d'un truc aussi technique qu'un alter mais sait-on jamais, puis son partenaire pourrait être dans les parages.

« C'est des brochettes que tu veux ...? J'espère que t'aime la volaille ! »

En m'élançant vers lui à pied je changeais mes bras qui traînaient en arrière pendant la course en magnifiques ailes d'aigle pendant que mes pieds nus devenaient progressivement des pattes de rapace aux serres crochues. Je décidais donc de changer de mode d'attaque. Grâce aux ailes je virevoltais vers puis au-dessus du monstre comme un vautour avant de plonger en piqué, ajustant ma trajectoire pour qu'elle soit légèrement en diagonale, laissant les plumes de mes membres faire glisser mon corps sur l'air comme une lettre à la poste. La gravité et la force véloce rendront mon attaque si vive qu'elle ne sera pas facile à éviter. En arrivant à proximité de la cible je sors les griffes en un double coup de pieds sauté de tous les diables promettant de lui arracher la face à ce foutu hominidé.

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David Matsui
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David Matsui
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Jeu 27 Déc - 20:11
Une mare de sang commence à se former sous les deux cadavres, tous juste frappés par un piège merdique. Heureusement qu'ils étaient pas trop futés de leur vivant. Ce n'est pas dans mes habitudes de chasser ma Viande moi même. C'est Wendigo qui s'en charge d'habitude, après tout c'est lui qui la bâfre. Moi, je me contente de maudire ma génétique. Et de tourner la tête pour ne pas dégueuler. Mais cette fois, c'est différent. Cette fois pas de panique, juste une respiration maîtrisée et des automatismes enclenchés. Je recharge lentement ma petite mitraillette avant de me tourner vers mon arme de poing. Je suis calme, parfaitement calme... Moi qui savais que les masques distanciaient leurs porteurs de leurs actes, je ne pensais pas que l'effet se montrerait aussi radical. Plus une once de dégoût, juste une petite satisfaction et un cerveau resté frais. Je dois même me retenir pour ne pas pousser un ricanement sordide.

Je ne fait pas vraiment attention à mon Alter. Il est assez grand pour se débrouiller tout seul, et j'ai besoin de toute ma concentration. Je suis en pleine zone de guerre, et il ne serait pas malin d'être surpris dans un moment pareil. Les deux connards étalés sur le plancher peuvent le confirmer. Je me contente donc de lancer une légère impulsion vers ma créature. Elle semble mettre en place une stratégie rustique, mais ayant faite ses preuves. Il me suffit juste de l'améliorer un peu, histoire de la voir lancer quelque chose de vraiment létal.

"Affûtes le bout."

Wendigo étant perché sur un toit, l'opération me fournit tout de même quelques informations. Vu les bruits de d’étalages deux des six hostiles semblent s'être repliés sur ordre du fils de pute qui m’a  embusqué dans la salle de bain. Ce dernier semble posséder un Alter de mutation, un pouvoir aux difficile à placer tactiquement. Je peut être certain d'un truc : les mutations ne sont pas quelques choses que je dois sous estimer. Encore plus quand elles sont maniées par un espèce de ninja sous crack, qui semble largement plus compétent que moi en matière de combat. Reste que mon objectif secondaire est certainement sans surveillances. Et ça, c'est une putain de chance à saisir. Ce n'est pas tout les jours que le Maraudeur peut sauver une tripotée d'otages après tout. Et si il ne peut pas les sauver et bien... Ce n'est pas comme si un charognard de mon acabit avait besoin d'un large stock de cadavres. Sauf pour les gosses. Je pense que je laisserai les flics trimbaler les corps des gosses. Si il y a bien une chose que j’espère ne jamais bouffer, c'est bien le cadavre d'un mouflet. C'est sans doute pour ça que je ne chasse que les criminels en vérité. Parce que je suis conscient de ce que me ferait le cadavre d'un mouflet. Wendigo qui mange des gosses, c'est sûr que ce ne serait pas beau à voir.

Allons donc faire en sorte que ça n'arrive pas.



Un mâle, deux femelles, un cadavre et cinq mouflets. Un sacré paquet d'otages, ayant fait la rencontre d'une sacré bande d'incompétents. Aucun n'est attaché, et la petite famille est, de ce que je peut voir, probablement sur le point de prendre la poudre d'escampette. Sage décision, surtout lorsque que les gardiens ont décidés de prendre leurs congés anticipés. Le stratège derrière ce règlement de compte ne connait manifestement pas la plus basique des lois tactiques. Un plan, ça ne fonctionne qu'en théorie.

Tout le troupeau pue la terreur et la perte de contrôle. Enfin, pas vraiment. Sort du lot le seul mâle de la pièce, maintenant armé de ce qui me semble être un vieux pistolet mitrailleur Scorpion, et le plus jeune de la portée. Le gosse est dans un état assez particulier. Ses yeux parcourent la pièce avant de buter sur le cadavre, et de recommencer leurs petites observations. Il ne lui faut pas longtemps pour buter sur un bout de ma cape, et pour remonter ma silhouette dans l’encadrure de la porte.

Je dois agir avant qu'il ne fasse une remarque...

"Il y a un truc qui nous observe là-bas. Et il est moche."

Le personnel armé n'a même pas le temps de se retourner pour vérifier que je me suis déjà lancé sur lui. Nos deux corps se fracassent sur le sol tandis que j'arrive à dégager son pistolet mitrailleur à l'autre bout de la pièce. Il n'a pas le temps de dire un mot que je lui plante ma MP7 sur le crâne. Un espèce de silence tendu émerge dans la pièce tandis que les deux femmes éloignent les gosses de la scène du mieux qu'elles peuvent.  

"Je te connais. Tu est le Maraudeur."

La mention de mon surnom me fait sortir de ma transe. Je dévisage mon adversaire pour la première fois, et me retrouve forcé de retenir un fou rire derrière mon masque.

"Et toi tu es un des gars de Gueule de Croco."

La situation devient de plus en plus incroyable. Un homme que j'ai failli refroidir pas plus tard que le moi dernier me regarde avec une tronche des plus contrariée. Il y a de quoi : une personne que je suppose être son ami gît mort à même pas cinq mètres de lui, et le sociopathe qui s'amuser à massacrer ses frères de clan par "pur plaisir gustatif" lui pointe une mitraillette sur le visage. Il vient d'échanger un dangereux adversaire contre un autre. Il a vraiment une malchance de taré.

"Tu vas me buter ? Devant mes neveux ? Te fous pas de moi pauvre taré, tu n'auras jamais les couilles."

Ses neveux hein... C'était donc bien un règlement de compte entre mafieux après tout. En temps normal j'aurai été ravi de faire massacrer ce type par mon Alter, mais la situation me dépasse complètement. Je ne peut pas égorger cette foutue Viande puis escorter sa descendance vers un endroit sûr comme si de rien n'était. Si je veut jouer au sauveur de la veuve et de l’orphelin, il va falloir que l'on coopère. Qui aurait pensé que je devrais me taper l'assistance d'un trafiquant de drogue ?

Il ne me faut pas longtemps pour relever l'autre déchet, tout en le braquant avec mon arme. Je veut bien bosser avec un mec de Gueule de Croco pour la bonne cause, mais il a pas intérêt d'essayer de m'enculer pendant que je tente de sauver sa petite famille.

"J'ai pas assez Faim pour me rabattre sur ta putain de gueule, mais ça va pas durer. Prend ta famille et tires toi avant que je ne change d'av..."

"Viande air-sol en piquée."

L'impulsion de Wendigo déclenche une réaction électrique. Je saute vers l'arrière avec toute ma force tandis que le toit s'effondre littéralement sur le salon. Le Yakuza n'est pas aussi rapide, manque d'Alter omniscient oblige. Une énorme pile de débris vient s'écraser sur "tonton" avant même que sa famille, positionné derrière ma maigre personne, n'ait eu le temps de dire ouf. Mon cerveau fonctionne suffisamment rapidement pour que je puisse voir une flaque sang gicler vers l'autre bout de la pièce. Il y a maintenant un véritable cratère sur le sol. Et au centre de ce cratère ce trouve le ninja sous crack, le regard exorbité de rage.

Ce qui suit ce produit beaucoup trop rapidement pour que je puisse tout suivre efficacement.

Je tire, la réaction est aussi automatique que ma mitraillette. Deux rafales de MP7 partent vers mon adversaire, tandis que je recule aussi rapidement que possible vers la baie vitrée. Les civils ne se le font pas dire deux fois, et s'enfuient vers l’extérieur aussi vite que leurs jambes de larves leurs permettent. Wendigo se propulse dans la pièce en poussant un cri de chien de garde énervé. Son torse est marqué par deux grandes cicatrices, peu handicapantes mais particulièrement impressionnantes. Mon Alter est en colère, il a la sensation de s'être fait attaquer par un prédateur rival. Il veut me préserver moi, ainsi que ce qu'il commence à percevoir comme son terrain de chasse. Il a la ferme intention de se mettre entre son maître et le nouveau venu, comme un gorille le ferait pour préserver sa progéniture.

La seule chose de calme dans ce chaos surprise, c'est ma respiration. Mon masque la transforme en un bruit sourd, sourd et régulier. L'adrénaline remonte dans mes neurone aussi vite que les balles sortent de mon calibre. La situation a beau être incompréhensible, je me sent transformé.

Les intellos avaient raison. Il suffit d'un masque pour changer un homme.

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Dernière édition par David Matsui le Sam 16 Fév - 0:18, édité 1 fois
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Mikai Tokumei
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Mikai Tokumei
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Sam 29 Déc - 9:19
La Faim justifie les Moyens.

Le mouvement était gracieux, agile et bien pensé, j'ai fendu l'air en atteignant un intéressant pic de vitesse avant de manquer ma cible, seulement de peu. Ce foutu phénomène de foire gothique est un peu moins mou que je l'aurais imaginé, j'aurais espéré que le choc reçu plus tôt l'aurait un peu secoué mais je dois dire que ce truc n'a rien de normal. Je ne sais même pas pour sûr s'il est doté d'un cerveau. J'aurais aimé que mes serres agrippent son crâne et l'ouvrent comme une vraie boîte de conserve pour en avoir le coeur net, mais il faudra repasser. J'ai bien dû l'écorcher mais c'est au toit de la maison que j'ai fait le plus de dégâts. Et pas qu'un peu ! Putain, j'ai explosé c'foutu toit ! Imaginez les maux de tête si mon adversaire s'était mangé le coup ? Je suis pas mécontent de moi en vérité, il semble que l'ennemi vaut bien le détour. Je commence par ailleurs à apprécier ce combat, plus il dure, plus je me rend compte de l'efficacité de leur duo. C'est excitant d'avoir affaire à de braves combattants.

Donc je suis passé à travers le toit juste au-dessus de leurs têtes. En bas, dans la pièce principale il y avait tout le beau monde de rassemblé ! Dans la famille otage on peut demander le fils, la mère, la fille et ... ah, putain, non ! Je crois avoir buté l'grand-père... Ou alors c'était l'oncle ? L'amant ? Oh et puis on s'en branle, ça n'a pas été beau à voir. Le sang a littéralement refait la déco en giclant sur les murs, il devait rester de c'pauvre mec que ses jambes. Avec mon arrivée fracassante, j'étais certain d'attirer l'attention de l'assemblée. Je leur lançais un regard noir, accentué par la manifestation des yeux de l'aigle qui complétait le reste de ma forme mi-homme mi-rapace. Les plumes de mon dos frétillaient d'exaltation tant il me tardait de faire couler plus de sang ..! Je sens mon âme prédatrice me urger de me faire les griffes sur quelqu'un ... Putain c'que j'aime mon boulot !

Mais faisons preuve d'un peu de sérieux ! Analyse ! A première vue, le gogole qui s'est ramené ici avec son chien méchant n'a pas fait d'autres victimes que les gars de Murder Face. Les civils apeurés semblent même avoir un peu moins la trouille qu'au début, avant qu'ils n'arrivent ces deux-là. Ils sont regroupés derrière lui, il me fait face, il les protège ! Ce sale psychopathe n'est ni un héro, ni un vilain, ce doit être un de ces soi-disant justiciers dont on entend parfois parler aux infos. Des crétins qui savent pas où se caser en prétendant ne pas vouloir suivre les normes, vous savez ? Ce genre de type qui insistera pour tout faire différemment histoire de se démarquer. Venir sauver des otages c'est une chose, le faire en butant de sang-froid trois autres types c'en est une autre et ça le fait moyen moyen ... J'aimerais bien l'applaudir pour le geste quand même, mais il faut dire que j'ai les mains pleines, maintenant que je suis réuni avec eux deux.

Dark Vador fit craquer une fois de plus sa bonne vieille mitraillette, à défaut d'un sabre laser il m'envoyait une rafale express après l'autre à peine le nuage de poussière que j'ai causé redescendu. *Il est vif..* je me disais, commentant son temps de réaction appréciable. Je ne sais pas qui c'est, mais il a le mérite de ne pas être trop mauvais dans ce qu'il fait. Bon, il vient de perdre un des otages mais il garde un ratio positif, à voir jusqu'à quand ça va durer. Il vise un peu mieux que les boulets que je devais garder mais j'ai pu me faufiler de justesse, profitant de la transformation encore active pour bondir rapidement passant d'un mur à l'autre sans négliger le morceau de plafond restant pour ajouter un peu plus de trous au décor. J'me suis fait effleuré au flanc mais je suis encore sous l'emprise de l'adrénaline et ne me suis pas arrêté pour si peu.

Quand il cessait le feu et alors que je remarquais son garde du corps rappliquer, je prenais l'initiative de couper la visibilité de mes assaillants qui semblaient vouloir prendre la poudre d'escampette : en un grand battement d'ailes je provoquais une bourrasque assez forte pour soulever un nouveau nuage de poussière mêlée aux échardes et débris du toit dans la pièce. Les otages se sont carapatés dans la cour, l'individu se dirige aussi vers la sortie, je parie qu'il va une fois de plus laisser le monstre se charger de moi. Je commence à rassembler les pièces du puzzle ; tout porte à croire que je ne combats pas deux personnes. En effet, il m'avait déjà mis le doute au moment où je l'ai vu chopper le flingue dans la salle de bain, il souligne ma théorie en continuant à m'attaquer via les armes à feu qu'il récupère. *Ou il n'a pas d'alter, ou ce truc c'est son alter.* Un justicier un tant soit peu compétent au combat se serait servi de ses pleins pouvoirs face à une menace telle que moi, cela ne lui serait pas pratique de les cacher encore alors qu'il est poursuivi par un grand prédateur... Je vais devoir confirmer laquelle de ces hypothèses est la vraie.

Alors que j'étais vraisemblablement camouflé dans mon geste précédent, je me suis faufilé par le même trou béant par lequel je suis entré pour pouvoir rapidement faire le tour et barrer une fois de plus la route aux otages. Mais ils ne sont pas mon objectif, pour le moment. Je cherchais à prendre l'homme-masqué qui se dirigeait vers cette baie vitrée en tenaille. Je pouvais bénéficier de l'effet de surprise - ou pas, lui il était déjà proche de la sortie alors il peut très bien avoir continué dehors mais sa créature en plein dans la pièce était idéalement placée pour être confuse temporairement par le nuage de couverture. Donc je changeais une fois de plus de mode d'attaque, adieu les ailes et les serres, bonjour les grosses papattes d'ours bien velues, crochues et puissantes. En manifestant également le museau de l'ursidé je pouvais me servir de ses sens développés pour localiser ma proie et parer toutes éventuelles contre-attaque. Cette fois je vise le type au masque, un grand coup dans la face et je pourrais peut-être voir le visage qui se cache là-dessous.

« Monsieur le Maraudeur, attention !! » s'écriait un des gosses. Alors ils étaient amis maintenant ? Ce taré est plus sournois qu'il n'en a l'air, de là à retourner le cerveau d'un marmot ! En tout cas ce bouffon a beuglé trop tard, on va bien voir si monsieur a autant de réflexes que son pote le gorille !

Il ne faudrait pas non plus que cette rencontre s'éternise. Mon alter ... si je continue à en abuser, je finirais par être à bout de forces et devoir battre en retraite ... Je refuse, c'est une proie facile, un jeu d'enfant ! Il va devoir comprendre le fossé qu'il y entre lui et moi..! Je reste concentré, je ne peux pas baisser la garde maintenant, je dois terminer mon étude sur ce spécimen fascinant !

Bilan:

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David Matsui
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David Matsui
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Sam 5 Jan - 17:00
Le Maraudeur entendit l'avertissement, mais c'était déjà trop tard. L'impact du mercenaire fit mouche, et il se retrouva propulsé sans ménagement vers un des arbres du jardin. La seule chose qu'il eu le temps de remarquer fut la chute de son arme de poing. La surprise avait encore l'avantage sur la douleur. Il aurait pu avoir mal si le coup n'avait pas été d'une telle rapidité. Son dos n'eut même pas le temps de lui hurler dessus en allemand lorsqu'il vint impacter la végétation. Le choc fut rude, suffisamment pour qu"un jeune homme comme lui s'évanouisse sur le coup. Dommage pour le Vigilant : si il était resté conscient il aurait pu admirer la qualité de son masque de combat, resté en place malgré un choc des plus abrupt.

La situation n'était pas des plus apaisantes pour Wendigo.

L'Alter n'avait prit que quelques secondes pour se repérer dans la fumée, mais il avait été trop lent et pas qu'un peu : son adversaire c'était échappé en usant de ses attributs aviaires, et le grand singe n'avait rien pu faire pour l'en empêcher. Cela déclenchait chez le nécrophage une grande frustration. Wendigo n'était pas un animal très développé, ce projeter dans le temps n'était pas sa grande spécialité. Mais, aussi primaire qu'il était, il restait capable de faire le lien entre la fuite de son rival et la soudaine coupure de connexion avec la seule chose qui existait à ses yeux.

Le charognard était seul désormais. Cela le dérangeait fortement, mais ça ne diminuait en rien sa dangerosité. Bien au contraire, c'est dans ces rares instants que l'Alter savait se montrer impitoyable. Le Maraudeur n'en avait peut être pas conscience, mais sa pleine conscience ne faisait que retenir les pulsions meurtrières de sa créature. Cette dernière n'était pas connue pour faire dans la douceur, et son agressivité naturelle avait fait sa réputation auprès des criminels de Tokyoïte. Malgré tout, peu de gens savaient de quoi elle était vraiment capable.

"Vais pas me laisser frapper..."

Les contours de la créatures commençaient à changer. Il ne fallut q'un instant à Wendigo pour devenir translucide. L'Alter du Maraudeur, désormais bien difficile à discerner, se rua hors de la fumée avec un saut des plus simiesque avant de se réceptionner tant bien que mal sur la pelouse. Une rapide analyse lui permit de faire son trou : une "chose-qu'il-fallait-protéger", une "chose-qu'il-fallait-dévorer" et une bande de civils dont il n'avait pas grand chose à faire. Son possesseur passait avant, en particulier lorsqu'il était à la merci d'une Viande aussi dangereux. Une petite pointe de désir commença à se mêler à l'instinct de la créature. L'odeur de son adversaire était clair : ce bout de gigot était un mélange de plusieurs êtres, et ces derniers avaient bon gout. C'était un ragoût sur patte, et le charognard ne mangeait pas souvent du ragoût.

La créature invisible se rua sur son adversaire avec toute la force dont elle était capable. Il ne lui fallut qu'une seconde pour arriver au contact, et pour enchaîner avec une déviation rapide tout en sortant de son invisibilité. Le ragoût n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'une forte paresthésie commençait à tremper dans sa sauce. La situation était parfaite pour enchaîner le mercenaire, ou l'aurait été si un événement inattendu n'était pas venu bouleverser le champ de bataille.

Le second coup de Wendigo, centré sur les entrailles, faisait son chemin lorsque les deux adversaires se mirent à décoller du sol. Et à lentement monter vers le ciel nocturne. La sensation était particulière, quoi que complètement nouvelle pour l'Alter du Maraudeur qui n'avait pas l'habitude de quitter le plancher des vaches.

Malicieusement caché derrière un arbre du jardin, le plus petit des otages regardait la scène avec un intérêt tout enfantin. Un intérêt redoublé par la lueur violette qui parcourait ses yeux, et qui faisait lentement monter ces deux monstres de films d'horreur vers les nuages.



Bilan :


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Mikai Tokumei
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Mikai Tokumei
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Dim 20 Jan - 19:14
La Faim justifie les Moyens.

Sale gosse ! Il aura bien failli tout faire foirer, ce p'tit con là ! Je sais pas précisément lequel c'était mais au point où j'en suis ça n'a plus vraiment d'importance, je vais tous les buter, point final !! Heureusement qu'il s'est pas retourné, "môsieu le Maraudeur", tss ! Un titre pompeux pour du menu fretin, j'espère que mon coup lui aura permis de remettre les pieds sur terre. En tout cas, c'était une belle réussite, une belle satisfaction que de flanquer une méchante patate d'ourson à un adversaire distrait. Chez les humains, l'effet de surprise amplifie la douleur ressentie quand on est frappée par-derrière, ça aussi j'espère qu'il l'a appris. La force de ma frappe décuplée par les muscles de l'ursidé était assez conséquente, encore plus effective que je l'imaginais avec mon degré de fatigue accumulée, j'avais encore de quoi envoyer ce gogole valser à travers le mur de la baraque, il s'est viandé de l'autre côté, je sais pas bien où ça, mais au bruit que ça a fait je dirais que ça a du feuillage. Un arbre ? Un énorme tronc bien solide, oh oui, dites-moi que c'est ça !

Bon, je tourne les talons pour faire face à la famille de brebis égarée. Je pense ne pas m'être gouré sur ma théorie, l'homme est bien le contrôleur et le monstre sa créature, le produit de son alter. Ainsi, en ayant fait tomber la tête pensante je suis sûr que le gorille ne sent pas très bien. Avec un peu de chance il sera même désactivé, sinon, il devrait au moins être inerte pendant un moment, juste le temps que l'autre se remette du choc. Du coup, revenons à nos moutons ! Beeeeh, font-ils avec le chagrin, le désespoir et la peur dans les regards. Le Grand Méchant Loup s'avance doucement, faisant grimper graduellement une pression palpable. Dans ma tête, les idées fusent, comment est-ce que je me les farcie ? Stylé, au p'tit calibre parce que c'est ma signature ? Ou alors sauvage, en utilisant mon alter bestial ? Peut-être même les deux ... Non, j'ai pas le temps de jouer avec la nourriture. Notre bagarre a assez duré et j'ai vraiment pas envie de me faire cueillir par un justicier en collant. D'ailleurs mes bras picotent alors que je m'échauffe le poignet en avançant. Ce type a beau être un lâche sous un masque, il m'a quand même donné un peu de fil à retordre. Ouais, j'vais y aller au flingue, ça me fera des économies d'énergie ! Une balle entre les deux yeux pour tout le monde, c'est moi qui régale !

Je sors donc l'arme du crime, mon fidèle revolver à barillet - un barillet que je prends soin de remplir à nouveau avant de le faire tourner jovialement, laissant le son mécanique cliquetant faire vibrer l'air et l'atmosphère pesante. Sur mon visage d'ordinaire impassible, on pouvait lire l'intention de tuer, dans le regard noir comme dans le rictus cruel. C'est le moment que je préfère ! Quand la proie est à ma merci, que sa vie ne tient même plus à un fil mais à ma griffe elle-même. Je peux décider d'abréger leurs tourments en un éclair, en tant que tireur je n'aurais pas de mal à éradiquer leur petit groupe avec précision et rapidité, mais bon dieu, pourquoi les choses ne se passent jamais comme on veut ?

Alors que je savourais déjà les multiples homicides que je m'apprêtais à commettre, du bruit se fit entendre derrière, dans la maison ... Les débris frottent le sol et dénotent du mouvement, le Maraudeur est de l'autre côté alors ce serait.... Non..?!

« Vais pas me laisser frapper... » la voix ténébreuse, monstrueuse résonnait alors que la silhouette imposante de son propriétaire se dessinait dans l'encadrement de la baie vitrée.

Ce truc est encore là et... il cause en plus ?! Jusque-là il n'a pas été très bavard, à part des grognements et des rugissements je ne l'ai pas entendu dire grand chose mais son comportement a complètement changé ! Non, pas seulement son comportement, même sa forme ... Je recule d'un pas en voyant la créature translucide apparaître à quelques pieds en un rien de temps, me prenant totalement au dépourvu. Trop rapide, son coup de patte me faisait tituber et lâcher mon arme. Alors que je tentais de reprendre mes appuis, espérant éviter ce prochain coup qui me paraissait plus dosé que le premier, mon arme précédemment perdue faisait des siennes... Elle flotte... Et bientôt, nous aussi ! Je ressens la force de gravité terrestre cesser de maintenir mon corps au sol, bientôt nous flottions à la dérive vers le ciel. En jetant un oeil en bas, je compris qu'il s'agissait des caprices d'un de ces sales marmots. Bon, il m'a un peu sauvé la mise mais j'imagine qu'il ne fait pas ça pour m'aider, au contraire. Je vais les tuer de toutes manières.

J'ai dû user d'une rotation de mon bassin pour que mon corps pivote comme un tonneau jusqu'à ce que ma main claque et s'agrippe au métal allégé de mon flingue. Encore un tour sur moi-même et je tirais sur le monstre trois balles qui ne lui aurait peut-être pas fait grand chose mais servait surtout pour le garder à distance. Parce que de l'autre main, je serrais la peau de serpent qui compose mon gilet, celui-là même révélé alors que ma cape flottait elle-aussi vers le haut. L'on pouvait apercevoir les différentes peaux cousues ensemble pour donner un vêtement spécial. Le serpent étant l'animal prédominant, l'on pouvait remarquer qu'il y avait différents motifs, correspondants à différents serpents chassés pendant mon temps sur l'île.

Celle que je pressais à ce moment, une peau d'une couleur blanchâtre qui tirait sur le blanc cassé, parsemée des rayures prononcées de ses écailles, c'est celle de mon ancien animal de compagnie et partenaire. Meduse, comme je l'avais nommée m'avait accompagné depuis mon initiation jusqu'à ce que ces types ne mettent ma jungle à feu et à sang. Elle est tombée sous leurs balles alors j'ai décidé de récupérer sa peau afin qu'elle continue de m'assister en combat. Un fort sentiment nous liait et je crois - un peu naïvement peut-être - que cette connexion rendait mon utilisation d'alter plus forte. Bref, trêve de mélodrames, il est temps d'envoyer le Colosse noir au tapis, les semi-spectateurs en contrebas idem. Je profitais de l'effet de gravité pour me hisser au-dessus de mon adversaire avant d'effectuer ce qui devrait être le coup final.

Mon alter avait suffisamment enregistré d'ADN de Meduse comme ça, je pouvais l'utiliser... Ma technique ultime, Hydra Hold !!
L'on pouvait apercevoir mes deux bras se tordre et se déformer douloureusement avant de se métamorphoser par transitions. D'abord ma peau se décolorait jusqu'à prendre une couleur similaire à celle de Meduse, elle devenait alors aussi pâle que le reptile albinos pendant un bref instant avant qu'ils ne deviennent méconnaissables en s'allongeant et en grossissant à vue d'oeil jusqu'à ce qu'on distingue clairement quatre têtes imposantes de serpent sorties tout droit d'un cauchemar. Elles n'avaient rien de serpents ordinaires, avec leurs écailles pointues et leurs crochets gigantesques ! D'habitude je peux en manifester jusqu'à huit mais je dois dire que notre affrontement m'a plutôt épuisé alors autant la jouer prudent, quatre ce sera amplement suffisant. Alors la demie-hydre s'élançait vers le sol les gueules ouvertes, provoquant un carnage en dessous. La maison elle-même n'avait pas été épargnée, en majeure partie démolie dans l'attaque, autant dire que la zone directement ciblée a subit plus de dégâts. Leur beau jardin, en ruines.

Cette attaque je ne l'ai sortie qu'à de rares occasions mais en général, l'on n'en revient pas vivant. Les civils, eux, ils ont aucune chance. Même avec un alter de bouclier ou une autre connerie du genre, ils n'auraient pas la puissance ni l'expérience nécessaire pour arrêter une telle épée de Damoclès en quatre exemplaires. Le Grand Singe, lui, je dois avouer que je ne suis pas si certain de l'avoir terrassé. Pourquoi ? Eh bien parce que je l'ai déjà sous-estimé une fois. En lui ayant tourné le dos, pensant de manière arrogante qu'il n'était plus une menace, en lui permettant de me prendre de court ... Il n'en aura plus l'occasion. Je le visais lui, principalement, alors si la force brute ne l'a pas défait alors ce sera le poison dont suinte mon hydre qui terminera le travail ! Il n'a aucune chance...!!

Il y a plutôt intérêt en tout cas, parce que maintenant, on est sûr que tout le quartier est bien réveillé. Les héros et policiers alentours vont rapidement converger ici, ce fut bien amusant de jouer avec vous mais il va falloir que je prenne la poudre d'escampette ..! Argh..! Une douleur vive dans l'épaule me laisse entendre que je manque un peu de pratique. Je dois me servir des forces qu'il me reste pour me tirer d'ici maintenant ...


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David Matsui
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David Matsui
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Mer 23 Jan - 21:20
Une nouvelle rafale de petit calibre. Deux nouveaux impacts se formèrent sur le torse du grand singe. Wendigo hurla de frustration : cette fichue proie ne pouvait pas se contenter de rester en place ? Il sautait haut, il frappait fort, et maintenant il était en train de s'élever dans le ciel ! Tout cela rendait la tache du charognard beaucoup plus difficile. Voila qui était le comble de la frustration ! Il se sentait comme une vache privée de son plancher, et ça le mettait dans une colère noir. Il tenta un autre coup de griffe, mais une attaque des plus gargantuesque le prit par surprise.

Des serpents. Dans le ciel. Non, partout ! Des gros serpents bien juteux partout !

"Viande..."

La gueule de Wendigo s'ouvrit en grand devant l'opportunité.

Le premier projectile alla s'écraser entre les crocs du monstre tandis qu'un autre partit se planter en plein sur son bras gauche. Les deux autres partirent dans le jardin, mais le grand singe était concentré sur d'autres choses. L'ensemble d'atomes qui lui servaient de corps lui hurlaient que quelque chose n'allait pas, mais sa gueule lui chantait une toute autre berceuse : celle du repas chaud qui arrive gratuitement jusqu'à chez vous.

La première bouchée fut viscérale.

La seconde fut beaucoup plus mesurée, mais tout aussi animale.

Puis soudainement vint la chute.

La gravité revint brutalement à la normale. Wendigo se réceptionna comme il le put avant de refaire face au mercenaire, le bout serpent dans la bouche. L'animal continuait de mâcher sa trouvaille avec une véritable avidité, sans même se soucier de l'état du jardin autour de lui. Il y avait de quoi pourtant : les plantes étaient sens dessus dessous, la terre était suffisamment retournée pour devenir un champs de semailles. Et il y avait du sang, une forte odeur de sang. L'Alter du Maraudeur pivota lentement la tête vers le fumet, avec une certaine curiosité.

Un homme gisait sur le sol, le flanc en miette. Ses yeux étaient livides. Son crâne, ouvert comme une boite de conserve, laissait voir une bonne tranche de cervelle : la substance dégoulinait lentement sur le sol. Le jardin semblait désespérément vide. Il ne restait plus que lui, son adversaire, un cadavre et une odeur du sang frais. Voilà qui excitait Wendigo. Il n'y avait que lui et un rival, un rival très dangereux .

"Rire... on va rire..."

Un caquètement aigu se mit à sortir de la gorge de l'Alter, qui se rua sur le mercenaire avec toute la force qu'il lui restait.

Bilan:


Dernière édition par David Matsui le Ven 15 Fév - 23:14, édité 1 fois
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