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Gangsta's Paradise [PV Alliance des Vilains]

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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Dim 24 Nov - 17:32
J’ai parfois l’impression d’aller un poil trop vite en besogne. Il y a un mois, je remettais ma première création en tant que criminelle à Lady Moriarty. Avant-hier, je galérais sur la plage pour rencontrer Cool Gorilla. Et aujourd’hui, j’avais été contactée par l’Alliance des Vilains, oui, cette Alliance-là, pour… Parler affaires, m’avait-on dit. Je n’avais pas été contactée par une seule petite frappe, juste des pontes du milieu criminel. Mes tarifs étaient-ils si exorbitants que ça ? Je devrais y réfléchir un de ces quatre.

Je sentais vraiment l’arnaque venir. J’ai beau être une bleue, je connais un minimum le milieu, je suis informée. Giran était le fournisseur de l’Alliance, aux dernières nouvelles. Bien sûr, il se contentait de fouiller dans les merdes du marché noir et d’à-peine les bidouiller pour fournir des costumes dignes de ce nom à ses clients mais… Il n’était pas cher et avait une éthique irréprochable à ce qu’on disait. J’avais un peu peur d’empiéter sur son territoire. Une fois de plus, j’étais bourrée de gadgets me permettant d’optimiser la fuite si nécessaire. Je pense ne pas accorder assez de valeur à mon existence. Après tout, s’ils me tuaient, ils n’auraient rien. Mais bon, on n’était jamais assez prudent.

J’avais rendez-vous dans une ruelle précise de Yokohama. À partir de là, un membre de l’Alliance devait venir à ma rencontre et m’amener au point de rendez-vous. Plus précautionneux que ce qu’on pourrait croire, ceux-là. Ça expliquait le fait qu’aucun n’ait encore été arrêté. Ou n’ait péri dans des circonstances stupides et suspectes.

Me voilà, valises en main, rien sur le dos, moins chargée que pour Cool Gorilla (je ne démarchais pas, après tout, j’étais déjà engagée, je n’avais pas besoin d’autant d’exemples de mes travaux), costume sur le corps, attendant dans le froid de la nuit automnale. Ma combinaison me tenait chaud, mais mon visage était moins protégé. À ne pas en douter, mes joues étaient carmines sous la morsure du froid.

Un bruit attira mon attention. Mon regard se braqua dans sa direction. Ce n’était clairement pas un policier, un héros, ni même un citadin lambda. À la lueur de la lune, je reconnaissait là la silhouette d’un membre de l’Alliance. Leurs visages à tous avait déjà plus ou moins circulé sur le net et dans les journaux. Des tronches gratinées, pour certains. Et la stabilité mentale qui va de pair avec de tels faciès, bien sûr. Je souriais, mi-excitée, mi-nerveuse.

"Bien le bonjour, j’imagine que vous représentez l’Alliance. Je suis La Forge, pour vous servir. Pardonnez mon incapacité à vous serrer la main, j’ai bien peur que les miennes soient prises."

Je levais mes valises pour illustrer mes propos.

"J’imagine que vous ne voulez pas parler affaires ici, il y a un méchant courant d’air."

En piétinant un peu sur place j'avais marché dans une flaque un peu plus tôt et, par conséquent, je commençais à me geler les orteils du pied droit. D'où ma proposition d'aller quelque part avec, je l'espère, du chauffage.


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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Mar 26 Nov - 10:31
"Bien le bonjour, j’imagine que vous représentez l’Alliance. Je suis La Forge, pour vous servir. Pardonnez mon incapacité à vous serrer la main, j’ai bien peur que les miennes soient prises."

"Alucard Dracula, modeste lieutenant de notre petite famille. Enchanté."

Les yeux rouges sang du Vampire se fixèrent sur le corps de la Forge. Une femme, la vingtaine ou la trentaine, impeccablement habillée... Des valises, sans doute remplies d'armes ou des documents importants, chargeaient bien lourdement ses petits bras. Son corps était bien maintenu, mais il n'avait pas l'impression qu'elle résisterait à la moindre attaque. Elle lui semblait bien faible pour une vendeuse d'arme. Elle en avait l'allure mais pas l'assurance. Il se dégageait d'elle quelque chose de naïf, de presque innocent. Dans ces conditions l'absence de garde du corps était surprenante mais il ne fallait pas juger un livre sur sa couverture : peut-être qu'un tireur d'élite surveillait la zone depuis un toit. Peut-être que l'Alter de la trafiquante lui garantissait d'être en sécurité en cas de dérapage. Peut-être que quelque chose la surveillait dans l'ombre. Une chose restait cependant certaine : le bourreau n'avait pas l'impression d'avoir mis son nez dans un piège. Un petit sourire de connivence apparu sur son visage et le blanc de sa peau se résorba lentement, laissant apparaitre une apparence beaucoup plus humaine. Ses yeux reprirent leur couleur marron, et il se laissa aller à la négociation.

Black Mist lui avait confirmé le fait que la Forge n'avait pas grande réputation dans le milieu, mais on était jamais trop prudent.

"J’imagine que vous ne voulez pas parler affaires ici, il y a un méchant courant d’air."

"Suivez moi. Nous discuterons dans un endroit plus sécurisé."

Le super vilain le plus corporate du Japon tourna les talons et remonta la rue, son partenaire commercial derrière les talons. Il lui aurait bien proposé de porter ses valises, galanterie oblige, mais toucher l'équipement d'une trafiquante d'arme n'était pas dans ses projets immédiats. Le duo finit par se retrouver devant une voiture tout ce qu'il y avait de plus classique, une familiale japonaise de basse condition, et le Vampire ouvrit la porte sans se départir de son visage de gentleman. L'ironie de la situation était tout ce qu'il lui fallait pour éblouir cette soirée.

Il avait hâte de voir ses coéquipiers ouvrir ce petit bonhomme de femme en quatre pour obtenir la fabrication d'équipements abracadabrantesques.

"Si vous voulez bien prendre la peine de monter."

La voiture démarra avec un gentil petit ronronnement avant de s'engager sur la route. Si Alucard avait eut de l'argent, et suffisamment de pouvoir pour le montrer, il aurait investi dans un modèle un peu plus sportif mais les joies de la cavale l'empêchait de faire des investissements de ce style. Les voitures qu'il utilisait étaient bien souvent volées par ses soins, ou rachetées à des gens qui le faisait à sa place, ce qui leur donnaient une espérance de vie assez courte. On se retrouvait souvent à devoir les brûler pour camoufler quelque chose, ce qui n'était pas vraiment la meilleur méthode lorsque l'on possédait des véhicules hors de prix. Restait que cette petite quatre roues était parfaite pour ne pas créer de soupçons.

Le bourreau de la Ligue finit par se garer aux alentours d'un hangar. L'endroit, coincé entre deux immeubles d'habitations aussi minables que possible, incarnait la définition du concept de "coupe gorge". Il ne comprenait pas vraiment le choix de Rosa en matière de logemebt, elle qui semblait pourtant apprécier le confort et les choses qui brillaient d'une manière général, mais il n'allait certainement pas lui reprocher de vivre pour pas cher dans un bâtiment abandonné et miteux. Restait que, avant d'introduire leur nouveau partenaire dans ce petit paradis sur terre, il allait falloir mettre quelques grandes règles sur le tapis.

Travailler avec sa famille n'était pas un boulot pour comptable en costard. C'était un job pour infirmier psychiatrique.

"Avant que vous ne descendiez de ce véhicule, je tiens à vous rappeler que la plupart des individus qui compose notre Ligue ne sont pas connu pour être facilement approchable. Certains ont des tocs, d'autres montrent des comportements anti-sociaux. Sachez que, tant que moi ou un autre membre nous occupons de les surveiller, vous n'êtes pas à risque en leur présence."

Ce petit point étant réglé, le bourreau de la Ligue descendit du véhicule pour ouvrir une des portes en métal rouillé. La visite du zoo venait tout juste de commencer...

"La vendeuse d'arme vient d'arriver."


Dernière édition par Alucard Dracula le Dim 19 Jan - 0:26, édité 1 fois
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Naoya Fudo
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Mar 26 Nov - 16:40

FUDO
Naoya

Tout plein
de vilains

DU LOOT!!!
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"Avant que vous ne descendiez de ce véhicule, je tiens à vous rappeler que la plupart des individus qui compose notre Ligue ne sont pas connu pour être facilement approchable. Certains ont des tocs, d'autres montrent des comportements anti-sociaux. Sachez que, tant que moi ou un autre membre nous occupons de les surveiller, vous n'êtes pas à risque en leur présence.
-ZZzzz... ZZzzz..."

Aujourd'hui est un jour un peu spécial. Pas de mission, pas de ballade en ville, une partie de la ligue est réunie dans la hangar de Rosa. Le genre de réunion que Naoya n'avait pas encore faite, une première pour lui... Mais c'est ses ronflements qui répondirent à la prévention d'Alucard à leur future collaboratrice. Une voix étouffé derrière la porte, une porte qui cachent certaines des personnes les plus dangereuses du pays... Vous devinez bien que dans son état, Naoya n'a pas du tout conscience de tout ça. Depuis combien de temps est-il ici, étalé sur ce sofa, dormant la bouche grande ouverte, un filet de bave sur la joue et sa casquette se soulevant et s'abaissant sur sa poitrine au rythme de ses ronflements? Au moins deux heures, ignorant même l'existence de cette "réunion d'affaire". Si on l'avait prévenu, sa mémoire avait choisi de supprimer l'information directement après.

"La vendeuse d'arme vient d'arriver.
-Zzz.. Hein? Quequoi? Qu'est ce que vous faites tous là?!"

Réveillé par le claquement de la porte en sursaut, sa caquette volant dans l'action, l'esprit de Naoya est bien trop embrumer pour assimiler l'apparition de toute cette bande dans son squatte... Enfin dans le hangar de Rosa. Levant et tournant sa tête pour balader ses yeux noirs plissés sur la troupe, son visage s'arrête sur la source de son réveil. S'il reconnait assez rapidement Alucard, la femme se trouvant à ses côtés ne lui dit absolument rien.

"Nop, inconnue au bataillon..dit-il en s'étirant pour se lever Vous auriez put m'réveiller le coupains, j'savais po qu'on avait une invitée! "

Nonchalamment, il se lève en défroissant son débardeur blanc et remettant sa casquette sur son crâne. Malgré ses yeux encore à moitié fermés, son visage arbore son sourire habituel pour saluer le vampire ainsi que leur invitée.

"Yo Alucard comment va? T'as vu on a tout retaper depuis "l'accident" haha! Salut, t'es une nouvelle parmi nous? Wow t'as du bol t'as carrément un comité d'acceuil, j'ai po eu cette chance haha!"

Sa main droite grattant l'arrière de son crâne, il s'approcha de ce qu'il pense la nouvelle recrue en rigolant de bon cœur, ignorant totalement qu'il est à côté de la plaque.. Du Naoya tout craché en somme.

"Hein?"

Et oui, il est plutôt évident que quelque chose cloche Naya, tu vois pas ces regards braqués vers toi? Son rire se calme, comme s'il avait compris quelque chose...

"Ho j'oublie les bonne manière moi c'est Na... Hum ça fait peut-être pas très sérieux de balancer son nom ainsi aux nouveaux... Va falloir que j'me trouve un pseudo un jour les gars!"

Il avait bien compris un truc, mais pas la bonne.. Au moins il se présente comme quelqu'un de poli... Non même en y réfléchissant c'était un fiasco totale.

"Enfin bref, comment on doit t'appeler?!"

Il tend un main chaleureuse, ignorant que son interlocutrice avait la sienne prise par cette valise qui aurait put lui mettre la puce à l'oreille, symbole d'un "Bienvenu dans la bande!". Je laisse tombé, si je n'ai pas réussi à lui faire tilter, les autres y arriveront surement mieux que moi..  
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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Mar 26 Nov - 20:09
Rose, vert, et noir… trois couleurs qui, pour les connaisseurs, trahissent le client actuel de la couturière de l’Alliance. Elle passait son aiguille dans le tissu, répétant des mouvements assez similaires. Certains lui avaient déjà dit qu’une machine à coudre lui permettrait de faire ça plus rapidement, mais si on commençait à déléguer nos petits plaisirs à la machine, que nous restera-t-il. En plus de son refus d’utiliser la modernité, et même si la technique qu’elle avait travaillée lui permettait de s’en dispenser, elle utilisait toujours un dé à coudre, en compagnie d’un bracelet porte-épingles autour du poignet. Cette volonté d’exercer cela « à l’ancienne » était bien l’une des seules choses de son passé refoulé qui vivaient encore.
Faire un vêtement de A à Z était quelque chose de bien plus satisfaisant que de faciliter la tâche via l’utilisation d’une quelconque technologie. Et puis, c’était une activité qui la détendait, une chose bien nécessaire quand son métier est « considéré comme ennemi par toute forme de vie existante ». Si ce n’était que les forces de l’ordre, ça irait, mais quand des tueurs et autres vilains s’y mettent, c’est parfois épuisant. D’ailleurs, cela était en lien direct avec l’activité principale du jour.

Lady Moriarty, le Maraudeur,… Ces derniers temps, Yoko s’était retrouvée à essuyer quelques humiliations. Et pour n’importe qui, ce n’était pas chose agréable. Aujourd’hui, ils allaient rencontrer une femme dont les qualités leur permettront d’avoir un gadget ou deux qui leur permettraient d’assouvir leurs ambitions avec plus de facilité.

La porte de l’obscure planque d’Illuminación s’ouvrit. Alucard était de retour. Elle leva le regard, assistant du coin de l’œil à l’entrée des deux protagonistes. Elle était arrivée. Bien sûr, elle était masquée, mais ce n’était pas Thready qui allait faire un quelconque commentaire dessus. Et puis, lorsque l’on fournit un groupe aussi réputé que le leur, il était normal de faire attention à son identité.
Naoya se réveilla, et commença à ouvrir la bouche. Elle aurait pu oublier sa présence s’il ne ronflait pas autant, heureusement qu’elle était difficilement perturbable quand elle s’investissait dans une activité. Et comme à si attendre, il était à l’ouest. La kunoichi l’aurait bien brief sur la situation, mais il était déjà en train de roupiller lorsqu’elle était arrivée. Et puis, elle était parti du principe qu’il était renseigné.

« Encore paumé. »

À leur droite, les deux vilains qui venaient de rentrer pouvaient distinguer, malgré le manque d’éclairage, la silhouette de Thready… la tête en-bas. Accrochée au plafond grâce à son alter, elle était tapie ici telle une chauve-souris. Outre le fait que ça lui permettait de travailler son alter sur la durée, elle aimait la sensation. Il y avait tout de même un nœud d’une corde dans lequel elle pouvait aussi placer ses chevilles pour reposer un peu. Un panier était également suspendu à ses côtés afin qu’elle ait à portée de bras tout le matériel nécessaire pour la confection du vêtement destiné à la légitime propriétaire des lieux. Elle déposa le tissu dans le panier, puis lâcha prise avant de pivoter pour se retrouver sur le sol sur ses deux jambes. Elle s’avança vers le groupe.

« Ce n’est pas une nouvelle recrue, elle est venue pour nous proposer ses services. En confection d’équipement. »

Elle se disait que c’était une aubaine qu’ils n’aient pas Twice à gérer en supplément. La main sur la hanche, elle se tourna à présent vers l’alliée du jour pour se présenter, de sa légendaire voix neutre.

« Je suis Thready, enchantée. »



Je parle en #D83CDE.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Mar 26 Nov - 21:32
Sacré nom que Alucard Dracula. Sacré personnage, aussi. Malgré la pénombre, je distinguais clairement son changement d’épiderme. Les rumeurs et son sobriquet ne mentaient pas, c’était un véritable vampire du vingt-deuxième siècle. Comble de la bizarrerie : nous partagions des goûts semblables en terme de costumes de super-criminels. Dans la mesure où il s’agissait là de véritables costumes. Enfin, j’ai beau dire, je porte par-dessous les habituels poncifs, la combi moulante et tout ce qui va avec. Mais qu’importe ce que je garde pour moi, c’est ce que je présente à autrui qui compte. Remarque… Il en était de même pour Alucard. Derrière ses airs exagérés de gentleman britannique (par ailleurs, il n'était pas britannique en dépit de son nom, ni roumain, je n'ai pas assez baroudé pour savoir d'où il vient mais juste assez pour savoir d'où il ne venait pas), quel genre de monstre se cachait ?

Le genre de monstre qui avait des goûts moyens en terme de voiture. Peut-être était-ce fait exprès, toujours était-il que j’espérais que cela n’était pas indicatif d’une pauvreté financière de l’Alliance.  Bon, après tout, s’ils ne mettaient pas leurs fonds dans des véhicules d’exception, peut-être était-ce pour mieux payer mes services, non ? C’est ce que je me suis dit lorsque je suis rentrée dans le tacot non sans remercier Alucard.

Le trajet me rendait un peu anxieuse, mais rien dans mon attitude ne le laissait percevoir. Je me contentais de balader mon regard un peu partout, avec le rythme parfait. Ce que j’appelle le rythme parfait, c’est de ne pas trop regarder par la fenêtre pour ne pas donner l’impression de mémoriser le trajet, ne pas attarder mon regard sur le conducteur pour ne pas qu’il se sente observé, ne pas fixer longtemps droit devant moi pour ne pas passer pour une dingue qui en fait trop, ne pas regarder obsessivement mes pieds pour conserver un semblant de confiance. En somme, changer de cible régulièrement. Pas trop rapidement, pour ne pas avoir l’air nerveuse, pas trop lent pour ne pas avoir l’air… Et bien, trop lente. C’est très compliqué, je sais, et plus ou moins personne ne remarque une telle attitude consciemment. Mais je ne suis pas là pour influer ouvertement. Tout est une question de comportement, passif ou non. Qu’importe s’ils s’en rendent compte ou non, l’important est de mettre les clients à l’aise.

Les lieux étaient… Bien plus dignes d’un nom comme "Alliance des Super-Vilains" que ne l’était le costume d’Alucard. Un vrai coin à traquenards. Le genre d’endroit dont je ne me serais jamais approchée à moins de 100 mètres il y a douze ans. Enfin, j’ai déjà vu à quoi ressemblait les poubelles d’un dispensaire péruvien, croyez-moi quand j’affirme que leur garage à moitié délabré faisait pâle figure par rapport à ce dernier cas de figure.

"Avant que vous ne descendiez de ce véhicule, je tiens à vous rappeler que la plupart des individus qui compose notre Ligue ne sont pas connu pour être facilement approchable. Certains ont des tocs, d'autres montrent des comportements anti-sociaux. Sachez que, tant que moi ou un autre membre nous occupons de les surveiller, vous n'êtes pas à risque en leur présence."

Mille remarques sarcastiques me passèrent à l’esprit en un dixième de seconde. Petits extraits choisis, comme ça : "Faire sauter des lycées, c’est un exemple de comportement anti-social ?", "Oui, j’ai lu récemment un article passionnant qui parlait de la corrélation entre le fait d’être une immonde bande de rats d’égout et le fait de commettre des crimes.", "Pourtant la devanture respire la stabilité, probablement en raison du mur récemment colmaté au pied duquel j’aperçois un joint écrasé.", "Vous savez, je pense que Cool Gorilla à lui tout seul vaut bien tous vos marmots dissidents.", "Votre veston est pourtant de si bon goût.", "Montaigne disait que “La plus subtile folie se fait de la plus subtile sagesse”, je présume que ça fait de cet endroit un conseil de grands sages."  et, bien sûr, "J’imagine que ça veut dire que vous n’avez pas remarqué mes tocs personnels."

"Je suis ravie de savoir que je ne cours aucun risque, en ce cas."

Hypocrisie suintante, glissant sur mon sourire dégoulinant de rouge à lèvre et de simagrées. C’est parfois dur de se retenir, mais je maîtrise mon personnage à la perfection. Je suivais le lieutenant familial vers le squat minable et… C’était à la fois pire et mieux que tout ce que j’aurais pu imaginer. J’explique :

- C’était pire que ce que j’imaginais parce que : il y avait là une quantité absurde de bric-à-brac miteux amassée ici, ce qui incluait les forces en présence, dont le plus prodigieux représentant était sans nul doute cet individu aux orbites vides de toutes pupilles et de toute intelligence, qui se permettait en plus d’étaler son manque de cellules grises sur la quasi-intégralité du canapé le plus visiblement confortable des lieux. C’était le sentiment dérangeant d’être arrivée dans une chambre d’adolescente punk à chien, décorée avec tous les bibelots qui lui plaisaient, de taille absolument démesurée et déjà occupée par ses camarades anarchistes de droite.

- C’était mieux que ce que j’imaginais parce que : il faisait plutôt chaud.

Très clairement, le positif éclipsait le négatif. En revanche, je n’appréciais pas trop le fait d’être désignée comme une "vendeuse d’armes". J’aurais presque préféré un titre exagérément grandiloquent tel que "L’ingénieure des ténèbres" ou "Celle qui apportera le feu créateur au sein de la grotte qui nous sert de domaine", plutôt que quelque chose d’aussi réducteur. Déjà, je ne me contente pas de vendre, je façonne. Et puis je ne vends pas des armes mais des moyens. J’accepte le terme "rêves" pour les criminels plus poétiques.

Ce genre de réflexion était clairement la raison pour laquelle Monsieur Dracula m’aurait jeté par la fenêtre s’il avait discuté avec moi cinq minutes alors que je ne portais pas de masque. Fort heureusement pour moi comme pour l’Alliance, ils n’avaient pas à faire avec Okuni Mikage, mais avec La Forge. Et La Forge savait tenir sa langue.

L’infernal junkie aux cheveux bleus se dirigea vers moi. J’aurais souhaité que le bruit de sa cervelle ricochant contre les parois de son crâne noie le tintamarre de stupidité pure s’échappant de ses lèvres. Mais malheureusement, il beuglait comme un sagouin, comme si le son discordant de ses inepties allait remplir son esprit vide. Et pourtant, plus que dans son néant personnel, il me semblait que c’était au sein de mon crâne à moi déjà, plein à craquer de choses et d’autres, que ses mots désaccordés tentaient de se faire une place. Je fus soudain prise de la furieuse envie de l’anesthésier et de lui injecter un pur concentré de bon sens dans le cortex cérébral afin qu’il s’endorme en tant que larve ahurie et se réveille en glorieux papillon digne de communiquer avec un autre être humain.

Mais voilà qu’il était repris par la dernière membre de l’Alliance visible ici ! Celle qui était accrochée au plafond ! Mais bien sûr ! Bon, je ne vais pas mentir, je réfléchis souvent la tête en bas. Si j’avais la force et l’Alter me permettant de faire comme elle, je passerais probablement mon temps à prendre des positions improbables pour faire tout et n’importe quoi. Elle était mignonne, perchée avec son matériel de couture à la main. Un peu primitif, comme méthode, j’aurais eu fini de coudre 5 vêtements comme le sien avant qu’elle ne passe 3 fois à travers un trou, mais bon. L’important était qu’elle venait corriger l’autre nigaud. En parlant de confection d’équipements, qui plus est ! On reconnaissait bien là quelqu’un qui avait passé un peu de temps de l’autre côté de la barrière légale. Oui, je l’ai déjà dit plus tôt, je me suis renseigné un peu avant. Toutefois, elle est la seule sur laquelle j’ai pu obtenir de vraies informations. Elle se présenta sous le nom de Thready.

Alucard Dracula, Thready et Na...

Trois clients, trois ambiances.

Je m’approchais un peu plus de Na- tout en passant la valise de ma main droite dans la gauche. C’était peu confortable mais je ne devais pas porter cela ainsi bien longtemps. Mon index ganté passa sous son menton maigrelet alors que je me dirigeais vers le fond de l’entrepôt.

"Vous êtes charmant, Gangly Boy. Trouvez-vous un nom et faites-nous en part, d’accord ? Oh, et appelez-moi La Forge, prononcé à la française. 💙"

Je joignais un clin d’œil complice et un petit sourire coquin à mes mots. Quand je parlais de savoir tenir ma langue, je n’exagérais pas. Si cela ne tenait qu’à moi j’aurais proposé à Alucard le… Tonton ? Un lieutenant de famille c’est un oncle oui. Donc, l’oncle de cette charmante famille, je lui aurait proposé d’avorter tardivement de cet enfant-là.

Je m’approchais d’une table basse à la propreté, disons, relative, et y fit un peu de place avant de poser mes valises immaculées dessus. J’étais souriante, détendue, j’avais le contrôle grâce à l’intervention de la petiote rose bonbon. Je m’assis sur le fauteuil comportant le moins de taches suspectes du lot et ouvrit rapidement une des valises, révélant des liasses de documents en tous genre, principalement des croquis et des photos de mes créations précédentes. Pas mal de feuilles vierges étaient également dans le lot, ainsi que plusieurs crayons. Je laissais ainsi la valise ouverte deux secondes avant de la refermer d’un coup.

"Bien. Avant de parler affaires, j’ai une question et plusieurs règles à mettre en place."

Prendre l’attention, faire un truc marquant, reprendre l’attention, bref, des manœuvres de marketeuse que je suivais à la lettre. Je levais un doigt vers le plafond.

"La question, tout d’abord. Je sais de source sûre que vous êtes fournis par Giran. Vous connaissez le bonhomme, très sympa avec ses clients mais il est du genre à envoyer en recommandé par la poste en vingt-huit colis les phalanges de ceux qui marchent sur ses plates-bandes. Je veux m’assurer que vous avez son accord et celui de votre boss pour tout ceci. Je n’ai pas envie que mes phalanges soient séparées de mes mains, j’en ai besoin pour bosser."

L’anecdote des phalanges, c’est un peu générique, je ne sais pas si Giran est vraiment du genre à faire ça, on m’a juste dit qu’il ne "fallait pas l’emmerder" et j’ai vu à sa photo que c’était visiblement un type capable de se procurer un bazooka pour le prix d’un élastique de slip mais qui décidait de garder sa dent en moins. Rien de plus terrifiant qu’un bonhomme qui se satisfait d’une dent en moins.

Je dressais mes autres doigts en rythme avec mes annonces suivantes.

"Ensuite, si vraiment nous pouvons procéder à une transaction sans risques pour ma personne, sachez que je ne prends que le liquide et que les paiements se font à 50 % avant le début du travail. Je ne fais pas de crédit ni de paiement en plusieurs mois. Les plans de mes créations restent confidentiels."

Je baissais mes doigts et m’enfonçait dans le fauteuil, un air satisfait sur le visage.

"Oh, et si vous avec découvert La Forge grâce à qui que ce soit, c’est le moment de mentionner cette personne. L’offre de parrainage, vous comprenez. 💙"

Bien sûr, intérieurement, j’étais mortifiée, ces trois-là étaient mentalement et physiquement capables de me tuer en un instant. Fort heureusement, ma combinaison empêchait les mouvements involontaires du style tremblements et ma façade de démarcheuse tenait pour le moment bien en place.


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Dernière édition par Anastasia Rasperezapis le Sam 18 Jan - 16:43, édité 1 fois
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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Mer 27 Nov - 15:54
La Forge était une véritable vipère.

Il fût un temps ou Alucard n'était qu'un misérable petit orphelin de rue dans un bidonville Colombien. Cette existence criminelle lui avait apprise deux-trois trucs : l'un des premier, c'était que les criminels les plus chaleureux étaient rarement les mieux attentionnés. Un autre, c'était qu'il ne fallait jamais tomber sous le charme d'un vendeur d'arme. Ces gens là étaient des vautours, leur intérêt résidait dans la violence et les cadavres. Il était difficile de ne pas se forger un complexe de Dieu assez tenace lorsque l'on faisait un métier pareil. Vendre des armes impliquait de se mettre au dessus de la masse des médiocres que l'on envisageait de nourrir à grand coup de fusils d'assauts : on n'avait pas d'idéologie, pas d'attache, juste une propension à l'adaptation et une capacité à contacter les bonnes personnes au bon moments. Lorsqu'on ne faisait pas parti du cercle le plus intime de ses gens, on ne pouvait pas leur faire confiance.

La Forge semblait être nouvelle dans le business, mais elle n'allait certainement pas s'arrêter à la Ligue et à ses alliés. Vigilants, héros jouant avec les limites de la Loi, groupuscules rivaux... Tout ces gens allaient se retrouver en possession d'armes de plus en plus puissante, de plus en plus destructrice, et si la jeune femme jouait suffisamment bien avec son agenda elle pouvait faire durer les conflits locaux aussi longtemps qu'elle le voulait. En bref elle ne servait les intérêts de personne, si ce n'est ceux des rares individus qui espéraient voir le Japon s'effondrer sous une guerre civile.

Autant dire que, pour le Vampire, faire en sorte que cette jeune femme reste en liberté allait devenir un objectif parmi les autres.

"Nos sources n’apprécieraient pas de voir leur nom circuler, je suis certain que vous comprenez."

Le hangar de Rosa était sale, ses coéquipiers mal réveillés : ce n'était pas l'aspect de la Ligue que le Vampire aurait privilégié pour une entrevue de cette ampleur, mais ça ferait l'affaire. Après tout, il était difficile de mentir sur la nature de leur petite bande de désaxés. Le bourreau se retint tout de même de demander à Naoya de passer son visage sous l'eau froide et s'alluma une cigarette. Le stylo laser, trophée arraché à un enfant inconscient, était tout l'équipement de qualité héroïque dont il avait besoin. Il n'avait jamais aimé les équipements tactiques : un homme qui ne peut se battre qu'avec l'aide d'une machine était désavantagé, et rien dans sa propre biologie ne le poussait à développer cet aspect sur le terrain. Ses crocs et son sang lui suffisait amplement, le reste n'était que gadgets.

On ne pouvait pas en dire autant de Yoko et Naoya cependant.

"Giran ne voit aucun problème à ce que nous faisions appel à vos compétences, ses services auprès de nous dépassant de loin la simple distribution d'équipement. Quand à l'argent ce n'est pas un problème. Si nous vous commandons quelque chose, nous le paieront dans les temps."


Dernière édition par Alucard Dracula le Dim 19 Jan - 0:34, édité 1 fois
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Naoya Fudo
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Ven 29 Nov - 0:08

FUDO
Naoya

Tout plein
de vilains

DU LOOT!!!
Accords en #074E85

"Encore paumé. Ce n’est pas une nouvelle recrue, elle est venue pour nous proposer ses services. En confection d’équipement.
-Huuuuuuuum.... HOLECON!"

Vous entendez ce bruit? C'est le fameux bruit du ricocher de son cerveau contre la paroie lui remettant les fusible en place, le réveillant sur le coup. Oui, j'aime beaucoup la métaphore que je reprend, car c'est d'un hochement de tête sur le côté que son corps représente cette éclat de lucidité.

"Vous êtes charmant, Gangly Boy. Trouvez-vous un nom et faites-nous en part, d’accord ? Oh, et appelez-moi La Forge, prononcé à la française.
-Haha... Ouais faudrait que j'trouve ça! Après j'sais pas si c'est discret un nom si obvious... se perd-il de nouveaux dans ses réflexion en pointant son...pitoyable physique? Excuse moi La Forge haha!"

La Forge ignore surement la réponse de Naoya. Un Naoya qui, face à cet air charmeur très certainement faux et sarcastique, resta totalement de marbre comme si le clin d’œil était passé par dessus sa casquette. Il se frotte une dernière fois les yeux et se retourne vers la table où les affaires allait se passer. Ses yeux se posent sur Yoko, qu'il appellera par la suite Thready non pas par discrétion mais par simple oubli de son prénom. Depuis son arrivé il n'avait pas fait gaffe à grand monde, quelques discutions par-ci par là, mais sa tendance à se donner en spectacle inintentionnellement fait que les autres liguards doivent mieux le connaître que lui les connaisse... Vous voyez le genre? Son pouce ce lève en direction de Thready, comme un "Tout est ok, plus d'boulette. avant de choper une chaise de bureau dont la roue manquante provoque un bruit de frottement quelque peu désagréable... L'enfourchant à l'envers, il s'allume une clope appuyé sur le dossier, prend une taffe et la souffle en faisant pendre son bras.

"Giran ne voit aucun problème à ce que nous faisions appel à vos compétences, ses services auprès de nous dépassant de loin la simple distribution d'équipement. Quand à l'argent ce n'est pas un problème. Si nous vous commandons quelque chose, nous le paieront dans les temps."

Ha oui, le temps que Naoya se joigne à eux, les négociation eurent le temps de bien débuter. Lent vous dites? Peu habitué à ce genre de discutions et de service, il ne pige pas tout. Qu'est ce qu'il peut lui demander? Quel genre d'équipement peut-elle leur fournir? Jusqu’à combien la ligue est-elle prête à investir? Est-ce qu'il se monte la tête avec de l'équipement super-héroïque et qu'elle ne peut fournir que des fusils d'asseau et des explosif? Ce serait un truc qui brancherait Rosa, comment ça se fait qu'elle soit pas là d'ailleurs? Tant de questions qui ne peut se résoudre que d'une façon.

"Excusez moi, juste... J'pas l'habitude, vous proposez quoi comme truc? J'veux dire, juste des armes ou on part sur de l'équipement un peu badass? T'as un catalogues avec des standards ou c'est du sur mesure sur l'alter? Et elle est où Rosa."

C'est bien, maintenant qu'il est réveillé il participe. Peut-être que par la suite il fera avancé le débat!
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Yoko Kotsuki
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Yoko Kotsuki
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Ven 6 Déc - 23:13
Leur invitée se présenta, sans omettre de s’adresser à Naoya d’une manière un peu sarcastique. Toujours un plaisir. Le pauvre. En réalité, c’était un poil gênant pour lui, et aussi pour eux qui étaient dans la même équipe. Est-ce qu’ils devaient vraiment s’occuper de lui comme s’il s’agissait d’un enfant ?

Après s’être installée, La Forge commença une petite introduction, avec un résumé très sympathique et spécifique de Giran. C’était à se demander si elle avait préparé un texte exprès pour les clients qu’ils étaient, ou pour tous les clients qui avaient une relation avec une personne menaçante du milieu. Puis vinrent des modalités de paiement, mais ça, ça intéressait assez peu Thready. Si elle voulait ses 50% avant le début du travail, elle pouvait les avoir. Cette dame ne risquait pas de les arnaquer de manière aussi évidente. C’était mieux, et cela pour toutes les personnes présentes dans cette pièce. L’Alliance avait déjà prévu son coup de toute façon, et s’ils se voient aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont pu s’assurer de la fiabilité de ses services. Jusqu’à ce jour en tout cas. Elle avait noté le pouce levé de Naoya durant le discours, mais elle ignorait si cela devait la rassurer. Si elle avait le moyen de lire dans ses pensées toutes les questions qu’il se posait, elle ne le serait probablement pas.

D’ailleurs, elle n’en eut pas forcément la nécessité puisqu’il leur fit part de certaines d’entre elles. En réalité ces questions n’étaient pas forcément à jeter, il sera intéressant de savoir comment se passe le choix de l’objet. Toutefois, ce n’était pas une question que Yoko s’était posée puisque d’une, ce genre de chose sera expliqué bien assez vite, et de deux, elle partait du principe qu’ils n’auraient pas pris rendez-vous avec une femme pour qu’elle leur propose de choisir un ou deux articles dans une brochure comme un enfant de 8 ans choisit ses cadeaux de Noël. Bien qu’au moins, ces enfants-là n’ont pas à payer un sous. Pour elle, de ces jours, un bon confectionneur d’équipement se devait de pouvoir assurer des commandes très libres et diverses, tant que cela se trouvait dans la limite du faisable. De toute façon, le prix était là en conséquence.

Quant à Illuminación… Déjà pourquoi ce con lâchait son prénom comme ça. Peut-être qu’il allait falloir lui scotcher la bouche d’ici le milieu de l’entrevue, à ce rythme il allait être dangereux. Bon, puisqu’elle n’était pas là, le prénom seul n’était pas une information très utilisable. Thready veillera à ne pas donner son pseudonyme pour éviter que le rapprochement soit fait, dans le doute.

« Elle a accepté de nous prêter cet endroit pour cet entretien, mais je ne sais pas où elle est. Ce n’est pas certain qu’elle vienne non plus. »

Rien de plus à ajouter sur ce sujet. Et si elle avait des questions pour leur invitée, elle les posera quand elle aura dit tout ce qu’elle avait à dire.



Je parle en #D83CDE.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Sam 18 Jan - 18:06
Pas de sources précises. La discrétion, tout ça. Forcément, je comprends que les criminels n’aient pas forcément envie de se dévoiler ainsi. Mais bon sang, c’est frustrant ! J’aimerais bien savoir qui m’a espionnée avec tant de discrétion, ou à qui Moriarty a parlé de moi… Bref, ça m’inquiète, ça m’énerve, ça me frustre, en somme comme à chaque fois que j’ai envie de savoir quelque chose et que ça m’échappe.

Au moins, Giran ne viendra pas me couper les doigts. Le fait qu’il soit prévenu me rassure… Et m’ouvre la porte à des opportunités de collaboration, qui sait ? Il faudrait que je le joigne lorsque j’aurais accumulé un peu plus d’expérience sur le terrain. S’il pouvait me débaucher de l’assistance, je ne serais pas contre.

Passées ces explications, le tonton vampire se plaça un peu plus en retrait. Monsieur avait de la bouteille, et probablement déjà ce qui lui fallait. L’adulte de service était là pour sortir le chéquier lorsque viendrait le moment de payer les jouets des gosses. Compréhensible. Et en parlant des gosses, revoilà le fils aîné qui ouvre sa boîte à sons. Je l’avais oublié, lui. Je n’avais même pas réalisé qu’il s’était rapproché de moi, comme quoi son odeur n’est pas si pénible.

Et à vrai dire, je me calme un peu en l’entendant. Pourquoi donc ? Parce que sa cacophonie se fit un peu plus mélodieuse, d’un coup. Il posait des questions. Certes, des questions un peu bêtes qui traduisaient son manque d’informations… Mais des questions qui allaient me permettre de me mettre en valeur. Mon sourire commercial ne se défit pas. J’avais la réponse à tout, sauf à celle concernant « Rosa ». Rosa, c’est qui Rosa ? Un nom qui me rappelle des souvenirs, celle d’une super-criminelle de la nouvelle génération sud-américaine, il y a quelques années de ça, Luz Rosa. Lorsque j’étais passée dans le coin durant mon tour du monde, ils parlaient d’incendier toute cette mauvaise graine à grands coups d’Aegis. Autant dire qu’il doit s’agir d’une autre Rosa. Une amie à eux si j’en crois Thready.

"Je vais tout t’expliquer, mon grand."

J’atteignis ma poche et en sortit quatre cartes de visite, que je plaçais devant moi, à leur intention et à celle de Rosa, on ne sait jamais.

"Ce que je suis capable de fabriquer, en gros, c’est exactement ce que portent les héros qui vous cherchent des noises. En mieux, vu que c’est fait pour vous et que c’est fait par moi."

J’ouvris une de mes valises à nouveau, révélant un épais carnet sur lequel était marqué « CATALOGUE » et duquel dépassaient une multitude de marques-pages. Se trouvaient également dans la valise quelques modèles d’exposition : des répliques en plastique de mes designs, permettant de donner une idée de la variété que j’offrais. Un pistolet bien kitsch orné de flammes. Une montre en apparence tout ce qu’il y a de plus banal. Un bâton pliable en trois. Une paire de lunettes rétro. Je tendis le catalogue devant moi en l’ouvrant avant de le poser sur la table.

"Je ne suis pas une grande amatrice des armes classiques, les fusils et les grenades militaires, voyez ça avec des receleurs. Je créé des super-équipements, moi. Ce que les héros utilisent pour lutter contre vous avec retenue… Je vous le fournis en vous laissant en faire ce que vous voulez."

Le catalogue montrait des croquis et des photos de produits exclusifs, des travaux réalisés durant mes études auxquels nuls n’avait accès, d’autres qui n’avaient jamais été montrés à mes enseignants. Et puis, vers la fin, là où se trouvaient les deux marques-pages les plus imposants, se trouvaient des images de mes deux commandes les plus récentes : la canne de Lady Moriarty et le lanceur de noix de coco de Cool Gorilla. Rien sur les données techniques des objets ou sur mes clients, bien sûr. Mais j’avais ouï dire que la canne avait fait son petit effet au God Hand… En allant fracasser le crâne de Thready, notamment. En espérant que ça la motive à commander au lieu de la dégoûter.

"Tenues ! Outils de soutien ! Armes ! Tout ce qui vous tente, avec la qualité professionnelle ! Je m’adapte à vos Alters, à vos envies, à votre gabarit…"

Mon ton se fit moins commercial et plus sérieux.

"Cela implique une grande confiance en moi. Vous devrez me donner toutes les  informations possibles sur vos Alters si vous voulez que mon équipement vous corresponde vraiment. Et si vous voulez par exemple des vêtements qui s’harmonisent avec l’activation de votre pouvoir, j’aurais besoin de votre ADN."

Je repris mon sourire rassurant. Je tenais à les informer au préalable.

"Si vraiment vous ne tenez pas à me fournir ces informations, j’ai toujours des équipements plus banaux et standards. Des tasers, des moyens de transport et de déplacement… Mais bien sûr on y perd en terme de facilité d’utilisation, de complémentarité de vos forces… Sans parler de l’esthétique."

La balle était dans leur camp. Me parler de leurs Alters et de leurs envies afin d’obtenir le top du top, ou rester coi et recevoir des équipements plus bas de gamme. Dans tous les cas, on m’avait promis une paye, donc bon, qu’ils me demandent des cures-dents à tête chercheuse à ce stade.


La Forge fournit la qualité héroïque à VOTRE service en bold #4d79ff.
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Alucard Dracula
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Alucard Dracula
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Dim 19 Jan - 16:13
"Je vais tout t’expliquer, mon grand... Ce que je suis capable de fabriquer, en gros, c’est exactement ce que portent les héros qui vous cherchent des noises. En mieux, vu que c’est fait pour vous et que c’est fait par moi."

Vanité, ma vanité... Chez mademoiselle la Forge tout n'était que vanité ! Vanité vis à vis de son intelligence, de son éducation, et de sa beauté... Vanité vis à vis dans son rapport aux autres, dans sa manière de se mettre au dessus de ses clients, dans cette tendance si propre aux vendeurs d'arme, celle de parler pour ne rien dire !

"Je ne suis pas une grande amatrice des armes classiques, les fusils et les grenades militaires, voyez ça avec des receleurs. Je créé des super-équipements, moi. Ce que les héros utilisent pour lutter contre vous avec retenue… Je vous le fournis en vous laissant en faire ce que vous voulez."

Il avait bien fait d'éloigner Tomura Shigaraki de la zone d'échange. Le pauvre garçon n'aurait même pas tenu plus de quelques secondes avant de devenir violent. Alucard comprenait ça. Les jeunes hommes de son style n’appréciaient pas les tactiques de ventes. Lorsque l'on rejetait l'hypocrisie, on rejetait les commerciaux. C'était l'histoire de la vie.

Le vampire se déplaça sur le coté, à la recherche d'un mur de tôle suffisamment solide pour ne pas plier sous son gabarit. Il allait avoir besoin de s'adosser à quelque chose pour passer le temps. Thready avait besoin d'équipements, Naoya ne pâtirait pas d'un petit coup de pouce et Rosa était peut être en chemin : autant dire que la transaction allait prendre du temps. Heureusement qu'il avait des cigarettes, et de quoi boire un petit coup ! C'était fou ce que l'on pouvait obtenir dans ce pays si on payait pour du sang.

Et voilà que la vendeuse repartait à la charge...

La créature d'All For One ferma les yeux et laissa la trafiquante de liberté continuer son speech digne du télé-achat. Elle se concentra sur sa respiration, sa cigarette, et entra dans un état de vigilance passive. Les propos de la Forge rebondissaient dans son esprit comme des chèvres importées sur les flancs du pic Cristóbal Colón. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se laisser aller.

Dans un coin de sa tête, sa jeunesse se faisait attendre.

"Tenues ! Outils de soutien ! Armes ! Tout ce qui vous tente, avec la qualité professionnelle ! Je m’adapte à vos Alters, à vos envies, à votre gabarit… Mais surtout, je m'adapte à votre porte monnaie !"

"Trajan, vous vous rendez compte que cette porte était fermée à clef pour une raison n'est ce pas ?"

Le vieux vendeur d'arme, qui venait de défoncer la porte de la pièce avec un gigantesque marteau à réaction, poussa un grognement affirmatif et activa ses lunettes infrarouges. La chambre insonorisée, toujours plongée dans une relative obscurité, se révélait désormais dans toute sa splendeur. La pièce était entièrement vide si l'on exceptait un jeune homme, entièrement nu et dans un bien piteux état, branché à une transfusion et enchainé à une chaise. Autour de lui, deux personnages en tenues de mécanicien s'activaient à ranger du matériel de torture. Le chef du duo, une femme d'une trentaine d'année qui tenait une lame ensanglantée, poussa un grand soupir las. Ses habits étaient recouvert de fluides et de sang, et elle n'était clairement pas en état de gérer un morceau de viande comme Trajan l'indomptable après une journée de travail comme celle là. Elle se contenta donc de relever ses propres infrarouges et de nettoyer son couteau, le visage imperturbable, tandis que son disciple empêchait son patient de tenter de briser ses chaines, une fois de plus. C'était peine perdue. Sans lumière, son Alter de force surhumaine était impossible à activer.

Les "supers héros" des rues avaient parfois du mal à comprendre que, dans la vie, on pouvait toujours tomber sur quelqu'un de beaucoup plus dangereux que soit.

"Alucard, sédatif."

Le jeune homme attrapa une poche de liquide dans un sac posé non loin et la brancha sur la perfusion. Il ne lui fallut que quelque secondes pour stabiliser la respiration du patient et le plonger dans un sommeil profond. C'était rapide, excellent pour un bourreau en herbe. Restait que, pour le moment, son maitre était trop occupée à faire semblant de nettoyer son couteau pour remarquer ses progrès.

Lorsque Trajan l'indomptable vous traquait d'une manière aussi poussée, c'est qu'il était sur le point de vous vendre quelque chose d'exceptionnel.

"Je l'ai trouvé miss Oppenheimer. Je sais, je sais, ça parait impossible... Mais rien n'est impossible ! Le terme impossible est une fraude, un concept créé pour maintenir les gens dans la médiocrité, vous le savez aussi bien que moi ! Impossible n'est pas Trajan, surtout en matière d'équipement !"

"Épargnez moi votre langue de bois. Faites moi voir ça."

Trajan laissa échapper un sourire carnassier. Ses mains disparurent dans sa gigantesque besace, qu'il portait sur son coté droit en permanence, avant d'en sortir une arme de poing à l'aspect ridicule. C'était, aux premier abords, un mélange entre un pistolet pour enfant, un saladier et une friteuse en panne mais il ne fallait jamais se fier aux apparences. Cette chose était un Mesmetron, une arme de poing crée par le légendaire Mesmerius dans l'unique but de rendre ses cibles beaucoup plus dociles sous hypnose. Le super-vilain l'avait utilisé pour braquer des banques, mettre en place des enlèvements et entrainer des agents infiltrés. C'était une relique précieuse, rarissime, et qui pouvait radicalement changer le métier d'un bourreau.

Oppenheimer continuait de nettoyer son couteau en silence, mais son visage laissait deviner son intérêt.

"Qu'est ce que vous voulez en échange ?"

"Alucard".

La respiration du Vampire se figea.

"Je sais, ce n'est pas cher payé, mais son sang vaut suffisamment sur le marché noir pour que je me fasse une petite marge."

Le teint du jeune marginal palissait, son regard virait au rouge. Dans ce monde cruel un Mesmetron n'avait pas de prix. La situation était désastreuse. Il ne pouvait pas gérer son maitre au corps à corps, et Trajan était un combattant notoire. Ce marchant était rusé comme un renard. Il n'avait pas bougé depuis le début de la conversation, il monopolisait l'entrée, et le reste de la pièce était un cul de sac. Il lui bloquait les issues. C'était une planque de torture, il n'y avait pas de seconde sortie, et pourtant...

Un cristal sanguin émergea de la paume du jeune homme. Si il ne trouvait pas une issue de secours dans la seconde il était cuit, et il le savait.

"Non."

La ton calme et mesuré de la tortionnaire contrastait avec l'excitation du trafiquant d'équipement.

"Vous en êtes certaine ? Ce genre d'offre..."

"Meine Ehre heißt Treue."

Pour la première fois depuis l'arrivée du Trajan, la femme avait levée les yeux de son couteau. Une petite étincelle se mit à crépiter sur le haut de son gant.

Seul le "patient" était suffisamment dans les vapes pour ne pas ressentir la tension qui envahissait la pièce.

"Je suppose que j'aurais essayé."

Le vieillard fit quelques pas en arrières sans lâcher son interlocutrice des yeux avant de pivoter sur lui même, comme un sale gamin dans un parc d'attraction. Tout le monde pouvait deviner qu'il s’apprêtait à vomir une réplique à deux francs. Il ouvrit la bouche et hurla :

"Messieurs dames, passez une excellente journée !"

Ce slogan énoncé, il leva son poing vers le ciel et se propulsa dans les airs avec ce qui ressemblait à des chaussures à ressort. La toiture au dessus de lui explosa sous l'impact et il disparut sans demander son reste. Alucard expira, enfin. Son teint cadavérique disparu rapidement, laissant remonter son naturel caucasien, et ses yeux reprirent leur couleur d'origine. La pique sanguine qu'il avait commencé à former dans le creux de sa main se résorba, et il ne pût s'empêcher de se repasser la scène en boucle dans le creux de sa tête.

Il s'était vu mourir. Ce n'était pas une expérience agréable.

"Oublie Trajan. Tu es ma chose, pas la sienne."

Un rapide mouvement du poignée permit à Kirsten Oppenheimer, que la population colombienne surnommait Kaputt, de ranger son arme au sein du fourreau qu'elle portait sur la jambe droite. La dague SS avait perdue son rangement en métal il y a bien longtemps mais, pour le moment, le cuir lui allait bien. Alucard n'avait jamais compris son attachement pour les reliques familiales, lui qui avait été balancé dans les rues à la naissance, ce qui ne manquait jamais de la faire sourire mais pas aujourd'hui. La tortionnaire jeta un regard froid sur son patient, puis son son disciple. Elle détestait Trajan. Cet homme n'avait aucune valeur, la moindre de ses apparitions lui hérissait le poil. Pour se calmer elle s'alluma une cigarette en silence, laissant du temps à son disciple pour reprendre ses esprits dans son coin. Il était jeune, et immortel. Pour quelqu'un comme lui, le sang froid s'apprenait.

"Le patient est résistant, un peu trop à mon gout. Notre client voulait des résultats rapides... Il faudrait mettre la main sur les enfants du sujet. Leur absence se fait ressentir. On y perd en terme de facilité d’utilisation, de complémentarité des forces…
Sans parler de l’esthétique."

Alucard rouvrit les yeux.

La vendeuse d'arme venait tout juste de terminer sa présentation. Naoya la dévisageait désormais avec le regard d'un enfant de chœur à qui l'on venait d'annoncer l'existence d'un cadeau de noël aussi gros que le Pakistan. Peut être qu'il avait des idées d'équipement, ou peut être qu'il était juste aussi défoncé que d'habitude et qu'il n'avait rien compris à ce qui venait de se discuter ? Yoko, comme à son habitude, semblait perdue dans ses pensées. De tout les membres de la Ligue présent ici, c'était peut être celle qui avait le plus besoin d'un coup de pouce offensif.

Quelle que soit la négociation qui allait se mettre en place, le Vampire espérait qu'elle ne prendrait pas trop de temps.
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Rosa Velasquez
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Rosa Velasquez
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Mar 21 Jan - 23:13
Rosa s'invite à la fête
La Forge.
Je déteste le français, c'est trop prétentieux pour paraître crédible et trop lent pour sembler convaincant, à côté de ça le japonais a le goût d'avoir un minimum de punch dans les syllabes.
Mes yeux restent attachés à cette silhouette sombre qui sort de la voiture du gentleman vampire, ses mains frêles enserrent les poignées des deux valises avec une force insoupçonnée. Aucune chance qu'elle ou Alucard ne m'aperçoive d'ici, j'ai pris soin de me fondre un maximum dans le décors auparavant, à force de manipuler la lumière et d'éblouir tout le monde pas facile de m'imaginer complotant dans une zone d'ombre hein ?

La porte de la Caverne grince et les deux personnages s'engouffrent dans ce que j’appelais à une époque "ma planque". Depuis, ce n'est qu'un bric à brac où j'entrepose tout mes trophées et juste pour ce soir, un coin tranquille où la ligue va pouvoir commander un petit arsenal à une fabricante d'arme.
Je glisse une cigarette entre mes lèvres et approche un briquet de l'extrémité. La chaleur de la flamme brûle légèrement ma peau mais par ce froid, ça ne me fera aucun mal. J'inspire et laisse la douce fumée chaude parcourir mes poumons, maintenant que le vampire est à l'intérieur, il ne risque plus de me repérer avec ses sens surnaturels.

Qu'est-ce que j'en sais de ses sens d'ailleurs ? Qu'est-ce que je sais d'Alucard Dracula, le vampire de la ligue ? La raclée que j'ai prise au God Hand face à lui m'énerve plus que ma défaite face à Moriarty, ce type qui semble intemporel m'a rappelé l'existence de la mort, il m'a rappelé que je pouvais être effacée à tout instant et ça, il n'en était évidemment pas question.

Bref, une partie de la ligue est réunie dans mon hangar pour discuter avec cette fameuse Forge et je serais en retard à la fête. J'hésitais à me montrer mais je ne compte pas cracher sur une augmentation de puissance, surtout ces derniers temps. Ces derniers temps mes adversaires ont tendance à me prendre pour une guignole et la peur n'apparaît qu'au dernier moment, c'est extrêmement vexant et je compte bien leut rappeller qui je suis.
je jette mon mégot au sol et commence à me diriger vers l'entrée du hangar, les mains dans les poches de ma veste et un sourire suffisant sur le visage.

--------------

"...Sans parler de l’esthétique."

La porte grince de nouveau et un courant d'air glacé envahit la pièce. Je me tiens à l'entrée, appuyé contre le rebord et les yeux posés sur le corps frêle de la vendeuse.

"On parle de moi ?"

Je ricane et,sans attendre de réponse, approche de La Forge avec insolence, les mains toujours dans mes poches. J'ai entendu une partie de son baratin depuis l'extérieur et ce qui est sur, c'est qu'elle sait causer. Naoya semble totalement absorbé par ses paroles, on dirait presque qu'il plane... Ou alors... il est comme d'habitude ?
Alors que je me déplace avec confiance, mes yeux passent rapidement sur Alucard avant d'aller chercher ceux de Thready à qui j'adresse adresse un sourire complice.

Mais pour l'instant mes pensée sont plutôt dirigée vers l'inconnue et ses valises... Je commence déjà à avoir la furieuse envie de la tester.
Je m'approche encore un peu et pose mon regard sur son visage mignon avec un sourire insolent :

"Illuminación. Mon titre suffit, je n'ai pas de temps à perdre avec des bavardages."

Il faut lui faire confiance hein ? Lui dévoiler nos alters en détails ? J'ai toujours aimé foncer dans le tas pour attirer les regards et aujourd'hui, ça n'y manquera pas. Je ne sais pas si Thready et Naoya ont besoin d'un exemple mais je vais leur en donner un.
Tout en gardant le contact visuel avec la vendeuse, je sors les mains de mes poches sans précaution et lève ma manche pour laisser apparaître mon avant bras gauche.
Immédiatement, une lampe à quelques mètres de moi s'éteint d'un coup et mes tatouages luisent légèrement. Un poignard lumineux se forme alors dans ma paume et ma peau reprend son teint initial.

"J'aspire la lumière et j'en fais des armes. C'est limité dans le temps car je ne peux pas garder la lumière dans mon corps indéfiniment. Mon arme disparaît et je rabaisse ma manche, amusée par ma prestation. J'ai une préférence pour le combat rapproché à deux lames et... J'ai pas mal d'idées, notamment des gantelets qui me permettraient de pouvoir les créer à tout instant... si c'est possible."

Je ricane légèrement et lève les mains :

"M'enfin ça, c'est ton domaine !"

Je lui jette un dernier regard insistant, ça serait marrant qu'elle se mette à flipper là, maintenant.. Je suis sûre qu'elle meurt d'envie de voir mon style incroyable, après tout il est tout aussi incroyable que moi !
J'ai toujours voulu un moyen de remédier à la faiblesse de mon alter dans les zones peu éclairées et j'espère que La Forge va trouver un moyen d'être utile.

Maintenant, je me demande bien ce que Thready va pouvoir lui demander... Son alter est presque aussi stylé que le mien et je ne pense pas qu'elle m'ai parlé de quelconques faiblesses, je suis curieuse. Quand à Naoya et Alucard... l'un est sûrement paumé et l'autre... n'a sûrement pas besoin de quoi que ce soit.
Enfin, tout ce qui compte c'est que la star de la ligue vient d'arriver et qu'elle compte bien mettre un peu d'ambiance en cette soirée d'hiver !


Dernière édition par Rosa Velasquez le Jeu 23 Jan - 16:22, édité 1 fois
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Naoya Fudo
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Mer 22 Jan - 17:45

FUDO
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"...Sans parler de l’esthétique."

Et bien très chers membres de la Ligue, profitez de cet instant. Un instant rare que peu d'yeux ont put observer... Naoya est silencieux, écoutant la moindre parole que ce soit celles de la vendeuse ou celles de ses compagnons essayant de rattraper le boulet que représente sa présence. Et ouais Naoya, t'as peut-être pas tilté mais le narrateur de Yoko a raison, t'as quand même balancé la véritable identité d'un des vôtres. Bon je pense qu si t'es comme ça, c'est que t'essaie de frotter tes deux neurones ensemble pour trouver comment rattraper tes gaffes... Et, bien, peut-être que celle qui va franchir cette porte pourra t'aider?

"On parle de moi ?"

Voyant Rosa débarquer, le visage de Naoya arbore un léger sourire, rassuré qu'elle soit ici et pouvant peut-être insinuer l'existence de deux personne, et un teint très légèrement plus pâle de d'habitude, si elle apprend sa bourde et le prend mal, rien ne garantie sa survie ainsi qu'au bâtiment. Ce serait bête ils viennent de finir les travaux suite au dernier "accident" de Naoya. Il l'a salut de la main, encore trop embarrassé pour sortir une phrase complète. Dernière arrivée, mais première à répondre à la demande de la vendeuse. Lui décrivant son alter avec suffisamment de détail, si elle faisait confiance à cette forge là-dessus il le pouvait aussi. Il regardait de coin de l’œil la démonstration qu'il avait déjà vu, le coup de la lampe torche fait cheap à côté de la mise en scène du lampadaire de son arrivé, tout en observant les réaction de La Forge, peut-être a-t-elle capté l'identité de cette nouvelle arrivée? Une fois le discourt lumineux de Rosa fini, il se lève en ramassant son briquet pour passer à son tour, quelle meilleur transition de passer de celle qui absorbe la lumière à celui qui absorbe les son?

"Et bien... à mon tour! D'mon côté j'absorbe les sons pour les convertir en onde de choc. Enfin je l'absorbe... C'est plus ce que capte mes oreilles en fait...Tiens, même si y a pas l'air, voilà ce que j'ai capté de toute cette petite discussion!"

Se décalant tout en parlant, il préfère ne pas prendre de risque pour sa démonstration. Une fois à une cinquantaine de centimètre de son auditoire, il tendit le briquet devant lui sur sa paume pour le faire bondir au dessus de sa tête par de légère impulsions. Rien de bien grandiose, ce n'était pas comme si ses interlocuteur gueulaient sans arrêt. Bien conscient de la stupidité d'un briquet volant, Naoya décide glisser un écouteur dans son oreille et lancer un titre aléatoire pour montrer un peu plus le potentiel de son alter. Après tout, il faut que "La Forge" en sache un maximum non?

"Et si je me charge un peu..."

Cette fois-ci, ce n'était pas de quelques centimètres mais jusqu'au plafond de l'entrepôt que le briquet s'envole, allant même se coincer sur une poutre porteuse dans un bruit métallique. Mais faire décoller un briquet était rigolo, faire décoller son corps de lâche l'était encore plus! Posant sa deuxième paume par terre, il décolle dans un nuage de poussière et de tissus, explosant une nouvelle fois sa paire de basket. Arrivé à hauteurs du briquet, il s'accroche à la poutre pour l'attraper avant de se laisser tomber au sol sans bien-sur oublier de se réceptionner de petites impulsions. Un Fly with notes comme ça devrait suffirent de bonne conclusion.

"Voilà voilà... J'peux projeter de bien plus gros trucs et ça se résume pas aux objets. Par contre ça nique mes pompes quand j'm'en sert par les pieds..."

Après l'effort le réconfort, il se sort une cigarette et l'allume avant de reprendre sur ses idées d'accessoires possible. Tu as bien des idées Naoya?

"Heu... Des idées d'accessoires... Ouais, ouais ouais ouais, déjà peut-être que des pompes qui volent pas en éclats ce s'rait cool, sinon j'pensait peut-être à un truc qui permettent de faire résonner mes basses. Genre grosse attaque sonore qui étourdit autour tu vois le genre? C'pourrait-être... Des gants?"

Pas bête Naoya, t'as peut-être de la suite dans les idées en fait?

"Yo Ilu' t'as des news de Rosa, flemme de venir encore?"

Une dernière remarque accompagné d'un énorme sourire gêné que seul Rosa peut voir lorsque Naoya passe devant elle pour se rassoir. Je note tout de même en effort d'acting, lancé ça de façon assez discrète pour que sa passe pour une discussion privée mais assez fort pour que la vendeuse l'entende. Mais malgré cette performance a peu près crédible, t'es qu'un con Naoya.
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