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Guerre sous les étoiles : Menaces et fantômes [Shirai & Yoko]

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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Jeu 7 Mai - 20:00
Le crochet du grappin alla se loger entre les barreaux du balcon. J’inspirais un grand coup. Je ne devais pas penser à ce qui m’attendait en bas. Mes bouchons d’oreille m’empêchaient d’entendre les hurlements des klaxons en contrebas. Seuls les battements de mon propre cœur, le bruit du sang qui pulsait à travers mes oreilles, m’était audible. Même mon propre souffle était muet. Respirais-je seulement ?

30 secondes avant leur arrivée.

Je n’aurais peut-être pas dû insulter leur intelligence ainsi. Ils étaient bêtes, mais pas assez pour ne pas saisir l’injure, visiblement. "Votre refus de payer ne m’étonne pas. Je comprends que vous préfériez concentrer vos fonds sur l’achat d’une nouvelle veste absolument inutile tactiquement mais dont l’apparat compense vos lacunes diverses." Bon, ce n’était pas vraiment subtil, mais sa veste était trop risible pour que je puisse m’en priver. Et du coup il a ordonné à ses sbires de s’emparer de moi, j’ai sorti la bombe flash, blablabla, et me voilà.

Au sommet de l’immeuble. Ils avaient, quoi, 3 étages de retard sur moi ? Non pas que je courais plus vite. J’avais juste pris soin de piéger les escaliers avant de venir. Des bombes collantes, des câbles en tous genre, ce genre de joyeusetés. Mais voilà, je perdais du temps, face au vide. Après trois tirs, j’avais réussi à bien caler mon nouveau joujou personnel. Le Rapid Omnidirectional Pulling Engine : Swinging, Extensive, Xcellent. Des gantelets enfilés sous mon costume au sein desquels se trouvaient 10 bons mètres de câble de nylon hyper-renforcé, un crochet rétractile et un mécanisme permettant d’envoyer et de rembobiner le grappin. Depuis mon retour au Japon, je me suis escrimée à calibrer ce machin et à me muscler suffisamment pour ne pas m’arracher les bras en l’utilisant.

Enfin, ça je n’y étais pas encore. Ça restait extrêmement douloureux. Mais grâce à ma tenue qui recalibrait ma position en temps réel, le tout restait praticable. Ne restait plus qu’un seul obstacle à surmonter.

Ma frousse.

"HEY !"

Ah bon sang. Je me retournais bras gauche toujours tendu vers l’immeuble d’en face. Au bout de mon bras droit, je m’étais fermement saisie de ma valise habituelle. Trois grouillots surgirent, couteaux à la main, et se mirent à me charger. Je n’entendait rien de leurs insultes, mais le bruit de la porte du toit qui se claquait avait dépassé la barrière de mes bouchons.

"Messieurs ! Au plaisir de vous revoir !"

Mes jambes tremblaient, mais ma voix avait parvenu à ne pas dérailler. Du moins, je le pensais, entendant à peine ma propre voix. J’espérais au fond de moi que l’obscurité ambiante ne permettrait pas de distinguer la franche terreur sur mon visage.

Je sautais.

Le vent fouetta mon visage. Des larmes apparurent à la commissure de mes yeux et je crus m’évanouir au moins six fois. Si je ne portais pas de gants, il y aurait eu fort à parier que la sueur sur mes paumes aurait fait glisser ma valise de mes mains.

Je ne devais pas me relâcher. Mon corps se déporta sur la droite et je rembobinais légèrement le câble. J’apercevais le toit. Ma cible. Selon la logique d’un tel mouvement de balancier, je devais perdre de la vitesse une fois ma distance maximale atteinte avant d’en reprendre dans l’autre sens. C’était à ce moment que je devais appuyer sur le bouton qui replierait les crocs du grappin.

Mon cœur s’arrêta lorsque j’activais la fonction en question.

Je sentis tout mon corps entrer en chute libre, brièvement.

Un petit glapissement s’échappa de ma bouche.

Je sentais une dizaines de lois de la physique s’appliquer sur mon corps simultanément. Le frottement du câble de nylon qui revenait dans son emplacement.

Puis, la chute. Le sol dur.

À à peine 1 mètre sous moi.

J’avais eu la peur de ma vie. Mais j’étais intacte. Ma valise était là. Mon gadget avait marché du tonnerre. Mes jambes qui semblaient lestées de plomb me semblaient tout à coup légères au possible. Je retirais mes bouchons d’oreille, triomphale. J’exultais, intérieurement. Et extérieurement également.

"ОФИГЕННО !!!"

Je bondis sur place, me retournant vers l’immeuble que j’avais laissé derrière moi. Au bord du toit, je distinguais les silhouettes de mes poursuivants, dépités. Les membres du gang de Tai Tsuzuku n’étaient visiblement pas dotés d’Alters leur permettant de franchir ce fossé urbain. Je levais le poing en l’air, dansant presque en hurlant dans leur direction, des mots à peine noyés par le vacarme de la Yokohama nocturne.

"NEWTON AVAIT RAISON ! VICTOIRE DE L’ESPRIT HUMAIN, BANDE DE NAAAAAAZES ! ALLEZ, VAE VICTIS LES LOSERS !"

Mon masque imperturbable était tombé l'espace de cet instant de triomphe absolu. Encore tremblante, je ramassais ma valise, adressais un dernier salut de la main à mes mauvais clients du jour et me dirigeais en bondissant vers le versant opposé de cet immeuble-ci. J’avais franchi la rue principale et pouvais désormais progresser sur les toits des bâtiments étroitement serrés entre eux.

Je n’avais pas gagné le moindre yen, ce soir, mais j’avais survécu à des criminels plus stupides et malhonnêtes que la moyenne. Et j’avais prouvé à ces andouilles qu’ils avaient fait un très mauvais choix en essayant de me la mettre à l’envers. Eh oui, bande d’idiots, c’est vous qui auriez pu vous balancer entre les immeubles si vous m’aviez payée !

J’étais loin de me douter de la présence des deux ombres perchées sur mon épaule alors que je me dirigeais vers l’une de mes planques.


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Shirai Wasaka
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Shirai Wasaka
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Dim 10 Mai - 19:47
Ma main sur mon katana, la mine sombre et l'esprit concentré, je suis adossé au coin d'une ruelle, les yeux posés sur un immeuble silencieux. Quelques hommes d’affaire pressés de rentrer chez eux me frôlent sans me prêter attention alors qu'un sdf de l'autre côté de la rue me jette un regard méfiant, Yokohama de nuit est agitée mais moi, je reste calme et concentré sur mon objectif.

C’est dans cet immeuble que j’avais vu entrer La Forge, il y a de cela quelques minutes. Des minutes bien courtes à côté des longues semaines passées à traquer ce nom… Ou plutôt ses créations.
Des équipements à la pointe de la technologie entre les mains de super-vilains, des gangs se vantant de leur nouvelle puissance, des agressions sur les héros de plus en plus nombreuses… Tous ces évènements légèrement en hausse depuis près d’un an… Comme si l’attentat sur l’agence Wasaka avait été un commencement à tout cela. Ce n’était peut-être qu’une coïncidence, mais depuis le meurtre de ma famille, j’avais appris à ignorer ces dernières.

Trois charges, placées aux extrémités du bâtiment et formant un triangle isocèle parfait. Leur explosion avait créé une gigantesque colonne de flammes et de destruction… Un pur concentré de chaleur qui avait tout brûlé sur son passage, expliquant le peu de cadavres reconnaissables sur les lieux du crime. Pour résumer, une explosion propre et digne d’un professionnel.

Et c’est en creusant plus profondément que j’avais réussi à isoler ce nom : La Forge. Une ingénieure distribuant des équipements à n’importe quel super-vilain qui acceptait d’en payer le prix et réputée pour la qualité de ses créations… Elle avait bien fait sa pub.
Entre mes doigts tourne une carte avec dessus la photo d’une femme masquée aux cheveux gris à côté de laquelle une devise provocatrice est écrite : La Forge : la qualité héroïque, à VOTRE service !

J’aurais pu la contacter directement mais pour une criminelle dans son genre, je préfère éviter de l’informer que quelqu’un cherche des renseignements sur ses activités… Autant éviter qu’elle ne prenne peur.
Je la soupçonne évidemment d’être impliquée dans au moins la fabrication des explosifs ayant détruit mon agence mais je n’ai aucune certitude… Il va falloir la jouer finement.

Alors que je suis plongé dans mes pensées, un bruit attire soudainement mon attention sur l’immeuble. La Forge est là, sur le toit du bâtiment. Je jette la carte au sol et me redresse, guettant ma cible tirer avec un grappinen visant l’immeuble sous lequel je me trouve.
Elle va se tirer.

Pas le temps de réfléchir, je ne peux pas me permettre de la perdre de vue. Je m'élance dans la ruelle en courant, esquivant les poubelles et bousculant les rares passants avant de prendre la première à droite. Je connais les lieux, je vais la coincer sur les toits… En espérant qu'elle y aille bien.

Je me faufile à travers différentes ruelles à toute vitesse jusqu'à arriver dans celle que je cherche : un passage si étroit qu'il est difficile de s'y faufiler à plusieurs. Et sans hésiter, je bondis sur la benne à ordures pour prendre appui et me propulser vers la première fenêtre que je vois !
L'ascension est difficile mais rapide, je saute d'une fenêtre à une autre en m'accrochant aux barreaux avec hargne, jusqu'à pouvoir bondir sur le toit.

Et, coup de chance ou timing maîtrisé, à l'instant où je pose mes pieds sur le béton, La Forge fait un petit saut pour atterrir sur le même immeuble que moi. Un frisson rageur traverse mon corps à la vue de la criminelle et, lorsque nos regards se croisent, elle s'arrête net.

Un silence s'installe entre nous et je me redresse, jaugeant la femme qui se trouve face à moi de mes yeux rouges : c'est clairement la même personne que sur la photo, aucun doute là dessus.
Je ne m'attendais pas à un face à face aussi tôt… Mais avec aussi peu de distance entre nous, elle ne pourra pas m'échapper.

"La Forge."

Pour se trouver ici à cet instant, elle avait clairement fuit l'immeuble en ligne droite et ses respirations accélérés démontrent un épuisement certain… A quel genre de super-vilaine ai-je affaire actuellement ?
Un coup de vent secoue ses cheveux gris alors que je cherche mes mots, ne pouvant m'empêcher de penser que je suis sûrement face à la personne ayant conçu les bombes.

"Je cherche à te rencontrer depuis longtemps."

Mon visage se lève alors que ma colère grandit peu à peu en moi. Il me tarde de connaître la réponse à une question que je me pose depuis trop longtemps.

"Dis-moi. Mon regard la transperce de plus en plus, analysant chacune de ses réactions et la clouant sur place. Je suis à la recherche de l'inventeur qui aurait créé des explosifs plutôt spéciaux en début d'année."

Ma main se resserre sur le manche de mon sabre alors que je guette la moindre hésitation de la part de ma proie.

"Du genre, capables de détruire un bâtiment facilement."

Je ne la lâche pas du regard pour lui faire clairement comprendre que je m'attends à une réponse et rien d'autre.


Dernière édition par Shirai Wasaka le Dim 10 Mai - 23:56, édité 1 fois
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Dim 10 Mai - 20:41
Lorsque nos yeux se croisèrent, je manquais clairement de faire une crise cardiaque.

Ses yeux rouges de colère et de douleur. Les miens rougis par mes lentilles. Un vrai guerrier face à la pâle imitation de combattante que j’étais.

Je ne respirais plus.

Ce type venait en un instant de me priver de tous mes appuis. C’était ça, le sentiment d’être impliquée dans un combat, un vrai ? Je pensais que ces histoires d’aura meurtrière, de pression combattante et tout le reste, c’était des racontars de prétentieux. J’avais tord. J’avais l’impression que sa lame était déjà en train de lentement transpercer ma poitrine.

Je suais à grosses gouttes. Mon masque physique était fermement attaché sur mon visage, mais mon masque mental était brisé en deux. Je le tenais pitoyablement collé contre mon visage, peinant à le maintenir en place.

Il veut me tuer ?

Pas comme les autres truands minables, non, ceux qui voulaient me mettre une rouste. Pas comme la petite Rosa qui me regardait avec des yeux énervés pour m’intimider.

Ce type voulait ma mort.

Ou du moins il cherchait une raison pour me faire du mal. Il était prêt à me trancher, d’un coup de son imposant katana. Il me suffisait de commettre une erreur dans mes propos. De mal lui répondre. Que cherchait-il ? Si j’arrivais à comprendre ça, peut-être que je pourrais vivre.

Tant bien que mal, je contins le tremblement dans ma voix pour lui répondre, tout en resserrant mon emprise sur ma valise et en effectuant un demi-pas en arrière. Rien qui ne l’empêcherait de me trancher la tête, toutefois. Je ne devais pas montrer ma peur. Ou du moins, pas autant.

"Je ne suis pas une spécialiste des bombes. Je donne dans le plus subtil."

Et si c’était un client ? Un client instable ? Qu’il voulait à tout prix cette bombe ? Ma sueur avait le poids d’une enclume.

"… Mais j’ai dû tordre un peu mes habitudes, pour faire mes débuts."

Il avait le visage brûlé.

"Je ne divulgue jamais les informations personnelles de mes clients, par contre. Mais... J’ai le droit de parler de ce que j’ai fait pour eux. Ils ne me disent pas ce qu’ils vont faire exactement avec mes créations, par contre."

Un sabre. Des brûlures.

Mes jambes manquèrent de me lâcher. Dans un souffle, je dévoilais mes déductions. Presque par inadvertance, je les laissais s'échapper.

"… Tu es un Wasaka..."

Je veux rendre les vilains dangereux. Si dangereux que les héros et le gouvernement devront changer. Accepter les Alters. Ne plus séparer civils, vigilants et héros.

Cet homme était le spectre de mes idéaux.

Et il était là pour me tuer.

C’en était presque poétique.

Mais c’était contre-productif. Je devais vivre. Un seul, ça ne suffisait pas. Un seul cinglé ne pouvait pas changer un pays. Je devais mener le Japon, le monde, vers un âge nouveau. Une ère de super-pouvoirs.

Je ne pouvais décidément pas me faire trucider sur un toit.

J’allais très clairement me faire trucider sur un toit.

Ma réponse n’avait plus d’importance. Même si j’arrivais à le convaincre, j’avais admis être une fabricante de bombes à ce spectre fou. S’il était bien un Wasaka, il y avait fort à parier qu’il n’éprouvait pas une grande sympathie pour mon corps de métier. Du coup…

Autant qu’il sache. Ma voix se fit… Normale. Ce n’était pas celle de La Forge. Pas celle d’Okuni. Ni d’Amélie, d’Irina, de Satsuki. C’était la voix d’Anastasia Rasperezapis.

Depuis combien de temps n’avais-je pas entendu cette voix ?

"Est-ce que j’ai le droit à ma dernière clope annuelle ?"

C'était un aveu en soi. Mon ton était clair, quand bien même il ne saisissait pas le contexte.

Dans un mois, c’était l’anniversaire de mon départ de Paris. L’anniversaire de mon projet. J’avais pour habitude d’y fumer une cigarette. Ma seule de l’année.

J’aurais bien aimé partir en en grillant une dernière. Pour connecter mes derniers instants à mon projet. Je ne souhaitait pas mourir en opposant une résistance. J'ai toujours imaginé la mort au combat comme étant sale et douloureuse. Je n'en voulais pas.

Idéalement je mourrais dans mon lit, dans mon monde parfait. Ou je vivais pour toujours. Des idéaux compromis, ce soir-là.


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Shirai Wasaka
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Titre: Fukushû
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Shirai Wasaka
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Dim 10 Mai - 23:53
La Forge a du mal à soutenir mon regard. Cette complication ne faisait clairement pas partie de ses plans, elle qui doit avoir l'habitude de côtoyer les êtres les plus dangereux de Yokohama se retrouve soudainement acculée par un inconnu.
Elle fait un pas en arrière, je donnerais beaucoup pour savoir ce que ressent la femme derrière ce masque, se sent-elle soudainement coupable ? A-t-elle vraiment peur de mourir ou c'est son instinct qui reprend le dessus ?

"Je ne suis pas une spécialiste des bombes. Je donne dans le plus subtil."

Sa voix porte loin, elle est claire...

"… Mais j’ai dû tordre un peu mes habitudes, pour faire mes débuts."

Mais hésitante. Mon pouce se pose sur mon sabre, prêt à dégainer. Je l'écoute avec attention, attendant patiemment qu'elle en vienne aux faits... Ou à la parole de trop.

"Je ne divulgue jamais les informations personnelles de mes clients, par contre. Mais... J’ai le droit de parler de ce que j’ai fait pour eux. Ils ne me disent pas ce qu’ils vont faire exactement avec mes créations, par contre."

Ce n'est pas suffisant. Si elle a fabriqué ces bombes alors elle doit en payer le prix, si elle a un seul lien avec ma famille... Je dois la faire parler. De n'importe quelle manière possible. Si elle n'avait rien à se reprocher, elle n'éviterais pas ma question.
Soudain, ses yeux se figent, comme si elle venait de se rappeler d'un détail important.

"...Tu es un Wasaka..."

La phrase transperce mon cœur d'un seul coup. Mon pouce dégaine la lame de Fukushû et je viens poser ma seconde main sur le manche.
Elle sait.
C'est elle.
Elle leur a permis de faire leur attentat.
Ça ne peux pas être autrement.

Mes dents sous mon masque se serrent et ma prise sur mon sabre devient de plus en plus forte alors que je me recroqueville sur moi même, comme frappé par l'aveu de La Forge.

"Tu..."

"Est-ce que j’ai le droit à ma dernière clope annuelle ?"

Sa voix a changé, elle émane maintenant comme une sorte de froide détermination, comme si elle avait compris qu'elle venait de se condamner... Et elle a totalement raison.
Je lève ma tête pour revoir son regard une dernière fois avant de dire froidement :

"Tu n'as pas le droit de dire ce nom."

Et dans un hurlement rageur, je bondis en avant et dégaine mon épée qui s'abat sur sa gorge dans un arc de cercle rapide et précis.
Ce soir, La Forge meurt.
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Yoko Kotsuki
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Titre: Thready
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Yoko Kotsuki
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Lun 11 Mai - 20:41
Imaginez-vous être une personne incroyable et dont les services sont demandés, voire nécessaires pour certains. Même des personnes qui sont déjà très avantagées dans votre domaine d’expertise vous appellent. Mais vous avez un défaut. Vous ne tenez pas suffisamment à votre vie. Fournir le monde criminel en armes et autres objets utilitaires était une voie dangereuse pour soi-même. Surtout si on est vulnérable. Certes, ses propres équipements sont une option de défense ou de fuite. Mais est-ce qu’une organisation aussi ambitieuse que l’Alliance des Super-Vilains prendrait le risque de voir leur nouvelle partenaire de fourniture se faire exécuter pour une raison x ou y par un vilain mal luné ?

« Plus vite les gars, elle va se tirer ! »

Clairement pas. Et pourtant c’était une situation qui pouvait arriver facilement, quand on prenait en compte le caractère de La Forge. La vague de renforts du gang de Tai Tsuzuku avait un poil de retard dans l’ascension du bâtiment. Se retrouvant à un nouvel étage, ils distinguèrent une silhouette humaine qui se trouvait devant eux, droite comme un piquet. Une présence qui leur était inconnue, et qui n’avait pas été invitée.

« Qui va là ? »

La luminosité de la pièce n’aidait pas beaucoup à identifier le visage. Mais les formes laissaient penser qu’il s’agissait d’une mince femme.

« Désolée, mais vos motivations actuelles nous embêtent. Sans rancune », leur fit froidement une voix qui semblaient confirmer le sexe déduit.

Avaient-ils besoin d’être autant pour courir après une petite ingénieure ? Le temps qu’ils arrivent en-haut elle serait sûrement soit morte soit déjà loin.

« Identifiez-vous ! »
- Je ne suis qu’une autre cliente. Mais dans mon cas… »

Un calme mouvement de bras se distinguait alors que la lueur de la lune qui pénétrait par la fenêtre semblait se refléter sur un sombre objet métallique, au niveau de sa main.

« La facture a déjà été payée. »

* Shtouk *



Une mort silencieuse. Que demander de plus pour Thready, kunoichi membre d’un célèbre groupe de vilains. Passant à présent par la fenêtre, un mince câble semblait sortir de son poignet pour s’accrocher à une barrière du toit, lui permettant d’escalader rapidement la façade sous cette Yokohama nocturne.

Elle apercevait La Forge tirer au flanc, alors que les trois gugus qui la poursuivaient s’en retrouvaient déconcertés. Ils s’attendaient à quoi ? L’un d’eux grogna.

« Rah marche arrière, faut pas la laisser f… »

Sa voix s’arrêta nette. Une silhouette stoïque se trouvait entre eux et la porte qu’ils avaient empruntés quelques secondes plus tôt, bras croisés.

« T’es qui toi ? », s’énerva-t-il directement, perdant son sang-froid dans la situation présente.

Un blanc d’une seconde. La vilaine répondit finalement avec un sourire en coin.

« Je suis une couturière. Je me disais que je me renseignerai peut-être sur la personne qui a conçu votre veste.
- Hein ? »

Les deux autres commençaient à foncer sur elle avec leur couteau. Elle évita les armes blanches en basculant vers l’avant pour se placer sur ses deux mains tout en pliant ses jambes, puis les leva brutalement pour frapper la mâchoire respective des membres du gang, qui tombèrent ainsi à la renverse. Ça suffira, pas besoin de tuer tout le monde.

« Qu’est-ce que tu nous veux ? »

De retour sur ses deux pieds, elle s’approcha lentement de lui.

« M’assurer que vous ne vous y reprendrez plus. »

Tout à coup, elle s’élança en avant et le dépassa, puis s’arrêta un instant après. Il se retourna peu après, le temps de comprendre qu’il ne ressentait aucune douleur.

« Je… Je vais la laisser tranquille !
- Je ne parle pas que de cela. »

Il finit par sentir une étrange sensation au niveau de son torse. Il baissa les yeux, et constata à ses pieds des morceaux de vêtements, avant de constater l’état de sa précieuse veste. Yoko tourna légèrement la tête vers l’arrière.

« Vos actions sont bien trop gênantes pour que je vous laisse filer. »



Elle avait suffisamment perdu de temps avec ces bêtises. Il fallait s’assurer de la survie de leur partenaire. Elle se mit à parcourir les toits en usant de son alter, balayant du regard la cité endormie, jusqu’à la trouver.

La lame froide ne tardait pas à s’abattre alors sur une criminelle prise au dépourvue. Allait-elle vraiment mourir ici, alors que ses ambitions lui hurlaient de rester en vie ?

* CLING *


Le katana s’arrêta subitement dans sa trajectoire, stoppé. La femme ninja se trouvait entre les deux antagonistes. D’une posture assez droite pour être à la bonne hauteur, ses bras hauts et presque parallèles entouraient la lame, portant chacun un kunaï en leur main qui lui permettait de rivaliser avec la force de cette arme de samouraï. Voici donc la menace du jour. Thready fixait cet épéiste avec un regard des plus sérieux, sans montrer le moindre signe d’attention à celle qu’elle venait de sauver. Elle voyait bien dans les yeux de son adversaire que si elle relâchait sa garde ne serait-ce qu’un instant, elle risquait de se faire également trancher la tête. Il n’était vraiment pas là pour rigoler. C’était un regard qui était différent de celui d’une joueuse Lady Moriarty ou d’un affamé Maraudeur. Cet homme n’était pas comme ceux dont elle venait de se débarrasser, il était même possible qu’il n’ait aucun lien avec eux et qu’il avait attaqué leur partenaire commerciale pour une toute autre raison. Peu surprenant que La Forge se fasse des ennemis. C’était d’ailleurs la raison de sa présence. Et la présumée victime pouvait s’en estimer chanceuse.

Un vent se mit à circuler, agitant les cheveux des deux femmes ainsi que les nœuds de la double ceinture de la kunoichi, sans qu’aucun des deux duellistes ne lâche sa posture. Une personne de l’extérieure pourrait penser qu’il s’agissait d’un temps mort, que rien ne se passait. En réalité, même si aucun mot n’était encore sorti, ce bras de fer était déjà un premier échange entre les deux opposants, leur permettant chacun de jauger l’autre. Yoko brisa finalement ce silence de sa voix calme et froide.

« Vous semblez très déterminé à le faire. Malheureusement je ne peux vous laisser aller plus loin. »



Je parle en #D83CDE.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Lun 11 Mai - 22:12
Le cliquetis des lames s’entrechoquant me fit ouvrir mes yeux, qui s’étaient clos devant l’annonce de ma mort par le renégat.

J'étais vivante. En santé parfaite.

J’étais bien trop surprise pour avoir l’air surprise, si cela faisait sens. En particulier avec mon masque. La petite Thready était visiblement là, et venait de me sauver la vie, avant de déclarer qu’elle allait empêcher le samouraï du samedi soir de séparer ma caboche de mes épaules.

D’un coup, mon masque spirituel venait d’être réparé et remis sur mon nez. Mes jambes retrouvèrent leur consistance d'il y a une minute. Bon sang, la vie était belle. C’était avec un air narquois et une prestance retrouvée que je m’adressais à mon assassin, par-dessus l’épaule de ma sauveuse.

"Oups ! Il semblerait que je sois plus futée que ce que tu t’imagines. Merci d’avoir confirmé ma théorie en tout cas."

Je posais mon index ganté sur mes lèvres, souriante. Rien à voir avec ce que j’étais il y a quelques secondes.

"Pas de soucis, mon mignon, je ne dirais rien à personne."

Je reculais d’un pas, sautillant presque. Est-ce que j’allais trop loin ? Est-ce que je ne risquais pas de le rendre plus énervé et donc plus sauvage au combat ?

Bof, je m’en fiche. Après ce qui venait de se passer, j’émettais dans ma tête une théorie claire : j’étais immortelle et tout allait me réussir. Du moins ce soir.

"Tu vois, mon petit samouraï, il faut réfléchir avant de s’attaquer à quelqu’un lié aux criminels les plus importants du pays. Et regarder un peu autour de soi. Ce soir, j’étais accompagnée par l’Alliance, demain, Lady Moriarty et, qui sait, peut-être la Confrérie un autre jour."

J’espérais quand même que la petite ninja allait réussir à maintenir son bras de fer assez longtemps. Si elle se faisait couper en deux dans une seconde, j’aurais quand même l’air assez bête.

J’allais me positionner, de façon stratégique, derrière une unité de ventilation placée sur le toit.

"Et bonne chance, Thready !"

Ainsi partiellement cachée, j’aurais plus de facilités à sortir des coups fourrés de ma valise aux merveilles afin d’assister mon aide inopinée dans son combat… Mais pour le moment, je devais m’assurer qu’elle s’en sortait et regarder un peu son combat. Elle maniait mes armes, ça faisait plaisir… Et elle avait légèrement changé son costume, avec ces bandelettes autour des bras dont je pouvais clairement imaginer la fonction.


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Shirai Wasaka
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Shirai Wasaka
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Mar 12 Mai - 0:48
La haine, la rage, la vengeance.
C'est un concentré intense de tous ces sentiments qui se heurte à deux lames puissantes, arrêtant Fukushu en plein élan.
La Forge n'avait pas pu arrêter ce coup, c'était impossible. Celle qui vient de le faire, en revanche, n'est pas du même niveau.
Mon regard froid croise celui d'une jeune femme au visage sérieux et nos auras entrent immédiatement dans un bras de fer de puissances, à l'image de nos armes.

"Vous semblez très déterminé à le faire. Malheureusement je ne peux vous laisser aller plus loin."

Je reste silencieux, coincé dans le duel immobile que nous menons. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi elle défend le déchet derrière elle, j'envisage simplement que si elle se met en travers de ma route alors je devrais aussi l'éliminer.

Cependant, la combattante face à moi n'est clairement pas une amatrice, mes années d'entraînement m'ont permis de très vite juger la combativité d'un adversaire et il se trouve qu'elle est bien au dessus du lot, je ne pense pas pouvoir la vaincre. Pas à la loyale.

Je ne lâche pas du regard la nouvelle venue, même quand ma véritable cible s'éloigne en lançant des provocations qui n'atteignent même pas mon cerveau. Une seule inattention, une seule erreur et l'un de nous prendra l'avantage.
Je récupère seulement les infos importantes.
La ligue. Thready.
Je connais ce nom.

"Écarte-toi maintenant si tu ne veux pas mourir avec elle."

Pas de compassion ni de pitié, seulement un fait. Je ne suis pas du genre à tout faire au hasard. Je me renseigne beaucoup sur tous mes potentiels adversaires et la ligue ne déroge pas à la règle.
Thready : membre de la ligue des vilains, alter : peut transformer son corps en fils. Classement : très dangereuse, à éviter.

Sans laisser mon adversaire répondre, je jette un coup d'oeil soudain sur le côté pour la leurrer et en une demi-seconde, ma main libre attrape une bombe fumigène à ma ceinture et la lance droit vers son visage. Explosion, une fumée grise se referme sur son visage d'un seul coup.
Je ne tente pas un coup de pied au torse - trop risqué avec son alter - et fait un tour sur moi-même tout en déplaçant mon sabre pour mimer une tentative de désarmement.

En un instant, je venais de passer avec discrétion l'obstacle qui me séparait de ma véritable cible et plonge maintenant droit vers elle, le visage fermé.
J'ai joué le coup de la surprise et j'espère que Thready sera assez bête pour s'attendre à un coup en traître plutôt qu'à un mouvement de fuite.

Si je ne réussis pas à tuer La Forge ce soir, elle deviendra presque hors d'atteinte. Je ne peux pas prendre le risque d'affronter un membre de la ligue aussi proche de mon but.
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Yoko Kotsuki
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Titre: Thready
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Yoko Kotsuki
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Mar 12 Mai - 22:55
Aucun des deux n’avait encore lâché prise, tandis que La Forge commençait à prendre une attitude moqueuse à l’égard de ce type. Pas forcément malin, mais ce n’était pas le moment pour Yoko d’avoir quelque chose à redire. Elle était là pour la défendre oui, mais un peu de coopération de sa part pourrait aider. L’ennemi semblait aussi l’ignorer, avant de lancer un avertissement à la kunoichi. Nouvel élément qui fut ignoré également. Elle avait bien entendu, mais cela ne lui fit ni chaud ni froid. Elle savait très bien pourquoi elle était venue ici, et ce n’était pas une menace qui allait la faire rentrer à la maison. Ou ce qui y ressemble.

Il avait détourné le regard, mais Yoko n’était nullement intéressée par ce qu’il pouvait soudainement scruter sur le côté. Ce serait une bien bête erreur de vérifier ce dont il s’agit. Ici, les seules choses qui pourraient la faire réagir étaient ses gestes ou bien les sons environnants. Et en parlant de gestes, l’épéiste commença à bouger son autre bras. Une situation déplaisante, qui était celle de se concentrer visuellement sur deux points. L’un des deux pouvait n’être qu’un leurre, mais impossible de savoir lequel. Mais elle ne tarda pas à le comprendre en le voyant lui envoyer un fumigène à la figure. Un réflexe avant même que le cerveau ne comprenne qu’il s’agissait d’un projectile et non pas d’une attaque à main nue : elle se balança directement vers l’arrière. Contrairement à beaucoup de personnes, Thready n’était pas une combattante tant désavantagée lorsque son dos était contre le sol. En plus de son alter qui était d’un grand pratique pour esquiver, elle savait se déplacer et frapper aussi bien avec ses mains qu’avec ses pieds, lui offrant plus de possibilités pour se replacer.

Elle se laissa donc tomber en arrière, baissant d’abord la tête puis les bras. Une fois la chute quasiment terminée, elle se réceptionna en arrière sur ses mains, puis s’en servit comme appui pour reculer davantage en un bond. Un nuage de fumée entourait l’espace de leur premier échange. Les oreilles aux aguets, elle avait entendu la direction dans laquelle partait son opposant. C’était donc un leurre, il cherchait à l’éviter. Mais si c’était son objectif, il allait être déçu. Elle s’élança dans la même direction, l’ayant déjà identifiée comme étant celle de l’ingénieure. Braquant son bras en sa direction, celui-ci s’amincit en même temps, maigre sacrifice pour gagner en longueur, avec pour objectif de saisir le bras porteur du katana.

« Nous nous sommes mal compris » , insistait-elle.



Je parle en #D83CDE.
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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Mer 13 Mai - 13:12
Si ces deux surhumains pouvaient rester en place 2 secondes et arrêter de se déplacer à la vitesse de l’éclair, ça m’arrangerait bien. Le temps d’un battement de paupière, un nuage de fumée était apparu. Thready en sortit d’un côté et… Oh, flûte.

J’avais beau être placée derrière mon unité de ventilation, cette barricade d’un mètre vingt n’allait pas résister longtemps au bretteur fou, je le sentais. Quand à mes propres moyens de défense… Non, je n’avais pas le temps d’ouvrir ma valise, clairement. J’avais toutefois toujours dans mon costume de quoi riposter. Ne serait-ce que pour ralentir un peu son offensive pour laisser à l’autre criminelle le temps de faire quelque chose de plus impressionnant, agressif et utile.

Ma main gauche plongea dans la poche intérieure droite de ma veste. La poche gauche, c’était pour les petits outils d’urgence. La droite, pour l’autodéfense. J’empoignais fermement la masse volage qui pesait dans ma poche, en espérant que mes gants me permettraient de saisir mon arme du moment en assez grande quantité. Alors que je projetais le tout en direction du visage du tueur, je ne put m’empêcher de m’écrier, d’une voix qui se voulait assurée et intimidante :

"YAAAAAAH, LIMAILLE DE POCHE !"

Quand on travaille le métal autant que moi, on se retrouve inévitablement avec une quantité folle de résidus divers. Ces petits bouts de métaux de rien du tout, absolument infernaux à retirer, qui font un tintement insupportable quand on passe l’aspirateur. Décidant que les spray au poivre étaient trop volumineux et le sable trop peu esthétique (en plus d’être, par nature, détestable, étant un matériau découlant de la pierre qui est en soi un élément déplaisant au possible), j’avais pris la décision de mettre de la limaille de fer dans ma poche pour ce genre de situations.

Et me voilà donc à balancer un nuage métallique en direction de la mine furieuse du samouraï. Presque dans le même mouvement, n’estimant pas forcément nécessaire de voir si j’avais ou non réussi mon coup, je me retournais et entamais un sprint. Je ne comptais pas rester aussi près de ce type, je devais me repositionner, quoi qu’il arrive. En espérant qu’il ne me cloue pas au sol par surprise. Mais Thready était là pour me protéger dans le pire des cas, non ?

C’était vraiment un samedi soir exécrable. J’allais avoir besoin d’un bon bain chaud et d’un bouquin une fois cet enquiquineur éliminé et la petite ninja récompensée avec un bon de réduction de 5 % sur sa prochaine commande et une poignée de main amicale.


La Forge fournit la qualité héroïque à VOTRE service en bold #4d79ff.
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Shirai Wasaka
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Shirai Wasaka
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Mer 13 Mai - 18:13
Mon sabre en main et mon corps penché en avant, je rattrape La Forge très rapidement en comptant sur la réussite de mon pari. Mais l'ingénieure, qui avait reprend peu à peu confiance en elle depuis l'arrivée de son garde du corps, n'est pas prête à déposer les armes.
Nos regards se croisent de nouveau et elle passe sa main sous sa veste.
Dans un réflexe, je porte ma main libre à ma ceinture mais je n'ai pas le temps d'agir que...

"YAAAAAAH, LIMAILLE DE POCHE !"

Son accent russe disparu et sa confiance retrouvée, elle me lance une poignée de ferraille au visage avant de se retourner pour prendre ses jambes à son cou. Mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter, je lève mon sabre et...

"Nous nous sommes mal compris."

Des fils s’enroulent autour de mon bras, stoppant mon action. Je ferme les yeux et lève mon second bras alors que la ferraille me frappe de plein fouet, ricochant sur mon armure et écorchant ma peau.
Mes muscles se contractent et je serre les dents, la haine m'envahissant de plus en plus face à ce nouvel échec. Thready a eu le temps de m’arrêter et La Forge s’éloigne à nouveau de moi, fière de son coup.

Comment pouvait-elle sourire dans cette situation ? Comment pouvait-elle ne pas réaliser le poids de ses actions ? Mes yeux se réouvrent subitement et se tournent vers Thready, la foudroyant avec rage. Je vais leur apprendre ce qu’est la peur de mourir.

La situation est tendue, ses fils enserrent mon bras avec une force incroyable, ma peau aurait été lacéré sans mon armure, je dois me débarrasser d’elle mais avant…

“Nous nous sommes très bien compris... Thready.”

Je dois empêcher La Forge d'être hors d'atteinte. Dans un mouvement quasi-instantanné, ma main libre se saisit d’une paire de Shurikens-Bolas et la lance avec assurance vers les jambes de la fuyarde tandis que j’enroule mon autre bras autour des fils de Thready.

Je lève mon bras, pour pouvoir mieux la regarder, défiant sa prise avec haine. Son alter lui donne peut-être une puissance supérieure à la mienne, mais elle est encore loin de m’atteindre niveau force pure. Si je veux pouvoir prendre l’avantage, je dois continuer de la défier sur mon terrain et ne pas la laisser disperser ma force à plusieurs endroits de mon corps, sinon je serais dépassé.

Et, sans lui laisser le temps de réagir, je tire dessus d’un coup sec et violent pour l’attirer vers moi.

“Et tu as fais ton choix.”

Je bondis vers elle, espérant l’avoir déséquilibrée et tourne mon katana pour tenter de le plonger dans son estomac.
Elle est trop forte pour que je puisse l'ignorer. Si je n'arrive pas à la vaincre, alors je dois au moins garder ma véritable cible à portée pour me donner une occasion de la tuer.
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Yoko Kotsuki
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Titre: Thready
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Yoko Kotsuki
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Sam 16 Mai - 18:30
La Forge n’était pas dépourvue d’idées dans les situations de défense. C’était plutôt… original. Avec cela et la tentative de saisie de Yoko, l’ingénieure devrait pouvoir se sauver de l’attaque… mais seulement de celle-là, pour le moment.

La contre-attaque vint. Forcément, puisqu’il était entravé, la première étape pour lui était de se libérer. Cela convenait à Thready, après tout c’était ce qu’elle cherchait. Multi-Thread était un alter avec certaines faiblesses évidentes. Des faiblesses qu’elle avait déjà eues le temps de réaliser, soit d’elle-même, soit par la force des choses. L’une des premières venait directement du fait d’augmenter la place que peut prendre son corps sur un périmètre, et donc soi-même s’exposer. Elle ne pouvait pas faire disparaitre tous ces fils alors tant que ses membres étaient allongés, elle était particulièrement vulnérable. Et c’était justement ce que cet inconnu voulait exploiter. Elle se préparait à l’instant où elle le vit tenter quelque chose. Puis, lorsqu’il tira, plutôt que tenter de résister, elle s’élança vers lui de son propre chef. Allant d’elle-même dans le sens où il voulait l’attirer, le sentiment de déséquilibre fut assez amoindri. Inutile d’essayer de contester ou de tirer en sens inverse, elle était plutôt incertaine de gagner là-dessus.

Des cheveux sur le crâne de Yoko étaient déjà en train de disparaitre. Son autre bras s’était aussi aminci, alors que celui qui était retenu s’épaississait. À chacun de ses bras étaient enroulée de la soie, comme un épais bandage. Celui du bras allongé et saisi se trouvait environ à mi-parcours, et il en sortit soudainement d’autres fils, dont la disposition évoquait très vaguement une pince ou une mâchoire sans dents. Faits en utilisant l’ADN de Thready, ces bracelets étaient une nouvelle source de matière directement utilisable, le temps de véhiculer les besoins dans l’ensemble de son corps. Un point de sortie pour de nouvelles possibilités lors d’affrontements intenses. Ces fils visaient le poignet de l’épéiste afin de dévier la trajectoire de la lame, et si possible la saisir également. Que la réussite soit totale ou non, l’objectif était de faciliter l’esquive qu’elle tentait d’effectuer par quelques pas dans la diagonale, que ce soit parce qu’elle l’avait réellement touché ou par un quelconque effet de surprise créé.

Elle s’en sortait pas mal pour protéger La Forge et pour se protéger elle-même, aucun coup n’avait été reçu jusque-là. Et c’était ce qu’elle voulait. Toutefois, c’était aussi valable dans l’autre sens. Elle n’avait pas pu attaquer et ignorait même comment s’y pendre. Elle se contentait juste de répondre à chacune de ces actions, c’était lui qui menait la danse. Si c’était une bataille d’endurance, elle ne savait pas qui serait debout à la fin. Elle ignorait même comment approcher cet homme. Ce katana était beaucoup trop dangereux.

« Qui êtes-vous ? »

Inutile de demander ce qu’il voulait. Il savait ce qu’il voulait, et arrivait plus ou moins à le faire comprendre. Toutefois, sa détermination à abattre l’ingénieure évoquait sérieusement la curiosité de la kunoichi.



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Anastasia Rasperezapis
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Anastasia Rasperezapis
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Sam 16 Mai - 23:18
Je fuyais ! Vers la liberté ! L’espoir ! Le bain chaud !

J’entendis un sifflement dans l’air puis, d’un coup, mes jambes se retrouvèrent liées. Mon sourire disparut en même temps que mon équilibre.

Je chutais. Vers le béton. La douleur. La misère humaine.

J’eus le réflexe heureux (?) de mettre mes coudes vers l’avant, afin de ne pas endommager mon petit nez ou mon masque. Je ne sais pas si vous vous êtes déjà pris un double choc électrique sur le coude, mais je peux vous assurer que ça fait un mal de chien.

"Aïe !"

Je mordis ma lèvre inférieure violemment pour éviter de crier plus fort, voire de pleurer. Mes coudes avaient pris cher mais là où j’avais le plus mal c’était… Mes jambes ? Mais…

"Qu’est-ce que..."

Des shurikens. Rattachés entre eux par des chaînes de métal. Des bolas-shuriken ? Shuriken-bolas ? Shlas ? Boken ?

Trêve de sémantique. Ce truc était vicieux, le Wasaka était clairement instable. J’allais très clairement lui emprunter le concept. Histoire d’en faire quelque chose de plus ingénieux que cette bête juxtaposition d’armes de jet. Mais en attendant… Et bien, ça me pénétrait les jambes. Si je tentais de m’en libérer seule en gigotant simplement, j’allais juste me lacérer sans parvenir à quoi que ce soit. Fort heureusement, ma Super-Human Intelligent Technological Suit me permettait de me repositionner de ne sorte à ne pas me blesser plus. Mais si je mettais trop de temps à m’en libérer, je risquais juste de perdre de la batterie pour rien, ayant déjà fait appel à me tenue pour me balancer dans le vide il y a quelques instants.

J’ouvris ma valise. Je devais faire confiance à Thready pour retenir l’autre excité. Pendant ce temps, je devais me concentrer sur ma propre situation. Ma camarade ninja ne pouvait pas se concentrer sur son combat si elle devait s’interrompre constamment pour me protéger. Je ne pouvais pas me permettre d’être un poids. Ma main se posa sur un petit manche, parfaitement équilibré. Une commande qui avait encore besoin d’un peu de travail avant de pouvoir être livrée. L’outil était fonctionnel, en soi, mais mettait 20 secondes (ou plutôt, 19 secondes, 7 dixièmes, 9 centièmes, et 8,33333333 millièmes, mais j’arrondis) à se déclencher. Je l’avais apporté pour prétendre qu’il était parfaitement fonctionnel devant Tsuzuku en l’activant en avance. Je n’en avais même pas eu l’occasion, au final.

Je pressais le petit bouton situé vers le bas du manche. Dans un silence complet, on aurait pu entendre la légère vibration du mécanisme qui se déclenchait petit à petit. Un bruit insupportable, que j’étais bien contente de ne pas avoir à endurer au vu du vacarme des deux acrobates armés. Juste après avoir posé le manche à côté de moi, je m’emparais d’une sorte de pistolet au large canon, lui aussi rangé dans ma valise.

Je braquais l’engin dans la direction des deux combattants, sans un bruit. Je préférais me faire toute petite, être oubliée, même. Il aurait été peu pertinent de faire feu maintenant, mais je voulais être capable de tirer si jamais le Wasaka se dirigeait vers moi. Un doigt proche de la gâchette sans être pour autant posé dessus (j’ai une bonne discipline de gâchette, malgré tout), j’attendais, nerveuse, ne sachant pas ce qui allait se passer. Le combat serait-il résolu avant même que la clé qui me libérerait de cet engin vicelard ne s’active ? Ce serait souhaitable, si tant était que Thready gagnait...


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