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Coffee break [ft. Ki] - En cours

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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Ven 21 Jan - 12:32
*BEEP BEEP BEEP BEEP BEE- PAF*

Je crois que j'ai failli éclater mon réveil de par ma frustration, même si c'est uniquement de ma faute d'avoir réglé l'alarme aussi tôt. J'ai d'ailleurs du appuyer au moins trois ou quatre fois sur le bouton snooze.
J'essuie mon œil fatigué et je regarde l'heure "5h30". Je soupire lassement en mettant un nouveau cache-œil propre avant de me lever du lit et de m'habiller avec un certain stress d'anticipation.

Comme bien souvent, je me donne des attentes bien trop exigeantes comme celle d'avoir un horaire extrêmement strict qui ne fait qu'alimenter ma frustration et la tension qui agit en dictature sur mon caractère. C'est aussi pour ça sans doute que je n'arrive pas à intéragir avec compassion avec le public : je suis trop coincé et j'ai peur de ne pas être un modèle sans faille. Ironique vu que cette peur de ne pas être parfait est le centre de tous mes soucis en ce moment.
Mais cette ironie ne me fais pas rire du tout, je ne ris presque jamais donc c'est pas étonnant. C'est d'ailleurs ça le problème, je me mets trop de pression et je me prends bien trop au sérieux, je le sais bien!

Pour remédier à ma bévue sociale et mon image de héros froid et inaccessible j'ai essayé de créer un compte sur les médias sociaux mais ça ne va pas top non plus. C'est seulement quand j'ai décidé de commencer à travailler là-dessus que j'ai pu trouver un solution qui ne me parait pas trop hors de portée et qui fait beaucoup de sens sur papier.

Après de longues réflexions et de l'introspection, je me suis dit que la pratique m'aiderais à trouver de l'inspiration et ainsi m'améliorer sur cette bête noire que j'ai toujours eu. J'ai piler sur mon égo et j'ai accepté d'aller prendre un café avec Ki. C'est une charmante jeune dame qui a perdu son père récemment. Je l'ai croisée que quelques fois pendant qu'elle venait avec son paternel pour ses examens et aussi pour parler aux médecins mais nous avons eu un petit moment où nous avons former un semblant de début de lien en sympathisant rapidement sur la condition de nos deux pères et la perte de ma mère.
Cet échange m'a quand même donné un espoir, je ne suis pas un handicapé social au complet, il y a encore de l'espoir malgré tout. C'est bien cependant la seule personne avec qui j'ai pu sympathiser en dehors d'Astrid ou mes parents. Depuis que je suis devenu aussi droit et cassant, comme une branche asséchée qui menace de craquer à tout moment.

Je dois la rencontrer à un petit café près de l'hôpital vers 11h et je suis nerveux, je ne sais pas du tout ce que je vais dire pour me montrer réconfortant, j'ai peur de la blesser davantage ou alors de me montrer irrespectueux ou trop froid dans ma maladresse.
Je vois ça comme un entraînement mais ça ne peut pas être plus différent de mes entraînement habituels. Je pars à zéro complètement même.
Je suis si nerveux que je n'arrive pas à manger quoi que ce soit. Je prends une longue douche chaude et prends soin et je m'habille d'une chemise longue avec cravate ainsi que d'une manteau de printemps long au tissu léger pour ne pas avoir trop chaud. Je décide de prendre soin d'attacher mes cheveux dans un bun soigné pour faire changement de mon image négligée qui d'habitude me suit comme mon ombre. On m'a souvent dit que j'avais un look intimidant alors je dois bien faire attention en dehors du travail pour avoir l'air approchable un minimum.

Ensuite je prépare rapidement un lunch pour ma petite frangine qui part pour l'école vers 8h. C'est ma façon de lui montrer mon affection et mon support, elle souffre bien plus que moi et je n'ai pas trop les mots pour l'aider. Je devrais peut-être l'amener voir un psy? Non, je suis sur qu'elle me sauterait à la gorge si je faisais un truc pareil… Enfin, j'ai peur de même lui en parler, c'est pour ce genre de chose aussi que je dois devenir meilleur pour parler aux gens et réconforter, pas seulement pour être un meilleur héros, mais un meilleur grand frère.

Je passe le temps qui reste avant de partir à faire un peu de ménage dans la grande maison vide avec les quelques domestiques. Je pars avec mon chauffeur vers 10h30. Je veux arriver quelques minutes en avance par soucis de politesse, mission accomplie. J'arrive au café vers 10h50 et je prends place à une table après m'être pris un grand café, noir.
Je joue nerveusement avec mes doigts sans même toucher à mon breuvage amer. Je sens que mes mains sont toutes moites de sueur et que mon front commence à dégouliner comme si je venait de courir sur une distance de plusieurs blocs.
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Ki Katsuji
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Ki Katsuji
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Dim 23 Jan - 23:38
Ça faisait une semaine que l’inévitable avait eu lieu. Depuis le temps, je m’étais imaginée la scène à plus de 15 000 reprises et pourtant, ça n’avait pas suffit à me préparer. On savait tous les deux que notre temps était compté, on avait essayé de rendre chaque moment aussi spécial que possible, mais je n’arrivais pas à me débarrasser de l’amertume qui me submergeait ces derniers jours.

On ne pourra jamais voir le nouveau film de l’inspecteur Kakoa, on n’écoutera plus jamais l’émission de comédie du Samedi matin, on ne reverra pas Mme Suzuki et son chien au parc et la peluche que je crochetais pour son anniversaire restera comme notre histoire: Inachevée.

Par deux reprises des voisins m’avaient surpris en me demandant des nouvelles de mon père et ça m’avait à chaque fois arraché le cœur de devoir leur annoncer mon nouveau statut d'orpheline. Il était hors de question de devoir passer par cette horrible situation ne serait-ce qu’une fois de plus, aussi j’avais entrepris de prendre contact avec toutes mes connaissances ainsi qu’avec l'entièreté du carnet d’adresses de Papa afin d’annoncer son décès à tous ceux que ça pourrait intéresser.

Dans cette liste interminable figurait Sigmund Pattersen, un jeune héros qui, au-delà d’être super sexy et presque aussi fan d’Endeavor que moi, avait lui aussi perdu sa mère tandis que son père était un assidu de l'hôpital. Enfin… Le mien ne l'était plus vraiment du coup et c’était justement après avoir annoncé la nouvelle à mon ami, que je l’avais invité à prendre un café histoire de discuter un peu. Parce qu' il y à un truc avec Sigmund, c’est que je pense qu’il est super sensible à ce genre de trucs et je ne voudrais pas lui lâcher une bombe à la gueule sans faire exprès du genre “Mon papa est mort, le tien viens juste après, bisous tchau”. Pourquoi je pense ça? Je sais pas trop, mais il ne parle pas beaucoup et je ne l’ai jamais vraiment entendu exprimer ses sentiments vis à vis de sa situation familiale… J’imagine que ce doit être un sujet sensible.

Bref, quoi qu’il en soit, on s’était donné rendez-vous près de l’hosto où se trouvait son paternel vers 11h, je ne commençais à travailler qu’à 15h aujourd’hui du coup j’arrivais direct de chez moi. Il faisait plutôt chaud, j’avais donc opté pour un short vert arrivant à mi-cuisse, un large T-Shirt blanc à l’effigie de l’équipe de baseball de Hosu et des basquettes noires d’une marque grand publique.  Mes cheveux étaient comme toujours attachés en un chignon vite-fait. Mon apparence pouvait sembler un peu négligée, mais je passais déjà suffisamment de temps tous les matins à me décrocher le surplus d’écorce, j’allais pas en plus me perdre en maquillage et autres décorations.

A peine j’étais entré dans le café que j’avais repéré Sigmund. Faut dire qu’entre sa tignasse blonde, son cache oeil et sa taille absolument abusée, il était pas super super discret. Malgré le poids qui me pesait ces derniers temps, j’affichai un grand sourire et m’en allai à la rencontre du héros.

- Salut Sigmund ça va?
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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Lun 24 Jan - 4:27
Elle arrive au moment où j'allais abandonné l'affaire et m'enfuir comme un voleur. C'est la petite clochette qui signale l'entrée d'un client qui vient comme me sortir de mes pensées défaitistes. Je garde un visage neutre qui ne trahit aucunement mon embarras, le même visage froid qui me qualifie d'héros difficile et inaccessible. Pas que je veuille la faire fuir les lieux, mais je ne connais que ça, la vulnérabilité c'est juste pas dans mon répertoire. Je me souviens de ce que disais ma mère quand j'étais encore qu'un gamin.

"Sois poli si tu n'es pas joli."

Bien, je ne suis pas fort en politesse alors au moins je vais essayé d'être présentable. Dans cette optique, je replace ma chevelure de la main pour faire au moins bonne figure un minimum. J'ai bien fait de m'habiller avec mes plus beaux habits soignés et propres.

Mais assez de moi, voyons voir elle, après tout si je veux la comprendre je dois bien commencer quelque part.
Elle porte des vêtements simples, mais elle a toute même une certaine élégance, ses couleurs font bien ressortir ses yeux. Déjà elle a bien plus le sens du style que moi. Moi qui doit compenser en portant des vêtement chers et qui doit emprunter un styliste au complet si je veux avoir l'air de ce que j'ai mis aujourd'hui. J'espère que mes habits ne me font pas paraître hautain et encore plus inaccessible, ce serait une énorme erreur d'entrée de jeu.

Je prends un première gorgée de mon café pour me calmer un peu. Cependant il est déjà tiède à force d'attendre et de n'y avoir aucunement touché, je grimace légèrement sous ma main pour éviter de trahir ma neutralité passive.

- Salut Sigmund ça va?

Une très jolie voix, douce et quelque peu familière. Je ne peux m'empêcher de faire un léger sourire en coin. J'hoche doucement la tête en signe de réponse positive à sa question. Je pourrais lui retourner celle-ci mais ça serait complètement stupide non? Son père vient juste de mourir il y a quelques jours à peine. Je ne peux pas non plus expliquer pourquoi je ne demande pas! Je commence déjà à trop réfléchir et je ne sais pas quoi dire. Tout se bouscule dans ma tête et elle n'a que dit une seule petite phrase.
Je dois sortir quelque chose en retour mais je sais que j'aurais l'air stupide ou alors froid et méchant.

- Je.. euh.. Tu?

Merde, j'ai les mains encore plus moites qu'avant son arrivée, une véritable rivière s'écoule goutes par goutes de moi.

- J'aime beaucoup ce que tu portes, tu veux un café?
"Non mais t'es complètement débile ou quoi, c'est tellement évident que tu changes de sujet, je devrais m'enlever mon autre œil sur le champs, juste pour ne pas avoir à regarder cette auto humiliation totale."

Je toussote en réajustant ma cravate le visage et l'œil fermés. Je refuse d'accepter le malaise que je viens de créer pour moi-même donc je choisis délibérément de l'ignorer. C'est aussi difficile que si j'essayais d'ignorer un enfant qui gueule à côté de nous.
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Ki Katsuji
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Lun 24 Jan - 8:18
Franchement, il était tellement angoissé que, pendant un instant ,je me suis demandé si son propre père n’avait pas clamsé et qu’il avait juste oublié de me prévenir (ou un truc du genre).

- J'aime beaucoup ce que tu portes, tu veux un café?

Mais il me l’aurait probablement dit par message si c’était le cas. Je vois pas pourquoi il se serait infligé le fait de devoir m’annoncer une pareille nouvelle dans de pareilles circonstances.

- Oh c’est gentil. Ça change du costard cravate, hein?

A ces mots je pris place sur la banquette en face du héros. Mon travail me permettait de porter des tenues plutôt variées, mais ce n’était jamais moi qui décidais desquelles mettre et l’infernal costume deux pièces revenait trop souvent à mon goût.

- Je vais prendre un Cappuccino, ouais.

En tous cas ça faisait plaisir d’être félicitée sur mon choix du jour. Si les autres filles de mon âge semblaient avoir un sens innée de l'esthétique, j’en avais personnellement toujours chier pour ne pas ressembler à un sac à patate. Et si l’uniforme m’avait sauvé tout au long de mes études, il m’avait brusquement abandonné une fois jetée dans le monde adulte. Mon sens du style, je l’avais bâtit sur une montagne d’échecs, si bien qu’il m’arrivait encore de douter de mon apparence.

- Comment va Astrid?

Le pauvre Sigmund semblait presque malade. C’était juste l'appréhension sociale qui lui faisait ça? Heureusement que j’avais pas affiché une tête d’enterrement en entrant dans le café, il n’y aurait probablement pas survécu. Quoi qu’il en soit, mieux valait essayer de détendre la situation. Ce qui était, était et il ne servait à rien de se focaliser sur le mauvais.

Je savais que la jeune sœur de Sigmund prétendait elle-même suivre une voie héroïque et je savais aussi que le mois d’Août était celui des examens mais c’était à peu près là que s’arrêtaient mes connaissances. Vu le statut social des Pettersen, j'imaginais qu’elle puisse se permettre de viser les plus grands établissements du Japon, c’était une chance et j’espérais sincèrement pour la réussite de la jeune fille, même si je ne l’avais jamais rencontrée. Elle méritait sûrement d’avoir au moins ça.
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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Lun 24 Jan - 13:33
Je suis au bord de la crise de panique mais des années de réclusion sociale me permettent de ne pas trop changer d'expression, j'ai seulement un peu de sueur aux mains et la gorge sèche.
Pour remédier à un de ses problèmes je décide de terminer mon café d'une traite rapide.

Ki arrive a dire quelque chose qui détend un peu l'atmosphère, enfin moi surtout. Ça me détend car je sais quoi dire, car c'est pas du tout émotionnel ou difficile comme sujet.

- Oh c’est gentil. Ça change du costard cravate, hein?

J'essuie doucement mes mains avec une serviette de table que je froisse rapidement dans ma poche. Je prends un grand respire silencieux et je parviens à me sentir un peu moins crispé et raide qu'à entrée dans le café.

- Ouais, on dirait bien que c'est moi qui vous ai volé vos vêtements!

Je parviens à glousser d'un rire qui me débloque un minimum. Elle assiste à moi qui fait une blague, chose exagérément rare. J'y ajoute même un sourire en coin, c'est presque comme si je la traitais comme une reine vue mon expression habituelle.
Elle commande un cappuccino suite à mon offre maladroite, au moins elle ne s'est pas tirée ailleurs, ça aurait donc put être pire.

Elle s'est assise et me regarde comme si ma pâleur trahissait l'inconfortabilité de la situation pour moi. Au moins je me sens un peu mieux, peut-être qu'en continuant je vais me sentir à l'aise. Je m'apprête donc à parler mais je m'arrête en voyant qu'elle va briser la glace malgré tout.

- Comment va Astrid?

Alors là je suis dans de beaux draps, et pour des raisons totalement différentes. C'est une question chargée et compliquée à répondre. Dois-je vraiment m'étaler là-dessus? Non, je ne pense pas. Ça ne ferait qu'ouvrir un sujet compliqué et long. Néanmoins, il pourrait m'être bénéfique d'avoir l'avis d'une femme hors de la situation pour m'aider à pouvoir percer la coquille d'Astrid. Je décide donc de me prêter au jeu et répondre avec honnêteté.
Mon visage reflète mon embarras et ma culpabilité, ce qui est aussi rare, je laisse tomber une partie de ma façade, je montre que je ne suis pas toujours fort et un modèle exemplaire, bien au contraire.

- Disons que je ne saurais pas répondre à cette question.. Depuis l'incident, je dois m'occuper d'elle mais elle est troublée et se coupe de moi. Je ne sais pas trop si c'est car elle m'en veut d'être un piètre remplacement de modèle ou si elle pense qu'elle n'a pas besoin de moi. Je n'ai véritablement pas idée de comment agir en tuteur légal ni être un parent. Je fais pourtant tout mon possible mais rien ne semble y faire. Elle ne parle pas beaucoup et elle est malentendante mais j'ai l'impression que parfois elle fait exprès de m'ignorer pour se sortir de certaines situations.

Je soupire lamentablement, comme si je laissais tomber un large poids de mes épaules, mais je sais que ce poids reste sur mes épaules, je dois encore m'occuper de ma frangine. Elle a encore besoin de mon support et de mes conseils, quoi qu'elle puisse penser.

Je ramène mon regard jusque là posé sur la table vers Ki alors que son cappuccino est déposé sur la table. Je plonge mon regard dans le sien. Elle a véritablement de jolies prunelles, un magnifique vert éclatant plein de vie. J'ai l'impression d'avoir abusé de sa question pour enfin déchargé mon fardeau, quel égoïste je fais!
Je reprends donc rapidement ma façade, peu fier de moi-même, je me promets de payer son addition à la fin du rendez-vous.

- Pardon, je ne voulais pas attirer la conversation sur moi, j'imagine que vous vivez des temps bien plus difficiles que les miens. Je suis là pour vous écouter. Dîtes moi tout madame Katsuji. Nous pouvons parler de votre père si vous voulez, ou alors on peut éviter le sujet.
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Ki Katsuji
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Ki Katsuji
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Lun 24 Jan - 15:19
De l’extérieur nos situations pouvaient sembler similaires. Vingt-deux ans, une mère dans une urne, un légume pour père, on dédie nos vies à protéger les autres… C’est tout pareil!

Sauf que dans les faits, Sigmund avait une ado à gérer et pas moi. J’étais à peine plus vieille qu’Astrid quand la condition de mon père est devenue suffisamment grave pour qu’il me faille prendre la place du chef de famille. C’était difficil, mais c’était encore mon père, il me restait quelqu'un à qui demander conseil (chose que j’aurais du faire plus souvent, je m’en rend compte maintenant). Avec la disparition de mon Papa je perdais mon prof de la vie, mais aussi mon fils pour qui je cuisinais, tricotais, travaillais, à qui je faisais la toilette avec de le porter dans son lit et pour qui je me rongeais les sangs à longueur de journée et à longueur de nuit.

Avec sa disparition, je perdais tout ce pourquoi je vivais, ce n’était pas un poids qui pesait sur mes épaules, mais un vide qui me dévorait de l’intérieur. Sigmund était dans une situation opposée. Loin de pouvoir se concentrer sur lui-même, il devait répondre au besoin de sa sœur. J’aurais bien aimé pouvoir lui donner conseil, mais je n’en savais pas plus que lui sur les besoins d’un jeune fille, aussi surprenant que cela puisse paraître.

- Pardon, je ne voulais pas attirer la conversation sur moi, j'imagine que vous vivez des temps bien plus difficiles que les miens. Je suis là pour vous écouter. Dîtes moi tout madame Katsuji. Nous pouvons parler de votre père si vous voulez, ou alors on peut éviter le sujet.

Ma tasse entre les mains, je soufflais sur le breuvage tandis que le héros essayait tant bien que mal de me repasser la patate chaude. Parler de mon Papa, hein… Oui, j’aimais bien parler de lui dernièrement, surtout avec les gens qui l’ont connu. C’est chouette de pouvoir le ramener à la vie et à la santé quelques instants, avoir une autre image de lui que celle de l’homme paralisé et squelettique des derniers mois. Mais Sigmund ne l’avait pas connu, ce qui enlevait tout le côté marrant de l’expérience et n’en faisait qu’un monologue morbide. Non, non, non, pas question de ramener les morts à cette table, concentrons-nous sur les vivants, ils sont plus intéressants.

- C’est pas tellement difficile en vrai… Et c’est peut être ça le plus difficil en soit. Je pensais que ce serait la fin du monde quand ça arriverait… Mais la vérité, c’est que… Bah… Rien n’a changé, la vie continue comme si de rien n’était et j’ai pas d’autre choix que de faire avec.

J’aurais aimé que l’on me laisse trois jours. Juste trois petites journée histoire d’avaler la pilule, mais en l'absence de famille proche, j’avais personne sur qui reposer toute la bureaucratie qui suit un décès et mes congés avaient tout juste suffit pour tout gérer.

- Faudra que tu me raconte un jour ce qui s’est passé exactement. La perte de l’audition de ta sœur, c’est en lien avec ce qui à installé ton père à l’hosto?

Il était bon mon café. Rien à voir avec le sirop de terre vomis par les machines à café de Stainless Security. Maintenant que je n’avais plus à dépenser les trois quarts de mon salaire en médicaments, je pouvais peut-être investir dans une nouvelle addiction pour le café? Cette pensée me serra le coeur, mais je me forçais à sourire. Pas question de fondre, pas ici, pas maintenant.
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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Lun 24 Jan - 15:47
Ce qu'elle raconte je le comprends en partie, je l'ai vécu d'une manière similaire mais pour des raisons différentes. Je me souviens de l'incident j'ai eu mal mais je n'ai jamais eu la chance de faire mon deuil, d'exprimer ma souffrance. J'ai été bien trop préoccupé par toute la légalité pour garder ma sœur avec moi ainsi que la bataille que j'ai mené pour pouvoir garder l'héritage alors que le gouvernement essayait de mettre la main dessus comme il n'y avait pas eu de dernière volonté officielle.
J'avais même arrêté complètement de travailler comme héros jusqu'à récemment, excepté quelques actes mineurs de temps à autres pour supporter le fortune héritée pour nous faire vivre.

Au final la douleur s'est incrustée dans l'arrière-plan d'amertume qui constitue ma personnalité et je pense pas que je pourrais m'en débarrasser à présent. Comme une vilaine tâche de café ou de vin qui n'a pas été nettoyée aussitôt faite. Tragique.

Je peux voir qu'elle a du souffrir et faire une part de son deuil avant la mort de son père, il était très malade depuis quelques années alors c'est normal. Elle le vit pas aussi mal que certains autres mais sa douleur n'en demeure pas moindre. Elle a seulement souffert plus longtemps.
J'ai un peu mal pour elle, peut-être parce que justement je n'ai jamais eu le temps ou l'énergie de souffrir pour mes parents à moi.

- Faudra que tu me raconte un jour ce qui s’est passé exactement. La perte de l’audition de ta sœur, c’est en lien avec ce qui à installé ton père à l’hosto?

J'ai un sourire de répugnance et d'ironie bien acidique. Pas que je trouve la question déplacée mais je réalise avec désespoir la souffrance totale qu'a subit notre famille, de là à me demander si nous avons déjà connu le bonheur à une époque ou si ce n'était que des illusions.

- Non, l'alter d'Astrid est un alter rare de notre famille que l'on pensait disparu. Il a comme contrecoup de lui faire progressivement perdre son sens de l'écoute. Heureusement elle peut encore entendre plutôt normalement avec des appareils auditifs.

Je sens que je suis encore une fois un peu grave dans ma façon d'aborder les choses voire même un peu morbide et froid alors je tente d'ajouter une rigolade.

- Heureusement que je n'ai pas perdu mes deux yeux sinon on serait mal barrés.

J'ai encore parlé avec un visage neutre et froid, là j'ai l'air carrément du pire casse fête sans aucune trace d'humour.
Je soupire en affichant un air un peu démonté comme désespéré par mon manque de tact.

- Pardon encore une fois, je voulais rigoler mais c'est pas mon fort vraiment. J'essaie de m'améliorer sur mes interactions sociales mais je pense que c'est peine perdue.

Je retrousse mes manches et tente de reprendre un air plus normal, c'est plus ou moins réussi.

- Je comprends ce que vous me dites pour votre père, nous vivons tous le deuil différemment et je vois que le votre est déjà entamé depuis un bout. Mais alors, pourquoi vouliez-vous me rencontrer?
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Ki Katsuji
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Ki Katsuji
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Lun 24 Jan - 16:36
Heu… Je rigole là ou pas? Je veux dire… Un aveugle et un sourd, c’est plutôt comique comme situation, ça peut donner lieux à tout plein de gags, mais Sigmund avait pas l’air de rire en disant ça. Les lèvres posées sur ma tasse, je me contentai de hocher vaguement de la tête en attendant de mieux comprendre la situation. Je voulais pas gaffer non plus.

En plus, les alters éclatés au sol, ça je connais bien. On parle souvent des alters super cool, genre celui de Endeavor, mais les alters handicapants sont pas trop placés sous les projecteurs. Les vitesses de mutation d’une génération à l’autre sont telles que la sélection naturelle ne suffit pas à éliminer les alters négatifs. Mes parents ne savaient pas que la mutation de ma mère lui vaudrait de perdre sa vie en couche… C’est con! Et franchement, parfois je me dis que mon alter tiens plus de la maladie de peau chelou que du super-pouvoir trop stylé.

- Pardon encore une fois, je voulais rigoler mais c'est pas mon fort vraiment. J'essaie de m'améliorer sur mes interactions sociales mais je pense que c'est peine perdue.

AH! J’ai donc la permission de glousser, c’est bien, je glousse donc.

- Je comprends ce que vous me dites pour votre père, nous vivons tous le deuil différemment et je vois que le votre est déjà entamé depuis un bout. Mais alors, pourquoi vouliez-vous me rencontrer?

Oui! C’était exactement ça! Et la question était perspicace. Si je n’étais pas là pour parler de mon Papa, alors pourquoi?

- Hum… J’avais p’têtre juste envie de voir quelqu’un qui puisse comprendre un peu ma situation. C’est un peu solitaire comme expérience, tu sais, alors j’essaye de pas trop m’isoler et de voir un peu tout le monde.


Et puis Sigmund n’était pas un tout le monde comme le reste des tout le monde.

- T’es à la place où j’étais il y à quelques années. A des moments je me disais que c’était invivable, mais au final je suis là et je vais … bien… On survit à ce genre de choses en fait. Avoir des amis sur qui compter ça aide aussi, j’ai eu plein de gens qui m’ont supporté toutes ces années et je me dis que tu devrais en avoir toi aussi!

Sur quoi je lui donnai un petit coup de poing amical sur son épaule gauche. A force de servir de chauffeur pour des gens pétés de tunes j’avais fini par démystifier la chose et comprendre qu’ils pouvaient êtres encore plus seuls et perdu que la pauvre gamine que j’étais. Les vrais amis, ça ne s’achète pas.

- Vu que je n'ai plus de raisons d'aller à l'hopital, on ne peut plus vraiment être potes d'hopital, mais ce serait dommage de perdre contact.
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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Lun 24 Jan - 17:01
Il me semble que la situation ne fait qu'empirer dans un direction que je n'avais pas vraiment envisagé. Pas que je ne sois pas content d'être là, je me sens étrangement bien compris ce qui est une rareté du jour qui s'additionne aux autres. Je ne m'en plains pas. Le problème c'est qu'elle m'as invité par pitié et compassion pour moi plutôt qu'elle, je dégage tant que ça le désespoir alors. Je me sens incroyablement pathétique et petit tout d'un coup. J'avais si peur de paraître vulnérable mais je n'aurais jamais prédit qu'elle me voyais déjà comme un être vulnérable. C'est bien une grande leçon à retenir celle-là.

Je n'ai pas non plus réellement à m'en plaindre, elle n'est pas si différente de moi. Elle veut faire de son mieux pour aider les autres. La différence me choque car je nous croyais plus similaire que cela. Je n'aurais sans doute jamais eu le courage de tendre une épaule et parler à quelqu'un que je crois en douleur émotionnelle. Même si je viens de le tenter sans succès.
D'ailleurs une part de moi est soulagée de ne pas avoir à réconforter une pauvre jolie jeune femme en deuil.

Elle a raison sur un autre truc qui me peine à dire, je n'ai jamais eu d'ami, je n'ai jamais eu de petite copine. Même pas… SURTOUT pas à Yuei. Aussi loin que je me souviennes, j'ai toujours pensé dans mes jeunes années que la vie n'était qu'une série d'entraînements pour atteindre ses rêves. Les seules relations que j'ai eu de positives furent avec ma famille, et cela seulement car j'y ai mis une quantité faramineuse d'efforts. Je voulais être présent pour Astrid.
Encore en adulte qui pratique le métier de héros, je ne trouve aucun temps pour des relations sociales, c'est toujours manger, m'entrainer, travailler et dormir. Je ne fais que ça il me semble, peut-être que la première étape pour devenir un héros avec de l'empathie et de la compassion serait d'avoir des amis, une petite amie aussi. D'accord, ma décision est prise..

- Vu que je n'ai plus de raisons d'aller à l'hopital, on ne peut plus vraiment être potes d'hopital, mais ce serait dommage de perdre contact.

Je réussi à lui faire un grand sourire se voulant le plus possible authentique malgré ma maladresse mais c'est pas très galant.

- Mademoiselle Katsuji, ce serait pour moi un honneur que tu sois ma toute première amie à vie en dehors de ma famille! Qu'est-ce que c'est supposé faire en fait des amis? Ça veut dire quoi concrètement?

Je ne rigole vraiment pas cette fois-ci mais je ne dis rien, simplement parce que je n'ai pas conscience du ridicule de mes propos.
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Ki Katsuji
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Ki Katsuji
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Lun 24 Jan - 18:03
Woaw, tellement de formalité! Mon café n’avait pas fait long feu et j’en voulais un autre. Qui plus est, l’heure du déjeuner approchait alors autant en profiter pour commander un petit casse-croûte. Un coup d'œil sur le menu me suffit pour décider de ce que j’allais prendre, les omelettes de riz, c’est le meilleur truc de la terre.

- Faut pas prendre les choses autant au sérieux! Un ami c’est juste une façon de décrire une personne avec qui t’aime bien passer du temps! Ça peut être pour discuter, aller voir un film, aller en boite de nuit, faire du shopping, faire du sport… Ça dépend de ce que t’aime et de la personne en face!


Tout en parlant j’avais fait signe à un serveur.

- Un cappuccino et une omelette de riz s'il vous-plaît!

J’avais moi même jamais vraiment eu le temps de créer des liens d’amitié profonds et tous mes amis tenaient en réalité plus du collègues de travail. Par faute de temps, j’avais tout optimisé jusqu’à mes relations sociales et il m’arrivais encore souvent d’aller prendre un verre avec les mecs du garage dans lequel je bossais étant ado.

- Et puis les amis c’est des gens à qui tu peux parler quand ça va pas trop, ou quand t’as besoin d’un avis extérieur. Ils ont pas toujours raison, mais ça peut aider d’avoir quelqu’un pour t’aider à penser.

A la façon d’un arbre, j’avais étendu mes racines parmi les gens qui m’entouraient, c’est sûrement comme ça que j’ai tenu. A chaque fois que la vie me prenait d'assaut, je pouvais me raccrocher à quelqu’un et c’était jamais deux fois la même personne.

- D’ailleurs tu peux leur parler même quand ça va bien hein! Jouer au tarot tout seul par exemple c’est pas très drôle, mais tu peux inviter des amis et là c’est cool.


Est-ce que c’était pas un peu surréel comme situation? Une petite demoiselle expliquant à un grand gaillard “le pouvoir de l’amitié”. Peut être qu’ils regardaient pas trop de Shonen en Norvège… En tout cas j’essayais pas d’être spirituel, c’était une vision purement Ki-éaine de l’amitié que je lui présentais là.

- Vu que t’es un héros, tu devrais pas travailler dans une agence? Doit bien y avoir des gens sympas dans ce genre d’endroit, non?
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Sigmund Pettersen
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Sigmund Pettersen
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Mar 25 Jan - 3:56
Pas prendre les choses au sérieux.. Bien plus facile à dire qu'à faire pour moi qui ai la réputation d'avoir une perche dans le derche. On me dit plus raide que la raideur elle-même et trop sérieux même dans les situations les plus ridicules. D'autant plus qu'elle me parle de pratiquer des activités dites normales et triviales alors que je n'en pratique aucune. Peut-être les échecs mais c'est pour moi une autre forme d'entraînement à l'héroïsme.
Je devrais me trouver quelque chose qui est sans enjeu, sans pression. La musique on peut bien vite oublier cela, je ne suis pas du tout habile de mes mains et je n'ai pas le sens du rythme, je ne crois pas. Je ne pourrais pas non plus reprendre la boxe par plaisir, car je sais très bien que je retomberai rapidement dans de l'entraînement héroïque.
La lecture et le cinéma me semblent être des bons endroits pour commencer. Je sais qu'Astrid pourra me suggérer de bons romans qui me correspondront bien. Pour les films et bien, je découvrirais mes goûts au fur et à mesure. Je n'en ai pas écouté depuis que j'ai dépassé mes 7 ans, ce n'était simplement pas mon focus à l'époque.

Lorsque le serveur passe près de nous et que Ki commande quelque chose, j'en profite aussi.

- Je voudrais.. euh.. un bento box, n'importe lequel!

Quel élan de spontanéité, je vais complètement à l'encontre de ma diète stricte par pur spasme de vivre. Jamais en 100 ans je n'aurais fait ça, cette miss Katsuji m'influence bien plus que je ne l'aurais cru au départ.
Elle dit qu'un ami aide à penser, ça sonne relaxant, de ne pas toujours devoir compter sur soi-même tout le temps. Je pourrais m'y faire d'avoir des amis, ça pourrait être vraiment chouette en fait.

- Vu que t’es un héros, tu devrais pas travailler dans une agence? Doit bien y avoir des gens sympas dans ce genre d’endroit, non?

Là j'hésite, parce qu'effectivement je ne me sens pas prêt à avoir ma propre agence à moi pour le moment, mais mes ambitions ne concordent pas vraiment avec celle d'un sidekick classique. Je dois bien commencer quelque part et c'est pourquoi ce sujet m'a tiraillé pendant longtemps.

- Et bien! Si les amis peuvent conseiller, tu peux peut-être m'aider sur ce sujet justement. Je veux devenir un des plus grands héros du monde, j'ai de grandes ambitions : rattraper un jour Endeavor et combattre à ses côtés comme son égal. Mais je ne peux pas toucher au classement si je ne suis qu'un simple sidekick. Bien sur je dois construire ma crédibilité et commencer quelque part mais j'hésite. C'est vrai que ça me permettrait d'avoir un pote.. Qu'en dis-tu toi? D'ailleurs je sais même pas, tu fais quoi dans la vie en fait? T'as un alter?

J'ai un peu honte de ne lui en avoir jamais rien demandé tout ce temps. Pas que cela m'importe vraiment, mais par politesse et curiosité au moins. Je montre que j'ai de l'intérêt pour elle quand même.
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Ki Katsuji
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Ki Katsuji
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Mar 25 Jan - 8:13
Combattre aux côtés d’Endeavor non pas comme sidekick mais comme héros à part entière? Woaw, ça c’était vraiment cool. J’avais incarné le détenteur de Hell Flame tellement de fois dans les jeux de cours de récrée, mais jamais je n’avais osé avoir un rêve aussi fou que celui de Sigmund. C’est pas vraiment comme si je pouvais me le permettre de toute façon. Pour rivaliser avec le top du classement, il faut être venu d’une grande école genre Yuei, ou Shiketsu à la limite. C’est pas depuis mon petit collège de quartier minable que j’allais réussir à faire ça. Sans compter que je ne pouvais pas vraiment exercer le métier de héros de toute façon.

- Ce que j’en dis? Bah ma foi, être un sidekick ça permet de mettre de l’argent de côté tout en apprenant le métier. Ça peut toujours être intéressant de commencer par là.

Surtout qu’il y a sidekick et sidekick, par cela je veux dire qu’être sidekick d’Ingénium c’est quand même vachement plus stylé que d’être le sidekick d’un héros de quartier perdu dans le classement.

- Moi je travaille dans l’agence du héros Stain Less comme agent de sécurité. J’ai pas de licence héroïque… De toute façon je crois pas pouvoir en demander une. Mon alter est pas très… disons… utile pour ce genre de travail.

Il était même carrément chiant. Le nombre de fois où j’ai senti mon genoux se rigidifier lentement alors que j’étais au volant d’une berline, ou quand je suis tombée de mes escarpins à un gala parce que mon pied était devenu un morceau de bois.

Je poussai un soupir et laissai entrevoir une mine abattue quelque instants. Mon Papa avait le chic pour positiver dans ce genre de situation. Perso, j’avais beaucoup plus de difficulté et essayer de voir le verre à moitié plein à sa place ne faisait que me rappeler qu’il n’était plus là pour le faire. Encore un truc de perdu.

- J’ai un alter de mutation un peu handicapant, devenir une héroïne c’est complètement hors de ma portée. Mais du coup, tu l’as obtenue comment ta licence héroïque toi?
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