Y.E.S. édition Haru Sasaki [Solo]

Le Y.E.S.. Un concept intéressant que Power Loader-Sensei leur avait présenté en classe aujourd’hui. Haru n’était pas l’élève le plus studieux, au contraire, il était même l’élève ayant l’honneur peu flatteur d’être celui qui avait reçu le plus de coup de pelle (littéralement) derrière la tête gracieuseté de monsieur le professeur. Cependant, les travaux pratiques, qui impliquait de la recherche, voilà qu’on commençait à réellement piquer son intérêt. Vous pouviez lui parler d’études de marchés pendant 3 heures, rien n’aurait l’effet d’une opportunité de montrer son talent à des vrais professionnels.

La première étape de l’épreuve avait l’air simple, choisir sa cible. Haru s’attendait à en avoir fini en 5 minutes, mais aucun choix ne ressortait vraiment du lot et le tout s’avéra plus compliqué que prévu. Pussy Cats? Nah. Lightning Eagle? Qui? Digital Touch? Dieu du ciel non. 2 noms attirèrent véritablement son attention dans la liste fournis par l’école: Selkie, le héros marin et Dieu Sylvestre, le héros au nom le plus nuls de l’annuaire.

Le jeune ingénieur n’avait jamais été du genre à en faire plus que demandé, il ne souhaitait donc pas travailler sur deux projets en même temps, par peur de manquer de temps et aussi, avouons le, par flemme. Faire la collecte d’information sur les deux candidats et choisir par la suite ne devrait pas causer de problème cependant, car ça ne demanderait pas énormément de temps, croyait-il. À tord. Vous n’avez pas encore idée à quel point il avait tord. Et lui non plus. Le pauvre. Mais on y reviendra.

Le plan de base était relativement simple. Première étape, l’analyse préliminaire. Dieu Sylvestre (nous abrégeons par la suite à DS) était un héros assez jeune, une étoile montante, qui n’utilisait pour l’heure à peu près aucun gadget et qui agissait principalement seul pour contrer des crimes de rues en majorité. Un héros urbain. Selkie quant à lui était un héros d'expérience, utilisant plusieurs gadget, avec un véhicule de service et une petite équipe à son service. Un héros de la mer, de sauvetage. Deuxième étape, l’analyse en profondeur. L’analyse des besoins. Car sans besoin, pas de gadget. Sans gadget, Le Yuei Engineer Show, devenait le Now Obsolete, le N.O.. La technique prévu par Haru était simple: Se connecter via les réseaux sociaux aux mots clics #Selkie et #DieuSylvestre (non mais c’était si laid… Ça pourrait être ça ça proposition au Y.E.S. : Haru Sakasi propose : Un nouveau nom!...) et ainsi pouvoir savoir rapidement où ils étaient et par la suite les observer via des caméras de surveillance à proximité. Après tout, le citoyen normal, quand il voyait un héros, vedette des temps moderne, s'empressait de le partager sur les réseaux sociaux, c’était bien connu.

Le premier résultat fut très rapide, une heure plus tard, il observait DS en train de stopper un braquage dans une petite boutique de porcelaine. Choix étrange qui lui permit cependant d’admirer la délicatesse dont ce héros pouvait faire preuve. Qualité inattendu à laquelle Haru levait son chapeau. Il estima quand d’ici 5 ou 6 heures, il aurait amassé assez de données et pourrait commencer la conception.

4 jours. QUATRE. JOURS. Durant 4 jours il avait observés 71 interventions du P*TAIN de Dieu Sylvestre de mes deux et littéralement aucune de Selkie. Apparemment, données non considéré par Haru, les témoins et les caméras de surveillance se faisait rare EN HAUTE MER. Quand le premier mot clic #Selkie apparu sur l’AlterBook, Haru n’en cru pas à ses yeux. Un bateau de croisière était en difficulté et Selkie venait à leur rescousse. Le bateau était assez luxueux et techno pour avoir des caméras satellites ce lui permit à Haru de voir assez de la scène pour avoir un éclair de génie que les 71 observations de l’autre écharde ne lui avait pas permit d’avoir. Après 4 jours de “recherches”, il avait enfin son idée.

Selkie serait son héros cible. Il avait 26 jours pour livrer la marchandise.

Deux jours étaient passés depuis qu’Haru avait arrêté son choix sur Selkie et la conceptualisation de son projet allait de bon train. Malgré son alter qui lui permettait de tout visualiser de façon relativement précise dans son esprit, il était beaucoup plus efficace à cette étape de la conception avec le traditionnel duo feuille/crayon. Quand les plans plus poussés seraient fait, l’ordinateur se mettrait en marche. Ce qui était partie d’une simple idée de base afin de rendre plus facile la vie du héros était rapidement devenu l'équivalent d’un couteau-suisse version Haru. Et surtout version pistolet. Version Pistol’Haru. Waaah, voilà qui faisait pour un bon nom!

En effet, se dressait sur la table de travail d’Haru des plans représentant un pistolet multifonctions qui servirait faciliter la tâche de Selkie lors des diverses corvées qui pouvaient composé la journée typique du héros nautiques. (Ouais, il pratiquait un peu son discours d’introduction pour la démonstration et il avait toujours trouvé que les rimes avaient une certaine classe). L’idée de base était venu lors du sauvetage du bateau de croisière qu’il avait observé quelques jours auparavant. Lors de ce sauvetage, Selkie et l’équipage du Oki Mariner n’avait pas semblé adéquatement équipé pour colmater le trou présent dans la coque du navire qu’ils tentaient de sauver et avaient plutôt du évacuer celui-ci avant que le tout n’atteigne un niveau critique. L’idée de base d’Haru avait été de créer un produit qui aurait figé rapidement dans l’eau qui aurait pu permettre de boucher, temporairement, ce genre de trous. La chimie n’avait jamais été son fort, mais ce genre de mélange devrait s’avérer relativement simple et, au pire, n’y avait-il pas un expert en chimie dans leur année? Tsuki-truc était assez calé dans le sujet non?

Rapidement, l’ambitieux (mais pas trop) ingénieur avait eu d’autres idées qui auraient pu être utiles tantôt en situation de sauvetage et tantôt en situation de combat. Après un peu de réflexion, plutôt que de repartir à zéro, il avait tout simplement décidé d’ajouter ses nouvelles idées au concept de base et s'était retrouvé avec un pistolet qui fonctionnait avec un système de cartouches, des petits cylindres qui se vissait sur les côtés du pistolet et qui renfermaient diverses substances. Pour aller de paire avec le pistolet (qui était bien sur adapté aux grosses mains/nageoires de Selkie), il avait aussi dessiné une ceinture sur laquelle on pouvait rangé à la fois l’arme et aussi ses munitions. Bien sûr, pour l’instant le tout n’était encore qu’à l’état de concept et rien n’était testé encore, mais si ça fonctionnait bien, Haru avait bien l’intention de s’en faire une version personnelle.

Satisfait, Haru posa son crayon. Le concept était là, il ne manquait que les matériaux, la construction et les différents tests. 25 jours pour tout ça, c’était bien suffisant. Pour l’instant, il pouvait se permettre une petite pause, le temps de tester un autre de ses projets personnels, le Stylo Katan’Haru. Ce soir, une petite sortie s’imposait!

Que pouvait-il faire pour faire avancer son projet avec un seul bras. Voilà la question qu’Haru se posait depuis déjà quelques heures, assis à son pupitre de l’atelier. Il était sorti de l'hôpital quelques jours auparavant et techniquement il aurait dû être en repos à la maison en attendant que son bras provisoire soit prêt, le lendemain, mais le Y.E.S. approchait à grand pas et il ne pouvait pas se permettre de passer du bon temps. La conceptualisation étant pratiquement terminé et ne pouvant avancer beaucoup plus sans avoir fait quelques tests au préalable, l’absence d’un bras pour faire les travaux plus “physique” lui nuisait au plus au point à ce moment précis. Sans doute Oro et les autres avaient pratiquement fini à cette étape du 30 jours et lui n’avait que des plans papiers, rien de concret à montrer au public...

En jetant un regard circulaire sur la pièce, il remarqua dans un coin un vieil appareil qui prenait la poussière. Il en avait déjà vu quelques-uns dans les magazines, ce qui lui permit de le reconnaître au premier coup d’oeil, mais il ne s’en était jamais servis et ignorait qu’ils en avaient sur le campus. Une imprimante 3D. Voilà qu’il lui permettrait de tester au moins certains points de logistique de l’appareil à créer.

Il sortie la machine de son coin et la testa en modélisant la première chose simple qui lui traversa l’esprit. Un bras droit miniature. Funny, brain. Il alla ensuite sur un site de statues de héros grandeur nature et sortie les mesures de celle de Selkie afin de pouvoir faire imprimer une reproduction de son bras. Si l’idée du pistolet était bonne selon son concepteur, il ne fallait pas oublier que son potentiel utilisateur n’était pas un humain “standard” et avait des nageoire d’otarie à la place de mains. Celles-ci lui offrait une certaine dextérité, à condition que l’objet soit sur mesure. Une fois la modélisation fait, Haru cliqua sur “imprimer” et attendit. L’heure prévu. C’est qu’elles étaient lentes ces vieilles machines hein…

Pendant que le bras imprimait, il se chargea de modéliser 3 possibilités pour l’arme/outil (A, B et C), qu’il mit en file d’attente pour impression. Quand le tout fut terminer, les tests commencèrent. La première poignée était trop petite, il le remarqua instantanément. La deuxième semblait être sur la bonne voie mais la troisième était un autre échec total. Il recommença donc l’exercice de faire 3 modèles, mais en prenant le B comme base (BA, BB et BC). C’est après près de 8h de travail ralenti par l’impression (mais durant lesquels il pu modéliser plusieurs autres aspects, tel les capsules de recharge qui serait utilisé pour le produit final) qu’il fût enfin satisfait par la forme qu’aurait son pistolet. Le modèle BACBB avait presque réussi à le séduire, mais non, il en était certain. Le modèle BACBA était le bon. Vivement le lendemain pour son opération et le début du vrai travail ensuite...

Ce bras était une merde. Non seulement n’était-il pas assez fort pour lui permettre de soulever des matériaux trop lourd, mais il n’était pas assez précis pour lui permettre de faire des petits travaux d’ajustement. Il était vraiment très rudimentaire, c’était comme si il avait un simplement les os avec une main au bout. Pas très élaboré. Il lui avait fallu quatres jours de travail constant (en plus des deux jours d’acclimatation au truc lourd qui lui pendait maintenant de l’épaule) pour réussir à reproduire le manche qu’il avait déjà fait imprimer dans le matériel qu’il avait choisi. Selon les recherches qu’il avait effectué, l'aluminium était un des matériels beaucoup utilisé pour les outils sous-marins, car il résistait bien à l’eau en plus d’être léger, c’était donc avec ça qu’il avait démarré la production.

...Fait chier...

Ce qu’il avait devant lui n’avait que grossièrement la forme du modèle avec lequel il travaillait. Bien sur, c’était encore sauvable, mais il n’avait pas droit à l’erreur. Et peu de temps devant lui. Pour l’instant il avait de complet: Rien du tout. Si, 2 prototypes de capsule, mais vide pour l’instant. Un pote chimiste devait lui apporter une “recette miracle” de gelé qu’on pouvait stocké sous pression et qui durcissait lorsqu’en contact avec l’air ou l’eau. Parfait pour colmater les fuites d’un bateau qui coule. Mais il était encore en attente. Et il avait besoin d’au moins deux autres idées de capsules, pour vendre le concept du “multi-usage”.

Il regarda de nouveau le truc difforme qui se voulait un “pistolet”, puis son bras mécanique. Il devait faire quelque chose pour cette atrocité si il voulait une chance de terminer son projet. Même si ça signifiait perdre du temps précieux, s’il pouvait travailler plus efficacement ensuite, il en serait récompensé.

Première étape, solidifier les articulations. Il commença par resserrer quelques vis et déjà il vit la différence dans la solidité du bras. Bien sur, comme le membre artificiel était connecté à son système nerveux, le moindre petit ajustement se faisait ressentir, mais il préférait souffrir un peu et être 100% opérationnel plutôt que de vivre comme boulet à la société. Deuxième étape, les doigts. En collant ses deux mains paume à paume, il remarqua que les doigts de sa main robotique était un bon centimètre plus court que ceux de son autre main. Que ceux avec lesquels il était habitué de travailler. On comprendra pourquoi la dextérité n’y était pas. Quels idiots ces médecins de ne pas faire l’ajustement. Avec certaines pièces de rechange qu’il trouva à l’atelier, il élargit légèrement la paume et ajouta de la longueur aux doigts. On avait encore un 2mm d’écart quand il eut fini, mais c’était déjà beaucoup mieux.

Pendant qu’il travaillait, il fut légèrement déconcentrer par un reportage qui était diffusé sur la télé de l’atelier. Celle-ci, toujours sur un canal scientifique, montrait des scientifiques qui présentait une rétrospective de l’avancer de la nano-technologie. Autrefois vu comme de la science-fiction, on pouvait aujourd’hui en faire presque ce qu’on voulait, la faire changer de forme selon notre bon vouloir et s’en servir pour des centaines de tâches. En fixant son bras mécanique, Haru se mit à rêvasser un peu… Peut-être un jour…

Rapidement, il se remit au travail, une autre priorité de modification sur son bras était de lui rajouter une cuirasse extérieur afin de lui donner minimalement “l’aspect” d’un bras humain. Pour cela, il utilisa l’un des feuilles d’aluminium qui lui restait, souhaitant réduire au max le poid du bras déjà trop lourd à son goût et modela grossièrement quatres morceaux, soit le dessus et le dessous de l’avant-bras, qu’il fixa individuellement, ainsi que deux morceaux aussi pour la partie entre le coude et l’épaule, pour lesquels il répéta le même processus. Le fait de recouvrir ainsi le bras devrait aider à sa solidité selon les calculs d’Haru et il pourrait ainsi faire des tâches un peu plus “physique”.

Satisfait de son oeuvre, il décida de nommer sa “création” le “Br’Haru’dimentaire” et conclut là sa séance de travail. Power Loader leur avait parlé d’un cours conjoint optionnel avec le cursus héroïque sur les armes à feu et le jeune ingénieur avait vu sa curiosité piqué. S’il ne voulait pas être en retard, il devait s’y rendre maintenant. Il laissa donc la forme difforme de son projet de Y.E.S. sur la table et partit à la recherche du local de la classe A.

Dernier jour. La première présentation préparatoire du Y.E.S. était le lendemain. Les auditions avant le gala, si on voulait. Pendant le temps alloué pour la construction de son projet, il avait :

1. Rencontré un vilain notoire.
2. Fait un séjour à l'hôpital
3. Assisté à un cours héroïque
4. Remplie une commande pour une collègue
5. Fait un stage non-officiel dans une agence étrangère.
6. Été finaliste dans un tournoi d'art martiaux.
7. Beaucoup travailler sur l'amélioration de son bras artificiel.

Pendant le temps alloué il n'avait pas :

1. Travaillé sur son projet.

Et là, il lui restait exactement 16 heures avant la présentation officielle devant jury de son projet. Le... "truc" qui devait être un "pistolet multifonction" pour le héros Selkie n'était pas, et ne serait pas, prêt à temps. Il lui fallait un plan B. Il lui fallait une autre idée. Avait-il déjà construit quelque chose qu'il pourrait soumettre à un héros? Dernièrement, il n'avait construit des choses que pour lui, personnalisé pour lui... Rien de réellement adaptable. Assurément, ça sentait la nuit blanche pour lui, avant la présentation.

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Le lendemain
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C'était son tour. Haru Sasaki se présenta sur la scène, devant le jury composé de trois membres. Deux personnes qu'Haru ne connaissait pas et le troisième, Power Loader, le prof principal de sa classe. C'est celui-ci qui accueilli l'ingénieur.

[color=orange]-Monsieur Sasaki, qu'avez vous à nous présenter aujourd'hui?[/orange]

Haru ravala sa salive, s'avançant au devant de la scène. Il leva son bras droit, son bras robotique, devant lui et le pointa de son index gauche.

-Ça. C'est ça que j'ai fait. Un bras robotisé. À partir d'une base qui n'est pas de moi, mais j'y ai ajouté plusieurs fonctions.

Échange de regards interrogatifs de la part des juges. Sur leurs feuilles, ils avaient l'information que le jeune Sasaki construisait quelque chose pour le héros Selkie. Qui n'avait pas, selon leurs informations, besoin d'une prothèse. Bien sûr, il n'était jamais trop tard dans ce concours pour changer d'idée, mais quel héros pourrait profiter de cette invention ? Sans se laisser déconcentrer, Haru continua.

- Ports USB, ethernet... Permettant d'augmenter les fonctions de base... Mais aussi, dans un compartiment ici, sous l'avant bras, des cables aussi USB.

Il ouvrit le dit compartiment, déroulant le fameux câble. Il le déroula un peu, puis le fit tourner un peu dans les airs, démontrant la prochaine information en même temps qu'il l'expliquait.

- J'ai utilisé, m'inspirant du foulard d'Aizawa-sensei, des nanofibres de carbone, me donnant un très grand contrôle sur le câble et permettant de lui donner des capacités offensives... Bien sûr, j'avais peu de fibre sous la main, donc le câble est plutôt court, mais avec plus de moyen, je pourrais...

-Monsieur Sasaki.

L'une des juges, un femme plutôt âgé, était-celle qui avait interrompu les explications de l'ingénieur.

-Selon mes notes, vous faisiez un outil pour Selkie. Je comprends que vous avez changer de client, mais il serait important que nous sachions, pour mieux juger, à qui s'adresse votre invention...

Quelques secondes de silence s'installèrent, avant qu'Haru le brise d'un soupir, avant de déclarer :

-Mainframe

Nouvel échange de regard entre les juges, chuchotement, retour des regards vers Haru.

...Qui?

- Mainframe. Moi. C'est... Ou plutôt, ce sera, mon nom de héros...

Silence gêné des juges qui se regardèrent de nouveau. C'est Power Loader qui prit la parole, s'adressant maintenant non pas à un participant, mais à son élève.

-Haru... Le but du concours, c'est de faire un accessoire pour un héros actifs, par pour... Pour un étudiant d'assistance?

Un petit sourire en coin, Haru sorti de sa poche un papier soigneusement plié, qu'il montra à son professeur.

-J'ai justement ici une copie d'un d'une demande de transfert vers la classe héroïque, déposé ce matin. J'attends un retour de l'administration. Je venais me retirer du concours, mais j'ai décidé d'en profiter pour vous présenter ce sur quoi j'ai travailler récemment !

Les juges étaient abasourdis par les informations qu'ils venaient de recevoir. Le petit sourire discret de l'étudiant était lentement devenu un grand sourire qui lui fendait le visage en deux. Ce sourire était contagieux, car Power Loader, sous les regards choqués de ses deux collègues jurys, éclata de rire avant de monter sur la scène rejoindre son élève.

- Sasaki, j'ai toujours su que tu étais un peu barjo, mais j'aurais jamais cru que c'était à ce point ! Eh bien, si c'est ce que tu veux, saches que ton prof est derrière toi ! Montre leur ce dont tu es capable et, souviens toi ! PLUS ULTRA ! Maintenant, disparait de ma vue et arrête de me faire perdre mon temps !

À ces mots, l'homme envoya une claque d'encouragement dans le dos du jeune apprenti ingénieur/wannabe heros, juste avant que celui-ci, rapidement et riant aux éclats, quitta la scène presque en courant. Il ignorait ce que l'avenir lui réservait, mais il l'acceuillerait avec les (ou plutot, "le") bras ouvert.