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Mikai Tokumei aka Hunter | terminé

Mikai Tokumei
Messages RP : 38
Localisation : Au Palace

Feuille de personnage
Titre: Hunter
Expérience: 265/700
Alter: Replicate
Rang C





Mikai Tokumei
Rang C
Sam 29 Sep - 21:51
責務 Duty
"Mission. Objective. Brotherhood."
TOKUMEI Mikai
Alter
Replicate : Alter de transformation, Replicate permet à son utilisateur de manifester des caractéristiques d'animaux divers à la condition qu'il ait pu effectuer un contact physique suffisant au préalable. Particulièrement versatile et technique, Replicate requiert une certaine expérience afin d'être maîtrisé et d'en exploiter le plein potentiel. Il est régit par des restrictions précises, la plus évidente étant qu'il ait besoin en permanence d'animaux à toucher pour activer son alter ; pendant qu'il peut toucher n'importe quoi comportant l'ADN d'un animal - incluant même un brin de fourrure - il est à noter que la surface de contact et la durée du contact influe sur la puissance des réplications subséquentes. Ainsi, la cible favorite reste la peau d'un animal sur laquelle toute la paume de la main peut être posée, il est également optimal de synchroniser ses contacts (un adversaire réactif pouvant empêcher/limiter les occasions de contact prolongé). Pendant que l'utilisateur de Replicate peut "stocker" jusqu'à 3 ADN animaux différents, ceux-ci ne restent accessibles que pendant 5 minutes au plus (~2 tours RP) à partir du dernier contact.
Hunter a élevé son niveau de maîtrise jusqu'à pouvoir utiliser plusieurs réplications successives, mais pas simultanées, ce qui le laisse vulnérable à une autre limitation de son alter : l'effort qu'il fournit pour chaque réplication l'épuise graduellement et proportionnellement à la puissance de ces dernières.
Informations sur le personnage
NOM : Tokumei
PRÉNOM : Mikai
TITRE : Hunter
AGE : 19 ans
NATIONALITÉ : Japonais
GROUPE : Vilains
RANG : C
Avatar : Rogue Cheney - Fairy Tail
Comment avez-vous connu le forum ? : DC d'Oroshine Takane
CODE DU RÈGLEMENT : Validé par Oxton
Honneur
Famille
Code
Argent
Description physique
Les apparences sont trop souvent trompeuses, la mienne n'a pas d'importance...

dit-il en attachant ses longs cheveux noirs, ténébreux en une queue de cheval. C'est sa coiffure habituelle, semblable à la fierté du paon, Mikai arrive toujours à votre rencontre avec les cheveux attachés. Truc de mercenaire ...? De toute manière, s'il la laissait faire comme bon lui semble, sa chevelure tombante lui aurait barré le visage, lui donnant un petit d'air d'Eraserhead vingt ans plus tôt.  Le Chasseur est un jeune homme de taille moyenne alors son regard n'est pas facile à éviter. Perçant, on n'aime pas qu'il nous perce, on dirait presque qu'il parvient à forer jusqu'à trouver et sonder votre moi-profond. De ses deux petits yeux de couleur lilas rouge foncé ("rouge sang" pour les incultes")  l'on ne voit pourtant que celui de gauche ... Puisque même ramassés ses cheveux parviennent à l'éborgner. Son visage d'un teint pâle, maussade n'exprime jamais grand chose, peu rayonnant il tire même souvent la gueule. Avec la belle cicatrice qui parcourt horizontalement sa figure, juste au-dessus du nez, heureusement il passe pour un vrai dur. On penserait avoir affaire à un gothique plutôt qu'à un horrible meurtrier ... C'est à cause du peu de vie qu'évoque son aura, l'on dirait même qu'il est mystérieux à première vue - il est inquiétant car se fait facilement oublier. Comme le prédateur quand il approche par derrière, Hunter préfère s'effacer et c'est pourquoi il prend soin de garder aussi mystérieux que lui l'accoutrement qu'il porte au travail.

Ce n'est pas pour cacher une faible musculature, ça non ! Puisque le bonhomme est bien bâti sous le monticule de vêtements qu'il porte. La présence d'autres cicatrices renforce l'idée que l'on se fait de lui : c'est déjà un homme avec un vécu. Et pourtant il n'est âgé que de 19 ans ... Son "costume" de vilain se compose d'un gilet fait en peau d'animaux qu'il a lui-même pourfendu. Très pratique pour l'usage de son alter, il ne révèle que très rarement pourtant ce premier haut, puisqu'il lui a déjà été reproché d'être trop prévisible ... Alors il enfile un kimono ! Disponible en deux coloris, il adore le motif jaguar pour son côté prédateur sauvage, le vêtement aux manches longues est ample lui laissant une grande aisance de mouvement - de même que le pantalon noir qu'il porte en dessous. Il a tendance à réserver le kimono rouge pour les grandes occasions, utilisant généralement la version blanche au travail voire au quotidien.

Il n'est pas rare pour lui de devoir modifier sa morphologie de manière soudaine, alors il fait le sacrifice de ne pas porter de chaussures, un fait pouvant lui être désavantageux s'il faisait face à quelqu'un capable d'échauffer la température du sol ou un utilisateur de makibishis ...

 
Description psychologique
"Dans la jungle des animaux comme dans celle des Hommes, c'est manger ou être mangé."

Cette pensée qui peut paraître simple et littéralement primitive constitue l'essentiel de la psychologie du Chasseur. Sa philosophie prend ses racines dans l'enfance difficile qu'il a dû subir à cause d'un père violent et macho qui ne jurait que par ses poings. Cette même raclure est également celui qui lui a inculqué son aversion de la faiblesse. Le semblant d'éducation qu'il a pu recevoir était strict à ce sujet. Si strict que Mikai en aura bavé à chaque fois que son jeune frère, Kinjuu, le battait à plate couture dans les "jeux" - plus proches du combat de gladiateur que des jeux - que leur père organisait en prétendant vouloir faire de ses fils des hommes, des vrais. Mikai exècre les faibles et la faiblesse et le fait comprendre en n'exprimant aucune pitié envers ceux frappés par cette malédiction. Selon lui, l'être humain est un animal intéressant qui tire sa force de son ingéniosité, ainsi, les lâches et autres larves ne sont rien d'autre que de sombres crétins.

Mikai sort du lot par sa propre façon de visualiser son monde. Peut-être un peu psychotique sur les bords, la communauté n'est que le rassemblement d'humains en troupeaux à ses yeux. Ainsi, il s'efforce à appliquer tout ce qu'il sait de son passe-temps favori, la chasse, aux Hommes. Le comportement à adopter face aux proies, les différentes façons de mater un prédateur, Hunter excelle dans ce qui concerne la traque. Un homme d'expérience malgré son jeune âge, Mikai est assez compétent, assez pour recevoir les éloges de ses pairs et même de certains de ses ennemis, des héros n'ayant pas réussi à le coincer. De nature calme et confiante, le Chasseur sait garder le sang-froid même lors de situations stressantes ce qui lui permet de penser rationnellement sous la pression. Analyste et fourbe, il maîtrise l'usage de pièges pour capturer les animaux et peut se servir de son savoir-faire pour piéger les hommes : les appâter, les affaiblir avant de les achever, c'est la recette magique d'un contrat réussi.

Même s'il aurait fait un héro de génie, le jeune Tokumei préfère investir son talent dans le crime, devenant un mercenaire, un chasseur de prime sur lequel l'on est sûr de pouvoir compter. Professionnel, il suit scrupuleusement un code moral qui le rend différent du méchant lambda : alors que la plupart sème le chaos par pur plaisir, Mikai se passionne pour le travail bien fait. Il exige de lui-même une certaine rigueur dans ce qu'il fait, que ce soit un assassinat ou un cambriolage, il s'entête à commettre le crime parfait même quand cela semble impossible. Ce petit côté perfectionniste peut lui causer du tort, surtout quand il préfère prendre son temps pour s'appliquer alors que son temps est limité. Il peut également être amené à se remettre en question quand il estime ne pas avoir été à la hauteur.

Après les nombreuses années de pratique qu'il a pu passer sur les îles Yaeyama, il a appris à apprécier les petits détails de la nature à côté desquels il est facile de passer si l'on en fait pas attention. Il démontre un oeil perspicace et très précis, une qualité primordiale dans sa profession de "chasseur" et sait aussi bien viser avec une arme à feu qu'avec une arme de lancer. Ces mêmes années passées dans de dangereuses contrées sauvages lui ont donné l'une des leçons les plus importantes de sa vie : celle qu'il ne peut compter que sur lui-même. Bien sûr, son frère fait exception à cette règle, sa vision de la chose évoluera de nouveau lorsqu'il rencontrera ses actuels camarades. Se considérant comme une grande et étrange famille, il se montre subtilement attentionné envers eux par exemple en se souciant de leur sécurité. Il leur fait également entièrement confiance, sachant se montrer extrêmement coopératif alors qu'il fut un grand loup solitaire. Ensemble, ils courent après l'argent et c'est plus ou moins tout ce qui peut les exciter. Tous cupides jusqu'aux os, Mikai et ses compagnons ne reculent devant rien (ou presque) pour se faire un joli pactole. Cela se confirme avec leur profession qui les mène très souvent à se salir les mains pour un salaire. Il semble même apprécier cette facette de sa vie, puisqu'il en profite pour laisser aller ses pulsions cruelles et impitoyables. Il n'aime pas jouer au travail mais il se laisse souvent emporter quand il a l'occasion de torturer une cible. Par contre, il adore jouer avec ses proies personnelles, s'avouant un caractère sanguinaire et prédateur. De ce fait, il peut être difficile de cerner sa personnalité. Tantôt mystérieux chevalier noir, tantôt psychotique assassin, ce qui est sûr, c'est qu'il vaut mieux être de son côté.

En dehors de son identité énigmatique, Mikai possède également quelques petits traits humains comme des préférences et des péchés mignons. En liaison avec son hobby et métier, la nature est bien évidemment l'une des choses qu'il aime le plus tant dans son aspect animal que végétal. Même s'il est considéré comme un braconnier pour avoir chassé diverses espèces menacées, il est intéressant de noter que Mikai s'intéresse à la faune. Il n'est pas attendri par un chaton, en revanche. C'est le serpent son animal fétiche (et totem !) et par extension les reptiles à sang froid qui le font craquer. Il possédait autrefois un serpent de compagnie et laisse entendre que ses préférences sont inchangées dans sa façon de parler avec des métaphores et images reptiliennes. Il aime également les prédateurs en général car il se considère comme tel. A côté des animaux, il adore profondément son jeune frère et consacre toute son ambition pour le retrouver. De ce fait d'ailleurs, il hait les héros et leur société qui ne lui a été d'aucune utilité lorsqu'il s'agissait de lui venir en aide. Sinon, l'intrépide Chasseur possède une peur secrète : son leader. La jeune fille quoique plus jeune de quelques années est une demoiselle effrayante et terriblement forte, au point de susciter le respect et l'effroi chez le mercenaire aguerri.


Histoire
L'histoire d'un criminel, ça n'intéresse pas grand monde. S'il est pas connu en tout cas, un criminel ça n'a pas d'autre étiquette que "méchant." Personne se demande, "mais pourquoi DIABLE est-il criminel ?" eh bien dans mon cas, tout commence par mon père. Ce salaud ... c'était un sale ivrogne de base, violent, abusif, trop beauf pour savoir tenir un couple et c'est ce qui explique la fuite de ma mère avant même de comprendre où j'avais atterri. Je lui en veux amèrement pour ça ... Elle m'a laissé, non, elle nous a laissés, Kinjuu et moi livrés à nous même avec cette espèce de fiente qui lui a servi de coup d'un soir ! Kinjuu, c'est mon p'tit frère. Je suis plus vieux que lui d'un an mais j'ai toujours eu l'impression d'avoir à faire à un grand. Ce mec a toujours été plus fort que moi, j'en oubliais parfois lequel des deux était l'aîné. Mais en plus d'être une source de motivation et d'admiration pour moi, mon frère c'était la seule famille pour laquelle je pouvais ressentir le moindre sentiment qui ne soit pas meurtrier. On a dû se serrer les coudes pour survivre dans cette baraque avec cet enfoiré, ah ça, on lui en a fait voir des vertes et des pas mûres ! Même si au départ on le craignait, ça a vite changé avec l'apparition de nos alters.

Bah ouais, on était des gosses ! Replicate, c'est le seul héritage qu'on ne tiendra jamais de lui, ce vieux con. Quand il s'est manifesté chez moi je devais avoir cinq ans, c'était un peu tardif mais ma "première fois" restera symbolique. Mon alter s'est pointé pile au même moment que celui de mon frangin, lui il avait quatre ans alors il était dans les temps mais moi ... Je suis convaincu que c'est un coup du sort, comme pour m'affirmer que notre lien était plus complexe qu'un simple lien, comme si mon corps s'était retenu pour qu'on vive le grand moment comme on a vécu tout le reste. Depuis ce moment, quand on a saisi le pouvoir qu'on avait entre les mains, on s'est mis en tête de devenir des héros. Des héros pour qu'aucun autre gosse n'ait à subir les conneries d'un père bourré.

Mais bien sûr quand on est jeune, ce qu'on fait de mieux avant tout c'est de rêver ! Et même si on le voulait vraiment très fort, les difficultés qu'on a rencontré au début même de nos pseudo-entraînements nous ont vite découragé. On ne pouvait même pas compter sur les conseils d'un autre utilisateur du même alter, ça m'étonnerait même que cet imbécile ait eu la chance d'atteindre un niveau de compréhension qui dépassait le nôtre. Même si tout semblait jouer contre nous, j'ai rien lâché. C'est surtout grâce à Kinjuu, lui et son attitude dynamique, il souriait toujours à la face de l'opposition et les obstacles, ça ne l'effrayait pas. Je me souviens de mon p'tit frère plus que je ne me souviens du reste de ma vie ... C'était un jeune optimiste, un peu débile sur les bords mais avec le coeur sur la main et une volonté de fer. A côté, avec mon air renfrogné, limite gothique, je n'inspirais pas vraiment la même joie de vivre. Alors même si j'en avais plus que marre, on alternait entre petite séance d'exercice, caressant toutes les immondes bestioles qui rodaient dans les ruelles pour nous entraîner et gros combat de boss, du genre, ennemi presque insensible à la douleur mais avec un malus de précision. Ouais je parle bien du soûlard qui vivait sous notre toit. Ce connard revenait toujours du bar avec des gros élans affectifs qu'il faisait comprendre rien qu'en gueulant dès son retour. La plupart du temps, il me frappait moi en premier. J'peux pas savoir pourquoi, ce type était un taré, un maboule. Il avait même un gros kif : apparemment ça lui donner une trique monstre d'en attacher un pour battre l'autre comme un p'tit spectacle familial. Quand c'était à moi d'être ligoté aux barreaux de son lit dégueulasse, j'pouvais pas me résoudre à regarder... Mais il aimait pas ça. Alors il se levait et il utilisait Kinjuu pour me cogner, comme ça si je le vois pas faire je le sentirais.

Ca a duré tout juste deux ans cette comédie. Ca commençait à bien faire, Kinjuu et moi on a bien pensé à l'abattre mais ça n'aurait pas été très héroïque, pas vrai ? Adieux les rêves de U.A après ça ... Mais est-ce que vous me croirez si je vous dit qu'il y a bien un barbu là-haut qui s'occupe de redistribuer les cartes quand le jeu part littéralement en vrille ? Il a décidé de mettre un gros coup de poker ce soir là, quand des mecs cagoulés ont défoncé la porte, bien énervés et avec de gros calibres dans les mains. Ils étaient pas venus pour l'argent et ils l'ont vite fait comprendre. Ils ont saisi tous les résidents et ils nous ont alignés dans le salon, à genoux sous leurs canons qu'ils agitaient frénétiquement sous le nez de notre connard de père. En plus d'être un chômeur alcolo' cette pourriture était aussi un endetté, autant dire qu'il n'avait pas parié sur le bon type pour le coup. Ils lui ont demandé une coquette somme mais évidemment personne n'a cru une seule seconde qu'il aurait pu payer. Tout ce que je peux admirer de lui, c'est les burnes avec lesquelles il a continué à se foutre de la gueule du monde même avec la mort juste en face de la tronche. Il l'a pas demandé explicitement, mais son attitude criait "tirez-moi dessus" ! Même quand ils ont menacé de nous liquider avant, il n'a pas bronché et a même gloussé de rire. Ce vieux sadique était déjà torché, il partirait heureux de toute façon. Alors pour que ça soit drôle pour tout le monde, ils l'ont discrètement torturé et mutilé devant nous avant de lui coller une balle dans la cervelle, alertant finalement les voisins. Quand j'y repense ... je pouvais pas en revenir mes yeux : mon père venait de se faire descendre. C'était synonyme de liberté et de changement mais j'arrivais pas encore à savoir si c'était positif ou non.

Les types nous ont épargné, ils devaient avoir un genre de code moral ou quelque chose comme ça, ils nous ont sorti une phrase type "on a récupéré ce qu'on est venu prendre." puis ils se sont barrés. J'avais sept ans bordel, à cet âge on est pas censé encore croire au Père Noël ? Je venais d'assister à toute la beauté que ce monde a à nous offrir, un bain de sang dans un concerto de violence ! La police est arrivée longtemps après le coup de feu et si les héros n'ont pas pu empêcher le vieux de recevoir sa sentence, ils ont au moins été assez compétents pour remettre la main sur les responsables. Dans toute cette histoire mon frère et moi nous nous sommes retrouvés seuls jusqu'à ce que l'oncle Shô ne vienne nous retrouver. C'était bien la première fois qu'un proche se soucie de notre sort, si bien que j'ai tout de suite trouvé ça louche. J'ai d'abord été réticent quant au fait d'être placé sous la garde du frère de notre père le clamsé, mais en additionnant deux et deux, je me suis vite rendu compte qu'être placé en foyer ou en famille d'accueil ça n'avait rien de plus excitant. C'est comme ça qu'on s'est retrouvé pour l'une des plus folles aventures familiales ... 

Je vous ai dit que je trouvais ça louche ? Parce que ça n'a fait que devenir de plus en plus fou. Quand l'oncle Shô nous a dit "v'nez, on va quitter le pays, avoir une nouvelle vie" j'imaginais pas qu'on prendrait le premier bateau pour une espèce d'archipel japonaise où on aurait passé près d'une décennie ! Les îles Yaeyama regroupaient déjà plusieurs morceaux de terre déjà attaqués par les vampires de touristes mais notre nouvelle figure paternelle avait un autre plan, semble t-il. Une petite île plus reculée dont l'accès n'était pas possible par bateau. On a dû marcher à travers pas mal de saloperies avant d'arriver au petit village indigène, notre destination. Un vétéran japonais, notre oncle se serait retranché ici après avoir reçu une vilaine blessure. Il y a reçu la guérison et la bénédiction des tribus du coin - c'est donc un endroit sûr pour la suite.

Quelle suite ? La meilleure partie de ce mauvais bad trip ! L'entraînement !
Faire de nous des hommes indépendants, c'était l'objectif premier de toutes nos souffrances. De toute façon, on en avait tellement subies, des souffrances, que ça ne nous faisait pas peur de vivre à la dur. On a appris à se détacher de tout ce qui avait rapport avec la société dite civilisée, en même temps que d'apprendre à se suffire à nous-même. Même si au départ, c'était difficile et horriblement chiant de ne pas pouvoir regarder la télé, Kinjuu a vite pris goût à la vie sauvage comme le p'tit singe qu'il a toujours été. Il était du genre casse-cou alors, quand on nous a appris à grimper aux arbres pour chercher à manger, c'est tout ce qu'il a eu envie de faire pendant des jours. J'ai fini par l'envier et vouloir le suivre mais j'étais moins doué. J'ai manqué de me briser le cou et pour donner le change, c'est mon bras qui s'est fracturé. Je me souviens de cette horrible sensation d'infériorité, j'avais l'impression de ne pas être taillé pour cette vie là et pourtant ... Au fond, mon rêve n'était pas mort, j'aurais peut-être pu devenir quelqu'un de fort, un beau jour ...

Au fil des années j'ai su m'adapter et suivre le rythme, je devais avoir 8 ans quand j'ai peaufiné ma technique de chasse, c'était aussi à cet âge qu'on nous a fait passé une espèce de rituel antique. Le genre cérémonie occulte, avec des feux allumés en cercle autour d'une grande dalle de pierre circulaire divisée en douze parts. Sur chaque tranche, l'effigie d'un animal. En plein centre, il y avait comme une stèle sur laquelle était posé un récipient en forme de saladier de pierre. Je vous cache pas que j'ai discrètement flippé quand il nous ont expliqué la marche à suivre : l'on devait se trancher une veine avec un genre de couteau sacré pour découvrir l'animal qui "coule dans notre sang." Quel genre de bullshit inca ça peut être, ça ?! Je l'ai fait de toute manière, il était trop tard pour faire demi-tour avec toute leur horde d'hommes en pagne attendant les résultats du rite comme les nominations d'un award. Pour faire bonne figure j'y suis même passé le premier. Peu importe ce qu'il m'indiquait, je suis preneur. Je suis devenu pâle quand j'ai vu le liquide écarlate s'échapper de la plaie, j'aurais espéré que quelque chose s'illumine ou ait un minimum l'air divin, mais rien du tout, j'ai simplement suivi le filet de sang pendant qu'il s'écoulait le long de la stèle pour aller entacher le symbole ... du serpent.

"Le reptile à sang-froid est perfide, sournois mais ô combien redoutable." le doyen de la cérémonie me donnait quelques indications qui me paraissaient très horoscope. Super, maintenant que faire avec ça ? Je devais apparemment embrasser mon animal intérieur, il m'a fallu l'étudier de près pour le comprendre et finalement trouver le lien qui nous unit. Quelques mois après le rite d'initiation, je recevais Meduse, le petit serpent qui allait me servir de compagnon et d'ami pour la suite. De son côté, Kinjuu a découvert son animal-totem, le lion et tous les deux, nous avons franchi une étape significative dans l'entraînement en développant notre "technique de l'animal spirituel", liant notre alter au style respectifs de nos fétiches. J'ai réussi à complètement maîtriser la mienne après un laborieux travail et seulement lorsque j'avais douze ans. Entre temps, nous avions appris à chasser. Pas au fusil, c'était irrespectueux pour la nature, mais à l'arc et au couteau ! Je me suis senti mal à l'aise lorsque j'ai abattu ma première proie mais je me suis vite attaché au jeu de traque, à l'exercice en lui-même. Grâce à ce nouveau loisir, j'ai pu entraîner mon alter en m'amusant. Comme le serpent en chasse, j'ai filé, furtif, jusqu'à planter mes crochets dans la chair d'animaux plus gros que moi.

Mais bien sûr c'est quand on commence à s'amuser que tout part en vrille. Kinjuu et moi avions treize et quatorze ans quand les natifs se sont empressés de signaler des survols d'hélicoptères douteux dans la zone. Le vieux sage du village a révélé avoir redouté ce jour où les dragons de fers viendraient mettre la forêt à feu et à sang, mais mon frère et moi avons décidé d'être leurs gardiens et de se battre pour empêcher ses craintes de se concrétiser. Nous étions des adolescents endurcis mais oncle Shô ne croyait pas une seule seconde qu'on aurait pu arrêter un commando à nous deux, alors il a organisé les défenses de l'île, piégeant la forêt et déployant des mesures incroyables pour protéger le coeur de l'île et ses habitants. Ca a été la guerre au paradis. Les premiers contacts furent en notre faveur, leurs patrouilles envoyées en éclaireurs n'ont pas su échapper à nos pièges. Mais après un peu plus d'un mois les premières véritables effusions commencèrent. Un massacre, des guerriers avaient été littéralement hachés menu par de gros calibres. Ce fut la déclaration officielle de guerre qui n'était pour l'instant qu'un échauffement. A partir de ce moment, les troupes se sont succédé dans un décor infernal, nous étions dans le coeur de l'action mon frère et moi, nous avons décimé d'innombrables ennemis avant d'être obligés de battre en retraite peu de temps après que Meduse ne perde la vie au combat.

Les armes modernes ont prouvé leur supériorité et l'objectif de l'ennemi s'éclaircit : c'était nous. Ils ont essayé de nous capturer, pour des raisons que je n'aurais pas le loisir d'apprendre parce que j'ai été sauvé. J'ai bien failli me faire prendre en même temps que mon petit frère mais cet idiot m'a sauvé. Allez comprendre, pourquoi est-ce qu'il ne s'est pas sauvé au même moment ? Il voulait trop jouer aux héros ... Je vais devoir le corriger pour ça, son arrogance m'aura tourmenté continuellement jusqu'à aujourd'hui. Je me suis alors évanoui dans les ruines et les cendres de ce havre de paix qui était notre chez-nous.

J'en émergeai un an plus tard après être resté caché pour guérir des séquelles physiques et psychologiques de cette guerre sanglante. Je n'ai pas pu avoir de réponses, pourquoi voulaient-ils nous prendre et comment est-ce qu'ils nous ont trouvé ici ? Ils ont quasiment tué tout le monde, détruit la quasi-totalité des terres et se sont enfuis aussitôt en ne laissant que très peu d'indices derrière eux ! Poussé par une rage incommensurable j'ai décidé de quitter l'île et de rejoindre le Japon, là où me menaient ces indices.

Ce bon vieux pays avait pas mal changé. La technologie avait fait un bond et la société de super-héros marche du tonnerre. J'avais bien la ferme intention de retrouver les assaillants qui m'ont pris mon frère, mes amis et mon île mais avant ça il me fallait encore me préparer. J'étais conscient que s'il s'était fait prendre, c'est parce qu'il fut obligé de me sauver la mise comme il l'avait toujours fait, me rappelant constamment quel mauvais grand frère je faisais. Je ne pourrais plus compter sur Shô pour m'entraîner alors je me suis mis en quête d'un mentor. Le profil d'un criminel notoire a capté mon attention, un certain Deadeye, une sorte de criminel professionnel, au même titre que les héros professionnels de nos jours, c'est quelqu'un qui use de ses pouvoirs pour un profit. Ce qui m'a immédiatement plu, c'est son professionnalisme évident et sa technique. Un maître dans son domaine, ce fut une source d'inspiration pour la nouvelle carrière que j'embrassais.

Alors je me suis mis à le suivre. La traque fut longue mais elle m'a bien amusé, puis lorsque je l'ai finalement trouvé ... Enfin, c'est plutôt lui qui m'a trouvé. Ca ne lui plaisait pas vraiment d'avoir un jeune admirateur et il m'a attaqué sans crier gare mais j'ai tout de même opposé une certaine résistance. Pendant notre altercation, je lui ai parlé de mes ambitions et de ce que j'avais vécu, considérant le combat comme un entretien dans le milieu de la pègre. Il m'a trouvé puéril mais il a tout de même dû adhérer puisqu'il a décidé de me laisser vivre. En m'épargnant, il a déclaré que j'étais encore bien trop faible pour accomplir ce que j'entreprends et trop faible pour prendre sa suite. Prenant ses paroles en considération, je n'ai pas passé un seul jour sans l'observer davantage pour apprendre seul et par imitation. A force d'essayer, j'ai fini par attirer l'attention de monsieur Deadeye lorsque j'avais seize ans. J'ai réussi à l'attirer dans un traquenard et combattre encore plus efficacement contre lui que l'année d'avant. Mais il était encore un poil au-dessus et m'a laissé la vie sauve une seconde fois, seulement pour me prendre comme apprenti.

J'ai donc traîné pendant deux ans dans les pattes de ce super-vilain spécialiste. Pendant ces deux ans entre autre, j'ai croisé la route de cet étrange bonhomme. Seiya Shinto, un gosse des rues qui était en train de cambrioler la même maison dans laquelle vivait notre cible de contrat. Même si l'échange fut bref, j'ai ressenti un feeling sympa avec cet énergumène, ce devait être son style, je pensais. Malgré ça, je n'aurais pas imaginé que ce voleur deviendrait un jour l'un de mes plus proches camarades. Avec Deadeye, on a rempli une multitude de contrats différents parce que selon lui, l'expérience c'est ce qui forge un homme. Il a insisté pour que je connaisse tout ou presque sur les possibilités et les ficelles du métier. Il m'a même appris à négocier dur avec les enfoirés qui nous fournissent le taf, ils sont parfois un peu radins et même si on vit dans un monde farfelu où tout le monde se balade avec des superpouvoirs, un bon vieux flingue sur la tempe ça fait encore des miracles. J'ai acquis la discrétion et la rapidité d'une vipère pour être enfin reconnu comme Hunter dans le milieu, le jeune assistant de Deadeye. Au fur et à mesure de nos aventures, on a même réussi à transcender la relation maître-élève, devant de véritables camarades et associés. Le bougre refusait de se voir comme une figure paternelle, préférant être considéré comme un grand frère...

Mais un soir fatidique, mon frère, tu as eu l'occasion de constater les fruits de ton travail. Toi qui avais accepté de prendre de ton temps pour me former, il était venu le moment de l'évaluation ultime. C'était un soir où nous devions nous retrouver comme d'habitude, sur le toit d'un bâtiment quelconque où l'on ne nous verrait pas, dans l'optique d'aller s'en mettre plein les poches. Mais quand il est arrivé et qu'il a vu que je n'étais pas là, Deadeye a hésité quelques secondes avant de comprendre. Je suis arrivé dans l'ombre, mettant complètement en pratique tout ce qu'il m'avait appris pour le prendre de court, plantant des crocs de serpent dans son épaule suffisamment longtemps pour lui injecter une petite dose de poison. Le pauvre, il n'a rien compris, son visage ahuri semblait se maudire pour avoir ouvert la porte à un Serpent. Il a tout de même tenté de combattre le sort et a réussi à me blesser, m'infligeant cette blessure qui me parcourt le visage. Mais la toxine l'avait progressivement affaibli, si bien qu'il ne put s'en sortir vivant, abattu par son apprenti.

« Désolé, Deadeye. J'ai déjà un frère ... Et je dois aller le sauver ... »

Je me souviens avoir murmuré ces mots en m'éloignant de sa dépouille encore agonisante. Je ne restais même pas pour profiter du spectacle. Savoir que mon mentor rend son dernier souffle après que je lui ai tendu un piège vicieux, c'était le point jusqu'où j'étais prêt à aller pour m'endurcir davantage. Je me sentais grandement plus fort, avec la ferme intention de reprendre ma véritable mission.

Peu de temps après le trépas du maître, c'est la Confrérie qui est venue me confronter. Enfin, c'est Seiya plus connu sous le nom de Darky, le voleur que j'avais rencontré auparavant. Il a avoué m'avoir suivi et assisté à toute la scène depuis les coulisses, s'étant pris d'intérêt pour mes compétences depuis le jour où nous nous sommes rencontrés. Le garçon aurait pu y passer directement s'il n'avait pas mentionné un nom qui me fit réagir. Il connait le nom de la firme qui a orchestré l'enlèvement de mon frère. Comment cette crapule peut en savoir autant ? C'est un sale espion, né et façonné par les ombres elles-même puisque son alter lui donne un corps ténébreux. Il prétendait que sa Confrérie pouvait m'aider - j'ai été direct et avoir déclaré ne pas vouloir les rejoindre mais il insistait pour que je rencontre son leader.

« Hayame Misao Sumiyoshi, de la famille de Yakuzas des Sumiyoshi ... j'en tremblais presque en récitant le titre de ce fameux leader.
Pour toi, du gland, c'est Akuma Samourai ! »

Autant dire que nos premières interactions ne furent pas très amicales. Entre mon caractère abrasif et son tempérament naturellement infernal, il n'y avait nul part à l'abri des insultes. Mais étrangement, nous nous sommes plutôt bien entendus. Peut-être parce que nous parlions le même langage, la jeune descendante de gangsters sophistiqués a su m'expliquer les buts et raisons de l'affaire qu'elle montait. La Confrérie, un groupuscule qu'elle voulait placer en haut de la pègre. Né de son désaccord avec les façons de faire des Yakuzas et de son irrésistible désir d'être une sorte de caïd de l'underground, elle veut rassembler d'autres criminels en quête de quoi que ce soit. Comme son nom l'indique, sa Confrérie n'est pas qu'une équipe, une organisation, un syndicat de voyous, c'est également une famille. Ses deux seuls membres étant Darky et elles-mêmes, des amis d'enfance, je fus plutôt perplexe à ce sujet. Puis elle me proposait son deal. M'aider à retrouver mon frère, en échange de leur prêter mes services de plus en plus prisés sur le marché.

« On veut plus ou moins la même chose. Nous, on veut développer le marché du crime, puisqu'ils se sont pas gênés là dehors pour créer le marché des héros...
Je marche. Les humains sont des mammifères grégaires de toute manière. »

J'ai besoin d'oseille. Non seulement j'ai l'intime impression que j'en brasserai davantage si je m'associe à ces gusses, mais en plus je sais que j'aurais plus de chance d'arriver à sauver Kinjuu si je suis bien accompagné. Bien accompagné ... Je pouvais sentir comme une aura puissante émaner de la Yakuza, elle semblait renfermer une force incroyable, alors je n'ai pas pu résister à l'envie de le voir par moi-même. Je lui ai donc proposé un duel, une sorte de ... combat de bienvenue ?

L'affrontement fut, ma foi, excitant. Akuma Samourai et son alter tirant sa force dans la colère forment un redoutable guerrier. Nous avons été relativement égaux pendant tout le long mais elle a su prouver pourquoi elle serait à la tête d'une ambition aussi audacieuse. En dévoilant son plein potentiel, elle m'a mis à terre et semblait même prête à m'écraser plutôt deux fois qu'une ! C'était ... humiliant, se faire étaler par une gamine, mais j'étais maintenant certain de ma décision. Cela pourrait même être drôle de semer la zizanie entre potes ! Misao a de grands plans pour nous, je ne vais pas tarder à jouer mon rôle ...



Dernière édition par Mikai Tokumei le Mar 20 Nov - 10:28, édité 4 fois
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Mikai Tokumei
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Toshinori Yagi
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« Fiche Validée ! »

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Enfin ta validation ! Mais avant de commencer à nous conter tes récits et aventures fascinantes avec les autres membres du forum, il va te falloir :

→ Recenser ton avatar. (Ici.)

→ Faire une fiche technique. (Ici.)

→ Faire une fiche de Prouesses. (Ici.)

Encore bienvenue et bonne aventure à toi parmi nous !


«Plus Ultra !»


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