Le premier jour... Jamais je n'aurais imaginé retravaillé pour Ouroboros... Mais je m'attendais encore moins au fait qu'Arima, ce si petit garçon, prenne ma défense. Quand je suis revenue devant le groupe sans aucune réelle raison, peu de monde voyait en moins, l'envie de revenir dans le groupe, mais pourtant, c'est bel et bien ce que je demandai. Quand on m'a demandé ma motivation, je n'ai simplement répondu que rien ne me retenait ailleurs et qu'Ouroboros aura toujours besoin de mes compétences. Si Arima n'avait pas pris quelque peu ma défense, je ne sais pas si j'aurais conservé tous mes doigts ou ma langue.
Le réseau d'information de l'organisation est assez impressionnant, et c'est la seule raison pour laquelle je suis revenue, tout ce qui me donnera des informations sur mon époux et ceux qui ont un rapport avec son meurtre est utile... Rien d'autre.
Et pourtant, malgré mon envie titanesque de me jeter à la gorge de quiconque... Je reste calme. Je ne peux pas agir sans preuve... Il faut que je sois certaine de ma cible. C'est bizarre aussi, mais malgré que j'avais drastiquement changé de mode de vie, je sens que je vais très rapidement m'y habituer... Il faut dire que c'est un travail qui me convient bien plus que celui de vendeuse dans un magasin !
Et cette mission... Mon Dieu que cela me fait remonter des souvenirs.
Je gare la voiture à plusieurs mètres du portail de l'académie Yuei et avant de sortir de la voiture, je profite rapidement pour refaire quelque point de mon maquillage au niveau de mes yeux, il faudrait que j'aille m'en racheter... Je quitte ensuite le véhicule qui était le mien, une magnifique Toyota GT86 qui avait pu être achetée grâce aux économies d'Éric à l'époque, une voiture que je chéris particulièrement. Je me rends ensuite vers l'académie... Fichue école que je n'ai pas réussie à intégrer quand j'étais plus jeune. Bien que cela m'ait un peu énervé, je n'en ai pas fait une défaite, pour autant. À l'époque, je ne voulais qu'impressionner les autres. Mais je suis certaine que si je devais retenter l'examen d'entrer, j'y arriverais d'un claquement de doigts ! Arima est parvenue à entrer lui... Je me demande qu'elle avait été son examen d'entrer.
Je jette un œil à mon téléphone pour regarder l'heure et l'emploi du temps d'Arima... Il ne devrait pas tarder à sortir... Je patiente quelque peu avant de finalement le voir arriver et l'accueillir d'un sourire, me rappelant de l'époque où il était bien plus petit que moi...
La journée venait de se terminée pour le jeune étudiant héroïque qu'était Arima, une journée de cours longue, et pas forcément des plus palpitantes. Saluant de la main certains camarades de classe avec un grand sourire, il rejoignit la voiture de sa nouvelle secrétaire et ex-baby-sitter, Noémie, garée un peu plus loin, une voiture plutôt jolie, il fallait bien se l'avouer.. Il répondit au sourire de Noémie en la saluant de la main, l'autre tenant son sac pendu par-dessus son épaule droite. Il soupire un peu en riant ensuite légèrement.
- Arima suffiras, ou monsieur Arima si tu veux, là j'ai l’impression que tu t'adresses à père, Noémie. Enfin... Content de te voir de retour parmi nous, j'ai ouïe dires que tes petites... Vacances, ne s'étaient pas vraiment déroulées comme tu l'aurais désirée. J'en suis navré pour toi. Nous en parlerons plus en détail sur la route si tu le veux bien.
Il ouvrit la portière de la voiture blanche, s'installant côté passager après avoir mis ses affaires sur la banquette arrière, attachant sa ceinture, son sourire disparu une fois la porte fermée. Plus besoin de jouer un rôle maintenant. Il regarda Noémie s'installer à côté de lui, du coin de l’œil en déposant son coude droit contre le petit ravalement de la portière, appuyant sa joue droite sur son poing fermé en regardant du coin de l’œil Noémie.
- Je suppose que tu n’es pas revenu parce que ton cher petit Arima te manquais, je me trompe ? J'ai eût vent de la mort de ton mari, toutes mes condoléances.. Et j’imagine que ton retour dans nos rangs est plus qu'une simple coïncidence. Si je devais deviner... Tu comptes utiliser le Réseau pour obtenir des informations sur la mort tragique de ce Eric, n'est-ce pas ? Je t'aiderais, donc évite de faire trop de vagues, hm ?
Il regarde dehors, calmement.. Il était vraiment compatissant, après tout, il avait toujours apprécié Noémie. Pourquoi ? Lui-même ne le savait pas trop, peut-être voyait-il en elle une sorte de sœur aînée qu'il n'avait jamais eût ? Après tout, il avait tout fait pour faire en sorte qu'elle revienne dans l'organisation sans subir la punition habituellement infligée aux déserteurs. Ce qu'elle ignorait cependant, c'est que c'était lui aussi qui avait fait en sorte que l'organisation la laisse en paix après son départ,en tout cas tant qu'elle ne mettait pas en péril Ouroboros. Il n'aurait pas pût l'aidée dans le cas contraire, fort malheureusement. Il avait fait en sorte qu'elle ne reçoive pas d'assassins, qu'elle puisse faire sa vie avec l'homme qu'elle avait choisi.. Alors forcément quand il avait appris la mort de celui-ci, il en faisait une affaire personnelle... Quelqu'un, peu importe qui, avait brisé tous ses efforts pour que la femme vive une vie tranquille, loin de la criminalité et d'Ouroboros. Il ne l'aurait pas fait pour quelqu'un d'autres, mais elle était comme qui dirait l’exception affirmant la règle. Il regarda du coin de l’œil la bicolore, se disant que la ou les personnes derrière ça n'auraient pas une mort douce.
Regardez-moi cette courgette... On voit bien qu'il a bu du lait jusqu'à la noyade... Entre nous deux, un écart d'une trentaine, voir quarantaine de centimètres se présente... Rapidement, ce dernier me reprit sur le fait que je le nomme "Monsieur Kuronushi" préférant plutôt que je le nomme par son prénom... Je ne dis pas non mais j'ai toujours été très strict au niveau du travail. Alors je le nommerais "Monsieur Arima" uniquement quand nous ne serons qu'à deux.
Montant dans ma voiture en même temps qu'Arima, je m'installe tranquillement alors que je voie déjà des gens observer la voiture de loin, des élèves surement, il y a peut-être aussi des journaliste, très présent autour des murs de l'académie... Il faudra éviter que je me fasse remarquer, histoire qu'on cesse de me poser des questions sur Eric...
Attachant ma ceinture et démarrant juste après, j'écoute Arima m'adresser la parole une seconde fois, un ton moins joyeux qu'avant. Il pose des questions sur mes raisons d'être revenue... Bien sûr que c'est pour Eric et pas pour toi. Tu es certes un gosse avec lequel j'ai fini par m'habituer de m'occuper, mais je n'ai aucune raison de revenir pour tes petits yeux et longue jambe.
-Merci pour vos condoléances, mais ce n'est pas cela qui m'aidera... Vous devinez facilement, mais je vous demanderez d'éviter de trop en parler. De plus, je n'ai aucune raison de faire des vagues ici.
Continuant de regarder la route, j'observe Arima depuis mon reflet dans le rétroviseur qui le fixe avec un léger sourire. Mon reflet étant juste à côté de moi, je suis capable de voir à la fois, la route et ce que voit mon reflet. Le trafic est assez occupé en cette fin d'après-midi... La fin du travail pour certain, la fin de l'école pour d'autres.
- Vous avez drôlement grandi Monsieur Arima, et vous voir à l'académie Yuei est une surprise aussi, dois-je comprendre que la torche humaine qui vous étiez s'est apaisé ?
Pour le moment, je préfère ne pas parler de mes motivations où d'Eric... Tu n'as rien à voir la-dedans Arima alors laisse moi jouez la baby-sitter et travailler pour toi et tu me donnera les information que je désire quand tu les auras.
- D'ailleurs, je ne vous ai même pas demandé, vous souhaitez rentrer chez vous immédiatement où bien vous voulez allez ailleurs ?
Observant la route, la salamandre sourit en écoutant les dires de Noémie, Il rit un peu et secouant doucement la tête, ouvrant la fenêtre pour passer son bras dehors, faisant bouger sa main comme sur des vagues, calmement, après quoi il prit la parole.
- Je pensais que mes parents t'aurais mise au courant, j'ai rejoins Yuei pour servir de taupe. Mais je dois avouer que je n'aurais jamais crû qu'une vie de lycéen pouvait être aussi captivante, même si je suis du mauvais côté de la barrière. Et puis, j'y ai fait des rencontres intéressantes. Honoka par exemple, que je pourrais peut-être pousser à rejoindre notre organisation si je place mes pions convenablement, Yuge, qui est aussi une amatrice de métal, et Katsuko, de l'académie de Shiketsu. Enfin bref, dirigeons-nous chez nous, à la Tour d'Or, déposer mes affaires, ensuite nous irons faire un tour. Tu dois te familiariser avec les environs, et nous devons nous assuré que nous ne sommes pas sous surveillance. Et puis,bien sûr que j'ai grandi, je ne suis plus un enfant, et j'ai appris à rester serein.
Il sourit en coin, une petite gerbe de flamme bleue autour de sa main, qu'il dissipa ensuite en la secouant, observant la route calmement. Ses parents lui avaient offert une mission stimulante et plus intéressante qu'être un vilain lambda, d'autant plus que cela lui permettait de voir les deux faces du miroir. Il soupire un epu, et décida donc de tout expliquer à Noémie, elle le méritait.
- Dis-moi, Noémie, tu ne t'es jamais demandée pour Ouroboros n'as jamais chercher à te tuer, toi où ton homme après ton départ de notre organisation ? N'as-tu jamais trouver étrange qu'ils te fichent simplement la paix, comme si tu n'avais jamais exister ?
Elle méritait de savoir, après tout, il avait toute sa confiance, il savait qu'entre eux un certain lien s'était former au fil des années. Il ne savait pas si il était le même des deux côtés, mais il était tout bonnement impossible de dire qu'il n'y avait là qu'une secrétaire et son chef. Non, elle était à l'aise, elle qui d'habitude est si renfermé niveau travail. Il s'était assagit avec l'âge, ce qui finalement lui servait bien.. Même s'il y avait dans cette académie des étudiants au caractère bien plus... Enflammé, que le sien, ce qui en soit était un comble sachant que de sa connaissance, il était le seul possédant un alter de création et manipulation de flammes. C'était assez amusant d'ailleurs, certains le comparait à un mage de feu tout droit sorti d'un rpg, la comparaison était assez... Amusant,e sachant que dans ce monde il ne devait certainement pas être le seul possédant un alter pouvant le faire sortir d'un jeu. Ce n'était pas vexant, au contraire, il était fier d'être un mage de feu, car cela lui donnait accès à des attaques à la puissance démesurée, pouvant lui sauver la mise, comme mettre en grand danger le parti adverse.
À croire qu'Arima me prenais pour une idiote, je savais très bien qu'il était une taupe au sein de l'académie... Juste que ce n'est pas pour autant qu'on peut réussir l'examen facilement. C'est quasiment impossible de tricher. Mais de toute façon, qu'il est réussi l'examen ou même qu'il me soit au-dessus au niveau de la hiérarchie ne limite en rien que je suis certaine d'être supérieur à lui.
Arima, bien qu'infiltrée en tant que Taupe là-bas, semble tout de même être parvenue à se faire des camarades, il semblerait... Il devrait tout de même faire attention quand il parle de faire rejoindre certain élève dans l'organisation. Je tourne le rétroviseur afin de pouvoir regarder la route avec mon reflet tout en tenant le volant d'une main et sortant un carnet et un stylo de mon autre main... Il est préférable de noter ces noms... Honoka... Yuge... Katsuko. Noté. Je range rapidement mon carnet de notes et retourne le rétroviseur dans le bon sens, reprenant une conduite naturelle.
-Très bien monsieur Arima, et où allons, nous "faire un tour" ? Dire que je ne connais pas les environs de Musutafu serait drôlement douter de moi. J'en serais presque blessé !
Un léger sourire. Pour ce qui est de la surveillance, je m'en occuperais pendant qu'Arima montera ces affaires... Je ne suis pas un détecteur de caméra, mais connaître les possibles emplacements de caméra est normal pour moi qui place parfois des miroirs à la place, de manière à visualisé les zones grâce à mon reflet sans que ma présence ne soit nécessaire. C'est cependant dommage que je ne parvienne pas à voir au travers à plus de cinq mètres... C'est une distance sur courte.
À la suite de cela, voilà qu'Arima commença à me demander si je savais pourquoi l'organisation ne m'avait pas suivie à la suite de ma désertion... C'est une question assez particulière, surtout venant de lui... Je sais qu'il aime bien fouiller dans ma vie personnelle, mais si je dois bien comprendre quelque chose dans cette phrase, c'est qu'il y était pour quelque chose...
- Le jour où j'ai déserté, Eric m'a promis qu'il serait capable de tuer pour moi... Et je lui avais promis la même chose, on était certain qu'on viendrait me retrouvé. Mais si tu m'en parle aujourd'hui... Merci.
Je ne continuerais pas plus loin ce sujet... Je comprends ce que tu cherches à me dire Arima. Alors satisfait-toi de ce "merci."
-Pardonnez-moi de mon humeur Monsieur Kuronu... Monsieur Arima. Je ne suis simplement pas encore habitué de reparler de l'organisation et d'Eric.
Il regarda la route, décidant de ne plus parler pour le reste du trajet, afin de ne pas froisser Noémie. Calmement, il mit un écouteur dans son oreille droite, lançant sa musique en souriant, une musique d'Avanged Sevenfold, Hail to the king. Il aimait bien cette musique, possiblement même une de ses favorites. Il regarda la route, fermant les yeux pour se concentrer sur la route, calmement, trouvant intéressant le mélange de sa musique et du vrombissement du moteur. Une fois arrivé, il ouvrit la portière et sorti, ramassant ses affaires en s'étirant, regardant Noémie du coin de l’œil, lui souriant ensuite.
- Une petite bière avant de partir, ça te dit ? J'en ai quelques-une au frais.
Il s'étira un peu et entra dans l’hôtel luxueux avec Noémie, appelant l’ascenseur jusque ses appartements, Une fois sur place il claqua dans les mains, allumant les lumières, avant d'allumer son enceinte pour mettre un peu de musique, jetant son sac sur le canapé. Il s'y assit ensuite, attendant simplement de voir ce que Noémie désirait actuellement, pendant ce temps, il la regarda, calmement. Elle n'avait pas changé après toutes ces années... Enfin, si on retire le fait qu'elle semblait morte intérieurement. Mais ça, il le comprenait, à sa place, ce serait peut-être pareil.
- Désolé d'avance pour ça, Noémie mais... On devra parler d'Eric à un moment ou un autre, surtout si tu veux mon aide. J'ai quand même besoin d'un minimum d'infos sur lui pour ça. Comme.. Ses ennemis, ou ce qu'il aurait bien pu faire pour mériter un tel sort. Ce que je sais, c'est qu'Ouroboros n'as rien à voir là-dedans. Et si jamais il se trouve que c'est le cas...
Il généra une flamme dans sa main droite, regardant Noémie en souriant en coin.
- J'enverrais moi-même au bûcher ceux qui ont désobéi. Et ce, même si c'est mes parents. Après tout pour moi, tu ressembles plus à une famille que mes propres parents.. Toujours occupés, toujours ailleurs... Tu à toujours été pour moi comme une sorte de sœur aînée. Et ceux qui font du mal à ma famille, méritent un sort bien pire qu'une mort simple et rapide... Non, je vais les briser, et seulement après, je leur apporterais une mort aussi lente que douloureuse.
La flamme disparue dans la main d'Arima quand il la ferma d'un coup, fixant droit dans les yeux Noémie, avec sérieux. Il avait toujours été enragé à l'idée de savoir que Noémie avait été blésé, même si ce n'est que mentalement, mais d'un autre côté il était triste, triste qu'elle soit revenu pour se venger, et pas pour lui, qui pensait avoir été une sorte de petit frère pour elle. Mais ça, il ne el dirait pas, jamais.
À mes mots, Arima garda le silence. Je m'attend à une réplique de sa part, mais au final,le silence n'est pas plus mal. Je me concentre simplement et calmement sur la route jusque la fin... Arima branche ces écouteurs à ses oreilles et ferme les yeux... Que de différence avec avant... Il est toujours rentre dedans quand il s'agit de la vie des autres, mais on peut aussi voir qu'il a gagné en sagesse. Cela me rassure, je l'aurais sûrement recadré s'il avait encore eu son comportement de surexciter de l'époque...
Une fois arrivé à l'hôtel de ce chèr jeune homme, le voilà qu'il commence à... Jouer les riches ? Taper dans les mains pour allumer la lumière ? La seule chose que je me suis demandée avec ce genre de chose, c'est ce qu'il se passait si on re frappait des mains, la lumière s'éteindrait ? C'est bête, car n'importe quel bruit assez fort peut donc couper toute luminosité dans les lieux. La bière d'Arima était plutôt séduisante... Mais pas au travail. Je reste toujours sérieuse au boulot. Surtout avec "ce" boulot. Je me retiens aussi de faire noter au garçon que l'alcool lui est encore interdit... Il a certes grandi, mais pas encore assez pour cela. Je lui ferai la remarque si je le vois tenter de s'en servir une...
Je le regarde patiemment alors que ce dernier était parti s'installer dans son canapé tout en mettant un peu de musique. Moi je ne fis pas de même, pensant que nous allions rapidement partir pour faire un tour comme il le désirait, mais au final, on dirait que nous allons surement commencer à discuter...
- Désolé d'avance pour ça, Noémie mais... On devra parler d'Eric à un moment ou un autre, surtout si tu veux mon aide. J'ai quand même besoin d'un minimum d'infos sur lui pour ça. Comme.. Ses ennemis, ou ce qu'il aurait bien pu faire pour mériter un tel sort. Ce que je sais, c'est qu'Ouroboros n'as rien à voir là-dedans. Et si jamais il se trouve que c'est le cas... J'enverrais moi-même au bûcher ceux qui ont désobéi. Et ce, même si c'est mes parents. Après tout pour moi, tu ressembles plus à une famille que mes propres parents.. Toujours occupés, toujours ailleurs... Tu à toujours été pour moi comme une sorte de sœur aînée. Et ceux qui font du mal à ma famille, méritent un sort bien pire qu'une mort simple et rapide... Non, je vais les briser, et seulement après, je leur apporterais une mort aussi lente que douloureuse.
J'étais mélangé d'un sourire et d'une légère tristesse... Je sais bien qu'il faut en parler, mais Arima s'implique bien plus qu'il ne le devrait pas... Durant son discours, je me suis moi aussi assise sur le canapé pour l'écouter... Je ne savais pas que j'avais autant d'importance aux yeux d'Arima. C'est assez perturbant. Il me considère comme une sœur ? Voilà qui est nouveau pour moi aussi. Je m'approche de ce prétendu petit frère et je viens donc lui ébouriffé un peu sa tignasse noire...
- Je ne veux pas que tu t'impliques autant pour moi. L'aide que tu vas m'apporter me sera précieuse, mais je ne peux cependant pas te laisser dire du mal de ta famille. J'ai vécu sans en avoir et je vais vivre sans pouvoir en construire une alors il n'est pas question que je te laisse tuer tes parents.
Je me relève pour aller voir un peu la vue par la fenêtre... On est assez haut et on peut commencer à apercevoir un peu les toit des plus petits batîmment depuis la chambre où nous sommes.
- Monsieur Arima... Si jamais l'organisation où votre famille est dans la liste des complices des meurtriers d'Eric, c'est moi qui les tuerais. C'est une vengeance PERSONNEL. Pas la vôtre. Je vous donnerais toutes les informations que je possède, mais de votre côté, vous savez ce que vous avez à faire.
Finalement, j'aime bien le terme de grande sœur, alors pour le plaisir, je me retourne et lui adresse un véritable sourire mélangé à de la menace.
- Vous ne voudriez pas énerver votre grande sœur, si?
Je rigole légèrement puis je reviens ensuite dans le canapé après m'être lassé de la vue...
-Eric, je ne sais pas grand chose de son travail, il ne me racontait pas grand chose sur ces récits héroïque... Je sais qu'il y a peut-être un an, il avait participé à l'arrestation d'un grand criminel, mais je ne me suis pas plus renseigné que cela... Je ne sais même pas si c'est une piste suffisante pour débuter des recherches... Et comme je ne suis pas une héroïne, aucun héros où policiers n'a accepté de me fournir des infos pour me préserver de tenter quoi que ce soit...
Mon reflet se met à rigolé, les idiots... Comme si j'allais rien faire pour venger Eric...
La Salamandre soupira un peu, décidant de laisser tomber, pour l'instant. Il égoutta calment la jeune femme, sans un mot, allant s'ouvrir une bière, avant d'en boire une grande gorgée. Il retourna par la suite s’asseoir, lâchant un soupire en fermant les yeux, il serra un peu la canette.
- Le fait que cette vengeance soit personnelle est une chose, celui que tu veuille tout prendre sur tes épaules en est une autre, Noémie. Ce monde est injuste, et l'être humain un vrai monstre... Que compte tu donc faire, seule, dans cette fosse à horreur ?
Il secoua lentement la tête et ouvrit de nouveau les yeux, fixant la femme droit dans les yeux, un regard se voulant imperturbable, il reprit la parole, calmement.
- Laisse les monstres aux monstres. Contente toi de te focalisé sur l'essentiel. Si ma famille est impliquée dans sa mort, alors je n'interviendrais pas, leurs morts seras totalement et indéniablement méritée. Tout ce que je te demande, c'est de ne pas agir comme si tu était seule, ce n'est pas le cas. Personnellement, je me fiche bien de ce que pense ma famille, les autres héros et le reste du monde, ma décision est prise. Et ça, peu importe ce que tu en dis, ça ne changeras pas.
Il termina la bière et la fit rompre entre ses doigts, avant de la jetée vers la poubelle, replongeant son regard dans celui de sa secrétaire. Il s'assit donc de nouveau, se laissant tomber dans le canapé en pestant, tendis qu'il secoua la tête avec ennuis.
- Que tu l'accepte ou non, je sais ce que je fait. A l'heure où je te parle, la collecte d'information à déjà commencée, c'est qu'une question de temps avant que le Réseau me fournisse des réponses... Resteras à faire le tris. Tu es bine plus importante que la plupart de ces cafards. Mes parents sont des imbéciles qui savent à peine gérer l'affaire, c'est moi qui doit faire jouer le Réseau derrière pour couvrir leurs traces et garder ma petite vie tranquille. Je suis limite le marionnettiste qui tire les ficelles, à la différence près que je ne le fait pas par envie ou par ambition, mais par obligation.
Il regarde le plafond, se remémorant les diverses opérations d'Ouroboros qui aurait pût conduire sa famille tout droit en enfer s'il n'avait pas été capable de déplacer les pions convenablement... Il regarde le plafond, toujours, inlassablement.
- Personnellement, je détestais Eric. Je ne te mentirais pas, au début j'étais satisfait de sa mort, mais te savoir triste à vite balayer ce sentiment de joie, et à fait place à de la tristesse. Il était celui qui t'avait arracher à moi, celui qui avait briser ma petite famille, celle qui ne voyait pas en moi qu'un simple Jeune Maître... Si tu savais a quel point je maudissait son nom au quotidien... Mais en grandissant j'ai compris que tu étais heureuse avec lui, et cette rage, cette jalousie enfantine, à fait place à un sentiment de joie, celui de voir ma sœur s'épanouir et sourire à la vie... Mais tout cela à été balayer avec sa mort. Il m'as laisser une Noémie attristée, en deuil, et pleine de rage. Alors si tu pense que cette affaire ne me concerne pas, détrompe toi, elle me concerne bien plus que tu ne le crois... Celui qui blesse ma chère Noémie, me blesse moi.
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