Mes lames tranchent, mes lames dansent entre les minis combattant de Mayu. Chaque seconde, je dois éviter les tirs de l'autre tout en tentant d'abattre ses foutus robots, c'est chiant mais… Qu'est-ce que c'est marrant !
Qui aurait pensé que je me retrouverais dans une telle situation en entrant dans la chambre d'une petite fille ? Qui aurait pensé que je puisse autant m'exprimer et étaler mon art du combat contre ses jouets ?!
L'un des robots s'avance et tente un estoc digne d'un escrimeur. Je l'esquive et balance un coup de botte acrobatique qui fait voler sa tête tout en désintégrant une nouvelle fléchette d'un coup de sabre lumineux… Plus que 3.
Les deux combattant restant s'écartent et je ricane, fière de ma domination :
"Alors les machines ?! On a peur de… Hein ?"
Une énorme masse sombre se dresse soudainement devant moi. Sa peau râpeuse et son teint verdâtre m'hypnotisent, quelle est cette… Chose ? Pourquoi dégage-t-elle tant de force ?
"Piclke Smash !"
Un cornichon géant s'abat violemment sur mon crâne. Le choc est douloureux, la terre autour de moi tremble comme si une météorite venait de s'écraser sur la maison. Je lâche mes armes sous la douleur et prend ma tête entre mes bras tout en basculant en arrière pour arrêter le tremblement, quelle est cette… Puissance ?
Un picotis me prend soudain à la gorge et j'y pose ma main par reflexe, une fléchette vient de s'y planter :
"Et mer… Hugh."
Un gros coup de barre me prend subitement et je m'écroule, un genou et une main sur le sol. Mon autre main tient mes cheveux, comme pour empêcher ma tête de tomber et un sourire se dessine sur mon visage :
"Héhé… Ma Pe..tite… Mayu..."
Tout mon corps semble s'écrouler, je n'arrive plus à bouger mais je resterais éveillée. Ses robots s'approchent, leurs épées à la main. Je ne peux plus combattre… Elle m'a eu par surprise, jamais elle n'aurait pu me vaincre en combat singulier… Je suis la meilleure ! La meilleure hahaha !
Effet de surprise et gros cornichon c'est la clé de la réussite ! Bon, je vous avoue, que je n'y croyais pas moi même mais oui ! J'ai bien réussie à mettre cette cinglée hors d'état de nuire grâce au magnifique escadron cornichon ! Bon, par contre, à l'avenir il va falloir que je peaufine pas mal de trucs pour que ce soit vraiment efficace comme la qualité des fléchettes et le fait que j'aurais eu du mal à m'en sortir sans cornichons... quand je vous dit que ces merveilles c'est la vie !
Maintenant que la menace est hors combat temporairement, je désactivais mes petits robots avant de voir l'étendue des dégâts, deux d'entre eux étaient totalement HS dont mon petit bébé, le gundam le plus stylé que j'avais réussie à rafistoler, quel crime ! Je poussais un gros soupire, blasée de voir que ce petit va avoir besoin d'un beau rafistolage.
Penser aux réparations était une chose mais il ne fallait pas oublier qui était inconsciente au beau milieu de mon salon, et il me fallait de quoi l'attacher afin d'être sûre qu'elle ne recommence pas à son réveil et surtout, qu'elle ne s'enfuit pas avant que la police n'arrive car, oui, je compte bien les appeler pour livrer ce vilain, même si cela allait flinguer encore plus ma nuit au vu d'un éventuel interrogatoire... Tout ceci est un coup à ce que je prenne une journée de congés demain et j'ai pas du tout, mais alors pas du tout envie que cela se produise. Mais bon, tout ceci, on verra ça PLUS. TARD.
Pour commencer, occupons de notre camarade et assurons nous plusieurs choses comme par exemple le fait qu'elle bouge pas et pour cela rien de mieux qu'une bonne chaise avec des liens ! Et vu que je n'ai quasiment aucune corde dans mon atelier, on va se contenter de prototypes de menottes que j'avais crée lors de mon Y.E.S quand j'étais à Yuei, au lieu d'élaborer quelque chose pour un héros, j'avais décidée de jouer le coup de poker d'élaborer quelque chose pour aider les forces de l'ordre. Je ne préfère pas parler de comment je l'ai fait ni de ma notation, après tout, mon dossier scolaire, vous n'êtes pas obligée de le savoir. Toujours est-il que j'avais des bonnes menottes made in Mayu, j'en avait fait plusieurs paires et je garde toujours toutes mes inventions !
Le temps de trouver ceci et d'installer cette demoiselle qui pesait son poids et le tour était joué, la kidnappeuse était désormais la kidnappée, bordel mais j'ai vraiment mon cerveau qui divague complètement là, j'pense que en ayant dormi et avec toute ma tête j'aurais vraiment fait ça enfin bon, avant de me décider d'appeler les flics j'ai pris le temps de m'habiller et de prendre les plus mauvais cornichons que j'ai pu manger ces derniers temps. Des personnes dans la campagne japonaise ont eu pour idée de passer leur production artisanale en production de masse. Quelle erreur ! Toute la délicatesse et l'amour de leur production a subitement viré à une volonté de productivité. Ce genre de pari fou, la société Reitzel l'avait fait dans les années 2013 alors que la majorité des productions avaient été délocalisées en Inde. Le défi était d'ailleurs compliqué du fait que tout se récolte à la main et qu'un même plan peut en comporter 200 à différents stade de maturation et surtout : doubler de taille en une nuit.
C'est là qu'il faut faire attention, car par exemple, les français adorent les cornichons de petit calibre alors que ce sont loin d'être les meilleurs ce sont eux qui se vendaient les plus chers. Ce qui avait d'ailleurs fonctionné vu que quelque années après, l'usine a fourni plus de 200 tonnes et parmi elles, 80 étaient livrées aux suisses. Aujourd'hui c'est une grande production, chaque agriculteurs se réunissent toutes les semaines pour gérer ceci et petit à petit, ils ont fini par déléguer et délocaliser à travers les différentes exploitations du pays vu que le petit groupe de cinquante cinq personnes était déjà une grosse organisation.
Tout ça pour dire que du côté de cette petite production japonaise, il y a le savoir faire mais pas l'organisation pour la production de masse. Certains sont récoltés trop tôt car ils se sont dit que faire des bocaux avec multiples tailles et variétés de ce cucurbitacée était une bonne idée mais croyez moi, c'est loin d'être le cas, surtout lorsque le conditionnement dans les bocaux sont mauvais, très mauvais. Je parle souvent des cornichons dans les fast food comme étant quelque chose d'immonde mais croyez moi, eux, le sont encore plus.
Je vous l'accorde, je n'étais pas obligée de détailler tout ça, vu que je pense que ce que vous voulez savoir, c'est avant tout pourquoi je me suis mis à prendre ces cornichons. Je vous le donne en mille : C'est pour mon invitée bien sûr ! Oui parce que déjà, j'ai bien envie de me venger du gundam qu'elle m'a abîmée et de ma nuit qu'elle a gâchée, il fallait rattraper ça d'une manière ou d'une autre et je trouve ceci tout bonnement diabolique. Et en plus de ça, une petite humiliation lui montrera que c'était une grave erreur de s'attaquer à moi. Je m'en fiche si elle se plaint après des conditions dans laquelle je l'ai maintenue captive le temps que les flics arrivent, c'est sa parole contre la mienne. Et puis.... j'ai quelque questions à lui poser aussi.
Habillée, un peu réveillée, les cornichons en main, il me restait plus qu'à réveiller doucement la demoiselle en lui mettant mon cornichon dans la bouche.... NON NON NON ! Je vous arrête tout de suite, ne sortez surtout pas cela du contexte ! Mettre un gros cornichon dans la bouche d'une fille inconsciente et attachée, ce.....Bon, ok en me redisant cette phrase dans ma tête, je vous l'accorde, ça porte à la confusion, mais promis, il n'y a rien de Pegi 18... Et au vu du goût de ces cornichons, je vous l'assure, c'est plus une mauvaise expérience qu'autre chose, voire pire que souiller une âme innocente !..... (Bordel faut VRAIMENT VRAIMENT VRAIMENT que je dorme au lieu de déblatérer ses conneries ~.
Bon, je me trouvais assise sur ses genoux, face à elle, en train de lui faire manger ce cornichon, ceci devrait la réveiller.
-J'aurais pu te livrer directement à la police, mais vois-tu..... Du fait que tu ait interrompue le sommeil d'une génie, que tu ait foutue en l'air de mes magnifiques inventions et du fait que je veuille m'assurer que tu ne reviendra jamais.
Et p'tetre que j'serais même capable de la laisser fil....non, même pas en rêve ! Si j'fais ça et que c'est plus qu'une vilaine de pacotille, j'serais vraiment embêtée.. Faudrait vraiment que j'pense à me renseigner plus en détails sur certains vilains pendant que j'y pense.
-Ah et bien sûr, je déteste le gaspillage, surtout lorsque ça concerne les cornichons alors que ce soit clair : JE VAIS POSER LES QUESTIONS et si je n'aime pas tes réponses, j'tenfonce un autre de ce magnifique spécimen de cornichon dans le gosier. Si tu recrache, je t'en colle deux et bien sûr, on ne parle pas la bouche pleine alors avale avant de répondre ~
Et s'il te plait fait ça vite, je n’ai pas toute ma tête au vu de cette grosse fatigue et la situation est tellement farfelue que limite j'me demande si j'suis pas en train de rêver, car mine de rien quand on regarde, le taux de probabilité que ce genre de situation arrive est tout de même très faible. Quand même, je me demande si ça va lui donner goût aux cornichons ou si elle en aura peur à l'avenir ? Qui sait, on verra bien ~
Les cornichons géants me regardent du haut de leurs 5 mètres en ricanant, fiers de leur domination. Depuis quand ce genre de trucs existent ? En moins de quelques jours ils ont assis leur domination sur le monde et maintenant moi, la dernière survivante de l'espèce humaine, la plus puissante d'ailleurs, je galère face à eux.
Si on m'avait dit que la planète serait détruite par des légumes verts géants, j'aurais sûrement fait un peu plus gaffe à ça que je mettais dans mon assiette. J'essaye de leur crier une provocation mais je n'y arrive pas, c'est comme si ma bouche était bloquée. Alors je bondis, droit vers le plus grand d'entre eux, qui m'accueille avec un punch du droit interplanétaire. Ma bouche se rempli d'un goût horriblement dégueulasse alors que le cornichon commence à crier des mots dans une langue que je connais :
"...mes magnifiques inventions et du fait que je veuille m'assurer que tu ne reviendra jamais."
Je cligne des yeux et la vision du cornichon se floute subitement pour laisser place à une petite bouille au cheveux bleus qui me regarde avec un sourire satisfait. Oh mais c'est Mayu ! Si elle savait comme je suis content de la voir ! J'ai toujours ce goût horrible dans la bouche...
Ah et bien sûr, je déteste le gaspillage, surtout lorsque ça concerne les cornichons alors que ce soit clair : JE VAIS POSER LES QUESTIONS et si je n'aime pas tes réponses, j'tenfonce un autre de ce magnifique spécimen de cornichon dans le gosier. Si tu recrache, je t'en colle deux et bien sûr, on ne parle pas la bouche pleine alors avale avant de répondre.
"Mchey Machu ! Qu'ech que tu ra… Hé !
Alors que j'essaye de me relever, un bruit métallique cogne contre la chaise sur laquelle je suis assise et mes bras me tirent.
"Ch'est quoi che..."
J'avale la mixture infâme qui m'empêche de parler correctement avant de me regarder.
"C'est quoi ce délire ?"
Je suis totalement ligotée à la chaise, par plusieurs paires de menottes. Plutôt cocasse comme situation quand on sait qu'à la base, c'est moi qui devait la kidnapper. Mais la situation me fait sourire, c'est plutôt marrant au final, c'est pas la première fois que ça m'arrive alors bon, je dédramatise maintenant.
"Héhé, dis-moi Mayu, t'es sûre de ce que tu fais là ? Tu risque gros tu sais. T'as de la chance que je trouve ça drôle et puis de toute façon, je peux me libérer quand je veux. Alors tu ferais mieux de m'excuser maintenant."
Je ricane, totalement consciente de la position dans laquelle je me trouve. Pas de source de lumière à proximité, je suis totalement vidée et sans lumière, je n'ai pas la force de briser ces chaînes. Mais bon, on sait tous que je cache juste ma force légendaire ! Mayu et ses cornichons n'ont qu'à bien se tenir.
Je me doutais bien que le risque était "gros", après tout autre que le fait qu'elle soit qualifiée comme "Vilain" je n'ai aucune information sur la gravité de ce qu'elle a pu faire dans son palmarès mais bon, de l'autre côté, c'est elle qui était en mauvaise posture et pas moi ! Bon, il fallait dire que j'étais totalement en train de divaguer et elle, en train de ricaner comme si qu'elle ne me prenait pas au sérieux, j'avais envie d'inverser les rôles juste pour que celle-ci se rende compte que c'est elle qui devrait s'excuser.
Je commençais par lui pincer les deux joues et a tirer dessus comme on pourrait le faire à des personnes toutes choupies en gueulant "Kawaiiiiiii" avant de me mettre à lui parler un peu comme lorsqu'on est gaga de son toutou.
"Mais qui c'est qu'est méchant, mais qui c'est qu'est méchant ?"
Désolée mais franchement, au vu de la situation faire ceci était beaucoup trop tentant. Je reprenais ensuite un ton un peu plus sérieux en lâchant les joues de la demoiselle attachée.
"Écoutes, tu t'es pointée lors de ma seule nuit de sommeil depuis longtemps, tu a cassée une paire de mes gants et deux de mes fidèles acolytes de l'escadron cornichon... Même si c’était pour me défendre tu dois être consciente que j'ai une petite dent contre toi, ainsi que quelque questions à te poser comme...."
Je saisissait un niveau cornichon tout en ouvrant grand sa bouche pour lui enfoncer dans le gosier avant de pousser un gros bâillement et de légèrement vaciller.
"J'ai déjà eu le droit à un petit malin étant venu m'agresser avec un costume de ma conception. Cela ne te dirait rien par hasard ? Qui sait, selon ta réponse, on pourra p'tetre s'entendre ~"
Oui je parlais bien de ce connard m'ayant cassée les bras alors que je bossais encore pour mon ancienne boîte, il court toujours dans la nature et pire que ça, ils ont toujours pas retrouvé mon costume et ma boîte ayant de très bons avocats, j'sais même pas si le dossier a avancé depuis le temps, j'peux vous dire que ceci me frustre énormément et que n'importe quelle information à ce propos est du coup la bienvenue, même si elle vient de la bouche d'une vilaine que je garde captive avant d'appeler les flics.
Vous vous souvenez quand j'vous ait dit que je commençais à vaciller quand j'lui donnais un nouveau cornichon au goût effroyable ? Eh bien figurez vous que c’était un énième signal de mon corps disant qu'il allait lâcher prise par manque de sommeil. Mon cerveau était déjà bien en train de divaguer au vu de tout ce que j'ai pu faire dans cette étonnante soirée mais là, à force de trop tirer sur la corde j'en pouvais plus, au point à ce que je m'écroule de sommeil sur... Illuminacion. Oui. M'endormir sur une demoiselle ne me dérangeais pas d'habitude mais là, c'était troublant et surtout, heureusement que la chaise tenait bon et n'a pas basculée en arrière lorsque j'me suis retrouvée à m'affaler sur son épaule.
Alors. Ça m'est déjà arrivé de me retrouver ligotée et à la merci de mes ennemis, plusieurs fois et dans des positions bien plus précaires. Mais, que ma raviseuse m'attrappe les joues puis s'amuse à les tirer en s'amusant avec moi comme avec sa poupée, c'est bien la première fois que ça m'arrive et franchement, ça m'enerve au plus haut point !
"Mais qui c'est qu'est méchant, mais qui c'est qu'est méchant ?"
J'essaye de tirer sur mes liens, de briser ces chaînes ou cette chaise de merde pour lui en coller cette sale gosse ! Non mais pour qui elle se prend ? Personne ne peut me traiter de cette façon, c'est une atteinte a mon statut de vilaine trop classe ! J'aurais encore préféré qu'elle me taillade avec un couteau à… ça !
Elle finit par me lâcher les joues avant de prendre une mine sérieuse malgré sa bouille de gamine :
"Écoutes, tu t'es pointée lors de ma seule nuit de sommeil depuis longtemps, tu a cassée une paire de mes gants et deux de mes fidèles acolytes de l'escadron cornichon... Même si c’était pour me défendre tu dois être consciente que j'ai une petite dent contre toi, ainsi que quelque questions à te poser comme...."
"Hé niña, tu me les casses ! Je te jure que… Hé !"
Ma phrase finit en un gargouillis alors qu'elle m'ouvre la bouche et y enfonce un cornichon degueulasse. Nan mais c'est quoi ces trucs horribles ?! J'ai jamais rien mangé d'aussi degueu ! Mayu tombe alors a moitié sur mon épaule et gromelle un truc sur une agression et un costume tout en baillant.
Je lève un sourcil tout en essayant de recracher le cornichon enfoncé dans ma gorge car les muscles de la jeune femme se détendent doucement alors qu'elle s'endort sur moi. Oui, oui je vous jure, elle me prend pour son lit ! Sa bouche encore ouverte, je sens sa respiration se stabiliser et caresser doucement mon menton, me chatouillant légèrement.
Un sourire crispé se dessine sur mon visage, elle se fout de moi là ? Enfin bref, je vais pas m'en plaindre, c'est ma chance de m'échapper de cette tarée… Non ! C'est moi la tarée !
Sans me faire prier, je tire violemment sur mes poignet et la chaise tremble. Mayu grogne et bouge bouge un peu sur moi, comme si elle cherchait une meilleure position. Merde, faut pas que je la reveille. C'est alors qu'en la regardant, quelque chose attire mon regard. Dans sa poche de short, son téléphone manque de tomber, si seulement je pouvais l'allumer…
Je commence a donner de petit coups de hanches pour secouer son petit popotin et l'appareil glisse doucement de sa poche jusqu'à tomber sur le sol dans un Bonk retentissant.
La chance est de mon côté puisqu'il s'allume sous le choc. J'aspire immédiatement sa lumiere et l'éjecte immédiatement de mes mains pour briser le dossier de ma chaise et libérer mes mains, parfait !
Un sourire sadique éclaire mon visage alors que mes bras délicats retrouvent leur liberté, engourdis par la façon dont elle m'avait attachée. Les menottes n'ont pas cédé, il faut croire que j'avais raison de m'intéresser à cette petite ingénieure !
Toujours tout en délicatesse pour ne pas la réveiller, je fouille dans ses poches pour trouver les clés des menottes et m'empresse de me détacher pendant qu'elle apprécie ma qualité d'oreiller. Une fois libre, je soupire et pose ma main sur sa tête, comme pour apaiser un bébé qui se repose avant de lui chuchoter :
"Héhé ton petit numéro est terminé. T'embeteras plus maman."
Je met ma main dans ma poche et en sort un rouleau de scotch, je vais pouvoir reprendre là où je m'étais arrêté : un kidnapping en règle.
Je la relève doucement et lui attache fermement les bras dans le dos alors qu'elle est encore vaseuse, encore plus serré que si c'était un bodybuilder, c'est que je me méfie d'elle maintenant !
Mais ce petit mouvement imprévu la fait remuer : elle se reveille. Avant qu'elle ne puisse réagir, je pose ma main sur sa bouche et la colle contre moi, mon ongle rose pointu sous sa gorge :
"Chhht… Si t'es sage, je ne te ferais pas de mal ma chérie. Deal ?"
Mon sourire sadique s'agrandit et je lui tire la langue tandis que la fille ligotée entre mes bras réalise lentement sa position, alors ? Est-ce que t'as toujours envie de faire la fière maintenant ?
Inverser les rôles et jouer la méchante pour avoir un bel interrogatoire était quelque chose de potentiellement cool sur le papier, le soucis est lorsque l'on s'endors comme une masse à cause de la fatigue, c'est là que au réveil, ça peut être la loterie et souvent, on se demande ce qu'il va se passer à notre réveil.
Nombreuses sont les séries où le héros se retrouve dans des situations totalement alambiquées comme ligotée parce qu'elle va servir de sacrifice pour une divinité amalj'aa, suspendue par une corde au dessus du vide ou encore dans les œuvres japonaises les plus sordides : Tu vois ton propre visage à ton réveil parce que t'a une saloperie qui a piquée ton corps... Oui c'est glauque, mais dans un monde comme le notre, je suis sûre que ça existe.
Bien sûr je n'étais pas vraiment en état de m'inquiéter de tout ça, étant donné que je me suis endormie comme une masse parce que le corps a un petit peu lâché, à partir de là, aucune réflexion quand aux conséquences et donc : Aucune inquiétude. Ce qui en soi était pire, vachement pire.
Les réveils dans ces conditions sont difficile, surtout lorsque tu es dans une fatigue infâme et que tu te sens vidée de ton énergie, tes paupières sont plus que lourdes et en plus de ça, tu n'a clairement pas les idées au clair sur ce qu'il se passe, à moitié dans la frontière entre les rêves et la réalité. J'étais dans ce cas là, mes mains étaient certes attachées dans mon dos mais je ne m'en inquiétais pas plus que ça, si ça se trouve c'était un rêve bizarre donc pas de quoi s'inquiéter.
Et puis dire qu'on ne me fera pas de mal si j'suis sage, ben c'est pas cool quand même parce que je suis une grande source de gentillesse !
"Mmmhhmhemhhmmeh j'suis zzzZZzzzzzz sage"
Non mais oui là, l'ordre des priorités on pouvait clairement, mais clairement s'asseoir dessus et se le carrer là où le soleil ne brille jamais. La fatigue prends le dessus et la seule envie résidait dans celle de finir cette nuit, même attachée sur un oreiller bizarre. Au fait c'est triste à dire mais j'étais tellement dans les vapes que je ne m'étais même pas rendue compte de la situation, et encore moins que j'étais à la merci... d'Illuminacion.
La petite ingénieure crevée se rendort doucement dans mes bras, comme si tout allait bien, comme si elle ne craignait rien ! En tant que plus grande criminelle au monde, je suis scandalisée d'être traitée de la sorte ! Au final, je suis quand même chanceuse qu'elle ne fasse pas d'histoire mais… J'aurais tellement adoré voir ses yeux terrorisé !
Je retire ma main de sa bouche et laisse son petit corps tomber sur le mien avec un sifflement énervé, c'est qu'elle me bave dessus en plus ! Elle perd rien pour attendre celle-là ! Je ressors mon scotch pour lui attacher ses jambes entre elle et finir de la saucissonner solidement.
Pour finir, je la bâillone et l'attrape pour l'installer sur mon épaule, comme un gros sac a patate. Je me lève et ricane toute seule, et voilà le travail ! Je n'ai plus qu'à rentrer pour apporter ma prise a la ligue..
Mais alors que je m'apprête a partir, Mayu sur le dos, je vois les trois jouets de la gamine, inactifs. De nombreux cornichons dégoûtants traînent au sol et la chaise en morceau finit de se consummer alors que les menottes traînent au sol. Un sentiment de rage me parcourt alors que je me remémore l'humiliation qu'elle m'a fait subir… Je reste un instant sans bouger et finalement…
Je jette un œil à toutes ces machines, tout ce travail… Et une idée sadique me traverse l'esprit. Je me retourne et pose Mayu sur la table. Je pars dans sa cuisine et rempli un verre d'eau avant de revenir prêt d'elle. Je m'accroupis près de son visage et pose un coude sur la table pour regarder cette bouille d'ange endormie avec un sourire.
Dire que je me suis éprise de cette petite, dire que j'ai cru qu'on pouvait devenir amies ! Comment ai-je pu faire confiance à une garce pareille ?! C'est sans hésiter que je lui balance le verre d'eau à la figure pour la réveiller, bien décidée à ne pas la laisser se reposer :
"Coucou !"
Ses yeux s'ouvrent doucement alors qu'elle découvre mon visage souriant à quelques centimètres du sien. Heureusement, le bâillon l'empêche d'appeler à l'aide mais je ne trouve pas ça très drôle, j'aime écouter sa voix. Je m'approche alors doucement d'elle pour lui chuchoter :
"Reste calme, je vais te retirer le bâillon mais je compte sur toi. Sinon…"
Je réfléchit un instant avant de ricaner :
"Je suis sûre que tes clients seront ravis de te retrouver ligotée devant ton atelier, la tête en bas. Sacré pub !"
Je rigole de plus belle avant de lui arracher le scotch sur sa bouche d'un coup sec.
"Alors Mayu, bien dormi ? De quoi me parlais-tu avant de partir dans de doux rêves ?"
Il y a des moments où vous pouvez être tranquillement en train de dormir et de rêver, en imaginant tout et n'importe quoi. Et lorsque vous êtes bien dans vos pensées, sentir une grosse vague sortir de nulle part, comme si qu'un tsunami se drigeais droit sur vous avant que vous vous réveillez, le visage mouillée par de l'eau provenant de quelqu'un venant de vous réveiller.
La sensation d'être attachée de tout à l'heure ne provenait pas d'un rêve bizarre, le visage de rosa en gros plan, le scotch sur mon visage, mes bras et mes jambes en étaient clairement la preuve. Je commençais à m'agiter pour essayer de me défaire de mes liens jusqu'à ce que je l'entente dire de garder mon calme
Elle avait raison, en soi je n'avais aucune raison de rester totalement dans la panique, j'étais juste sur ma table avec une vilaine qui a repris l'avantage à cause de mon manque de sommeil flagrant et qui maintenant me menace de me foutre comme ça devant mon atelier la tête en bas, en se disant que ça fera une sacré pub.
L'idée qu'on me retrouve encore victime d'un vilain ne me plaisait guère pour diverses raisons que je mentionnerais pas et la pub que cela pourrait procurer était à double tranchant. Je ne parle même pas de l'humiliation qui fait que, en plus de ne pas pouvoir dormir c'est un coup à ce que je finisse malade comme pas possible à cause de l'averse dehors qui continue de sévir. Et les arrêts maladie, c'est contre productif.
Une fois son scotch retiré, elle me demandais de quoi je parlais avant de m'écrouler de sommeil, d'un côté j'avais un peu peur qu'elle mette ses menaces à exécution mais, n'oublions pas que madame à la base voulait me kidnapper pour je ne sais quelle raison.
"*baille* Je voulais juste te poser une ou deux questions par curiosité vu que t'es pas la première a me chercher des noises.... m'fin bon, toi tu veux pas me tuer c'est déjà ça"
Je prenais une grande inspiration avant de poursuivre, je restais le plus calme possible mais en vrai, mon état de fatigue et tout le reste faisait que j'avais plus envie de capituler qu'autre chose.
"J'aurais pu avoir mes réponses et peut être décidée de trouver un arrangement mais... Le manque de sommeil me fait perdre les pédales, ça fait des lustres que je n'ai pas eu de vraie nuit et là le corps dit stop... Sur le coup j'ai jouée j'ai perdue.
Bon déjà j'espère que ceci va l'amadouer un minimum, je ne suis pas en bonne posture et résister serait trop embêtant et surtout, cette fatigue fait que je serait capable de m'écrouler de sommeil dans deux minutes une fois de plus la laissant vraiment décider de mettre sa menace a exécution. Je veux juste dormir alors, ça me fais mal de l'admettre mais, autant capituler jusqu'au bout.
"Fais ce qui te chante de moi mais par pitié, laisse mon atelier et sa réputation et surtout, laisse moi dormir..... Oh et non, oublie le coup de me laisser dormir, fait ce que tu veux mais s'il te plait, pas mon atelier.
Quelque petites larmes se mêlaient aux gouttes d'eau du verre qui avait été jeté sur mon visage tout à l'heure, en vrai, je commençais petit à petit à me rendre compte que j'étais... enfin, surtout que j'avais tout un atelier à sa portée et qu'elle pouvait tout détruire si ça lui chantait, et, je n'ai pas envie de voir ça, encore moins que ma réputation puisse être tâchée par son idée de saucissonnage la tête en bas. Elle peut me faire toutes les autres tortures qu'elle veut parce qu'au final, même la privation de sommeil je m'en fiche comparé à voir de mes créations se casser sous mes yeux. J'espère juste pouvoir a un moment, toucher une de mes machines pour espérer lui donner l'ordre de me détacher et essayer de m'en sortir avant qu'elle en ait marre de se venger et qu'elle retourne à ses projets initiaux.
Ma petite Mayu est totalement crevée et laisse ses émotions reprendre le contrôle. "Pas mon atelier, pas mon atelier gneugneu...", c'est même plus drôle. J’attrape une chaise encore en bon état et l'approche de la table pour pouvoir m'asseoir près d'elle. Je soupire et pose doucement mes coudes, ma tête dans mes paumes, à quelques centimètres de son visage.
Je lui souris, une lueur folle dans mes pupilles :
"Tu dois vraiment être fatiguée pour oser t'endormir devant moi. J'espère que tu as bien profité de tes 5 minutes de gloire car maintenant, c'est mon tour."
Non mais oh, c'est quoi cet égoïsme, moi aussi j'ai le droit de m'amuser ! Et il n'est certainement pas question qu'elle s'endorme pendant mon show ! J'approche ma main de son visage pour jouer avec ses mèches bleues, n'importe qui avec un cœur aurait craqué devant ce petit boud'chou sans défense mais malheureusement pour elle, j'en ai pas. Une petite lame de lumière sort alors de mon doigt et je caresse avec délectation son doux visage pour qu'elle puisse sentir la chaleur et la menace de cet alter mortel.
"Tu sais, à la ligue j'aurais été super gentille avec toi et je suis sûre que tu t'y serais grave bien sentie ! Mais bon... Tu m'as cherché alors t'as tout ce que tu mérites non ?"
Je ricane m'imaginant déjà la livrer à Alucard pour qu'elle comprenne ce qu'il en coûte de me prendre pour un petit animal mignon mais avant...
"Alors comme ça tu tiens à ton atelier ?"
Je me lève subitement et me met à tourner, passant mes doigts sur les inventions qui traînent un peu partout avant de m'arrêter pour la dévisager avec un air bien moins amical que ce qu'elle avait vu jusqu'ici. Une lame de lumière sort de ma main et, dans un flash lumineux digne d'Illuminación, trois machines explosent, tranchées en deux, chaque morceau consumé par la puissance de mon attaque.
"Hahaha !"
Je me tourne vers elle, agitée par des spasmes excités et pointe mon épée vers son visage frustrant :
"Alors Mayu ? Je continue ? Ou alors peut-être que je devrais passer à ta tête finalement, je ne sais plus vraiment si j'ai envie de m'amuser avec toi, tu es si... blasée."
Dorénavant, il n'est plus question que tu ne me prennes pas au sérieux, je suis Illuminación, je fais partie de la ligue des vilains et ce ne sera pas la première fois que je tue une gamine arrogante.
MAIS OUI ! OUI ! ET RE OUI ! Bien sûr que je suis fatiguée et je m'en fiche totalement de qui tu es, ou d'avoir eu un "quart d'heure de gloire". Du coup il est évident que le fait qu'elle dise qu'elle aurait été gentille avec moi est quelque chose de superfétatoire pour le moment.... Attends par contre, je rêve où elle a parlée de la ligue ? Ce détail, lui était plus marquant et surtout beaucoup plus embêtant. C'est le genre de détail qui m'aurait fait appeler les flics directement au lieu de faire l'idiote à jouer les interrogatoire et à faire goûter le pire des cornichons.
Et en plus de ça, ça m'éviterait d'assister à la destruction de quelque uns de mes petits bébés, tranchés en deux sans la moindre pitié, en même temps, j'ai été idiote sur ce coup, quelle idée de sortir ce a quoi on tiens à quelqu'un qui justement cherche à t'atteindre ? Cette fatigue m'énerve vraiment, je n'ai pas toutes ma tête et fait des erreurs de débutantes, autant sur le plan physique que psychique, il faut vraiment que je trouve une solution rapidement.
"Tu es un peu en train de tuer mes bébés devant moi, comment veut-tu que je soit autre chose que blasée ou attristée ?
Je regardais un moment autour de moi, afin de faire un bref repérage de ce qu'il y avait autour de moi..... Afin de garder l'air naturelle, j'accompagnais ça d'un dialogue.
"Tu me laisse tout de même dans un choix cornélien entre me laisser faire pour épargner mes créations ou essayer de résister pour te divertir, tenter de m'en sortir et voir mon atelier dans un état bien plus piètre que celui-ci, tu penses t'attaquer à quoi maintenant ?"
Mon atelier est un bordel organisé, tout ce que j'ai besoin de savoir c'est ce qui a pu être déplacé ou détruit afin de ne pas me focaliser là dessus pour trouver une solution. Sur la table où j'étais installée se trouvait bien sûr un de mes pc, un futur robot de l'escadron cornichon possédant une jolie lame et un pot de cornichons ainsi qu'un prototype d'arme. Tout ce que j'avais à faire, c'était me laisser m'allonger sur la table pour que mes mains soient à portée, on est dans le noir vu que madame absorbe toute lumière, cela a été difficile d'établir l'état des lieux mais ça devrait me donner un avantage côté discrétion de mon action
Illuminacion ne connait pas mon alter et c'est là le seul avantage que j'ai, en espérant ne pas m'endormir durant mon magnifique plan... Je m'allongeais comme si que j'écroulais de sommeil mes mains pouvaient toucher le robot auquel je lui ordonnais de faire des mouvement de bras. La petite épée qu'il avait finit par frapper à l'aveugle me faisant quelque entaille aux poignet permettant au scotch d'être coupé. Un de mes bras saisissa rapidement le pot de cornichons sur la table et le lança a la figure d'Illuminacion et récupérer le prototype d'arme. Celui-ci avait un gros défaut, pour une raison que je n'avais pas encore identifiée, celui-ci infligeais des coup de jus au porteur quand il était actif et les leds affichant l'état de celui-ci (aspect purement gadget souvent demandé) n'étaient pas alimentées comme il le faut, les rendant non fonctionnelles.
Les coups de jus, c'est ce dont j'avais besoin pour essayer de rester éveillée pendant ce qui pourrait bien être ma dernière tentative.
"Que tu soit de la ligue est quelque chose qui me dit que j'aurais jamais du faire de folies avec toi, mais je veux juste qu'on en finisse et que tu quitte ces lieux. Et si tu veux, pas, ceci va t'aider."
L'arme que j'avais dans les mains avait une forte ressemblance avec une arme à feu, et celle-ci tirait des projectiles. Au vu du prototype, ceux-ci n'étaient pas capable de tuer, mais ils étaient assez forts pour abîmer certains de mes objets et par ceci je parlais d'un de mes détecteurs anti intrusion.
Même si techniquement je n'avais pas mise en service mon alarme, il y avait quelque chose qui était présent dans mes détecteurs qui restait toujours actif quoi qu'il arrive : Le contact d'auto-protection. Il suffit que le moindre choc un peu trop gros se produise sur le détecteur pour que l'alarme se mette à s'activer naturellement. Protection anti-sabotage. C'est là que j'essayais désespérément de tirer, avec peu de luminosité et une précision totalement aléatoire, j'espère juste une chose : Que ça fonctionne.
"Tu me laisse tout de même dans un choix cornélien entre me laisser faire pour épargner mes créations ou essayer de résister pour te divertir, tenter de m'en sortir et voir mon atelier dans un état bien plus piètre que celui-ci, tu penses t'attaquer à quoi maintenant ?"
Je lève un sourcil, amusée. Ma mise en scène a fait son effet mais visiblement Mayu est si désespérée et fatiguée que je n’arriverais pas à obtenir le petit boost de folie dont j’ai besoin pour me sentir mieux. Je fais tournoyer ma lame en ricanant, je peux continuer à tout péter, je peux même brûler sa baraque si ça m’amuse… De toute façon, elle ne reviendra pas ici. Du bout de mon arme, je fais rouler la tête d’un de ces robots en soupirant :
“Je pourrais te tuer, tout simplement mais ça ne serait pas drôle.”
Un sourire dégénéré éclaire mon visage alors que des idées me traversent l’esprit. Je me demande combien de temps un petit corps comme le sien pourrait tenir sous les coups de mon alter… Je me demande à quoi ressemblent ses cris de souffrance... Mais, a-t-elle seulement encore la force d’hurler ?
“J’ai envie de m’éclater alors…”
Un bruit derrière moi attire mon attention et je me retourne d’un coup, assez vite pour attraper un bocal en verre à deux centimètres de mon visage. Sa saleté de somnifère n'a plus d'effet sur moi, j'ai retrouvé mes reflexes. Sérieusement ? Elle se fout de moi là ? Ça suffit, il est temps de lui montrer que je ne suis pas là pour plaisanter… en fait si, mais là, elle s’amuse un peu trop à mon goût. De la lumière s'éjecte de ma main et le bocal explose, répandant une dizaine de cornichons sur le sol.
Libre, Mayu me tient en joue avec une drôle d’arme, encore une de ses inventions cheloues ? Je grimace avec excitation, cette fois-ci, je vais y aller sérieusement et je vais faire gaffe à ses coups bas.
"Que tu soit de la ligue est quelque chose qui me dit que j'aurais jamais du faire de folies avec toi, mais je veux juste qu'on en finisse et que tu quitte ces lieux. Et si tu veux, pas, ceci va t'aider."
Je tire la langue pendant qu’une vague d’excitation inonde chacun de mes membres, tu veux te battre ? Tu veux qu’on remette ça ? Tu veux réessayer de tester Illuminación ? finalement c’est une bonne chose que tu aies réussi à te libérer, je vais pouvoir m’amuser.
“Héhéhé ! Tu me saoules chérie, je pense que je dois te rappeler qui je suis, encore une fois. Mais cette fois-ci, il y aura du sang.”
Beaucoup de sang. Je serre mon arme et un flash lumineux éclaire la pièce alors que je fais un mouvement du poignet expressif. Je ne vais pas me retenir, je vais la frapper, je vais la découper, je vais la percer, jusqu’à ce qu’elle hurle à la mort. Oui… Jusqu’à ce qu’elle hurle ! Et je ne m’arrêterais pas, Mayu est mimi, mais je vais la trucider, elle m’a trop chauffée, je pourrais même la tuer...
Même si le projectile est parti de mon arme, cette tentative fût soldée par un échec. Il fallait dire que viser sous l'état de la fatigue et avec une luminosité discutable était loin d'être une chose aisée, surtout que cette demoiselle a l'air d'être bien décidée de passer d'une envie de Kidnapping à une envie de meurtre.... Alors pour commencer, je peux officiellement dire que en plus d'être une méchante, c'est une connasse. Et que je suis encore plus dans la merde que ce que je pensais. Genre, j'aurais jamais du faire la fière et appeler les flics dès que j'en avais l'occasion. Désormais, il va falloir ruser, trouver un moyen de la faire fuir et surtout : Gagner du temps.
La solution serait de pouvoir réveiller à nouveau l'escadron cornichon mais je doute qu'elle se fasse avoir deux fois par la même ruse, elle sait à quoi s'en tenir désormais.. C'est à ce moment là que je prie pour un Deus Ex Machina, en attendant, il me fallait utiliser ma technique ancestrale légendaire !
-OH REGARDE ! Le Héros cornichon arc en ciel derrière toi !
Tout ceci pour qu'elle détourne le regard deux secondes, me permettant de me retourner rapidement ouvrir la fenêtre et me jeter dehors ! Oui ! La fuite est une technique légendaire pouvant des fois nous sauver la mise. Elle pourrait rester dans mon atelier à finir le saccage mais soyons honnête : Vu qu'elle a envie de me tuer et de ne pas se faire pincer, il y a neuf chances sur dix qu'elle me poursuive.
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Au même moment...
L'héroïne se trouvais désormais devant l'atelier Masayoshi en cette nuit pluvieuse. Un appel avait été passé quelque instants plus tôt signalant une activité anormale. Une activité normale, cela peut dire tout et n'importe quoi et des détails plus avancés auraient été la bienvenue. Quoi qu'il en soit, elle patrouillais dans le secteur et il était de son devoir de vérifier, aussi maigre que puisse être l'information.
Le quartier était calme dans l'ensemble et de l'extérieur, aucune activité suspecte avait l'air de se produire autre qu'une lumière allumée dans une des pîèces suivi d'une demoiselle aux cheveux bleus sortant d'une des fenêtres. Sans hésiter, elle se rua vers la fille et l'attrapa d'une main avant de jeter un oeil vers la fenêtre et d'y voir une silhouette et des lumières rappelant fortement au portrait d'une vilaine dont elle avait déjà entendue parler : Illuminacion.
-"Ici Spiky Heart, demande de renforts à l'atelier Masayoshi. Présence de vilain recherché confirmé."
Une fois le message passé dans son talkie, elle sorti son arme favorite prête à attaquer sur la liguarde à la moindre action hostile.
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Quand je disais que je m'attendais à un Deus Ex Machina, je ne m'attendais pas à ce que celui-ci se produise. Se retrouver face à une héroïne en patrouille après s'être enfuie par la fenêtre, c'était quelque chose d'inespéré, voilà la porte de sortie qui me permettra NON SEULEMENT de ne pas me faire tuer mais en plus de pouvoir faire partir ou arrêter rapidement Illuminacion et ainsi, pouvoir me permettre de dormir tranquillement (après un interrogatoire je suppose).
