"On me dit fou ... Mais quel artiste ne l'est pas ?"
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Oui, The Last Bullet est un artiste aux principes que l'on pourrait juger étranges, sadiques voir cruels... Mais l'homme banal EST dans l'erreur. La mort est inévitable donc la mort doit être sublimée, parfaite. The Last Bullet est là pour aider la race humaine à accéder à la sublimation, c'est le dieu de ce monde bruyant et sale, et il fera tout pour le rendre plus beau. Il se met en scène dans des histoires rocambolesque qui finissent toujours en drame, par la mort finale du héros. Le clou du spectacle, toujours donné par The Last Bullet en personne, d'une balle pure et divine permettant au héros de devenir... magnifique. Il aura toujours les choses en main, gérant chaque élément perturbateur avec calme, gardant un sang-froid à toute épreuve. Ce que vous appelez du narcissisme n'est en fait qu'un moyen pour l'artiste de se faire connaître, car après tout, ses spectacles doivent être vus et compris par le monde entier !
Mais il y aura toujours des "héros" pour s'opposer au génie du Last Bullet. Mais ils finiront par mourir et c'est à ce moment là que tout deviendra clair : sans lui, jamais ils n'auraient pu connaître le bonheur de la pureté semblable à celle d'un pétale de rose naissant.
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Alan est un ingénieur de renom. Propriétaire de sa propre entreprise d'assistance, ses inventions sont célèbres dans le monde entier. Cependant, ses services sont très chers et rares sont les héros à posséder ses inventions.
C'est un génie de son époque, ouvert à toutes les formes d'art, il les maîtrise toutes à la perfection, il apprécie notamment jouer du violon ou du piano, toujours favorisant les mélodies dramatiques.
C'est un inventeur froid et renfermé sur lui même. Cependant, il cherche à rencontrer tout les êtres susceptibles de l’intéresser pour trouver leurs forces et les décupler. Chaque être humain est une proie potentielle pour The Last Bullet. Une cible à sublimer, plus elle est puissante, plus elle est parfaite.
Il est également très mégalomane, cherchant à toujours attirer l'attention sur lui, au dépit des autres... Même si les moyens sont limites. Malgré son caractère abject, il reste très respecté dans le monde héroïque et fera tout pour le rester, jusqu'au jour où une cible magnifique sera exposée à sa balle.
Il aime parler en énigmes et cherche à tester ses interlocuteurs en permanence pour trouver ce qui les rend exceptionnels.
Il ne prête que peu d'attention à son âge, il sait qu'un dieu ne meurt jamais.
"L'art... Doit terrifier !"
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Alan naît dans l'état du Missouri aux Etats-Unis d'Amérique. La famille McRollins est riche, les parents engrainent de nombreux profits grâce à leurs génies combinés. Lui est ingénieur, sa femme scientifique.
Le jeune Alan est vite confronté au règles de vies strictes de la maison et à l'effort continu. Jamais de détente, le travail prenait le pas sur tout. Mais le garçon apprenait vite, il n'avait peur de rien.
A l'école il était premier de la classe en permanence, silencieux calme et appliqué, la fierté de ses professeurs, le portrait craché de ses parents.
Au collège, Alan découvrit la musique. Il se saisit alors d'un violon et apprend à en jouer seul en à peine deux mois, sans empiéter sur son travail acharné en cours. C'est alors que l'art entra dans sa vie. Il ne pouvait s'empêcher de toujours vouloir en savoir plus, de perfectionner chaque facette de la beauté et de la sublimation. Le dessin, la musique, la vidéo, la sculpture... Tout le passionnait.
Rien ne résistait à cet adolescent en plein épanouissement. Mais une chose sublime débarqua alors dans sa vie. Quelque chose qu'il n'avait jamais soupçonné aussi transcendant : le théâtre. C'est au cours d'une représentation dramatique que l'illumination fût. Alan devait devenir le visage de cet entité magnifique qui pouvait combiner toutes les autres formes d'art.
En grandissant, il intégra les plus grandes écoles d'ingénierie du pays, apprenant de nouvelles techniques et créant des inventions encore plus sophistiquées.
Mais il gardait son véritable objectif en tête, perfectionnant ses techniques artistiques à sa sauce et créant un nouvel art. D'après lui, les hommes étaient trop lents pour réussir à accéder à l'originalité.
Quelque chose manquait cependant dans la vie d'Alan. Les relations sociales. Même si le jeune homme ne ressentait aucun besoin de se lier à d'autres membres de son espèce, la distance créa une différence qui se mua petit à petit en un sentiment de supériorité démentiel.
L'homme commun n'avait aucun sens. Il vivait sans âme artistique et mourrait plein de regrets. Si Alan existait, aussi différent soit-il de ses comparses, c'est qu'il devait les tirer de la misère.
Mais l'homme a beau être pathétique, lorsqu'ils se regroupent, il peuvent former une menace, même pour un dieu. Alan commença alors à réfléchir à un moyen de tirer l'humain de sa misère en évitant d'attirer l'attention des plus stupides d'entre eux.
Il se créa alors un nom de scène, un costume sublime, un masque aux courbes magnifique, The Last Bullet était né.
Durant la dernière partie de ses études, il étudia en détail les particularités de son alter, qui était pour lui un signe évident de sa supériorité. Il prit plusieurs années à créer des équipements capables de le contrôler, de le concentrer et de l'utiliser. Une tâche très compliquée mais totalement faisable pour un génie comme McRollins.
Ses inventions prenaient toujours une apparence gracieuse, poétique et l'artiste ne supportait pas le moindre défaut, recommençant des centaines de fois.
Ses œuvres prenaient peu à peu forme alors que l'homme sortait de l'académie, major de sa promotion, destiné à un futur radieux.
Il créa sa propre entreprise, créant des technologies inattendues et puissantes qui attiraient de nombreux héros curieux.
Les héros. Alan ne les comprenait pas. Il souhaitent sauver la masse dégoûtante alors qu'ils ont le potentiel de transcender l'humanité. Au final, il appartiennent également à ce groupe inférieur qui doit être sublimé, leur force n'étant qu'un attribut pour rendre la mort plus magnifique.
C'est vers ses 30 ans que ses représentations commencèrent. Sous sa fausse identité, il se rendait propriétaire de théâtres pour venir donner la mort à des êtres qu'il jugeait "aptes". Ses folies étaient rares mais peu anodines. Déployant les grands moyens, ses pièces étaient d'une perfection absolue, d'une beauté parfaite, mélangeant de nombreux arts, jamais identiques.
Sa première pièce fût la mise à mort dramatique de ses propres parents, un instant inoubliable. Jamais ils ne le remercieraient assez, même dans l'au-delà.
Cependant, attirer des proies durant plusieurs années dans ses pièges devint vite une routine trop ennuyante pour The Last Bullet. Les Etats-Unis ne regroupant plus de sujets intéressants.
Au Japon, un modèle de paix avait fait son apparition. On le surnommait All Might. Créateur d'une nouvelle génération de héros aux forces incommensurables. L'avenir de l'humanité allait se jouer dans ce pays, The Last Bullet le savait.
All Might devait mourir de sa main.
Il déménagea pour le Japon, installant son entreprise dans Tokyo. Les héros et les ingénieurs du Japon se réjouirent de cette nouvelle inattendue, alors que Alan commençait ses observations. Contre un homme aussi puissant qu'All Might, il allait devoir améliorer ses équipements alors il se mit à travailler, étudiant les autres potentiels cachés du Japon.
Pour cela, il se lança dans un projet ambitieux : une arme parfaite, divine, capable de venir à bout du plus puissant des humains. Il lui fallut environ cinq ans pour trouver un modèle qui lui convenait à la perfection. Un pistolet gracieux qui pouvait se convertir en fusil superbe... Tirant le meilleur de l'alter du Last Bullet. Cette arme n'a pas de nom, elle n'en mérite pas. Chacun est libre de l’appeler comme il le souhaite, c'est une divinité à part entière.
La première victime au Japon du Last Bullet n’apparut pas tout de suite. Ce fut un héros banal, un peu trop sûr de lui. Puis il en vint d'autres, toujours le même procédé, transpercés de balles pures, pas que des héros d'ailleurs. Des personnalités, des vilains, lorsque The Black Bullet choisissait une proie, elle ne survivait jamais.
Le premier Acte de sa pièce dramatique vient de commencer et The Last Bullet cherche des figurants et des acteurs. Yuei, Shiketsu, les centaines de héros, les criminels aux potentiels cachés, beaucoup d'endroits où piocher de futurs talents de la scène.
Le grand final promet d'être spectaculaire.