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Pangolin, roi de la jungle urbaine. [PV : Coy Igaki]

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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Ven 26 Juin - 19:18
◄► La loi de la jungle... Urbaine. ◄►


Une journée de plus dans cette ville si immense, mouvementée, vivante ! Comme une grande jungle de béton. Yuki s'habitue de plus en plus à l'endroit, elle réussit pas à pas à avoir un périmètre de sécurité, de confiance qui s'agrandit lui permettant d'aller et venir de plus en plus loin, d'explorer, tout en ayant ce qu'il faut en cas de soucis. Elle a toujours sur elle un appareil particulier qui fait office de portable simplifié avec juste quatre gros boutons, un pour appeler ses parents, un pour sa tutrice, un pour les secours et le dernier... Elle ne sait toujours pas en fiat... Peut-être même qu'aucun n'est programmé et elle n'a pas envie d'appuyer dessus juste par curiosité. En plus de recevoir et surtout d'envoyer des appels, cet outil à une puce de géolocalisation implantée, le genre de chose que l'on fournit aux plus petits et elle n'a pas eu besoin de s'en servir depuis son arrivée à la capitale qui se compte maintenant en années.

Tous les matins, elle vérifie que le petit voyant de celui-ci est bien au-dessus de la moitié, généralement plein dans ce cas puisqu'il charge toute la nuit. Elle fait sa toilette et s'habille après avoir observé le ciel et fait un gros câlin à ses parents et ses grand-frères, mange avec eux avant de finir de se préparer. Ce n'est pas un jour de cours spécialisé et elle n'a pas de rendez-vous programmé avec sa tutrice et thérapeute, elle peut donc faire ce qu'elle veut. Généralement, elle explore une partie de la ville, en faisant des arrêts très réguliers pour noter mentalement ou dans un calepin des points de repère facilement reconnaissable et des noms de rues pour ne pas se perdre.



Une journée ensoleillée, un temps beau et sec, une simple robe et un chapeau pour éviter d'avoir un vilain coup de soleil et un sac à main suffiront. Une journée qui ressemblait à toutes les autres, enfin, ça, c'était jusqu'au moment où...

Ça avait commencé comme dans un vieux nanar ou une fiction, elle était passée à côté d'un petit groupe de loubard, l'un d'eux s'était décalé juste au dernier moment. Yuki toujours assez attentive, pour pas qu'on lui marche sur la queue entre autres, ou pas faire tomber les gens avec à fait un petit bond par réflexe ce qui fait qu'ils s'étaient à peine effleurés. Cela n'avait pas empêché le bandit de se jeter au sol en criant de douleur et en se plaignant que ça devait être cassé ou autre. Avant les alter, ce genre de comédie et d'arnaque existaient et l'apparition des alter n'a rien amélioré à la chose. Les trois "amis" entourèrent alors la petite, perdue, en l'invectivant, l'engluant et lui intiment de payer un dédommagement. Finalement, il arriva ce qui devait arriver, il la prise par le col et complètement paniquer elle lui a mordu le bras, le blessant. La canaille alors lui a donné un coup d'une violence inouï. L'effet stimulant des sécrétions de Yuki injecté par la morsure, son poids ridicule par rapport à sa taille alliée à l'adrénaline du loubard mordu avait fait que la petite avait littéralement volé sur un peu moins de dix mètres pour aller s'encastrer dans une vitre.

Ivre de rage, dans un état second, le loubard allait de toute évidence repartir à la charge, ses trois amis l'entourant bien que moins confiant, même celui soi-disant blessé qui s'était relevé. Plus loin, en sang et recroquevillée sur elle même la petite pleurait a chaudes larmes et qu'autour personne ne semblait intervenir même s'ils avaient déjà appelé la police... Ce qui était la bonne chose à faire. Il était malheureusement fort à parier que si personne n'intervenait, cela allait tourner au carnage d'une manière ou d'une autre...

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Ven 26 Juin - 21:37
"Je la sens mal cette journée."

C'était ce que je m'étais dit le matin même. Ce jour-là était mon deuxième jour de repos consécutif. Sachant que j'avais fait un peu la fête la nuit précédente, je ne me sentais pas tout à fait bien. Je me levai de mon lit, main sur les yeux pour bloquer les rayons du soleil, je grognai un bon coup en m'étirant et me dirigeai lentement vers la cuisine. Mon appartement, bien que petit, était bien équipé, j'avais une chambre, une cuisine et une salle de bain, pas de salon, mais franchement, qui avait besoin d'un salon ? Pensant m'être réveiller assez tôt j'attrapai mollement mon bol, y versai les céréales puis le lait et commençai à manger. En général lors de mon petit déjeuner je ne faisais rien si ce n'était réfléchir, après tout j'étais seul, un bol de céréales et une cuillère entre les mains, faisant face à un mur blanc, que pouvais-je bien faire ?

Je pris mon temps, savourant chaque bouchée de ces délicieux céréales comme si elles étaient mes dernières. Une fois le bol vide je mis toute ma vaisselle dans l'évier et jetai la boîte, elle aussi vide, dans la poubelle. Je m'apprêtais à quitter la pièce quand une force inconnue m'attira vers le placard renfermant les sucreries. Et quelle expression d'horreur j'eus quand en ouvrant le placard je vis, ou plutôt je ne vis pas, la présence de céréales ! Sans faire attention j'avais terminer ma dernière boîte avec un bol bien remplis ! Je ne pouvais pas tenir mes matins sans céréales, ça m'étais impossible ! Je dus alors prendre une décision drastique, celle d'aller faire les courses !

Ni une, ni deux, je me trouvais dans la douche et 10 minutes plus tard c'était terminé. J'étais prêt à sortir, les cheveux en bataille, un jean, une chemise et une migraine tout était parfait ! En passant par ma chambre pour récupérer l'argent qui allait me servir pour refaire le plein de mon plat favori, je pus apercevoir quelque chose d'étonnant. L'horloge accrochée au-dessus de mon lit ne montrait en aucun cas qu'on était en pleine matinée, mais en milieu de journée. Mon visage se décomposant je me ruai vers la porte en espérant que les commerces les plus proches n'étaient pas fermés. Je courais à travers les ruelles de la zone résidentiels quand soudain s'écrasant à mes pieds, une fille.

Je m'arrêtai net et après avoir jetai un rapide coup d’œil à la dame je levai les yeux et vis 4 hommes, des criminels de bac à sable que chaque quartiers possédait.

"Oh connard casse-toi, tu vois pas qu'on est occupé ? !"

Comme je m'y attendais, ils semblaient en avoir après cette fille pour quelconque raison. J'enjambai la jeune femme et me mis à courir en direction du groupe de malfrats. La journée me semblait déjà assez compliquée et chiante comme ça, alors le fait que des connards viennent encore plus la pourrir n'était pas acceptable. Je m'approchai dangereusement du groupe quand le supposé "chef" lança les hostilités. Je parai son coup in extremis ce qui me poussa un tant soit peu sur la gauche, il était plus fort que je ne pensais. Mon bras étant pris pour bloquer son attaque je décidai de prendre une route plus, brutale. Je sortis mes écailles facial et lui mis un coup de boule tête-à-tête. Ses amis reculèrent d'un pas après cette attaque tout comme lui. Je leur jetai un regard noir en rétractant mes écailles.

"J'ai d'autres choses à faire, dépêchez vous."
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Ven 26 Juin - 22:50
◄► Prêt ? Cognez ! ◄►


Finalement, la cavalerie ne sera pas aussi héroïque que certaines le pensez. Enfin si ! Mais pas professionnel plutôt. En tout cas, marquants son entrer d'un coup de boule bien sentit, il lance le coup de départ d'un combat qui sera certainement aussi rapide que chaotique, ce qui est plus ou moins un standart pour ce genre de situation. Ce n'est pas comme si une partie ou l'autre souhaitait aller trop loin ou que les forces de l'ordre rappliquent pour un passage en groupe par le commissariat.

Monsieur-chef, se releva et crachat un glaviot plein de sang sur le côté, arg que c'est sale ! Sans la moindre originalité, ses copains commençaient à entourer celui qui venait d'intervenir, celui ce plaçant à sa gauche sortie un briquet, l'activa et commença à faire flotter autour de sa main une petite boule de feu. Le second à sa droite frappa dans ses mains, celle-ci semblait être devenue visqueuse, comme s'il avait placé ses mains dans un pot de colle bien odorante. Le dernier quant à lui s'était placé un peu plus loin et observait les rues, certainement pour avertir ses complices de l'arrivée d'un héros ou d'un membre des forces de l'ordre.

Le chef de la meute, ruminant une rage peu naturelle, commença à essayer de se concentrer, à rassembler ses forces. Enfin, cela jusqu'au moment où une queue blanche avec un peu de duvet l'entoura et qu'une demoiselle en robe s'accroche a son dos de toutes ses maigres forces, plaçant sa gueule par-dessus son épaule avant d'y enfoncer profondément ses crocs. Il commença à hurler et à se débattre comme un damné alors qu'elle lui mordait l'épaule, se tenant à lui avec ses bras, ses jambes et sa queue. Comprenant bien vite qu'il ne l'arracherait pas si facilement, plutôt que de la tirer il commença à lui donner des coups de poing et en une paire de ceux-ci elle avait relâché son emprise avant de tomber inconsciente au sol.

Pendant toute la scène qui fut d'une férocité et d'une rapidité des plus impressionnante et sauvage, ses deux collaborateurs avaient reporté leur attention sur celle-ci laissant une ouverture à Coy grosse comme le grand canyon américain. Yuki fini au sol en sang, meurtri et la fureur de son bourreau et victime malgré la blessure ne semblaient pas près de lâcher le morceau... Enfin, il ne serait plus tout puissant bien longtemps.


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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Sam 27 Juin - 3:16
Le combat avait commencé, après que les deux premiers coups furent échangés leur tactique de groupe se mit en marche. Un devait aller au bout de la rue pour faire le guet et alerter les autres en cas de présence d'un représentant de la paix. Deux autres devaient aider le chef à passer à tabac l'intrus, moi. Et le Big Boss allait se faire un plaisir de regarder ça. À ma gauche un gars s'amusait avec une boule de feu, heureusement il ne semblait que la contrôler et non la créer. À ma droite un mec avec des mains gluante et très odorantes, surement de la colle ou une sorte d'acide. Et finalement le chef, qui me tournait autour comme un lion avec sa proie, il s'arrêta dos au côté de la rue par lequel je suis arrivé, ce qui allait causer sa défaite.

Il ferma les yeux et commença à se concentrer quand, un serpent ? Un gremlin peut-être ? Non c'était la fille de tout à l'heure ! Elle s'était agrippée au dos du chef en quelques secondes et le grignotait petit à petit. Pendant un moment je l'observai, une longue queue blanche comme le reste de son corps, des sortes de plumes et une dentition très ... poussée, c'était alors dur de deviner quel genre de mutation elle possédait. Cette observation ne fut que de courte durée, car bien que le spectacle qu'elle nous donnait était plutôt intéressant, il était aussi distrayant comme pouvaient l'attester les loubards se trouvant à mes côtés.

Leurs regards étaient portés sur l'action et je pris cette opportunité pour les mettre K.O en même temps. J'attrapai alors le mec à la boule de feu, par la veste et l'envoyai sur le gluant, cela me montra que son alter avait effectivement un rapport avec de la colle. Les deux maintenant unis par les liens physiques de celle-ci, je m'approchai d'eux, les attrapai par la chevelure et leur fis rencontrer chacun le front de l'autre à vitesse grand V. Ils tombèrent rapidement au sol et je me retournai donc pour faire face au chef. En quelques coups il s'était enfin débarrassé de la fille, le choque avec le sol fut si violent que le bruit résonna dans le quartier. Je la vis inconsciente, en sang et bien que je ne la connaisse pas encore, voir une fille se faire tabasser ça met toujours en colère. Le méchant me regarda les yeux injectés de sang.

"Tu crois faire quoi petite merde ! C'est mon territoire ici !"

Il me chargea sans y penser à deux fois comme je l'aurais fait, excepter que j'avais de l'entraînement de pro et pas lui. J'esquivai son premier coup et pris la décision d'encaisser le deuxième. Il était destiné à finir dans mes côtes, je sortis alors mes écailles, mais malheureusement il semblait avoir pris en force depuis la dernière fois. Je ressentis bien la douleur et me fit pousser en arrière, mais je pouvais en prendre des coups et ce n'était sûrement pas celui-là qui allait me mettre au sol. Son poing maintenant dans mes côtes, je l'attrapai et utilisai mon genou pour le lui briser. Son cri d'agonie résonna autant que le bruit de la fille s'étant écrasée au sol comme une certaine ironie poétique. Un genou au sol et les larmes aux yeux il me regardait comme s'il attendait son jugement.

"C'est chez moi ici."

Dis-je en lui mettant une droite bien sentie. Trois racailles maintenant au sol je cherchai le guet sans succès, son instinct de survie était surement meilleur que celui de ses amis. Je me dirigeai vers la fille au sol en me tenant les côtes, car néanmoins le coup avait fait mal. En quelques coups d'œil je pus voir qu'elle allait survivre, alléluia ! Je me baissai et la portai dans mes bras pour la mettre dans un endroit plus confortable sans arrière pensées. En quelques minutes elle était allongée dans mon lit, je préparai quelques trucs à manger et du café, pour qu'elle puisse reprendre après son réveil. J'aurais bien aimé lui donner des céréales, mais ...

"Mes putain de céréale !"
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Sam 27 Juin - 15:13
◄► Pangolin et raptor. ◄►


Alors que le combat, qui en vérité était bien plus unilatéral qu'on pouvait l'imaginer de prime abord, en arriva à sa conclusion la plus logique... Coy emporta la petite pour qu'elle puisse se reposer. Quelque temps plus tard, les forces de l'ordre finiraient peut-être par les retrouver pour s'assurer que tout va bien et poser les questions qui vont bien. Mais ! Dans l'immédiat ce n'était qu'un héros portant une frêle demoiselle tremblant encore de peur, malgré son inconscience et plus légère qu'il pourrait l'imaginer. Instinctivement, en se sentant portée, elle s'était placée en position koala, sa queue les entourant plusieurs fois pour ne pas trainer au sol et sa tête blottie contre son cou. Rapidement les tremblements avaient cessé, sa respiration erratique s'était calmée le tout sans ouvrir un oeil.

Une fois dessus le lit, il ne fallut pas beaucoup d'effort pour la décoller, comme si ce genre de mouvement était habituel et ancré dans son corps plus que dans son esprit, relâchant son étreinte quand il la poussa et se plaçant sur le lit en position foetal. Elle ne bougera pas d'un pouce, si on écluse les petits mouvements de respiration et ce pendant un long moment.

Puis finalement... Le réveil. Même pour elle, alors qu'elle s'étirait dans le lit, il était évident qu'elle n'était pas chez elle. En fait, chez personne qu'elle ne connait. Elle avait encore mal, mais elle se sentait rassurée, en sécurité. Elle attrape l'oreiller sur le lit et l'hume, décidément elle ne reconnaissait pas l'odeur, mais étrangement elle lui donnait un sentiment de sérénité, son rythme cardiaque qui s'était accéléré à cause de la surprise d'être dans un lieu inconnu avait retrouvé inexplicablement son calme. En réalité, la raison est on ne peut plus simple, inconsciemment elle avait assimilé la présence et donc l'odeur de Coy à un parent protecteur, un peu comme chez les poussins et certaines races aviaires.

Elle se leva, serrant les dents en sentant une poussée de douleur, monsieur le voyous n'y étant pas allé avec le dos de la cuillère, puits commencé à explorer. Allant à pas de loup de la chambre à la salle d'eau... En profitant pour retirer un maximum de sang et nettoyer derrière elle, car c'est vilain de salir. Puis une fois fait, allant retrouver son sauveur dans la pièce principale. Elle l'observa un tout petit instant, s'approcha, le flaira une seconde avant d'attraper son bras et de frotter tendrement sa joue contre son épaule comme le ferait un chat affectueux avec la jambe d'un humain.

"Merci."

Elle avait bien aperçu le monsieur s'interposer pour elle et le fait qu'elle soit chez lui n'est pas un hasard. Cela ne demandait pas trop de réflexion de faire A plus C sur ce point. Finalement, elle se planta devant lui et sans crier gare utilisa sa queue pour s'élever à la hauteur du monsieur et déposer un rapide et furtif bisou sur sa joue, enfin à moitié sur ses lèvres... Mais bon sorti du réveil on peut lui excuser, ou pas, un manque de précision alors qu'elle a les yeux encore mi-clos et tangue un peu.

"Moi c'est Yuki, je ne sais pas qui tu es, mais je t'aime déjà !"

Et de se remettre au sol pour se jeter contre son torse pour se blottir contre lui, frottant sa joue contre lui avec une expression de béatitude, on s'attendrait presque à ce qu'elle se mette à ronronner à ce niveau la.

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Lun 29 Juin - 1:37
Le temps passait, mais je ne voulais pas la déranger. Je me trouvais dans la cuisine, assis sur un tabouret, en train de siroter mon café et de jeter un coup d'œil à mes réseaux sociaux, quand j'entendis des mouvements dans l'appartement. Je ne fis pas plus attention que ça, car moi-même je bougeais dans mon sommeil, enfin c'est ce qu'on m'avait dit. C'est lorsque l'eau commença à couler que je compris qu'elle s'était réveillé. Devais-je aller la voir ? Lui expliquer ? Si elle allait déjà dans la salle de bain, ne se doutait-elle pas qu'elle était en sécurité ? Beaucoup de questions de ce genre me percutèrent, c'était bien la première fois que je ramenais quelqu'un chez moi et je ne savais pas comment m'y prendre. Surtout qu'elle venait de se faire agresser, elle devait être sur ses gardes, non ? Finalement, je pris la décision d'attendre patiemment, après tout elle allait sois finir par sortir, sois venir me voir, qu'est-ce qui pouvait bien arriver de mal ?

Cette décision prise je posai ma tasse dans l'évier, me remontai les manches et commençai à faire la vaisselle. Je trouvais ça relaxant de nettoyer, que ce soit le bruit de l'eau qui coule ou le fait de faire disparaître la crasse j'appréciais tous les aspects de cette tâche. Au beau milieu de mon activité je sentis quelqu'un entrer dans la cuisine, mais je ne fis pas particulièrement attention, après tout il n'y avait qu'une autre personne ici. Quelques secondes plus tard ce que je supposais être la fille s'était accrochée à mon bras et commençait à se frotter contre celui-ci tel un chaton n'attendant que sa friandise. J'arrêtai l'eau avec mon autre bras et attendis qu'elle me lâche pour me retourner et lui faire face.

"Merci."

C'était bien elle, une petite toute blanche avec une mutation la rendant très unique. Je ne pensais pas en avoir vu une aussi spéciale de toute ma vie. Ce que je voulais dire c'était que j'avais rencontré un mouton, une crevette, un corbeau, un serpent et surement d'autres personnes possédant une mutation d'autant plus classique. Mais elle c'était un peu un mélange de toutes celles-ci. Elle avait la blancheur de la laine d'un mouton, du duvet faisant penser à des plumes, une peau à l'allure d'un serpent et pourtant aussi doux qu'une ... crevette ?.. Non... Bon ce n'était peut-être pas un mélange parfait, mais quand même. En parlant de cette fille, elle avait l'air de s'être remise des coups, enfin, de prime abord, car vu comment le chef m'avait frappé il avait de quoi faire mal et, elle, s'en était pris pas mal.

La petite me faisait face et bien qu'elle était courte sur pattes elle avait une queue pour l'aider. Elle l'utilisa pour se mettre à ma hauteur et me faire un bisou sans prévenir. Sur le coup je rougis, mais le fait qu'elle ne tenait pas droite me fis prendre conscience qu'elle n'avait peut-être pas encore totalement repris, ce qui m'empêcha de sur réagir.

"Moi c'est Yuki, je ne sais pas qui tu es, mais je t'aime déjà !"

Mon Dieu, je n'avais pas le temps de me remettre du dernier acte de mignonnerie de sa part qu'elle me dit cela. Le rouge était devenu l'une des couleurs primaires de mon visage lorsqu'elle m'enlaça. Je me retenus de dire un seul mot de douleur quand elle appuya par mégarde sur ma blessure. Je grinçai seulement des dents avant de mettre mes mains sur ses épaules.

"Salut Yuki, moi c'est Coy."

Je la laissai accrocher un petit moment, ne pouvant pas l'obliger à me lâcher. Après tout c'était bien pour ce genre de choses que je voulais devenir Héros, pour que les gens soient heureux et elle montrait sa joie ainsi. Je pouvais aussi avouer qu'avoir de la reconnaissance faisait du bien. La plupart du temps je me faisais engueuler pour avoir essayé de sauver des gens alors là, avoir un câlin parce que je l'ai aidé, ça faisait plaisir. Quand elle commença à se décrocher je la regardai et lui souris.

"Tiens regarde, j'ai quelques gâteaux si tu veux, il faut que tu reprenne des forces Yuki."

Je pointai la table et la sorte de petit casse-croûte que j'avais préparé pour elle. D'un coup, avant qu'elle ne puisse rien faire, le fait qu'elle ne pouvait pas rester me vint à l'esprit. Elle avait surement une famille qui s'inquiétait pour elle et il allait falloir la contacter.

"Dis moi, tu n'aurais pas de quoi appeler de la famille ? Pour que quelqu'un vienne te chercher.

Je lui dis cela le plus calmement possible, le sourire toujours aux lèvres. Je ne voulais pas qu'elle pense que je la jetais, juste qu'elle ne pouvait pas rester... Légalement.
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Lun 29 Juin - 13:57
◄► Miaou ? ◄►


Si en apparence elle ne semblait pas être si blessée que ça, ayant eu le droit au même traitement qu'elle en étant très résistant, il devait se douter de son réel état. Le cuir de sa peau ne marque pas comme celle d'un humain plus classique, mais même sans les bleus et autres hématomes, l'odeur de sang, les bosses irrégulières et la peau chaude était d'autre type de marque, d'indicateurs. Elle a bien subi de violents dégâts internes et si sa vie ne semblait pas particulièrement à l'agonie, elle aurait certainement besoin de passer tôt ou tard par un hôpital ou au bas mot un médecin.

Elle observa les gâteaux offerts un micro instant, d'un côté on lui a dot de ne pas accepter de la nourriture d'inconnue, de l'autre... Coy n'est plus un inconnu et puis bon, s'il voulait lui faire du mal, il aurait déjà eu le temps sans avoir à faire ce genre de chose ensuite.

"Oui, merci."

Elle en prend un, commence à le déguster plutôt que de l'enfourner dans sa gueule. Au moins ça permet de l'apprécier plus longtemps. Elle ne se fit pas prier pour manger tout ce qui a été préparé pour elle, sans être un ventre sur pattes... En fait ci, mais elle est en plein développement ! Pour ce qui était de la question de si oui ou non elle avait de quoi appeler, elle prit son petit sac à main et sortit son gros appareil, digne de la taille de ceux du début des années 1990 avec quatre gros boutons. Mais aussi une petite fiche plastifiée avec des noms et des numéros au cas où, ses parents, ses deux frères, sa thérapeute et quelques autres.

Mais autant utiliser l'appareil dédié, elle vient lui caresser la main avec sa joue et y dépose un bizou rapide.

"Je reviens tout de suite."

Elle va dans la chambre, elle n'a pas réellement compris le concept d'intimité et de discrétion, mais elle essaye par principe de suivre ce qu'elle a entendu et appris dessus. L'appel fut assez rapide, une paire de minutes tout au plus. Elle revient alors, se place devant Coy et utilisa sa queue pour être à peu près à sa hauteur.

"Tomoe voudrait que tu m'emmènes si possible, ou m'indiques le lieu public le plus proche."

La dame à essayer de faire comprendre à la petite qu'une femme qui entre chez un jeune homme pourrait le perturber, mais a vite changer d'avis, ayant trop peur d'un souci d'interprétation. L'excuse de ne pas révéler son adresse ne prendrait pas réellement plus, puisque son portable particulier à une puce GPS, enfin ça elle ne souhaitait pas trop en parler au cas où la petite se ferait enlever. Mais même avec la prudence de sa tutrice, l'idée avait commencé à faire du chemin dans l'esprit de la demoiselle, amenant à la question.

"Dis ? Apparemment un jeune homme peut-être perturbé si une demoiselle est chez lui ou trop proche... Tu te sens mal ? Enfin, je n'ai que quatorze ans, donc je crois que je suis plus une enfant qu'une demoiselle, mais je ne veux pas être méchante."

Techniquement, plus une adolescente, mais ce n’est pas vraiment le sujet. Elle lui prend la main dans les siennes, les yeux grand ouvert et humide le fixant et frottant sa joue contre le dos de la main... D'ailleurs toujours la joue gauche la droite semblant plus épaisses, ronde ? Bref ! En tout cas, prête certainement à se confondre en excuses suivant ses paroles.

"Moi je me sens bien avec toi, j'ai chaud au cœur et je me sens en sécurité comme avec mes grand-frères. Même si je ne suis jamais venu ici, dés a que j'ai senti ton odeur sur les draps j'ai eu l'impression que je n'avais rien à craindre et mon cœur qui bâtait tout fort est redevenu tout calme."

Phrase entrant dans la stratégie sociale de sa tutrice d'honnêteté sentimentale, la petite n'arrivant de toute manière pas à mentir ou même réellement camoufler ses pensées, autant aller dans l'autre sens.

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Coy Igaki
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Lun 29 Juin - 21:28
Yuki se tourna vers la table pour y voir ce que j'avais préparé, quelques petits gâteaux et de quoi les faire descendre. Elle sembla hésiter un moment, ce qui était logique, elle ne me connaissait que depuis quelques minutes, il y avait peut-être des choses pas très net dans ces cupcakes ou ce café. Heureusement pour elle je n'étais pas un psychopathe, même si j'aurai aimé que mes créations soient plus spéciales qu'elles ne l'étaient. Je m'étais mis à la cuisine il n'y avait pas si longtemps, mais tout ce que j'étais capable de faire à ce moment-là c'était des mugcakes faciles et rapides, la pâtisserie n'était surement pas mon truc. La petite se retourna après quelques secondes et me fit face.

"Oui, merci."

Elle commença à manger mes gâteaux petit à petit, le goût ne semblait pas la déranger et ça c'était déjà une victoire de mon point de vue. Je ne bougeais pas, la regardant grignoter avec un petit sourire en coin, non seulement j'étais content qu'elle apprécie ma cuisine, mais j'étais tout aussi heureux qu'elle reprenne des forces. Je ne pouvais pas voir de blessures, mais je ne doutais pas sur le fait qu'elle en avait. Je n'allais pas non plus la déshabiller pour vérifier parce que ... Bah ça c'faisait pas, mais je devais faire de mon mieux pour qu'elle s'en remette. Assis sur le plan de travail, les bras croisés, j'attendais qu'elle soit rassasiée pour qu'elle puisse répondre à ma question, ça ne tarda pas, car elle eut vite pris son sac à main pour fouiller dedans.

Elle sortie une sorte de vieux téléphone avec un minimum de touches et une fiche plastifiée. Des deux je pris la fiche et jetai un coup d'œil aux numéros s'y trouvant, sa famille, sa thérapeute, d'autres numéros publics comme la police ou les urgences, bref de quoi prévenir en cas de danger. Elle prit son appareil et pendant que je lisais la fiche profita que mes mains soient sortis pour en caresser une de sa joue et lui faire un petit bisou. Décidément elle était très câline, ce qui n'allait pas arranger ma teinte de visage. Elle se dirigea par la suite vers la chambre et me prévenu.

"Je reviens tout de suite."

Elle allait surement passer un coup de fil, ce qui était exactement ce que j'attendais. Une fois qu'elle eut quitter la pièce je pus enfin soufflé. S'occuper d'une autre personne, si ce n'était pour la sauver, était dur pour moi, vu qu'en général les relations humaines et moi ça faisait deux. En attendant son retour je me mis à nettoyer la table et à boire le café qu'elle n'avait pas touché, l'énergie me manquait et cela aller donc être d'une aide énorme. Je nettoyai la tasse, me mis un coup d'eau fraîche sur la gueule puis elle entra. Elle se remit en face de moi et utilisa sa queue pour se surélever, je me demandais bien pourquoi elle n'utilisait pas un tabouret, mais bon ce n'était pas un gros problème.

"Tomoe voudrait que tu m'emmènes si possible, ou m'indiques le lieu public le plus proche."

J'avais lu sur la fiche de plus tôt que Tomoe était le nom de sa tutrice, ce qui expliquait ce pourquoi elle l'avait appelé. Maintenant je devais faire un choix, l'emmener ou simplement lui indiquer un endroit public. C'était assez vague pour que je me pose des questions, quel genre d'endroit ? Pouvais-je l'emmener à l'hôpital, ou devais-je vraiment la guider sur une place ? Néanmoins, ce qui était sûr c'était que j'allais l'emmener, je ne pouvais pas juste lui indiquer un endroit sachant ce qu'il c'était passer plus tôt. Pendant que je réfléchissais, la main sur le menton, elle me regardait, l'air d'avoir envie de poser une question.

"Dis ? Apparemment un jeune homme peut-être perturbé si une demoiselle est chez lui ou trop proche... Tu te sens mal ? Enfin, je n'ai que quatorze ans, donc je crois que je suis plus une enfant qu'une demoiselle, mais je ne veux pas être méchante."

Elle m'attrapa le bras se trouvant le plus bas, pris la main à son extrémité avec les siennes et la caressa de sa joue. Était-ce vraiment à moi d'expliquer à cette enfant pourquoi un homme pouvait être gêné lorsqu'une femme venait chez lui ? En général c'était la mère ou le père, mais pas un inconnue rencontré quelques minutes auparavant. Que pouvais-je bien lui dire ? Peut-être que je ne devais juste pas aller trop loin, expliquer candidement le pourquoi du comment.

"Moi je me sens bien avec toi, j'ai chaud au cœur et je me sens en sécurité comme avec mes grand-frères. Même si je ne suis jamais venu ici, dés a que j'ai senti ton odeur sur les draps j'ai eu l'impression que je n'avais rien à craindre et mon cœur qui bâtait tout fort est redevenu tout calme."

On aurait dis une déclaration d'amour de primaire. C'était très mignon bien sûr, mais je savais très bien qu'il n'y avait pas d'arrière penser, c'était juste une fille qui disait à haute voix ce qu'elle ressentait, il n'y avait rien d'ambigu à ça. Et pourtant j'étais soudainement tendu d'un peu partout, je toussai rapidement dans mon coude à cause d'une gorge particulièrement sèche et mes rougeurs n'étaient que plus voyantes. Malgré cela, je pris ses mains dans les miennes et m'assis sur le plan de travail pour lui faire une petite leçon.

"Vois-tu Yuki, un jeune homme n'as pas l'habitude qu'une demoiselle soit proche de lui ou se trouve chez lui, car ça voudrait dire qu'il l'aime beaucoup. Comme tes parents par exemple, ils sont proches l'un de l'autre parce qu'ils s'aiment vraiment beaucoup."

Aussi soft que possible, c'était vraiment un bon entraînement pour s'adresser à des enfants plus tard et qui sait peut-être aux miens. J'étais content qu'elle se sente bien en ma présence, mais je devais garder mes distances d'inconnus pour ne pas compliquer les choses. Je lâchai ses mains et mis les miennes sur sa tête en la caressant.

"Moi aussi je t'aime bien, mais il va falloir que tu rentre, ta famille doit s'inquiéter. Je me sentirai mal de garder une mignonne petite fille avec moi."

Je me levai du comptoir pour aller chercher mes chaussures et me préparer à partir. Chaussures mises, je pris un petit sac en plastique où je mis quelques Cupcakes pour plus tard Je savais à peu près ou l'emmener, il ne fallait qu'y aller.

"Aller viens, je t'emmène au Parc."
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Mar 30 Juin - 0:22
◄► Le calme apres la tempête. ◄►


Elle avait donc posé sa question, elle attendait en retour un quelque chose. Elle eut le droit à une réponse qu'elle pouvait comprendre, ce n'est pas toujours le cas. Elle avait remarqué qu'il avait parfois des rougeurs, mais elle n'avait pas fait le moindre lien en réalité et espérait juste qu'il ne soit pas malade... À défaut d'être déjà blessé.

Donc, un garçon et une fille ne sont proches que s'ils s'aiment beaucoup ? Pourtant elle a déjà vu des garçons et des filles proches ? Après réflexion, ils ne se touchaient pas, c'est ça la différence ? Enfin, sauf entre parents et enfant et encore pas tant que ça.

"Oh ?"

Sans pouvoir affirmer qu'elle avait compris la bonne chose, elle sembla en tout cas réagir à son explication. Par contre quand il a insisté sur le fait qu'ils pourraient s'inquiéter...

"J'étais censée être de sortie toute la journée pour m'entrainer à me sociabiliser. Donc logiquement non, ils ne s'inquièteront pas, enfin ils le feront quand ils me verront ou apprendrons ce qui arrive sans doute."

Ce qui était étonnement nature et terre à terre pour elle, enfin c'est surtout une certaine évidence qui ne demande pas beaucoup de réflexion en fait. En tout cas, ils se préparer pour aller au parc, elle s'apprêtait à lui sauter au cou ou faire tout autre chose en mode chaton, mais finalement s’était retenu, elle réfléchit une seconde avant de demander en laissant un pied derrière elle racler le sol.

"Je peux te prendre la main ? J'ai du mal à avancer si je ne prends pas beaucoup de temps pour prendre des repaires et comme je ne sais pas où je suis, je vais certainement me sentir perdu."

Jusqu'il y a peu, elle aurait certainement attrapé celle-ci sans lui demander son avis, de toute évidence son explication avait eu un effet.

"Tu me laisseras me blottir contre toi ? Je pourrais te revoir plus tard ? J'en ai envie, mais, j'ai pas envie d'être méchante."

Par contre collante. Enfin soit, c'est déjà un beau pas en avant, on ne peut pas trop lui en demander. Elle suivra la marche, soit en lui tenant la main, soit en restant à ses côtés, en le suivant de très près.

En route pour le parc, elle en profite pour appeler Tomoe à nouveau histoire qu'elle sache où les trouver... Enfin un parc c'est vague, elle approchera l'appareil de Coy pour qu'il puisse donner plus de détail si nécessaire.

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Mar 30 Juin - 18:04
"Oh ?"

C'était là tout ce que j'attendais, pas de demande d'explication supplémentaire, pas de réponse négative, juste un "Oh" d'approbation naïve. Heureusement, pour moi, car je ne savais pas si j'aurai pu aller plus loin en étant tout aussi soft. La petite avait 14 ans, son innocence devait être protégée le plus longtemps possible, surtout qu'elle n'agissait pas comme une fille de son âge. Elle avait l'air plus gamine et simplette, ce qui renforçait mon sentiment de vouloir la préserver de toutes ces choses compliquées.

"J'étais censée être de sortie toute la journée pour m’entraîner à me sociabiliser. Donc logiquement non, ils ne s’inquiéteront pas, enfin ils le feront quand ils me verront ou apprendrons ce qui arrive sans doute."

Ses paroles semblaient soudainement plus calmes et naturels. Mes mots ne s'étaient donc pas perdus en chemin, ce que j'avais dit l'avait surement fait réfléchir. Je pouvais sentir la sensation d'obligation de prendre de la distance, elle avait même l'air gêner. Mais c'était une bonne chose qu'elle ait retenu ce que j'avais dit, elle me prouvait que je pouvais lui faire confiance. Pour ce qui était de l'inquiétude de ses parents tout était plausible, si elle devait être dehors toute la journée pourquoi s'inquiéteraient ils ? Néanmoins, maintenant qu'elle avait appelé sa tutrice il était possible que ses parents soient au courant, auquel cas nous revenions à la case départ.

Pendant que je préparais mes affaires, elle, prenait ses distances. Peut-être que ce que j'avais dit l'avait vraiment impacté. Les gâteaux collectés et mes chaussures mises je me dirigeai vers la porte d'entrée, quand elle m'interpella de la porte de la cuisine.

"Je peux te prendre la main ? J'ai du mal à avancer si je ne prends pas beaucoup de temps pour prendre des repaires et comme je ne sais pas où je suis, je vais certainement me sentir perdu."

Maintenant elle me demandait la permission avant de me sauter dessus, c'était un changement si soudain et ... intéressant. Elle voulait vraiment respecter ce que je lui avais dit. Et même si je n'aurai rien dit si elle m'avait juste donné la main, j'appréciais la politesse du geste. Bien sûr je n'allais pas lui refuser, je ne voulais pas qu'elle se sente mal sur le chemin. Avant que je ne puisse lui répondre, elle continua à me demander si elle pouvait se rapprocher.

"Tu me laisseras me blottir contre toi ? Je pourrais te revoir plus tard ? J'en ai envie, mais, j'ai pas envie d'être méchante."

C'était donc bien pour ça, elle ne voulait pas être méchante. C'était une petite fille pleine d'innocence et de bonté, il n'y avait donc aucun doute sur ses intentions, on pouvait la lire comme dans un livre ouvert. Enfin, si le livre faisait 1,50 mètres et avait un marque-page long d'au moins 3 à 4.

"Ecoute Yuki, je pense qu'on peut dire qu'on est amis maintenant, non ? Donc pas besoin de me demander à moi, par contre si c'est un ou une inconnue, n'oublie pas de le faire, ok ?"

Je n'avais pas envie qu'elle me demande à chaque fois, car d'une, j'aimais bien l'attention et deux, cela allait surement finir par m'irriter. Tout cela étant dit, nous sortîmes de l'appartement et nous dirigeâmes en direction du parc. Je tenais la main de Yuki quand elle contacta sa tutrice, Tomoe, pour la prévenir. En m'approchant l'appareil du visage celle-ci me demanda la localisation du parc. Il était vrai que Musutafu en possédait beaucoup, mais le plus connu et le plus grand se trouvait non loin de la zone résidentielle juste avant d'entrer dans la zone commerciale. Il y avait même une route pour le traverser et atterrir dans la rue principale du quartier.

"Bonsoir Madame, il s'agit du parc se trouvant entre la zone résidentielle et la commercial. C'est le plus grand et plus connu, vous ne pouvez pas vous tromper."

Pendant que je donnais mes indications j'aperçus au loin un groupuscule de gens se trouvant à l'entrée d'une rue. Des sirènes de police sonnaient au loin et il ne me fallut pas trop longtemps pour connecter les deux. Mais si c'était bien les racailles de tout à l'heure, que faisaient-ils encore là ? Je ne les avais pas tués, juste assommer et ça faisait au moins plus de deux heures, que ce passait-il ?
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Yuki Fujiwara
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Yuki Fujiwara
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Mar 30 Juin - 19:40
◄► Conséquences. ◄►


Yuki observa Coy un long instant quand il avait parlé d'amitié juste après avoir opiné du chef pour préciser qu'elle avait bien compris, encore une fois elle sembla prendre un petit instant pour que l'information soit analysée par son esprit. Une fois fait, son visage fut éclairé d'un sourire si large qu'il allait d'une oreille à l'autre... Littéralement... Oui elle est un peu particulière. Elle semblait dans un état de béatitude, comme si on lui avait annoncé une très bonne nouvelle ce qui techniquement est le cas. Non, c'est le cas tout cours, en tout cas au bout d'un moment elle se mettra une petite claque sur les joues pour se ressaisir.

Le long du chemin jusqu'au parc, elle lui tient la main, elle a une démarche fluette, presque sautillante comme une biche de dessin animée qui exulterait de joie. Elle en oublie même de prendre des repraires, d'observer les lieux et elle n’avait pas la moindre trace d'inquiétude même en étant loin de chez elle. Finalement, elle finit par remarquer quelques détails dans le paysage, elle retournera à un endroit plus familier, mais pas forcement plus rassurant que la présence de son grand-frère de coeur et ami.

Finalement Coy observa la rue, Yuki elle sembla pas faire le rapprochement, en même temps elle n'était même pas réellement sûre d'où elle se trouve donc ça n'aidait pas. Elle observait les sirènes, le bruit, les gens, puis rapidement sembla se désintéresser de tout cela. Néanmoins, instinctivement elle sentait que son ami lui n'était pas dans le même état que juste avant, sans réussir à mettre le mot sur le fait qu'il soit soucieux ou concentré elle comprenait que quelque chose se passait.

"Tu veux y aller ?"

Tomoe pourrait très bien attendre, au pire ils ne devaient pas être loin et elle avait peut-être même vu les sirènes et est peut-être même là-bas elle-même. Dans tous les cas, elle ne lui ferait pas de caprice pour aller plus vite au parc.

C'est à ce moment-là qu'elle trébucha, comme elle est légère et qu'elle avait divers appuis possibles elle n'était pas tombée au sol. Néanmoins, il était évident qu'elle avait la tête qui tournait et elle plaçait la main qui n'était pas encore doucement accrochée à celle de son amie devant son visage comme si elle voulait vérifier si elle voyait flou.

"Coy, je crois que je suis malade... Désolé."

Il pouvait y avoir diverses raisons à son état, le problème, c'est que l'une des plus crédibles était aussi une des pires au vu des coups très violents qu'elle avait pris quelques heures plus tôt.

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Coy Igaki
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Coy Igaki
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Ven 3 Juil - 1:31
Nous continuons d'avancer en direction du parc, elle, le sourire aux lèvres, moi, le regard plein d'appréhension. Plus nous nous approchions, plus le groupuscule prenait forme. Il s'agissait bien des gars de plus tôt, mais pourquoi attendaient-ils encore là ? Était-ce nous qu'ils attendaient ? Des renforts peut-être, ou la police ? Avais-je tuer quelqu'un par mégarde ?! Non, non et non ! Je savais très bien ce que j'avais fait et rien de tout ça n'en faisait partie, je les avais remis à leur place, c'est tout. Et si je les avais rétamé une fois, je pouvais le faire une deuxième fois, il n'y avait pas de problème à ça ! À moins que ... J'avais vite oublié l'enfant que je devais conduire en sécurité, elle avait déjà assez souffert, je ne voulais pas risquer de la mettre encore plus dans le mal.

"Tu veux y aller ?"

Elle m'avait donc sagement observé, Yuki savait que je voulais en découdre, ou en tout cas, aller les voir. Mes pensées semblaient totalement contraires aux siennes, je pouvais voir sur son visage l'indifférence qu'elle avait envers notre situation et ces gens. Et pourtant cela n'avait pas contribué à me calmer, à l'inverse, juste après avoir dit cela, elle trébucha. Rien d'incroyable me diriez vous ? Mais là se trouvaient des détails importants, elle ne marchait pas droit, elle tanguait comme si sa tête tournait ou qu'elle voyait mal. Il s'agissait de très mauvais signes si nous ne pouvions pas aller à l'hôpital au plus vite.

"Coy, je crois que je suis malade... Désolé."

"Non ça va aller ne t'inquiète pas, tout va bien ce passer ! Suis moi et tout ira bien, toutirabien, superbienmême !"

Comme vous l'aviez sûrement deviné, je ne gérais pas du tout la pression, enfin, dans certain contexte, comme par exemple : AVOIR LA PUTAIN DE VIE DE QUELQU'UN ENTRE LES MAINS ! Non encore mieux, AVOIR LA VIE D'UNE PETITE FILLE ENTRE LES MAINS ! Si c'était une finale d'arts martiaux j'aurais étais au top, mais là c'était un peu compliqué de raisonner normalement en devant s'occuper de quelqu'un. Je lui avais donc répondu sans attente et tout de suite mon cerveau se mis à marcher à 1000%.

Devais-je rouler ? Non, je pouvais prendre une fille d'un mètre cinquante avec moi, mais pas avec une queue de quatre mètres. Devais-je me battre ? Non, elle serai très vite mise en danger. Devais-je courir ? Non parce que ... J'allais devenir le Flash le temps d'une course. Je revoyais mes options un instant, je ne pouvais pas tenter le diable en passant comme le chef parce que je les avais défoncé, je ne pouvais pas attendre la police ou appeler quelqu'un, il fallait que je cours !

"Ok, accroche toi bien Yuki et essaye de prévenir ton amie que nous allons finalement à l'hôpital. C'est bien plus proche."

M'arrêtant net dans ma marche, j'attrapai Yuki comme un sac à patates pour la faire finalement monté dans mon dos. L'enfant étant à l'arrière ni une, ni deux j'étais partie ! Je sprintai et arrivai très vite au niveau des racailles, ils tournèrent la tête au même moment où je pris le virage à gauche. J'entendis quelques marmonnements, puis des bruits de course derrière moi. Un coup d'œil plus tard je vis "Boule de feu" et "Colle" me courser, sans leur chef bizarrement, il ne devait pas s'être remis de la raclé de plus tôt.

Les sirènes de police retentissaient au loin comme un cri d'espoir, si j'arrivais soit à l'hôpital, soit devant cette voiture, j'avais atteint mon objectif. Et autant dire que je n'attendais que ça, parce qu'aussi légère soit elle, sprinté avec une femme sur le dos n'aidait pas beaucoup.
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