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Il sort le nunchak', c'est la panique [PV Yomi]

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Yomi Kisara
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Mer 18 Juil - 20:41
L’équivoque bestiole s’entichait vraiment d’une substance à répandre. Et qu’espérait-elle au juste, se délivrer de l’ennui ou s’épargner d’avantage de frustration ? Son comparse insinuait une déficience mentale, ou plutôt une dégénérescence imputée à son évolution. Une bien triste histoire qui manquait-là d’attendrir l’inquiète donzelle. Elle qui lui dédiait quasiment plus d’égard qu’à l’hominidé masqué. Etrange, un maniaque de l’hygiène se serait offusqué de la souillure de son mouchoir. Et nul ne relevait ce détail fâcheux, tous se fichaient éperdument de ses manières. Si bien qu’elle se ravisait quand à sa précédente réflexion, la créature ne semblait réagir qu’aux palabres, comme s’il lui était pénible de conserver un minimum de cohésion entre sa pensée et sa gestuelle. Et pouvait-elle seulement blâmer un pauvre bougre défiguré et éventuellement conspué par le populisme ? Lui qui s’imposait comme l’ami à tenir à l’écart pour son propre bien. Cette théorie justifiait toutes les manigances. Un détail chiffonnait pourtant la détective.

La créature à l’intellect quelque peu diminué, mais bien capable d’aligner des réflexions concrètes, soignées, comme échafaudés par un supposé mystificateur, lui paraissait bien vaillante. S’était-elle seulement nourrie entre l’entrevue avortée et la ballade l’ayant conduite en ces lieux ? La belle rose n’avait pas souvenance d’avoir perçu l’ombre d’un paquet, ni même entendu cette chose se délecter en silence. Elle doutait qu’il soit capable d’afficher de pareilles manières et ne pas produire de vacarme disgracieux en se rassasiant d’un menu gueuleton. L’épais fardeau de tissu demeurait si bouffi qu’elle peinait à croire que l’autre l’avait un minimum dévalisé. Mais peut-être que ces messieurs souffraient justement d’impatience à l’idée d’entamer un repas intimiste. L’intruse ne savait que croire, fabuler à propos d’une période si floue ne pouvait que l’amener à divaguer. Son camarade d’infortune lui paraissait méditer l’affaire tendue et s’imaginait pouvoir la berner. Ce dernier faisant preuve d’une magnanimité incohérente, presque infondée.

Voilà un discours qui ne lui était pas étranger. Indigne des brutes et autres raclures de pacotille, cette perfidie séduisant les ânes demeurait l’arme favorite des suborneurs. Cela étayait sa thèse du scélérat. Une vaste entreprise couvait sous la fumisterie des deux compères, une ambition si vague et incertaine qu’elle intriguait trop la bête qui écartait des mèches poisseuses qui lui obstruaient la vue. Cette légère mimique gestuelle dévalait tendrement sa joue et effleurait une oreille enfouie, avant de laisser onduler en douceur sa suivante funèbre. Le doute la tiraillait tant à son propos et elle hésitait fort à s’essayer au sortilège incendiaire, tandis qu’elle ramenait à ses abords sa besace à l’aide d’un appendice. Le fait de dénigrer son généreux présent soulevait quelques interrogations. Le mystérieux sauveur jouissait-il de moyens si conséquents qu’il pouvait se permettre de négliger l’utilité de gonfler ses réserves ? Ou craignait-il qu’en user lui soit nocif ? Et puis quel irresponsable laisserait une jeune fille s’égarer dans un dédale exacerbant l’anxiété ?

« Ledit traquenard se retrouve dans vos mots, monsieur. Et je doute sincèrement que votre ami me laisse le champ libre. De plus, j’ignore comment retrouver mon chemin et j’imagine qu’il ne serait pas judicieux pour vous de me raccompagner. La perspective d’entendre à nouveau le ruissèlement l’effrayait d’avantage que celle d’envenimer cet entretient d’hypocrites. Aussi désirait-elle profiter de sa captivité. Vous vous blessez souvent si je comprends bien. Et vous ne pouvez pas vous rendre à l’hôpital. Cela doit être dur d’être seul. » Confiait-elle enfin d'un air compatissant.
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David Matsui
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David Matsui
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Jeu 19 Juil - 19:08
Je m'attendais à une tripotée de réponse allant de la fuite pur et simple vers la sortie aux remerciement, en passant par des supplications mais je ne m'attendais certainement pas à ce qu'elle me renvoie ma demande dans la figure avec un revers de main.

Personne est une fille avec une sacré paire de couilles. N'importe quelle citoyen Japonais normal aurait sauté sur l'occasion de me fausser compagnie afin de reprendre le cours de sa (présupposée) tranquille petite existence. En plus de refuser cette offre sincère d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs, voila qu'elle persiste à me poser des questions qu'elle sait embarrassantes...

"Vous vous blessez souvent ?"
C'est pas une phrase que prononcerez une jeune fille intimidée et mise sous pressions par un homme et un monstre dans les égouts. C'est une phrase que quelqu'un de calme prononcerait. Quelqu'un de calme... quelqu'un probablement capable de riposter efficacement si jamais mon Alter ou moi tentons la moindre agression. Il faut que je sois prudent... très pru...

"Une fille avec une sacré paire de couilles."

Je me retourne et fusille Wendigo du regard. Cet imbécile est toujours occupé à se battre avec la boite de détergent. Cette fois il la fait tourner au dessus de sa tête, ce qui inévitablement amène à une chute massive de poudre sur cette dernière. Ce comportement est... attend. Est ce que mon subconscient n'essayerai pas de détendre l’atmosphère tendue à sa manière ?

Soupir... Qui m'a donné un Alter pareil.

"Il a raison. N'importe quelle civil aurait accepté cette offre afin de se passer de notre charmante compagnie mais toi... écoutes Personne je pense qu'il est plutôt évident que nous fuyons quelque chose en nous planquant dans ces égouts. Mais il n'est clairement pas facile de comprendre pourquoi vous continuez à nous poser des questions que vous savez inconfortables."
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Yomi Kisara
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Ven 20 Juil - 23:47
Si la jouvencelle n’avait plus tant fière allure, sa condition s’améliorait. Des belles couleurs pondaient à son joli minois paisible, serein. Elle devinait du reste l’envie d’expédier cette entrevue gênante. Un comparse envenimait les choses, bien qu’il éludait l’éventuelle nervosité tapie sous le masque. L’intruse menaçait sans doute d’exposer des faits compromettants pour ces lascars. Et ledit Maraudeur espérait toujours s’en dédouaner et écarter tout soupçon à son égard. Hélas elle demeurait trop maligne pour se laisser distraire par des constations déjà établies ou une tentative grossière d’orienter la suspicion à son encontre. La belle rose envisageait pourtant de se laisser aller à cela, songeant qu’un élan de naïveté lui servirait à déguiser ses intentions. Le bel éphèbe ne présentait toujours pas les caractéristiques d’un paria chapardeur, tout du moins pas à valeur de sans-abri. Pas plus qu’il n’intimait la progéniture d’un héros tombé en disgrâce. Et une âme charitable qui dispensait des soins et des provisions à d’autres pauvres bougres n’avait nul besoin d’autant de précautions pour intimider ses détracteurs et assurer sa pleine sécurité.

Cet olibrius présentait d’avantage les traits d’un malfrat aussi ambitieux qu’ingénieux et opérant en solitaire, malgré le fait de ne pas faire étalage de violence là où d’autres auraient usé de torture pour cet interrogatoire à peine déguisé. Un drôle de spécimen lui évoquant plutôt, et à juste titre, ces canailles à demi louables qui s’organisaient depuis peu en centre urbain. Et nier l’existence d’un réseau de justiciers clandestins semblait à proscrire. Si la belle n’en avait pas côtoyé le moindre agent, elle ne pouvait négliger les rumeurs. Ses propres exactions ayant pu motiver d’autres à agir, ou tout du moins oser s’insurger dans de moindres mesures. Mais son territoire de chasse différait assez de cette cité. Sa seule certitude écartait dont les pistes qu’il puisse s’agir d’un sauveur sous couverture, ou d’un scélérat de la fameuse organisation terroriste. Car si ces galeries grouillaient de déments, il l’aurait déjà occis. La mise en scène optimale tendait vers l’overdose plutôt qu’une noyade après viol, induisant un assassinat au lieu d’un décès accidentel, ce qui attirerait les autorités locales en ces murs. Cette détective têtue envisageait même une sorte de combattant du crime tenu sous le sceau du secret, en guise de mercenaires à la solde du gouvernement.

La thèse des vigilents patriotes couverts et renseignés par des hautes instances demeurait plausible, à son sens. Elle n’avait hélas pu étayer l’éventuel phénomène. Et ces drôles de loustics ne l’aidaient guère à les cerner. Il y avait d’une part un jeune homme prudent et propice à embobiner les gens du commun par sa bonté apparente, supposée factice, ainsi qu’un tempérament violent sous-jacent. Puis un mutant plus vif d’esprit et intelligent qu’on ne l’avait décrit, mais hélas mal luné au demeurant. Une sorte de prédateur peinant à réfréner ses pulsions. Une vilaine façade l’induisait en erreur depuis son réveil. Il lui fallait réviser la véracité de ses constations et autres perceptions. L’énergumène se bornait subtilement à éluder ses allégations, si bien qu’il échappait à ses tentatives de profilages et la laissait fabuler, divaguer. Un léger silence marquait une minime lassitude. Ce maraudeur ne redoutait dont pas une personne précise mais bien une entité sociale. Car un groupuscule apparenté à la pègre ne l’empêcherait pas de se rendre aux urgences, son identité paraissait alors être le facteur traitre. L’homme ne fuyait pas des mécréants ni sa propre misère, il désirait préserver un anonymat salutaire. Et s’il pouvait se promener en toute quiétude à la surface c’est que nul ne risquait de le reconnaître en l’état. Fuyait-il des créanciers ?

« Ne vous ai-je pas proposé mon aide à ce propos ? Un homme sensé ferait passer ses intérêts avant sa dignité. Je vous suis redevable, et tout bon citoyen honore ses dettes. Mais dîtes-moi, votre croisade en vaut-elle la chandelle ? » Confiait-elle peu enjouée, certaine que le duo menait une lutte pernicieuse.
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David Matsui
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David Matsui
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Dim 22 Juil - 0:21
"Une croisade hein... excuse moi mais le terme ne me semble pas..."

Quelque chose cloche.

L'impression monte encore, et encore, et encore.
Quelque chose ne va pas dans cette pièce. Quelque chose viens de disparaître. Ma nervosité se transmet immédiatement à Wendigo qui se lève d'un bond, laissant la boite de détergent s'effondrer soudainement au sol. Ses poings griffés se referment lentement, tandis qu'il commence à faire les cents pas dans le débarras. Ma phrase non terminé et l'attitude de mon Alter me vaut un regard d'incompréhension. Personne ne semble pas comprendre pourquoi nous venons de nous activer aussi expressément. Et à part une impression je dois dire que moi non...

"Plus d'odeurs."

Le fait me retombe encore une fois dessus, mais cette fois de manière consciente. C'est ça : nous sommes, Personne Wendigo et moi dans une pièce ayant une forte proximité avec le résout égoutier de Yokohama et avec une station de traitement des eaux. Mon nez devrait avoir du travail, des choses à ressentir, des informations à m'indiquer. Et pourtant il n'y a rien. Qu'est ce qui pourrait...

"Maraudeur. Pas de gestes brusques."

Mon Alter se retourne vers la porte de derrière avec la furie d'un animal pris au piège. Une cartouche de fusil à pompe disperse de la chevrotine à mes pieds. Je fais tomber mon calibre à terre lors du choc. A ma gauche, Personne bug. Elle regarde l'individu venant de débarquer de la même manière qu'un enfant observerait une guêpe se poser sur son bras. Avec distance et un peu de mépris. Je me demande si...

"PUTAIN ! J'AI DIS PAS DE GESTES BRUSQUES !"

Mon deuxième invité surprise de la journée est un yakuza cagoulé d'un bon mètre quatre vingt. Ses bras nu exposent des tatouages des plus impressionnant, son fusil à pompe est clairement un calibre taillé pour la létalité. Si il l'utilise sur moi il va falloir que Wendigo le bouffe. Et particulièrement vite vu le calibre probable de ce truc.

"Putain j'y crois pas. Je le savais. Je savais que cette salope de chinetoque t'avait dis de te planquer dans ces égouts. Je voulais la prime pour moi, j'ai fait cavalier seul. Et regarde qui je trouve par hasard dans un débarras... Maraudeur en personne. T'es un vrai paquet de fric sur pattes dis donc. Tu vas renvoyer ce truc la d’où il vient et me suivre. Sans faire de bêtises."

...

Il pense pouvoir me gérer tout seul...
Avec uniquement un Alter qui annule les odeurs et un flingue...

Ce type est un abruti fini.

"OK. Je vais venir vers vous. Lentement. Pas de raison de tirer."

Mon masque, ironiquement la chose qui m'a fait reconnaître, cache mon sourire à merveille. Ce type est seul. Tout seul. Avec moi et Wendigo. Dans les égouts. Et il va me suffire de le passer mon Alter en mode invisible, de déclarer qu'il est parti, et de faire quelque pas pour lui trancher la gorge.
Moi qui était sorti faire les courses, voila qu'une coïncidence m'offre de la Viande fraîche. Mon estomac en salive d'avance.
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Yomi Kisara
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Lun 23 Juil - 16:36
Voilà que son camarade d’infortune faisait mine de balayer sa théorie saugrenue. Mais s’était-on réellement fourvoyé à son égard ? Ce mystificateur n’avait de cesse d’éluder sa condition. Hélas, une étrangeté venait troubler l’ambiance à demi-conviale et intimiste de ces drôles de spécimens. L’autre créature chimérique s’en retournait à ses écarts de conduite, une agitation sans précédent l’y enlevait. Etait-ce sa frustration qui le tiraillait trop et menaçait d’éclater ? L’étrange animal stupéfiait son entourage par ses dires, nulle pestilence en ces lieux. La belle rose ne pouvait pourtant pas dégager de fragrance plaisante, une rosée fétide ainsi qu’une certaine souillure l’avaient marqué. A vrai dire, l’odorat de chacun ne percevait plus la moindre sensation. Un phénomène que seul un facteur extérieur pouvait expliquer. Et ce gredin se manifestait prestement. Un bandit si bien armé et à l’entrée si fracassante qu’elle prenait au dépourvue une donzelle démunie. Un léger sursaut l’accablait alors, tandis que sa chétive enveloppe demeurait aux abords de l’autre hurluberlu.

Mais c’était bien ce genre d’irruption cinglante qui l’agaçait d’ordinaire. Les autorités usaient de pratiques similaires lors de leurs assauts désespérés, tandis que l’inquisitrice préférait interroger ses proies en douceur, malgré sa perfidie virulente. Un colosse au faciès voilé se dessinait dans l’encadrement d’une porte enfoncée, un grand gaillard que des lignes d’encres trahissaient d’emblée. Le nouveau faquin avait dont ruiné sa séance de profilage où elle cernait l’insolite duo tout en aiguayant des aveux maladroits et sincères. Un tel guignol n’avait rien à envier aux forces de l’ordre et autres héros de pacotilles. Voilà des traits sots qu’elle abhorrait en sourdine, pestant à l’abri d’une figure impassible. Le phénomène induisait l’évidence d’un quotidien des plus sordides. Ses mornes prunelles admiraient dont les sordides évènements, scène grotesque qu’elle désirait presque avorter par sa puissance impie. Hélas elle se refusait à agresser le maraud dans l’état, un rien provoquerait des conséquences dramatiques. En l’occurrence un corps truffé de plomb.

L’individu n’avait-il du reste qu’effacé sa propre odeur ou avait-il dissimulé d’autres menaces aux alentours ? L’éventualité que l’étroit couloir s’avère piégée semblait tue, voire même balayée par la verve de celui qui s’annonçait en chasseur de primes. L’autre avait dont bien nui à quelqu'un. Une entité  fortunée et supposément influente d’ailleurs. N’était-ce qu’un règlement de compte entre truands de la pègre ou une expédition punitive envers un vengeur local ? Un détail unique la confortait dans l’idée qu’elle en tirerait profit. Si le chasseur ne pouvait pourfendre sa proie et se devait de simplement le maîtriser, le commanditaire se dévoilerait alors si elle le filait en sa tanière. Mais la bête incendiaire pouvait pareillement apporter son appui au malheureux et ainsi obtenir de lui plus qu’une dette épongée, une minime confiance. D’autant que son grand détracteur pouvait bien figurer parmi ses connaissances. Et le voilà justement qui semblait obtempérer, trop docilement.

La belle rose passablement invisible à ses messieurs leur dédiait quelque écart de son cru. Une diversion pour l’opprimé et son compère, propice à offrir à ce dernier l’occasion de fondre au nigaud beuglant pour un rien. Une généreuse attention éventuellement insipide mais assez audacieuse qui témoignerait d’une bravoure inconsidérée, mais également d’une ingéniosité et d’un sang froid digne d’une élite d’assassins. L’inquisitrice au mutisme las crachait son mépris avec nonchalance. Sa fidèle suivante avait eu tout loisir d’enserrer d’aventure la poignée de son épaisse besace beige, avant de la catapulter par son flanc. La furtive manœuvre visait à brouiller le champ de vision de l’assaillant, braquant dès lors un sac en bandoulière projeté avec force. Ledit projectile encaisserait la détonation après quelque élan de surprise, en plus d’amoindrir de manière significative les probabilités de s’en trouver meurtri. La belle avait du reste épargné cette collision à son cellulaire de mauve.


Spoiler:
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David Matsui
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David Matsui
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Mer 25 Juil - 2:13
Le sac de Personne passe au dessus de ma tête avant que j'ai le temps de la voir préparer son lancement en orbite. Dans un petit bruit sec, ce dernier s'écrase sur le nouveau venu avec beaucoup trop de force pour un projectile venant d'une lycéenne.
Surpris, mon adversaire retire une main de son arme pour la mettre devant son visage, avec un grognement sourd. Le sac s'ouvre durant l'impact, recouvrant partiellement ce dernier avec une pile de vêtements divers. Je plonge la main dans mon blouson pour sortir mon calibre.

Mais c'est trop tard. La détonation du fusil à pompe explose de nouveau dans la pièce, en ma direction.

Je hurle. Mon corps est subitement propulsé en arrière.

Quatre morceau de chevrotines ravagent ma chair, tandis que le reste va se perde dans la pièce. Ma vision deviens flou, tandis que je lâche mon calibre sous le coup de l'impact. Je ne me rend compte que ce sont des munitions en caoutchouc, sans aucun doute originalement faites pour le maintien de l'ordre, lorsque mon torse cesse subitement de me faire mal pendant une milliseconde. En vie. Les patrons du crime locaux du coin me veulent en vie.
Je m'effondre lourdement sur le sol avec un cri de douleur. Je ressent immédiatement que j'ai au minimum deux cotes cassé. Mon Alter se lance sur le yakuza comme un rapace en pleine chute.

"Pas de raison de tirer."

Soudainement ma Faim explose. Maintenant c'est l'autre imbécile qui hurle.

Les griffes de Wendigo se plantent dans son ventre avec une vitesse et une force qui puent ma peur de mourir sous le coup d'un fusil à pompe. Ils les dégagent presque immédiatement avant de les replanter dans les jambes de l'autre gland, tout aussi subitement. Le fusil à pompe tombe, bientôt suivi par son propriétaire qui empeste le sol avec une marre de sang. Il est encore faiblement vivant lorsque Wendigo plante ses crocs dans sa jambe du bas. Le hurlement de douleur est aussitôt suivi d'une plainte murmurée, tandis que mon Alter commence à manger sa chair.

"Non. Putain non. Pas comme ça...  pitié pas comme ça..."

Sa main cherche frénétiquement son arme tandis que Wendigo reprend une autre bouchée. Son hurlement disparaît pour laisser place à un halètement terrifié de dévoré vivant, que les japonais ne sont plus habitué à entendre depuis le début du moyen age. Je lance une impulsion d'arrêt à Wendigo.

Mon Alter reprend un bout de viande sans m’accorder la moindre attention.
Un fou rire nerveux combinant adrénaline et horreur de la situation sort difficilement de ma bouche, tandis que je tente temps bien que mal de me relever. La douleur et la Faim refont des leurs. Ma cotes me gratte terriblement. Elle se régénère lentement, trop lentement. Du sang coule toujours de ma bouche. Je ne peut pas assister à ça. Merde c'est pas... c'est pas ce que je voulais.

"L'abattre... je dois l'abattre."

Mon flingue...ou est mon flingue ? Je tourne difficilement ma tête, le regard exorbité, tandis que Wendigo achève de faire disparaître le bas de la jambe de sa victime. Je dois trouver mon flingue, je dois arrêter ça. Je dois tuer le yakuza maintenant.
Il ne me faut qu'un léger coup d’œil pour me rendre compte que Personne me dévisage. Et qu'a ses pieds se trouve mon flingue.
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Yomi Kisara
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Mer 25 Juil - 16:32
L’impie chasseresse n’avait que faire de si misérables existences, de bien répugnantes proies qu’il lui plaisait d’occire. De la vermine n’ayant d’égale que la bêtise de ses congénères entravés par l’éthique et la morale, ou encore un système vérolée. La belle abhorrait la pestilence des mécréants en tout genre, des insignifiantes canailles aux plus abominables des impunis, ces esprits corrompus qui  abusaient le peuple et gangrénaient les hautes sphères du pouvoir. Hélas, si son farouche assaut empli d’amertume et de mépris laissait déchanter leur détracteur, ce dernier ouvrait le feu. La bête essuyait le revers d’une marge de manœuvre risquée, malgré l’absence d’écorchures à déplorer pour sa part. Des lambeaux de chairs déchiquetés virevoltaient avec vélocités, ainsi qu’un nectar vermeil giclant à foison. Le phénomène maculait en hâte les abords du malheureux lascar qui la flanqué. Mais elle n’allait pas savourer l’ironie d’un sauveur abattu par sa protégée.

L’aliéné ne tardait pas à fondre au misérable ayant blessé son compagnon, sévissant avec toute la bestialité et la rage d’un esprit déchaîné. Sa pulsion sanguinaire semblait presque palpable, oppressante. Mais l’inquisitrice dénigrait cette scène infâme, afin de gagner le chevet de l’autre passoire, au demeurant quelque peu ensuquée. En dépit du râle qui retentissait de manière inlassable. Et ni le festin de l’anthropophage ni les suppliques d’estropiées paniquées ne la détournaient de son entreprise, s’immiscer auprès du colosse mis à bas. Là elle avait tôt fait de lui ôter toute espérance de se saisir d’aventure de son fusil, tandis qu’une sandale projetait l’instrument du carnage au-delà de l’entrée, dans les ténèbres de l’étroit couloir aux immondices ruisselantes. Avant de s’élancer en hâte sur sa trousse médicale, où elle prenait grand soin à ne pas s’attirer la frénésie d’une créature, puis de s’en retourner vers un pauvre bougre qui semblait délirer.

« Laissez dont cette chose s’apaiser en son festin. Il faut stopper l’hémorragie et extraire les éclats de plomb. Le supplice déliera la langue de ce gredin, il doit révéler son commanditaire. »

Une verve ignare proférait une alternative plus judicieuse qu’une vengeance précipitée et vaine. L’argent d’un canon modeste luisait aux pieds de celle qui n’allait s’en saisir ni l’envoyer à son juste propriétaire. La jeune détective préférait laisser son libre arbitre au Maraudeur, afin qu’il se délivre de sa frustration plutôt que de s’attirer ce fléau. Ainsi filait-elle au chevet du géant hurlant, une fois sa trousse déposée près du flingue inerte et moite. Là elle lui mandait de dénoncer ses maîtres et auteurs de la machination, dans les moindres détails, si jamais il désirait se voir épargner. Douce délivrance qu’une cruelle angélique à la figure impassible lui laisser miroiter. Des palabres aussi mielleuses qu’insidieuses, tandis qu’une minime tapie dans l’ombre d’une robe destinait message à l’autre ahuri furieux. Elle lui lançait pareillement un sourire mesquin, en vue d’affirmer ses noirs dessins, funestes intentions n’abusant là qu’un supplicié. Le mensonge abominable allait-il seulement avoir emprise sur un esprit disloqué ? Un tout autre bourreau pouvant faire son office, ruinant possiblement une occasion d'éliminer plus de vermine.
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David Matsui
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David Matsui
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Mer 25 Juil - 18:55
Pas normale. Cette fille n'est définitivement pas normale.

La lycéenne normale aurait été coincée dans un état de panique, secouée par des pleurs silencieux ou des réactions nerveuses, face à une scène pareille. Une lycéenne avec un peu plus de cran m'aurait passé le flingue. Une lycéenne exceptionnelle aurait tiré sur Wendigo.
Mais aucun schéma prédéfini n'aurait imaginé voir une lycéenne profiter de l'occasion pour interroger l'homme en train de se faire dévorer vivant.

"Je peut pas me laisser.. je peut pas... c'est moi c'est pas une chose c'est moi..."

La douleur diminue tandis que Wendigo continu de massacrer le bas de sa victime avec ses dents. La Faim disparaît, lentement. Je commence à ramper vers le flingue. L'autre est incapable d'aligner plus d'un mot logique. Les questions de Personne n'ont de réponse qu'un gémissement plaintif accompagné de larmes de crocodile. Le yakuza va mourir. Il le sait, il le comprend désormais. Il se débat toujours autant mais ses pieds manquants ne peuvent le mener que vers l'échec. Ce qui compte désormais ce n'est pas de survivre, c'est de mourir le plus rapidement possible. Et rien de ce que pourra dire l'autre lycéenne ne pourra changer ça.
Je reprend pied, lentement. Ma posture est tremblante. Les impacts fait par les balles en caoutchouc sur mon torse commence à se résorber et à reprendre une couleur chair, tandis que mon corps rampant se rapproche du flingue. Mes muscles crissent alors que mon Alter attaque l'autre jambe.

J'attrape le flingue, avant de me mettre debout tant bien que mal contre le mur avec un grognement sourd. Intriguée par le son peu orthodoxe qui sort de ma bouche, Personne se retourne. Son regard se perd dans le canon de mon arme, je tire deux fois en direction du yakuza.
La première balle se loge dans sa nuque.
La seconde viens répandre sa cervelle sur le sol.
La flaque de sang provenant de ses jambes se mélange avec le liquide rouge et parfois blanc qui sort de son crâne. Je tente difficilement de me maintenir debout. Wendigo, imperturbable, continu son festin. Je sent mes cotes se replacer et ma chair se régénérer. La pression redescend après quelques respirations. Un rapide regard vers le bas me permet de voir les morceaux de caoutchouc finir de tomber au sol.
Il me suffit de relever la tête pour voir que Personne me dévisage.

"Je ne... dévore jamais... les criminels vivants. Question de santé mentale. Mais ça ne veut pas dire que mon Alter en a quelque chose à foutre. Si j'ai des questions, je les pose autrement."

Ma respiration se rapproche de plus en plus de celle d'un humain normal. Ma main serre toujours fermement mon calibre.

"Maintenant que Personne la détective sait tout ce qu'il y a de putain d'important à mon sujet, il serait bon... qu'elle partage quelques informations également."
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Yomi Kisara
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Jeu 26 Juil - 17:56
Que d’élucubrations saugrenues, songeait celle qui demeurait aux aguets du moindre aveu. L’autre déviant masqué révélait péniblement là son terrible secret, son comparse morfale s’avérait n’être qu’une part de lui. La belle rose avait d’avantage médité l’éventualité qu’il s’agisse de sa créature onirique, dominée par une emprise de fin flagorneur, ici simple suborneur, à défaut d’être meilleur limier et manipulateur des masses ; plutôt que d’envisager la thèse d’une dualité de l’esprit. Une sorte de projection d’instinct et de pulsions, peut-être ? L’évidence éludait ce genre de fumisteries, l’alter de cet énergumène semblait autrement plus complexe. Sa chose jouissant de facultés intellectuelles propres. Une sorte de doppleganger ? Le phénomène digne d’un affreux yôkai allait d’ailleurs témoigner un lien étrange à son hôte, un réflexe salutaire. A moins que l’appétit féroce de cette bête n’induisait pas la régénération des tissus de l’autre âne. méritait-il seulement d'être immortel ?

Et qu’espérait-il d’ailleurs accomplir en achevant le mécréant à l’agonie ? La clémence piétinait ses chances de s’épargner plus d’ennuis. Ou bien trouvait-il touchante la résignation regrettable du maraud ? Quelle noblesse y avait-il à demeurer loyal envers celui qui vous envoyait à l’abattoir ? Voilà des valeurs sottes qui l’agaçaient sous sa morne figure, impassible et glaciale. L’inquisitrice d’abord médusée par tant d’étalages de déceptions, achevait de penser que cette incartade s’était avérée vaine, insipide. Et même ses constations nouvelles, comme le fait d’apprendre pour la véritable nature du grand dévoreur ou le facteur guérisseur de l’autre pistolero, n’enjouaient guère plus cette altruiste envie d’aider un gaillard menacé, traqué. Elle dont les chausses pataugeaient dans l’infecte mélasse sanguinolente et poisseuse. Des chairs déplaisantes souillaient d’aventure ses jolies jambes imbibées d’une rosée fétide mais limpide, une sueur teintée de rouge.

« Vous feriez mieux d’apprendre à vous maîtriser. Un cadavre livre moins de secrets qu’un troufion qu’on malmène et épouvante. Mais peut-être que votre alter vous permet d’engranger des connaissances relatives à vos proies ? Je suis une enquêtrice qui souhaitait vous aider, mais la piste est froide. »

Sa verve témoignait un sarcasme insouciant, tandis que ses pas à la mélodie disgracieuse s’immisçaient auprès d’une dépouille ruisselante et risible. Voilà qui intimait médisance envers des approches plus subtiles, ses tentatives balayées avec barbarie et sottise. Des mimines nonchalantes s’essayaient alors à retourner le corps, de sorte à pouvoir s’enticher d’un porte feuille pouvant trahir l’affiliation du défunt. De même qu’un cellulaire pouvait à loisir révéler un historique d’appels louches et pertinents, si toute fois un sinistre imbécile ne venait pas faire étalage de plus de stupidité. Du reste, l’ignorance de la belle l’obligeait à n’en divulguer que peu, tandis que l’homme trouble demeurait ainsi indigne de ses aveux. Il pouvait tout aussi bien lâcher sa bête sur sa personne afin de la voir déchanter, puis accabler d’un affligeant interrogatoire, qu’elle préférait bien l’incendier lui et son antre des inepties. Mais il saisirait ses intentions d’investiguer sur le réseau de malfaiteurs, l’opportunité s’avérant trop alléchante.

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David Matsui
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David Matsui
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Ven 27 Juil - 0:57
"Vous feriez mieux d'apprendre à vous maîtriser."

Les mots de la sociopathe qui viens d’apparaître au grand jour juste sous mon nez me pénètre plus efficacement que n'importe quelle balle de fusil à pompe. Ma respiration ralentie soudainement. Mon poing se sert autour de mon arme, mes gants en cuirs produisent un grincement caractéristique. Mon masque est mon seul allié : lui seul empêche l'autre salope de voir mon visage commencer à devenir l'incarnation de ce qui monte. Lentement.

Comment cette connasse peut elle seulement oser me dire un truc pareil ?

Je me vois lever la main. Je me vois lui mettre une balle dans la tête pour lui faire fermer sa jolie bouche, faire disparaître ce joli sourire de sociopathe en liberté.
Je vois son crane exploser sous l'impact de mon calibre, sa cervelle se répandre en direction du mur derrière elle. Je vois Wendigo venir lentement, puis dévorer son cadavre la bave aux lèvres, tandis que je me tiens debout et que je la regarde perdre ses bouts de chairs un à u...

"Dévore... cette... salope."

Les mots de mon Alter me sorte instantanément de mes pensées. Wendigo est toujours occupé à se repaître du cadavre mais les pensées sortent toujours de sa bouche avec une précision alarmante.
Je regarde Personne. Elle me dévisage d'un air terriblement jugeant, son regard scrutant scrupuleusement les moindres recoins de mon corps. Le contrôle.
C'est le contrôle qui compte David. Reprend le, et les choses s’amélioreront. Aller vers le bon sens. Aller vers le dialogue est nécessaire.
D'un air résigné, je m'avance à reculons vers la porte.

"Première chose : le yakuza était sans aucun doute envoyé par Ken Tomura, un baron du crime connu pour régner sur la bonne moitié des macs de cette putain d'île de merde. Seconde chose : je ne travaille pas avec les sociopathes. Encore plus quand il me cache tout, de leur alter à leur pseudonyme de "travail". Troisième chose : Je... n'aime... pas... DU TOUT... ton putain... de phrasé... golden girl."

Mes mâchoires mordent mes lèvres avec une certaine adrénaline tandis que j’attends de voir à quelle sauce je vais être mangé.
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Yomi Kisara
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Ven 27 Juil - 16:34
Voilà une répartie somme toute expéditive. La laide donzelle l’avait dont offusqué, le pauvre. Elle n’en avait hélas que faire. Son détracteur se déclamait en des mots simples, dévoilant ainsi une pulsion dévorante, emplie de rage et d’amertume. Une envie soudaine et irréfléchie digne des égarements que chacun pouvait connaître ? Sa créature ne reflétait pas seulement sa démence, elle incarnait la dualité d’un esprit malade. Eventuellement torturé, ou victime d’un traumatisme qu’elle ravivait par la dureté de ses propos ou son attitude cruelle. Phénomène qu’il semblait s’échiner à endiguer et éluder depuis des lustres. Là était sa noblesse. Et le discours sensé n’allait pas l’attendrir, quand bien même un détail confortait l’incendiaire dans sa pensée d’avoir affaire avec un éventuel confrère justicier esseulé. Le grand dadais avait démontré quelque égard de bonté, une magnanimité faisant défaut à la donzelle. Elle qu’il tolérait à outrance, s’efforçant de l’épargner.

Hélas sa menace planait toujours. Le déviant la dominait avec aisance. L’éprise des flammes s’avérait cernée, sans outil à portée et l’utilité de son appendice dévoilée. Le fusil égaré dans les ténèbres n’aurait servit de rien face à l’immortel, d’autant que lui fondre au corps ou détaler dans l’étroit couloir lui laisserait tout loisir de l’abattre. Et son sortilège unique paraissait désuet face aux figures voilées, les prunelles du gredin demeuraient impossible à discerner. La cervelle étriquée de cette gamine échafaudait dont un plan de bataille tout aussi risible que perfide et lâche. Mais les justes n’avaient nul besoin de faire étalage d’exemplarité au front, l’autre chimère en témoignait. Elle envisageait alors d’entacher la vue de son détracteur, une cécité poisseuse et d’écarlate mêlée de lambeaux de cortex déchiquetés, auraient tôt fait d’écœurer et troubler même le plus vaillant des tireurs d’élites. Livrant ainsi en pâture un maraud désarçonné à une menace inouïe, elle qui braverait la panique houleuse d’un canon afin d’arracher le masque de celui qu’elle désirait incendier.

« Le votre n’est pas plus agréable. Mais vous remontez dans mon estime. Un léger silence flottait sous l’égide d’un regard insolent et funèbre. Et rien ne nous oblige à poursuivre cette collaboration, puisque mes méthodes vous dérangent à ce point. J’opère moi-même en solitaire. Mais vous préférez peut-être que ce Tomura et ses sbires vous voient venir à des kilomètres ? Mon visage leur est inconnu, laissez-moi vous aider à nettoyer cette ville. De plus, je ne suis Personne car tout citoyen un tant soit peu révolté pourrait agir ainsi. Lorsque la police et les héros sont impuissants, mains liés par leurs stupides règles ou tous juste bons à détourner le regard ou se voiler la face, certains s’insurgent pour rendre justice. Ne voulez-vous pas d’un monde meilleur ? Si la vermine craignait suffisamment le Maraudeur, elle cesserait d’exister, avec les héros par la même occasion. Une utopie qui a plus de sens que ce monde malade et stagnant. »

L’infâme femelle daignait ainsi exhausser son compère si méfiant et excédé, peut-être même assez éprouvé pour voir s’évanouir son suivant cauchemardesque si la perfide enfant en venait à l’accabler de ses poings minuscules et frêles. Mais elle doutait du fait qu’il puisse se contenter d’un discours si vague, malgré la passion des dires proférés. Une sincérité palpable en ces mirettes de mauve presque médisantes et dédaigneuses. La dépouille qui la maculait d’immondice la révulsait, voilà qui paraissait bien flagrant. Et se déclamer d’avantage signifiait se compromettre, ce qui gâcherait l’indéniable force de son anonymat. En plus d’amenuiser la puissance évocatrice de son discours patriote. L’inquisitrice sans son aura vengeresse implacable et insondable, demeurait une ombre chétive, une fanatique incomprise en sa croisade, enfantée par le chaos et la malveillance humaine.

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Dernière édition par Yomi Kisara le Sam 28 Juil - 16:03, édité 2 fois
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David Matsui
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David Matsui
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Ven 27 Juil - 22:17
Nettoyer cette ville hein. La phrase est lourde de sens. Personne est une jeune fille qui suit les gens dans les égouts pour voir si elle peut "nettoyer". Nettoyer le japon des criminels, des racailles, des ordures en tout genre. Et ça lui plaît. Beaucoup. Il me suffit de me remémorer son sourire angélique lorsqu'elle c'est amusé à remplir d'illusions l'esprit de ma victime, son excitation à l'idée de trouver la cible que je viens de lui donner, son regard maintenant.
Son putain de regard maintenant.

La différence est la : je suis une saloperie de malade, une saloperie qui tue les gens pour répondre à un besoin. Voila pourquoi je chasse les criminels, voila pourquoi mon Alter dévore des cadavres, voila pourquoi je me retrouve à donner des coups de mains aux gens. Ce n'est pas son cas. Pas de besoin irrépressible de dévorer, pas de nécessité de blesser son prochain pour rester en bonne santé mentale. Juste une pseudo morale, et du plaisir durant l'acte. Beaucoup de plaisir.
Sur le papier cette gourde ressemble plus à ma viande qu'aux boy scout de Shiketsu. Et c'est difficile à croire, mais je préfère les boys scouts de Shiketsu.

La prise de parole de Personne à fait redescendre la tension d'un cran. Je range lentement mon calibre dans mon blouson. Mon interlocutrice se détend quand l'arme disparaît de ma main. Le contrôle sur Wendigo commence à revenir par petits accoues. J'arrive désormais à lui faire observer Personne tandis qu'il dévore, mécaniquement. Un regard rapide sur le cadavre me confirme le fait que j'ai bien fait de lui mettre une balle dans la tête. Qu'il fallait que je lui mette une balle dans la tête. La fille me fixe avec insistance. Elle veut une réponse. Une réponse à son petit discours visant à ce que je m'engage dans son armée de vigilant.

"Je ne sais pas ce que tu attend de moi princesse, mais c'est sans doute hors propos. J'ai des ennemis, mais je ne suis pas en croisade contre la criminalité. Je dévore régulièrement, c'est tout. Et je fait en sorte de dévorer des gens comme l'autre gland pour pouvoir me regarder dans une glace. Mais si il y a bien une chose dont je suis certain, c'est qu'aucun d'entre eux ne sait à quoi ressemble mon reflet."

Le fusil à pompe m’appelle. Je m'en suis rapproché pas à pas durant ma petite tirade. Je le ramasse en prenant garde à ne pas faire de mouvement brusque. C'est un Mossberg 590, encore. Ce n'est pas la première fois que je vois un yakuza du coin se trimbaler avec une arme pareil. C'est le truc que l'on trouve dans toutes les armureries américaines remarque. Après avoir mis la sécurité, j'ouvre la chambre avec un petit claquement et en sort la cartouche engagé. Je me retrouve avec une caoutchouc anti-émeute dans les mains. Super. Vu la législation japonaise soit ça viens illégalement de l'étranger, soit c'est un cadeau de quelqu'un de pas trop regardant.

"Ce ne sont pas tes méthodes qui me pose problème "détective", moi aussi je les utilise. C'est toi. Tu devrais peut être te poser un peu et te demander pour qui tu roules avec ta croisade. M'est d'avis que c'est plus pour ton plaisir que pour cette ville, dont tu parles comme si elle était la base d'opération d'un cartel mexicain. Alors que les criminels japonais sont pour l'instant plus des bêtes traqués que des Sicarios."

Je réengage la cartouche avec un autre claquement tandis que l'arme m’apparaît dans toute ses possibilités. Pratique. Munitions moins difficile à acheter que celle de la mitrailleuse, je pourrait même les fabriquer. Et le must, c'est que rien ne vous oblige à charger ce machin avec du létal. Après un petit sifflement de contentement, je retourne ma tête vers l'autre sociopathe.

"Ça te dérange si je garde cette beauté ?"
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