Miki Aldrin

Avec son passif, son histoire et les rumeurs qui peuvent courir à son sujet qu’il a laissé derrière lui aux Etats-Unis, on pourrait imaginer beaucoup de choses au sujet de Miki. Qu’il s’agit d’un monstre, une bête sans pitié cédant à la moindre de ses pulsions, laissant des piles de cadavres sur son chemin. Une créature ayant cédé son humanité, n’écoutant rien ni personne, riant de sa lueur sombre dans la ruelle où vous la croisez. Mais dans les faits, Miki aime juste les comédies musicales.

On repassera pour l’intimidation. S’il a réellement eu une étape de sa vie où la souffrance dans le regard de l’autre représentait tout pour lui, ce n’est plus le cas. Il est sorti, il a vu le monde, il s’est amusé, il s’est aussi fait des amis qui lui ont beaucoup appris. Alors même si à une époque il se serait tu pour percevoir le son d’une respiration un peu trop saccadée avant de partir en chasse, il est bien plus raisonnable. Commençons par un sujet sur lequel vous vous interrogez tous :

Son alimentation :
Il aime tout de même manger de la chaire humaine. Alors est-ce par caprice ? Par sadisme ? Par désir de gagner en puissance ? Pas tout à fait. Depuis ses quatre ans, Miki ne peut manger que de la viande, rien d’autre ne passe et ces viandes, quelles qu’elles soient, poisson, volaille, viande rouge ect.. ont toutes exactement le même goût. Ce n’est pas mauvais mais imaginez manger tous les jours, matin, midi et soir de votre vie, un plat de pâtes. Son corps a fait le nécessaire pour qu’il puisse se passer de viande humaine mais qu’il la privilégie quand il en a l’occasion. Car chaque chaire a alors un goût unique. Dans le temps, il s’est fait plaisir et en a consommé plus que de raison mais maintenant, il s’est calmé. Il a le mental pour et il passe assez facilement un mois à ne manger que des « pâtes » avant d’attaquer le steak. Ce qui est de toute manière beaucoup plus logique quand il ne peut pas quitter le japon. D’autant plus qu’avec le temps il a appris qu’il pouvait coupler les épices pour donner un goût un peu différent à sa nourriture. Il la marie aussi avec des quelques autres aliments en très petite quantité pour rester un minimum omnivore. Mais il doit faire attention au dosage au risque de se rendre malade.

Son espace de vie :
Oui c’est une vrai question ! Car Miki n’a jamais eu de vrai métier. Certes, il a été dans l’armée sur le terrain mais il ne voyait pas vraiment ça comme un travail, tout comme son rôle d’exécuteur. Cela relevait plus du hobby. Ce qui le rend aussi incapable de trouver un emploi fixe. Que ce soit livrer du courrier ou tenir une caisse, il en serait bien incapable, c’est beaucoup trop régulier pour lui et il aime  faire ce qui lui plaît. Alors s’il ne travaille pas, comment parvient-il à se loger, se nourrir ? Appartement à disposition et pension, voilà la réponse. Ceux qui l’ont envoyé au japon pour qu’il y reste ont pris ce détail en considération. Un petit appartement et de quoi se payer sa nourriture. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure. Car dans ses années de cavale, il n’a jamais manqué une opportunité d’utiliser son environnement à son avantage. Alors il n’est pas rare qu’il laisse son appartement en plan pour jouer le gigolo chez une personne rencontrée dans un bar pendant deux semaines avant de repartir de son train de vie.

Pourquoi rester au japon :
Il y a difficilement plus instable que Miki et c’est facilement perceptible dans le fait que toutes ses « relations » se finissent théoriquement dans la trahison. C’est mécanique chez lui. Quand on lui demande avec sérieux de faire quelque chose, il finit toujours par avoir envie de faire exactement l’opposé. Et il a bien évidemment plusieurs fois eu en tête de prendre la poudre d’escampette mais c’est dans ces moments là qu’il recevait un post-it pour lui dire de rester sage. Il est surveillé, sans aucun doute. Et finalement le japon est une sorte de prison dans laquelle il se balade depuis deux ans. Il connaît son karma, il finira par sortir même si c’est en se cognant la tête dans une barque qui dérivera jusqu’en Chine.

Un homme de culture :
Un peu, mais pas trop non plus. Il n’aime pas s’ennuyer et il a beaucoup lu pendant ses temps de captivité. Mais s’il y a une chose qu’il aime plus que tout bouquin un brin poussiéreux, c’est bien la musique et la danse qui l’accompagne. Il ne sait jouer d’aucun instrument et a la hantise des écouteurs. il n’y a que de bonnes enceintes pour être libre de ses mouvements. A présent, qu’il paraisse, adapté, civilisé ou autre, ce n’est pas faux mais c’est principalement lié aux capacités d’adaptation que lui permettent les changements faits sur propre cerveau par son alter. Il apprend vite le bougre, il n’a pas même un petit accent américain quand il parle japonais.

Toujours plus :
Vous rappelez-vous quand je vous mentionnais qu’il ne fallait pas le prendre comme une bête cédant à tous ses désirs ? Eh bien, c’est la limite de ce postulat. Miki fait ce qui lui plaît, quand il lui plaît. Il ne mange de vrai repas qu’une fois par mois car il en a envie. Il ne s’évade pas car il n’aime pas être aussi prévisible. Et il fera tout ce qui lui plaira. Il s’adapte, s’approvisionne autrement, le parfum qui lui servait à reconnaître ceux qu’il pourrait dévorer avec les meilleurs avantages lui sert maintenant à combler d’autres types de besoins. Vous vouliez en arriver là ?

Les vieilles habitudes qui ont la vie dure :
On ne se remet pas du jour au lendemain d’une vie de violence. Au départ, c’était aussi un mécanisme de son corps pour le pousser à la consommation de chaire humaine. Il n’a pas tué lui-même son premier repas, il s’est contenté de passer à côté par accident. Mais déjà avant, il avait ce besoin de brutaliser un autre être humain, de causer des dégâts irréparables, de détruire le beau et de sentir son coeur s’emballer en sentant sa main s’infiltrer là où elle ne devrait pas. (encore ?) Il aime se battre. Pardon, il ne peut pas vivre sans se battre, ce serait trop lui demander. Mais il ne peut plus écraser à coups de chaussure quelqu’un sur le bitume comme cela a pu lui arriver. Alors.. il fait attention. En deux ans, il a été viré de pas mal de clubs de boxe de Tokyo. Sa brutalité n’y fait aucun doute. Les poursuites sont souvent évitées de justesse car l’altercation a lieu contre un type bien plus grand et baraqué qui a en général commencé les hostilités quand Miki s’est contenté d’un peu le pousser à bout. Il en est à un point où pour avoir d’avantage l’impression d’un combat, il se laisse frapper. Il a cassé quelques trucs mais.. il fait attention. Ce n’est pas pour rien qu’il laisse ses couteaux chez lui dans sa cuisine. Oh, ne le sous-estimez pas non plus avec une arme à feu, c’est simplement qu’il préfère le contact.

Son passé pas si handicapant que ça :
Fort heureusement pour lui, aux yeux du gouvernement américain, il est plus une honte qu’autre chose. Le genre d’éléments dont ils veulent éviter de mentionner qu’ils l’ont formé et qu’il est parvenu à s’évader de leurs installations plus d’une vingtaine de fois. Même de son temps en « exécuteur ». Ces derniers brouillaient les pistes pour ne pas que le lien soit fait avec l’ado coupable de 2 homicides dans le Minnesota. Alors il s’en sort plutôt bien. Le gouvernement américain connaît son existence, peut-être aussi quelques autres en collaboration ou à cause de la fuite de données. Mais « l’exécuteur » a disparu le jour où un attentat a été déjoué. Donc cela clos le débat. Ah, par contre il a toujours autant de mal avec les autorités, si ce n’est pire.

Sa vie sexuelle :
Bip bip bip bip bip bip bip. Bip bip, Bip bip, Bip bip bip. Bip bip bip bip bip. Damned… la censure shonen.. Bon. On va faire soft alors. Miki a du mal à distinguer clairement l’excitation du combat et l’excitation sexuelle. Waip… Je n’en dirais pas plus les petits filous. Si vous voulez connaître son « safe word », il faudra lui demander.