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Il sort le nunchak', c'est la panique [PV Yomi]

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Yomi Kisara
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Sam 28 Juil - 17:19
Si l’olibrius paraissait au demeurant convaincu par ses dires cinglants, un détail ne manquait pas de le trahir. L’affreuse angélique avait tôt fait de remarquer l’égard qu’un autre empaffé daignait lui dédier d’aventure. L’homme la fixait toujours avec une certaine méfiance. Et que craignait-il au juste, ce nigaud ? Certes l’adage pouvait inquiéter et les variables inconnues soulevées par sa personne lui donnait raison d’agir ainsi, intimant même une humble volonté de ne pas paraître machiste, sans doute insoupçonnée ; mais il la dominait sur tous les plans, l’évidence s’affichait dès lors qu’elle n’avait jamais dévoilé d’intention hostile à son encontre. Il s’imaginait peut-être qu’elle s’était vue enseignée par un drôle de spécimen en sa formation, un sacré revanchard bien déçu par sa carrière vaine. Son géniteur n’avait été hélas qu’un inspecteur exemplaire et loyal à ses convictions, sa seconde fille se navrait encore à le voir suivre des principes dictés par les pantins et des corrompus.

La jeune détective lui vouait tout de même un respect immuable et sincère, malgré les sottes failles et absurdités injustes que sa niaise lignée avait de toujours embrassé avec la plus grande ferveur. Mais il lui fallait bien reconnaître que ce genre d’individus sains méritaient de perdurer et de prêcher des valeurs nobles, de vrais gens héroïques à son sens, comme bien des humbles bénévoles et citoyens pouvant accomplir des gestes au demeurant insignifiants. Voilà qui tranchait diablement avec sa mentalité maladive. L’autre beau parleur si soucieux de son égo s’en revenait des ténèbres d’une galerie humide. Et il n’en ramenait pas que la pestilence. La belle rosse souillée s’attendait à cela, le jeune homme avait l’expérience des disparitions de corps et de preuves compromettantes. D’autant que laisser une arme en évidence signalerait la position de sa cache à un nouveau roquet, en plus d’épouvanter un égoutier qui passerait par là. Il pouvait par contre s’en servir sur elle, en dépit de la sécurité active.

La vilaine avait d’ailleurs déduit la nature des projectiles gisant dans le fond de la pièce, là où l’onde poisseuse n’allait trop se rependre. Et elle avait déjà trucidé un gaillard qui empoignait ce genre de calibre de bonne facture. Et si elle rechignait à l’intégrer à ses insinuations engagées et poignantes, de crainte de se méprendre par naïveté, la bête avait conscience d’exagérée les faits. Mais la criminalité perdurait en ces terres, un fléau coriace qu’il lui plairait plus que quiconque d’éradiquer, avec ou sans aide. Une ultime tentative s’agençait dans son esprit tourmenté, l’envie de rallier cet énergumène têtu non pas à sa cause délirante, mais bien à celle qu’y lui sciait. Le maraudeur ne gâchait pas son talent, il étouffait simplement son potentiel d’arme de dissuasion sociétale. L’inquisitrice préférait échouait à l’embrigader dans son optique de carnage, s’il paraissait plus viable d’éveiller cette conscience de chasseur plus méritoire et noble, une figure d’épouvante pour la pègre locale. Un sauveur sous le masque de l'ogre.

« Lorsqu’ils ne sont pas du vent, les mots sont des armes qu’il nous plait d’exhiber à notre guise. Disposez comme bon vous semble des équipements de vos victimes, de toute manière tout doit disparaître. Mais vous préférez peut-être que le Monstre que je suis s’attèle au nettoyage ?

Et c’est votre droit de mener une vie égoïste, alors que vous pourriez épargner à d’autres la plaie que représentent ces ordures. Songez-y, ce gorille ne nuira plus à quiconque. Un autre le remplacera c’est certains, mais si vous vous faîtes suffisamment craindre, plus aucun d’eux n’osera plus sévir dans cette ville.

Vous dîtes plaisir ? Vous vous imaginez peut-être que cela me comble de risquer de compromettre mon identité et la sécurité de mes proches ? J’essaye simplement de rendre ce pays plus sûr, comme les autorités compétentes s’y emploient. Je ne peux pas ignorer ceux qui souffrent face aux impunis. Je ne pourrais pas me voir en peinture sinon. »


Son argumentaire s'agrémentait d'une collation. La délicatesse de ses doigts de fée agiles et adroits avaient su extirper une modeste bouteille d'eau minérale de sa besace, lui laissant ainsi tout loisir de se désaltérer avec une marque anodine et bon marché, si tout du moins l'autre gredin ne l'envoyait paître d'un coup de crosse rageur. Qu'il se vexe ou enrage d'aventure, l'affreuse mégère s'en moquait éperdument. Malgré sa patience légendaire et son sang froid inouï, elle désirait ardemment s'élancer vers ses proies nouvelles. Quand bien même il lui faudrait demeurer une semaine en cette ville et s'enliser d'avantage dans le mensonge qui justifiait sa présence. Sa pauvre amie s'en navrerait assurément en plus d'angoisser en l'état, Yomi s'en fichait éperdument d'avance.
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David Matsui
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David Matsui
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Dim 29 Juil - 2:23
"Me faire suffisamment craindre... Je n'ai pas ce qu'il faut pour ça. J'ai un Alter qui dévore les gens, une expérience des armes à feu supérieur à la moyenne, une capacité trouver des endroits sympas comme planque en aidant les bons civils au bons moments, une intelligence de terrain en état de fonctionnement. Mais je n'ai pas la capacité de me faire craindre. Je ne suis ni assez cruel, ni assez puissant pour ça."

Le fusil à pompe est facilement démontable. Je n'ai besoin que de deux ou trois tentatives, de moins d'une vingtaine de seconde, pour retirer toutes les pièces une par une. Une fouille rapide des vêtements de ce qui fut un corps humain me redonne un nombre subséquent de cartouche. Je dirais au moins trois chargeurs de balles de caoutchouc. Parfait si jamais je dois maîtriser... je sais pas. Un civil qui perd le contrôle de son alter ? Une cible à interroger ? Moi ? Le cours de mes pensées se stoppe soudainement lorsque mon Alter se stoppe de dévorer et commence à se replacer dans la salle. Il faut peu de temps pour le voir obéir de nouveau, et aller chercher un sac poubelle dans le débarras.

"La vérité c'est qu'il est impossible d'éradiquer la criminalité. On peut juste la réduire, qu'on s’appelle Personne ou All Might. Même les enfants comprennent que notre société créera toujours des gens qui se moque d'elle. Et les adultes qui comprennent ça et veulent vivre avec deviennent héro ou flic. Pas des justiciers auto formés qui tue pour le plaisir."

Il ne reste plus du yakuza qu'un torse dont les entrailles grouille au sol.
La vision d'entrailles humaines n'est pas une chose agréable, même pour moi. Après avoir planté une fois de plus ses griffes dans le cadavre, Wendigo le balance sans ménagement dans le fond du sac plastique. Le sang ne passe pas à travers : c'est du matériel d'égoutier après tout.
Je me saisie rapidement d'un balais et du produit anti infection dans l’étagère du dessus, et commence à passer la toile sur le sol, dirigeant le sang vers les égouts juste derrière la porte. J'en ai bien pour dix minutes, le sang ne c'est heureusement pas asséché et est peu répandu.

"Tu te trompes sur moi. Je ne tue pas pour le plaisir d'une croisade stupide. Je suis un cannibale malgré moi, et c'est tout."

Le balais est plus lourd que je n'aurai pu l'imaginer.
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Yomi Kisara
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Dim 29 Juil - 16:49
Un compagnon d’infortune témoignait trop de modestie, une humilité assimilée à de la lâcheté dans l’esprit de la mégère. L’impie femelle maculée d’une mélasse déplaisante et poisseuse se refusait pourtant à blâmer cet énième élan de sottise. Rien ne servait de précipiter les choses, et son insidieuse verve le convaincrait peut-être après quelque expérience difficile. Le genre de conflit qui rapproche et attendrit les cœurs. Mais elle doutait d’y parvenir au terme d’une seule escapade sanguinaire. Certains récalcitrants nécessitaient plus d’une entrevue ou qu’une chasse intimiste. Il lui incombait dont d’observer le mâle à l’œuvre, lui et ses méthodes, ainsi que des failles propices à mieux l’atteindre et manipuler. Voilà le genre de prérogatives et tactiques perfides mais efficaces qu’employait l’hypocrite mécréante. Une mentalité digne d’espies et autres mercenaires infiltrés. Ces dernières confessions aiguayaient du reste le raisonnement de la femelle.

L’énergumène était victime de ses gènes de mutants, ces derniers lui octroyant plus qu’une puissance bestiale, un instinct de survie et une dualité mentale distincte. Sa créature pouvait dont échapper à son emprise, par nécessité pour son organisme, au détriment de sa santé mentale. Yomi l’en plaindrait presque, mais il semblait le vivre plutôt bien et l’accepter. Des instants de pulsions anthropophages avaient dû lui nuire par le passé, et peut-être même l’affliger de l’amertume cuisante de la trahison. Ses géniteurs l’avaient-ils fait interner d’eux-mêmes, ou bien les rouages de la société terrifiée par une étrangeté synonyme de risque, avait-elle décidé de l’arracher au seul environnement sain susceptible de le voir s’épanouir ? Ce pauvre diable d’évadé avait peut-être même connu une misère plus grande, laissant la détective navrée dans la brume de son imaginaire si fertile et prompt à envisager le pire en chaque instant. Elle en éprouvait des scrupules.

La donzelle avait déporté ses chausses crasseuses dans l’étroit couloir, regagnant l’antre du cloaque et son fleuve immonde dans une mélodie des plus disgracieuses. Là elle laissait ruisseler son jus fruité de sirop depuis ses genoux, afin d’ôter la souillure qui la maculait. Nul doute qu’une charogne lointaine se régalerait des fragments de cervelles, si la toxicité des produits ménagers n’en dissolvait rien. Elle avait le tient un brin pâle, l’air nauséeux, tandis qu’elle frémissait en s’essuyant cuisses et orteils, avant d’épousseter sa belle robe imbibée de sueur et d’une flopée de fragrances écœurantes. Sa fidèle suivante, l’appendice funèbre, succombait d’aventure à des mouvements déroutants, saccadés. Le malaise s’agençait là encore. Et la rosée fort peu fétide et bien limpide qui perlait à sa figure et lui dégoulinait des tempes, lui agglutinant une frange aux faux airs de mâchoires ainsi qu’un souffle pénible et marqué presque bruyamment, lui prêtait à nouveau une carrure chétive et démunie. Eludant ainsi l’aura d’effroi que son esprit pervers et déviant pouvait susciter naguère.

« Admirer des sourires radieux et des civils insouciants, passer ses soirées dans un karaoké et s’y changer les idées, se plonger dans un bon livre pour mieux s’évader ... Des hobbies de jeune fille ne pouvant pas extérioriser ses souffrances, de vrais plaisirs. » Eluder le débat le détendrait éventuellement, le pauvre. Des palabres susurrées sur quelque air songeur et poignant. La belle s’en revenait dans l’antichambre des aveux afin de retrouver sa besace beige à endosser d’aventure, songeant qu’elle intimerait peut-être des similitudes. En plus d’avoir pris grand soin à ne pas évoquer de sujets sensibles, des tabous comme la famille et la dépression.
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David Matsui
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David Matsui
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Lun 30 Juil - 16:51
Il me faut bien cinq bonnes minutes de plus pour virer l’entièreté du sang dans le canal d'égout le plus proche.
Le liquide rouge disparaît aussi vite que la vie de l'autre abruti c'est stoppé, il n'y a même pas une heure. Je pourrai y voir une métaphore sur le cycle de la vie, l'insignifiance de l'existence ou la culture des patates au Nigeria mais je préfère largement me vider la tête de toute pensée perturbante. Ne pas se concentrer sur le sang, se concentrer sur le balai. Ne pas penser aux coups de feu, réfléchir plutôt sur comment je vais gérer Personne.

Cette dernière a accueilli mon speech avec un petite silence pesant avant de lever les yeux aux ciel et de se mettre à marmonner dans sa barbe.
Pas très encourageant de croiser un autre vigilant dans ses conditions alors que nos objectifs m'apparaissent aussi décalé. Moi je veut vivre ma vie tranquillement, elle elle veut massacrer tout ce que le Japon compte de criminel pour aider la Police.
Si tant est que cette manière d'agir aide la police à agir, je suis quasiment certain que si cet inspecteur du nom de Junpai était la, il aurait une toute autre opinion sur le sujet. En y repensant, il m'aurait certainement incrusté la tête dans une table si il avait su que j'étais le vigilant de bas quartier qu'il cherchait. Cette pensée m'arrache un grommellement tandis que le balais (maintenant agrémenté d'un torchon) continue de faire du sol un exemple de propreté.

"Invitation. bien foutue."

Je manque de m'étouffer à travers mon masque tandis que mon enfoiré d'Alter continu de ranger la pièce. Quel enculé c'est pas possible... Est ce que je me comporte comme ça avec lui moi ? Putain de merde il va vraiment falloir que je trouve un moyen de fermer les petites pensées passagères à Wendigo ou mon tôt de survie en société va encore diminuer. Moi qui cherchais à me concentrer pleinement sur mon balais... Qui m'a refourgué un putain de calvaire social pareil ?

"Excuse mon Alter. Les normes sociales de base n'ont aucun putain d'effet sur lui quand il ouvre sa gueule."

Ce qui est bien avec les cagoules, masques et autres outil de dissimulation, c'est qu'on peut cacher le rouge qui nous monte au joue d'une manière imparable. Encore faut il que ma gestuelle ne traduise pas le fait que je me sent comme un gros gland.

"Ceci dis, si ta phrase était vraiment une proposition de sortir de ce putain d'endroit après cette petite phase de nettoyage ça ne me dérange pas. Ta cause est clairement pas la mienne, mais entre paria se donner des coups de main mutuels n'est pas délirant."
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Yomi Kisara
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Mer 1 Aoû - 18:19
De fugaces envolées manquaient de lui éveiller sourire. Si la taciturne jouvencelle ne trouvait ces allégations flatteuses, elle s’imaginait presque que sa verve avait attendri sa proie. Mais lui vouait-il réellement un regard différent ? De manière infime peut-être, sans doute involontaire. Nul doute qu’il s’en voulait fort d’ainsi songer, ce géant si farouche demeurait sensible et délicat. Et l’autre impassible démone daignait lui pardonner ses moindres écarts, elle s’en moquait à vrai dire. Nulle palabre ou geste n’avait su l’affliger, pas plus qu’une énième menace ne l’ébranlerait. Les derniers évènements l’ayant remué, elle convenait d’un tel égarement. Et cette confusion palpable transparaissait dans ces dires plus conviviaux, presque alléchants. Mais pouvait-elle seulement s’y fier ? Sa grande méfiance prohibait tout esprit de fratrie, même ses modestes collaborateurs n’étaient si enclins à devenirs un brin intimes. Ce grand dadais avait pourtant pour lui une certaine force, sa franchise diablement éloquente. En dépit d’un sens douteux des prérogatives qu'elle n'irait pourtant pas blâmer d'aventure.

La jeune détective extrémiste n’éprouvait du reste pas l’envie de se trouver plus à l’aise. Sa condition physique laissait certes à désirer, mais cette sueur ardente et le bel ensemble poisseux n’allaient guère l’incommoder, pas plus que les lanières de ses sandales à bas-talons ne lui semblaient pénibles. Voute plantaire endolorie et éraflures demeuraient bien insipides. Une si menue souffrance ne pouvait ennuyer une bête si patiente et acclimatée à des épreuves plus rigoureuses. L’insignifiant supplice paraissait bien dérisoire, tout éludé par une cervelle peu soucieuse de ce genre de perceptions négligeables. Et si le Maraudeur avait grand besoin d’évacuer quelque horreur de sa pauvre cafetière, sa laide comparse ne le retiendrait pas d’y céder. S’il évoquait tout du moins cette optique, et non une tentative déguisée de voir délier sa langue moins abjecte qu’il l’avait pu croire plus tôt. La nommer pariait induisait une éventuelle envie de la compromettre et abuser. Mais le bougre avait démontré une certaine volonté de paraître galant, bénéfique et sincère. L’affreuse compagnie d’infortune daignait d’aventure lui concéder le bénéfice du doute.

La voilà dont qui soufflait mots, la trogne au demeurant aguicheuse. Son angélisme intimait délivrance au détour d’une escapade à l’unisson. « Ce serait avec joie, seulement une bonne douche s’impose. La pestilence écœure  en effet les mœurs qui grouillent à la surface, aussi ne pourrait-on leur apparaître ainsi vêtus. Le timbre mélodieux et jovial de ces dires agrémentait une gestuelle sensuelle. Une mimine aux similis griffes se laissait choir en douceur, d’une mèche fushia où la malice s’était délectablement entortillée, à une joue moitie qu’un doigté délicat venait caresser, avant de dévaler une nuque tiède. Cette chaste patte s’en retournait ensuite flanquer une hanche à épouser, tandis qu’une suivante ondoyait avec majesté, tel l’appendice d’un félin tout entiché d’un galant compère. Mais la bête ne gagnait le lascar qu’afin de lui témoigner l’urgence du devoir. L’égard de comédienne laissant savourer quelque aperçu de sa compagnie véritable, celle d’une plaisante jeune fille. Elle qui achevait hélas le discours sur un morne regard au sérieux inflexible et engagé. Il nous faut d’abord châtier des misérables. »
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David Matsui
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David Matsui
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Ven 3 Aoû - 1:13
"Passer pour un clodo ne me dérange pas le moins du monde. Les flics cessent de faire attention à vous et les gens vous considèrent avec mépris. Parfait pour un mec comme moi, qui a pas vraiment envie qu'on le remarque."

"Saleté."

"Merci toi aussi."

Traquer des misérables hein ? Est ce que j'ai vraiment envie de partir me débarrasser d'un mac notoire en compagnie de miss psychopathie ? Est ce que c'est vraiment une putain de bonne idée ? Remarque, vu la gueule de son manoir dans les alentours de Tokyo il n'y a aucune chance qu'il soit prenable par moi et Wendigo seuls. Un peu d'aide n'est pas de refus... mais à quel prix ? Si je commence à m’accoquiner avec Personne je n'ai pas fini d'entendre parler d'elle. Une petite voie dans ma tête m'indique que refuser ne m'assurera en aucun cas le fait qu'elle me foutra la paix.

Et merde...

"Partir chercher Tomura ne me dérange pas le moins du monde. Il est suffisamment pète couille pour mériter que je risque le coup. Mais ce ne sera clairement pas une partie de plaisir, vu comment sa baraque ressemble plus à une forteresse qu'a une gentille petite résidence de campagne. Quand à la douche discrète... j'ai une idée mais il n'y aura pas beaucoup d'intimité."

La sortie des égouts Tokyoïte donne sur une rivière artificielle, complètement lavé par la station, qui se jette dans la mer non loin. De nombreuses personnes (clochards, parias, jeunes en manque de sensations fortes) savent que l'eau est traitée en amont, et est en conséquence chargée en toute sortes de désinfectants. De quoi se laver via une baignade, ou se doucher via l'eau qui dégouline de certaines parois. C'est gratuit, efficace, et ça nous permet de nous cacher nos bases respectives... ainsi que d'éviter à des petits yeux indiscret de se demander qui est l'un ou l'autre. En plus c'est vraiment pas très loin, et il me suffit de tendre le bras pour chopper une serviette dans ce débarras.

"Tu t'es déjà lavée dans une rivière ?"

"Malin."

"Putain de... *soupir... merci toi aussi."
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Yomi Kisara
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Mar 21 Aoû - 19:25
Voilà qu'un fieffé (ignare) et bélître insolent la confrontait d'aventure à l'affreuse onde. Ce grand coquin la conviait du reste à une bien indiscrète toilette, là où maints hurluberlus auraient tôt fait de la railler ou même s'éprendre d'elle. La pauvre jouvencelle patraque et presque chancelante n'allait pourtant pas blâmer cette dernière maladresse. Son compère avait trop passé d'années dans les méandres de la démence, tout du moins d'épouvantables lustres susceptibles d'induire pareille attitude. Quoiqu'il demeurait un brin ce plaisant galant de naguère, tandis que l'insolite duo pouvait réitérer à loisir son malaise harmonieux. Et que lui servait-il de la tourmenter ainsi. L'ignare se fourvoierait peut-être sur la nature de ses frissons face à l'étroitesse de ces galeries emplies de pestilences et suintant en abondance. Lui qui cultivait l'insécurité de ce domaine humide si propice aux disparitions diverses, comme aux insouciants carnages et entrevues poignantes. Telle la leur.

Etait-ce le désir qui l'animait ? La belle presque flattée n'en savait trop rien, sa raison s'émoussait au supplice. Elle avait le pas frêle et la démarche peu gracile tout en portant la ballade, s'y adonner ravivait sa triste condition où on l'avait secouru. Une fidèle suivante gisait en son sillage, pendouillant sans vigueur aucune entre ses jambes. Sa figure pâlotte avait grand peine à voiler le malaise qui l'assaillait d'aventure, quand bien même la bête n'affichait guère de prunelles écarquillées, tout juste houleuses. Elle qui s'échinait à garder l'équilibre, n'allant pas chanceler par fierté ou bravoure. L'autre niais au discours pertinent manquait là de s'enticher plus admirablement de sa personne, sa modeste noblesse débitait pareillement à la fois d'incommensurables inepties. Une seule palabre ajoutait au calvaire, et aggravait même la chose, tandis qu'il lui évoquait le théâtre de sa détresse passée. Une indicible torpeur s'insinuait alors de manière insidieuse, du venin vomi par mégarde et innocence de l'abjecte vérité, l'infamie régnante hantait son esprit malade, égaré.

Mais si l'effroi ne transparaissait guère à sa figure, le phénomène avortait sa marche pénible. Et la taciturne jouvencelle s'en épargnait de geindre ou proférer quelques injures d'antan, aussi vivaces et fraiches en sa cervelle étriquée qu'au premier jour, malgré la frénésie qu'elle aurait à maudire le pauvre bougre qui se souciait éventuellement de ses déboires. Une gestuelle bien curieuse pour une méprisable comparse, odieuse congénère au demeurant accablée d'une pesante fatigue. La voilà dont toute figée, mortifiée par l'impuissance cuisante, pétrifiée de terreur à demi accroupie, les paumes moites furieusement campées à ses genoux où des similis griffes manquaient de poignarder ses chairs ruisselantes. La sueur agglutinait d'ailleurs d'aventure sa frange à ses mirettes, tandis que des lèvres pincées et crispées laissaient deviner d'infimes crocs tout autant abreuvés d'une coulure vermeille. L'impudent ne pouvait pas la meurtrir d'avantage, ni même autrement qu'ainsi.

« Ce serait aller un peu vite en besogne, voyons ... Et puis, même la meilleure bâtisse peut s'incendier. Qui se croit à l'abri déchante avant de rôtir. » Confiait-elle d'un air fiévreux au timbre faible, éreinté, tandis que la panique motivait une nouvelle avancée laborieuse, afin de s'évader à l'antre infernale qu'elle n'oserait plus jamais foulée ni même évoquer. De crainte de se compromettre, voir d'enjouer sa perdition plausible.
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