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La ballade du cœur ~

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Yomi Kisara
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Mer 11 Oct - 22:42
Une demoiselle portait l’errance en la cité grouillante. Un mutisme chaste et insouciant lui pendait aux lèvres adorables, presque irrésistibles. Et la balade ne lui était si pénible, du reste. Tandis qu’elle méditait l’affaire qui l’amenait en cette heure à fureter dans l’ombre d’un malandrin, qu’elle avait tout loisir d’épier et filer, une pensée maligne la tiraillait. La vilaine se voulait si facétieuse, un doux murmure inaudible à la bête, une lueur attrayante et insaisissable en ces limbes brumeux qu’était sa cervelle excentrique. La voilà dont qui traquait sa proie du jour, ou plutôt l’observait vaquer à ses besognes toutes aussi banales qu’affligeantes. L’énergumène manquait-là de lui éveiller quelque ennui, mais une pensée l’en gardait bien. Le souvenir d’une soirée fabuleuse, idyllique, magistrale. Lui qui lui trottait d’aventure encore. Si bien qu’il en émoussait presque sa figure impassible. A vrai dire, la hantise fascinante de cette sensation inextricable l’amusait fort.

Aussi n’allait-elle pester entre ses crocs, ni afficher rictus de frustration avec l’appendice paisible. L’inquisitrice demeurait bien patiente, aux aguets, discrète en sa filature, postée à l’écart. Soudain, elle enjouait volontiers la rêverie envoûtante et chatoyante qui la narguait depuis peu. Cette seule pensée lui épargnait une telle lassitude, à la fois quotidienne et maladive. Une trogne d’angélique pétillante ne cessait vraiment d’occuper ces fugaces instants. La bonne amie si pimpante et délectable avait dont quelque effet bénéfique à son égard. Ou bien l’ambiance festive et conviviale de la veille avait-elle eu raison de cette créature exotique ? La belle éprise des flammes ne savait trop qu’en penser. Hormis qu’une telle compagnie lui était plaisante, distrayante, pareille aux instants mémorables vécus avec ses chères et tendres sœurs. Mais ces dernières lui procuraient-elle tant de félicité palpable ? Yomi songeait d’avantage à de l’affection naissante et sincère.

Il lui semblait qu’on immolait quelque étrangeté en sa caboche, une saveur sans nulle autre mesure, qui la rendait bien confuse et presque niaise en son ignorance totale de la chose. Le phénomène ne manquait pas d‘effriter un brin son attention surnaturelle, son sérieux d’ordinaire irréprochable. Une douceur furtive et subtile se gravait à ses lèvres. Son joli minois si froid et pensif semblait presque s’adoucir, tandis qu’elle flânait de manière évasive de ses prunelles de mauve. Et sa fidèle suivante à la robe funèbre, ondulait sereinement en son sillage, trahissant dès lors sa réflexion passionnée. Puis, dans une moindre occasion où régnait un vacarme citadin, la mutante dénigrait sa pensée au profit d’une autre. En effet, elle avait beau poursuivre sa proie, qu’elle n’en retirait la moindre évidence d’une quelconque exaction avenir. L’homme ne présentait rien de suspicieux. Ses fréquentations des quartiers populaires l’ayant conduite à sillonner la ville, à sa suite, n’apparaissaient guère louches. On pouvait-là se fourvoyer.

La perfide chasseresse pouvait bien incendier ses méninges qu’elle n’en décelait pas plus de preuves d’une éventuelle vie officieuse, illégale ou sordide. Et pourtant, la conjointe de ce bellâtre trentenaire l’était venue quérir au siège de l’entreprise familiale, l’agence modeste d’enquêteurs autonomes de cette petite ville. Yomi avait su recevoir dignement la gente dame. Hélas, cette dernière proférait des inquiétudes peu fondées. On lui mandait d’investiguer sur un adultère possiblement fantasmé, dont-elle se gardait bien de signifier qu’elle pensait refuser. D’ailleurs, le mari n’avait rien d’un homme insatisfait de son épouse, quand bien même il vadrouillait si souvent et ne la comblait pas plus qu’elle ne l’aimerait. Cette pauvre femme toute larmoyante, confuse et craintive de voir son ménage s’évanouir, navrait un brin sa fidèle servante. Elle qui ne pouvait décemment l’éconduire, sans daigner et ne serait-ce que mener sa petite enquête. Ce à quoi elle s'adonnait.


Dernière édition par Yomi Kisara le Ven 9 Nov - 16:44, édité 1 fois
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Yomi Kisara
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Lun 16 Oct - 23:46
Voilà des heures que cette détective filait et épiait habilement son lascar infatigable. Et que lui servait-il de porter la balade à travers toute la cité, ou tout moins bien des quartiers, afin de visiter divers commerçants. L’énergumène ne distribuait ni tracs ou autre papelards, c’est bien qu’il devait converser avec des personnes bien précises. Hélas, la belle rose avait beau aborder l’énigmatique coquin qu’elle ne parvenait à saisir la teneur des propos. D’autant qu’elle n’allait pas se risquer à être découverte, pas plus qu’elle désirait se voir enseigner la lecture des traits des lèvres. L’espace d’un fugace instant elle avait fabulé qu’il pouvait s’agir d’un de ces sbires de la pègre étrangère, puisqu’il n’avait rien de l’esthétisme des yakusa et pouvait alors flâner sans vergogne, se pensant insoupçonnable. La jeune fille dénigrait cette pensée d’un percepteur ou d’un simple pourvoyeur d’informations, quand bien même ceci expliquerait bien des choses.

Du reste, un détail autre l’intriguait au détour d’un charmant établissement, un nouvel individu attirait son attention. Elle était ainsi, à l’affut. Il lui paraissait en effet fort étrange que la progéniture d’un modeste boucher et traiteur puisse se doter d’un pareil véhicule. Et il n’y avait qu’elle pour songer ainsi, ou presque. A vrai dire, elle l’imaginait mal avoir hérité d’un parent aisé. Et même une poignée d’années de salaires peineraient même à s’assurer l’acquisition d’un engin au demeurant raffiné. Certes le bel éphèbe ne manquait pas d’assurance et avait fière allure. Peut-être avait-il en effet été gâté par la fortune d’un héritage parental, voire même comblé par un employeur généreux. La belle rose se navrait presque que l’attitude vaniteuse du jeune homme invalide sa thèse. Puisqu’à moins de s’être laissé griser par un nouveau patrimoine foncier, nul n’aurait embauché ce frimeur presque irrévérencieux. A moins que l’activité lucrative ait été digne d’un tel énergumène.

La voilà dont qui fabulait plus sérieusement à son égard, s’imaginant qu’il avait déguisé sa richesse naissante et éventuellement fugace par un habile mensonge, celui d’un patron généreux. Là elle songeait à ce qu’il ait versé dans quelque affaire louche et possiblement illégale, comme le trafic de stupéfiants. Elle manderait bien à sa sœur aînée de se renseigner auprès des autorités et d’éplucher ses comptes, mais il lui fallait rassembler d’avantages d’indices. D’autant que la rose songeait d’abord à laisser rôder cette chère amie à l’ouïe inouïe. Afin de s’assurer qu’elle n’allait pas là divaguer. Du reste, la vilaine fouineuse qui abusait la populace de part son adorable bouille d’angélique, s’interrogeait d’avantage sur la présence d’une éventuelle faculté surnaturelle.  Laquelle pourrait bien être à l’œuvre de cet enrichissement. Mais un tel pouvoir serait-il resté méconnu ?

Le quartier présentait depuis peu des commerces plus florissants que d’autres, sans toutefois paraitre d’avantage attractifs ni vraiment changés. Le phénomène manquait d’agacer la concurrence. De plus, la factice diablesse se rappelait vaguement d’une superette ruinée récemment, il n’y a pas trois mois. Le gérant avait dû fermer boutique, tant sa faillite s’avérait catastrophique. Deux jeunes en avaient fait les faits, licenciés sans avoir pu toucher le moindre salaire. Yomi ne s’intéressait guère aux faits divers, mais elle devait bien avouer que certains méritaient de l’attention. En effet, ce genre de petites histoires aussi sensationnelles qu’anodines, rejoignaient parfois une affaire véritable. Quand bien même les déboires économiques de la classe marchande tenaient plus de la coïncidence que d’un véritable plan diabolique et seul imputable à la cruauté du capitalisme. Elle ne pouvait y remédier, tout juste s’indigner d’un monde malade, d’un système perverti.

Ainsi, cette excentrique s’entichait d’une nouvelle enquête, personnelle et farfelue, dont-elle tenait à balayer les doutes et autres inquiétudes planant en son esprit étrange. L’hypothèse la moins plausible concernait le jeune homme qui exhibait toute sa superficialité, comblant quelque manque sans doute. Et s’il rendait service à une académie héroïque contre une rétribution à la hauteur de son investissement ? L’inquisitrice déplorait son maigre savoir sur de tels domaines qu’elle n’irait jamais fouler et étudier. Mais elle s’informerait auprès de son aînée, pouvant enquêter sur cette base. D’autant qu’une théorie plus délirante s’agençait dans sa cervelle au fils des pas en ces ruelles, tandis qu’elle poursuivait discrètement ce filou qui se figeait non loin de là, à la terrasse d’un établissement de restauration. Depuis l’autre rive de l’axe routier les séparant, elle avait tout loisir de reposer ses pauvres jambes. Et si ses deux pistes étaient liées dans quelque opération d’envergure ?
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Yomi Kisara
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Mer 25 Oct - 19:12
Tandis qu’une jouvencelle aux prunelles violacées se prélassait un brin dans la pénombre chatoyante et accueillante d’une ruelle adjacente, elle dénotait un arrivage plus qu’intriguant. Certes elle pensé que son lascar n’avait peut-être jeté son dévolu sur cette place de manière hasardeuse, et qu’il pouvait y attendre un éventuel complice ou toute autre compagnie, s’il ne venait pas tout simplement se restaurer après le trajet pesant d’aventure sur les jambes de celle qui l’épiait. Mais elle ne savait trop quoi penser de cet énergumène qui gagnait la table avant d’y siéger en toute impunité. Du de fait de sa présence qui ne semblait déranger l’autre, Yomi songeait à fureter à ses abords, afin de pouvoir saisir des palabres. Puisqu’elle craignait là de ne pouvoir rassembler des preuves, en plus de mieux cerner ce curieux personnage. Le nouvel arrivant avait bien la quarantaine, la crinière sombre, courte et bien peignée, ainsi qu’une apparence plus soigné que son comparse.

Si bien qu’elle fabulait à un larron d’un tout autre calibre, un éventuel cadre de la pègre. Mais s’il advenait qu’elle se fourvoyait, il pourrait bien s’agir d’un simple avocat ou tout autre requin de la finance et des affaires. Quoique ces gens-là n’étaient pas bien différents des autres vermines versant dans la négoce et autres magouilles lucratives que même la légalité rendent amorales. Cet homme-là lui éveillait une certaine méfiance et l’obligeait à s’approcher. Et alors que s’engouffrait la demoiselle dans la bâtisse, ayant tout loisir de se fondre parmi la foule et une paire de passants enclins à pénétrer la demeure aux somptueuses odeurs et saveurs, la bête ne manquait pas de méditer l’affaire. La scène prenait là une tournure intrigante et semblait presque lui confirmer ses soupçons. Un autre détail finissait de l’amuser d’ailleurs, la présence plus qu’abondante de ressortissants chinois. Sans doute le tenancier était-il un natif de cette contrée voisine et envahissante.

Tout semblait n’être que spécialités locales au menu, comme l’ambiance traditionnelle avec son charme propre ou encore le patronyme de l’enseigne qu’une certaine rose avait mal déchiffré, sans savoir. La pauvre n’avait hélas pas trouvé pertinent de se voir instruire un modeste vocabulaire auprès de sa chère génitrice, pourtant sinologue. Cette cruelle ironie la hanterait un moment. Mais alors qu’elle s’immisçait au plus près de l’entrée, espérant y saisir quelques brides entre ses proies, elle manquait de proférer soupir à ne percevoir qu’un vacarme léger de vaisselles, d’ustensiles et de voix portantes, le tout raisonnant dans l’habitacle. Aussi maudissait-elle en sourdine les futilités de la clientèle, avant de se contenter péniblement de fixer discrètement les filous bien cachotiers. Là elle s’ennuyait ferme et ne pouvait que patienter de voir une table devenir vacante, ou ses cibles filer pour les suivre. Le cas d’un bellâtre navrant lui revenait dont à l’esprit.

Le pauvre jeunot n’avait pour lui qu’un physique avantageux. Si bien qu’il apparaissait des plus risibles à ces prunelles violacées, bien lasses d’éprouver quelque intérêt à son égard si consternant. Il lui semblait tel un demeuré d’étudiant  provenu tout droit des Etats-Unis d’Amérique, tout juste bon à s’adonner à l’unique et pathétique activité où il excellait peut-être, le sport, et dont les centres d’intérêts seraient tout aussi limités que son intelligence. La belle songeait à se laisser séduire par ce flagorneur de pacotille, afin de l’aborder au mieux et pouvant même s’immiscer dans l’intimité d’un cercle de fréquentations plus alléchantes. Aussi pouvait-elle s’accommoder d’un pareil suborneur, même insistant, au demeurant bien tactile, empli de suffisante, machiste et que trop bavard. L’aventure en valait la peine et ne pourrait pas s’avérer plus frustrante que sa condition du jour. Une à deux minutes devaient bien s’être écoulées sans qu’on la remarqua ni l’exhaussait.


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Yomi Kisara
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Jeu 26 Oct - 19:56
Soudain, une fieffée gredine l’arrachait à sa contemplation de la terrasse. Cette ombre furtive projetée par-dessus son épaule et qui l’avait gagné sans bruit, lui éveillait quelque frisson léger. Frémissement qu’elle devait à la frayeur d’être débusquée et menacée. Quel misérable, quel impudent et grossier personnage s’osait à l’aborder ainsi, sans même s’annoncer ? Mais elle se fourvoyait. En effet, un joli minois aux traits délicat s’était penché sur elle, venant effleurer une joue pâlotte, tandis qu’une petite main caressait tendrement l’appendice dressé d’entre son dossier de bois blanc. Là elle se rassurait quelque peu alors que le geste double s’accaparait d’avantage son attention. La détective bien ébranlée esquissait alors une douceur aux lèvres, voilant d’ailleurs son rictus fugace tandis qu’elle saluait la charmante et pimpante jouvencelle à la touchante attention. Hélas on achevait l’affaire, sans toute fois s’évader à ses abords trop attrayants.

Si bien que cette terrible connaissance ne cessait d’afficher quelque audace sous les rougeurs naissantes qui devaient la tirailler depuis peu. L’énergumène adorable présentait le regard plus fondant que troublé, comme épris de ces fortuites retrouvailles. Et l’insistance de cette admiration silencieuse traduisait son émoi. Mais la jeune enquêtrice n’allait pas s’en rire ni en jouer. Elle savourait l’instant mémorable, touchant. Et la proximité édifiante de ces figures ajoutait à l’aspect sensuel de leur complicité. D’aucune d’entre elle n’irait effleurer d’avantage la chair de l’autre, comme interdites par l’incertitude d’une réciprocité et l’ambigüité que perpétuait Yomi. Cette dernière ne trouvait pas le moindre attrait à cette belle bouche préférant côtoyer d’ordinaire ses esgourdes plutôt que ses joues ou toute autre chose, par exemple. Elle n’y songeait pas même, à vrai dire. Malgré qu’elle éprouvait pareillement une certaine sensation à sa vue.

Quand bien même elle aurait pu se mouvoir par réflexe sous la surprise et ainsi rejoindre ses lèvres par mégarde, pouvant même s’y suspendre si elle estimait être compromise, la vilaine n’en serait pas d’avantage envieuse. Puisqu’elle n’éprouvait la moindre attirance à son égard, ni l’envie de l’étreindre d’aucune sorte. Cette créature funeste appréciait simplement sa compagnie. C’était tout du moins la pensée qu’elle prenait pour acquise. Le doute ne l’accablait pas en ce genre de domaine, aussi ne pouvait-elle démentir de la véracité de ses croyances cruelles. Un seul détail l’intriguait à vrai dire, les palabres énoncées à son encontre. Il devait s’agir de la langue locale, puisqu’elle n’en devinait ni le sens ni la portée. Mais on devait sans doute l’avoir saluée avec professionnalisme. Tout comme l’accoutrement de cette compagne ajoutait au charme de l’endroit, il semblait de mise au regard des autres hôtesses pareillement parées et plus à l’aise.

Le bel ensemble soulignait d’ailleurs la maigreur et l’élégance de ses traits, lui donnant fière allure à cette canaille coquète. Sa cliente factice lui confiait qu’il lui allait à ravir. Ses dires insidieux ne manquaient pas de redoubler l’humeur extravagante de cette chère amie, dont les mimiques aussi maniérées qu’alambiquées l’enlevaient en quelques poses équivoques pour ses admirateurs. L’ancienne paysanne affichait une trogne si radieuse et confuse, dont la touchante maladresse séduisait d’avantage ces pauvres mâles au mutisme palpable, qu’elle trahissait son amitié fabuleuse. Fort heureusement, nul n’alla s’imaginer l’inquisitrice en rivale éventuelle. Voilà qu’elle savourait les dires de sa chère et tendre, et se gardait bien de lui rendre grâce. Quoi qu’un sourire aiguisé agrémentait un murmure laissant rougir. Ainsi dont, camarade de classe lui avait enseigné un menu savoir concernant le dialecte indigène qui foisonnait en cette salle.

L’altruiste Aiko lui serait peut-être d’un grand secours, ou tout du moins d’une utilité certaine s’il advenait que sa proie conversait en cette langue méconnaissable à son sens. Du reste, une plus funeste pensée lui trottait. Celle d’un lien entre l’impassible squale en tailleur et l’établissement en lui-même. Il n’y avait vraiment qu’elle pour s’épouvanter ainsi, mais elle s’inquiétait de la présence si insouciante de sa camarade tandis que rôdait d’éventuels mécréants. Elle espérait juste divaguer, la pauvre alors que sa compagne s’était figée, toute écrevisse. La bête l’arrachait au malaise d’une attention plus stupéfiante. Elle avait attirée la belle de sa queue lui enserrant tendrement le bras, avant de plaquer une paume à cette frange rosée rougie. Là elle craignait d’en avoir trop fait, en plus de s’assurer que la fièvre n’accablait pas la malheureuse. Celle-ci émergeait bien confuse. Puis la prédatrice relâchait sa prise délicate, avant de lui mander son aide salutaire.


La fameuse robe et la donzelle qui la porte :
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Yomi Kisara
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Ven 1 Déc - 21:16
Hélas, l’affreuse flatteuse de jouvencelle la prenait bien au dépourvu. La malheureuse devait s’en retourner à ses obligations, quand bien même on ne trouvait si pénible de s’en languir ni malaisant d’être ainsi délaissé, dénigré. Son employeur lui-même semblait lui pardonner ses écarts et autres maladresses. Le brave homme paraissait bien honnête et chaleureux, mais la créature incendiaire se réservait une méfiance insondable. Puisqu’elle avait émit l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’un filou si sournois et subtil qu’il pouvait-là berner plus d’une gens. A vrai dire, la jeune enquêtrice n’ignorait rien de manœuvres les plus habiles et des approches les plus viles en ce domaine, car elle abusait pareillement son entourage comme ses victimes. Chaque figure pouvant s’avérer plus factice que la sienne, masquant dès lors un prédateur ou autre malfaiteur, se disait la vilaine dont les prunelles n’admiraient guère plus d’un fugace instant l’éventuel malandrin, lui ne lorgnant pas sur elle ni sa protégée.

Mais alors qu’elle congédiait sa camarde, celle-ci lui revenait peu après, toute émoustillée. Le vieil homme lui accordait dont un répit prolongé, une poignée de minutes en l’échange d’une basse besogne en cuisine. La chasseresse frustrée trouvait bien touchante cette modeste audace, en plus d’apprécier cette compagnie pour le moins plaisante. La demoiselle en sa belle robe carmine n’avait l’air ni trop nerveuse, ni vraiment embarrassée, malgré sa gêne aussi légère que ses prunelles rouges évasives. Sa prestation au frêle silence  finissait d’amuser son acolyte, elle qui élançait sans hâte ses griffes délicates à son égard. Le beau geste venant enlacer une mimine frémissante, moite et presque ardente, sous l’égide d’un sourire tendre et aguicheur. La pauvre enfant succombait d’aventure à son charme terrible, fondant sous ce regard impassible et maternel. Son joli minois envahi de rougeurs chatoyantes manquait-là de voiler ses joues croquantes parsemées d’éphélides.

Soudain, la bête maligne soufflait mot, lui confiant en murmure qu’elle s’en viendrait la délivrer. Le phénomène paraissait bien équivoque. Mais la verve emplie de poésie et d’envie induisait-elle plus qu’une promesse de retrouvailles ? Aiko Uzume ne s’avait trop qu’en penser, à la fois confuse et enjouée. Peut-être n’était-ce là qu’un odieux stratagème afin de lui insuffler d’avantage de bravoure et d’hardiesse en cette heure, sa perfide compagne s’avérant parfois si manipulatrice. A vrai dire, cette coquine de gredine songeait plus à se divertir une fois son enquête achevée. Voilà qu’elle retirait sa patte infamante, de même que ses traits mielleux s’adoucirent. Puis elle l’enjouait à filer au dehors, pour mieux siéger aux abords de sa proie du jour. La galante jouvencelle aux faux airs diabolique s’y avançait alors, entrainant avec malice sa complice toute ébranlée encore. La pauvre manquait presque d’éveiller soupçon tandis qu’elle se faisait un brin remarquer.

Quelle drôlesse amusante et charmante, se riait gaiement sa compagne. Elle qui l’admirait d’aventure, elle et son joli minois tacheté si séduisant. Avant de mander les collations, non pas pour se désaltérer mais bien afin de célébrer cet instant d’intimité et de convivialité. De quoi apaiser sa camarade à demi hébétée, qui lui narrait-là cette journée qu’on trouvait insipide. Certes le discours lui assurait une couverture idéale, mais la belle rose sinisée s’afférait-elle vraiment à laisser trainer l’oreille ? Ses esgourdes fabuleuses ne lui rapportaient qu’un fouillis d’informations, un déluge de palabres l’assaillant de toute part. L’inquisitrice envoyait sa suivante à la robe funèbre effleurer une jolie jambe, maigre et nue, tandis que ses prunelles violacées dévoilaient un sérieux saisissant l’espace d’un fugace instant. Le phénomène ravivant ainsi la missive qui lui incombait, l’étourdie rougie de honte avant de s’atteler à se concentrer. Aiko savait méditer et faire abstraction des sensations, quand bien même elle peinait à se focaliser sur la table toute proche.

La jeune Kisara plongée au mutisme que seule ses lèvres sensuelles gorgée d’un breuvage à la paille déchirait faiblement, fixait bien pensive sa compagne en pleine transe, avec les paupières closes. La pauvre enfant devait traiter une multitude de racontars sans faillir. Et tandis qu’elle écoutait attentivement et s’essayait à traduire dans son esprit l’étrange échange aux multiples dialectes découlant avec aisance et nonchalance absolue, sans crier gare d’ailleurs, cette bonne amie susurrait quelques étrangetés parmi des banalités. Yomi n’y voyait guère qu’un ramassis d’inepties destinées à masquer la véritable substance, sans doute l’objet de l’entrevue, un discours habilement noyé dans un flot de paroles anodines. Mais c’était bien cette manie de voguer d’une langue à l’autre qui attisait son flair d’enquêtrice. Ces messieurs s’éternisaient depuis bien six minutes à la terrasse. D’ordinaire un homme d’affaire serait pressé, hors l’énergumène dernièrement arrivé ne lui apparaissait pas ennuyé en aucune sorte. Chacun semblait si confiant, déterminé et professionnel. Il n'émanait d'eux ni tension ni méfiance, du reste.
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Yomi Kisara
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Dim 24 Déc - 18:39
Tapie dans l’ombre de la silhouette de sa camarade, l’inquisitrice méditait ardemment l’affaire. Et l’autre perdait parfois le fil de la conversation du fait d’une concentration faillible et fragile, comme ses traits nerveux. D’aucun de ces messieurs n’arboraient méfiance ni tension, nulle gène d’aucune sorte ne flottait à cette table au sérieux irréprochable et insouciant. La nature de l’entrevue intriguait ardemment celle qui l’épiait, cloîtrée en son impuissance rageante. Et le faquin objet de l’enquête du jour avait tant éveillé la suspicion de son prédateur, qu’elle semblait décidée à l’éprouver à l’écart. Puisqu’elle estimait qu’un tel énergumène cachotier ne pouvait décemment pas figurer chez les innocents. En dehors du sinistre constat inspiré par sa filature et l’étude du spécimen à l’œuvre, elle ne pouvait qu’en déduire qu’agir lui permettrait seul d’éventrer le mystère. Aussi la perspective de malmener le bougre l’apaisait. Elle aviserait quand au degré de cruauté à employer.

Voilà que la pause de la jeune servante tendait à s’achever et son calvaire avec elle. Le gérant de l’établissement s’en était venu l’interpeler en douceur. La cliente étrangère à leur dialecte en devinait pourtant la visée tandis qu’elle réglait leur note, par pure galanterie, autre facétie qu’elle s’aimait à entretenir pour mieux séduire sa camarade si sensible. L’insolite duo se séparait là avec une sourde amertume apparente à ces figures d’angéliques. Le phénomène réciproque évoquait d’aventure l’affreuse complicité fusionnelle de ces jouvencelles, en plus d’inciter aux fantasmes les plus déroutants. La bête saluait dont sa chère et tendre partenaire, avant de porter la balade discrète vers la sombre ruelle quittée plus tôt. Afin de s’abandonner la pénombre accueillante du domaine isolé. Hélas, la vilaine comédienne n’y engendrait nulle lignée de larmes ni mine dépitée, ou frustrée de s’en retourner à sa solitude incombant à sa voie pernicieuse et malsaine.

La malheureuse esseulée avait tout loisir d’épier d’aventure ses suspects, ce à quoi elle s’adonnait sans vergogne, songeant qu’elle allait peut-être filer l’homme en tailleur. La bête aux prunelles violacées préférait-là suivre cet énergumène trop maniéré et élégant dont-elle ignorait tout, puisqu’elle n’éprouverait la moindre encombre à retrouver la piste de sa proie initiale. D’autant que solliciter d’avantage sa camarade alors affairée à ses obligations salariales, afin qu’elle prenne congé plus tôt et s’en aille traquer et épier l’autre cachotier, ne lui serait d’aucune réelle utilité. En plus d’exposer cette drôlesse à quelques risques de mésaventures plutôt anxiogènes pour la détective. Du reste, elle n’avait su déterminer si le gérant des lieux était un éventuel complice ou tout juste un charmant bonhomme passionné et aimant. Soudain, ces lascars s’évadaient seuls.

Au final, les maigres connaissances tirées de ces brides de conversations, soulevaient d’avantage d’interrogations qu’elles n’étayaient vraiment ses hypothèses. L’incertitude hantait ses pas comme ses pensées, le doute manquait de balayer son raisonnement tentaculaire et délirant. Mais elle désirait poursuivre son investigation en ces eux troubles, quitte à se fourvoyer véridiquement et commettre une méprise monumentale. Afin de s’assurer qu’elle ne traquait pas là un véritable maraud planifiant un forfait de grande ampleur. Du reste, son flair la trompait rarement. L’inquisitrice s’entichait alors d’une filature prônant discrétion et sérénité, là où une inquiétude pesante l’aurait pu ronger. Quoiqu’elle ne s’en délivrait pas tant, la pauvre. Elle portait ainsi la ballade, furetant parmi les passants, noyée dans la foule, pourchassant un bellâtre la laissant bien ignare, tout en demeurant aux aguets d’une éventuelle intervention atypique.

La jeune enquêtrice à l’imaginaire si fertile s’imaginait-là qu’une tierce personne pouvait gagner l’homme, voire l’effleurer et s’enquérir d’une quelconque information, lettre ou paquet. Elle n’aimerait guère avoir à constater ce genre d’imprévu, au risque de ne savoir qui intercepter. De plus, la belle rose fabulait également à propos de la mallette de cuir qui se balançait un brin dans le sillage de sa proie. La donzelle n’avait su déterminé si l’énergumène s’était cantonné à des palabres, ou s’il avait pu griffonner quelques informations à un certain moment. Si bien qu’elle s’interrogeait quand au contenu de sa serviette. Ledit bien devenait pratiquement un enjeu crucial à acquérir pour cette créature égarée et un tantinet agacée. Soudain, la cible de l’intenable traque s’abrégeait. Le manant aisé pénétrait une bâtisse populaire, un établissement de beuverie plutôt paisible et chic. La bête hésitait à s’y aventurer, son jeune âge l’empêchant de s’y fondre.

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Yomi Kisara
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Ven 12 Jan - 17:59
Ce filou s’essayait-il seulement à semer un éventuel poursuivant, en brouillant les pistes en son sillage tandis qu’il pouvait-là s’évader à sa vue par une issue dérobée ? Il ne lui paru pourtant ni pressé, ennuyé ou anxieux. Aussi sa filature ne lui semblait guère compromise, bien qu’avortée en l’instant. La belle rose ignorait si l’endroit débouchait sur une ruelle silencieuse, une cour obscure, ou si elle ne fabulait pas en excès. Son imaginaire si fertile la desservait parfois. Et elle ne pouvait décemment s’adonner à la boisson ni même fouler seule ce seuil, picoler parmi les habitués et autres ivrognes aurait tôt fait de la trahir. D’autant qu’elle n’y connaissait pas même le tenancier. La jouvencelle fréquentait d’ordinaire des établissements plus conviviaux et intimistes, propices à enjailler la jeunesse. Elle rebutait dont à s’engouffrer en cette antre, tout du moins par la grande porte. Là elle songeait à contourner la bâtisse avant de s’infiltrer par l’arrière et la réserve.

N’était-ce vraiment qu’un agent de négoce privé, bureaucrate éminent ou quelque avocat au demeurant influent et doué, qu’il lui semblait pourtant affreusement méconnaissable ? D’où pouvait bien provenir cet olibrius, si ce n’est de l’ombre ? Elle avait peine à croire qu’un brillant homme pouvait demeurer discret en ses agissements, là où sa clientèle aurait tôt fait d’ébruiter son talent indéniable. Plus elle épiait ce sinistre coquin et plus la détective paraissait mitigée à son propos, quoiqu’elle le trouvait si louche et effacé, tel un spectre anonyme. C’est bien qu’il devait visiter d’aventure un lascar de confrère, un pauvre bougre en détresse ou une drôlesse de canaille, voire même un ponte de la pègre en personne. Une énigme insolvable que trop frustrante. Le doute lui demeurait, la tiraillant allègrement tandis qu’elle tardait à s’élancer à sa suite, sans toute fois pénétrer la demeure. La pucelle s’engouffrait d’aventure dans l’obscurité d’une ruelle.

Des pas soigneux arpentaient les ténèbres et des esgourdes semblaient aux aguets. S’il s’avérait que sa proie s’évadait prestement à la bâtisse, elle s’en conforterait en sa thèse sordide. Mais rien ne survint, pas un grincement léger d’entrée ni la mélodie fugace d’un carillon en découlant, hormis le vacarme léger d’une poignée d’automobiles et les piaillements d’une foule trop modeste. Le bellâtre présentait une telle attitude, bien irréprochable pour un malandrin. Ainsi qu’une poignée d’autres signes distinctifs de son éventuel rang de malfrat aisé, sinon criminel en col blanc, avec cette infime prestance digne d’un mafieux impeccable ou homme d’affaire prisé et si plein d’assurance qu’il suscitait l’inquiétude de son prédateur. Hélas, si louche qu’il était, le bougre bénéficiait à son sens de la présomption d’innocence, malgré ses doutes voraces et son intuition l’accablant. Elle espérait juste qu’il n’irait pas converser en un dialecte lui étant aussi méconnu que le précédent, à savoir du mandarin.

Voilà qu’elle s’infiltrait impunément dans l’arrière-boutique, au mépris du péril encouru, et manquait d’y croiser un sacré lascar, un jeunot au demeurant ni chétif ni d’avantage benêt. La façade de l’établissement ne lui permettait hélas d’épier quiconque ni de déterminer l’étendue de la clientèle, du fait d’un somptueux vitrail aux proportions démentielles. La belle songeait qu’il lui fallait alors redoubler de vigilance, tandis qu’elle s’enfonçait dans la pénombre et furetait en silence. Le gêneur qu’elle dénigrait pouvait bien s’enticher d’elle, voire la confondre, que la vilaine comédienne lui fondrait au corps afin de l’abuser et séduire. Et s’il ne lui était pas possible de procéder ainsi, à la vue d’un trop sérieux larron, la bête feindrait alors d’avoir été pourchassée par de bien fougueux détracteurs et d’avoir cru bon de se terrer en ces lieux. Hélas on tendait à éventrer ses manigances. Son désir de s’adonner à une diversion lui apparaissait dès lors compromis.

Des pas raisonnaient à peine dans son dos tandis qu’elle se faufilait aux abords du comptoir, sans pourtant s’exposer au gaillard le gardant. Le bélître insolent tout enhardie de confondre l’indésirable, venait là empoigner vivement sa fidèle suivante. Si bien que son être entier frissonnait de souffrance alors que l’appendice funèbre se raidissait et se tordait dans l’air en venant claquer sur la paroi de bois donnant sur la boutique. Le phénomène aurait tôt fait d’intriguer le propriétaire qui allait se rameuter. La bête toute outrée et confuse voyait alors s’élancer prestement une patte arrière, afin de frapper son détracteur de son talon de cuir, à l’entre-jambe. Le gredin se mortifiait ainsi à l’étouffé d’un râle mêlé d’une flopée de sensations et d’émotions, tandis qu’il lâchait prise et se voyait asséner le coup de grâce. La vilaine brute ne faisait-là que se défendre d’une agression injustifiée, et elle le savait bien malgré que l’instinct l’enlevait en de tels agissements violents.

Et la virulence de sa précision chirurgicale obligeait le manant à s’affaisser, le voilà plié en deux l’espace d’un fugace instant. Là elle pivotait de manière si véloce et calculatrice, qu’elle édifiait le bougre dont la tempe écopait d’un terrible coup de coude, le sonnant alors qu’il s’effondrait sur son flanc gauche et qu’elle se retenait de la battre à nouveau. Elle avait bon espoir que cette légère commotion cérébrale le dépouillerait du simple souvenir de ses traits. Du reste, elle n’avait guère qu’une poignée de secondes afin de s’évader à la scène, dont-elle ne pouvait maquiller grand chose hélas. Mais même si la nature réelle de l’étrange incident éveillait la suspicion du tenancier, l’inquisitrice prenait soin de glisser une bouteille dans les mains de sa victime étendue d’entre les bris de verre et la liqueur aux milles senteurs parfumées qui s’écoulaient depuis les ruines de ces trésors, en plus de choir en de fins ruisseaux et cascades depuis l’étagère heurtée par le malheureux.
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Yomi Kisara
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Lun 26 Mar - 4:21
La scélérate sans vergogne avait du reste enfoncé l’épaisse porte donnant sur la ruelle, d’un coup de soulier si brutal qu’il envoyait l’objet percuter le mur dans un affreux fracas mêlé d’un grincement grotesque. Sa mascarade lui assurait un brin d’apaisement tandis qu’elle filait se tapir, en hâte, dans l’ombre et un silence pesant, derrière des barriques de vin et autres breuvages gouleyants. Elle avait là manqué d’être découverte du fait de sa suivante sinistre qui tardait à gagner sa cache, triste appendice longuet et confus qui gisait dès lors dans la poussière et des ténèbres, aussi fraiches qu’incertaines. D’autant que le méfait de l’agitatrice éveillait quelque mine moribonde au gérant des lieux. Ce dernier paraissait bien mitigé face à la scène qu’il déplorait en ruminant dans sa barbe assez maigre. La vilaine un brin nerveuse allait-elle seulement pouvoir l’abuser avec aisance ?

Elle n’avait pas la moindre échappatoire et n’avait pas même envisagé de se ruer plus tôt dans la ruelle, afin de s’enfuir ou se terrer dans l’ombre d’une benne à ordures et autres cartons qui pouvaient joncher ces allées si étroites. A vrai dire, elle doutait de la probabilité de succès d’une telle entreprise où un éventuel passant l’aurait pu confondre aisément. Là elle songeait presque à geindre et feindre la condition d’une victime toute émue, paniquée et en détresse, suite à l’incident qu’aurait pu être son agression d’ordre intime. Mais la belle rose avait grand peine à imaginer que cet homme mûr, au demeurant instruit et fin connaisseur des déboires du commun, pourrait croire une telle farce. Une frêle donzelle de son gabarit mettant à bas ce freluquet qui pouvait nourrir de tout autres penchants, s’avérer parfait gentleman d’ordinaire ou encore être la progéniture du patron.

D’autant que le fracas de la porte intimait d’avantage l’escapade d’un couard, pouvant s’avérer jeune voyou comme possible gorille de la concurrence, mercenaire vandale ou encore misérable laquais de la pègre venue infliger avertissement ou représailles pour un quelconque refus. L’ignare ne savait trop comment aborder ce grand gaillard, aussi préférait-elle lui épargner sa compagnie en de telles circonstances où il n’apparaissait guère enclin à converser dignement, ni accueillir sans arrière-pensée la venue de cette femelle exotique et suspicieuse. Qu’ils demeurent dans l’ignorance de l’existence de chacun leurs semblaient ainsi profitable, salvateur, songeait-elle enfin tandis qu’elle observait fixement ces lascars, presque désireuse d’y confondre un filou, une ordure à éradiquer.

Hélas elle n’en dénotait guère d’étrangeté dans cette attitude sensiblement chevaleresque qui animait l’homme, tout entiché du malheureux gisant en ses bras puissants. L’égard intimait quelque affection humaniste à cette créature tapie dans l’ombre de son méfait. Mais l’infâme voyeuse se réservait une méfiance bien à elle. Malgré qu’elle dénigrait la futile pensée d’être ici testée par cette figure de s’en sustenter, se laissant ainsi abuser par un éventuel primate trop conscient de sa présence. L’affaire semblait trop improbable, une divagation de plus qui manquait d’attiser ce doute persistant, pesant. Elle préférait d’avantage s’imaginer qu’il se tenait-là un brave, ou tout du moins un honnête homme du commun, qui n’éprouvait pas l’utilité de fondre au dehors pour traquer un manant, puisqu’il semblait lui importer seul de s’assurer du devenir de son subalterne.

Lequel le soulageait après un bref examen du pouls, malgré un souffle fort peu audible et une inconscience toute aussi tenace que la gravité de ses blessures modestes n’apparaissait inquiétante. Le cinquantenaire s’en retournait dont à son comptoir, une fois son comparse allongé et adossé au mur, sans doute afin d’aller trouver de quoi éluder écorchures avant de lui demeurer au chevet de temps à autres, pour mieux prévenir un éventuel sursaut d’hystérique. Ou bien l’acte de faire mine de s’évader navré à la scène, n’était-il qu’une mascarade grossière, un traquenard destiné à confondre l’ordure ayant sévit en ces lieux ? L’affreuse cervelle de la bête la tiraillait tant. Le phénomène la dépouillait depuis peu du souvenir de son investigation et de la raison même de sa funeste présence, comme de sa proie pouvant s’être ironiquement volatilisée après quelque entrevue secrète menée sans vergogne, ce à quoi la vilaine aurait bien aimé assister d’ailleurs.
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Yomi Kisara
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Jeu 24 Mai - 20:17
L’inquisitrice se refusait à s’en retourner bredouille en sa tanière. La précipitation pouvait tout aussi bien l’amener à être pourchassée pour sa bavure, qu’elle ne craignait de voir se volatiliser sa proie. Elle regrettait d’ailleurs sa réaction bestiale ainsi que de n’avoir pas tenté l’impensable, à savoir s’essayer à convaincre son détracteur qu’elle n’ambitionnait nul forfait. En plus d’espérer s’attirer les faveurs de ce pauvre bougre en instillant le mensonge d’une filature au nom d’une génitrice éventuellement trompée par son amant, octroyant ainsi la figure d’un étrange beau-père par des insinuations embarrassées. L’adage qui énonçait l’erreur propre à l’humanité la frustrait en cette heure où elle s’évadait à la scène, pestant en silence contre une décision irrémédiable et dramatique.

Une bourde signifiait à son sens un échec cuisant en devenir. Ce genre de variables externes aux différentes investigations et entreprises qu’elle traversait depuis longtemps ne cessaient jamais de l’éprouver plus qu’aucun autre. Effet papillon et théorie du chaos ou imaginaire délirant l’empoisonnaient tout autant. Et elle en exigeait trop de sa personne se voulant si minutieuse et contrariée au moindre imprévu, en plus d’être encline au surmenage. Mais ce périple n’était-ilpas vain et destructeur ? Jusqu’où son devoir la conduirait-elle ? Elle voulait croire que cette éventuelle déchéance n’allait pas l’assombrir ou l’aliéner, sinon à quoi bon mener la lutte. Sa croisade lui pourrissait presque l’existence, bien qu’elle savourait souvent la compagnie de ses proches et chérissait ses instants mémorables, salvateurs. Ceci malgré les risques encourus et jamais méprisés.

Son altruisme était en cause, de même que sa soif de justice. Aussi ne pouvait-elle dénigrer les probabilités de voir d’avantages de victimes s’imprimer dans la rubrique nécrologique de la presse, ou assister à la résurgence de ce frêle fléau que demeurait être la criminalité, le tout par pure égoïsme niais, en préférant son entourage aux victimes. Et tandis qu’elle arpentait maussadement la ruelle dépeuplée, alors qu’elle envisageait d’y croiser des curieux attirés par le vacarme, ou un éventuel lascar de l’énergumène qu’elle traquait, peut-être bien posté tout près afin d’identifier et confondre la fouineuse, cette dernière rejoignait le trottoir grouillant. Sa morne figure sans éclat rivait ses prunelles fades par-delà les épaules, chevelures et coiffes des passants innombrables.

Elle échouait à déceler sa cible, et nul ne semblait la fixer en retour. Elle se fichait d’être suivie, un poursuivant lui servirait d’informateur au détour d’une lente agonie. Et l’inquisitrice n’avait d’ailleurs pas le loisir de cueillir l’un de ceux qu’elle partageait avec sa parenté dans les parages. Le plus proche à sa connaissance officiait dans un tout autre secteur, quelque peu éloigné. Mais peut-être qu’un passant ou un clochard lui sauverait la mise. Là elle se risquait alors à éveiller la méfiance d’une éventuelle espie, dissimulée sous les traits de quiconque. Hélas, la moindre personne pouvant la renseigner était également un potentiel agent double. Voilà pourquoi elle privilégiait les informations de la seule taupe en qui elle avait confiance, les autres la laissant chaque fois perplexe et méfiante.

L’incendiaire notoire espérait souvent qu’un de ces fieffés gredins l’induise en erreur et se trahisse par la même occasion, afin de pouvoir supprimer des canailles aussi ambigües qu’incertaines. La bête méprisait ce genre de personnages, des parias tirant profit de la détresse des autorités et s’avérant quelque fois monnayeurs de données erronées et divulguées par la bouche des malfrats en cause. La jeune enquêtrice avait constaté de telles évidences lucratives au détour de sombres entreprises traitant de gangs et de politiques véreux souhaitant en tirer profit en tout genre en orchestrant des complots minimes et ardus à mettre en lumière. Des têtes avaient volés publiquement lorsqu’elle n’avait pas pris malin plaisir à maquiller de réels assassinats en accidents. Yomi songeait parfois qu’elle donnait plus la chasse aux élites crapuleuses qu’à des mécréants solitaires et désorganisés. Mais les mercenaires en tout genre et autres diables avides la répugnaient tant. Tous devaient périr.
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Yomi Kisara
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Mar 9 Oct - 19:58
Une nouvelle approche s'imposait dès lors. Une perspective mettant à profit son réseau de connaissances, ainsi qu'un service mandé en toute insouciance à une aînée privilégiée. Sa chère et tendre sœur, qui avait tout loisir de consulter la base de donnée de la police, lui fournissait de juteuses informations. Aussi ne fallait-il jamais négliger d'enquêter sur le moindre individu. A vrai dire, ces quelques détails l'aiguillaient vers l'épiphanie. La jeune détective pouvait dont se rabattre en toute quiétude sur sa proie si insouciante dont le patronyme renvoyait à une transaction ayant fait l'objet d'une plainte sans suites judiciaires, puisque irrecevable. Et ce fameux établissement en jeu, qui l'avait conduit au chômage et des errances plus que louches, car l'homme vagabondait sans rien communiquer et dilapidait sa maigre fortune depuis de longues semaines d'inactivité professionnelle, en plus d'inquiéter son épouse à découcher souvent pour soi-disant visiter des amis, ou plutôt cuver au fond d'un bar, voire même pire ; son flair lui dictait que l'homme de la terrasse avait peut-être acheté son silence, afin qu'on se rétracte et fasse profil bas.

Mais il avait profité de sa faculté surnaturelle pour recycler de manière malhonnête les déchets ménagers des particuliers qu'il visitait, leur imposant presque une consigne culotée pour ses services que chacun aurait aimé plus modeste, voire désintéressée. Voilà ce qu'apprit la donzelle bien maligne au détour des bâtisses négociantes dévoilées en son tracé de filature. Certains des commerçants avaient dénoncé la chose d'emblée, là où d'autres s'étaient montrés plus réticents, méfiants même. Mais la bête habile n'avait que faire de susciter suspicion, un filou qui se trahissait la ravissait d'autant plus que son silence lui assurait plus amples informations à l'avenir. Elle n'avait dont de remords à exercer une minime et juste pression sur des petits contrevenants à la loi, peu répréhensibles mais un brin louche. D'aucun n'irait compromettre quiconque, quoiqu'elle envisageait une entourloupe et évoquait d'éventuelles méthodes pouvant gêner les affaires. De simples allusions qu'elle mettrait en œuvre pour un à deux énergumènes d'ailleurs, mis sous la discrète surveillance d'espies à la solde de ses relations familiales. Une vraie plaie ambulante cette petite, si persuasive.

A la faveur des ténèbres inhospitalières et traitres du crépuscule, la chasseresse retrouvait la trace du fieffé gredin qu'elle espérait éprouver à l'écart. Ce drôle s'apprêtait justement à regagner son domicile, un petit appartement toutefois assez spacieux et plutôt proche de son karaoké préféré, là où la belle avait d'ailleurs accompagné sa chère et tendre amie éreintée. Miss éphélides daignait l'y attendre, le temps d'une fugace entrevue professionnelle, tandis que son impétueuse et infatigable partenaire achevait besogne. A son sens de simple civile, Yomi prenait parfois trop à cœur ses investigations, malgré ses airs impassibles et son sang froid légendaire, surtout les laborieuses, s'y consacrant en vraie forcenée. Ce qui ne manquait pas d'inquiéter l'Uzume. Voilà qu'une verve au timbre modulé retenait l'homme sur le pas de sa porte, la silhouette inquiétante se dessinait à peine sous un éclairage lointain. Et l'appendice enroulé à la taille n'allait pas trahir son grossier portrait, tandis que sa proie succombait à l'effroi d'être démasquée, voire même châtiée par un énigmatique olibrius dont la belle rose ignorait tout. Peut-être une connaissance du bellâtre en tailleur ? Le mystère s'épaississait dont, voilà qui s'avérait hélas intéressant.

De plus, la froide et factice jeune femme menaçait d'humilier le suspect devant son épouse, en lui dévoilant des magouilles. Et si l'affaire ne pouvait conduire au divorce pour cause d'infidélité supposée, pas encore démentie d'ailleurs, des preuves indiquaient par contre que l'homme s'abandonnait à des malversations financières, de la fraude qu'il osait imputer à une terrible injustice. On l'avait certes dépouillé de son commerce, une pâtisserie se portant bien mieux sans lui et où sa tyrannie d'ivrogne n'allait plus martyriser des employés ni terroriser des stagiaires étudiants, mais ledit rédempteur d'opérette ne pouvait nier l'évidence. Son gredin d'arnaqueur bénéficiait d'une irréprochable légitimité, si bien que la détective laisserait vaquer ces gens en toute impunité. Le brave gérant avait du reste insufflé une nouvelle âme à ce quartier paisible et populaire, dont les résidents louaient encore l'initiative audacieuse. D'autant que ses gourmandises s'avéraient des plus délicieuses, l'enquêtrice l'ayant confirmé. Elle se contentait d'aveux débités dans la précipitation, avant d'enjouer l'homme à aller retrouver sa soi-disant dulcinée, puis de disparaitre dans le noir pour mieux méditer la chose alors que ses chausses l'enlevaient au devant d'un certain réconfort.
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Yomi Kisara
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Ven 9 Nov - 16:39
A la faveur d'une entrevue des plus intimiste, une donzelle s'adonnait à une réflexion épineuse. Même aux prises avec une ravissante compagne à la voix enchanteresse, ainsi qu'au déhanché aguicheur, l'enquêtrice trouvait toujours matière à méditer de fraiches révélations. Un tel professionnalisme déplacé ne pouvait que lui nuire, bien qu'elle demeurait toute disposée à savourer cette soirée mémorable, la bouille d'angélique admirant ces maigres gambettes. Le curieux énergumène de la terrasse s'était déclamé en digne messager d'une tierce partie, son éventuel employeur, un certain Hirofumi Masataka. Et la belle rose savait de source sûre que cet homme-là officiait en toute légalité comme préteur sur gage. L'autre olibrius aux airs de requin du barreau ou de la finance semblait tout désigné comme intermédiaire, une sorte d'agent de probation venu s'assurer que son client œuvrait à régulariser sa situation. Un détail plus qu'étrange trottait d'aventure la détective, ce pourvoyeur de fonds adoptait une politique identique à la sienne.

Ainsi, à l'image de son cabinet familial, dont-il était de notoriété publique de valoriser l'offre envers les plus démunis et autres petites gens, le drôle alléchait cette clientèle. Nul doute que la tentation devait sévir, et la moindre tentative d'abuser le trentenaire s'achevait d'une humiliation légitime. Une bonne correction. Des escrocs et fieffés gredins en tout genre s'étaient essayés à le duper, mais le bougre s'avérait aussi futé qu'enclin à dénoncer ces méthodes crapuleuses aux autorités. Le bellâtre renflouait dont ses honorables débiteurs sans leur mander le moindre taux d'intérêt, en plus de laisser tout loisir de le rembourser à leurs guises. Et le fait de prêter aux affranchis de la pègre et jeunes gens perturbés en l'échange de travaux d'intérêts généraux, contractés auprès de la mairie elle-même, dans le cadre du programme de réinsertion de la police, lui octroyait une certaine aura indéniable. Mais la bête se réservait des doutes quand à la vraie nature de ce personnage pouvant n'être qu'une vaste fumisterie, la couverture l'égale pour un parfait trafic d'influence par exemple.

D'autant que le type en costard demeurait suspect, bien qu'il pouvait tout juste s'agir d'un ancien détenu engagé pour sa conduite exemplaire. Du reste, si le contrat n'induisait nulle menace sur la personne du mari de l'épouse inquiète de ses vagabondages, pourquoi diable avait-il paniqué lorsque Yomi le confondit à ce propos ? Elle songeait à vérifier les transactions que ce niais avait pu effectuer depuis sa rentrée d'argent conséquente, de quoi lever le voile sur cette sombre affaire. Dilapider ci et là pour retrouver un confort plus digne ne constituait pas un crime, comme jouer au pachinko ou se détendre dans un bar à hôtesses, mais faire fructifier le tout à l'aide de paris illégaux ou s'immiscer dans un casino clandestin serait pourtant répréhensible, en plus de décevoir la femme qui semblait satisfaite de leur situation presque épanouie. On l'avait au moins convaincu de cesser ses sottises, dont l'abus d'alter à des fins financières amorales. L'inquisitrice devait dont découvrir l'identité de l'intermédiaire, lui qui exerçait peut-être une pression plausible sur ce client détestable, avant d'investiguer auprès du gérant. Curieux lascar que trop bien loti et bien pensant.

Quoiqu'elle irait trouver d'autres bénéficiaires à interroger en toute subtilité, afin de n'éveiller la moindre suspicion qu'un autre veneur pourrait bien rapporter à sa clique. Tel le fils du traiteur-boucher trempant peut-être dans la magouille, ou pareillement embourgeoisé d'une toute autre conspiration lui attirant cette malingre fouineuse. Le drôle en semblait bénéficiaire de part le véhicule onéreux dont-il était un frais acquéreur. Et se vautrer dans luxe ne correspondait pas à sa famille à demi austère. Une telle manœuvre menée en finesse demanderait sans doute l'appui de cette chère et tendre sœur télépathe. Laquelle lui manderait service en retour, comme la rédaction de rapports d'enquêtes ou plus d'une opinion sur des affaires sensibles, comme le cas de sa noire figure, si insaisissable et embarrassante qu'il lui fallait souvent redoubler de prudence en son antre ainsi qu'aux abords du commissariat central. Sa cervelle dénigrait pourtant ce dossier vague et saugrenu au profit d'une conviviale intimité. Une perspective réjouissante l'enivrant, rien n'aurait pu lui épargner l'irrésistible appel d'une si délectable jouvencelle, si pure et innocente, dont l'insouciance enjouait l'idylle fabulée tandis qu'une passion déchainée la happait sur scène.


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