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Décharge et Intérêts [pv Mayu]

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Yomi Kisara
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Dim 23 Juin - 20:07
L’éprise des flammes souhaitait demeurer quelques jours encore parmi la vermine de cette ville infestée, songeant que s’il lui était possible de soulager le fardeau de son compère insubtil et rustre alors ce ne serait pas vain ni même une manière d’expier sa froidure à son égard. Ce pauvre bougre méritait au contraire toute sa sympathie, pour peu qu’il en reste digne d’ailleurs. Non pas qu’elle mésestimait d’aventure son engagement à la cause ou son utilité publique, voire sa sincérité de martyr flagrant et malheureux confrère livré à cette voie aussi anxiogène que méprisable. Yomi espérait juste que leur collaboration s’avérait aussi fructueuse qu’elle ne regrettait guère de s’être affichée de la sorte, au risque de se compromettre face à un individu peu scrupuleux. Un éventuel ennemi à venir. En l’attente de quoi, planifier leur insurrection sanglante envers une proie commune servirait de meilleure tentative à leur alliance improbable, concrète, où désarmer un unique flibustier paraitrait assez dérisoire. Mais l’anthropophage clinique se fourvoierait à croire son potentiel aussi désuet, d’autant qu’elle n’en révéla là-dessous qu’une trop infime fraction. De quoi laisser cogiter ce mâle si dissemblable et pourtant similaire en de nombreux points, hélas. Son cas turlupinait à demi la mégère hypocrite, toujours tenaillée d’inquiétudes et navrée pour lui, malgré sa figure impassible et morne à l’empathie médiocre. La belle rose siégeait en la pénombre accueillante d’un modeste établissement de restauration qu’une clientèle singulière fréquentait d’avantage que les banals badauds et autres jouvenceaux émoustillés par de jolies serveuses. Ceux-là accouraient plutôt au café étudiant du quartier voisin. Sa famille prévenue, elle écumait la ville en quête d’un trouble lascar, un maraud à châtier ou tout autre grand diable à livrer en pâture à son camarade.

Une bien brève halte tandis que mademoiselle portait la balade à saveur d’errance, sa joviale complice délaissée d’un air penaud, preste acariâtre depuis qu’elle avait surgit des égouts, aux abords de la station d’épuration de la baie Negishi où se tenait d’ailleurs la centrale électrique que sa vilenie saboterait peut-être un jour prochain. Certes le paysage était splendide et la présence du chaperon masqué lui avait permit d’endurer la vision d’une onde immense, cet indicible monstre léchant à loisir ses chairs sales et ruisselantes d’une sueur tenace, tandis que des sandales aveugles avaient déguerpit en hâte, la frénésie de la panique l’enlevant vers des lieux moins humides. La manœuvre trahissant son aversion profonde de l’horreur azure. Nul doute que son compagnon d’infortune saisit sa gaffe alors qu’elle s’éloignait, s’élançant vers d’autres horizons et qu’un menu papelard griffonné rachèterait sa brusque dérobade. La jeune détective avait dont trouvé refuge à son auberge, dans les bras de son unique amie et confidente ignare, blottie aux joues garnies d’éphélides attendrissantes et dont les arias et soupirs larmoyants apaisaient ses crises avec aisance. Une infaillible dévotion qui ne s’embarrassait d’ailleurs pas d’une vérité sordide. Mais elle l’avait laissée repartir tandis qu’une besogne la retenait loin de son doux foyer et de l’hydre radieuse. Des brides de ragots saugrenus l’arrachaient ainsi à sa molle tourmente emplie de regrets divers, quelques faquins au jargon révélateur agitaient la salle un fugace instant. Une bande d’aspirants ingénieurs entretenaient discorde auprès de braves éparses plus nuancés et dubitatifs à propos d’une jeune fille faisant polémique depuis peu en ces terres. Une drôlesse locale aux anciennes connaissances à la rancune vivace et déplacée. Certains blâmaient l’acte de soulards.

Et puisque le patronyme s’était évadé dans ces prémices d’altercation verbale avortée par le preste gérant plutôt admiratif de ladite donzelle, la bête maussade et lasse préféra gagner le comptoir une fois ces messieurs éconduits, son initiative acerbe à peine éludée ; afin de mander habile les coordonnées de cette chère enfant, clamée irréprochable et novatrice. Victime de son don pertinent, d’après elle. La belle rose en sa robe élégante ne manquait en outre pas  de s’attirer la sympathie de l’homme par la même occasion, lui qui l’aiguillait alors vers l’atelier de cette forçat à l’indéniable passion, sans omettre de dépeindre un portait fidèle du personnage. Quoi que peut-être biaisé. La sphère médiatique la laissait du reste perplexe et d’aucun de ses détracteurs ne pouvaient lui céder la critique d’une page journalistique ni même celle d’un magazine ou d’une revue spécialisée pour férus de mécanique. Ses pairs lui étaient-ils indifférents ou débutait-elle sur le marché pour ne pas jouir d’une renommée minime ? Un entretient balaierait ses doutes amers. Un studieux rival d’études l’avait prise en filature indiscrète jusqu’au au seuil de la bâtisse conspuée, ce timide nain binoclard peu avenant se sentait redevable envers celle qui faillit défendre l’honneur d’une impossible dulcinée et lui confiait dont en conséquence le fruit d’observations intimes. Un admirateur presque voyeuriste l’enjouant à tenir embuscade au cœur des dunes ordurières de la décharge municipale, que la bleutée à couettes crasseuses farfouillait en quête de ressources exploitables dans sa profession. Une mentalité plutôt appréciable, la laissant curieuse quant à ses applications diverses. Était-elle également excentrique, avant-gardiste ou engagée, économe et radine, voire avare ? Ses pas graciles furetaient dans la splendeur d’une radiance flamboyante.

« Excusez-moi, seriez-vous par hasard mademoiselle Masayoshi ? »

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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Dim 30 Juin - 19:20
Pour beaucoup de personnes, il est compliqué de concevoir le fait de fouiller les tréfonds d'une décharge publique. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que ces lieux sont très souvent alibaesque ! Tu peux trouver de tout et de rien ! Ce qui m'intéresse le plus, c'est tout ce qui est aspect ferraille et électronique ! Même HS, il y a toujours moyen de donner une nouvelle vie à ces objets, encore plus avec mon alter d'ailleurs rendant les réparations plus simple bien que fatigantes..

Les pièces en métal, je comptais voir pour pouvoir les recycler. Avec mes économies, je compte faire quelque investissements pour mon atelier dont la possibilité d'y installer une petite forge, de quoi faire fondre le métal et ainsi plus tard, économiser sur le métal en priorisant le recyclage et pouvoir avoir les pièces que je veux, de la taille que je veux.

Rien ne se crée, rien ne se perds, tout se transforme et donner vie à de nouveaux objets est souvent quelque chose de super cool et un challenge intéressant. En d'autre termes, lorsqu'on connait tout ces paramètres, fouiller dans une décharge n'est pas un acte répugnant, bien au contraire. C'est bien aussi pour ça que je comprends les personnes démunies essayant de trouver de quoi se faire un havre aussi pittoresque soit-il.

Tout se déroulerait telle une routine si je n'avais pas entendue cette voix féminine m'interpeller. Des gens se demandant ce que je fais, j'en ait déjà eu, mais des gens sortis de nulle part m'appelant "Mayu Masayoshi" un peu moins (même si ça commence à être fréquent.) Peut être que ça venait de l'altercation avec le vilain ? J'en avait aucune idée mais, cette sensation était assez étrange et surprenante.

Je descendais, du tât d'ordures, une grosse hélice sortait de mon sac et se mis à tournoyer pour me faire décoller et atterrir près de la demoiselle qui portait une bien jolie robe, le genre de tenue que j'aime voir sur les autres mais que je me verrais jamais porter : ça me mettrait mal à l'aise. Lorsque je retournais au sol, l'hélice se désactiva avant de se replier dans mon sac.

-En personne ! Par contre j'doute qu'on s'connaisse... Je peux savoir ce que j'peux faire pour vous ?

D'habitude, on ne doit pas parler aux inconnus et toujours se méfier lorsque quelqu'un nous interpelle, ça peut être un flic ou un vilain. Or : Elle ne possède pas de tenue de policier, ni d'insignes. Et, je n'ai encore jamais vu de vilaines portant de jolies robes.. Après, je reste beaucoup trop ignorante par rapport à l'apparence des vilains, me contentant que de me focaliser sur les héros et les costumes mais bon. Elle n'avait pas l'air menaçante et au pire, la fuite, c'est mon domaine donc tout va bien ?
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Yomi Kisara
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Mar 2 Juil - 20:38
La bleutée ne s’époussetait pas, signe que la crasse d’envergure ne la répugnait en aucune façon. Cette authentique mécanicienne rassurait celle qui s’étonnait presque à lui découvrir les traits fidèles aux racontars, tout du moins ceux d’un admirateur et du tenancier bavard. La belle rose lui tendait dont une modeste carte de l’agence familiale, aux lettrines noires inscrites sur fond blanc et extraite en douceur de sa besace beige, tandis que son appendice de noir pendouillait jouasse entre ses jolies jambes. Elle caressait presque l’éventualité où Mayu connaisse un minimum son patronyme, ne serait-ce qu’avec sa célèbre sœur aînée dont la panoplie lui valut un article prétexte dans un magazine national, l’année dernière. Quel éclat sauvage, la manuelle n’avait rien à lui envier hormis peut-être son audace et son élégance gracile. Nul besoin dont d’abuser l’honnête travailleuse par quelques mensonges, même douillets et susceptibles d’arracher plus d’informations avec aisance. Et l’angélique reptilienne ne paraissait guère malavisée, tout juste intriguée par l’ouvrière sans renom ni soutien véritable. Farfelue jouvencelle qu’il lui plairait même de solliciter pour la confection d’équipement tactique ou traitre. Une cuirasse souple pour sa queue ou une sorte de dispositif de modulation de voix, voire un gloss incapacitant mais encore un exosquelette singeant sa suivante d’obsidienne. La bête patiente et radieuse, sublime, souhait ménager son interlocutrice, aussi serait-ce hâtif de lui passer commande à l’écart. Ce cadre intimiste se prêtant plutôt à faire plus ample connaissance et mettre à l’aise ainsi qu’en confiance la conspuée locale, ce chambardement empli d’insouciance et d’une passion palpable, saisissante. Quelle dévote adorable, songeait la taciturne diablesse qui espérait là l’amadouer en plus d’enjouer l’azure mignonnette à la prudence.

« Oh je souhaitais juste m’assurer qu’aucun de vos détracteurs ne vienne vous nuire. L’on médit de vous dans le milieu, tout du moins chez les apprentis des ateliers voisins. Et puis des marauds pourraient bien avoir investi ce domaine adéquat. Auriez-vous vu des gens louches ici ? Même des petits trafiquants de pièces détachées opportunistes, des étudiants délurés ou des loubards et des voyous de pacotilles. Je doute qu’un unique gardien suffise à dissuader quiconque de forfaire et de se réunir pour faire la bringue ou consommer et vendre des substances illicites. », soufflait en toute franchise sa voix mélodieuse.

L’exquise Hikari Kisara arborait souvent ce costume isolant et thermo-adaptif d’avantage esthétique qu’utile la capture de malandrins notoires et qui éveillait plus d’enthousiasme comme idol potentielle qu’auprès des victimes de ses interrogatoires, à l’image de l’exubérance de cette chère et frénétique cosplayeuse dont la passion compulsive faisait sensation auprès des jeunes, surtout les recrues policières et lobbyistes l’espérant solliciter pour des clips promotionnels. La belle moins comédienne que sa cadette rechignait pourtant en de rares occasions à arpenter la voix d’une toute aussi séduisante dame, la diva éternelle, génitrice d’une certaine miss éphélides. Une tenue dont ravissante et classe, lui donnant trop fière allure par-delà son aura glamour, assez agréable lorsqu’il lui fallait appuyer une descente ou une planque, tenir embuscade par des intempéries et conditions climatiques éprouvantes. Ce à quoi elle s’adonnait avec légèreté, toujours si joviale et inouïe d’efficacité, une redoutable enquêtrice à sa manière. Une louve déguisée en agneau au rire cristallin, au demeurant en décalage avec l’horreur glaçante des situations que son demi sérieux éludait. Et la pyromane n’était pas en reste. Sa silhouette enivrante sublimée d’une clarté flamboyante l’isolait presque en ce royaume de quiétude dérisoire, inopportun et terne, sale face à sa majesté. Et la pestilence de la décharge municipale ou sa sueur poisseuse ne l’ennuyaient guère là où sa cadette répugnait à arpenter de tels domaines hostiles à son odorat prodigieux, si délicat à l’instar de sa personne bien tatillonne, susceptible. Que de bagatelles dérisoires à son sens. Un air lourd  synonyme d’orage imminent pesait d’ailleurs depuis peu sur les guiboles de quiconque, laissant ruisseler franges et voguer vertiges aux inconscients flâneurs, comme la forçat pouilleuse.


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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Mer 10 Juil - 23:28
En réalité, je ne savait pas spécialement quoi penser de cette rencontre. Plusieurs éléments venaient à me montrer que j'ignorais beaucoup de choses sur ce qui se passe autour de moi. Quand on se rends compte que la demoiselle qui nous aborde fait parti d'une agence de détective et se mets ensuite à nous parler de détracteurs venant causer du tort.... Ou dire qu'on dit du mal de moi, je ne sais pas spécialement quoi penser.

Je me suis souvent foutue éperdument de ce que les gens pouvaient penser de moi. Après tout, je sais que je peux être facilement jugée rien qu'à mon style totalement négligé me faisant ressembler à une personne pauvre ou sans abri la plupart du temps. Ou encore le fait de ressembler à une gamine encore à l'école. Des remarques, j'en ait eu le droit pour tout et n'importe quoi et je suis souvent partie du principe que je sais que je ne plait pas à tout le monde, mais quand je vois à qui je ne plaît pas, je me demande vraiment si ça a de l'importance.

Les seules fois où vraiment je m'intéresse au jugement d'autrui, c'est quand cela peut m'atteindre directement, comme lors d'une certaine soirée où je me suis retrouvée confronté à cet espèce de Boulouakouzoulek sans vergogne qui m'a attaqué avec ma propre création. Et à tout les coups, je suppose que c'est pour ça qu'on vient me voir avant tout. Soit pour proposer des services que je ne peux pas me payer, soit pour avoir des infos et jouer les justiciers.

Je n'ai pas encore digérée la pilule et je pense que je vais l'avoir au travers de la gorge encore longtemps. Cependant, je me mets à tourner la page comme il le faut et tourner de l'avant. Je poussais un léger soupire avant de me mettre à rendre la parole.

-Pour commencer, je ne vois vraiment pas qui pourrait me nuire. Peut être que des gens ont tendance à mal me juger où alors casser du sucre dans mon dos mais : Concrètement, je ne suis pas au courant et je m'en fiche un peu. Cela ne m'empêche pas de dormir sur mes deux oreilles pour le moment et, souvent le meilleur moyen de s'en débarrasser c'est de montrer que cela ne te fait ni chaud, ni froid.

Pour ta deuxième question.... Tout dépend de ce que tu appelles louche. On a tous des profils différents ici, de la simple ingénieure qui est adepte du recyclage de machine aux pauvres gens essayant de se confectionner un logement de fortune avec ce qu'il trouve par-ci par-là. Je doute fort que cet endroit soit propice a la moindre action illégale.


On pourrait aussi traduire par "Lorsque je fouille, je m'occupe que de mes affaires, regarder le voisinage pourrait s'avérer contre-productif" mais bon, je reste naturellement calme dans mes dires et sortir une phrase comme ça pourrait paraître désagréable au plus haut point. Quoi qu'il en soit, je ne savais pas si c'était tout dont elle avait besoin, et je n'avais nulle envie de retourner à mes occupations sans m'en assurer. Cela équivaudrait à complètement snober une personne qui n'as pas encore eu ce qu'elle voulait.

-Même si je ne comprends pas tout à fait le but de votre démarche, je vais tout de même demander si vous avez besoin d'autre chose, dans la limite du possible, sans trop rentrer dans le privé, bien entendu"

Je suis méfiante, même si cela ne me dérangerait guère d'avoir des gens fan de moi et ayant peur pour ma petite personne, je garde tout de même les pieds sur terre. Je n'aime pas vraiment qu'une agence de détective vienne me voir et me poser des questions sans que j'ai fait appel à eux. Parce que bon, vous ferez quoi à ma place, franchement ?
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Yomi Kisara
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Sam 20 Juil - 19:58
L’étrangère à la cité hochait la tête à la négative, cela pouvait attendre, et s’essayait d’aventure à mettre en confiance, se proposant tout naturellement d’apporter une humble contribution à ces recherches méticuleuses ainsi qu’au transport de ce fardeau. Endurer le refus catégorique ne s’avérait pas si pénible malgré sa frustration tenace, persistante. Et cette méfiance et fierté restaient tout à l’honneur de l’azuréenne. Laquelle déclinait l’offre sans doute trop altruiste et curieuse, quoiqu’alléchante ? L’on peinait à déchiffrer cette bouille simple et têtue, une grande solitaire incomprise à son instar. Quelle ironie, soupirait presque la belle sans sourire. Se sentir inutile à quiconque l’accablait encore. Or l’ignare n’en saisirait rien, la comédienne à l’empathie médiocre savait trop bien endiguer ce genre de rictus. Compassion et pitié susciteraient en outre d’avantage d’embarras, à son sens. Ainsi son air songeur sombre la dépouillerait d’une éventuelle occasion, fortuite et inespérée, qu’il lui incomberait alors d’embrasser en d’autres lieux, une fois son insondable fureur éteinte ou déchaînée sur un mécréant.

A la faveur d’une catégorique impasse, la diablesse se résignait à écourter l’entretient désuet, naïf. Mieux valant écumer la lande aux ordures et son dédale propice aux malsaines rencontres que de persister à convaincre et interroger l’ouvrière. La vermine courait pourtant dans les parages, trop bien tapie hélas. Et l’azuréenne rejoindrait bientôt son atelier, afin de se défausser de ses trouvailles à trier et désosser, si toutefois une labeur nocturne ne l’animait pas à la confection de pièces nouvelles. Cet énergumène là s’avérait si enclin à négliger tout repos par simple souci de productivité ou crainte de perte d’inspiration créatrice et artistique, le sommeil dépouillant des pensées pertinentes comme dérisoires. La mécanicienne regagnerait alors son atelier à pied plutôt qu’au détour du moindre moyen de locomotion, à moins de disposer d’un permis de vol et d’une machinerie portative héliportée. Le moindre véhicule lui serait contraignant malgré l’indifférence dont-elle faisait preuve à l’égard de l’avis d’autrui. Nul ne l’ennuierait si elle portait la balade sans solliciter quiconque ni imposer son dodu paquetage et sa crasse en vadrouille, là où un chauffeur de bus ou un taxi s’indignerait, s’insurgerait, avec d’éventuels passagers véhéments, tandis qu’une rame de métro se voulait moins outrancière, d’avantage permissive à l’encontre des pauvres hères et vagabonds. En dépit des risques d’esclandres diverses. La jeune fille redoutait-elle au moins le harcèlement susceptible d’entacher sa carrière ? Que de perspectives abominables, songeait celle qui ne l’importunait plus, lui laissant tout loisir d’achever tranquille sa besogne, alors que ses pas peu sereins s’éloignaient en silence, sa silhouette radieuse faisant grand dos à l’incertitude insouciante.

La perplexe détective s’essaierait du reste à emprunter le tracé optimal de la belle bleue, aussi bref que sûr, une fois son infructueuse inspection du domaine insalubre accomplie. La bête morne avait certes remarqué la présence d’indiscrets zonars et autres recycleurs dignes des précaires vieillards coréens qui ramassent les ordures encore utiles, sans toutefois surprendre un manant à l’œuvre ou le moindre loustic douteux ni même le binoclard l’ayant rencardé plus tôt. Un stalker plutôt prudent, sans doute craintif à l’idée d’être débusqué, ainsi qu’intimidé par ses prunelles scrutatrices ou sa verve impassible et insistante. La bougresse étudiait sa carte de la ville plutôt fournie et déjà riche d’annotations diverses tandis que ses guiboles infatigables passaient près d’une camarade à intervalles réguliers, frénétiques, signe de sa flagrante et sincère inquiétude à son égards. Phénomène que l’autre pouvait comprendre de travers hélas. L’inlassable galop lui serait d’une indéniable allégresse, même si la native la hélait juste afin de solliciter son aide. Et l’éreintée cavaleuse pris grand soin à repérer de potentiels abri au déluge à venir.
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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Sam 7 Sep - 1:40
Je ne savais vraiment pas quoi penser de cette demoiselle aux cheveux rose. Celle-ci avait l'air d'être juste venue voir si je n'avais pas de soucis provenant de je ne sais quel personne voulant potentiellement me nuire ainsi que de demander si j'avais besoin d'une quelconque aide dans mes recherches, ce à quoi je répondis catégoriquement "Non".

Bien sûr, ça ne l'empêcha pas de rester et de vadrouiller dans les parages, cela était son droit après tout. A nul endroit on ne pouvait voir inscrit "Décharge appartenant à Mayu Masayoshi" et cela serait gonflé de ma part d'inviter quiconque à dégager de ces lieux regorgeant de trésors en tout genre. Je commençais à connaître un peu tout le monde ici, entre les autres chercheurs de pépites à désosser ou retaper, les personnes cherchant de quoi de fonctionnel par simple pauvreté.... je pourrais faire une liste longue comme mon bras des différentes perosnnes venant dans ce genre d'endroits et tout ce que je souhaite, c'était que l'autre demoiselle n'allait pas importuner cette communauté atypique.

Plus le temps avançait, plus mon sac se remplit petit à petit jusqu'à ce que je ne puisse plus rien transporter. Cela signifiait qu'il était temps de rentrer chez soi. Je descendit du tas d'ordures afin de retourner sur la terre ferme avant d'être surprise par une goutte de pluie, puis une autre, puis un grondement au loin... Un orage avait décidé de pointer le bout de son nez et je n'avais même pas fait attention à cela, quelle idiote je fais des fois.

J'évite toujours d'être dehors lors d'un orage et pour plusieurs raisons : Pour commencer, j'ai souvent mon sac à dos qui possède pas mal de machinerie. Celle-ci a beau être conçue pour résiter à l'eau, je préfère éviter de prendre des risques. Ensuite, le nombre de pièces métallique que je porte sur moi me donne un air parano me faisant dire qu'il y a forcément des chances pour finir foudroyée à n'importe quel moment. Et pour finir : être trempée signifie qu'il va falloir se sécher en rentrant et ceci, c'est contre-productif. Et je ne vous parle même pas du cas actuel où il faut s'abriter en attendant que ça passe.

Heureusement, je connais bien cette décharge et je sais qu'il existe un petit coin aménagé sous terre, accessible depuis un frigo posé au sol depuis quelque temps déjà, il y a des chances qu'il y ait déjà des personnes à l'intérieur mais ça, on s'en fiche, dans des moments comme celui-ci, se mettre des batons dans les roues est la dernière chose qui puisse arriver. En cas d'orage, on est souvent coopératif.

Avant de me terrer vers cet abris, je me tournais vers la demoiselle rose qui était encore dans les parages.

"Je vais être honnête, je vous trouve bizarre. Je ne comprends pas cet intérêt que vous avez eu pour moi et cette impression que des gens me voulaient du mal. Mais bon, vu comment la pluie tombe, les grondement et les éclairs, j'aurais mauvaise conscience si je vous laissait galérer à chercher un abri. Du coup, je vous propose de me suivre, à condition bien sûr que vous ne posez pas de questions trop indiscrètes."

Personne ne mérite de rester sous la foudre. Même si ça a son charme tout ces éclairs.
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Yomi Kisara
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Lun 21 Oct - 23:58
La belle rose en oubliait presque que la plupart des gens préfère accomplir ses tâches sans appui, du fait d’une satisfaction plus grande. Tout comme il est puéril de s’étonner qu’autrui trouve étrange son prochain, le phénomène étant réciproque des gens du communs aux excentriques et esprits loufoques, minimes ou non, au sein d’une même ethnie. Un malaise social manifeste que ne partageait pas la détective, alors que son irrépressible frayeur de l’averse l’affligeait pourtant ici, toute frémissante et crispée avec sa démarche blême. « M… merci...  », cafouillait sa petite voix à demi dissonante, la gronde céleste la laissant déglutir. Elle suivait dont volontiers l’azuréenne dans les entrailles ferrailleuses peu fétides, pour mieux s’en prémunir que les rares reliefs pertinents qui jalonnaient certains sentiers du domaine public. Une tanière à peine bondée, fort conviviale et pas bien étroite ni aussi rustique qu’une mine ou l’un de ces abris de campagne contre les bombardements d’une guerre de jadis. Et quelques menus aménagements rendaient l’endroit accueillant, agréable. De larges tables dans les coins et une au centre servaient de probables établis de fortune ou d’occasions de troc, soit de services et de pièces mécaniques, mais aussi de partage d’informations diverses et d’échanges de technologies ou de coopérations fortuites. Une sorte de salon des inventeurs clandestin, peut-être ? Ce genre de divagations et déductions soudaines éludaient chez elle les symptômes d’une crise de nerfs, alors qu’un vertige la saisissait au bas des marches, à l’écart des hôtes à demi festifs, un brin affaissée contre une table poussiéreuse.

De quoi se fourvoyer à son propos et croire à de la claustrophobie avec son petit souffle pénible et ses paupières mi-closes. Son appendice de noir raide oscillait en outre de manière incongrue, erratique entre ses cuisses et le tissu de sa jolie robe, comme propice à claquer contre le bois et la crasse graisseuse attenante ; alors que sa besace beige pouvait choir lourdement à ses abords, sans vraiment piétiner de chausse. Il ne manquait plus là qu’un pauvre ignare pour venir l’éclabousser par inadvertance, bon samaritain tout aussi fringuant et riard que ces lointains sourires, difformes au travers du vertige. Pas de laide gens ni de rustre parmi eux, pour près de dix personnes. Des habitués, les artisans de l’endroit ? Difficiles de réfléchir sous le joug d’un bruit sourd à peine étouffé, cette mélodie macabre qui sévissait au dehors. La belle rose se soulageait à constater l’étanchéité plutôt correcte, même si ses mirettes vacillantes scrutaient avec plus d’insistance le plafond et ses abords immédiats que la joyeuse troupe bien active, sans trop saisir de quoi il retournait. L’un des compagnons tergiversait à propos d’un engin ou d’une structure artistique, les autres attroupés et charrieur, les plaisanteries habituelles de cercles d’amis passionnés. Un certain gold gherkin (cornichon d’or) hélas flou, entraperçu en de brefs instants, au détour de vagues silhouettes. L’éclairage lui semblant tamisé, parfois faiblard ou moribond. Sans doute le malaise y était-il pour beaucoup. La jeune détective laissait en paix cette clique, ne voulant pas ruiner l’ambiance ni même alpaguer l’azuréenne friande de ces instants intimistes et surprises fabuleuses. Mais l’on pouvait par contre s’essayer à aborder la bête comme cliente potentielle, sa queue s’avérant inspiratrice.

« Volontiers, je suis à votre entière disposition. », rétorquerait alors sa mine patraque, s’essayant à dissimuler tout élan de maladresse et triste condition.


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Mayu Masayoshi
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Mayu Masayoshi
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Sam 15 Fév - 0:20
C'est sûr que la vie sous terre n'était pas ce qui pouvait plaire à tout le monde, surtout vu de la petite foule qui était installée dans ce lieu étant la définition même du système D. Plusieurs habitués des lieux étaient présents, que ce soit Ratman, L'oncle Joey ou même "Tonton Lapoudre" !

Tonton Lapoudre était aussi un habitué de la récupération avec qui j'échangeais de temps en temps, même si ses conditions l'empêche de travailler correctement, il était du genre à toujours innover. Le seul soucis dans ses œuvres, c'est qu'elles finissent toujours pas exploser d'une manière ou d'une autre, d'où son surnom d'ailleurs.

Nos échanges reposaient surtout sur le troc et sur ce que nous faisons de nos objets recyclés, la décharge regorgeant d'objets, le fait de ne pas y être h24 fait que, on peut rater énormément de choses mais bon : Vivre dans la décharge n'est pas quelque chose de productif et je ne peux me permettre d'y rester h24. C'est pour ça que le troc est bien ici, surtout en ce qui concerne "comment donner une nouvelle vie à un objet". J'ai rendue service plusieurs fois à cette petite communauté d'êtres dépravés et sans abris, mais en même temps, je me sens bien avec eux.

Se sentir bien par contre, ce n'était pas le cas de tout le monde ici, la bizarre de la ville était dans son coin. Je l'ai emmenée ici pour éviter qu'elle se fasse tremper ou foudroyer mais elle n'a pas du tout l'air dans son assiette. Je soupirais un bon coup avant d'aller la voir, elle ne m'inspire pas confiance mais j'y suis pour quelque chose par rapport à son état actuel donc bon. Autant s'assurer que tout aille bien.

"Vous n'avez pas à te sentir mal ici. On est peut être à l'étroit mais cette impression est due au fait que tout le monde est ici à cause de la pluie. Il y a peut être peu d'aération en ce temps et quelque gouttes d'eau mais tout ce qui se trouve ici a été fait avec ce qui est trouvé dehors. Un petit coin où quiconque cherche un endroit où se reposer ou même se faire oublier quelque jours. La seule rêgle étant "Tout ce qui se dit ici, reste ici."

Après tout, le coup de l'endroit caché dans une décharge dont personne à le drot de parler, c'est que dans les films qu'on voit ça. Tonton La Poudre m'a d'ailleurs fait la remarque d’éviter d'emmener des inconnues sans raison, surtout si je les trouve moi même louche mais que voulez vous ? J'ai bonne conscience et il était hors de question de laisser qui que ce soit dehors. Je me servais d'une bouteille d'eau présente sur une étagère de fortune avant de la tendre à la demoiselle

"Vous devriez au moins boire un coup, ça ira mieux après... Et comme ça vous pourrez en profiter pour m'expliquer un peu pourquoi vous vous êtes mis en tête que quelqu'un en voudrait à ma personne et pourquoi venir me voir pour ça alors que je ne vous connais ni d'adam, ni d'ève. Parce que en vrai, je trouve ça grave flippant. Donc si je pouvais avoir les réponses tant qu'on est coincés ici, cela m'arrangerais."
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Yomi Kisara
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Dim 15 Mar - 19:18
La muse monstre et la miss à couettes, drôle de duo. Deux ignares dans cette cache. D’abord halte salutaire puis antre du [second] supplice. La citadine en robe écarquilla les yeux face à l’acte, geste anodin pour beaucoup mais ici pire à la perspective qu’une goutte choit sur son crâne. Agiter ou tendre la chose, ce récipient inoffensif, inhostile, suffit à faire déglutir la malheureuse. Un petit bruit de gorge disgracieux, sonore, tandis qu’on recule à peine, craintif. Ses membres frémirent, chancelèrent. Non pas qu’elle redoute les germes d’autrui et du lieu. Or l’on pourra le penser. Soudain, la rose souffla mots, ses iris hagards espérant en vain soutenir le regard de la bleutée si soucieuse, aimable. La bête s’en voulut d’ailleurs de lui déplaire encore. « Merci ... C’est au sec. Mais je ne suis pas ... claustrophobe. Ça va passer. bafouilla-t-elle d’un souffle court, semblant haleter, puis reprit de profil, paupières closes, plissées. J’ai entendu des étudiants de votre branche médire, se gausser ainsi que tenir des propos graves. De plausibles anciens stagiaires ou camarades de promotion à la rancune ou jalousie tenace. Et puis au moins l’un de vos admirateurs vous stalke. Pas jusqu’ici, ni en ce jour, je m’en suis assurée. », confia-t’elle avec un tantinet plus d’assurance et d’entrain, d’éloquence. Son appendice presque calme, des spasmes et soubresauts frêles l’assaillant contre sa cuisse droite visible alors que sa trogne blême retrouvait couleurs, sa tignasse moins criarde. Elle qui s’avérait d’ordinaire inexpugnable devint là si délicate, fragile et touchante, aura pour peu préféré une cavalcade en ce domaine en guise d’entretient clientéliste. Discourir à propos de diverses idées d’accessoires –ravissants ou non- utiles à ses enquêtes ou traques et exécutions de vermine lui parut approprié, or l’ambiance s’y prêtait-elle encore ? « J’aimerais par ailleurs votre avis d’experte. Ce serait pour une cuirasse souple ou une vêture insolente, étanche et légère comme un collant. Cette queue est fragile, parfois pénible à frôler ou claquer à quelque chose ou aux gens. J’aurais bien besoin d’une alternative au ciré dans ma profession, voyez-vous ... », confessa dont la gamine avec une pointe d’embarras palpable. Comme si l’excroissance lui fut fardeau. Toujours aussi ambigüe et gauche, sa verve surtout soutenue. Un brin cryptique.


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