Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 :: SUR LE TERRAIN :: Les autres régions du Japon Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Entrevues complices, désirs abstrus [solo]

avatar
Messages RP : 17

Feuille de personnage
Titre: Violet Viper
Expérience: 95/700
Alter: Mind Breaker
Rang C





Melinda Farell
Rang C
Sam 18 Avr - 14:33
Une lumière diffuse, tamisée, accueillit l’arpente-ténèbres, sublime vingtenaire aux traits matures, délicats, qu’une démarche gracile naturelle rendit presque plus majestueuse que l’entité étrange qui trônait déjà là. Une jolie poupée blonde bien vêtue, comme ouvragée en moule. Une véritable merveille, une œuvre d’art. Difficile d’en discerner la singularité en cette pénombre. Le salon guère meublé, avec la chose reposant au cœur de son antre à l’occidentale. Pour peu petit palais. Un trône de velours carmin, fauteuil digne de sa noblesse. Et qu’importe qu’il s’agisse d’un obèse fétichiste, du vieillard de la veille ou une exquise demoiselle, en définitive. Sa comparse admirait là une créature au-delà de ses espérances. L’objet d’une convoitise. Des jointures somptueuses, élégantes, pour un contact doux, lisse. Un travail d’orfèvre mu par la passion, signe de son intérêt grandiose. L’éminence grise infestant ce réceptacle y tenait trop, comme attachée au souvenir de son ancienne enveloppe charnelle. Mais cette coquetterie folle, le soin de conservation et la lueur de joie dans ces yeux factices illuminaient une frimousse plus humaine et vivante que le faciès de sa compagne. Le nanti las sans attache ni cœur trouva l’ironie coquasse, hilare. Elle appréciait à sa manière la poupée aux mèches d’or, sa voix mélodieuse évadée au néant. En dépit d’un sourire figé, mademoiselle aima qu’on la considère humaine, authentique. Une preuve d’affection bien rendue, d’ailleurs. Cette Clarice Cadance devenue mécène d’une criminelle fantôme, l’anglaise glamour affublée de son aura, sorte d’avatar d’exactions et amie intime. Une curieuse confidente susceptible de la trahir hélas. La beauté des blés –malgré son redoutable intellect- ne savait trop comment s’attacher la loyauté de cette femme surréaliste, volage, et rechignait encore à investir sa cervelle incertaine. Comme si elle semblait sûre que l’autre puisse échapper à son emprise, la dénigrer un jour et la rendre à sa profonde solitude. S’était-elle éprise en un sens de cet esprit libre et fou [aux yeux insondables] ? Une collaboratrice loin de ses sbires et fades partenaires.

_ Si tu es la sorcière de l’ouest, suis-je alors le tas de ferraille ? s’enquit distraite la mauve

_ Je ne pense pas être cette allégorie là. Ce terme est bénéfique ici (au Japon).

_ Plutôt son remède, une bienveillante prospérité. renchérit alors la sagace

_ Tu n’es pas moins miséricordieuse, et plus jolie que le bûcheron.

_ Et je me cherche toujours, ou plutôt c’est toi qui m’intrigue. risposta l’insensible

_ Mais encore ? Que convoites-tu que l’on te défende ? parut presque étonnée l’autre

_ L’entière vérité sur ta personne, même si je m’ennuierais d’achever cette quête.

_ Alors n’y songe plus. Laisse-moi t’offrir mille missives et énigmes afin de te divertir, ma chère. ironisa-t’on sincère, tête inclinée dans un petit rictus de jeune fille jouasse

_ Et pourtant, cela m’obsède. Qu’adviendrait-il si j’endommage ta carapace ? Assisterais-je à une métamorphose ou t’éteindrais-tu, si ton esprit ne vient pas à me posséder ?

_ Voilà qui doit te tarauder, en effet. J’en suis fort aise, flattée. Bien consciente que cette audace et fièvre scientifique fait ton charme. Or, tu n’en feras rien pour l’heure.

_ Pas que l’optique d’une cohabitation me répugne, cela ne changerait pas grand-chose.

_ Tout juste, enfin si, j’aime trop ce corps et puis m’immiscer dans le tien, ta cervelle, m’inspire de la pudeur. C’est drôle, d’ordinaire je n’ai aucun remord  à migrer chez d’autres.

_ Devenir une faille du Puppet Master, voilà qui l’est d’avantage. Tu m’es précieuse, l’amie.

_ Tu pourras toujours claquer des talons en ma présence. Et je gage que la vérité te plaira.

_ N’éventre pas le mystère sans que j’y consente. Ton éclat en pâtirait.

_ Tâche alors de me défendre jusque là, ce ne serait plus pareil sans toi.

_ Sinon ce sera le goudron et les plumes ? se fendit d’un bref rire mesquin la joueuse

Deux caractères aussi distincts que semblables. La joviale énigme admira dont la stature qui se hissait du fauteuil d’en face. Une si jolie silhouette à l’attrait mesquin, traitre. Véritable phare de la perdition. Et pourtant, cette femme n’était pas si dangereuse ou vile. Juste extrême, cynique et sournoise, ingénieuse. Un adversaire à sa mesure qu’il lui plut de faire sienne, pour l’heure. Violet Viper se retournait en de rares occasions, filant avec insouciance sur son périple sans cap. Elle daigna ainsi lancer un bref regard par-dessus son épaule mince, aussi superbe de dos. L’azur troublant d’un œil sans sérieux fixa une dernière fois en silence sa compagne de bois. Enfin un sourire s’étirait à ces lèvres pâles, un brin pulpeuses. Signe qu’on estimait beaucoup la blonde. Une ardeur mutuelle, initiée à l’instant de leur rencontre. Sans doute le regret de l’escapade entretint-il cette dépendance saugrenue ou romanesque. Encore un détail que la britannique ne souhaitait pas éclaircir, pour mieux se complaire dans sa félicité soudaine, savoureuse. Et chaque échange, même textuel, l’octroyait d’une pareille sensation qu’elle s’aima à redécouvrir sans cesse. Le remède à l’ennui, la fugace jouissance d'un bonheur épars. Le monstre solitaire, sans attache, se sentit vivre en de pareils instants.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Messages RP : 17

Feuille de personnage
Titre: Violet Viper
Expérience: 95/700
Alter: Mind Breaker
Rang C





Melinda Farell
Rang C
Mar 5 Mai - 17:39
Un autre havre s’offrit à la profanation, bicoque orientale traditionnelle qui jure dans le paysage de banlieue populaire. Et son flegme britannique ne laissa rien paraître de l’once de félicité qu’elle eut à pénétrer un endroit pareil, toujours aussi friande de détails disharmonieux, comme la bavure d’architecte qui balaye la symétrie d’un jardin. La mauve n’aurait put visiter d’autre maisonnette du quartier nord, d’ailleurs peu éloigné du premier domicile. Plus simple, moins criard. Aucune toile, à peine trois estampes et écriteau à maximes. Presque pas de meubles. Et son hôte la ravi à surprendre encore, la jolie poupée non vêtue d’un kimono. Identique intruse. On sut comment lui plaire.

La vipère revint hanter refuge suite à une mésaventure savoureuse avec un rouquin. Déçue du déclin du village de Nagoro (p. Tokushima), elle fondit sur celui de Nichitsu –préfecture de Saitama-. Ravie de visiter des mines lugubres et autres bâtisses glauques, loin des vestiges de la maudite Centralia de Pennsylvanie [aux USA]. Ces rues sauvages envahies par une végétation luxuriante, l’herbe grasse ruisselant par les fêlures des façades ou de la mousse venues verdir les toitures et la poussière ainsi que la crasse les restes de vitres. Elle s’établit en amont, logeant à l’hôtel délabré. Seul le silence l’accueillit depuis des heures. La marginale appréciait fort ces instants de pleine solitude, flânant parmi les merveilles de la nature et des tableaux sinistres, plus à l’aise dans ce cadre chaotique, jubilatoire. Une plénitude contemplative, tacite. Qu’importe les gargouillis de son ventre, une pesante fatigue ou les guiboles endolories. Car il lui importa juste d’arpenter paysage alien, le genre d’horizon qui happe ces énergumènes incompris et bizarres. Un dernier détail charma la le monstre. D’équivoques sculptures jalonnaient sa voie, une devant chaque édifice. Elle saisit d’ailleurs l’utilité du geste, ces haniwa –héritage de l’ancestrale ère Kofun- traduisant la peine d’un artisan et d’une nation pour sa disparité géographique, l’agonie poignante d’une autre bourgade rétive au modernisme. L’ennemi des traditions, le grand tentateur. L’orfèvre de la chose gisait peut-être à l’écart s’il n’officiait pas encore. Cette misanthrope investigua dont.

_ Au fait, que penses-tu de mon nouveau palace ? s’enquit la blonde

_ Je lui préfère le hall miteux du yamatop. Des latrines parfaites. Sobres et sombres à souhait. répliqua preste ce ton désinvolte

_ J’en conclus que tu ne viens que pour ma compagnie, c’est flatteur.  S’intriguait l’autre en dépit de la mesquinerie de circonstance, facteur concourant au charme de chaque entretient, elle ne fit pas d’allusion à une quelconque connotation digne d’un sodomite. Tu t’improvises parfois paléontologue ? J’imagine que c’est l’approche sociale du phénomène qui t’intéresse dans ce genre de lieux. enchaîna-t’on à la suite d’un bref silence

_ En effet, n’est-ce pas puéril de déserter pour un rien ? Et pourquoi pas pilleuse de tombes, de périls en péripéties, l’adrénaline de l’aventure. Chaque bâtisse foisonne de secrets.

_ Par souci de commodité comme de logistique. Le progrès asservit les masses.

_ L’exode rural toujours motivé par l’envie de nouveauté, d’un confort accru ou de futilités consuméristes. Certes il y a d’avantage d’opportunités de survivance auprès des métropoles.

_ Elohim essaim... que n’ai-je invoqué un diable avec toi.  ironisait Boucle d’or d’un soupir d’aise Alors, ce ningyô-oni ? M’en rapportes-tu un souvenir ?

_ Parti en flammes, qui sait. Ce pantin possédé fut divertissant, mais tu restes plus agréable.

_ Un drame comme tu en raffoles, raconte-moi le détail. s’intrigua sa complice, plus pantoise qu’en pâmoison

La mauve se prélassait dont d’extase en ces fameuses latrines –son lieu fétiche propice à la réflexion d’entreprises audacieuses et sophistiquées- lorsque survint tintamarre divergeant des habituels bruits d’une vieille baraque par intempéries. Comme ces supposés spectres affligés d’un boulet en leur sillage. Un escalier grinça peu, or la porte de la pièce claqua sous le probable effet d’un courant d’air. Il n’en fut rien, la poignée à peine moite. L’œuvre d’un maigrichon ou gamin. L’illustre Hanako n’étant pas en cause, puisqu’étrangère à ce genre d’endroit. Et puis seul un pleutre espère éconduire intrus sans faire étalage d’une ferveur adéquate, là où les poltergeist et autres onryô ébranleraient l’entière structure. Aucun geyser ni sursaut de cabine. Rien hormis le blâme riard d’une anglaise achevant besogne, prête à traquer son curieux détracteur. Elle fit mine de s’élancer à l’étage une fois sa fouille des chambres faîte, afin de surprendre au détour du gouffre d’un monte-plats dont la chute brutale faillit la décapiter. Voilà l’autre confiné à l’étage, la folle s’y précipita guillerette, excitée. Une inconsciente polissonne.

L’impulsion de l’adrénaline éludant sa fatigue. On lui fit en outre encore grief de cette attitude pernicieuse. Mais la proie prédatrice n’eut cure d’anicroche de la sorte, déchirant les ténèbres d’un frêle faisceau. Torche électrique à manivelle percutée après peu par un débris de bois, soit, la chasse en devint meilleure. Aussi ardue qu’anxiogène pour l’inconnu, à moins qu’il feignait son désarroi autant qu’empestait la démence sa téméraire poursuivante. Pour peu nemrode. Ce reptile avide glissait entre les pièges, s’y esquiva d’une vivacité d’esprit trompeuse tandis que son galop frénétique la donna d’avantage véloce, redoutable. Un dragon en éveil. Elle finit par acculer la silhouette indistincte au sommet, dans le fond du grenier, proche d’une fenêtre où l’ignare pensa se jeter. Nulle  agression ni supplique ne fusèrent. Chacun fixa de loin. La femme intrigua le rouquin à paraître simple vagabonde érudite, aucune once de rancune dans le regard adouci. Le pauvre se fourvoya ainsi, craint qu’on le rudoie et démembre, lorsque la dame se contenta d’observer ce spécimen de pantin. Le maudit du village, l’irréductible. Il daignait discourir. Hélas, la résolution du mystère des statuettes ne chassa en rien cette compagne. Elle poussa l’étude, assaillit trop ce bougre -d’interrogations comme d’une morale acerbe- de sorte qu’il préfère projeter des meubles et draps insipides, sa cible venue extraire une vérité enfouie, achevant d’abattre l’âme esseulée, triste. Rien qu’un garçon aux repères révolus, victimes de souvenirs vagues. Un couard sans alternative, elle lui ficha la paix, filant loin de niais pareils. Vers une toute autre poupée, ainsi qu'une meilleure entrevue. Qu’il erre encore et fabule seul.


Dernière édition par Melinda Farell le Ven 3 Juil - 20:39, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Messages RP : 17

Feuille de personnage
Titre: Violet Viper
Expérience: 95/700
Alter: Mind Breaker
Rang C





Melinda Farell
Rang C
Ven 3 Juil - 18:39
L’aventurière frugale arpentait en ce soir d’été pénible l’immense forêt de la préfecture de Nagasaki, perdue aux confins d’un monde sauvage, plutôt que le beau bois sacré d’Aya dans la province de Miyazaki. La rive sud du lac kōrōra proche de la ville de Sakai, dont le fameux zoo entretint en secret l’hôte du domaine, l’enivra ainsi d’une atmosphère ancestrale et vivifiante. Vierge de toute souillure humaine, signe qu’une personne vint s’assurer qu’il demeure intact. Un havre primitif où on se sentit moins inouïe, insolite. Seule face au dragon surgi des eaux, seigneur du silence et d’une quiétude rare. Même la présence du barrage de la rivière éponyme ne gâchait rien de ce lopin de terre étrange. La clandestine rencontra ainsi au clair de lune un reptile rouge énorme, spécimen de salamandre andrias japonicus jeune et plein de hargne. Le genre de créature grossière et majestueuse qu’elle aima dompter ou domine à l’usure, apprivoise puis relâche [par dépit]. Sinon la future fable d’un sépulcre sans épitaphe. Triste lot de ses victimes, du reste. Or l’envie lui prit alors d’étudier la fraiche acquisition d’une certaine blonde, un couple d’axololts sans doute issus de la réserve naturelle du Michoacán–Guanajuato –au nord-ouest de Mexico-, sous l’égide d’une lignée philanthrope comme d’une milice d’anti-braconnage éparse, de véritables héros à son sens. Une photographie utile à la négoce, à l’aune d’une nouvelle audience. Le mâle devenu hostile -face au faible flash- dardait d’un air féroce. Elle sur le rivage, talons enfoncés dans la boue. Admirative, ébahie. Sa fascination fit affront et la bête chargea. Aucune galerie d’art qu’elle aima écumer ne lui procura [jamais] pareille satisfaction. Une scène aussi exotique et transcendantale que les foires aux monstres d’âges révolus. Son alter là encore inutile. Juste l’ombrelle effilée à pommeau moite.

La polyglotte pour peu adepte du bartitsu, d’avantage ingénieuse ou débrouillarde, fut pourtant rétive à rosser l’animal. Autant valser dans la sueur et l’adrénaline tandis que mâchoires et fureur délabrent sa poisseuse vêture, que l’ignoble chancelait meurtrie ou s’étendit à demi-sonnée dans la vase et l’herbe chaude, avec toujours ce sale sourire de folle en extase. Terrassée d’aisance, rien de jubilatoire. Et pourtant, cette cocasse scène –si ubuesque- la ravie, dès lors satisfaite de dérobades enfantines et agiles, teintées de quelques diversions. Une proie pénible pour son prédateur hélas incapable d’apprécier toute l’ironie de cette chasse. Quoiqu’elle aima l’inverse, l’animal aux réflexes autres qu’un primate prompt à faire étalage de l’affect plutôt qu’une vraie répartie de frappes. Son détracteur ici meilleur. Filoute de feintes, forte de facéties. La logicienne parvint à fatiguer le monstre du lac qui refusa de poursuivre sa retraite. Elle le nargua ainsi par deux fois, dont une à la nage, en plein malaise sur la rive, pour trainer sa vieille carcasse à l’aune d’un bercail où sa rivale déchanterait. Et l’insidieuse momie s’indigna –de brocards en chemin- à l’évocation d’un scandale à la une. L’affaire [Sema Delal] Berken fit sensation/polémique dans la semaine sur la scène internationale, du fait d’une politique d’entreprise crapuleuse. Un salaire moindre pour la livreuse de colis kurde pourtant intègre ou irréprochable, au seul motif d’une absence de budget de transit, puisque sa mutation l’avantage à parcourir les cieux sans obstacles. Une manie pécuniaire des avares libéraux. Or la Libellule Blanche du Proche-Orient s’avéra si prometteuse et assidue –moins efficace qu’un avion certes mais au combien économe-, depuis secouriste dévote par intempéries ou interventions relatives aux hauteurs et largage de vivres et nécessaires en zone sinistrée. Pas encore un canadair ni plus utile comme hélicoptère d’extraction, l’arabe officie aussi en éclaireuse.

_ Je n’ai qu’un regret, celui de n’avoir pas vu l’émergence des nouveaux dieux, le grand chambardement des démons et le chaos qui suit les [grands] schismes. Y aurais-je alors concouru à valeur de pionnière ou scélérate d’envergure ? Instigatrice d’une quelconque cabale.

_ Tu pourras bientôt tenter de rétablir le Zipang par l’élimination de la ligue des vilains. N’est-ce pas mieux d’engendrer la perte d’agents du désordre ? Combattre le feu par un autre, plus vorace. espéra consoler blondine

_ Serais-ce un défi ? Le plausible dernier. Mais même si je t’encombre ou embarrasse, j’irais bien enjoindre ces spécimens d’étude à l’une de ces danses macabre qui nous amuse. Fut-ce la finale. sourit trop allègre l'insipide menace
Revenir en haut Aller en bas





Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Boku no Hero :: SUR LE TERRAIN :: Les autres régions du Japon-
Sauter vers: