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Everything went banana [PV Miles]

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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Mar 24 Sep - 0:29
Je sais que ces petits récits épisodiques semblent désorganisés, qu'il est parfois difficile de savoir dans quel ordre ils se déroulent, et que ma façon de les raconter au rythme de mes souvenirs plutôt qu'en suivant une logique qui les rendrait facile à suivre, mais… non, c'est tout. Je fais ça pour moi, après tout. Les bons, les mauvais, je repasses mes souvenirs en mémoire pour m'assurer de ne pas les perdre. Comme l'épisode avec… soupire… j'oublierais bien celui-là, mais oui, comme ma rencontre avec Cool Gorilla. Qui a commencé, comme beaucoup d'autre, au travail. Mon travail est très prenant, surtout depuis que j'en ai fait un business… officiel n'est pas vraiment le mot, mais vous saisissez l'idée. Depuis que ma petite affaire est clairement définie, disons. Et sa nature même fait que je traverse toute sortes de situations, d'endroits, et d'embrouilles. Je n'ai pas besoin de vous citer d'exemples, vous en avez déjà vu quelques uns assez représentatifs.

Le contrat qui nous intéresse aujourd'hui était particulièrement bien payé, même si ce n'était pas la raison pour laquelle je l'avais accepté. J'étais surtout intéressée par l'occasion rêvée de mêler l'utile à l'agréable. Quelqu'un voulait récupérer quelque chose – ce serait long à vous expliquer mais c'était les résultats d'un projet de recherche en biologie cellulaire de transmission de séquence ADN de personne à personne par virus interposé et… je suppose que la version courte serait plutôt un sérum expérimental capable de donner un alter. J'insiste sur le "expérimental" car c'était incomplet au mieux, voire un poison pur et simple – qui lui avait appartenu, puis que quelqu'un lui avait volé, avant que le second quelqu'un se le fasse voler à son tour. Sauf que cette fois, c'était par la police, et la marchandise avait fini dans un entrepôt sécurisé destiné aux saisies dangereuses. Armes, drogues, poisons, la liste serait longue si je voulais la faire en entier et j'oublierais sans doute quelque chose de toute façon.

Voilà donc l'endroit dans lequel j'allais devoir m'infiltrer. Vous comprenez mon excitation à l'idée d'enfreindre si directement l'autorité des forces de l'ordre, et surtout de faire connaître mon succès dans cette entreprise. Je n'avais pas tout à fait anticipé la forme que cette révélation prendrait, mais je m'avance. Pour l'instant, j'avais planifié un chemin d'accès parfaitement sécurisé. Plusieurs nuits d'observation avaient mis à jour une faille dans les rondes, qui était (mal)heureusement comblée par des caméras et autres dispositifs qui assuraient que, même sans un humain pour garder l’œil ouvert, les machines ne dormaient jamais et rien n'échappait à leur surveillance. A moins que quelqu'un ne leur chante une berceuse, les borde bien fort, et pirate le flux vidéo, ce qui par chance était parfaitement faisable. Cela n'allait pas suffire pour rentrer, bien sûr, j'allais me faire aider de Mole pour ça, mais cela me garantirais un accès sans risque au mur ouest, le moins bien défendu – mais défendu quand même, bien sûr – car le seul dépourvu d'ouverture sur l'extérieur. Pas de porte, pas de fenêtre, que du béton et des caméras.

Ce qui nous amène au jour J, juste avant que les choses ne dérapent, quand je pensais encore pouvoir faire ce qui était prévu. J'avais embauché Eagle pour l'occasion, comme souvent, et Mole, ma petite immigrée clandestine préférée, pour qu'elle me fasse une porte d'entrée et une porte de sortie, le tout à distance. A l'heure dite, soit à seize heure – de jour, pour que les gens ne se méfient pas du couvert de la nuit, et quand les gens ordinaire sont tous à l'école ou au travail plutôt que dans la rue où ils pourraient être témoins de quelque chose – je me suis arrêtée en voiture non loin, puis j'ai attendu de recevoir un SMS qui m'a signalé que le flux vidéo était brouillé, et je suis enfin sortie pour passer à l'action. Marcher en ligne droite, tourner à l'angle, dire à Mole de s'arrêter, atteindre le mur, lui faire signe de me creuser un trou, entrer. C'était simple et impossible à rater, heureusement car les ennuis ont commencé juste après ça.


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Dernière édition par Ryou Hanazawa le Sam 28 Sep - 14:26, édité 1 fois
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Miles Smith
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Miles Smith
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Mer 25 Sep - 21:02
Ce serait sans aucun doute le vol du siècle. Un entrepôt de truc confisqué par les forces de l’ordre? Quand Miles s’était vu offrir ce contrat, il n’en croyait pas ses yeux. C’était une mine d’or d’opportunité! Et, en plus, vu ce qu’il devait impérativement voler s’il souhaitait être payé, il pourrait même assez facilement se rapporter quelques souvenirs de sa petite escapade. Il n’avait pas d’inventaire précis, mais il imaginait bien les drogues, armes et autres bananes sur les lieux. Et surtout, le grand trésor qu’il devait récupérer, la pièce maîtresse, fort probablement exposé en plein centre du bâtiment : Un char expérimental confisqué aux Yakuza quelques semaines auparavant. Ils le voulaient de nouveau et ils étaient prêt à payer cher pour le récupérer. Par contre, comme la discrétion était pratiquement impossible sur ce genre de job, ils avaient besoin de quelqu’un qui n’avait pas peur de faire quelques apparitions « publiques ». C’était donc là qu’entrait en scène Cool Gorilla.

Il commença donc à préparer son plan en conséquence de tout cela. Si ne pas se faire remarquer n’était pas une option, alors, la solution idéale était bien entendu de s’organiser pour que le moins de gens possible ne soit présent pour le remarquer. Il lui fallait donc une diversion. Et si son équipe n’était pas la plus complète ou la plus compétente, s’il y avait un truc pour lequel ils étaient doués, c’était pour faire des gaffes. Et plus une gaffe était grosse, plus c’était une diversion réussie. Échapper une bombe à 2 coins de rue du bâtiment et complètement détruire un commerce pour forcer les agents de la paix qui gardait l’entrepôt à leur venir en aide? La diversion idéale. Miles avait donc donné à Castorman l’instruction de poser cette bombe du coté ouest, soit le coté où il n’entrerait absolument pas, puisqu’il n’y avait aucune ouverture, de toute façon.

Le primate était donc posté sur un toit voisin situé à l’est, attendant que le « BOOM » qui devait signaler le début de l’opération se fasse entendre. Il avait donc un pied sur la balustrade, une paire de jumelles tenu devant les yeux dans la main droite et une banane dans la gauche. Il observait les déplacements des gardes, lorsque soudainement, son attention (et celle des fourmis qu’il avait sous les yeux) fut attirer par un bruit sourd et un éclat de lumière depuis l’autre côté. Plusieurs gardes se dirigèrent instinctivement vers le coté ouest, tout en restant dans le périmètre, d’autres, après un appel rapide, embarquèrent dans l’un des véhicules de service et se dirigèrent vers l’origine de l’explosion où, Miles avait entendu l’un des gardes le crier, il y avait plusieurs blessés. Castorman s’était surpassé.

Une fois le VUS hors de vue, Cool Gorilla sauta de son perchoir pour atterrir directement dans la rue et piqua un sprint vers l’immeuble. Quatre gardiens restait sur cette face-ci du bâtiment. Il assomma le premier avant qu’il n’ait le temps de réagir, sauta vers le deuxième qu’il propulsa avec force sur le troisième. Le quatrième allait lui tirer dessus, mais d’un claquement de doigt agile, le voleur fit apparaître un petit champ de force autour de la gâchette, empêchant ainsi le policier d’activé son arme. Sans comprendre ce qu’il se passait, il alla rejoindre ses trois compagnons au pays des rêves, pendant que Miles lui entrait tranquillement dans l’immeuble, par la porte de devant.
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Sam 28 Sep - 14:53
Pour être parfaitement précise, concernant le timing, voilà comment les choses se sont déroulées. J'étais postée au coin de la rue avec Mole. J'ai reçu le message confirmant que les caméras seraient temporairement coupées. J'ai commencé à marcher d'un pas nonchalant et confiant jusqu'à atteindre le mur de l'entrepôt, à l'endroit prévu pour profiter de l'architecture intérieure. Une fois arrivée je me suis immobilisée. Mole a déclenché son alter et creusé un trou dans le ciment, ainsi que dans les balustrades sur le trajet mais ça c'est accessoire. J'ai fait un premier pas pour passer dans le trou. La bombe a explosé. Pas la mienne, de bombe. Dans le genre imprévu, je crois que celui-là est un des plus tonitruant et inattendu que j'ai jamais croisé. Parfois les gens font demi-tour sans raison, ou les machines tombent en panne, ou ce genre de choses, mais les bombes ne se déposent pas sur ma route pour exploser juste comme ça !

Je dirais que ma première erreur, et la plus grosse de la soirée, a été de ne pas simplement reculer et faire demi-tour à ce moment-là. L'explosion n'avait pas suffi à creuser un trou dans la façade, elle attirerait plus d'attention dehors que dedans, mais elle signifiait que quelqu'un d'autre avait prévu quelque chose pour ce jour-là. Elle allait mettre tous les gardes sur le qui-vive, peut-être même faire venir du renfort. Tous mes renseignements sur les rondes et les effectifs, tous mon plan, tout ça était bon pour la poubelle. Le meilleur choix aurait été de reculer, voir comment les choses évoluaient pendant quelques jours, puis revenir quand tout se serait calmé. Mais j'ai paniqué. Mole ne pouvait pas refermer son tunnel tant que je me tenais dans l'encadrure, il y aurait plus de monde dehors que dedans, et je n'avais pas encore eu le rapport d'Eagle. Alors j'ai bondit à l'intérieur, et fait signe à la petite de refermer le trou et se mettre à l'abri.

Cet accès ne donnait pas directement sur la salle de stockage, de toute façon. Les objets confisqués étaient répartis dans plusieurs pièces de la taille d'un gros conteneur, comme les box à louer, qui s’alignaient le long de deux allées centrales assez larges pour permettre à un fourgon blindé de circuler. Le tout était réparti sur deux étages, le rez-de-chaussé et le premier sous-sol, alors que le premier étage servait surtout à la surveillance et au personnel. Enfin, un couloir faisait le tour de tout le bâtiment pour desservir des salles d'attente et surtout faire un tampon entre l'extérieur et les objets dangereux entreposés à l'intérieur. C'est dans une de ces salles d'attente que je suis entrée, un gros carré de béton peint en blanc aseptisé, avec des bancs en métal poli stérile et un distributeur d'eau. Complètement vide, même si ça ne durerait sans doute pas. La sécurité viendrait inspecter toute la longueur du mur pour vérifier qu'il n'y avait rien, je ne devais pas -

"Euh, Boss ? Ya un problème."

"Sans rire."

"Je parle pas de l'explosion. Quelqu'un d'autre est entré dans l'entrepôt par la façade est."

"Pardon ?!"

Normalement, quand on essaie de s'infiltrer discrètement quelque part, il vaut mieux ne pas parler, ou alors à voix basse et uniquement par de petites phrases ou des mots isolés. Donc ne pas crier comme je l'ai fait à ce moment-là. Pour ma défense, ce cambriolage de haut vol avait viré au fiasco en un instant et chaque seconde qui passait empirait les choses. Heureusement qu'avec le chaos ambiant, et comme il n'y avait personne dans la pièce, personne ne m'a entendue.

"Oui, et vu la carrure, ça ressemble à Cool Gorilla. Le gros singe du God Hand."

Cette fois le choc était si grand que je n'ai rien pu répondre. Le fouteur de merde professionnel, l'incarnation du chaos et de la stupidité incontrôlable, Cool Gorilla, avait choisi de venir mettre son gros museau dans mes affaires. Et Mole s'était déjà carapatée avec ma porte de sortie, je ne pouvais donc physiquement plus faire demi-tour. J'ai finalement laissé échapper un long et douloureux soupire avant de m'approcher de la porte qui donnait sur le couloir.

"Garde-le à l’œil, je veux savoir ce qu'il fait."

La seule bonne nouvelle c'était qu'avec un peu de chance, le bourrin attirerait finalement plus l'attention que la bombe et déplacerait tous les gardes dans sa direction, me laissant un peu de champ libre.


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Miles Smith
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Miles Smith
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Mer 9 Oct - 15:17
Les portes de l’immeubles s’ouvrirent d’une simple poussé. Franchement, la sécurité laissait à désirer ici. Des gardes sous-entraînés et des portes aussi simples à ouvrir… Il ignorait où se trouvait exactement le véhicule de combat, sans doute dans une section « hangar » de l’entrepôt (si les policiers étaient assez brillant pour classer ce qu’ils confisquaient bien entendu), mais Miles ne s’attendait pas à trouver un comptoir de réception avec une grande carte indiquant « Vous êtes ici » d’une petite étoile. Ç’aurait été trop beau.

Depuis la poche de son pantalon, une mélodie se fit entendre. « Never Gonna Give You Up », de Rick Astley. Une chanson qui devait avoir environ 150 ans, mais qui ne se démoderait jamais, selon le Cool Gorilla. Ça lui donnait toujours particulièrement envie de danser cette chanson et, même en cette situation que certains auraient pu qualifier de « critique », il ne pu s’empêcher de faire quelques petits pas de dance avant de décrocher son portable.

- Boss, on a peut-être un problème…

C’était le dentu, qui devait se charger de la surveillance aérienne ce soir. Il était posté en hauteur, sur les toits, et avait une vue des cotés ouest et nord de l’immeuble.

- Je t’écoutes Freddo, mais me fait pas perdre mon temps!

- Quelqu’un viens de s’introduire dans le bâtiment grâce à un tunnel, coté ouest. J’ai pas bien pu voir, mais c’était une femme et définitivement pas un policier…

Il n’était donc pas le seul à vouloir quelque chose ici ce soir? La perspective de croiser quelqu’un dont le but n’était pas si loin du sien l’amusait un peu. La dernière fois, avec l’homme-rat (ou les rats-homme?), ça avait été quand même rigolo, une bonne castagne en règle (de laquelle il était sorti vainqueur, bien entendu).

- Merci Freddo, je garde l’œil ouvert, mon frère!

- Mais, mon nom c’est…

Trop tard, Miles avait déjà raccroché et ranger son téléphone dans la poche. Quand il releva les yeux, il y avait déjà 5 gardes qui l’encerclait. Ils n’avaient pas l’air beaucoup plus brillant que ceux posté à l’extérieur, si bien que le primate décida de s’amuser un peu avec eux.

- Alors là, vous m’avez bien eu! Par contre, qu’est-ce que vous faites à partir de là? Je vous conseille fortement de tirer, parce que je sais pas ce que quelques gringos comme vous pourraient faire face à la force brute d’un gorille hein… Bim bam boum et tout ça là…

Les gardes échangèrent un regard entre eux, tirailler entre l’idée d’écouter le vilain et de tomber dans ce piège évidant, ou de faire ce qui leur semblait le plus logique. L’un d’entre eux leva son arme, murmurant un « Oh et puis merde » et appuya sur la gâchette, vite suivi de ses collègues. Tout sourire, le primate claqua rapidement des doigts, faisant apparaître un champ de force autour de lui. Très exactement 13 secondes plus tard, tous les agents étaient au sol, touché par leurs propres balles, celle-ci ayant rebondi sur la protection de Miles pour un retour à l’expéditeur très rapide.

Le gorille désactiva sa protection et s’approcha de l’un des gardes, toujours conscient au sol.

- Yo mon frère. Je cherche quelque chose de précis, un véhicule, appartenant aux Yakuza… Tu peux pas m’aider?

Le regard paniqué, il lui indiqua d’un faible mouvement du bras une direction vague. Bon, c’était déjà mieux que rien…

- Merci mon chéri… Je me demande ce que l’autre intrus est venu chercher et si on va se croiser… T’en penses quoi toi, garde lambda?

Devant le regard interrogateur du garde, Miles haussa les épaules et s’éloigna dans la direction pointée, tout en sifflotant sa sonnerie de téléphone, alors que derrière lui, le garde utilisait ses dernières forces pour saisir sa radio.

- Cool Gorilla n’est pas le seul intrus! Il y a quelqu’un d’autre dans le bâtiment! Fouillez tout!

En tout cas, il espérait vraiment que l’autre ne souhaitait pas rester discret, parce que sinon… Oupsiii!
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Lun 21 Oct - 23:04
Forcément, si je parles de chance, vous devinez que je n'en ait pas eu. Au début j'y ai cru, tout s'est passé comme je pensais et j'ai vu des agents passer en courant devant ma porte pour se précipiter vers l'action. J'ai aussi entendu un appel à renforts à la radio, ça c'était une terriblement mauvaise nouvelle mais une conséquence logique au fait de faire autant de bruit en ENTRANT – hem, pardon – dans un bâtiment officiel géré par la police. Et il n'était pas difficile de deviner que ce ne serait pas juste une voiture qui viendrait épauler les agents sur place, plutôt des fourgons de troupes en tenue anti-émeutes et peut-être même un héros ou deux, ou trois. Mais j'y reviendrais plus tard, pour l'instant j'étais encore assez discrète et personne ne se doutait que j'étais là, ils ne me cherchaient donc pas. J'ai pu profiter d'une étude préalable des plans pour me glisser dans les couloirs en esquivant les caméras, quitte à m'agripper à des câblages pour me glisser le long du plafond et hors de vue de la sécurité. J'étais d'ailleurs en train de me glisser derrière un garde quand…

"Cool Gorilla n’est pas le seul intrus! Il y a quelqu’un d’autre dans le bâtiment! Fouillez tout!"

"Bien reçu !"

Autant pour la discrétion. Je me suis figée en entendant la radio, j'ai juste regardé partout autour de moi à la recherche d'un agent que je n'aurais pas vu, d'une caméra que j'aurais oubliée, d'une trace qui m'aurais trahie, mais je n'ai rien vu. Par contre, l'agent à mes pieds m'a vue, lui. Il s'est tourné et a repéré une forme qui ne devrais pas être là dans le coin de son champ de vision, avant de lever les yeux, et de porter la main à sa radio. Il va sans dire que, le temps qu'il fasse tout ça, deux pieds s'étaient enfoncés dans son visage. Il s'est étalé au sol, inconscient, j'ai rapidement remercié Cool Gorilla d'être le bourrin bruyant qui avait couvert le bruit du choc avec le chaos qu'il déclenchait, puis j'ai vite soulevée ma victime pour la glisser sur mon épaule et me réfugier dans la pièce non surveillée la plus proche. Qui s'est avérée, ironie, être les toilettes connectées à l'entrée principale.

Là j'ai pu l'asseoir, le mettre en sous-vêtements – rien de pervers – l'attacher avec ses propres cerflex – bon, d'accord, un tout petit peu – et enfiler son uniforme. Il n'était pas tout à fait ajusté à ma taille, surtout la poitrine, mais dans la confusion il faisait parfaitement illusion. J'ai aussi pris sa radio, bien sûr, et je me suis même autorisée à l'utiliser après avoir abandonné le gigot humain dans une cabine de toilettes.

"Intruse repérée dans l'allée sud, elle s'est réfugiée dans le box zéro-trois-sept ! Je répètes, intruse repérée, elle est dans le box zéro-trois-sept !"


Un box savamment choisi pour être loin de ma position et de mon chemin, mais pas à l'exact opposé non plus pour qu'un petit malin qui aurait flairé la supercherie ne vienne pas droit sur moi. Et surtout, c'était un peu devant le trajet que Cool Gorilla semblait en train de suivre d'après les indications de Eagle, mais pas trop proche, pour qu'avec un peu de chance toujours les agents qui se rendraient sur place arrivent en même temps que le singe et se fasse proprement assommer avant de comprendre que personne n'avait forcé le box, ou fait sauter sa sécurité, ou quoi que ce soit du genre. Je n'allais pas attendre de vérifier si cette ruse improvisée avait fonctionné cependant, j'étais déjà en train de trottiner – à la vue de tous et surtout des caméras, mais j'étais en uniforme maintenant, y compris une casquette pour masquer un peu ma splendide mais caractéristique perruque rousse ! – vers la rampe qui menait aux étages inférieurs.


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Miles Smith
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Miles Smith
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Mar 12 Nov - 20:42
C’était vraiment classe ce bâtiment! Toutes ces salles, tous c’est trucs louches, tous ces gardes à castagner. Miles se demandaient réellement pourquoi il ne s’attaquait pas plus souvent aux forces de l’ordre, eux qui étaient si rigolo, à se prendre pour des héros avec leurs alters inutiles… Ce mec avait-il réellement des moustaches de chats? Waah!

Il marchait toujours, sans but réel, dans la direction vague indiqué par le garde un peu plus tôt, cherchant un endroit qui pourrait vaguement ressembler à un garage et qui serait assez grand pour contenir le véhicule de mort qui tue des Yakuzas. À force d’errer dans les corridors, il fit une découverte encore plus cool : Une salle de garde. Des écrans montrant les plans des caméras de surveillances, des plans de l’édifice, des gardes armées… Et maintenant inconscient. Tout ce dont un primate en mission pouvait rêver quoi. Il barricada la porte, question de ne pas se faire déranger pendant son analyse, sorti un carte des lieux et s’installa devant les postes de télévision.

Il devrait donc passer par là, puis par-là, puis… Tiens? Voyons donc ça… Tous les gardes semblaient converger vers un point très précis (AKA lui) sauf… Sauf une, dont l’habit ne semblait pas vraiment adéquat à ses mensurations, qui se dirigeait plutôt vers les niveaux inférieurs. Il l’observa un moment, son visage lui disant vaguement quelque chose, puis il eut une illumination. Il fouilla un peu dans la poche de son jean et en sorti une vieille carte d’affaire toute plié, sur laquelle on voyait une dame un trop maquillé aux cheveux roux. Pas de doute, c’était la même que la gardienne récalcitrante. Heureusement qu’il avait choisi de porter les mêmes pantalons qu’au God Hand, sinon il n’aurait jamais fait le lien!

Lady Moriarty, finaliste au tournoi. C’était donc elle la seconde intruse! Elle était doué la petite! Sur la carte, se trouvait un adresse mail seulement, pas de numéro de téléphone... Dommage, comment pourrait-il communiquer avec elle rapidement? Il regarda autour de lui, lorsque soudainement… Second éclair de génie! Il s’empara du micro de l’interphone et appuya sur l’intérrupteur.

- Yo, « Lady Moriarty » ! Ici Cool Gorilla ! Bien joué la tenue de gardienne, mais je t’ai reconnu, avec mon œil de lynx… ou de gorille, plutôt!

Il s’arrêta un peu pour rire de sa propre blague en se claquant la cuisse. Un vrai sac à blague ce primate.

- Pourquoi tu t’éloignes de la castagne comme ça, frangine? La fête est pas en bas, elle est en haut! Tu devrais franchement venir nous rejoindre, moi et mes potos gardes! En plus, si jamais tu veux bien, y’a une place toute chaude pour toi avec les Cool Gorilla’s cools gorillas! Je t’attends, bisou!

Le message résonna dans tous les corridors de l’édifice et dans les oreilles de tous les gardes. Cool Gorilla et Lady Moriarty étaient les deux intrus. Le premier avait accès à un interphone et la seconde se dirigeait vers les niveaux inférieurs. Pour les agents de la paix, il s’agissait maintenant d’une vraie course contre la montre versus deux des criminels les plus dangereux de Tokyo… Cool.
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Mar 3 Déc - 14:45
Il m’arrive rarement de prier, entre autre parce que je considère comme absurde et insultante l’idée d’une puissance supérieure omnipotente et omnisciente. Et je n’aime généralement pas tuer pour un tas de raisons que je vous ait, de mémoire, déjà expliquées. Pourtant je peux vous assurer qu’en cet instant, j’ai tourné les bras vers le ciel et implorer qu’un éclair de divine justice vienne griller l’arachide qui sert de cerveau à l’abruti galactique fort mal autoproclamé “Cool Gorilla”. Une part de moi avait du mal à croire qu’un imbécile aussi encombrant que lui puisse exister, comme un châtiment du ciel envoyé dans le but explicit de pourrir ma journée. Une autre se demandait s’il n’avait pas simplement et sciemment décidé de foutre en l’air mon intervention, pour quelque raison obscure car il prenait des risques inconsidérés et n’avait jamais échangé un seul mot avec moi. Après une longue et interminable seconde d’hésitation, j’ai fini par conclure qu’il était bien un crétin, et qu’il fallait donc le traiter comme tel. S’il voulait me tirer dans les pattes, on serait deux. Et puisqu’il avait accès aux interphones, et qu’il n’avait sans doute pas suffisamment de neurones pour pirater la sécurité, il devait être dans un poste de garde d’où il m’avait vue et avait le retour. Je me suis donc tourner vers la caméra la plus proche et lui ait sourit de toutes mes dents. Quitte à être repérée, autant y aller à fond.

“Salut beau brun ! Et si tu venais plutôt me voir ici ? On a plein de jouets fantastiques, dans le coin !”

De toute façon avec ses conneries, j’allais avoir de la sécurité sur le dos, et je n’avais pas envie de perdre mon temps avec la police. Au moins le primate primaire avait l’air d’aimer bastonner, il ferait donc un bouclier vivant plus qu’acceptable. Et s’il finissait par se faire avoir, eh bien tant pis, bien fait pour lui.

“Et si tu me dis ce que tu cherches, je peux peut-être même le préparer pour toi ?”

Un peu gros ? Oui, très gros. Même un imbécile incapable de réfléchir comme le gorille qui n’a pas de style verrait l’embrouille et ne serait pas assez naïf pour crier dans les haut-parleurs ce qu’il est venu voler - car à part voler quelque chose, je ne vois vraiment pas pourquoi il aurait pu choisir d’attaquer un entrepôt de matériel dangereux, il n’y avait littéralement que du matériel, pas de dossier d’enquête ou de personnel sensible. Mais le but principal était de bien faire savoir à tout le monde, et surtout à la police et la presse, que je n’étais pas associée avec cet énergumène puisque je n’avais aucune idée de ce qu’il cherchait. S’il me répondait, tout le monde le saurait ; dans le cas contraire, ça apparaîtrait aux enregistrement dans l’enquête, après le vol. Et s’il pouvait donner envie à la police de sécuriser un autre box que celui vers lequel je me dirigeais, c’était du pur bonus.

“J’ai une autre mauvaise nouvelle, il y a un autre spotter à l’extérieur. Pas affilié à la police, peut-être à C.G. Vous voulez que je fasse quelque chose ?”

Eagle, de son côté, avait ses propres soucis. Toute l’action n’était pas concentrée dans le bâtiment, autour des deux intrus, malgré les apparences, mon oeil dans le ciel avait repéré un concurrent et il a toujours été très territorial. Et priver le gibbon d’appui était toujours une bonne idée. Il était temps qu’Eagle utilise l’expérience acquise pendant ses années de service. En attendant la réponse de mon moins bon ami velu, j’ai murmuré en serrant la mâchoire pour que les caméras ne puissent pas capter le son.

“Fais-lui piquer un somme. Et laisse ma carte.”


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Miles Smith
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Mar 3 Déc - 19:30
Alors qu’il allait répondre à l’offre alléchante de sa comparse vilaine, le téléphone de Miles se mit une nouvelle fois à sonner, faisant entendre la magnifique chanson de Rick Astley dans la pièce où se trouvait le primate, mais aussi dans tout l’entrepôt, gracieuseté des haut-parleurs de l’interphone. Fidèle à ses habitudes, il laissa sonner un peu, s’accompagnant de ses classiques petits pas de danse, avant de finalement répondre. L’interphone toujours en marche, bien entendu, laissant tout le beau monde présent entendre une partie de sa conversation. Du moins, ce que lui répondit à son subordonné dérangeant.

-Ouais, boss, je vois quelque chose au loin sur un toit, ça m’inquiète…

-Non mais p’tit con, tu m’appelles parce que tu as peur d’une mouette? Tu as surement manger des frites pour diner en plus! Je suis occupé là, on se parle plus tard!

Sur ces mots, il raccrocha. Non mais, se faire déranger pour un piaf. Fort probablement inoffensif en plus. La chose que le primate regrettait le plus de ses deux employés humanoïdes était leur manque flagrant de savoir vivre. Goupy était peut-être un lézard, mais au moins, lui, il ne l’appelait pas pour chaque corbeau ou pigeon qui lui faisait peur. Reprenant son calme, Cool Gorilla se racla la gorge et se rapprocha du micro.

-Bien sur que je viens! Sur la grosse rampe, bien en évidence, au centre du bâtiment, selon mes caméras, c’est exact?

Sa concurrente s’informa alors de son butin recherché. Alors là, il n’était pas con. S’ils étaient à la recherche de la même chose, sans aucun doute, elle ne l’attendrait pas et choisirait plutôt de courir pour être la première à atteindre son but. Il se tue donc concernant le véhicule et choisi plutôt d’inventer une histoire de toute pièce.

-Je suis ici pour euh… Une drogue! Un truc qui selon les dire pourait euh… Donner un Alter? J’ai pas bien compris, je suis pas un pro, mais ça semble bien cool tout ça! Si tu vois quelque chose du genre, en effet, j’aimerais bien que tu me le gardes!

Voilà, un vrai génie! Comme si ce genre de produit pouvait réellement exister! Bon, elle était d’apparence plutôt brillante, donc il doutait qu’elle se fasse avoir par un produit aussi évidemment faux, mais ça valait bien le coup d’essayer! Si elle était aussi après le véhicule des Yakuzas, elle ne se douterait jamais que lui aussi et ce serait parfait! Il pourrait l’envoyer valser du revers et récupérer le véhicule. Ensuite, sortir du bâtiment dans un véhicule blindé, ça ne devrait pas être trop compliqué, non? La plupart des agents des forces de l’ordre présent était déjà K.O., de toute façon…

-J’arrive ma p’tite dame!

Sur ces mots, il coupa l’interphone et sortie en trombe du la salle de surveillance. Les quatre gardes qui l’attendaient ne purent rien faire et allèrent vite rejoindre leurs collègues dans les bras de morphées (ou malheureusement dans ceux de la faucheuse pour l’un d’entre eux. Paix ait ton âme, Henry Poo).

Miles déguerpi alors en direction de la rampe, fortement encouragé par ce qu’il avait vu sur l’image derrière Lady Moriarty. Une porte de garage. Assez grande pour laisser passer un véhicule de grade militaire. Il était sur la bonne voie.

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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Mar 7 Jan - 21:17
Je n'ai aucune envie d'entrer dans les détails de la réponse du singe, sinon pour dire qu'elle démontrait son absence totale de respect pour qui ou quoi que ce soit, à commencer par moi, ce qui a son tour m'a laissée verte de rage. A moins, mais je le dis avec à la fois des doutes et du recul, qu'il ne soit effectivement qu'un crétin total et absolu dépourvu de la moindre parcelle de matière grise, bien sûr. C'est techniquement possible. Je refuse simplement de croire qu'un être vivant puis être à ce point idiot, ce serait bien trop terrifiant de penser qu'un trou noir d'intellect puisse arpenter nos rues, car cela sous-entendrait qu'il y en a peut-être d'autres, ailleurs, qu'ils peuvent surgir à tout moment et ruiner absolument tout et n'importe quoi par leur simple incapacité à appréhender le fonctionnement normal de quoi que ce soit. Non, c'est beaucoup plus réconfortant de penser que c'était un trou du cul, soit vicelard soit trop égocentrique pour accorder deux secondes d'attention aux conséquences pour autrui de ses actions, ça tout le monde sait déjà que ça existe et comment les gérer.

Le fait qu'il ait pris la peine de mentir – mal, les hésitations suivies d'exclamations ne trompent pas. S'il cherchait ses mots il n'aurait pas été excité par chaque idée qu'il trouvait comme s'il la trouvait géniale, il aurait hachuré sa phrase mais elle aurait coulé plus naturellement car il aurait au moins su dès le départ où il allait, et s'il avait essayé de rassembler ses souvenirs ou d'interpréter il n'aurait pas marqué d'arrêt à quelque chose d'aussi simple que le mot « drogue », il aurait attendu les parties compliquées pour ça. Et là encore, il n'aurait pas sonné si fier de lui – allait également dans le sens de cette théorie, car un idiot décérébré n'aurait pas réalisé qu'il était utile de ne pas dire ce qu'il cherchait. C'était aussi rassurant pour moi, car s'il mentait en prétendant chercher exactement ce que j'étais venue prendre, cela voulait dire qu'il était en réalité en quête de quelque chose d'entièrement différent. Cela voulait aussi dire que la police avait entendu son mensonge et ne prendrait pas la peine de vérifier s'il avait volé ce qu'il affirmait car, soyons sérieux deux secondes, tout le monde avait compris qu'il mentait. Ou alors ils pensaient que c'était la vérité et ils mettraient le vol des recherches et échantillons sur son dos, ce qui voudrait dire qu'ils se demanderaient longtemps pourquoi j'étais venue, à l'origine. Cette bonne nouvelle ne suffisait certainement pas à effacer les nombreux affronts et traquas dont le macaque s'était rendu coupable, mais cela présageait enfin que ce vol désastreux finirait peut-être bien.

Vous noterez qu'à ce stade, je me souciait assez peu de savoir si ses élucubrations envoyaient des gardes dans ma direction, car les pauvres étaient sans doute tous neutralisés ou regroupés à l'extérieur du bâtiment, en train de se regrouper avec les renforts qui n'avaient pas manqué d'arriver. Je n'avais plus l’œil attentif d'Eagle pour me tenir informée de ce qui se déroulait dehors, il était occupé à déployer ses talents de sniper pour envoyer un gêneur au pays des songes – équipé de plusieurs années à Aegis comme tireur d'élite pour couvrir leurs opérations douteuses, et un fusil à fléchettes utilisé dans les zoos et fourni par mes soins – donc je ne peux m'avancer sur le timing exact des événements, mais je dirais qu'à ce point le premier héros venait d'arriver et demandait un rapport détaillé sur la cause de l'alerte. Je ne vous dis pas de suite quel héros pour préserver le suspens.

Mais je digresse. C'est donc avec une fureur difficilement contenue que j'ai attendu l'arrivée du primitif, adossée à un pilier de béton, sans rien à faire pour m'occuper ou me calmer. J'aurais pu bien sûr l'ignorer et poursuivre ma route vers mon objectif, mais d'une part… non, je n'avais qu'une seule raison de l'attendre, à savoir le garder à l’œil. Seul, il aurait pu continuer à faire tout ce qui lui passait par la tête et empirer le tourbillon de chaos qu'il alimentait de chacun de ses mots ou de ses gestes. En restant près de lui, mais pas non plus trop près, hors de portée de poing, j'aurais une chance de l'influencer, de le guider, un peu, et d'éviter le pire ou de le voir venir à l'avance avant que les conséquences de ses actions ne causent ma perte. Je pouvais peut-être même lui trouver une utilité, me suis-je dit, en sachant pertinemment que c'était hautement improbable.

Vous me connaissez depuis le temps, vous savez donc à quel point le temps m'a paru interminablement loooooooooong avant que l'imbécile n'apparaisse à l'horizon, ou au moins au bout du couloir. J'étais occupée à taper du pied au rythme d'une chanson sans doute accélérée dans ma tête – parce qu'écoutée en accéléré – et donc méconnaissable pour le reste du monde, mais dès qu'il s'est approché, je me suis redressée puis me suis tournée vers lui en souriant. Un sourire aussi faux que mes cheveux roux, mais je suis une bonne comédienne et je voulais juste qu'il ne lise pas la rage, tant pis s'il devinait que j'en rajoutais.

"Hello there* , collègue. Tu as l'air de bien te porter depuis la dernière fois."

La dernière fois en question étant le God Hand, ou il s'était fait étalé par un concurrent qui avait lui-même perdu face à celui qui m'avait volé ma victoire en finale. Autant dire que nos interactions directes avaient été très limitées à ce moment-là, il n'avait pas laissé une impression impérissable même s'il s'était quand même fait remarquer, là où j'avais été la star du show jusqu'à l'avant-dernière seconde. Difficile de savoir quel souvenir lui en avait gardé, et je m'en fichais de toute façon un peu. J'ai simplement pointé du pouce la porte d'un hangar proche, une porte un peu plus lourde que les autres qui gardait un compartiment de stockage réfrigéré dans lequel étaient gardés certains produits biologiques et/ou périssables, tels que des drogues, ou des projets de recherche en microbiologie par exemple.

"Ce que tu cherches est là-dedans, au fait. Au cas où tu n'aurais pas le plan des lieux !"


Cette dernière boutade a été accompagnée d'un petit rire amusé. C'était une blague, pourquoi ne pas en rire ? C'était bien la seule chose drôle de toute cette soirée catastrophique !

* : en anglais dans le texte


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Miles Smith
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Mer 19 Fév - 20:49
Enfin, après s’être manqué de peu pendant toute la soirée, Miles se retrouvait enfin face à face avec son « adversaire ». La dame en face de lui souriait et il lui rendit son sourire exposant mille. Ses dents étincelantes ne diminuèrent tout de même pas la tension qui était à couper au couteau. Elle lui fit remarquer qu’il se portait bien depuis la dernière fois, ce qui amena le gorille à se dire qu’elle avait sans doute assisté à son combat du God Hand, puisqu’il s’agissait là de leur seule rencontre. En effet, il s’en était prit pour son argent cette fois-là, face au vampire. Il avait aussi assisté à ses combats, dans lesquels elle avait fait bonne figure, avant de finalement perdre en final.

-Ouais, pas mal, pas mal… Toi aussi d’ailleurs p’tite dame! Dommage que t’es perdu, j’avais misé gros! J’ai dû vendre encore plus de bananes pour rattraper ce déficit!

Important de le rappeler, avant tout il était un homme d’affaire. Son argent était précieux et elle lui en avait fait perdre un bon magot cette fois là. Il lui avait bien sûr pardonné et l’eau avait coulé sous les ponts depuis, mais il ne fallait pas qu’elle lui refasse le coup ce soir, sinon, il ne serait vraiment pas content. Elle lui pointa une porte non loin, qui ressemblait à une grosse porte de réfrigérateur, lui indiquant que ce qu’il cherchait était là. En effet, ça ressemblait fortement à un endroit où on pourrait trouver le produit qu’il avait décrit quelques instants auparavant, via l’intercom. Hésitant, il s’approcha un peu de la porte qui semblait lourde et solide. Hésitant, il approcha de la porte, jetant un coup d’œil derrière lui, vers Moriarty.

- Ouais… Ouais… Ça ressemble en effet à un endroit où l’on rangerait une euh.. Drogue, oui…

Il tenta sans succès d’ouvrir la porte, celle-ci était sans aucun doute fermé à clef. Il banda tous ses muscles de gorille et tira de toutes ses forces, la porte produisant des bruits ressemblant fortement à des cris humains sous la pression que lui imposait Cool Gorilla avant de finalement sauter de ses gonds, restant entre les grosses mains du primate, ce qui donna une nouvelle idée à celui-ci, pour la suite des choses. Il prit un élan et balança la porte à l’intérieur de la pièce, celle-ci fracassant au passage deux étagères dont les contenus allèrent s’écraser au sol dans une cacophonie d’éclat de verre quelconque. Le vilain se retourna alors vers sa comparse, le sourire le plus large de la Terre scotché au visage.

- Tu vois, on m’a envoyé ici détruire le produit que j’ai décrit… Mais comme je sais pas ce à quoi il ressemble, je vais tout simplement tout détruire! Ensuite, j’aurai qu’à déguerpir et tout le monde sera heureux!

Et sa porte de sortie serait le véhicule blindé, son véritable objectif. Voilà qui était parfait! D’un pas assuré, il pénétra dans la pièce réfrigéré, prêt à faire un véritable carnage…
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Ryou Hanazawa
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Ryou Hanazawa
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Mer 26 Fév - 1:28
Et ce n'était certainement pas le macaque qui allait arranger les choses. Après une mention très déplacée de ses propres vices, après tout ce n'est pas ma faute s'il s'adonne à la spéculation et les paris sont par nature idiots, surtout si c'est pour ensuite accuser les objets de paris qui n'ont rien demandé et ont fait de leur mieux, ce qui veut aussi dire mieux qu'un primate décérébré, il s'est trouvé confronté à ses mensonges maladroits et forcé d'admettre qu'il ne s'agissait que d'un mensonge grossier ou de me servir sur un plateau d'argent ce après quoi j'en avais. Enfin il aurait dû s'il avait eu un tant soi peu de cervelle et qu'il voulait rester en vie, mais ce n'était visiblement pas le cas.

Je ne suis pas facile à choquer, je crois que cela a suffisamment été prouvé par le passé. A surprendre non plus, même si cela peut arriver. En tout cas, je sais surtout garder un contrôle presque parfait sur mon attitude et les émotions que j'affiche. Une attitude qui se veut confiante et imperturbable. Ce n'est donc pas rien d'avouer que le geste d'une stupidité absolue de mon collègue dans le crime – urgh, j'ai mal à mon amour propre, je crois que je ne l’appellerais plus jamais comme ça – m'a fait pousser un gémissement horrifié. J'aurais rapidement corrigé l'expression de pur désespoir qui me déformait le visage si ce n'était pas déjà trop tard, alors j'ai préféré continuer dans cette lancée et laisser parler une panique bien réelle.

"Mais ça ne va pas la tête ? Tu veux tous nous tuer ?"

Sa charge d'une puissance absurde avait enfoncé une porte étanche – pas blindée, je vous rassure, même si elle était sans doute trop solide pour que je puisse l'ouvrir de force comme il l'avait fait – et dévasté une grande partie des preuves entreposées à l'intérieur. Heureusement pour moi, et pour tout le monde dans le quartier, mais surtout moi, il s'était arrêté devant l'entrée ainsi créée et avait préféré m'exposer son plan plutôt que le mettre directement en application. Cela m'a donné l'occasion de sprinter et me placer entre lui et l'intérieur du compartiment réfrigéré, les bras et jambes écartés pour bien lui bloquer le chemin. Il pouvait aisément me forcer à bouger, mais le but était avant tout de faire passer un message.

"D'accord, trois raisons pour ne pas faire ça ! La première, il y a là-dedans assez de pathogènes et de poisons volatiles pour tuer tout le quartier s'ils sont libérés dans l'air sans précaution ! Ton petit tour de force, aussi spectaculaire soit-il, nous a peut-être déjà condamnés tous les deux, et chaque fiole ou sachet de poudre pulvérisé ne fera qu'augmenter les risques !"

Le seul fait que je sois là, à ressasser tout ça, est la preuve que ça n'est pas arrivé, rien de mortel n'a effectivement été relâché dans l'air. Rien d'ingérable, en tout cas. Mais cela aurait pu arriver, ce qui redonnait du crédit à l'hypothèse selon laquelle le primate était un total abruti dépourvu de matière grise. A partir de là, j'ai ramené un de mes bras tendus vers moi et l'ai brandit sous le nez du singe, deux doigts tendus.

"La seconde, ce que JE – j'ai élevé la voix en prononçant ce mot précis – suis venue chercher se trouve aussi dans cette pièce, et je suis supposée le ramener en bon état ! Et si je découvre que tu as saboté mon opération par pure flemme, je vais être extrêmement fâchée, et si tu as vraiment parié sur moi au God Hand, c'est que tu sais ne pas vouloir me fâcher."

Ce n'était techniquement pas un mensonge, ce que je cherchais était effectivement dans cette pièce, et je ne voulais pas lui révéler précisément ce dont il s'agissait. Après tout, jusque ici il suivait le schéma classique du menteur pathologique, forcé de couvrir chaque couche d'affabulation avec une autre encore plus absurde pour ne pas admettre que la précédente était une invention, mais il devrait reconnaître qu'il avait atteint son point de rupture à un moment ou à un autre, et j'avais peur qu'il ne sombre alors dans une rage aussi absurde que le reste de son comportement. Il valait mieux le laisser poursuivre dans son délire jusqu'au bout et accepter que tout ce qu'il disait était aussi faux qu'idiot. J'ai donc levé un troisième doigt.

"La dernière, il y a là-dedans des drogues et autres réactifs rares qui peuvent se vendre une fortune au marché noir, et je connais des tas d'acheteurs qui seraient ravis de mettre la main sur certains de ces trucs. Chaque truc que tu détruis là-dedans, c'est un gros tas de billets que tu incendies sans raison, tas de billet qui pourrait être dans ta poche ! Un criminel de ton calibre n'aura aucun mal à trouver comment fourguer tout ça, ou au moins les marchandises les plus basiques. Ce n'est pas parce que tu as un travail précis que tu ne peux pas te faire des à-côté, après tout."

En vérité, je gagne plus d'argent en raflant des marchandises à fourguer ou en jouant avec les compte en banque de mes victimes qu'en étant payée pour mes contrats. Ils étaient avant tout une bonne excuse pour commettre mes crimes, un moyen pratique de cacher mes véritables revenus et de construire ma réputation. Frapper au hasard au nom du butin, c'était très commun et peu élégant, après tout, alors que le mercenariat avait un certain panache, une aura unique. Mais je ne vais pas vous faire un cours à ce sujet. Sachez donc qu'après ces démonstrations simples et claires, j'avais bon espoir que même un imbécile incapable de pensée logique ait compris que ce qu'il faisait était idiot. Qu'il aille donc chercher son propre butin et laisse le mien en paix. En attendant, j'ai fait un pas en arrière et suis entrée dans le local réfrigéré.

"Considère ces conseils comme un remboursement pour les bananes perdues, ta vie vaut bien au moins ça. Et si tu veux y réfléchir, vas-y, en attendant je vais me remplir les poches."

Je vais être parfaitement franche, j'avais bon espoir qu'il reste des somnifères encore en bon état quelque part dans cette pièce, sous forme de fléchettes hypodermiques peut-être. Quelque chose à injecter dans l'organisme du macaque pour le calmer définitivement et l'empêcher de causer plus de dégâts. Mais surtout, il fallait que je repère rapidement, très rapidement, ma prise. Avant qu'il mette la main dessus et la broie juste pour satisfaire son délire mythomane mal joué.


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Miles Smith
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Miles Smith
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Lun 27 Avr - 18:54
Alors qu’il allait entrer dans la salle, la villainesse vint se poster juste devant lui, un air paniqué qui lui allait très mal scotché au visage et lui hurlant dessus. Si, en temps normal, Miles aurait été déçu et fâché qu’on l’empêche de casser des trucs, l’air paniqué qui semblait si peu naturelle sur le visage de Moriarty le faisait plutôt sourire, le rendant ainsi un peu plus doux. Aussi, les différents conseils que lui prodiguèrent sa « collègue in crime » n’était pas si mauvais. Il imaginait qu’il pourrait sans difficulté fourguer une caisse de ces produits dans le véhicule qui était originellement sa cible et ainsi doubler le cachet qu’il demandait aux Yakuza, vu le bonus…

- Bon, tout d’abord, on est d’accord qu’un quartier ou deux de moins dans cette ville n’aurait pas fait de tort, à la quantité il y en a, mais soit, je vais tenter d’être euh… Comment on dit? Ah ouais… Prudent

Ce mot sonnait si faux dans la bouche du gorille que même lui ne se crut pas une seule seconde, mais bon, il pouvait toujours essayer, pour une fois. Il contourna donc l’autre voleuse pour entrer dans la pièce. Son premier tour de force n’avait fait s’écrouler qu’une seule des étagères au-dessus de laquelle se trouvait un panneau toujours intact où il était indiqué en grosses lettres « Pharmaceutique ». Il pointa celle-ci du doigt, ce tournant vers Lady Moriarty.

- Tu vois bien sœurette, que tu paniquais pour rien? C’est complètement inoffensif, des trucs qui viennent d’une ferme à seutiques! D’ailleurs, c’est quoi des seutiques?

Dans un coin de la pièce, il aperçu un bac vide, ayant probablement servi au transport d’un récent arrivage et ce saisi de celui-ci. Il s’approcha de l’étagère dont le panneau indiquait un mot très lisible pour lui, à savoir « stupéfiant » et plaça le panier juste devant. Ensuite, de son gros bras velu, il balaya tous les produits, les faisant tomber avec grand fracas dans son bac de transport. Les contenants utilisés par la police devaient être quand même assez solide (quelque part entre « résiste à une chute de 10 centimètres et écrasé par une porte robuste), car aucun d’entre eux ne se fracassa en atterrissant dans le bac. Il fit le même manège avec deux autres étagères estampillées du même panneau, puis se dirigea vers la sortie.

- Dans tout ça, je dois avoir ce que je cherche, le client fera le tri lui-même! Maintenant, je m’arrache, je crois avoir aperçu un bon moyen de le faire sur les caméras tout à l’heure… Tu prends ce dont tu as besoin et tu me suis? Y’a de la place sur deux dans ma porte de sortie!

Sur ces mots et sans un regard en arrière pour voir si l’autre le suivait ou non, le primate s’éloigna de la pièce réfrigérée, se dirigeant vers le hangar avec les véhicules. Emportant avec lui son butin, à savoir à peu près toutes les drogues que la police de ce secteur avait confisquées dans les derniers mois.
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