Arataka-Belleville Minoru au rapport mon général!

Minoru a grandi dans une petite ville dans le sud de la France avant d’emmènager au Japon avec ses parents à l’âge de 6 ans. Sa mère étant française et son père japonais elle est métisse, bien qu’elle ait hérité largement des trais de sa mère. Par ses origines, et ses quelques difficultés linguistiques elle subi de nombreuses brimades au cours de sa jeune vie. Elle ne se sentait à sa place nulle part, sa famille s’efforçant de se faire discrète dans la communauté, elle ne trouvait pas non plus de réponses réconfortantes dans son foyer. C’est à cette période qu’elle s’enticha des supers héros, ces gens volant au secours de quiconque ayant besoin d’aide, ces justiciers. Pourtant ses résultats scolaires ne lui permirent pas d’entrée dans une école de héros, et elle finit par entrer à la place dans une formation militaire. Bien qu’il ne s’agisse pas directement de super héroïsme, elle ne voyait à l’époque que peu de différences avec son but d’origine. Elle voulait aider les gens, sauver des peuples, elle se voyait déjà propager la paix dans les pays en difficultés, tracer un avenir radieux pour la jeunesse, elle avait des rêves pleins le crane et la détermination de les accomplir. Sa formation militaire fut rude, elle crut plusieurs fois devoir abandonner, mais son mental en acier réussi à tenir le coup jusqu’à l’obtention de son diplôme et de son grade. Elle fut affectée à l’unité 45A, avec les recommandations de son instructeur. Elle n’était, au début, affectée qu’au ravitaillement et à la transmission de messages, elle demanda ensuite à être affecté directement au front. On lui accorda. Elle pensait être prête. Lors de sa première bataille, son unité fut décimée. Elle survécut seule, cachée dans un fossé. Tétanisée de peur. Lors de la bataille elle avait volé directement l’énergie d’un soldat adverse, le tuant sur le coup, et l’avait retransmise à sa propre arme afin de pulvériser ceux qui se mettraient en travers de sa route. Elle avait agit par instinct, et dans une panique totale. Cela avait permis à son unité de pénétrer la base ennemie et d’y poser une bombe (avant qu’ils ne soient tous anéantis). C’était la première fois qu’elle tuait quelqu’un. Elle reçut différentes médailles ce jours-là. Elle était devenue un « héros de guerre ». Elle repensa aux héros de son enfance. Elle ne s’était jamais sentie aussi éloignée d’eux. Elle essaya de ne pas y penser. Elle était un héros aussi après tout maintenant, elle avait atteint son objectif par elle même, tout allait bien. Tout allait bien.

Elle grimpa les échelons à une vitesse folle. Se forgeant une réputation auprès de son régiment, et bientôt tous ses supérieurs connaissaient son nom, elle devint la plus jeune Caporale de sa génération. Son alter fut mis à bon escient afin de donner une puissance de feu colossale supplémentaire à son bataillon. Elle prit par aux plus grandes batailles, remporta des victoires colossale, ses hommes la respectaient, elle était un héros de guerre, qu'aurait elle pu demander d'autre? Elle ne pouvait empêcher pourtant un malaise d'envahir sa cage thoracique. Progressivement. Surement.

Le jour arriva où lors d’une intervention, une bombe explosa à une cinquantaine de mètres d’elle. Elle en rechapa miraculeusement, mais y perdit son oeil et son bras. On remplaça son bras par une prothèse robotique capable de tirer en toutes directions et d’utiliser son alter. Sa puissance de feu était colossale. Cela sembla la réveiller soudainement. Elle fut tétanisée ; on l’avait transformé en arme de guerre. Elle n’était pas un héros, elle était une machine à tuer. On l’avait envoyé jeune et pleine de rêves au cœur d’une guerre dont elle ignorait les tenants et aboutissements. On lui avait ordonné de tuer sans réfléchir, on lui avait ordonné de laisser mourir ses camarades si nécessaire, on lui avait ordonné d’arrêter de penser. Maintenant on lui ordonnait d'arrêter d'être humaine. Ils lui avaient pris ses rêves, elle n'était pas un héros, elle n'avait pas grimpé les échelons par ses actes de bravoure, mais parce que cela arrangeait ses supérieurs. Parce que cela arrangeait leur stratégie, leurs ambitions. Elle n'était pas un héros. Elle ne l'avait jamais été. Elle batailla juridiquement pour quitter l’armée, elle frôla la cour martiale, mais finit par plaider l’invalidité comme raison de partir. On lui accorda. On brida l’armement de son bras qui était trop dangereux pour être manié dans une zone civile, et on la remercia de son service. Elle n’avait plus rien, ses rêves s’étaient envolés, elle ne savait pas où aller ni vers qui se tourner. Elle vivait dans une peur constante et était incapable de se réhabiliter à la vie civile malgré sa thérapie. C’est à ce moment-là, alors qu’elle arpentait les rues en t-shirt hello kitty et en tongs qu’elle entendit une femme hurler dans une rue ; un homme essayait de l’emporter dans une voiture. Lâchant son sac de courses elle accourut à toute vitesse vers la demoiselle, et assomma l’homme avec son bras métallique avant de mettre la jeune femme à l’abris sur le trottoir. L’homme assommé, son comparce au volant de la voiture pris peur et tenta de s’enfuir seul. Minoru s’accrocha de son bras robotique à la voiture, et resta en suspend dans l’air un moment avant de voler l’énergie du véhicule de sa main libre. Le véhicule arrêté, l’homme sortie en courant et tenta de s’enfuir à pieds. C’était sans compter sur Minoru, qui l’intercepta quelques metres plus loin dans une ruelle et le menaça à l’aide son bras robotique inactif (ce que l’homme ignorait, heureusement). Elle finit par l’immobiliser en attendant la police.
A l’arrivée des autorités elle se rendit compte qu’elle n’avait plus depuis longtemps été aussi sure d’elle, aussi confiante. Elle avait agit par instinct, mais cette fois elle avait réfléchis. Elle avait fait la chose juste, elle venait pour la première fois d'aider quelqu'un. Elle se rendit compte qu’elle n’avait jamais été aussi proche de ses héros. N’ayant pas de preuves qu’elle ait utilisé son alter et par son statut de vétéran elle n’eut aucun problème à l’arrivée de la police et fut même salué pour son travail par quelques héros. C’est quand All Might lui serra la main (et qu'elle fit un AVC et baragouina quelque chose de très aléatoire à mis chemin entre le français et le japonais ("Konijour, M'sieur Might-san, heu merde!")) qu’elle prit sa résolution ; elle était trop âgée pour entreprendre une formation, trop fragile psychologiquement aussi, mais ça ne l’empêcherait pas d’accomplir son rêve. Elle demanda à un ancien ingénieur de l’armée avec qui elle s’entendait bien de débloquer l’armement de son bras robotique. Il est aujourd’hui le seul à connaitre sa double identité. Et lui rend souvent visite pour réparer les dégâts qu’elle fait à son bras, et lui filer des claques parce qu’elle essaye constamment d’allumer ses clopes avec (« IL EST PAS FAIT POUR CA TU VAS BOUSILLER LE MECANISME PAUVRE CONNE» "LAISSE MOI PROFITER DE LA VIE MERDE RETOURNE REGARDER TES MEUFS EN 2D PUCEAU VA" "PARDON?? PARCE QUE TU VEUX ME FAIRE CROIRE QUE TU ENCHAINES LES RENCONTRES TOI PEUT ETRE ESPECE DE CLODO??" ils s'aiment beaucoup).