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Leçon de maintien et du protocole [FEAT Ayako Idô]

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Katsuko Sakuraï
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Katsuko Sakuraï
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Ven 16 Aoû - 9:17
Katsuko perdait son temps. Du moins c'est ce qu'elle pensait de ces leçons qu'elle étaient encore sujette à prendre, alors qu'elle n'avait plus rien à tirer de l'enseignement de son précepteur, le professeur Francesco-Almonso Di Fiorentini Da Costa. Un homme longiligne, sec comme une frite trop cuite, doux comme un bouquet de ronce et d'une sophistication extrême dans le moindre de ses gestes et le moindre mot sortant de ses petites lèvres quasi-inexistantes. La jeune fille détestait ce professeur, pourtant réputé et avec un très solide bagage de profession. Certes il était le plus compétent, mais cet homme manquait d'absolument toute nature de relief ,de profondeur et de cette chaleur plaisante qu'il manquait toujours au mondanité. C'était une statue de glace salée. Et encore une fois, Katsuko allait devoir supporter tout cela, c'était ces dernières leçons avant d'être finalement débarrassée.

Inspirant à fond avant d'entrer dans le grand bâtiment se trouvant non loin du cœur de ville, la demoiselle monta les escaliers en enfilant son masque d'enfant de bonne famille et de bonne aristocrate. Tout cela n'avait plus vraiment de secret pour elle, elle l'enfilait et le retirait avec une facilité familière. L'intérieur de ce bâtiment, parmi les plus anciens de la ville, avait été très bien conservé, beaucoup des meubles et de la structure de l'édifice était encore d'origine, et des murs émanait encore cette délicate et enivrante présence du temps d'époque. En fermant les yeux, Katsuko aurait presque put entre le son des clavecins ,ou l'odeur des bougies diffusant leur douce lumière poétiques. La ou pour beaucoup de jeune filles modernes, l'escalier de marbre habillé d'un long tapis de velours rouge aurait été un véritable défis à monter en portant une robe de cours ou en talons hauts, Katsuko le gravissait avec élégance et distinction, jusqu'à atteindre la porte de la "salle de leçon". Elle lissa rapidement sa robe de ville, puis frappa sobrement à la porte.

Le précepteur ne tarda pas à venir lui ouvrir avec un grand "Seniorina Katsuko ! Bienvenue ,je vous en pris, prenez donc place." dont l'accent italien semblait presque surjoué, comme toujours. Avec un grand détachement, la belle brune se laissa prendre la main pour un baise main de rigueur, puis elle pris la direction du canapé de velours côtelé, ou elle s'assit sans faute, de trois quart, les jambes serrées et ramenées vers elle.

-Merci Professeur. répondit-elle enfin seulement.

Katsuko remarqua cependant, hormis l'air au bord de l'orgasme du professeur devant son éclat mondain parfait, que sur la table basse étaient préparées trois tasse de thé. Un ou une autre élève était donc prévue aujourd'hui ?


Robe de Katsuko:
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Ayako Idō
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Ayako Idō
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Mer 21 Aoû - 22:34


LEÇON DE MAINTIEN ET DU PROTOCOLE
(NŒUDS ET PERLES)



"Avec Katsuko"


« Décidément, je vais finir par croire que tu veux refaire ma garde-robe… »


« Tu sais, tout le monde n’a pas l’occasion de grimper autant les échelons de la société, autant officiellement que clandestinement. Et je suis sûr que ça plairait à ton père que tu t’intéresses aux manières de sa clientèle, tout comme ça me ferait plaisir de savoir que Le Guide a certes changé, mais qu’il garde son panache. Et cela, tu l’as remarqué, on te l’a souvent reproché. Autant de la part de nos contacts que de tes rencontres. »


« Oui oui… je sais… »



Le vieux m’a donc conseillé un professeur spécialisé, supposément son préféré dans tout Tokyo, et par conséquent au nom si enflé et si peu japonais que la moitié déraille à son élocution. Ces gens qui refusent leur nom japonisé… M’enfin, je suppose que c’est la condition d’une initiation d’appellation. Il est rationnel de considérer qu’au Japon, même si la clientèle assimilant l’étiquette occidentale existe, sa position minime et terriblement dispendieuse subsiste, en comparaison à la correction homologue nippone.
J’ai donc emprunté de l’argent à mes parents pour prendre cet enseignement et, évidemment, je me suis engagée à les inviter pour dîner en plus de leur rendre cet argent, une fois bien ancrée dans l’agence bientôt à ma disposition. Parce que oui, je ne compte pas emprunter mon appartement à cette fin indéfiniment, ça m’empêche de compartimenter confortablement entreprise et vie privée… et « entreprise » donc.

Il est possible de lire la suite sans ce contenu qui est plus un essai de style d'éciture. Cela dit son contenu n'est (je l'espère) pas entièrement inintéressant pour ceux qui veulent en apprendre un peu plus sur Ayako:

Toujours dans ma résidence, à deux doigts du retard pour le train et à peine entrée dans l’ascenseur, je tente de troquer ma tenue « décontractée » de la veille pour celle de mon cours en priant pour que personne ne l’appelle et me trouve à demi-nue à l’intérieur, remerciant au passage le miroir dans la cage pour faciliter la tâche. Cette fois il semblerait que j’ai de la chance, même partielle, car j’arrive au rez-de-chaussée avec mon autre chemise – blanche à manches longues – et ma jupe noire. Il ne me reste plus que le nœud au col mais j’ai tout mon temps une fois dans le tram, si je le loupe pas.
Fort heureusement, j’y arrive tout juste à temps en trimballant ma tenue de rechange… qui s’est coincée dans la porte automatique.

Le trajet réalisé, je me trouve sur place face à ce qui paraît être un hôtel bourgeois typé européen, certainement un bâtiment qui sert d’entraînement à sa fameuse étiquette en plus de remplir les fonds et de former de jeunes élèves aux métiers d’hôtellerie. Je suppose que je dois prendre ça comme gage de qualité.
J’entre donc et réajuste le nœud devant un miroir avant qu’une réceptionniste m’accueille en cette demeure, une belle femme blonde aux cheveux courts et aux yeux bleus portant certainement l’uniforme de l’hôtel :

« Bonjour et bienvenue, que puis-je faire pour vous madame ? »


« Bonjour, je voudrais assister au cours de monsieur… Fran… Frances… »


Un léger sourire déforme son visage quand elle se met à dire son nom en appuyant légèrement chaque syllabe :

« Francesco-Almonso Di Fiorentini Da Costa, est-ce bien cette personne que vous cherchez ? »


« Euh… oui c’est bien ça, je suppose. Comment vous le prononcez ? »


Elle répète son nom un peu plus lentement pour que je puisse faire de même, puis elle finit par me conseiller :

« Pour le cours, c’est par cette porte. Vous tournez à gauche puis prenez l’escalier en colimaçon juste après le couloir. »


« Merci beaucoup, bonne journée. »


« Merci, vous aussi. »


Elle approche son visage du mien et cache d’une main ce qu’elle s’apprête à dire à l’oreille :

« Oubliez pas de dénouer vos cheveux, ça devrait vous aider à gagner un peu d’estime de sa part si vos magnifiques cheveux sont mis en valeur. Il est un peu pète-sec mais il sait très bien son métier, donc montrez-vous sous votre meilleur jour sans trop en rajouter. »


Je souris à mon tour :

« Merci du conseil. »


Elle se recule et me propose de garder mes vêtements de rechange comme si de rien était, ce à quoi je lui réponds par l’affirmative pour qu’elle les range dans un casier juste derrière elle et me tende une clé :

« Ah au fait ! »


« Oui ? »


Cette dernière me fait signe d’approcher puis dénoue le nœud qui une fois refait obtient une bien meilleure allure. Surprise de son geste je me redresse, les joues quelque peu rosies et ne sachant quoi dire face à son doux sourire et son pouce levé :

« Bon cours ! »


« Ah, Euh… Merci. »


Je libère mes cheveux et, un dernier sourire adressé à mon seul soutien dans cet environnement inconnu, m’en vais quérir cette leçon plus qu’inhabituelle mais nécessaire, suivant le chemin indiqué je commence mon ascension, avec appréhension mêlée à la décontraction obtenue par la conversation avec cette fille à peine moins âgée que moi. Ambitionnait-elle une affection amicale ? Je lui poserai la question en lui demandant son nom. En attendant, je vais devoir faire honneur au maigre savoir transmis par mon géniteur… et surtout ne pas tomber dans ces foutus escaliers bien plus esthétiques que pratiques.

Le sol de bois grince à mes pas et je ne tarde pas à trouver une porte à toquer dans ce couloir plutôt bien éclairé et très… ancien, trop ancien, je ne me vois clairement pas y vivre mais là n’est pas la question. Déjà toquer à la « salle de leçon »… Devrais-je taper deux, trois, quatre fois ? Avec mes activités « sportives » – qui me musclent comme pas possible – je ne risque pas d’y mettre trop de force ? La porte est-elle fine d’ailleurs ? Si je me souviens bien, celles que j’avais vues tantôt n’étaient pas si épaisses que cela, quoique j’ai un doute… Mon père disait quoi déjà ? Est-ce que je dois toquer en premier lieu ? Pas crier mon arrivée il est clair, je sais que généralement les invités sont accompagnés et donc la question de s’annoncer ne se pose pas, aurais-je dû demander à ce qu’on m’accompagne ? Maintenant que je suis là il n’est plus question de faire demi-tour, ce serait ridicule… et puis zut !

De l’autre côté de la porte, on entend frapper quatre fois comme si la police débarquait pour une descente.

Tenues:


Dernière édition par Ayako Idō le Mer 21 Aoû - 22:38, édité 1 fois (Raison : ajout des tenues)
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Katsuko Sakuraï
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Katsuko Sakuraï
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Ven 23 Aoû - 20:03
-Senorina Katsuko ! Ma que bella ! La robe, les cheveux ,la démarche ! Mà Signorina la démarche, que c'est le plus beau ! La verità, ti dico, non ho altro da insegnarti. Signorina brilli come il sole, come la stella della sera al mattino! Bella! (La vérité, je vous le dis, je n'ai rien d'autre à vous apprendre. Mademoiselle brille comme le soleil, comme l'étoile du soir au matin! Belle!)

"Oh pitié sérieusement ? --' .....Je comprends rien ou presque à l'italien ....faut vraiment qu'il se détende sur son tripe bilingue..."

Prenant sur elle, tout en arborant un masque de politesse et de faux semblant aristocratique exemplaire, Katsuko but avec délicatesse et élégance, une gorgée de thé, avant de répondre sobrement avec des airs de papillon d'été :

-Oh ,Professeur. Tâchez de ne pas me couvrir de trop de compliments. Bien que je n'en comprenne pas le sens, je sent bien que vous me prêter des réussites qui n'auraient suent être sans votre enseignement.

"Tu parles, espèce de vieille branche de cerisier à la sauce milanaise, je ne t'ai supportée toute ces années que pour enfin jouir pleinement de ma liberté ! La court française est bien plus exemplaire à me former que le théâtre surjoué de l'italienne !"

Le professeur manqua de rendre l'âme après cette nouvelle vague de perfection qui lui laissa échapper un tremblement orgasmique ridicule. Mais alors qu'il s'apprêtait à s'élancer vers la jolie brune et s'installer avec elle pour le thé et pour encore une fois s'extasier de .....chose ridiculement sans importance, quelqu'un frappa, ou plutôt tambourina le rassemblement de caserne, à la porte. Le précepteur Di Fiorentini Da Costa, se dressa ,sec comme un manche de râteau sur lequel on a malencontreusement marché, outré par un tel manque de convenance.

-Entrez ! lança-il plus que sèchement. Malheureusement pour la jeune fille qui entra, celle-ci reçut l'ouragan de dédains qui suivis :

-Mà qu'est-ce que c'est que cet animal qui s'invite dans cette bulle de raffinement ?! Signorina ! C'est n'importe quoi ?! jé né fait pas l'éducation des sauvageonnes ! Une robe de ville et de beau cheveux ne font pas l'étoile du matin et du soir, la grâce de la pluie de lumière sur le jour nouveau de l’âme brillante de la grâce de l'aurore éclose, dans le jardin de l'Eden absolut de perfection. Termina-il ,en plein extase, encore une fois, dans un geste du bras levé vers le ciel, une jambe en extension pointe tendue, son autre main sur le coeur, et lança des coeur d'admiration vers Katsuko.

Katsuko qui de son côté, bataillait ferme pour ne pas éclater de rire ou de nerf face à cet grande gazelle d'abruti finit. Pour toute réaction, elle but une nouvelle gorgée de thé, puis après avoir reposée la tasse, se saisie d'un éventail posé sur la table basse, pour s'y dissimulée et ne laisser apparaître plus que ses yeux, regardant ailleurs.

"Dans trois secondes je vomis de dégoût ....."
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Ayako Idō
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Ayako Idō
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Sam 21 Sep - 17:09




"Avec Katsuko"

On me répond d’entrer, un ton extrêmement sec comme je m’y attendais après avoir honteusement bourriné la porte. À peine entrée, je reçois le genre d’accueil dont seuls les plus « raffinés » sont capables. Il est clair que j’ai dépassé ses espérances, pas forcément dans le bon sens, mais concrètement de ce que le vieux m’a déjà dit à son sujet ce n’est pas plus mal :

« Mà qu'est-ce que c'est que cet animal qui s'invite dans cette bulle de raffinement ?! Signorina ! C'est n'importe quoi ?! Jé né fais pas l'éducation des sauvageonnes ! Une robe de ville et de beaux cheveux ne font pas l'étoile du matin et du soir, la grâce de la pluie de lumière sur le jour nouveau de l’âme brillante de la grâce de l'aurore éclose, dans le jardin de l'Eden absolu de perfection. »


Bizarrement, je suis extrêmement tentée d’utiliser mon Alter ne serait-ce que pour afficher l’absurdité de ses propos, mais la loi m’oblige à seulement lui répondre ceci pendant que j’entre et ferme la porte derrière moi avec attention, précision et une fermeté faisant ressortir mes veines de la main, un sourire faux et exagérément assumé aux lèvres :

« Et dire que je commençais à regretter mon geste, je suppose que la sauvageonne que je suis devrait se confondre en excuses d’une manière tout aussi sauvageonne : Exprimer le même respect que celui attribué par son interlocuteur. Cependant, puisque nous ne sommes pas seuls et que je vous ai payé pour m’apprendre à ne pas agir telle une sauvageonne, je vais vous faire l’honneur de faire de sorte à ce que vous ne vous retrouviez pas tout de suite en bas des escaliers avec pour repas votre magnifique moquette. Il serait dommage que l’on retrouve cette fameuse grâce de la pluie de vos larmes de lumière sur le jour nouveau annonçant votre situation d’handicapé, de l’âme brillante de la grâce de l’aurore éclose que serait votre posture après votre chute, dans le jardin de l’Eden absolu de perfection que vous désirez tant. »


Je marque un temps de pause puis ne garde qu’un sourire léger afin de poursuivre en m’inclinant quelque peu, en signe de respect, envers le précepteur :

« Cela dit je vous remercie du compliment sur ma tenue et ma chevelure, je compte sur vous. »


Je me redresse puis me repenche un peu plus solennellement, cette fois aussi pour ma camarade que je ne connais pas encore, afin de me présenter :

« Je m’appelle Idō Ayako, assistante sociale mais élève en ces lieux, j’espère que notre coopération sera enrichissante ! »
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Katsuko Sakuraï
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Katsuko Sakuraï
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Dim 22 Sep - 9:28
Il s'installa soudain un silence de plomb dans la pièce, quand contre toute attente, ou de façon logique, celons le point de vue d'où l'ont se place, la jeune fille, plutôt que de se confondre en excuse ou se rapetisser sur elle même face à la réprimande, comme s'y attendait le précepteur, se mit finalement à lui répondre sur un ton condescendant et plein de menace.

Katsuko avait beau ne pas connaitre cette fille, cela ne l'empêcha pas de ressentir un petit pincement au cœur pour elle, en sachant parfaitement ce qui allait suivre. Après tout, il y avait bien une raison, si elle-même gardait bien sagement sa langue de formuler le fond de ses pensées. Elle n'avait jamais fait l'expérience de ce qui allait suivre, mais elle l'avait bien assez souvent vu en pratique pour savoir s'en préserver.

-Bien, très bien. Je vois Signorina Idô. Dit-il l'air sombre, le regard pétillant de vice, et la voix plus grave et moins marquée de son accent. -Passons alors sans attendre à la pratique de formation ! EN PLACE ! En terminant sa phrase, le précepteur déclencha son alter, qui souleva Ayako du sol ,comme si elle n'était rien de plus qu'une plume, l'enserra fermement dans un carcan puis d'un geste vif de la main, Francesco-Almonso projeta la brune dans un des fauteuil, autour de la petite table basse ou se trouvait Katsuko. -Le thème du jour : La politesse du refus et la prise de congé énonça alors le professeur, alors qu'il écrasait Ayako dans son fauteuil, par la force de son alter. -Pouvons nous commencer ?

Katsuko fut profondément désolée pour la pauvre brune, elle lui glissa un regard d'encouragement, consciente que sous une pareille pression ,elle ne pourrais que s'exprimer par signe de tête; avant de déposer avec douceur sa tasse dans sa soucoupe, et de répondre par un très beau mot à son précepteur :

-Dans le délais qu'il vous plaira professore. Commençons-nous par la cour ou l'assise ?

-L'assise Signorina Katsuko, toujours l'assise pour commencer. Cela à le pouvoir ....d’alourdir les mauvais réflexes. Termina-il en jetant bien son regard sur Ayako, qu'il libéra de son alter, avant de commencer par se saisir d'une bouteille qu'il fit venir à lui depuis un globe terrestre servant de mini-bar. -Je vais vous servir de ce champagne et vous allez devoir me refuser avec politesse, élégance et raffinement.

Sans plus attendre, il amorça son geste pour servir la flûte d'Ayako. Katuko savait parfaitement que le précepteur ne la faisait pas passer en premier, justement pour que la brune ne puisse pas s'inspirer de son exemple. C'était petit, pervers et injuste, mais il fallait bien reconnaître que cela portait ses fruits.

"Combien de filles et de garçons j'ai vu défiler ,qui ne supportaient pas le choc et n'en tiraient aucune leçon. Combien on abandonnés, alors qu'il suffit de lire les signaux et d'adapter continuellement ses gestes et ses mots. Il n'est pas difficile à cerner. Et l'humiliation doit être un moteur, pas un frein."

De son côté, Katsuko attendit, les mains jointes sur ses genoux, les jambes repliés gracieusement sous son assise. Elle replia l'éventail et le déposa prêt de sa flûte vide.
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Ayako Idō
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Ayako Idō
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Ven 8 Mai - 1:26




"Avec Katsuko"

Malgré mon entrain, je sens la tension grimper à cause du piège que je viens d’enclencher. Il ne faut pas une demie-seconde pour que je comprenne l’énormité que je venais de commettre par fierté : Celle que je suppose être l’élève modèle du précepteur m’adresse un regard singulier tandis que ce dernier, l’air malicieux, réagit à peine à ma réaction pour me mettre – dans tous les sens du terme – en condition de travail. Autrement dit, je me retrouve catapultée sur le fauteuil à l’autre bout de la pièce sans pouvoir faire quoique ce soit d’autre que… écarquiller des yeux d’exaspération ? Sa maîtrise de l’Alter est indéniable pour m’éviter de retourner la table basse sur mon passage, pour ensuite me maintenir immobile de la sorte, mais il est loin d’être un super héros avec la corpulence musclée qui suivait. D’où sortait-il une telle force ?

« Je te préviens, tu risques d’en apprendre beaucoup sur ce que tu n’as pu vivre sans cette cuillère en argent. N’oublie pas qu’il y a toujours plusieurs niveaux d’apprentissage, et que celles qui avaient échoué avant toi s’étaient attardées sur le niveau zéro de ses cours. »


C’est ça que t’entendais par « échouer » ? Abandonner prématurément le cursus parce que le précepteur est capable de faire ce genre d’aberration pédagogique ? Quelle manière foireuse de percevoir l’échec le vieux. N’importe qui de sain d’esprit craquerait devant autant de tyrannie, surtout en tant qu’enfant puisque l’éducation de jeunes de riches semble être sa source principale de réussite.

Apparemment le thème d’aujourd’hui semble être la politesse du refus et la prise de congé. Deux thèmes qu’évidemment je ne maîtrise absolument pas, en particulier le premier puisque la tradition japonaise voit extrêmement mal le refus dans beaucoup de cas. Rien qu’à l’annonce de ce dernier, je voyais déjà la galère que cela allait être. Le corps engourdi et ayant tout juste la possibilité de hocher la tête, j’approuve avec timidité en tournant ensuite mon attention vers la jeune fille à l’apparence de poupée, la lycéenne semblant vouloir me faire preuve de sympathie. Au moins, je ne vais pas être bouffée toute crue sans aucune forme de compassion d’au moins une personne présente, même si cette situation vient d’atteindre mon ego de grande sœur.

S’ensuit une réponse affirmative de ma camarade d’enseignement, dont la gestuelle impeccable dénote avec mon corps affalé par l’Alter. Elle demande quelque chose qui me semble abstrait pour le peu que j’en sais mais apparemment à la réaction du précepteur, lourde de sens implicite envers mes réflexes de « sauvageonne », il comprend et répond à sa sombre question. Ainsi soit-il, commençons par « l’assise », mais ce que je retiens surtout est que je peux enfin de nouveau bouger et me remettre à l’aise.

Je ne pense pas que sa chute dans les escaliers suffise à satisfaire ce désir montant de vengeance. Tenter de le blesser lui ferait trop plaisir. Atteindre l’ego peut être ?

Un geste interrompt mes pensées impies, celui du globe volant à travers la pièce pour que le précepteur puisse se saisir ce que je supposais être une bouteille de champagne :

« Je vais vous servir de ce champagne et vous allez devoir me refuser avec politesse, élégance et raffinement. »


Mon pire cauchemar, ça y est. Je vais tourner le dos à des siècles de tradition et ma fierté de japonaise. Là où on t’apprend à laisser un fond dans ton verre pour éviter de te faire servir ou accepter la boisson sans chercher à la boire, je vais devoir refuser de me faire servir. De plus, cela fait à peine quelques années que j’ai appris à dire « non », à savoir quand le vieux m’a aidée à m’affirmer peu après notre rencontre. Et encore aujourd’hui ça me demande de gros efforts.

Et évidemment je ne vais pas avoir d’exemple à suivre. Puisque c’est moi qui commence.

Alors je fais ce qu’il me vient en tête, ou plutôt ce qui me semblait naturel sans trop prendre de risques. Je lève la main gauche de toute mon élégance possible, regarde avec raffinement le précepteur et réponds poliment :

« Vous m’en voyez honorée… mais je souhaiterais refuser cette boisson. »


Ai-je oublié de mentionner que mon élégance se résumait à trembloter de la main et que mon raffinement était cette sueur froide au front ?
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Katsuko Sakuraï
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Katsuko Sakuraï
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Ven 8 Mai - 11:03
Le précepteur fixait la pauvre Ayako d'un air de prédateur affamé, il n’attendait qu'une erreur pour fondre sur elle et laisser s'exprimer son froid jugement. Katsuko restait de marbre ,tâchant d'observer l'autre élève sans pouvoir agir pour elle.

Malheureusement Katsuko remarqua bien qu'Ayako ,malgré une vrai tentative, prenait un mauvais chemin. Que ce soit par la mauvaise tournure de sa phrase, que l'air fragile et tremblant qu'elle laissait ouvertement paraître. Mais elle ne put tenter de la remettre dans les bons rails. Le professeur s’engouffrait déjà dans la brèche.

-Et moi je souhaiterais beaucoup être admis dans la haute société noble , buvons donc à cela ! et il versa une cascade de bulles d'or dans la flûte de la brune. -Quand à vous très chère, ne pensais pas que je vous oublis. Approchez donc votre verre mademoiselle.

-En aucune façon ,Monsieur. Je ne saurais accepter le privilège de ces bulles ,pas alors que l'heure n'a rien de correcte pour leur consommation. Attendons plutôt un moment plus propice, le plaisir partagé n'en sera que plus appréciable. Dit-elle tout en posant le plat de son éventail déployé, sur la flûte.

-Manifico signorina Katsuko ! Grace, élégance et réflexion, c'est très bien. Quand à vous Souillon ,n'espérait pas échapper à une chose que vous refusez en ouvrant si grand les portes de votre soumission ! Cessez donc je trembler comme un faon en hiver, le regard fixe ! Le port d'épaules et de tête haut ! Prenez l'espace autour de vous, dominer l'espace et affirmez votre place ! Expliqua-il de manière froide.

L'exercice suivant se passa debout, les élèves et leur précepteur quittèrent le petit salon pour prendre place au centre de la pièce. Katsuko ne manqua pas de récupérer son éventail, et elle fit signe à Ayako d'en faire de même, discrètement. Lissant d'un geste souple, les plis de sa robe, la jolie Katsuko passa sa main dans ses cheveux.

-Bien, désormais nous allons voir la cour, l'approche d'un individu, que vous souhaitez refouler, charmer ou flatter. Montrez moi donc de quelle manière vous appréhendez cela. Et alors que le professeur se concentrait surtout à vouloir piéger Ayako, il commis une erreur, erreur dont il se rendit compte trop tard, mais que Katsuko saisie.

Alors que Di Fiorentini Da Costa fit mine d'accoster Ayako, Katsuko se rapprocha d'elle, gardant le silence, mais expliquant bien que pour cet exercice, elle faisait partie du groupe et donc serait autorisée à participer.

-Si on m'avait dit qu'à cette soirée j'aurais plaisir à tomber sur une créature comme vous, j'aurais d'avantage pris soin de m’apprêter en l'honneur d'une pareille apparition. Quelle est donc votre nom, enfant des nuages ? Le précepteur s'approcha alors d'Ayako, fixant son regard dans le siens, un regard gourmand, un regard conquérant.

Profitant de sa proximité avec la brune ,Katsuko lui fit discrètement du pied pour attirer son attention vers elle. Quand cela fut fait, elle lui intima d'imiter son geste, quand elle déploya son éventail pour le positionner devant son visage, de manière à ne laisser voir que ses yeux.

"Ce professeur est vraiment ....compétent d'accord. Mais absolument tordu --' ...."


-Monsieur. Voilà une manière bien cavalière d'aborder de la sorte deux jeunes filles ,qui conversaient paisiblement. Poursuivre ainsi mon amie de vos ardentes attention est bien indélicat ! Certes mon amie peut être imagée de la beauté mythologique des sirènes. Mais vous êtes bien loin des charmes d'Ulysse, alors tâchez de conserver une attitude honorable, et veuillez retirer cette main qui ne saurait s'excuser du comportement outrancier qu'elle commet à la taille de mon amie ! Termina-elle en claquant la fermeture de son éventail.
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Ven 29 Jan - 23:51




"Avec Katsuko"

Souillon ?! De mieux en mieux. Voilà bien un terme que j’attendais d’entendre sortir de sa bouche, même si la dernière fois provenait d’un vieux feuilleton qui date de 1985 et sur lequel j’étais tombée sur le net quand j’étais petite. À croire que mes visites sur l’ordinateur public de la bibliothèque me servent aujourd’hui, pour ne pas exprimer d’incompréhension devant ce terme. Je suis certaine qu’il serait capable de l’user ne serait-ce pour expliquer cette vieillerie avec cette condescendance qui lui fait tant plaisir. Soumise ? Moi, soumise ? Loin de moi cette idée. Si cette posture d’élève à professeur ne lui convient plus, ainsi soit-il. Désormais, à mes yeux il ne sera plus que le marchepied de l’ascension de mon habitus*. Tant qu’il refusera sa part d’humanité, je ne cesserai de la lui rappeler. Peut être est-ce justement ce qu’il souhaite, mais je m’en contrefiche. Je ne suis pas venue ici pour souffrir, mais pour apprendre. Et ce n’est pas son enseignement insondable qui mettra en branle mes convictions.

Il souhaite de la conviction ? Dépassant à peine de l’éventail qui se déploie au même moment que Katsuko, mes yeux viennent se fixer sur ceux de mon interlocuteur. Mon regard est amusé et pourtant des plus intense. Si intense que de petits cercles, nébuleuses et autres jauges à bâtons concentriques viennent orner l’iris et le blanc de mes yeux, comme invoqués par les pupilles :

« Laissons-lui une chance. Il faut bien commencer par quelque chose, et il est parfois possible de passer à côté d’un chef d’œuvre lorsque l’on juge trop vite la première de couverture d’un ouvrage. Voyons plutôt ce que notre bienheureux flatteur souhaite adresser à Ayako Idō pour prouver sa valeur. »


Je pense comprendre. Les paroles de ce genre de discours sont à la fois vides et pleines de sens. On n’exprime pas explicitement nos souhaits, mais l’on tourne le phrasé de sorte à ce que les concernés comprennent une partie de nos intentions. Et plus les interprétations possibles sont nombreuses, plus nos libertés futures demeurent voire grandissent, puisque c’est une partie d’échecs implicite que l’on joue. Comment cela va-t-il tourner ? Ma main libre vient se tendre devant moi, joignant les paroles aux gestes pour inviter l’homme à persister sur sa lancée.

Œil Ayako:
*:
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Katsuko Sakuraï
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Sam 30 Jan - 11:33
Le piège du professeur sembla placer la brune dans une réflexion personnelle. Katsuko observa cela depuis l'abris de son éventail, posant sur Ayako, un regard curieux mais surpris. Contrairement à ce qu'elle aurait crus dans un premier temps, la cible du précepteur ,plutôt que de se dérober à sa tentative, l'invita à poursuivre, défiant sa verve.

Une manœuvre audacieuse s'il en était. Et c'était une étrange prise de position que d'asseoir ainsi un aplomb suffisant pour parler d'elle à la troisième personne. Après ses débuts si claudicants, pareille assurance revêche ne manquait pas d'être ….audacieux.

-Ma quel idiot !? Quel idiot sans le sous et sans l'âme saurait ne pas voir le chef d'œuvre dans cette main ! Dit-elle en prenant avec élégance, raffinement, mais fermeté possessive ,la main tendue de la brune au yeux ...numériques. -Je vois l'aurore d'un matin frais ,se levant sur la beauté de votre grâce floral, Madame. Je reconnais la caresse du vent nacrée sur cette peau précieuse. Caresse de velours et enchantement des sens. Accordez-moi donc le privilège de partager la merveille du jardin de votre compagnie, Dame du soleil et de son flamboyant ravissement. Termina-il, baisant le dos de la main d'Ayako, tout en se penchant en révérence, avant de finalement relâcher sa prise.

-Que voici-là des mots forts bien prononcés. Mais la verve ne fait pas l'éclat sincère. Monsieur, ne vous à t'on jamais dit que trop de sucre dans la voix, ne saurait que vous voir congédié par les guêpes du savoir-vivre ? tenta de souligner Katsuko, apposant son éventail fermé devant sa bouche, alors que son regard soutenait celui du professeur.

En y réfléchissant bien, la fleur brune ne doutait pas qu'Ayako soit capable d'intégrer les codes et les usages de ce genre ....d'échange. Mais elle semblait tout de même faite d'une autre énergie que de celle du faux-semblant et des mondanités. Et en même temps, il y avait comme, comme une certaine froideur sourde ,qui émanait de cette jeune femme. Quelque chose d'aussi brut que magnétique. Oui, Katsuko était curieuse de voir comment Ayako se sortirait de l'exercice proposé par le professeur Di Fiorentini Da Costa.

"Il ne reste plus très longtemps à ce cours, moi j'en aurait très bientôt terminé avec tout ça. Elle en revanche ...je ne sais pas pour combien de cours elle s'est engagée. Mais je dois avouer que l'alliance de ces deux là risquent de donner des résultats ....détonants."
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Ayako Idō
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Jeu 4 Fév - 2:52




"Avec Katsuko"

Il est évident que, malgré les tentatives de mon père pour m’apprendre des eusses et coutumes de ce milieu, je n’en ai presque rien retiré. D’autant que cette éducation fut de courte durée et remonte à loin dans mon enfance, l’alcoolisme ayant fait beaucoup de ravages dans sa motivation déjà dispersée par sa recherche d’emploi. Comment expliquer mon aise dans ce cas ? Tout simplement parce que ce n’est pas moi qui suis en position de faiblesse, qui dois jouer du verbe pour convaincre l’autre. Ça explique pourquoi les narcissiques ont tendance à dominer les joutes verbales : parce qu’ils sont convaincus d’être les meilleurs, ils n’ont pas ce réflexe défensif de se justifier, de se rapprocher de l’autre, et donc d’offrir des ouvertures. Car la victoire leur est acquise de fait. Et si ce n’est pas à eux de justifier leur supériorité, c’est à leur challenger de justifier l’affront qu’il commet de se mesurer à eux.

Cela dit, si je pouvais sourire de l’aveu de faiblesse de notre Don Juan, je dois maintenir ma concentration pour déchiffrer cette langue bien plus italienne que japonaise et répondre de manière adéquate. Autant d’éloges sur une main qui a déjà « interrogé » quelques vilains a le don de me perturber quelque peu, car si je fais effectivement attention à mon apparence, il y a manifestement bien plus soyeux et soigneusement entretenu que cette dernière. Ce n’est pas comme si je mettais presque minimum une heure par jour pour… mes cheveux, par exemple :

« Nous voilà bien embêtées ma chère, je puis vous le confirmer. Mon bon monsieur, vous m’en voyez navrée mais votre Dame du Soleil ne peut accéder à votre requête. Si vous aviez prêté autant d’attention en sa personne, vous sauriez quoi complimenter en premier, en lieu et place de votre tentative sur ce que vous aviez entre vos mains. »


Fermant l’éventail d’un geste vif, la même main vient faire resplendir ma chevelure qui dégage un léger parfum de vanille :

« Vous m’excuserez si je n’en dis pas plus pour que vous ne refassiez plus l’erreur à l’avenir, je souhaite garder sauve la réputation que vous pouvez encore inspirer. Qui sait si mon amie ou une de nos connaissances vous intriguera une prochaine fois ? »


Je souris naturellement à Katsuko, puis de nouveau bien plus amusée au professeur. Je n’ai pas souvent l’occasion de donner des signaux implicites, mais puisque je dois souvent rassurer les familles et proches des personnes visées par mes dossiers, je suppose que je peux tester ce genre de codes dans mon travail ? Cependant quelque chose me chiffonne… Puisque je considère le précepteur comme inférieur à ce que je suis sur l’aspect moral, cela fait-il de moi une suprémaciste ? Est-ce vraiment ce que ce milieu encourage à devenir, est-ce seulement l’explication logique des carrières brillantes qui sont ressorties de ses cours, ou ce mélange aussi acerbe et pessimiste reflétant la « haute société » ?
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Katsuko Sakuraï
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Jeu 4 Fév - 9:24
"Wow, c'était bien joué ça ! Cette fille en a sous le pied on dirait. Et en même temps, c'est étrange que Di Fiorentini Da Costa se soit fourvoyé à ce point. Pourquoi complimenter des mains rêches et peu entretenues, quand il est évident que la lumière danse dans l'océan de jais d'une chevelure plus que soignée ?"

Katsuko échangea un regard avec Ayako, tout en se rapprochant d'avantage d'elle. Puis elle repris la parole, alors que le professeur faisait preuve d'un retrait forcé, avec cet air satisfait qui laissait à penser à la fleur de shiketsu, que la manœuvre malheureuse n'en était pas une, et faisait parfaitement partie de l'apprentissage.

-Vous voici congédié ,Monsieur. Nous ne saurions laisser votre exaction entaché notre image si soigneusement travaillé. De jeunes demoiselle comme nous ne sauraient partager trop de temps avec un individu qui ne semble s'intéresser qu'aux frivolités et à l'oisiveté gratuite de meurs peu recommandables.

-Bien !  Ma voilà qui était très bien ! Molto bene ! Bravo mesdemoiselles ! Signorina Sakuraï, vous êtes toujours l'éclat de votre famille, sublimé par mon aide. Mais vous ,Signorina Ido, quel talent naturel à la défense, quel instinct ! C'était à la fois très bien formulé, quoi qu'un peu plus frontalement froid que le jeu ne l'attendrait, et la gestuelle, le positionnement était très correcte.

Le précepteur applaudit sans bruit, tournant autour de ses élèves, avant d'ajouter :

-Bien ! Puisque le verbe et l'éloquence sont satisfaisante, est temps de passer à la danse ! Le professeur claque des doigts en direction d'un phonographe, et usant de son alter, mis en place l'appareil, qui ne tarda pas à dispenser la mélodie gracieuse d'une valse. -Flavio ! En place !

Un jeune homme entre l'âge de Katsuko et Ayako, entra dans la pièce, vêtue d'un splendide costume, et s'approche pour tendre sa main dans une invitation à Ayako.

"Oh super ...je vais devoir me taper le vieux libidineux italien ...--' ...."
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Ayako Idō
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Ven 5 Fév - 5:48




"Avec Katsuko"

« Un peu plus frontalement froid que le jeu ne l’attendrait » hein… tu, m’étonnes. Au moins j’ai pu me défouler un petit peu, en plus de profiter d’un court moment de complicité. C’est dur à admettre, mais heureusement que Katsuko était là pour apporter son aide. Je me disais bien qu’un professionnel de renom ne ferait pas une telle erreur sans le faire volontairement. Je me demandais même comment réagir en cas de réponse de sa part, mais je suppose que la question ne se pose plus. Quelque peu soulagée, mes yeux reprennent leur apparence originelle, même si je doute de pouvoir deviner le type de danse que nous allons pratiquer… jusqu’à entendre le fameux morceau à trois temps.

Valse Sentimentale de Tchaikovsky

Hooo ? On part sur une valse donc. J’ai peut être vu dans les films comment ça se danse, mais j’ai très peu d’expérience en la matière. Peut être que mes cours de combat vont me servir ? Ça fait des années que je défends la veuve et l’orphelin, essentiellement avec les jambes qui plus est… Quoique, l’idée n’est pas non plus de lui décrocher la mâchoire au sens propre, mais plutôt que celle du précepteur le fasse au sens figuré. Je prends donc la main de Flavio et me contente d’imiter sa posture, quoique bien plus masculine que féminine, en tout bon garçon manqué que je suis. Si mon père a abandonné de me donner ses cours particuliers, c’est bien en partie à cause de cette posture que j’arbore par réflexe, devant quoi il ne pouvait faire face sans remettre en question ma personnalité même. Et apprendre les bonnes manières masculines a une femme, même si les mœurs ont changé depuis le siècle dernier, reste malgré tout une source de moqueries pour l’entourage. Peut être pas forcément pour moi qui deviendrais une victime en quelque sorte dans l’histoire, mais pour le père qui aura été incapable de gérer une gamine capricieuse.

Les temps s’enchaînent, les rythmes changent, et même si nous en sommes qu’aux premières mesures je doute pouvoir gérer autant d’irrégularités dans un tel morceau. Je suis loin de connaître par cœur ce répertoire ni même d’être mélomane, mais j’ai la forte sensation que ça va être les montagnes russes. Je ne sais même pas si l’italien attend quelque chose en plus de cette valse, si je dois me préparer à un échange en pleine demi-cadence comme dans tout bon film – oui j’ai appris ce mot exprès tant c’est un classique –, ou si mon départ lui-même pose problème, malgré mon sens plutôt bon du rythme.
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