La neige tombe, l'air se fait froid, on allume les feux de cheminée. L'hiver est là, et avec lui, arrivent les fêtes de fin d'année.
Qu'il s'agisse de Noël, Hanoucca, la Saint-Nicolas, la nouvelle année, ou toute autre célébration, nombreux sont ceux qui, à travers le monde, s'échangent des présents. Le Japon n'y faisant pas exception, loin de là.
À travers le pays du soleil-levant, même à cette époque, civils, étudiants et héros offrent des cadeaux à ceux qui leurs sont chers... Et peut-être même que les super-criminels et autre marginaux ne sont pas en reste ? Amis, famille, collègues, ou même rivaux, selon les choix de chacun, tous peuvent potentiellement recevoir un petit quelque chose.
Alors, si vous le souhaitez, dans ce topic, amusez-vous à décrire les fêtes de vos personnages, et les cadeaux qu'ils offrent et reçoivent, aux autres joueurs comme aux PNJ ! Nous vous demanderons de vous en tenir à 1 message par compte, néanmoins. Il s'agit d'un petit bonus, pas d'un long rp incluant la totalité des membres du forum ! Néanmoins, vous recevrez vos 5 points d'exp lorsque le sujet sera clos, le 1er Février 2021. Par l'effet de la magie des fêtes, il se peut que, plus vous soyez nombreux à poster, plus la quantité d'expérience gagnée à la fin soit importante...
Précisions quand à l'organisation HRP : ce mini-évènement a lieu AVANT la Bataille de Musutafu. Faites donc attention à la cohérence de vos messages !
L'équipe de Boku No Hero RPG vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne année !
Noah Kyanseru n’avait que 2 vrais amis. C’était parfois vu comme quelque chose d’assez triste, mais il fallait bien avouer que c’était pratique, en période de fêtes. D’autant que l’inspecteur était, contre toutes attentes, étrangement économe. La plupart des objets de sa collection de vieilleries étaient si vieux qu’ils avaient perdu toute rareté. Il s’en procurait la plupart lors de brocantes ou de braderies.
Conséquence de tout ceci : Noah offrait des cadeaux assez chers. Aux anniversaires, à Noël, pour le plaisir… Il aimait également particulièrement payer des repas et des verres à autrui. C’était sa façon à lui de remercier les gens, ça passait souvent par le don d’un bien matériel.
Cette année, toutefois, Noah avait fait quelques rencontres qui allaient élargir un peu sa liste de présents. Il y avait Junpei et Haruka, bien sûr, ses deux meilleurs (seuls) amis. C’était avec eux qu’il passait Noël, avant que ses compères ne repartent dans leurs familles lors du nouvel an, laissant Noah le fêter avec quelques autres policiers lors de soirées plutôt gênantes.
C’était toujours des chouettes soirées. Ils préparaient à manger tous les trois ensemble, jouaient à des jeux vidéos et finissaient à moitiés endormis devant un film. Cette année, Noah avait acheté une montre de luxe pour Junpei (pour se faire pardonner d’avoir malencontreusement lancé l’ancienne dans l’eau avec sa mauvaise main, lors d’une soirée un peu trop arrosée) et une paire de baskets de marque pour Haruka (il avait remarqué son enthousiasme débordant, exprimé par un vague sourire, lorsqu’elle avait vu une pub pour ce modèle à la télé).
De son côté, il avait reçu de leur part un coffret collector hors de prix contenant l’intégrale des Die Hard et une flopée de bonus divers. Une sympathique année, une fois de plus. Mais le travail du super-flic ne s’arrêtait pas là.
Pour le major Mindfeel, la Wicked Bitch of the West, Sarah Lincoln, il s’était un peu renseigné sur Aegis. Plus particulièrement, sur le grand patron et ses airs de kaiju classieux. Il avait envie d’accompagner son cadeau sincère d’une petite pique, dans la continuité de sa relation avec l’héroïne. C’est pour cela que, le soir de Noël, elle reçut un colis contenant un paquet accompagné d’un petit mot :
Pour Mme Lincoln. Pour qu’elle puisse, pendant quelques instants, s’imaginer avoir une stature à la hauteur de son égo.
Le paquet mal emballé contenait une boîte de cigares, de la marque que Monsieur Aegis avait l’habitude de fumer. Il ne savait pas si elle aimait les cigares, mais bon, le tout était dans le geste.
Venait ensuite le jeune David, son presque-fils. Il décida de faire dans la sobriété virile, pour lui. Au détour d’un de leur traditionnel plat de nouilles post-entraînement, il lui offrit l’édition DVD/Blu-ray de Mission Impossible. Il accompagna son geste d’une tape amicale dans le dos et d’un petit "Ça fera de toi un homme". Plus tôt dans la journée, il avait offert à Bunta, son professeur d’arts martiaux, une grande calligraphie encadrée, représentant le kanji de la Force. L’homme avait grogné quelques instants, mais avait fini par accepter le cadeau, l’accrochant même dans le dojo.
Ne restait plus que le cas particulier. Là, pour celle-ci, il allait devoir ruser.
Il avait "emprunté" un téléphone portable bidon dans les objets trouvés avant de passer commande, afin de ne pas être tracé. Cette fois-ci, pas de petit mot, de coup de coude ou d’indice quelconque. Il ne devait pas être reconnu, ou mettre sur le qui-vive la cible de son dernier cadeau.
Le lendemain de Noël, Ryou Hanazawa, simple femme d’affaire, recevrait un énorme bouquet de fleurs, livré à domicile. Facilement interprétable comme étant un présent d’un de ses clients légaux, une opération commerciale, ou l'œuvre d'un stalker bizarre. Bien sûr, pour le policier, c'était simplement un moyen de flatter son propre égo en se disant qu'il la tenait dans le creux de sa main.
Encore un Noël réussi. Il avait hâte de pouvoir célébrer le prochain. Boire avec Junpei et Haruka, manger des nouilles tranquillement avec David, se moquer gentiment de Sarah, profiter du fait que Moriarty était derrière les barreaux… Oui, vraiment, il avait hâte.
Les cadeaux de Noah aux PJ en résumé:
- @David Matsui : Mission Impossible 1 en DVD. - @Sarah Lincoln : Des cigares de la marque préférée de Monsieur Aegis. - @Ryou Hanazawa : Un gros bouquet de fleurs.
On ne peut pas être mauvais partout, si Yuki à bien du mal en bien des choses même certaines qui sont anodines pour le commun des gens... Il y a bien une chose où elle retire son épingle du jeu étrangement. Les tâches domestiques, enfin sauf si on exclut certaines recettes trop compliquées évidement, mais aussi, et surtout la couture. Il fallait bien qu'elle s'occupe même plus petite et rapidement elle avait visité l'atelier où sa mère travaille, en fait si madame Fujiwara avait eu aussi simplement sa place dans un atelier de couture avec un minimum de renom c'était bien grâce à la politique de celle-ci.
Yokai Nippon Costume Institute, est un atelier de couture racheté par un ancien étudient de Yuei et dont la principale caractéristique est la création de vêtements et tenue abordable pour les personnes à physique particulier. Cela prend en compte donc toutes sortes de mutations et handicapes et forcement avec Yuki comme fille elle avait était accueilli avec le sourire par le maître des lieux, celui-ci ayant une patience assez grande pour laisser la petite venir régulièrement et même s'exercer. Il ne faut pas s'attendre à de la grande couture, l'idée n'est pas de faire les premières pages de magasine, mais bien de permettre au plus grand nombre d'avoir accès à une tenue vestimentaire digne de ce nom sans devoir se saigner aux quatre veines.
En plus, la comptable de l'atelier est catégorique, la bonne humeur de leur petit flocon améliore le rendement des ouvriers, le fait qu'elle lui donne un surnom affectueux pourrait permettre d'avoir un doute sur la crédibilité et l'impartialité de ses paroles. Enfin soit ! La demoiselle a baigné tôt dans le monde de machine à coudre, des aiguilles et des tissus, si bien qu'elle avait fait sa première poupée avant même de savoir faire une équation et même aujourd'hui ce n'est pas toujours gagné.
Comme à son habitude, elle avait débarqué pendant une pause pour aller saluer le propriétaire des lieux, le tout dans une position digne de l'âge féodal et si bas et ras du sol qu'elle est physiquement impossible à réaliser sans la souplesse et la taille de la petite. C'est après avoir demandé la permission au maître la permission d'entrer sur son domaine, ce qui le faisait toujours sourire qu'elle allait sauter au cou de son bras droit, comptable et secrétaire à grand renfort de bisou et de cajoleries diverses. Si monsieur Yokai, oui c'est son nom... Est beaucoup dans la mesure et le calme, la dame elle aimant s'abreuver de magasine et autre retranscription télévisée de défilée et autre produit de mode est aussi bien plus excentrique et tactile, mais Yuki reste dans une autre catégorie tout de même.
C'est alors dans un calme qu'on ne pourrait pas deviner dans une adolescente de son ordre qu'elle s'installe à une machine à coudre et continue de fignoler ses cadeaux de fin d'année, ceux qu'elle commence à faire dès le début de celle-ci. Si ses frères Kenji et Yori ne se donnent plus la peine de suivre la petite tradition familiale d'offrir des cadeaux faits main pour noël, la petite elle s'y tient encore et elle prépare au fur et à mesure de l'année ceux-ci. Mais ! Cette année est singulière, elle n'a jamais rencontré autant de personnes, enfin si, mais pas des gens qu'elle revoie aussi régulièrement et a qui elle tient à remettre un présent. La conséquence la plus directe est qu'elle n'y arrivera jamais seule, c'est alors aidé et soutenu plus ou moins discrètement par des ouvriers de l'atelier et même par le maître pour l'un des cadeaux, enfin une paire.
Son père, avait eu le droit à une cravate avec un aspect classique d'un côté pour qu'il puisse la porter au travail, mais du côté intérieur il y avait un cœur et des citations de ses filmes préférés pour qu'il puisse dans les moments les plus durs les lire, sourire et retourner à ses tableurs et autres feuilles de calcule avec un sourire poli et un peu de baume au cœur. Pour Saori sa mère, elle avait reproduit et adapté son uniforme du collège à Hokkaido, elle a beau ne pas connaitre grand-chose aux choses du cœur et de l'amour, elle avait bien compris que beaucoup de demoiselles semblent conservés leurs uniformes pour faire plaisir à ces messieurs, elle s'est même arrangé pour qu'ils passent du temps en tête à tête en alternant entre divers logis de personnes de confiance pour qu'ils puissent retrouver des moments d'intimités.
Pour Kenji, le plus foufou de ses deux frères, elle lui avait reproduit la cape d'un uniforme militaire provenant de son anime favori, elle avait eu besoin d'aide pour certain détail, mais il n'aurait pas eu à rougir de la porte à un rassemblement de cosplay avec ! Kaze, plus terre à terre aura le droit à son foulard brodé, qu'il fera semblant d'apprécier et mettre rapidement dans un placard comme avec tout le reste des présents de sa petite soeur.
Tomoe, qui refuse encore et toujours de porter des robes, aura le droit encore cette année à l'une d'elles... Yuki peut-être terrible quand elle s'y met quand même, le pire étant que si elle ne les met jamais devant les autres... Il lui arrive de temps à autre de mettre celle qu'elle a reçue l'année précédente quand elle est toute seule et s'admire avec devant un miroir. Les femmes ! Enfin soit, cette fois-ci elle sera dans un tissu faisant un dégradé de teinte chaude donnant l'impression d'un feu, d'une passion dévorante, allant d'un jaune vif au rouge en passant par toutes les couleurs qu'une flamme vive.
Coy, aurait le droit à sweat confortable et solide, au design si particulier que la petite s'en était arraché les cheveux à plusieurs moments, reproduisant une armure occidentale qui lui donnerait l'allure de chevalier blanc qu'il mérite d'avoir ! Elle en avait sué haut et fort, mais elle en était fière de sa création ! Il la recevra en main propre quand elle irai le voir avec sa boite de céréales habituelle.
Mais ce n'était rien comparé à ce qu'elle voulait absolument faire pour Aslinn et Ayo... C'est la qu'elle avait dû demander et accepter le plus d'aide, déjà parce que c'était d'un niveau bien supérieur et qu'elle avait du faire en sorte de pouvoir les modifier et les adapter facilement. La tâche était si ardue que monsieur Yokai lui-même avait fini par mettre son grain de sel pour éviter que cela ne déborde et n'affecte trop sur le travail des autres employer. Ce n'est pas comme si elles connaissaient leurs mesures ou que ça se trouvât sur le premier réseau social venu, hein ?! Des robes, fantasy, inspiré par les bandes dessinées donc a certains niveaux affreusement courtes et suggestives même si certains préfèreront dire originales et aérées... Heureusement qu'elle est elle-même une demoiselle, offrir ce genre de chose à des jeunes femmes la fait déjà passer pour une perverse, si c'était un homme elle recevrait peut-être des coups et ce n'est pas totalement exclu que ce soit le cas si elles devaient leur remettre en personne. Enfin, tout ça est du point de vue d'une Japonaise, peut-être qu'elles sont suffisent ouvertes d'esprit et moins frileuse pour apprécier le geste et peut-être même le trouver mignon ou amusant ?
Pour Bari, elle avait pioché dans les créations et les patrons de l'atelier, les Japonais ont tendance à porter un uniforme même au travail, alors elle s'était dit que ce qui ferait le plus plaisir à cette personne timide et qui n'aime pas déranger, c'est une tenue lui permettant de se fondre le plus possible dans la masse. Quoi de mieux que de porter un ensemble qui lui permettrait de ressembler à une grande proportion des travailleurs de bureau ? Bon, il en avait certainement déjà, mais la ce n'est pas pareil, avec le passage du savoir-faire et l'aide d'ouvrier spécialisé dans la réalisation de tenus pour les personnes aux morphologies variées et pas toujours faciles à vivre, il y a la petite patte qui lui permettrez peut-être de vivre quelques moments plus confortables et discrets.
Elle en avait passé des heures sur ces créations, elle en avait fait perdre aux personnes qui l'entour aussi... Mais l'avantage d'être gentille et mignonne, c'est qu'on vous passe bien des caprices surtout quand vous en faites si peu, avec un sourire lumineux et une grande reconnaissance pour le temps que les gens emploient pour la soutenir.
Bon, il y a encore quelques autres personnes qui n'ont pas été passées en revue, mais c'est déjà bien assez long ainsi. En tout cas, cette année, Yuki compte bien aller squatter encore à gauche et à droite, une soirée et nuit chez sa thérapeute, une chez ce pauvre Coy qui n'a rien demandé à personne et même une à la belle étoile.
De belles fêtes en perspective, étalée plus ou moins sur des jours pour Yuki. Tomoe avait même eu la gentillesse d'essayer et porter sa robe devant elle et elles ont danser comme des idiotes une partie de la nuit. Coy, avait eu le droit à une boite de céréales et une cargaison de câlins et pour Ayo et Aslinn... Cela dépendrait de si elles pouvaient les joindre ou non, l'important n'étant pas le cadeau, mais le coeur mis pour le réaliser et ça, elle en a à revendre.
Cadeaux aux membres:
@Aslinn Mc Megido & @Ayo Yowa des robes plus ou moins adaptées à leurs tailles et morphologie, mais faites main et portant la signature et le sigle de l'atelier YNCI. D'inspiration manga/anime, le genre qu'aucune Japonaise digne de ce nom n'oserait porté en dehors, éventuellement, d'événement cosplay et encore moins en publique... Le tout adressé à elle dans un emballage en tissus à l'entrer de leur académie, qu'elle l'accepte ou non est à leurs discrétions, celui-ci sera accompagné avec un mot dans une écriture très ronde avec des coeurs partout.
@Coy Igaki : Un pull à capuche ressemblant à une armure de chevalier occidental. Un cadeau digne du chevalier blanc ! Celon sa plus grande fan, qui aime SON grand-frère de coeur.
@Barī Nikuya : Un ensemble passe-partout, celui que pourrait porter n'importe quel employé ou cadre moyens japonais. Mais ! Adapté à sa morphologie, solide et légèrement élastique pour qu'il le conservés le plus longtemps possible, lavable en machine est d'apparence 100% lambda !
Depuis peu, l'adolescente faisait un stage dans l'entreprise familiale, un moyen plus ou moins subtil de lui faire comprendre qu'elle serait sa vie avant même qu'elle n'ait une chance de la vivre. Cela en plus de l'obliger à participer à des dîners avec de jeunes hommes de familles plus ou moins distingués, même si cela est de plus en plus rare au vu de l'état de la famille Kurayami. Évidement, étant incapable de dire non, ses supérieurs et ses collègues en profite bien pour lui faire aligner des heures en plus et prendre les heures les plus désagréables pour diverses raisons. Enfin soit, c'est la vie et tant qu'elle n'apprendra pas à se défendre elle subira ou alors elle n'aura qu'à continuer de baisser les yeux et subir en serrant les dents.
Ce n'est même pas comme si elle pouvait se consoler en passant du temps avec son cher Shun, car, comme chaque année il y a des festivités organisée et structurée au sein du domaine. Bien qu'il vaudrait mieux serrer la ceinture et modifier le fonctionne de celle-ci pour la pérenniser, l'ogre à sa tête préfère continuer de fermer les yeux et de foncer droit dans le mur. Elle aura tout de même passé une poignée d'heure avec celui qu'elle aime, se tenant la main et faisant un peu les boutiques en couple. Mais, comme Cendrillon, elle est finalement récupérée pour arriver à temps et se préparer pour le grand banquet chez elle.
Ils se quittent alors après une dernière bise sur la joue, une caresse sur les mains et un échange de regard. Une fois de retour "chez elle", accueilli par son demi-frère qui grommelle en portant une tenue traditionnelle. À ce moment, Hikage sais que ça va être une fois encore le défilée des longs couteaux et des masques sur la figure. Elle croisera à peine ses deux tutrices, tante, mère de substitution qui au bras de leurs époux respectifs ne feront pas plus qu'un simple cameo dans la soirée... L'un à cause de sa moitié, l'autre parce qu'elle ne souhaite pas y assister tout simplement et qu'elle peut largement tenir tête au chef de famille. En fait, si elle le voulait vraiment, elle pourrait facilement lui tenir la dragée haute et sauver celle-ci, mais elle est trop occupée à s'occuper d'elle-même pour cela.
La demoiselle en profite pour s'approcher et échanger des mots et quelques tendresses volées à qui le veut et ne le souhaite pas en fait. Elle sait par coeur comment tout va se dérouler et pourrait en soupirer de lassitude si elle avait suffisamment de caractère pour ne pas suivre lâchement le troupeau. Enfin, c'est ce qui aurait dû arriver, mais sur ce qui sembla être un coup de tête, juste avant de repartir Hino avait mis sa main sur l'épaule de la demoiselle avant de dire d'un air ferme.
"Prends tes affaires, on y va."
Bouche bée, l'adolescente ne savait pas quoi répondre ou faire, commençant à avoir peur de la suite elle tourne son regard vers le patriarche qui évidemment lange un regard furibond. Pendant un long instant de silence, les deux adultes se fusillent du regard quand finalement, le grand monstre à la peau écarlate fini par soupirer, grogner, puis leur faire signe de dégager le plancher comme s'il avait encore le moindre contrôle de la situation. C'était un signe de faiblesse parmi tant d'autres, un de ceux qui alerte quand on fait attention, en tout cas, s'est sans un mot et encore moins qu'on lui demande son avis qu'Hikage suis la dame, au bras de l'homme important qui pourtant fait office de figurant.
Une fois arrivée à leur voiture, elle peut voir que Ryu en a profité pour prendre lui aussi la poudre d'escampette plus ou moins discrètement. Elle entre dans le véhicule, en saluant tout de même le propriétaire de celui-ci.
"Excusez-moi de m'imposer ainsi monsieur Itō."
Elle est certainement celle qui le respecte le plus et lui donne un semblant de dignité dans la famille... Alors qu'il est un membre important de... Enfin soit.
Dans un silence tendu, le véhicule prend la route, il fait simple à l'intérieur et la dame en profiter pour se mettre à son aise. Une fois arrivée à destination, elle fait signe en tendant son Kiseru vers l'extérieur.
"Decend."
Surprise, perplexe, perdue, elle obtempère, la nuit est froide, fraiche. Elle est alors percutée à l'arrière du crâne par un sac en tissu ou quelque chose du genre alors que sa mère de substitution grogne puis arbore un sourire carnassier.
"Ils sont prévenus, change-toi et passe de bonnes fêtes."
Le véhicule disparait alors dans la nuit, elle se retrouve comme une idiote devant une maison, mais pas n'importe laquelle. Elle attrape le sac qui semble contenir au moins des changes ? Et approche de la porte pour signaler sa présence. Elle est alors accueillie par la maîtresse des lieux.
"Ciel ! Ma pauvre tu es frigorifiée, quelle idée de laisser une adolescente dehors par un temps pareil ! Je vais aller préparer du thé ! "
C'est ainsi qu'elle passera des fêtes tout ce qu'il ya de plus simple, calme et digne des stéréotypes de comédie romantique. Difficile de dire pourquoi Itō Hino avait choisi d'agir ainsi, mais ce n'était assurément pas que pour le bien de la petite. Mais difficile de savoir jusqu'où vont ses manigances, comme ses caprices faits sur un coup de tête.
Noël se fêtait partout dans le monde. Ou presque. Probablement. Même si le pays du soleil-levant ne célébrait pas autant que l’Angleterre, cela restait un événement très attendu. Cette année, pas d’invités de prévus chez les Oxton, ni d’amis qui les avaient spécifiquement invités. Avant que ça ne change , Léo avait sauté sur l’occasion pour demander s’il pouvait inviter Aslinn -qui restait au Japon pendant cette période- ainsi qu’Iku. Cette dernière avait déjà des projets de son côté mais sa camarade moutonne avait accepté la proposition pour le 24 décembre au soir. Sweet !
Mais cette période joyeuse incluait une effroyable difficulté à surmonter : trouver des cadeaux à offrir. Ce n’était pas le point fort de Léo, et chaque année il craignait qu’il n’arrive pas à trouver quelque chose pour un des membres de sa famille ou un de ses amis, ou bien qu’il soit à côté de la plaque. Cette année marquait ses débuts en école héroïque, et donc également beaucoup de nouvelles rencontres. De nouvelles personnes qu’il connaissait depuis peu et dont il avait encore beaucoup à découvrir. Ça compliquait la tâche, il allait falloir faire avec ce qu’il avait. Il passait du temps ces derniers jours à parcourir les magasins, cherchant des idées pour s’inspirer sans forcément acheter dans un premier temps. Peut-être que même s’il ne trouvait pas directement ce qu’il aimerait, des idées pourraient lui venir pour qu’il passe une commande sur Internet.
Après quelques soirées, l’acquisition de cadeaux était derrière lui. Tout d’abord, pour Haru Sasaki, il avait trouvé une figurine du protagoniste de Mega Man, la série de jeux vidéo préférée du jeune comique de Yuei. Il avait au début hésité avec une planche à roulettes pour qu’il puisse s’entraîner avec avant de se mettre à concevoir des hoverboards pour lui-même, mais Léo ne l’avait plus entendu parler de tels plans depuis leur rencontre. Il avait peut-être abandonné l’idée. Pour Oroshine, c’était une montre gousset aux couleurs argentées. Because it’s british and freakin’ cool. Elle n’avait toutefois que la couleur qui était argentée, il avait réussi à en trouver à prix raisonnable. Ensuite, pour Aslinn, l’invitée de cette année, c’était un jeu vidéo : Guilty Gear: May’s Adventure. Un spin-off se centrant surtout autour d’un personnage particulier. Comme les jeux de la série principale ça restait un jeu de combat, mais le mode scénario proposait une histoire alternative. Il espérait qu’elle ne l’avait pas déjà, mais elle avait l’habitude de parler de ses jeux du moment, et il ne se souvenait pas qu’elle ait déjà dit avoir joué à celui-ci. C’était sûrement pour Iku qu’il était allé chercher le plus loin. Il savait que la jeune japonaise aimait les cravates mais il ne voulait pas lui en offrir une qui était trop sobre et quelconque. Et en même temps, il ne voulait pas en prendre une avec des motifs trop particuliers qui pourraient ne pas lui plaire. Alors il avait cherché à en obtenir une avec dessins personnalisés, ce qui impliquait donc aussi de payer quelqu’un pour faire le dessin… Pendant le processus, Léo s’était rendu compte que c’était plus cher que ce qu’il avait pensé. Et que ça prenait du temps également : il avait peur de ne pas la recevoir à temps. Heureusement, sa mère avait des contacts dans le domaine pour permettre de réduire la facture et mieux convenir au budget de l’adolescent qu’il était. Le cadeau final était donc une cravate avec un motif répété dessus : une crevette un peu caricaturée avec un heaume de chevalier sur la tête. Shrimp Knight for you.
Les cadeaux étaient une première chose. Il y avait ensuite la préparation de la soirée. Léo se montrait… plus motivé que d’habitude. Forcément. Sa mère était contente de le voir s’investir autant dans la préparation du repas. Même si elle se disait que ce ne serait pas forcément le cas les années suivantes… Peut-être devrait-elle permettre plus souvent à ses enfants d’inviter leurs amis ? Lucie aidait également comme elle le pouvait. Tout comme sa sœur, l’apprenti héros était parfois amené à utiliser un petit tabouret pour travailler confortement au-dessus du lavabo quand nécessaire.
Le soir, Léo tournait en rond dans sa chambre en attendant d’entendre la sonnette de la porte d’entrée, signe de l’arrivée de son amie. Une fois arrivée et chaleureusement accueillie, c’était dans le salon - salle à manger que la suite se passait. Une pièce assez grande qui comprenait principalement, comme son nom pouvait le sous-entendre, une table pour les repas et une partie avec un canapé, deux fauteuils, et une télévision. Télévision que les parents avaient accordée aux trois enfants ce soir dans leur grande générosité, pour regarder un film ou jouer à la console à des jeux multijoueur. Mais dans ce dernier cas, ils ne se doutaient pas encore que Clive, le père de famille, les rejoindrait en tant que newcomer. La pièce dans son ensemble était assez décorée. Au-dessus de la plupart des meubles se trouvait une couche de coton blanc, sur laquelle étaient posés diverses maisons lumineuses et quelques personnages et animaux, l’ensemble formant l’équivalent d’une crèche. Un sapin artificiel se trouvait non loin de la télévision, orné de boules de Noël et entouré de guirlandes électriques colorées. Collé contre la fenêtre se trouvait un bonhomme de neige en tubes lumineux ainsi que quelques étoiles. La salle était éclairée uniquement par ses décorations et par les quelques bougies qui se trouvaient au centre de la table. En fond, un peu faiblement, tournaient des musiques et chants accordés à l’ambiance de la fin d’année.
La soirée commençait par un apéritif classique. Clive avait proposé du vin à Aslinn, qui était quasiment majeure, et même à Léo pour la première fois. Sous-entendu à faible dose pour les deux. Audrey tournait sa tête brusquement en entendant ça. « It’s okay, he’s a man now », lui avait-il répondu en riant un peu. Après ceci et les salades venait le plat de résistance : une dinde farcie à la sauge et l’oignon. Un gros classique du Noël britannique. L’occasion était d’ailleurs là pour que maman Oxton engage une discussion sur les différences entre la période de fêtes de Noël en Angleterre et en Irlande. Enfin, le repas se conclut avec le fameux « Christmas pudding ». La fin de l’année scolaire en approche, Clive lança le sujet des objectifs et projets pour l’année à venir, si les deux étudiants en avaient. Léo disait s’être déjà renseigné pour le travail à temps partiel du début de la deuxième année et avait une liste de quatre-cinq héros entre lesquels il devait encore se décider. Bien sûr son père n’allait pas choisir à sa place, mais il rappela de ne pas prêter tant d’attention au numéro du classement pour se décider, mais surtout d’évaluer qui pourrait le mieux l’aider dans ses objectifs.
C’était seulement après le repas que venait l’ouverture des cadeaux. Ici, c’était la règle du plus jeune qui se contentait de prendre les cadeaux sous le sapin et de les donner un à un à leur destinataire. Déchirer ces papiers cadeaux pour découvrir le présent qu’ils renfermaient était très plaisant. Léo se plaisait à déballer des cadeaux. Il avait déjà eu une dispute avec sa sœur quand ils étaient plus jeunes, où il insistait pour ouvrir ses cadeaux à elle. Il se plaisait à commenter lui-même l’ouverture des cadeaux tout en déballant lentement. Mais il ne le faisait plus maintenant. Après quelques paquets, la cadette s’approchait de l’irlandaise avec une pochette cartonnée rouge à rabats verts. « Celui-là est de ma part, onee-chan ! » À l’intérieur se trouvait un dessin qu’elle avait fait elle-même, représentant un événement récent. En effet, le Total Fight Winter qui avait eu lieu la semaine passée avait été remporté par Aslinn. Le dessin représentait la combattante dont le poignet était levé vers le ciel par Kashiwaken. Un public en fond était dessiné avec des visages un peu quelconques, seuls les siblings Oxton ainsi qu’Iku ressortaient. En grand était écrit au-dessus en courbe et lettre capitale « ASLINN TFW WINNER ». Globalement, le dessin était d’une qualité très correcte pour l’âge de la dessinatrice. Il y avait aussi deux personnes sur le sol de l’arène, qui étaient supposés être ses deux adversaires de finale. Elle n’avait pas osé les dessiner car elle ne voulait pas mettre en avant leur défaite, le but était juste de célébrer la victoire d’Aslinn.
To be continued…
Les cadeaux aux PJ:
- @Haru Sasaki : Une figurine de Mega Man. - @Oroshine Takane : Une montre gousset couleur argent. - @Aslinn Mc Megido : Guilty Gear: May’s Adventure, quantiquement sur son support préféré. - @Iku Tozutsami : Une cravate représentant plusieurs crevettes caricaturées avec un heaume de chevalier sur la tête.
Kioshi avait ouvert la porte d’un coup, toujours enthousiaste à l’idée de célébrer Noël. Ou toute autre occasion de faire la fête en petit comité. Pour celle-ci, il avait fait tomber sa veste traditionnelle d’employé de bureau moderne pour enfiler à la place un pull en laine et un bonnet rouge à bord de fourrure blanche. Il souriait à pleines dents, et son enthousiasme débordant se heurta brusquement à l’humeur tendue de l’adolescente. Sur le palier, Iku était agitée et mal à l’aise, ce qui doucha tout de suite son responsable. Soudainement plus calme, il s’écarta et lui fit signe d’entrer. "Qu’est-ce qui ne va pas ? Allez, viens t’installer, qu’on en discute au chaud."
Elle se glissa à l’intérieur et abandonna son manteau à l’entrée avant de venir s’asseoir dans le salon. Depuis une porte entrouverte, elle pouvait apercevoir Louis qui s’affairait en cuisine. Elle était beaucoup plus attachée à Kioshi qu’à son conjoint, mais celui-ci avait toujours été gentil avec elle et elle l’aimait bien. C’était quelqu’un de sérieux, il fallait juste… qu’elle le connaisse un peu mieux. C’était la première fois que son responsable l’invitait directement pour les fêtes. Avant, il essayait plutôt de s’assurer qu’elle soit dans une famille à ce moment-là de l’année, ce qui n’était pas toujours garanti. Mais elle était toute seule maintenant, définitivement, et il ne voulait pas qu’elle passe Noël isolée dans son petit studio étriqué.
Il avait espéré, cependant, qu’elle serait un peu plus enthousiaste à l'idée de célébrer Noël ensemble. Et elle avait eu l’air vraiment contente quand il lui avait proposé ! Il ne comprenait pas pourquoi elle avait d’un seul coup changé d’avis, alors il se posa à côté d’elle et prit sa voix la plus douce.
"Hey, si tu as un problème tu peux m’en parler, tu sais ?"
"Quoi, non, j’ai pas de problème, c’est… C’est juste que..."
En plus de secouer nerveusement le genoux, l’adolescente plongea son regard vers le sol alors qu’elle rougissait.
"C’est… C’est la première fois que j’ai vraiment des amis, alors… J’ai voulu leur faire des cadeaux, mais… je sais pas si ça leur plaira..."
Sa voix se faisait plus faible plus elle en disait, étouffée par l'embarras. Kioshi, de son côté, se détendit d’un coup et étouffa un éclat de rire.
"Je vois ! Pas besoin de t’en faire, je suis sûr qu’ils aimeront. C’est l’intention qui compte, après tout, et tu les connais bien. Tu sais certainement ce qui leur fera plaisir. Allez, dis moi. Qu’est-ce que tu leur a offert ?"
"Eh ben..."
Elle se tortilla un peu dans le canapé mais redressa tout de même la tête, et commença à compter sur ses doigts.
"Je vais pas dire pour le tiens, tu verras bien. Sinon, pour Chiruki, j’ai trouvé un porte-clé en peluche et… il était mignon alors… je me suis dit qu’elle aimerait..."
Plus précisément, une petite peluche de chat noire et blanche, au style très minimaliste inspiré de l’animation occidentale. Iku aurait préféré quelque chose de plus gros, mais elle n’avait jamais beaucoup de sous en poche et n’avait simplement pas de quoi viser une vraie peluche. A la place, elle avait simplement accompagné le cadeau d’une carte. “Celui-là ne te fera jamais de mal”, un petit renvoi à leur mésaventure avec Gleaming Cat.
"Pour Aslinn, je sais qu’elle aime tout ce qui est arts martiaux, alors… je lui ai pris un film, le vendeur a dit que c’était un vieux classique d’il y a un siècle… c’était… Trial of the Dragon."
Elle n’avait elle-même jamais vu le film en question. Ou jamais entendu parler de lui. Mais le vendeur avait l’air de dire que c’était un pilier du cinéma d’action chinois, et les avis sur internet étaient positifs, alors elle s’y était fiée. En plus, comme c’était vraiment un très vieux film, il n’était pas trop cher. L’adolescente aurait bien voulu chercher quelque chose d’un peu plus personnel, surtout après… après le TFW… Elle n’était toujours pas certaine que Yarawaga-sensei avait voulu dire ça, mais rien que repenser à ce qui s’était passé dans les vestiaires ce jour-là suffisait à la faire rougir.
"Et pour Léo… Il fait souvent du skate, et il a un Alter qui lui permet d’aller vite, alors… J’ai pensé que… Il pourrait avoir besoin de lunettes, pour se protéger du vent..."
C’était précisément un genre de lunettes d’aviateur, normalement prévues pour le ski ou la moto, avec un cadre en simili-cuir purement synthétique supposément solide et confortable, ainsi que des verres fumés pour protéger du soleil et des éblouissements. Le modèle était sobre, très rétro et donc pas du tout à la mode, mais Iku le trouvait plutôt classe, et au moins il était dans son budget. Elle s’était rendue compte, en cherchant, qu’elle ne savait même pas vraiment ce que Léo aimait en-dehors des cours. Son cadeau avait été le plus difficile à choisir.
Même en y réfléchissant, elle continuait d’avoir des doutes. Et si elle avait eu tout faux ? Et si le souvenir de Gleaming Cat vexait Chiruki au lieu de la faire sourire ? Et si Aslinn avait déjà vu ce film, ou ne l’aimait pas ? Et si Léo avait déjà tout ce qu’il lui fallait, ou si il ne portait volontairement pas de protection ? Ou si ils trouvaient ça cheap, tout simplement ? Kioshi, de son côté, semblait confiant. Il se para de son plus beau sourire et passa une main dans les cheveux de l’adolescente.
"Tu vois, tu y as réfléchi. Tu as mis ton coeur et ton amitié dans tes cadeaux, c’est ça le plus important. Ce sont des beaux cadeaux, tu as bien choisi. Allez, arrête d’y penser, et quand tu les reverras, ils seront tous contents, tu verras. Pour l’instant, profite juste de..."
"Bouchées au poulet. Faites attention, elles sortent juste du four."
Louis venait de glisser sa silhouette massive entre eux sans un bruit, interrompant net leur conversation. Penché au-dessus du canapé, il déposa un plat bourré d'amuse-gueules fumants sur la table basse avant de venir s’asseoir. L'apéritif avait l’air appétissant, et il l’accompagna de trois flûtes de champagnes qui firent hausser un sourcil à l’étudiante.
"Trois ?"
"Eh bien, tu as presque l’âge, alors un seul verre ne te fera pas de mal. Pas plus, par contre."
Haru était pratiquement pauvre, donc, par définition, il n'aimait pas Noël. Mais cette année, c'était différent. Il avait, au courant de la dernière année, tissé des liens d'amitiés plus réel que ce qu'il avait expérimenté dans toute sa vie et maintenant, il avait un accès priviligié à ce que plusieurs auraient qualifié de véritable "atelier du Père Noël" : Les workshops d'ingénieur de Yuei. Pourquoi acheter des cadeaux quand il pouvait fabriquer lui-même un petit quelque chose pour tout le monde ?
Il s'était donc rapidement mis au travail. Tout d'abord, Léo Oxton, l'éternel gamin de Shiketsu qui avait figé dans le temps tout juste avant d'atteindre la puberté. Le pauvre aurait donc l'allure et les caractéristiques d'un enfant toute sa vie, pour autant que le jeune Sasaki savait. C'était donc de là que l'inspiration de l'aspirant ingénieur lui état venu et qu'il avait, dans ses temps libres entre les diverses phases du Y.E.S., concocté un petit bidule inspirer d'un objet réel utilisé par des agents secrets : Un modulateur de voix. Ce serait très utile pour Léo, jugeait Haru, s'il devait un jour dans sa vie "d'adulte" se faire prendre au sérieux au téléphone.
Le second cadeau qu'il prépara fut pour la moutonne avec laquelle il partageait à l'occasion un verre (ou plusieurs) depuis une certaine sortie au casino. Aladine avait un alter la transformant littéralement en mouton et Haru avait constaté que la quantité de laine qu'elle pouvait produire était variable selon les moments. Sans aucun doute pourrait-elle se faire un peu d'argent si elle parvenait à manufacturer tout ça, d'où l'idée de lui construire une petite machine a coudre portative, question qu'elle puisse s'y mettre et apprendre les bases. Il plaça le cadeau dans la même boite que celui de Léo pour l'envoie, sachant qu'ils étaient amis et incertain si "Asinine" s'écrivait avec un ou deux "n".
Troisièmement, sa si douce et attentionné sensei, Sarah Lincoln AKA Mindfeel. Il lui envoya une bombe artisanale, sachant qu'elle saurait apprécié la subtilité de la chose.
Les autres furent de simples mots, soit ne connaissant pas assez réellement la personne, mais souhaitant souligner quand même l'occasion, soit n'ayant pas d'idée. Pour Melody et Katsuko, ses adversaires des premiers tours du TFW, quelque chose de simple :
Haru Sasaki a écrit:
Désolé.
Pour Jiyuhito, finaliste avec lui, quelque chose d'un peu plus conséquent.
Haru Sasaki a écrit:
Désolé. Bravo.
Finalement, le dernier cadeau de la journée, le seul pour lequel il dépensa de son argent. Il acheta un bouquet de fleur qu'il envoya aux parents de Tsunayoshi Sawada, son premier ami mystérieusement disparu, pour leur rappeller que quelqu'un pensait encore à eux.
Les cadeaux aux PJs:
Léo Oxton : Un modulateur de voix Aslinn McMegido : Une machine à coudre Sarah Lincoln : Une bombe Jiyuhito, Melody et Katsuko : Un mot écrit à la main
Messages RP : 212
Feuille de personnage Titre: Machine-Girl Expérience: 300/700 Alter: Projectiles de puissance
Chiruki Issuo
Rang C
Jeu 31 Déc - 18:37
Un bon souvenir de Noël
Penchée sur de nombreuses feuilles en désordre sur mon bureau et un bouchon de stylo entre les lèvres, je suis acharnée sur un problème mathématique. Les profs de Yuei nous avaient donné peu de travail pour cette période de repos et j'avais déjà tout fait, il ne me reste donc plus qu'à prendre de l'avance sur le programme… Mais ce n'est pas simple.
Posant mon stylo, je soupire et passe ma main dans mes cheveux, épuisée. Peut-être que je devrais faire une pause pour l'instant, aller courir ou…
DING - DONG !
Le bruit surprenant de ma sonnerie manque de me faire tomber de ma chaise. Mais qui peut bien se pointer chez moi à cette heure ? David m'aurait prévenue et il sait que je n'aime pas vraiment les surprises… Depuis l'épisode avec le maraudeur je suis sur mes gardes en permanence lorsque je suis dans cet appartement.
Attrappant un pull, je marche jusqu'à l'entrée et passe mon œil à travers le judas pour découvrir… un visage familier. Un soupir de soulagement m'échappe et j'ouvre la porte à ma petite sœur.
"Surpriseee !"
Hurle Hachi, toute souriante en me tendant un immense paquet rouge au ruban doré. Je reste un instant silencieuse, partagée entre l'incompréhension et la joie de la voir… C'est tellement rare.
"Prends-le Chiru ! Ajoute-t-elle, agacée par mon manque de réaction, c'est Noël !"
Noël.
"Je…"
Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle me donne le cadeau et s'incruste. Noël… Je n'ai jamais porté d'intérêt à cette fête, ce n'était qu'un prétexte qui servait à nos parents pour nous inonder de cadeaux et nous garder dans leur poche… Mais maintenant que je vis seule je n'y voyais pas trop d'intérêt.
"Je suis désolé… Je ne savais pas que tu venais, j'aurais…"
"T'inquiète grande sœur ! Je te connais !"
Rigole-t-elle en lançant son manteau dans mon canapé avant de s'écrouler dedans.
"Pfiou, je suis crevée…"
Allongée, elle sort un petit paquet de sa poche et me le tends :
"Ah, j'ai failli oublier, le facteur a apporté ça pour toi aussi… Je ne suis pas la seule à te faire des cadeaux apparemment."
Sans un mot j'attrape le petit cadeau et y lit "de la part d'Iku". Mes joues virent au rouge et je pose les cadeaux sur la table. Pourquoi est-ce qu'elles m'offrent des trucs ? Ce n'était pas nécessaire, je n'ai rien à…
"Bon ! Tu vas les ouvrir ou tu attends que je m'endorme sur ton canap' pour ça ?!"
"Euh...Oui !"
Tout en essayant de me débarrasser de la boule dans mon estomac, je pose mes mains sur le papier rouge et ouvre le paquet d'Hachi. A peine je l'ouvre qu'une douce odeur vient caresser mes narines et me fait frissonner de plaisir.
"C'est…"
"Des Chiru-coo-ki ! On les a préparé avec les gens de l'hospice, je me disais que ça faisait longtemps que je ne t'en avait pas fait !"
Mon visage passe au rouge total alors que je retiens ma salive et que mon ventre rugit. Cette recette spéciale de cookie faite par Hachi regroupait tout mes goûts préférés en un seul gâteau… Ça faisait si longtemps que… J'ai faim.
Sans me soucier du regard de ma sœur, j'attrape un cookie et mord dedans à pleine dents, laissant la douceur du biscuit me détendre les muscles.
"... Merchi…"
Hachi me fait un clin d'œil avant de pointer le petit paquet :
"Ouvre l'autre maintenant !"
Mes yeux se pose sur l'autre paquet. Iku… Je m'entends bien avec elle mais… Je ne sais pas quoi penser, toute ma jeunesse, les cadeaux que je recevait étaient toujours intéressés, stupidement hors de prix et sans aucun sens… A vrai dire, c'est sûrement la première fois que quelqu'un que je considère comme une amie me fait un cadeau.
Alors, je l'ouvre et découvre un petit porte-clé en forme de chat. Je souris et souffle du nez en me rappellant notre rencontre.
"Qu'est ce que c'est ? C'est qui Iku ?"
Demande Hachi, curieuse.
"C'est… Une amie."
"Une amie ? Tu as… une amie... toi… ?"
Dit-elle sur le ton de la moquerie avant de bailler et de s'assoupir sur mon canapé. Je souris et repose le porte-clé sur la table, à côté des cookies. Cette année je n'ai eu que deux cadeaux… Mais ils comptent bien plus que tous ceux que j'ai pu avoir jusqu'ici... Noël c'est peut-être pas si pourri finalement.
Une fois ma sœur, endormie sur mon canapé, recouverte avec ma couverture, je m'affaire dans ma chambre à préparer le cadeau d'Iku. Une idée m'est venue, le jour du TFW un photographe était venu me voir pour me proposer les photos qu'il avait prise durant l'événement. J'avais refusé dans un premier temps mais en y regardant mieux, j'avais reconnu qu'il avait un certain talent et acheté quelques-unes de ses photos… Malgré ma défaite, cet événement m'avait marqué.
"La voilà."
Je sors finalement une large photo, tenant sur une grande feuille, sur laquelle on voit Iku de face, en position de combat, le regard sérieux et fixé sur son adversaire : moi. On me voit de dos mais cette image me plaît car on voit qu'elle était vraiment investie dans notre combat…
Je souris et range l'image dans un cadre à la bonne taille, elle en fera ce qu'elle veut mais j'espère que le geste lui plaira. Je la retourne, sort un stylo et écrit du mieux possible :
À mon adversaire la plus redoutable : Joyeux Noël. Chiruki
Bien il ne reste plus qu'à l'emballer. Je ne sais pas encore si j'aurais le courage de lui donner en main propre… J'ai hâte de la revoir. Pour Hachi, je lui acheterais un paire de chaussons chauds, je sais qu'elle adore ça, surtout ceux avec des têtes d'animaux mignons.
Je soupire, maintenant que j'ai rattrapé mon retard pour Iku et Hachi, il ne me reste plus qu'à faire un cadeau pour David… Et cette fois-ci, je compte lui donner à notre prochaine sortie ensemble, peut-être pour la nouvelle année.
Le sapin de Noël trônant au milieu de ma planque brille de mille feux, illuminant le hangar de dizaines de lumières colorées alors que derrière moi, les enceinte balancent du hard rock à fond. Un grand sourire sur le visage, je regarde l'arbre sans cacher ma joie, c'est que ça n'a pas été simple à voler ce truc ! Ça a intérêt à leur plaire.
L'alliance. Depuis que je les ai rejoins, j'avoue que je m'éclate grave. Ils ne sont pas tous très drôles, mais j'ai retrouvé cette ambiance de groupe que j'avais perdu avec la mort de Los Cuervos. Des alliés sur qui je peux compter et qui peuvent compter sur moi… Et ce ne sont pas des criminels du dimanche ! Je côtoie la crème de la crème !
Alors il fallait que je marque le coup. J'ai passé un petit temps à préparer ma planque pour accueillir ce sapin de Noël et j'y ai déjà posé quelques cadeaux pour certains d'entre eux… Et j'attends les miens avec impatience !
Tout d'abord, pour Twice, mon pote depuis mon arrivée ici, je lui ai trouvé un authentique chapeau de cow-boy, je me suis dis que ça rendrait bien sur sa tête d'ahuri. A côté, le cadeau d'Alucard contient toutes les pièces d'un costard classe (il est du genre très classe le vampire), du même genre que ceux que portent les strip-teaseurs : facile à enlever pour un gus qui aime se déshabiller sur le champ de bataille !
Black Mist quant à lui a eu le droit à plusieurs bouteilles de Tequila différentes, toutes typiques de mon pays, pour agrémenter son bar. Il est parfois relou mais sans lui, je n'aurais personne à qui raconter ma vie tous les jours, je lui dois bien ça. Et pour Venom Strike, notre leader trop sympa, j'avais remarqué que son sens du rythme était à revoir et lui avait acheté un jeu vidéo de danse pour pouvoir y jouer avec lui et en faire un vrai partenaire !
Pour Naoya, mon collègue pour mon futur concert et prof de guitare, je lui ai trouvé une guitare apparemment plutôt rare ! Je n'y connais pas grand chose, mais ça devrait lui plaire.
Et enfin ! Pour ma découverte de l'année, ma meilleure amie trop cool et ma complice, je lui ai trouvé un présent très spécial ! En fouillant dans mes vieilles affaires, j'y ai trouvé de nombreux souvenirs datant du Mexique, des objets que j'ai trimballé avec moi durant toute ma fugue, d'autres que j'ai récupéré en cours de route, plein de petits trésors remplis de mes souvenirs…
Et je suis alors tombée sur une veste en cuir qui m'avait appartenue, toujours en très bon état (contrairement à la plupart de mes vieux vêtements) et qui porte le logo de mon gang quand j’étais à sa tête : un crâne vert parsemée de roses. Je me suis alors dit que cette veste (très rare et importante bien évidemment) lui irait à merveille ! Je meurs d'envie de lui donner en main propre et lui annoncer que dorénavant, elle est maintenant le bras droit de Los Cuervos pour voir sa réaction héhéhé ! C’est un grand honneur et la preuve que je lui fais entièrement confiance.
Sous ce sapin, tous ces cadeaux n'attendent que d'être ouverts et franchement, j'ai hâte de voir leurs tronches quand ils verront ce que je leur ai préparé ! Et leurs cadeaux on intérêt à être au moins aussi cools que le miens !
Dans le temps des fêtes, se trouvent deux personnes aux Japon. Une mère et son fils qui se promène dans les rues et distribue aux sans-abris des cadeaux, de la nourriture et des vêtements. Saku, la mère de Kaito en profitait aussi pour prendre de magnifique photo pour se rappeler de l'instant magique. Le cliché parfait des sourires avec les joues et le nez rougis par le froid et la neige qui tombe par le ciel orangé pollué par la pollution lumineuse de Tokyo. L'adolescent en profitait pour rigoler avec les sans-abris en leur souhaitant un joyeux noël avec des cadeaux, sur son ton plutôt trop confiant qui avait tendance à intimidé. Seul Saku arrivait à rajouter la touche magique par la douceur d'une maman qui permettait de calmer l'effet d'intimidation. De longues heures de marche et de livraison à pied avec des sacs dont elle à profiter pour laisser son fils à la force d'Hercule de transporter pour elle sans problème.
La livraison de cadeau était terminée et les premières signe de fatigue se fut ressentir chez l'adolescent qui ne dit rien par son ego d'homme. Direction la petite maison dans les quartiers tranquille de Tokyo pour ramener son futur héros dans le lit avant qu'elle doit aller cherché la voiture et attacher son fils par une corde et la traîner par l'arrière pour l'amener à la maison. La maison avait une ambiance si chaleureuse et relaxante que Kaito c'était à peine assis sur la chaise de la cuisine pour retirer ses bottes qu'il s'est endormi sur la chaise, la tête par en arrière avec la bouche ouverte. Elle connaissait bien les signes de fatigue et la limite de son fils pour éviter toutes situation douteuse. Elle avait remarqué qu'il avait une lettre dans la boite aux lettres ainsi qu'un petit colis. Les noms étaient bafouillés en russe sur la lettre et le colis, son cœur avait accéléré le battement, les joues déjà rougis par le froid. Regardant son fils avant d'ouvrir le colis et de lire le message de son ex-mari dont elle avait laissé pour qu'elle puisse mieux avancer dans sa vie sans être retenue par la fatigue dont son ex-mari lui faisait avec son caractère incontrôlable et imprévisible. Se mordit la lèvre en voyant les excuses, un joyeux noël et une adresse courrielles avec une application mobile pour communiqué par caméra afin de retrouver le contact avec son fils et sûrement d'elle aussi. Ouvrant la boites pour découvrir les cadeaux à l'intérieur et sort des stylo de bois ainsi qu'une tasse fabriquer à la main. Tout était en si bonne qualité, généralement le bois était de mauvaise qualité, le métal mal forgé et ils se faisaient des échardes n'importe où. Il avait le talent de construire, mais pas pour la finition et du choix de matériaux, cette fois-ci le contraire avait été prouvé. Il avait deux kits de bandes de boxe pour se protéger les mains. Il savait que Kaito avait une paire de mains énorme et c'était trop difficile pour lui de trouver une paire de gants, donc la seule solution était des bandes de boxe.
Saku avait eu une idée de contacter Nikolaï (son père) pour faire une surprise pour leur fils. Elle le savait que son père savait le truc pour le réveiller, elle était trop douce avec. Ce fut avec surprise qu'il a rapidement décroché l'appelle et que les deux se sont remise à parlé plus longtemps que prévue. Affichant son fils endormis d'une position majestueuse sur la chaise et son père relâches sa fameuse phrase !
DEBOUT ESPÈCE DE LÂCHE, TU ES EN RETARD !
Le volume était très élevé et cette phrase avait réussi à réveillé Kaîto qui se mit à courir dans la maison pour aller se préparer pour la rentrée. Les bottes aux pieds encore mouillées sur un plancher de bois ne lui a pas pardonné la chute qui fit trembler la maison. Saku en était morte de rire par la scène qu'elle en avait échappé le téléphone et en pleurais. Kaîto était confus par la situation, revenait en s'étirant le cou et se demandait ce qu'il s'est produit. Une voix familière sortait du téléphone et le reprit en constatant le visage de son père avec un sourire et une discutions difficile à suivre par le mental défectueux de l'homme qui vient de se réveiller. Une heure de discutions avant que Kaîto s'endorme une fois de plus. Cette fois-ci sur le canapé, il ne c'est pas rendu jusqu'à sa chambre.
J’aurais souhaité vous écrire plus tôt mais ces dernières années ont fait que l’exercice n’était pas aussi simple que je l’aurais espéré. J’espère que vous allez bien et que vous et mon père passez d’heureuses fêtes ensemble.
Je n’ai pas profité de grandes célébrations mais ai passé un réveillon, qui je le pense, n’est pas si décevant. Je vis actuellement dans un immeuble proche de la banlieue. Il ne paie pas de mine mais le loyer est abordable et les environs ne manquent pas d’animation.
L’ascenseur est tombé en panne le mois dernier. Et même si l’exercice est parfois éprouvant, je n’en suis pas le plus affecté. Depuis mon emménagement, j’ai plusieurs fois eu l’occasion de rencontrer ma voisine. C’est une dame qui bien d’un certain âge est encore bien vivace. Sa hanche l’empêche de de se déplacer comme elle l’aimerait. Jusqu’à ce que l’ascenseur ne tombe en panne, elle faisait le tour des habitations pour collecter les épluchures et déchets alimentaires du même type afin de confectionner des « pots pourris ? ». Avec le problème technique, ses déplacements se sont faits plus rares et les résidents se son progressivement organisés pour lui apporter des courses et qu’elle n’ai pas à grimper les 7 étages menant à son appartement.
Il m’est aussi apparu que cette dame était… seule. De fil en aiguille, j’ai passé beaucoup de temps en sa compagnie avant les fêtes. Je l’ai aidée à décorer son salon, je suis allé lui choisir un sapin, j’ai été jusqu’à déballer et dénouer des mètres et des mètres de guirlandes qu’elle gardait cachées dans un coin. J’ai appris que cette tradition restait assez nouvelle pour elle, que sa belle-fille l’y avait encouragée et que l’odeur du sapin la changeait de ses fabrications artisanales.
J’ai fait le choix de passer le réveillon en sa compagnie. Je n’avais pas vraiment d’autres projets donc celui-ci s’est rapidement imposé. J’étais allé jusqu’à passer dans une pâtisserie pour la surprendre avec un gâteau. Cependant le temps que je revienne à l’immeuble, elle n’était plus là. Madame Isuma avait chuté dans les escaliers et une ambulance était passée la chercher. Elle était hospitalisée jusqu’à nouvel ordre.
Je devais tout de même m’assurer qu’elle allait bien et si je le pouvais, déposer le gâteau. Je me suis donc rendu à la clinique à laquelle elle avait été admise. On m’a alors demandé si j’étais un membre de la famille. J’ai compris que je n’étais alors pas à ma place ici, que je m’imposais probablement et j’étais sur le point de rebrousser chemin. Jusqu’à ce qu’une infirmière ne vienne me demander si j’étais le petit fils qu’elle attendait.
Voyez-vous, si j’avais beaucoup discuté avec madame Isuma, je l’avais suffisamment fait pour savoir qu’elle n’avait pas de petit fils. Son fils s’était marié mais n’avait jamais eu d’enfants. Alors, j’ai pris un risque et j’ai confirmé que j’étais le dit « petit fils ».
En arrivant dans sa chambre, j’ai appris qu’elle avait bien menti pour me permettre de venir la voir. Elle allait bien et le gâteau lui a plu. Elle m’a cela-dit demandé de m’engager à passer le réveillon prochain avec une personne plus « intime » et a fini par m’envoyer sur les roses, elle avait besoin de se reposer.
Chaque jour mère, j’essai. Vous m’avez toujours dit que le monde serait meilleur si d’avantage de personnes venaient en aide aux autres. Je ne sais pas si je peux prétendre être « gentil ». Ces mots sont si encrés en moi que je me sens souvent assez hypocrites d’essayer de m’y raccrocher… Encore plus de venir vous les conter comme s’il s’agissait de la copie de mon dernier devoir.
Ce doute existera toujours, je ne saurais jamais si je veux être ainsi pour vous, ou tout simplement car c’est la bonne chose à faire. Mais je continuerais.
Je souhaiterais que vous passiez mes salutations à mon père mais je comprendrais que vous ne le fassiez pas. Vous n’avez pas non plus à répondre, je comprendrais également.
Joyeux noël.
Kass
Kass parle en #000099 Ein parle en #990000 Les illusions sont en sans serif
Noël est enfin arrivé, il était heureux la neige était là elle avait enfin recouvert le Japon rien de mieux pour un américain que de voir de la neige, il se sentait dans son élément. Cela lui rappelait tellement de bons souvenirs, qu’il s’était décidé il allait sortir pour faire les magasins et rencontrer des gens rien de mieux pour une belle soirée de Noël. De toute façon il n’avait personne avec qui passer Noël, ses camarades de Shiketsu avaient leurs familles ou le fêtaient en ami, Jonathan lui ne connaissait pas encore totalement les gens pour se permettre ceci.
Il enfila sa doudoune noir et bleu, son bonnet, mais il vit un carton bizarre devant sa porte qu’il rentrât dans sa chambre et partit donc pour se balader dans les rues de Musutafu. Les rues étaient bondées de personnes c’est la première fois qu’il ressentait un tel sentiment pendant une période de Noël tout le monde était heureux dans ses rues. Personne n’avait l’air triste, l’espace d’un jour tout le monde mit ses problèmes de côté pour être avec les personnes qu’ils chérissent, Jonathan lui n’avait pas cette occasion malheureusement cette année. Le mieux qu’il pouvait faire était un appel vidéo avec ses amis et c’était évidemment le cas.
Il prit le temps de montrer à ses amis le Japon dans lequel il vivait et tous ces gens dehors pour Noël, il revue ses amis ainsi que sa famille qui était encore à Chicago qui eux aussi fêtaient Noël tous ensemble cela lui mit du baume au cœur après tout. Il finit par raccrocher et surtout partit en courant acheter des cadeaux ainsi que de la nourriture pour bien se régaler.
Il n’avait personne à qui offrir ses cadeaux spécialement malheureusement, mais s’offrir des cadeaux à lui-même était sûrement suffisant pour l’instant après tout la nouvelle année qui allait arriver allait sûrement s’annoncer rempli de nouvelles aventures et de nouvelles rencontre pour lui.
C’est en rentrant dans l’allée marchande qui était bondée, qu’il se demandait ce qu’il pourrait s’offrir, des vêtements, des chaussures ou bien ? Il n’avait aucune idée de quel cadeau lui permettrait de se faire plaisir actuellement, il s’assied sur un banc après avoir acheté une soupe chaude dans un stand. La nuit venait de tomber, les éclairages de tous les magasins nocturnes commençaient à s’allumer et devant lui le spectacle de lumière commençait à avoir lieu.
C’est en assistant à cela qu’il comprit qu’il n’avait sûrement pas le choix d’être ici, mais qu’au fond il était sûrement content d’avoir pu mettre les pieds dans ce pays qu’il n’aurait sûrement jamais découvert de lui-même. C’était peut-être un coup du hasard, mais qui sonnait comme un gros cadeau pour lui.
En regardant tout autour de lui, il avait l’impression de se faire envahir petit à petit par de jeunes hommes qui attendaient dans le parc, c’était très intéressant à voir ils avaient tous avec eux des sacs remplis de cadeaux ils étaient sûrement en train d’attendre leurs âmes sœurs très étonnement. C’est donc comme cela que se déroulait le Noël japonais pour les jeunes hommes après 20 H.
Il était enfin temps pour lui d’aller fêter son Noël seul dans sa chambre, pendant le chemin le froid le prit de court, il décida donc à s’arrêter devant un magasin et vit une poupée de pangolin à l’intérieur, il avait pris la décision de l’acheter ça ferait sûrement un bon cadeau pour la jeune fille qu’il avait rencontrée dans l’allée marchande. Une poupée de pangolin plus tard, il était enfin arrivé dans sa chambre, il n’avait pas spécialement une chambre géante, mais la chose qui lui plaisait le plus était sûrement la vue qu’il avait depuis le balcon de sa chambre.
En enfilant ses pantoufles et en ouvrant son balcon, il venait d’y penser, il avait oublié d’ouvrir le carton qui l’attendait devant chez lui. Impatient d’ouvrir le carton qui l’attendait, 20 secondes étaient suffisantes pour arracher le colis de toute part. En l’ouvrant une carte noire l’attendait ou y était indiquée « L’académie Shiketsu vous souhaite un joyeux Noël » et avec cette carte une photo de la classe de Jonathan lorsqu’ils étaient en train de l’accueillir.
Cela le fit beaucoup sourire, il installa la photo sur sa table basse en allumant la télé pour s’y installer devant un film de Noël tout en repensant à tout ce qu'il avait vécu.
