Feuille de personnageTitre: La ForgeExpérience: 185/500Alter: Falsification | Anastasia RasperezapisRang D+  Lun 4 Nov - 9:48 La Forge "Et quand tout le monde sera super… Plus personne ne le sera." Anastasia Rasperezapis Falsification Ce n'est pas exagérer que de dire que toute la vie d’Anastasia est possible grâce à son alter. Falsification permet à Anastasia, d'un contact prolongé avec un document textuel, de le modifier. Réécrire les termes d'un contrat, ajouter quelques zéros dans un chèque, effacer sa signature… Sa vitesse de falsification est à peu près égale à sa vitesse d'écriture sur clavier (étant entraînée dans ce domaine, elle est très rapide, mais elle sera moins preste si elle est fatiguée par exemple). La police d’écriture ou la calligraphie du texte édité sera la même que celle du texte original. Elle doit avoir une idée précise de l’apparence du document pour utiliser son alter dessus et ne peut pas, par exemple, altérer un contrat dont elle ne voit que le verso. Pour modifier un document numérique, elle doit être proche (10cm ou moins) du disque dur dans lequel est stocké le document et connaître la localisation de ce dernier au sein de l’arborescence.
Elle doit établir un contact visuel avec le document pour le modifier, qu'il s'agisse d'un document physique ou virtuel (auquel cas elle passe par un écran par exemple).
Elle ne peut modifier les photographies ou les schémas présents sur un document que si elle a sous les yeux une autre photo ou dessin par lequel elle peut remplacer le contenu d'origine. Elle est encore incapable d'altérer des documents audio ou vidéo, mais si elle met la main sur le disque dur les contenant, elle peut corrompre les fichiers et les rendre illisibles et irrécupérables. Elle ne peut altérer de manière compréhensible que les documents qu'elle peut déchiffrer et, par conséquent, du texte en arabe ou coréen par exemple, est inaltérable, Anastasia ne comprenant pas les alphabets utilisés (elle peut toutefois effacer ou superposer des caractères afin de rendre le texte incompréhensible). Sa modification ne s'applique qu'au document précis qu'elle altère, ses éventuelles copies à travers le monde restent inchangées (la photocopie ou le scan d'un document modifié restent modifiées, toutefois). | Informations sur le personnage • NOM : Pперезапись (prononcé Rasperezapis).
• PRÉNOM : Anastasia Gennadovna (sa famille l’appelait Nastia).
• TITRE : La Forge.
• AGE : 30 ans.
• NATIONALITÉ : Née au Japon, elle descend toutefois d'immigrants russes et n'a qu'un quart de sang japonais.
• GROUPE : Vilain.
• RANG : E.
• Avatar : Sae Niijima - Persona 5.
• Comment avez-vous connu le forum ? : TC.
• CODE DU RÈGLEMENT : Validé par Léo
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Une passion ardente dans son cœur... | ...qui contraste avec sa désinvolture délibérée. |
Mastermind et femme fatale... | |
| Description physique Anastasia est une femme de trente ans passés qui en fait vingt-cinq. On dit souvent que l’argent rend beau, et c’est probablement vrai si on se fie à elle. Des longs cheveux gris, impeccablement coiffés en toute circonstance, qu’elle ne tient non pas de son âge ou de colorations quelconques, mais de résidus d’Alters, comme c’est le cas de bon nombre de citoyens aux cheveux farfelus à cette époque. Des jambes interminables, la plaçant à un bon mètre quatre-vingt peu caractéristique de la majorité des femmes du pays. Des grands yeux noisette, qu’elle souligne d’une très légère couche d’eye-liner. Anastasia privilégie les tenues sombres, assez serrées, ne portant à peu près jamais de robes. Elle s’habille de sorte à imposer un certain respect, aussi superficiel soit-il, à l’observateur lambda.
Quand elle est La Forge, toutefois, elle se permet un peu plus d’excentricité, sans pour autant adopter un style complètement débraillé. Un chemisier blanc, par-dessus lequel sont enfilés un corsage noir et une veste noire, courte, généralement portée avec les manches retroussées. Un pantalon moulant noir, parsemé de holsters et de ceinturons à poches divers, permettant un accès rapide et non-encombrant à ses divers gadgets. De hautes bottes noires à talons. Une paire de gants noirs. Une cravate d’un rouge éclatant apporte une touche de couleur qui contraste avec le côté monochrome de l’ensemble. Elle arbore un masque noir bordé d’argent, dissimulant partiellement son visage. Enfin, elle porte des lentilles de contact rouges, faisant ressortir ses yeux à travers le noir de son masque. L’intérêt de ce costume est, avant tout, de dissimuler les nombreux gadgets qu’il recèle. Par-dessous, Anastasia porte en effet une combinaison fine de sa propre conception, dont l’utilité sera révélée plus loin. Divers autres mécanismes et équipements sont camouflés dans sa tenue.
En contraste radical avec ses styles « extérieurs », Anastasia se laisse complètement aller quand elle est seule chez elle, portant joggings et débardeurs, de sorte à être à l’aise pour travailler, et laissant ses cheveux tels qu’elle les trouve au réveil, les attachants parfois en une queue de cheval simple s’ils s’avèrent gênants.
Anastasia n’est pas particulièrement musclée ni épaisse, mais travaille sur cet aspect d’elle-même afin d’être plus efficace dans l’exercice de son « travail ».
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Description psychologique Anastasia est une femme extrêmement curieuse, que ce soit sur un plan intellectuel ou sur un plan purement superficiel. Elle aime apprendre et voit l’information comme un trésor infini. Qu’il s’agisse des derniers ragots ou d’un détail très spécifique de l’histoire du pays, elle se fera un plaisir d’écouter et d’intégrer ces informations. C’est cette curiosité dévorante qui explique en partie sa grande réussite académique.
Anastasia est intelligente et consciente de l’être mais ne cherche pas à le démontrer à tous, bien au contraire. Au naturel, elle agit avec une certaine nonchalance et se montre assez familière, même avec des inconnus complets, un trait qu’elle attribue à ses nombreuses années passées à étudier en France. Pour sa survie, néanmoins, elle se force à jouer des rôles.
Anastasia a aiguisé, au fil du temps, son talent d’actrice, mais est très mauvaise pour improviser. Si elle doit mentir sur son identité et sa personnalité, elle doit d’abord inventer complètement un personnage, de son passé à ses moindres tics. C’est ce faisant qu’elle arrive la plupart du temps à adopter une attitude sérieuse et stricte. Ce n’est toutefois pas là son comportement naturel et il lui arrive de commettre des erreurs quand elle se force à agir ainsi. La véritable Anastasia est une nerd passionnée de technologie, dotée d’un manque complet d’esprit pratique "commun" qui tranche radicalement avec ses capacités intellectuelles. Elle a du mal à comprendre le fonctionnement de certaines règles de société ou à adopter une méthode simple et efficace pour accomplir une tâche quelconque. Les outils "trop simples" la laissent perplexe et par exemple, si elle est capable de déchiffrer un code informatique complexe ou de "désosser" une voiture dans son esprit, il faudra lui expliquer comment tenir efficacement un balais, son premier instinct étant de le saisir avec les mains jointes à son extrémité et de pousser les déchets loin d’elle au moyen de la brosse.
Si Anastasia est assez intelligente, il n’y a pas d’autre terme pour décrire sa maîtrise de l’ingénierie et de la mécanique que le génie. Ayant mené des études de conception d’équipement super-héroïque, elle a pu s’exposer à des matériaux rares, découvrir des alters incroyablement spécifiques et a fréquenté des sommités du monde de la manufacture. Bien souvent, quand elle réfléchit, elle assemble, démonte, reconstruit ou combine des mécanismes plus ou moins complexes, presque par réflexe (son atelier est avec le temps devenu un véritable bric-à-brac jonché de rouages, de minuscules vis et de croisements étranges entre des boîtes à musiques et des briquets).
Son défaut principal réside dans sa tendance à ne pas prendre grand-chose avec le sérieux nécessaire et dans son incapacité à se lier profondément avec qui que ce soit, la faute à sa vie presque autarcique et à la désinvolture évoquée précédemment. Il y a toutefois une cause pour laquelle elle est prête à donner sa vie : la légalisation de l’usage des alters en public. Tout ce qu’elle fait, elle le fait pour atteindre cet objectif. Si elle est incapable de prendre la vie de quiconque elle-même, Anastasia n’a aucun souci avec le fait d’envisager que les équipements qu’elle conçoit puissent être utilisés pour commettre des crimes majeurs, ayant effectué un travail sur elle-même pour se convaincre que dans ce cas de figure, elle ne serait pas directement responsable d’un point de vue moral. De manière générale, elle n’est pas vraiment à l’aise sur le terrain, bien qu’elle se force de plus en plus à commettre des méfaits « directs », au nom de sa cause.
Elle pourrait être qualifiée de créature nocturne et il lui arrive bien souvent de passer une bonne semaine sans voir la lumière du jour. En terme de hobby, elle est une grande lectrice mais n’a à peu près aucune culture cinématographique et musicale. Elle n’écoute par ailleurs jamais de musique volontairement, en raison du fait qu’elle trouve que les sons extérieurs étouffent le bruit de ses propres pensées. Elle est extrêmement sensible aux sons répétitifs, qui l’irritent aux plus haut point, mais arrive à les gérer lorsqu’elle en est à l’origine. Quand elle est seule, elle porte en quasi-permanence des bouchons d’oreille.
Si elle utilise son alter dans sa vie de tous les jours, principalement pour se faire passer pour ce qu’elle n’est pas, elle sait toutefois rester prudente à ce niveau et veille à détruire toutes les preuves d’usurpation d’identité une fois l’acte effectué.
Histoire Nées au Japon, Natalya et Anastasia sont les filles de Gennady Pперезапись et Anna Clarent, travaillant tous les deux dans la publicité. Très tôt, la jeune Anastasia se sent étouffée par Tokyo et plus précisément, par la menace super-vilaine qu’elle perçoit comme constante en dépit de la présence du symbole de la paix. Sa sensibilité élevée, notamment aux sons, n’aide pas à supporter la vie dans un lieu aussi bondé, bruyant et coloré. Bien qu’absolument brillante, sa sensibilité et son mal-être profond l’empêchent de se lier d’amitié avec quiconque. Quand bien même elle ressent un amour certain envers sa famille, plus particulièrement sa jumelle, elle a du mal à approcher les siens et à clairement exprimer son affection. Avec le temps, sa vision de la société Japonaise se développe et elle arrive à la conclusion suivante : son véritable problème vient de l’impuissance du peuple, le citoyen moyen étant condamné à être un héros ou à devoir prier pour qu’un d’entre eux soit dans les parages s’il tient à survivre. Âgée de 15 ans, Anastasia saute sur la première occasion de quitter le pays et part à Paris, où elle suit des études d’ingénierie, en spécialisation Équipement Super-Héroïque, dans le but de s'éloigner du Japon qui la gêne tant.
Élève absolument brillante, elle est motivée par l’idée de pouvoir créer des équipements légaux permettant à un citoyen de se défendre contre un super-vilain, quelque soit son alter, les bombes au poivre et même les tasers étant bien souvent inefficaces face aux menaces surhumaines.
Sa vie prend un tournant vers la fin de ses études, quand, en route pour présenter son projet de thèse, elle arrive au beau milieu d’un combat de rue opposant un groupe de super-criminels à un duo de héros. Prise entre deux feux, elle progresse tant bien que mal mais, dans le chaos ambiant, peine à quitter les lieux et se retrouve menacée par l’un des vilains. Par réflexe, elle dégaine l’objet de sa thèse, une arme à courte portée supposée répliquer un jet de flammes similaire à ceux produits par Endeavor. Mais l’arme se révèle être mal calibrée et inflige des brûlures quasi-mortelles au criminel.
Connaissant les lois du pays, Anastasia sait qu’elle risque des représailles judiciaires en raison de sa possession d’armes illégales et de l’utilisation de ces dernières. Sans attendre, avec une rapidité et une précision qui auraient pu porter à croire qu’elle avait prévu tout cela, elle quitte les lieux, utilise son alter pour se créer de faux papiers et quitte le pays au plus vite. La jeune femme se lance alors dans un projet fou de tour du monde, qui lui prendra 9 ans. Sur le coup, elle n’a aucun égard pour sa famille qui attendait des signes de vie, au Japon. Elle a le sentiment d’aller vers quelque chose de grand. Une crise d’adolescence en retard, une découverte de soi nécessaire quoique forcée.
Au cours de son périple, elle se renseigne sur les lois des divers pays qu’elle traverse, en particulier sur leur rapport aux Alters. En alternant les petits boulots et en usant intelligemment de son Alter, elle réussit à vivre sans grand soucis. Le bilan de son voyage est sans appel : les civils à travers le monde sont trop peu préparés et se reposent bien trop sur une poignée d’individus plus ou moins qualifiés.
Anastasia, passée par de nombreuses identités au cours des dernières années, retourne au Japon, pays qui fut en premier lieu la source de son angoisse et, selon elle, l’un des pire pays en terme de régulation des alters. Elle adopte le nom d’Okuni Mikage et se lance alors à corps perdu dans le projet « Libres et Égaux ». Son mode opératoire : produire des équipements super-héroïques et les vendre à des criminels, de sorte à rendre la menace des super-vilains si grande que le gouvernement soit forcé à lever la loi interdisant l’utilisation d’alters en public. La deuxième étape de son plan pourra alors se lancer, et elle vendra à bas prix des équipements dont les fonctions imitent certains alters, permettant ainsi aux sans-alters et à ceux que les pouvoirs handicapent de se défendre dans ce Japon nouveau. Ainsi, selon elle, le peuple connaîtra un état de Paix Absolue bien supérieure à la paix précaire maintenue par All Might. Une société super-héroïque pour tous.
Quand bien même elle se lance, la jeune femme n’est qu’une débutante dans un milieu déjà bien rôdé, et peu sont prêts à payer le prix fort pour se procurer un équipement sur mesure quand des équipements héroïques volés se trouvent à moitié moins cher auprès des receleurs sans scrupules. Elle n’a pas fabriqué les bombes qui rasèrent Ketsubutsu. Elle ne créa pas l’équipement qui aida à la coordination des Nomus déchaînés sur Hosu. Néanmoins, les affaires commencèrent lorsqu’elle parvint à attirer l’attention d’une véritable star de la vilenie. Une canne somme toute assez sobre plus tard, Okuni se retrouve dans la cour des grands.
Depuis quelques mois, « Okuni » a commencé à s’entraîner et à concevoir des équipements taillés pour son usage personnel, de sorte à ce qu’elle soit capable de commettre des crimes, afin d’attirer l’attention de clients plus puissants et nombreux. Sous l’identité de « La Forge », Okuni Mikage compte bien mener à son terme son projet d’envergure nationale.
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