"Bizutage" de la classe B [PV Delta ; Chiruki]

Je vais commencer à croire que c'est ma spécialité de me retrouver embarquée dans des situations étranges. Lorsque Wendy m'a donné son idée, au début j'y ai pas cru. Je me suis même demandée si elle ne s'adressait pas à quelqu'un d'autre.
Enfin bref, j'ai quand même accepté car je trouvais la finalité intéressante. Les nouveaux de la classe B viennent d'arriver à Yuei et pensent sûrement avoir passé le plus difficile... Et son objectif c'est de les mettre dans l'ambiance direct.

Je ne pensais pas qu'une fille-oiseau aussi gentille que Wendy pouvait penser à se proclamer organisatrice de... bizutage ? Si on peut appeler ça un bizutage. Enfin bref, je la connais mal au fond, on a jamais trop parlé elle et moi.
Tout ce que je connais d'elle c'est son alter - assez visible quand même -.

Au final, ça me changera les idées...et apprendre à connaître ses camarades reste pratique... Pas tout les jours quand même.
Bref, elle m'avait donné rendez-vous devant la chambre d'un des étudiants sans prendre la peine de m'expliquer son plan, je suis curieuse de voir ce qu'elle a préparé.

Me lever tôt ne fût pas un problème, j'ai l'habitude... J'ai enfilé des habits sportifs au cas où elle a préparé quelque chose de physique, ce qui semble logique.
Encore quelques questions me taraudent. Connait-elle sa cible ? Si oui, pourquoi lui ? Et surtout, qu'à-t-elle préparé ?
Je sors de ma chambre, une pomme dans l'estomac et je me dirige vers la chambre, perdue dans mes pensées... J'aurais aimé en savoir plus.

On pourrait penser que nos profs sanctionnent ce genre de comportements et si c'était le cas j'aurais sûrement empêcher ma camarade d'agir, mais nos encadrants aiment nous voir coopérer pour progresser et un "bizutage" gentil ça reste plaisant à regarder... Je suppose... Elle semblait tellement convaincue du bien fondé de son action que j'ai décidé de lui faire confiance.

En vérité, je ne suis pas prête à faire tout ce qu'elle me dit, si ça va trop loin j'arrêterais tout. Finalement, je serais là surtout pour servir d'arbitre, j'ai accepté de venir avec elle, pas de torturer un pauvre gars qui n'a rien demandé.

J'arrive finalement devant ma camarade, qui semble m'attendre depuis quelques minutes... je la salue :

"Salut."

Je regarde la porte de la future victime endormie et je soupire :

"Alors, tu vas faire quoi ?"

- Bienvenue à Yuei jeune homme !

- Où sont les dortoirs ?

- Là-bas, pour-

Trop tard, il avait déjà pris congé pour atteindre sa chambre. Une valise dans une main, son téléphone dans l'autre, il ne semblait en aucun cas dérangé par sa propre impolitesse. "J'irais m'excuser plus tard." pensait-il, tapant l'écran de son téléphone pour y enregistrer un événement dans son agenda.

Si il tenait à ne pas rallonger cette discutions, ce n'était que pour gagner du temps. Il n'allait pas tarder à s’effondrer de sommeil, ça il le savait, le sentait même. Plus tôt dans la journée, une dispute bruyante à souhait l'avait fait sortir de ses gonds. Depuis quelques jours ça n'en finissait pas, des disputes toujours des disputes sur quelque chose qui n'appartenait ni à Karma, ni à Nagi.

Qui sont-ils ? Ses parents adoptifs. Karma, homme dans la quarantaine, était un comptable compétent, mais n'ayant aucun goût vestimentaire. Il n'aimait pas particulièrement le sport, mais était toujours en survêtements lorsqu'il ne travaillait pas. Il n'est pas particulièrement grand, Delta le surpassait largement en taille, cela n'aidait pas à affirmer son statut de chef de la famille.

Nagi était une femme bien trop charmante pour être si âgée, même si en soit 40 ans n'est pas bien vieux. Elle étaitt mère, même si ce n'est pas l'enfant de Karma, elle savait s'y prendre avec les enfants, pas avec Delta ça c'était sûr, mais il lui reconnaissait qu'avec d'autre enfant elle était douée. Elle avait cependant un pseudo syndrome du sauveur, voulant toujours aider tout le monde, à votre avis pourquoi elle avait adopter l'adolescent en premier lieu ? Car elle était persuadée qu'elle comblerait le trou qu'il avait dans le cœur pour plus tard s'en féliciter.

Les deux énergumènes se sont encore disputés sur la question de, suspense, Delta ! Officiellement inscrit à Yuei, ils ne pouvaient plus se voiler la face, Delta était parti pour devenir un héros. Cela les mettaient en rogne, semble-t'il car c'était dangereux, mais surtout car il avait décider de se tirer d'ici en allant au pensionnat.

"Il n'a pas à t'écouter, il est assez grand pour prendre en main son avenir !"

"Je suis sa mère maintenant je refuses que mon fils se balade en tenue de clown pour tabasser et se faire tabasser !"

Cela en devenait risible à quel point, que ce soit d'un côté comme de l'autre, les arguments ne volaient pas haut. Énervé au plus haut point, l'adopté est entré en furie dans la pièce de ses "bienfaiteurs". Sans leur adresser un regard, il avait saisi un couteau de cuisine et se l'était lancé dans le pied. Comme on pouvait s'y attendre, Ouroboros avait réagi au quart de tour et avait saisi l'arme risquant de blesser son hôte à l'aide d'une tentacule partant de la nuque du muté.

" Que vous soyez pour ou contre, j'en ai strictement rien à battre, vous n'avez en aucun le droit d'influer sur ma vie ! Ouroboros me protège plus que vous ne pourriez jamais le faire, maintenant lâchez moi la grappe !". Suivi d'une violente fermeture de porte, c'étaient les derniers mots que Delta avait adressé à ses parents de remplacement.

Pour être en colère il l'était, un instant il avait espéré que, comme ce serait le dernier jour qu'il passerait avec eux, qu'il le fêterait dans la joie et la bonne humeur, qu'ils lui demanderaient quel type d'héros il voulait être, mais non, ils voulaient le contrôler, c'est tout.

Un léger bruit de pleure lui parvenait alors qu'il se calmait, emporté dans sa colère, il avait complètement oublié sa petite sœur. Cette dernière en avait finit traumatisé par les incessants cri de refus de sa mère biologique et pensait que Delta allait à l'abattoir. Ayant envie de se cogner contre le mur pour ne pas avoir pensé à elle, il partait dans sa chambre, toquant doucement avant.

- Martel, c'est moi ouvre.

Quelques secondes après, la petite fille aux cheveux violacés ouvrait à son grand frère avant d'écarter les yeux en voyant que ce dernier l'avait prise dans ses bras, sa tête se retrouvant près de son torse.

- Ne le dis pas à Nagi et Karma, mais si tu as peur pour moi, je pourrais t'appeler chaque soir pour te raconter ma journée, qu'est ce que tu en dis ? Comme ça tu verras que je ne suis pas en danger, tu pourras même venir me voir.

Grâce à la voix rassurante et aux échos d'infrasons, calmant le métabolisme humain, la frêle princesse à la peau de neige voyait ses craintes s'envoler petit à petit au fur et à mesure que le jeune Neromi lui caressait la tête.

- Dis ... Tu peux rester jouer avec moi ce soir ?

- Je dois dormir tôt, le temps que j'arrives à Yuei je serais mort de fatigue sin-

- S'il te plaiiiit ...

" Je suis foutu "

- Voici ma chambre, simple, mais parfait.

Balayant les derniers souvenirs de cette nuit chargée en jeu de société d'un petit coup de tête de droite à gauche, Delta regardait maintenant son nouveau lieu de vie. Une petite chambre, toute simple, yuei partant du principe que ce sont les élèves qui doivent ramener leurs affaires pour parfaire leurs chambres. Cela arrangeait pas mal Delta qui n'avait rien de bien fameux à mettre comme décoration, mais qui par contre ne perdait pas de temps pour accrocher des feuilles sur les murs.

Des plans, des rapports de polices, des interviews, tout ce qui l'avait marqué de sorte à dès qu'il pensait héros, l'une des choses sur ces feuilles lui venait à l'esprit. Mais si vous suivez bien, Delta était fatiguée en arrivant, il s'est donc endormi à la moitié de son travail, sur le sol et au centre de la pièce.

Si encore il avait bien dormi, mais même pas. Maintenant qu'il était en voie pour devenir héros, un nouveau type de cauchemar lui venait. Oh bien sûr il en avait depuis longtemps des cauchemars, plus des souvenirs que des cauchemars.

Il était toujours avec sa famille, revivant la journée précédent l'incendie en sachant que ça allait se produire. Il craquait toujours, se laissant penser que la mort de ses parents était un rêve, puis allait se coucher, et tout continuait comme cela s'était passé dans la vraie vie. Cette fois, il ne vivait plus la journée avec ses parents, mais en étant l'héros.

Comment pouvait-il mettre le feu à sa maison avec Ouroboros ? Il ne le faisait pas, mais Ouroboros devenait incontrôlable et écrasait le quartier entier sous ses pattes. Il ressemblait à un démon à quatre pattes et à deux ailes, au visage masqué par des cornes tordues, des griffes noires mais pourtant violettes et une brume qui terminait ses ailes.

Malgré l'irréalisme de la scène, elle paraissait tous ce qu'il y avait de plus réel pour notre apprenti héros. Normal, c'est son rêve après tout, mais c'était perturbant comment sa conscience interprétait Ouroboros, ça en serait qu'encore plus étrange si il se mettait à parler, mais de ce coté tout va bien, ce n'était qu'un rêve après tout.

Je plains tout de même celui qui réveillera le jeune Neromi, qui sait ce qu'il pourrait décider de faire à son réveil.

"Hello there !"

Wendy était particulièrement de bonne humeur ce matin, ce n'était pas souvent qu'elle pouvait discuter de si bon matin avec sa camarade de classe, discuter avec elle tout court d'ailleurs. En plus, sa seconde famille s'agrandissait ce qui n'était pas rien !

"Eh bien, j'avais dans l'idée de vous inviter à vous entraîner avec moi ce matin, comme ça on pourra s'améliorer ensemble et ce sera plus sympa que de rester dans son coin à faire des tours de terrains."

Bien sûr, elle parlait dans son intérêt, rester seule tout les matins jusqu'à ce que le premier cours débute pouvait avoir un côté répétitif assez déplaisant. Être la première debout, commencer à courir avant même que le jour ne se lève sous une lumière artificielle qu'il pleuve ou qu'il neige, ça apportait une certaine monotonie solitaire que Wendy commençait à avoir du mal à supporter.

Elle tira un peu sur son débardeur à l’effigie de Yuei pour le remettre droit avant de se masser rapidement les épaules. Sa main s'approchait doucement de la porte avant de s'arrêter à quelques centimètres de celle-ci. Wendy déglutit, elle qui était persuadé du bien fondée de son action se mit à avoir quelques doutes.

"On devrait peut-être attendre qu'il se réveille tout seul ? Après tout, il vient d'arriver... Et sa journée va déjà être bien chargée..."

Elle qui d'habitude se montrait plutôt enjouée, venait de passé d'un bonheur indescriptible à une sorte de honte à l'idée d'imposer à quelqu'un son quotidien qui... maintenant qu'elle y pensait n'était pas forcément l'exemple que tout le monde voulait suivre. Chose encore plus rare, elle venait de montrer qu'elle pouvait bouger ses oreilles en les baissant, choses qu'elle n'aimait particulièrement faire en public.

Elle finit par baisser son bras pourtant si proche de la porte, commençant à repartir en traînant des talons.

"Laisse tomber... c'était sûrement une mauvaise idée, désolé de t'avoir fait te lever si tôt..."

"Hello there !"

La harpie me salue, le sourire aux lèvres et une mine enjouée. Elle semble carrément motivée à découvrir le nouveau, ses habits de sport enfilés, au moins ça ne sonne pas comme une blague pour elle, c'est une bonne nouvelle.

"Eh bien, j'avais dans l'idée de vous inviter à vous entraîner avec moi ce matin, comme ça on pourra s'améliorer ensemble et ce sera plus sympa que de rester dans son coin à faire des tours de terrains."

Là, elle pique enfin mon intérêt ! Vouloir s'entraîner avec nous démontre sa bonne volonté et sa détermination. Courir et bosser seule ne me dérange pas, mais si je peux le faire avec d'autres étudiants, ça me branche.
Au moins, je pourrais me mesurer à eux, voir leurs forces et ça me donnerait un point de vue différent et de l'expérience qui m'aideront à devenir meilleure.

Alors que ma camarade s'approche de la porte de la chambre, elle se stoppe soudainement, comme si elle hésitait. Je suis surprise, y'a un truc qui cloche ?

"On devrait peut-être attendre qu'il se réveille tout seul ? Après tout, il vient d'arriver... Et sa journée va déjà être bien chargée..."

Son visage se décompose à ces mots et ses oreilles se baissent de dépit, comme si toute sa motivation venait de s'envoler. Elle, qui était si déterminée, laisse tout tomber de peur de déranger ?
Je soupire, pour lui montrer ma déception, si on abandonne pour ça, c'est vraiment nul.
Elle baisse les bras, dans les deux sens du terme, et commence à s'en aller, la tête basse :

"Laisse tomber... c'était sûrement une mauvaise idée, désolée de t'avoir fait te lever si tôt..."

Sérieux ? Quel défaitisme. Et elle voulait montrer l'exemple ? Franchement ça m'agace, j'ai bien envie de lui remonter les bretelles. Je la rattrape en quelques pas et j’agrippe son épaule, sans ménager ma force, pour la forcer à se tourner vers moi.
Je la regarde, droit dans ses yeux violets :

"Hé ! C'est naze ce que tu fais là. Si t'as pas envie de te bouger les fesses par peur de réveiller un pauvre étudiant, alors c'est moi qui vais le faire !"

Je la lâche et je me dirige vers la porte. La main sur la poignée, je me tourne une dernière fois vers la petite harpie :

"Et t'as intérêt à reprendre ton courage à deux mains, je suis pas là pour me traîner une gosse pendant que je m'entraîne !"

Je pousse la porte, sans même prendre le soin de toquer, baignant la pièce calme par la lumière agressive du couloir. Je découvre la chambre du dormeur, remplie d'images, de plans et de photos... Même pas décorée.
Je ne m'attarde pas plus sur les murs car ce qui m'intéresse vraiment est affalé pitoyablement sur le sol, sa bave trempant son lit de papier...

Son visage est crispé, comme s'il passait un mauvais moment. Mais j'en ai pas grand chose à faire de tout ça, que ce soit son apparence ou celle de sa chambre, je suis juste là pour voir s'il a plus de caractère que ma pote-oiseau :

"Hé feignasse ! Tu veux pas venir t'entraîner avec nous deux plutôt que de dormir par terre ?"

Mais quel boucan, quel incroyable boucan qui se produit derrière la porte de l'adolescent, si bien que ce dernier s'en est trouvé sorti de sa tourmente, le dos en compote d'avoir dormi sur le sol. Va-t'il se lever pour leurs enfoncer les crampons de sa botte dans la gueule ? Non, il va  attendre tel un gentilhomme sans bouger pour enfoncer ses crampons si jamais les perturbatrices ouvraient la porte.

C'est peut-être juste une dispute de couple après tout, si il interromps ce genre de dispute c'est l'aller simple pour se faire copieusement engueuler. Par contre je penses que c'est considéré comme légitime défense que refaire le portrait à quelqu'un se pointant dans sa chambre à cinq heures du mat ! Au cas où cette personne serait physiquement plus forte que lui et Ouroboros, il relâche sa bactérie et la fait grimper au plafond, vous allez voir on va s'en payer une bonne tranche.


"Hé feignasse ! Tu veux pas venir t'entraîner avec nous deux plutôt que de dormir par terre ?"

Et hop, tombée dans le piège. Ouroboros prends forme depuis le plafond en de nombreuses tentacules et attrape la fautive, la suspendant dans les airs pendant que Delta se relève, employant son recouvrement partiel pour son pieds droit, étonné qu'Ouroboros réagisse aussi bien ce matin, la colère sans doutes.

- Ouro !

Et bam, son pieds recouvert d'une botte aux crampons vissés faite par Ouroboros s'écrase dans l'estomac de la jeune bleue et l'envoie en dehors des limites de la sainte chambre du chef de la colonie. Levé du mauvais pied et sur le pied de guerre, c'est en lançant un regard meurtrier à la seconde casse-pieds que le jeune Neromi quitte sa chambre, Ouroboros retournant dans ses os.

- Alors bande d'putes, ça vous amuse de réveiller tout le dortoir pour vot'putain d'entraînement ?

Dans la tête de notre jeune héro, apprenti du moins, il se hurle de ne pas hurler pour ne pas aggraver le cas de réveille à 5h qui était en train de ce produire dans le dortoir, on peut dire que les relations classe A et B commençaient très mal. D'un rapide coup d’œil, il identifie Wendy comme "Connasse plumée" et Chiruki comme "Suicidaire bleue", lui donnant une idée de comment leur faire passer l'envie de recommencer.

- Ne traînez pas en chemin, ici vous refaire le portrait ferait trop de bruit.

Rangeant ses mains dans ses poches, c'est nonchalamment qu'il s'avance vers la sortie du dortoir, si elles décidaient de l'attaquer tout de suite ? Et bien il garde un œil sur elles, Ouroboros devrait donc pouvoir sauver le plus gros des dommages. Direction le terrain d'entraînements, Delta n'a qu'une envie, distribuer des retournés moldaves à ces deux cruches.

C'était à prévoir, Wendy avait réussie à énerver Chiruki qui la réprimanda sévèrement pour son manque de courage ce qui de manière générale n'avait pas de raison d'être chez notre emplumée mais depuis qu'elle était entrée à Yuei ne s'était clairement pas fait remarquer par rapport au reste de la classe, ses notes étaient bien entendue toujours aussi bonnes mais dans cette école ce n'était qu'une des choses à avoir pour devenir un héros de renom. Cumulé à un quotidien répétitif, loin de sa famille, le moral de Wendy commençait à s'effondrer.

Normalement, bien qu'elle serait rentrée dans cette chambre comme Chiruki pour réveiller sans ménagement pour l'exhorter à s'entraîner, comme Chiruki elle aurait été dégagé de la chambre à cause d'un violent coup de pied dans l'estomac. Attendez, quoi ? À peine la scène s'était déroulé sous les yeux de notre harpie qu'elle s'était précipiter pour aidé sa camarade à se relever.

"Ca va, Chiruki ?! Qu'est-ce qui lui à pris de faire ça ?"

"Alors bande d'putes, ça vous amuse de réveiller tout le dortoir pour vot'putain d'entraînement ?"

L'auteur de ce coup de pied s'était manifesté plutôt bien réveiller tenant compte de l'heure mais de la manière la plus déplaisante qui soit. Alors qu'elle faisait encore face à Chiruki elle lâcha un "Bastard" et je crois bien que c'était la première fois en deux ans que Wendy se montrait vulgaire. Elle s'était retourné vers ce trou duc et lui décrocha une baffe qui bien que magistrale fut stoppé net par ce qui semblait être l'alter de dernier, vu la vitesse de réaction on pouvait déjà en juger que cet Alter n'était contrôlé qu'en partie par l'élève.

Dommage, elle aurait préférée qu'il la sente passé celle-là, ça lui aurait appris à ne pas faire jurer notre élève modèle.

"Ne traînez pas en chemin, ici vous refaire le portrait ferait trop de bruit."

Elle était sûrement la plus mal placée pour parler puisque tout ceci était son initiative mais Wendy ne pouvait s'empêcher de penser que c'était l'hôpital qui se foutait de la charité vu comment il venait de gueuler. Elle sortit donc volontiers des dortoirs avec autres choses que des tours de terrains en tête.

Chiruki lui avait demander de vite retrouver son courage, voilà qui était chose faite avec en plus un bonus, jamais elle n'avait eue autant envie de corriger quelqu'un car si il se comportait comme ça avec Pippa qui serait sa camarade de classe, Wendy ne répondrait plus de rien déjà que ce coup de pied sur Chiruki l'avait déjà pas mal remontée.

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'Attaque Rang D' :

Le premier dé sera le dés pour l'attaque, le second sera pour savoir si ouroboros recouvrement partiel sera actif. Par l'âme des dés ! OURO !

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'Attaque Rang D' :