Deux pour le prix d'une (Pv Katsuko Sakuraï et Kanade Inoue)

La journée avait été tellement longue ! Passionnante en ce qui concernait les cours d'héroïsme bien évidemment. Mais d'une simplicité abrutissante concernant les matières générales. Katsuko avait certes un niveau général plus que satisfaisant, mais aujourd'hui, réviser ainsi les fondamentaux et basiques de chaque matière avait été une réelle purge ! Elle avait tellement du lutter pour rester concentrer, et ne pas montrer son désintérêt profond pour cette journée. Heureusement, enfin , les cours étaient terminés, et tandis que Katsuko passait les portes de son lycée, accompagnée de Kanade Inoue, une de ses camarades de classe, avec laquelle elle s'était liée d'amitié. Le naturel très jovial et la personnalité pétillante de la jeune fille se mariait très bien avec le sérieux un peu "guindé" et la maturité insolente de la belle brune.

-Oh je te promets Kanade-Chan, je n'y tiens plus ! Je veux juste un thé glacé, un morceau de carot cake et le plus tendre, doux et relaxant des ... s'exprima-elle en défaisant d'un geste souple la tresse formant son chignon coiffé, balayant ensuite ses cheveux sur le coté ,dégageant son cou, afin de passer ses doigts fins dans sa chevelure pour la libérer entièrement.

Ce geste, absolument pas calculé mais naturel, rendit Katsuko brûlante de charme. Si bien que bons nombre de garçon rivèrent leur regard sur elle, tout en marchant vers la sortie. Sans que pour autant la jeune fille n'y prête la moindre attention, trop occupée à savourer le plaisir de la liberté. Jusqu'à ce que ..... -Kuronushi-San ?! L'étudiante de Shiketsu manqua de se faire rentrer dedans par sa camarade, tant elle se figea soudainement en constatent qu'Arima était venue lui rendre visite. Qu'il était là, devant elle, à lui sourire, et rire encore avec cet air si magnétique et étrange qu'était le siens. Rosissant à vue d’œil, Katsuko voulut noyer le poisson en faisant les présentations avec son amie. Mais Arima, Grand Arima qu'il était, s'empressa de lui couper l'herbe sous le pied et se présenter lui même à Kanade.

"Il veut savoir s'il m'a manquée ? Est-ce qu'il m'a manquée ? ...."

Très rapidement ,et très facilement, la réponse vint à la jeune fille. Elle se rappela cette après-midi très agréable qu'ils avaient partagés. Ce sentiments étrange et troublant qui l'avait enveloppée durant leur moment passé ensemble. Était-ce vraiment lui qui lui avait manqué ? Ou sa compagnie agréable ? Heureusement pour elle, Katsuko eut le temps de former une réponse convenable dans sa tête, alors qu'Arima faisait un rapide aller-retours vers sa moto. Un magnifique engin, d'apparence puissante, et qu'il semblait maîtriser ,au point d'être fier d'en faire étalage devant tous les élèves quittant le lycée.

-Voilà une surprise qui ne manque pas de ravir ma journée trop teintée d'ennui. Je me demandais bien si tu finirais par montrer à nouveau le bout de de tes flammes. Donc ...je suppose qu'on peut dire que tu as un minimum manqué à mon quotidien. Dit-elle simplement avec un légers sourire amusé.

Kanade se présenta, mais resta plutôt discrète. Ça ne lui ressemblait pas vraiment d'être aussi posée. Mais en tout cas, cela n'arrêta pas Arima, bien au contraire, puisqu'il ne tarda pas à complimenter la beauté de la demoiselle au cheveux rose, avant de prendre des nouvelles de Katsuko.

-Te voilà homme chanceux n'est-ce pas ? Deux Demoiselles, d'un charme d'une nature si différente, et avec des manières toute aussi différentes, qu'il n'y a aucune raison à craindre la compétition.

Malgré un certains aplomb dans les dires de la brune, celle-ci ne put pour autant pas fixer Arima dans les yeux en lui lançant une phrase pareille. Et c'est en outre, sentant une nouvelle vague d'émois l'assaillir, qu'elle se hâta de poursuivre sa réponse.

-Ma fois rien de bien particulier. Et rien de plus que ce tu as certainement du toi-même vivre à UA. Les cours, les entraînements, les week-end qu'on tâche de se garder un peu pour soit, mais qui passent trop vite. Dit-elle en souriant et en penchant la tête de coté.

Très rapidement, les trois adolescents furent les derniers devant les portes du lycée. Se rapprochant de Kanade, Katsuko lui pris le bras. Ce geste était autant pour avoir une béquille sur laquelle s'appuyer, que pour ne pas laisser la jeune fille de côté.

-Kanade-Chan et moi on avaient prévue de se retrouver dans la salle commune de l'internat, mais je suppose que tu n'es pas là uniquement pour prendre des nouvelles de moi ?

"Ou remarque peut être ? ...On ne s'est pas échangé nos numéros. Et en même temps heureusement ! Je serait passée pour qui sinon ?! ....Mais si il est là, c'est qu'il ....oooooh ....C'est qu'il a vraiment apprécié ma compagnie ?! ....Il est venu exprès après ses cours , ME voir ?! ......"

L'esprit de Katsuko se mit soudainement en surchauffe, la jeune fille perdit pied dans l'ouragan du trouble que lui causait cette réalisation soudaine et .....déstabilisante.

Dans la tête de Katsuko:

Tout s'enchaîna très rapidement. Bien plus que ce que le cerveau embué de Katsuko ne pouvait intégrer. Arima joua, comme à son habitude, de la réaction de la belle brune. Plaçant celle-ci dans une situation encore plus embarrassante. Mais voici qu'à son tour, Kanade apposa sa pierre à l'édifice de la honte sociale de l'étudiante. Même si dans le fond, elle savait pertinemment que son amie devait simplement s'inquiéter pour elle. Mais la situation ne pouvait guère être plus gênante. Katsuko se trouvait à se faire ventiler à l'aide d'un cahier par Kanade, tandis qu'Arima l'observait avec son sourire charmeur et les braise incandescentes dansant dans ses yeux visés sur elle.

"Hey ! Aller ! Faut se reprendre ma fille !! Tu as déjà fait une sortie en sa compagnie ! Remets toi ! Tu sais comment ça ce passe !"

-Ou...Oui, oui bien entendu. Je vais bien, ne t'inquiètes pas Kanade-Chan. J'ai ...j'ai seulement été très surprise que "Le Héro Don Juan : CharmingFlames" face ainsi son apparition. La belle brune était toujours cramoisie, mais faisait de réels efforts pour retrouver une constitution décente.

Le faux pseudonyme de héro qu'elle avait trouvée à Arima , l'aidait beaucoup à voir le jeune homme ,moins comme un "Beau Garçon" et plus comme "Un ami proche". Le genre qu'on prend plaisir à chambrer et faire tourner en bourrique. Manque de chance, un sacré obstacle vint se planter fermement sur le chemin de la maîtrise de soit de Katsuko. Arima venait de lui proposer, et d'étendre cette proposition à Kanade, de passer le reste de a journée en sa compagnie, et d'aller même jusqu'à dîner en sa compagnie !

-Oh ..Mais en voilà une idée .....surprenante. C'est très gentil de nous faire une telle invitation. J'acceptes. Je me demande vraiment à quoi peuvent ressembler les logements de La Tour d'Or. Merci Kuronushi-San. Lui répondit-elle simplement, un élégant sourire illuminant le feu de ses pommettes rebelles.

Kanade se montra très enthousiaste à l'idée de grimper sur la moto et d'en voir les capacités. Un intérêt dont les deux jeune filles n'avaient que très sommairement discutée, mais qui, il était certains, ne manquerait pas de la ravir. La brune rassura bien vite son amie sur le fait qu'elle pouvait prendre place sur la moto, et qu'en aucun cas cela ne lui posait le moindre problème.

En revanche, ce qui lui en posa un ,très sérieux, c'est le geste qu'eu Arima à son égard. Pour qui prenait-il Katsuko ?! A lui glisser ainsi une liasse de billet et lui donner rendez-vous plus tard avec lui, la congédiant pour son bon plaisir. Quel manque de tact et de délicatesse ! Elle n'était pas une poupée à acheter ! Et comble du machisme éhonté , ce baiser volé ,sorte de moyens pervers de s'assurer la docilité de la jeune étudiante ? Certainement pas !

-Nous ferrons ainsi oui. A tout de suite, et bonne route. Répondit la brune, froissant les billets dans sa main, et quittant les lieux sans un regard, et ne répondant même pas à son "Katsuko-Hime Chan". Ouvertement vexée d'un tel comportement, elle appela un taxi sur le bord de la route, et ne tarda pas pour monter à l'intérieur.

-A La Tour d'Or je vous pris Monsieur.

Durant le trajet, Katsuko rumina ses pensées blessées. Elle avait bien du mal à imaginer qu'elle a put se tromper de la sorte à propos d'Arima. Lui qui semblait pourtant avoir de si plaisantes manières. La brune été certes froissées et en colère, mais elle n'en était pas pour autant femme à juger définitivement quelqu'un à sa première erreur. Il ne dépendrait que de lui de redresser ses tors.

"Quand je penses qu'il a fait tout ça avec un aplomb et une assurance des plus naturels ! a croire qu'il use régulièrement de ce genre de procédé ?! .....Non, c'est absolument indélicat et des plus désagréable. L'argent ne donne aucun droits supérieurs sur toutes personnes ou toutes choses !"

Le trajet en taxi se fit dans un calme serein et apaisant. Katsuko quitta son état de nerf, et profita un peu de la belle vue sur le parc, dont elle pouvait profiter. Rapidement, le taxi se gara devant La Tour d'Or. Par la fenêtre, elle aperçut Arima et Kanade qui attendaient sur le trottoir. A la vue du garçon, bien qu'elle continue à le trouver très mignon et qu'en réponse ses pommettes ne se colorent. Son statut de fille de bonne famille aristocratique, et son orgueil associé, prirent le dessus. Ainsi elle attendit volontairement sans bouger du taxi, après lui avoir coller dans la main le prix de la course.

"Voyons maintenant un peu, la valeur que vous m'accordez Mr. Et tâchons de constater ensemble s'il vous ai apparut l'évidente faute qui est la vôtre."

-Euuuh Mademoiselle ? Un soucis ? Demanda poliment le chauffeur.

-Absolument pas Monsieur, non. Veuillez excuser ce légers contre-temps. se montra rassurante et aimable, la jeune brune.

La chauffeur n'ajouta rien, se contentant de couper le contact et de regarder dans son rétro extérieur, l'air un peu dépassé par la situation.

Sortant de la voiture, invitée par la main offerte d'Arima, Katsuko avait revêtit son masque de fille de bonne famille, son masque mondain. Elle posa son regard de biais dans celui du jeune homme, écoutant ses excuses en silence. Elles avaient le mérite de balayer les mauvais aprioris que la jeune fille avait put se faire à propos du brun. Dans les fait, ce n'était rien de plus qu'une erreur de jugement de la situation. Somme toute absolument rien de catégorique et en aucune façon une pensée profonde qu'Arima aurait trahi.

-Disons qu'il ne c'est rien passé de ce malheureux incident, et faisons en sorte de permettre à cette soirée ,de conserver son ambiance voulue agréable.

Se libérant avec distinction de la main de son hôte, Katsuko monta les marche du parvis d'une allure de femme du monde. Malgré son simple uniforme d'étudiante, aurait-elle été vêtue d'une robe de créateur qu'elle n'aurait pas été aussi belle et gracieuse. Un léger sourire attendrit étira tout de même ses lèvres, quand Kanade l'appela avec fougue et enthousiasme. L'attitude ,plus qu'inappropriée, mais cependant très fraîche et innocente, en ce lieu si protocolaire, rappela à Katsuko combien elle appréciait Kanade. Sa camarade lui permettait de garder un encrage supplémentaire et saint à la réalité d'une vie simple et qu'elle appréciait tellement. Le raffinement, l'élégance et les mondanités avaient ce....cet esthétisme grandiose et pailleté, très conte de fée, plaisant et enivrant. Mais la magie des plaisirs simples, d'une vie simple. Les rayons du soleil se miroitant dans la rosée d'un champ de fleur sauvage au petit matin, les rires d'un enfant sous ses premiers flocons, le vol d'un papillon ou le chant d'un oiseau sur le rebord d'une fenêtre ouverte en été. Tout cela était merveilleux !

Dans son maintient et son éducation de rigueur dans un bâtiment comme celui-ci, Katsuko marcha aux cotés de ses amis, en silence. Elle s'amusa une nouvelle fois des réaction et auto-réflexions que pouvait se faire Kanade face à l'intérieur du bâtiment. Un intérieur qui aujourd'hui, certes plaisait à la jeune fille, par son architecture travaillée et l'élégance de ses finitions, mais ne lui provoquait plus l'extase que vivait en ce moment sa camarade. C'est une fois arrivée dans le logement d'Arima, qu'elle constata qu'en effet, il était d'une classe sociale supérieure à la sienne.

"C'est surprenant de constater qu'il soit aussi .....accessible. Aussi peu hautain et suffisant ,étant donné son apparente affiliation. Même si en soit, beaucoup d'aussi bien-nés, explosent de leur carcan sociale pour jouir des pleins excès ,tant de comportement que de langage que leur permettent leur situations."

Mais Katsuko ne ressentait pas cela chez Arima. Evidemment il était bien conscient de son statut. Et savait se montrer très collé au protocole par certains moments. Mais il avait aussi cette capacité à ....être normal. Arima était sans la moindre hésitation, une personne complexe et aux facette aussi surprenantes que multiples. Le beau brun invita ses invitées à s'installer et faire comme chez elle. Une invitation qui, pour une jeune fille comme Katsuko, manquait de manière et de raffinement, mais la libéra d'un poids. Après tout, même si les adolescents se trouvaient dans un lieu d’exception, ils n'en demeuraient pas moins justement, des adolescents. La belle brune choisit donc de s'en tenir à son élégance naturelle, mais d'agir comme une jeune fille normale, invitée à passer la soirée en compagnie agréable.

-C'est très gentil. Je peux emprunter ta salle de bain ? J'aimerais me changer. L'uniforme est ....en repos à cet heure-ci normalement. Dit-elle avec un sourire, tandis qu'Arima s'installait en posant sa bière.

Katsuko se dit que la bière n'était vraiment pas la boisson qui allait le mieux à Arima, mais qu'après tout qui était elle pour juger. Les buveurs de bière n'était pas tous destiné à devenir de gros hommes poilus et hirsutes, bedonnants et aussi grossiers que des remorqueurs de fourrière. Une fois que son hôte lui ai montré la salle de bain, Katsuko s'y enferma, et entendit la proposition qu'Arima lançait. Le rouge lui monta immédiatement et furieusement, aux joues. Elle s'agrippa fermement à la vasque, ses jambes fébriles supportant soudainement bien mal son corps. Un massage aux huiles ? Arima était sérieusement en train de proposer avec un naturel et un détachement sidérant, un massage aux huiles à ses deux invitées ?!

-Bon en même temps, un massage n'a jamais été quelque chose de pervers. C'est un véritable art de la relaxation. Et un garçon avec son éducation a certainement du prendre cet art avec le plus grand sérieux. Argumenta-elle avec son propre reflet dans le miroir.

Défaisant le nœud autour de son col de chemise, la jeune fille libéra ainsi de l'air pour sa poitrine. Elle retira ses bas, puis sa jupe. Tout en réfléchissant à la propositions d'Arima, elle déboutonna sa chemise, après avoir retirée sa veste d’uniforme. Elle plia l'ensemble de ses vêtements avec soin, pour les ranger dans son sac. Refaisant face à son reflet, elle s'observa, en sous-vêtements, les cheveux retombant, l'air sauvage sur ses épaules et débordant sur sa poitrine. Le feu possédait toujours vivement ses pommettes, et ses yeux pétillait d'un émois ravageur. Quelle décision prendre ? Un massage serait plus que bienvenue après une journée aussi ....frustrante. Mais en même temps, serais-ce vraiment correcte d'accepter un massage ,alors qu'ils ne se connaissent quasiment pas ?

-BON ! Ne réfléchit pas trop Katsu' ! Spontanéité. Spon-ta-né-i-té.

Inspirant à fond, puis se claquant vivement deux fois les joues de ses mains, Katsuko pris une des serviettes blanche ,sagement et proprement pliées sur un meuble, s'y enveloppa. Puis elle attacha ses cheveux de façon à ramener l’entièreté de sa chevelure ébène sur le haut de sa tête, dans un chignon romantique très chic, laissant tomber une mèche sur le coté de son visage, tombant dans le creux de sa poitrine. Un dernier regard à son reflet, un pic supplémentaire de gêne colorant son visage embué. Elle rangea son sac sous la vasque, puis elle sortie dans le salon,après avoir fait tomber ses bretelles de sous-vêtements, et pris sur elle pour donner sa réponse sans perdre conscience et agir de façon naturelle.

-Je dois t'avouer qu'un massage serait des plus bienvenue. Terminer ensuite par un repas, ce serait la cerise sur la montagne de chantilly. Dit-elle en s'arrêtant devant un fauteuil, les bras derrière le dos, avant d'ajouter. -Mais ....si vous préférez manger avant, je peux ....enfin je retourne dans la salle de bain enfiler ....quelque chose.

Katsuko :

Loin d'y avoir penser en amont, quand Katsuko fit son entrée, elle se surprit à être très satisfaite et fière d'elle d'avoir réussit à faire bloquer, littéralement, leur hôte. Pour une fois elle lui avait apparemment damée le pion. Arima essuya ce qui semblait clairement être un saignement de nez. L'éducation et la bienséance de Katsuko ne lui firent pas relever ce détails, et tandis que le brun reprenait un temps soit peu ses esprits, et l'invitait à accompagner Kanade à la salle de bain, Katsuko eu la soudaine illumination du fait que pour les masser, il lui faudrait être, au minimum, torse nu.

"Pas de panique ! Une tenue de sport ! C'est une tenue de sport ! Ou dans un cadre professionnel ! Oui ! C'est une tenue d'activité professionnelle ! Tout va bien ! On ne panique pas ,pas de picage de fard !"

Incapable de parler sans que sa voix ne prenne des accents suraigus, elle se contenta de répondre poliment au salut d'Arima, puis après un sourie, accompagna Kanade à la salle de bain, prenant son bras amicalement. La brune profita du temps de "mise en condition" de Kanade, pour se passer un peu d'eau fraîche sur le visage et inspirer un bon coup. Puis finalement, les deux "Princesses" du jeune homme, sortirent, toute peu vêtue de leur serviette. Katsuko ne put s'empêcher de jalouser un peu le bonnet supérieure de sa camarade. Mais elle avait ses propre avantages, alors qu'importe qu'elle perde à la comparaison sur un point ou deux.

Le vrais problème commença ,à peine eurent-elles un pied en dehors de la salle de bain. Se tenant droit, torse nu, tablettes et muscles à l'air et ouvertement portés fièrement et de façon largement assez viril pour rendre flageolante la pauvre brune, Arima les attendait. Ô Diable de tous les diables, Katsuko n'eu ,l'instant que d'une poignée de secondes, plus aucuns comptes à rendre à la bienséance ,l'éducation ou le maintient. Elle dévora avidement chacun des détails d'Arima. Ses pupilles rendues encore plus extraordinaires par l'absence d'autres artifices vestimentaires, la structure carrée de ses épaules, la définition gourmande de ses abdos, le galbe légers et dessiné de ses pectoraux, son cou musclé. Les yeux fiévreux de Katsuko s’attardèrent ensuite sur ce pantalon qu'il portait, s'arrêtant nonchalamment sur le bas des reins du garçon.

"Oh mon dieu ,il est tellement provoquant et lascif... Je veux devenir une vilaine fille ......"

Soudainement, implacablement, la conscience éduquée de Katsuko se rappela à son bon plaisir, par une gifle mentale des plus magistrale ! Gifle qui rafraîchit bien assez largement les ardeurs de la jeune fille, lui permettant à son tour de voir la cicatrice de brûlure très sérieuse qu'Arima portait à la main. Dans un coin de sa tête, Katsuko fut reconnaissante à Kanade d'avoir été "intrusive" à sa place. Un réel sentiment de compassion et de considération se lut sur le visage de la brune. Si bien qu'elle s'approcha d'Arima ,pour prendre sa main injuriée, délicatement. Puis elle sourit à son ami, et fit enfin usage de sa voix :

-Ne nous penchons pas sur des reliques du passé. La soirée à bien d'autres .....agréables moment à offrir. Peut importe les marques, ce qui compte c'est ce qui habite et fait vibre ce qui est ici. Prise par son élan héroïque et empathique, la belle étudiante s’apprêtait à poser sa paume contre le cœur d'Arima, mais elle se ravisa d'un éclair et la posa sur le siens. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle se rendit compte qu'il battait bien trop vite, puis ensuite qu'elle pris conscience qu'elle s'était beaucoup rapprochée d'Arima pour lui dire ça.

"Oh .........Au secours ........ =S"

Heureusement, Kanade lui sauva la mise en posant la question à savoir qui allait passer sous les mains d'Arima en première.